La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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10 September 1918
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s.n. 1918, 10 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zs2k64cf5r/
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s&sarai i PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois (octobre-novembre-décembre), fr. 11.40j 2 mois (octobre-nov.), 7.60; 1 mois (octobre), 3.30 "Les demandes d'abonnement sont reçues exolust-veinent pat les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclames ava& les ann., la lig., lr. 2.50. — Corps du journal, la lig., fr. 7.60. — Faits divers, la Hgne ir. 5.00, — Nécrologie, la lig., fr. 3.50. — Coin des Eleveur* annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2.00. BUREAUX do 9 à 17 houras. Direction et Administration : M I? ht~"- Jos. MORESSÉE, directeur; LA GUEBRE 1,499" jour de guerre 'Actions locales entre Ypres et La Bassée. ;Vifs combats au sud de la route de Péronne à Cambrai. Les Allemands se sont maintenus sur la ligne Gouzeaucourt-Epehy-Tampleux, qui est à cinq kilomètres à l'ouest des premières lignes dites Hindenburg. Sur le canal Crozat, les Français sont aux prises avec des détachements avancés. Entre l'Ailette et l'Aisne, une forte attaque des Alliés a été enrayée. Entre l'Aisne et la Vesle, il n'y. a eu que des combats partiels. Négociations de paix Berlin, 8 septembre : Suivant l'accord financier conclu entre la Russie et l'Allemagne, la Russie s'engage 4 payer à l'Allemagne une somme de 6 