La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 09 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3x83j3bc8h/
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Mardi 9 Mars 1915 __ N° 123 Mardi 9 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION S, Rue Hontagne-de-8ion, S, EtRUXELLEf Bureaux : de 10 à n heures jos. moressée, directeur. JOURNAL QUOTIDIEN E NUMÉRO Î lO CENTIMES / La petite ligne. ; : 7 . . , ,fr. 0.40 1 Réclame avant les annonces ..... 1 .OQ ANNONCES ( Corps du journal 4.00 j Faits divers . . S.00 j Nécrologie 2.00 LA GUERRE 218m* Jour d© auerro Nous avons hier annoncé brièvement la nouvelle,; qui nous était parvenue en dernière heure,^ de. la-de-nussion du ministère hellénique quisç„j:çtiie en rat-son des divergéfioés~ïîê' vues de H. Venizelos et du i toi Constantin. Survenant dans les eweenstances | présentes, cet événement a une importance très significative et qu'il faut souligner. Jusqu'ici nous ignorons tout des raisons, assurément graves, qui ont déterminé cette démission. 11 s'avère cependant qu'elle a été prise par M. Venizelos et ses collègues à la suite d'un conseil de la Couronne réuni le 5 mars. A n'en pas douter, ce conseil s'est occupé de la question de savoir si le rno meut était venu pour la Grèce de renoncer à sa neutralité et d'assumer dans le conflit europeén un rôle > actif. Vraisemblablement , le premier ministre — | dont les sentiments francophiles sont notoires — impressionné par les opérations que les flottes alliées ont entreprises contre les Dairdanelles, avait jugé le moment venu de modifier son attitude. Le fait que le Roi n'a pas sanctionné l'orientation politique àe"§gt firin&tréâ n'est pas suffisant poîir estimer que tout danger d'extension du conflit dans les Balkans soit d'ores et déjà écarté. La prise de possession éventuelle du détroit . des Dardanelles paa- les Alliés — disons par les , Russes, qui en revendiquent la maîtrise pour s'as- ! surer définitivement en Orient la prédominance mi- ! litaire et commerciale — soulève des questions politiques et économiques tellement vastes qu'elles ne , sauraient laisser indifférents les Etats balkaniques, non seulement la Grèce, mais aussi la Bulgarie, la ] Roumanie et l'Italie elle-même. ; L'action résolue de la Triple-Entente contre les Dardanelles a soudain, dans l'esprit de toutes ces ' puissances strictement ancrées jusqu'ici dans leur ] neutralité, éveillé certaines appréhensions et i précisé certaines aspirations. La Grèce paraît avoir ! été la première à s'en émouvoir, puisque les inten- j tions de certains de ses hommes politiques viennent ( de se heurter au veto royal. < Si malgré ce veto la Grèce venait quand même à < entrer dans une voie différente, la question se po- ' serait immédiatement et tout d'abord de savoir 1 quelle serait l'attitude de la Bulgarie. Depuis le traité de Bucarest, une partie de son < territoire étant enclavé entre la Grèce et la Turquie, elle se montrerait sans doute très inquiète d'une 1 éventuelle initiative belliqueuse de sa voisine du 1 sud, à moins d'être à son tour fixée avec certitude , sur le véritable but que oelle-ci en attend. De plus, " 1 en__Siipp£!Sant théoriquement la main-mise par les < Russes sur les Dardanelles et les modifications ter- î ritoriales qu'une expédition victorieuse des Alliés «■traînerait pour la Turquie d'Europe, les Bulgares 3 y trouveraient incontestablement un 1 préoccupation. Pour rester passifs en attendant la 1 suite des événements, il va de soi qu'ils tiendront à 1 être certains d'avance que leurs aspirations politi- j: ques prédominantes obtiendront, grâce à cette attitude, satisfaction. Quant à la Roumanie, ses intérêts vitaux et ses possibilités de développement futur sont également mis directement en cause par la nouvelle phase de la guerre en Orient, de façon que cette nation militairement puissante se tient certainement de son ^ fcôté prête à toute éventualité. Enfin, il suffit de lire certains extraits de jour- * Baux italiens pour comprendre que l'Italie se préoc- ^ cupe également, et à juste titre, d'événements qui | intéressent au plus haut point son expansion mari- * time. à Bref, on voit que les opérations dirigées contre les I Dardanelles soulèvent un problème "complexe. î En attendant,_ le bombardement des Dardanelles ? continue. Les cuirassés anglais dirigent leur tir eon- § tre les forts qui protègent l'entrée du détroit jus- | qu'au goulet où les principaux moyens de défense a ent été modernisés et accumulés. En présence de la (9 contradiction formelle des dépêches officielles, on ® te contentera de tenir pour acquis que les premiers 1 forts ont été atteints, et aussi que des navires par- î Ripant à l'attaque ont été endommagés. Quant aux <j débarquements de troupes, ils ne sont encore à re- ii tenir qu à titre secondaire. 4 -m- » SURJVÎER Londres, t mars : Le vapeur norwégien. Rôakva, faisant route de Casn ^ w entr<: dans le port de Swanaea, * (Pays de Gal)es)._ Le capitaine a déclaré qu'à 0 milles H Qe la côte française il a rencontré un soua-marin "M<> mand qui, après avoir cSStafiTquTÎ vo?aSïïtsur V rest, i a salue du pavillon et a fait aussitôt sa plongée fraji a^r&S' le ®°8kva a TU s'approcher dea torpilleurs ° Londres, 0 mars î s Toat l'équipage du sous-marin allemand U 8 nui a d Sté coulé par des torpilleurs anglais, soit 4 officiers <? et 25 hommest a été débarqué vendredi à Douvres ^ Les soldats prisonniers onïISBréElërmifi Sans le fort- J quant aux officiers, ils ont été invités à, un lunch Da.r 11 les officiers d artillerie de Douvres. La population a Ti montre beaucoup d'intérêt aux prisonniers allemands Q: qui, dit le « Timee n, étaient tous des « gaillards bien bâtis ». k Londres, 7 mars • 1' la. Société de navigation Webster and Barraslough l] i Westhartlepool a télégraphié à l'éditeur de la revue „ « byren and Shippmg de retarder le paiement au p capitaine Bell de la prime à qui coulerait le premier sous-marin allemand, étant donné que le capitaine p Wv&tt du vapeur Alston, on route pour La Plata, au- ?! rait signalé qu il avait le 27 février coulé un sous-ma- rin allemand dans la Manche. m m Copenhague, 7 mars : pi Le chef do la division de la flotte suédoise qui re- Gherche les mines dans la partie nord du Kattegat ^ ait que les mines repêchées sont d'origine anglaises' mais qu'ellèé sont 'sans danger, l'explosion étant ren- se eue automatiquement impossible au moment de la rup- h ture de fcurjâjierage. ( Londres, 6 mais : ^ i Le commandant dta vapenrr anglais Wrexh&m, le capi- du J&ine Fryabh, a dionmé dïes détails aa sujet do'3a pour- la 5^. ?^ raï>eu:r P2<r un sousrm&rin aUaman^' pea£ ai Gon voyage de Harwioh à Rofctardam. di | fe&ons 13 nœn-dls, dit-il^ et explorions atteiMtive>- fo i menifc la mer poo*r déoooirvrir à temps le« »oai&-marina. A initti e* dtami, un k>u>&-marin émergea dans la direction •yonrdrofctest, ejfc vit-ee^e étant de- 14 nœuds, il se rapprocha rap4d/emenit de doua. Dans le but die lud échapper, ie fis ohaiïffesr les chauicKères à blanc. Au boint die quelque® mirnuites, le Wrexh^am, trépidant sous l'effort, vola [>otur ainei diiine sut les flots est atteignit une vitesse de 16 nœuds. I>es flamme» sortaient par la cheminée et l'avais peour d!e voir un incendie se déclarer. Néanmoins !e_dioTmai l'oi^e-d-aotivfisr- encore la marche, et j'encou--agiëai les hommes en leur montrant que nous gagnions $u terrain. Le sous-marin continua à nous pourchasser kms la direction de Schouwen ban k et ne renonça à çkxus poursuivre qu'au moment où nous fûmes en vue du bateau-phare Maas. Nous n'avons d"arborer ;.e pavillon britannique. ^ r '1 ~ Les conraots des Dardanelles Nous avons appris par les communiqués de ces der-îiers jours que les courants du Bosphore, joints à la ;empête, avaient entravé les opérations de l'escadre diiée dans ces parages. Peut-être ferourera-ton intéressants ^ quelques détails sur l'origine des courants en luestion. Et d'abord qu'entend-on par courant? C'est le déversement, le transport en masses considérables des eaux le la mer d'un lieu dans un autre. Les courants océaniques dépendent du concours d'un grand nombre de ïauses, parmi lesquelles il faut citer en premier lieu 'evaporation et les vents; puis les variations de la den-iité des eaux suivant la température; la profondeur et e degré de salure; la propagation de la marée; la près-don barométrique, etc. Les courants qui sillonnent la mer offrent un contraste frappant avec l'immobilité des eaux voisines; ce &ont de véritables fleuves d'une largeur déterminée dont es rive3 sont formées par les eaux au repos et dont le jours est très visible, grâce à leur teinte différente, plus ïlaire ou plus foncée, comme aussi grâce aux débris et uix planches aquatiques qu'ils entraînent dans leur narene. Ils ne sont pas particuliers aux océans; même dans es mers intérieures qui ne communiquent avec l'océan ïue par un étroit canal, le phénomène se fait sentir. /oici notamment ce qui se passe pour la Méditerranée : :ette mer? entourée cependant de terres fort étendues, eçoit moins de pluies qu'elle n'émet de vapeurs. Cnm-ne conséquence de son évaporation, due encore plus à 'action des vents qu'à celle du soleil, elle se trouve >eaucoup plus salée que l'Atlantique, et son eau, à vo-ume égal, est plus pesante d'un millième environ. Dès ors s'établit un échange à travers le détroit de Gibral-ar, unique communication qu'elle ait avec l'Océan. Un : courant de surface » amène dans la Méditerranée les -aux de F Atlantiques, pour compenser ses pertes en iquide que ne viennent pas combler les fleuves tribu-aires; par contre. — et la chose s'explique aisément — in « courant inférieur » de la Méditerranée vers l'At- ] antique ramène vers celle-ci les eaux plus denses, puis-[us plus salées, de celle-là. Un mouvement semblable, quoique en sens inverse, ie produit dans le détroit des Dardanelles. Cest ce ju'on appelle le « courant du Bosphore ». La mer Noire, alimentée en eaux d)ouoes par des fle-u-res d'un débit énorme, le Danube, le Dniéper; le Dnies-er et îcs^ autres fleuves de la Russie méridionale, est l'une salinité bien moindre que la Méditerranée. Aux aux chaudes et # salé es de celle-ci, elle oppose ses eaux roides et de moitié plus douces. C'est ce qui explique, [ans les détroits, la formation de courants extrêmement apides et dont les vents d'hiver, vents du N. et du T.-E., contribuent encore en ce moment à augmenter i violence. C'eBt surtout le vent du N.-Ev connu sous 3 nom de « bora > et si re^jj^des marins, qui,.rend >articulièrement .-dif£icirô la navigation dans les Dardanelles à C£fcte époque de l'année. B. s€Ïl ++— LA FLOTTE ITMJPJME L'Italie vient die prendre de nouvelles décisions auanè sa flotte. Le duo des Abruzzes en conserve le conv landenî^fc-sffijîéïîouf.' Il a choisi comme vaisseau-amir a/1 le nouveau dresadnought < Conte di Gavour qn| era p.rêt à rejoindre dans quelques jours, et assumera n même temps le commandement de la première escarre. Oelle-ci comprend les dreadmoughte I^ionardo da inci, Giuîio Oesare, Dante Alighiiere et Oonite Li our, avec un tonnage total de 90,000 tonnes, une vitessé e 23 à 24 nœuds et un armement de 51 canons de 305 un. A cetto escadre appartiennent les gros croisemrp airassés du type San Marco. s \ La deuxième escadre aura pour chef le vicoamiraâ 'resbitero, jusqu'ici commandant du département de là i-arine à Tarent e, où il eera remplacé par le contre^ mirai Gerri de Maddatena. Le pavillon amiral flottera ar le Benedetto Brin et l'escadre comportera comme nité de combat les navires du types Benedetto Brin (2>| ittorio Emanuele (4), Pisa (2 grandisi cix)iseurs oui-: issés). ■ Ce nouveau classement comporte les modifications tfri écret du £0 août 1914; celui-ci porte que si la flotte ialienne est divisée en plusieurs escadres, chacune 'elles sera commandée par un conitre-amiral qui pourra Dmmander en même temps une division de cette mêipe scadre. - ++ La Marlos Tûfqû® " " La flotte de la Turquie existe depuis de nombreux 1 èdes. Les puissants souverains de l'empire ottoman 'autrefois étaient persuadés qu'une marine solide ne ' ouvait être que d'un bon appoint pour la défense de l ur pays. Mohammed II, le conquérant de Constanti-ople, fut le premier qui le comprit. Il construisit des aisseaux à bord desquels il fit monter soit des volon- , lires, soit des soldats qu'il contraignait au service ir mer, et se mit tout d'abord en tête d'arracher l'île Rhodes aux chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean ni combattaient l'islam à outrance et ne cessaient * s l'inquiéter dans ï Archipel, sur Les côtes de F Asie , .meure et jusque dans sa capitale. La mort de Moham- . ed et les révoltes continuelles à l'intérieur de l'Empire \ î tardèrent la conquête do l'île qui ne devint turque * j'en 1522, sous Soliman le Grand. Les successeurs immédiats de Mohammed étaient des > a >mmes sans caractère qui. avaient laissé à l'abandon * héritage de 300 navires qu'il leur avait légué. Soliman, < i, fit renaître la floùbe turque et conçut le projet de 2 1 casser les chevalieis chrétiens d)e leur nouvel établisse- ^ ent dans l'île de Maîîbe. Il fit dans ce but construire à ^ éra un arsenal de # marine très important et toutes les ^ •ovinceus de l'Empire furent invitées à contribuer à la mstruotion des vaisseaux de guerre. Dès le mois d'avril -63, plus do 200 navires armés de 20 canons géants et ' ontés par 30,000 hommes cinglaient vers l'île de Malto ; [ ais, malgré un siège qui dura plusieurs années, il n?e at réussir à arracher celle-ci aux chevaliers. 1 Après la mort de Soliman, la flotte turque périclita * î nouveau. L» Sultan Murad IY essaya bien de lui ren-'e quelque lustré ; toutefois lies navires construite sous n règne n'eurent qu'une existence éphémère puisqu'ils * rent en 1656 anéanstis par les Vénitiens. J Le déclin politique dte la Turquie amena par suit® lui do sa flatte, qui perdit peu à peu de son impoï -i nce et pendant le XVIII® siècle et plus eciocffle peçr i ^t 1© XIX®, n'essuya plus que des défaites. Néanmoins i résistance que la marine de guerre turque a opposée ç lx Russes au cours de la présente guerre, semble in- □ quer que dans ce domaine aussi des modification^ wo- € rudes sont récemment intervenues. c LES FAITS_DU JOUR Le ministre français de l'agriculture, désireux d'afc- — téauer dans îa mesure du possible les conséquences de (la rareté de la main-d'œuvre dans les campagnes au moment de la cessation des hostilité», a décidé de constituer une commission chargée d'étudier l'utilisation, pour les besoins agricoles, des moteurs automobiles réformés par l'adsiiinistration de la guerre. Le départ à l'armée d'un seul homme à causé l'arrêt f' de toute une industrie à Birmingham. C'est un méeamâ- p cien de Redditeh, nommé Horace Gree. Lui seuil sait ij faire convenablement certaines pièces délicates des ^ machines à confectionner îee souliers. La construction de 30,000 machines ost, à cause de son absence, arrêtée. Le député de Birmingham va. prier le miniatre de la ^ guerre ae renvoyer d^autorité dans ses foyers cet bom- d me 6i indispensable. ^ Un joli tableautin de Jean Breton dans Qa « Revue de Paris » : i — Penchées tête à tête sur le lit du blessé, avec ces ?' voltes et ces blouses aux longs plis dont la blancheur ? fc édlaire les sailles, les dames de la Groix-Rouge font par- & fois penser aux saintes femmes groupées dans les « Mises au tombeau n de Giotto. Mais c'est pour arracher l'homme à la tombe qu'elles sont ainsi penchées, coordonnant leurs efforts. Attentives aux ordres brefs du major, les unes soulèvent doucement — par l'épaule, le coude, f!e poignet ensem- e ble maintenus — le bras fracturé. D'autres, sur un si- f fme. p^és^ntent les tampons, le laveur, les ciseaux, la gaze. Tous Îe6 yeux suivent de geste d^ médecin aux c prises avec le mal, tous émeut ses impressions. °n mê- temps aue celles du blessé-, pendant que la lutte si- o lencieue-^ déroule se« phases. L'équipé n'est plus qu'une r< ame^psllpilante, tout entière suspendue à un même ^ so'?ci : saliver ce bras, en faisant souffrir lie moins possible e<?t homme-. Quelle joie douce aussi sur tous les vîsafr<°s détendus ° lorsque, par l'heureuse et rapide combinaison d'es mou- ç vo-ments, la, souffr^nre a réduite, lorsque le bflessé, ti çon brais rée<mma.*!Joté. l'^lèzc ehingée, îa tête- ^epo-pA» «riir ]'or««lTier frais, d'un faibile 6ouriro remercie 1 1 éonipp- radieuse ! 17n prp«pTr»put aussi est une œuvre d'art, une œuvre ^ d art ççtl]éîctive. „ p « F ^péci{tb*ste die l'fSevage du chien militaire, M. t< xaul Birault, écrit~dahs Te' iîi on « : P — Nous avons le chien ambulancier : il faut créer Ge ° chien de guerre complet. A l'école de Maisons-Laifitte, on a fait aussi le chien de tranchée — q^ui peut se dres>- p eer en quinze jours; un élève est main tenant sur le Ty front; chaque nuit, à côté de la sentineflle, il ee tient muselé et attaché dans un poste d'écoute; qu'un homme s'approche, à 200 mètres il J'évente et, sans aboyer, grogne pour prévenir; si l'inconnu continue de s ap- ^ procher, à 150 mètres, l'animal le signale par un nou- c< vea.u grognement; on le détache aflors et il court réveil- n 1er et prévenir le chef de poste dans la tranchée voisine. On prépare _de même en ce moment Rip, chien convovour, qui sait éclairer 'h' route un ra.von de b00 mètres en avant d'un côîivoi de raviitaillement, et si quelque danger menace revient, sans aboyer, prive-pir le conducteur du cheval -le tète. se On le voit, la société du chien sanitaire a prouvé, q par des faits, tout ce qu'on peut attendre de l'animal à la guerre; mais en dehors de ces expériences elle s'est limitée dans son objet, qui est de servir la Croixr Rouge. L'association n'a pas voulu trop embrasser, té alors qu'elle suffit à peine à remplir la tâche qu'elle f< s'est imposée; mais elue a pourtant nettement posé la question : nous possédons ^re chien anVbulan eier, les Allemands y joignent le chien combattant; cependant ? tout est Prêt pour la société qui voudra se fonder die-main et donner à notre année le chien de guerre. » cl , . cl C'était au cours des combats sur les rives de Oa. Meuse, dans les derniers jours de décembre, près du Camp des Romains, dont il a été si souvent question dans les dépêchés officielles. Un répriment d'infanterie bavaroise devait y prendre position. A la tombée de la nuit, quand la fuiMade s'était tue, le médeoin du régi-ment avec les soldats brancardiers explora le champ 3e bataille, à la recherche des cadavres. On recouvrait r ceux-ci d une couche de chaux. ^ Tout o un coup, un cadavre, d'une voix assourdie, mais dénotant une violente edière, apostropha le bran- ex cardicr qiu allait Je saupoudrer à son tour : « Espèce m de triple brute, idiot, faut-il que je vous envoie un té-legramme sa.ns fil pour vous aviser que je suis un « çoste h l ecoute » ! ce En effet, le gaiQlard s'était couché en cette qualité 1' 3armi les camarades abattus par les balles ennemies et si lue les bruits de ce monde ne réveilleraient plus. et Dans les tranchées françaises, on désigne les plus 111 braves sous le nom de « poilus » : ife ont'du poil aux et dents, suivant l'expression vulgaire. Un vrai poilu, oe fut. sous la Révolution française de I antre siècle, le brigadier général Macart. A plusieurs £ reprises, au moment de charger, il enlevait sa tunique , st sa chemise et partait sabre haut, jurant et criânt { :omme un diable qu'on écorclie. U avait la poitrine si jhy ?ouverte de poils qu il apparaissait comme un animal ■■ r antastique. IjS,"Ct(Ax de Fer allsmands fut instituée le ]0 mars IS13, paa- le roi do Pmese Frédéric-Guilllaunïe III au tl< Jébut de la guerre, dite d'à l'Indén«ndiance contre Na^ poléon I". Après 1818, les grands-croix de l'ordre staaent : le gènéra.1 feld-maréchal prince ds Htliicher lo général comte do Biilow, lo prince royal de Su^de gt 'Bernadotte), le général comte d'Yorck. BÛu cher ne eut pour la bataille ae Belle-Alliance (Waterloo), une pla^ 3«e particuEière do cet ordre avec dee s-ayons dJor. "i Le roi Guillaume I" (diepuis ejnpeieur àllemand) ré- su Sabht la Croix d!o fer 3e 19 juillet 1870. U dessina, lui- 1 nême la nouvelile d-écoration, eur laquelle furant nra-véee les deux dates mémorables : 1813-1870. * La Croix de fer de 2" ck«se se porte à line boutonr Ê1 «era jie l'habit; celle d« 1™ classe, très ba« sur la. poi- & rae, comme une pOaque. gj • ch Le ii Daily Mail n ra-ppeflle que le service militaire H-)bligatoiro a déjà cxieté en Angleterre. — Le pri-ncippJI argument deK adve^saîres dir service Alitaire obligatoire, diMI est qu'il eet incompatible nc svec ae caractere anglais. U n'est pas douteux, pour-fenf, qu'il a déjà existé. U était en vigueur dès lies pr^- en nièirce Minées d'e 1 histoire de l'Angleterre après foc- A-rupation romaine. Le fait de porter les armes était mê-ne un honneur dévolu seulement aux hommes (libres Cette armée ^nationale portait le nom de >< Fyrdh>'et d: shaqjie comté était tenu de contribuer à sa, formation ba »r le recrutement d'un contingent déterminé Alfred e Grand' réorganisa, le « Fyixf » et décida que tous les iomme3 âgés de seize à soixante aas étaient tenus d'en aire partie. Les eoldats anglais entendent, entre deux batailles , e distraire sur le front. Ils réclament à tous les échos les jeux de dominos. I,a demande est telle que les fa-iricants ne peuvent subvenir aux commandes du mi- ne untère de la guerre. Football et dominos : « Tommv » on st éclectique. Le ministre des finances de Roumanie et le ministre ilénipotentiairo de Bulgarie, M. Radef, vont signer un Ç" leuxième accord concernant le transit par chemin de er entre les deux pays. L'accord prévoit le transit pour la Bulgarie et la, ra (oumanie de toutes les marchandises non prohibées à ba 'arrivée aux frontières. Quant aux marchandises pro- de nbées, l'exportation ne pourra en être faite san3 la m-onsentement du gouvernement dont les voies do com-îumcation seront empruntées. Le matériel de guerre st totalement ezelu du transit, aous quelque forme que ne e soit. Nj COMMUNIQUÉS OFFICIELS ComïKisniquds aiîesnands / Bruxelles, 8 mars (Officiel) } f Le Gouverneur général a été obligé de faire arrê--T l'administrateur-directeur général du ministère ëS Tinances Janssens, à Bruxelles-Schaerbeek ; le irecteur des douanes Nitodème, à Liège; l'mspcc-:ur provincial des douanes Préjot, à Liège; le con-'ôleur des douanes et des contributions Massart, à i/elkenraedt près de Verviers ; et le contrôleur des ouanes et des contributions Pousset, à Visé près e Liège, pour avoir engagé des fonctionnaires su-alternes, aptes au "service militaire, à passer en lollande pour s'enrôler dans l'armée belge. Lés fonctionnaires arrêtés sont inculpés de" haïute ■ahison, crime qui peut entraîner les peines les plus îvères. Berlin, 8 mars (Officiel de ce midi) ? Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Des aviateurs rmeipis ont jeté des bombes sur Ostende, où trois elges ont été tués. Les combats en Champagne continuent. Près de ouain, l'ennemi a été repoussé hier soir après un :>mbat corps à corps. Pendant la nuit le combat a ■commencé dans la région au nord-ouest de Le lesnil. Près de cette localité, une attaque ennemie complètement échoué dans l'après-midi. Notre >ntre-attaque de nuit a été fructueuse : 140 Fran-us ont été faits prisonniers. Dans le bois Le Prê-•e, au nord-ouest de Pont-à-Mousson, nous avons ^poussé des attaques françaises. Dans les Vosges, les combats dans la région à ouest de Munster et au nord de Cernay ne sont as encore terminés. Théâtre de la gaserre à l'Est. —- Au sud d'Augus-:wo, les attaques russes ont échoué avec de fortes ertes pour l'ennemi. Près de Lomsha de nouveaux sm'oats sont engagés. A l'ouest de Praznysz et à l'est de Plock, les .usses ont fait plusieurs vaines attaques. Près de awa, nos troupes ont repoussé deux attaques noc-irnes russes. Des attaques russes dans la région de Nowo-liasto n'ont pas eu de succès. Le nombre des Rus-:s qui y ont été faits prisonniers atteint 1,500 hernies.* * * Vienne, 7 ms.rs (Officiel clr. ce tnidi) i Dans quelques secteurs du front en Pologne rtts-% il y a eu hier de violents combats qui, en qrseL des endroits, se sont déroulés à des distances très tpprochées. Par l'efficacité du feu de notre artillerie, des dé-chements russes ont été forcés d'évacuer avec d 3 irtes pertes les positions avancées. Dans les Carpathes, à différents endroits, les imbats continuent pour la possession de positions Lvorables sur les hauteurs. Les attaques nocturnes s Russes ont été partout repoussées. Huit officiers 570 hommes ont été faits prisonniers. Au sud-est de la Galicie, le calme persiste. * * « Constantinople, 6 mars (Officiel du quartier gèni-'£) .* Il n'y a pas eu de modifications a la frontière du aoicase. Deux régiments de cavalerie anglaise, d'une for-de 1,500 hommes, appuyés par une compagnie de itrailleuses et par de l'artillerie, ont attaqué nos rant-postes près de Vessile, au sud de Korna. Le tmbat s'est terminé par la fuite désordonnée de ennemi dans la direction de Cheaibe; il a laissé r le terrain dru combat plus de deux cents morts blessés. Nous avons pris une mitrailleuse et rendu utilisable deux canons. Nous avons eu dix morts quinze blessés. 'Constantinople, 6 mars (On mande des Darda-■lies à l'Agence Milli) : Sept grandes imités de la flotte ennemie ont bom-irdé hier sans succès les environs de Gheikly et des ■rts Sedil-Bahr et Kum-Kaleh. Des détachements de patrouilles que l'ennemi a ?barqués ont été repoussés par le violent feu de is batteries. * * » Constantinople, 6 mais (Covtînuniqui du quartier 'tiéral) : Hier, deux croiseurs cuirassés et un croiseur enne-is ont bombardé, pendant trois heures, sans aucun ccès, les forts sur la côte de Smyme. Ce matin, à 8 heures, un navire de guerre fraa-is et trois vaisseaux anglais, suivis par trois ands dragueurs de mines, ont de nouveau bom-.rdé, pendant une heure et demie, les forts de nyme. Sept projectiles de nos batteries ont tou-é le cuirassé ennemi, qui avait ouvert le feu. Un agueur de mines a été coulé. Pendant le bombardement d'hier et d'aujourd'hui us avons eu au total quatre morts et sept blessés. Hier et aujourd'hui, la flotte ennemie n'a pas trepris d'action sérieuse contre le détroit des Dax-melles.Il se confirme que l'avion ennemi qui est tombé .ns la mer avait été endommagé par le feu. de nos tteries. » * * Constantinople, 7 mars (Communiqut officiel du artier général) : Il n'y a pas eu de modifications essentielles dans situation générale. L'après-midi, six cuirassés ennemis ont bombardé s batteries dans Tés DMdaneTies. Nos batteries t répondu avec succès. * * # Constantinople, 8 mars (Communiqué officiel du artier général) : L« navires..anglais Majestic et Irrésistible ont îforcé la flotte ennemie; mais, par le feu de nos tteries, un croiseur cuirassé français a été mis hors combat et un croiseur cuirassé anglais, endom-igé.A la suite de notre bombardement, les navires en-mis se sont retirés à 3 h. 3/4 et ont cessé le feu. >s batteries n'ont subi aucune espèce de dommaee. Communiqués des arméas aïliéas Parts, 6 mars (Covimuniqué officiel de 15 heures')! En Belgique, de violents combats d'artillerie se sont livrés sur le front près de Nieuport et d'Ypres., De la Lys à l'Aisne, il n'y a eu que des canon* pades intermittentes. En Champagne, les Allemands ont à nouveau i enté, cette nuit, de reprendre le terrain qu'ils ont lerdu hier. Leur contre-attaque a été repoussée., ^ous avons maintenu tout le terrain gagné dans la légion de Perthes. Près de Vigneulles-en-Haye, au nord-ouest de Pont-à-Mousson, notre feu, bien dirigé, a semé la panique parmi les Allemands qui occupaient uaej ferme. Les soldats se sont retirés dans les bois- T> • Pans, 7 mars (Officiel) : Eu égard à la situation dans les Dardanelles, le ministre de la Guerre annonce qu'il a été de concentrer un corps expéditionnaire dans le nord de l'Afrique. Ce corps se rendra là où sa présencO 1 paraîtra utile. r j * * * Londres, 4 mars (Rapport bi-hebd»madaire du maréchal French communiqué par le Press Bureau): 1° Depuis mon dernier communiqué, la situation; sur notre front est restée inchangée. 2° I.es résultats de notre feu d'artillerie ont été satisfaisants. 3° De petits engagement ont eu lieu tous les jours; habituellement c'est nous qui avons entamé l'action. Au sud d'Ypres, nous avons conquis une tranchée avancée allemande, pendant la nuit du 1" au 2 mars ; mais, rendue intenable par le feu de l'ennemi, nous l'avons évacuée le jour suivant. Dans la même contrée, l'ennemi a été forcé pax notre artillerie, le 2 mars, d'évacuer une tranchée avancée pendant que notre infanterie lui infligeait des pertes. Pendant la nuit du 2 au 3 mars, un groupe d'Allemands au travail a été dispersé à l'aide de grenades à main jetées par nos hommes. 4° Le 2 mais, un de nos aéroplanes, volant der- ; rière les lignes allemandes, a attaqué à deux reprises des aviateurs allemands et les a forcés à iittcr-nr.Londres, 6 mars (Officiel de l'Amirauté) : Les troupes anglaises, qui, jeudi dernier, ont étï débarquées à l'entrée des Dardanelles ont subi les pertes suivantes : 19 morts, 25 blessés, 3 manquants. Vendredi, 3 vaisseaux de guerre anglais ont bombardé les forts Roemeiieh, Medjidjeh, Hamidieh et; Namazieh. Le magasin à poudre du fort Hamidieh' a saute; les autres forts sont endommagés. Une autre escadre anglaise s'est rendue devanï Smyme et a commencé à bombarder les fortifications. Le fort \ ani-Kaleh est endommagé. Deux fortes explosions se sont fait entendre; ce sont pro-bablement des magasins à poudre qui ont sauté. Le bombardement continue d'une distance plus ïan-prochée.Pétrograd, 4' mars (Commtunqiié 'de ~£étaï-majet. de d'armée du Caucase) ; Nos troupe? "ont continué avec succès leur oiien* sive dans la région du Tschorokh. Sur les autres secteurs du front, il n'y a pas eS de rencontre. ' * * » Pétrograd, 7 mars (Communiqué officiel du grand, état-major général) : . Les Allemands ont été «poussés près de l£ station de Simno et dans la région de Leipnoy. La disposition des troupes sur la rive droite £S<s la Na,rew n'a subi aucun changement. De violents com&ats se poursuivent sur les rotîteà vers Lomza. Nous avons pris à Permemi, dans la nuit du 5 mars, une hauteur qui domine la partie occidentale de la route de Stawiski à Lomza. Près du village de Kansowo, nous avons pris 8 mitrailleuses. Sur la rive gajuche de la Vistfcle, près de la K-lica., les Allemands ont tenté une attaque contre le secteur formé de pontons près du village de Do : : manence. Dans les Carpathes, les attaques infructueuses des Austro-Hongrois se poursuivent dans la direction de Baligrod. Dans l'est de la Galicie, notre offensive continue.. Nous avons rejeté l'ennemi de ses positions fortifiées près de la Bystrzyca et nous avons fait urne centaine de prisonniers. • —■+ Dépêchas diverses Pétrograd, i mars : „ On mande de Tokio qu© !La Oha-nAre id'&s Bcign:cîir8 ja-ponaiEe a> voté à fl^una-niiniibé leâ crédits pour lia <ié~ ifieais'e nationale demandés par lo gouvernement. Oess crédite s'élèvent à 819 millions de yens. Le ministre des" affaires étrangère» a déclaré, en «réponse à une question, que le gouvememecffc imeistarait pour faire donner une suite favorable aux demandes qu'il a faites à. la Chine ©t qu'il £>'efforcerait d'esnpô-cher d'Allemagne d'être éventuellement remplacée par une autre puae&ance qui fermerait les porte chinois à1 l'expansion japonaise, l'unique but dee mesures dfe. pré-voyanoe> qu'il a proposées étant la sauvegardo ô v, uir térêts bien compris de la Ohine. » * • Pétrograd, 5 mars : La « Birjewija Wjedomosti » éexdt ce qni suit à prop--* des déclarations de M. Grey relativement h la quesî'>;s des Dardanelles : Le discours de M. Grey donne l'impression qu^il ne veut pas intentiosiaeilement comprendre ce que M. Sazonow a déclaré à la Douma de l'Empire. D'accord avec le discours de Geremykine, Sasa-now a dit clairement que la Russie avait un grand ave-nir^ historique à sauvegarder «ut le3 bords de la Mer Noire et aux Portes de Constan.imop&e. Ainsi donc le gouvernement russe a fait connaître, par la bouche de son représentant autorisé, sa volonté inébranlable d'assurer Constantinople à la Russie. Une autre interprétation des paroles de M. Sasanow f arait donc absolument erronée. Le « Petrogradski Kourrier 5 apprend d'un diplomate haut placé que la Russie avait déjà, avant le commencement de la guerre, traité différentes fois la question* des Dardanelles avec les AJiiés et fait ressortir l'importance que la possession de Constantinople avait pour les intérêts vitaux de La Russie. L'Angleterre a toujours répondu qu'elle avait une complète compréhension de« exigences russes. Le_ journal ajoute: « Nous avons des motifs sérieux de croire que la question des Dardanelles, après la guerre, est déjà résolue entre les Alliés dans un sens favorable oour nous. »

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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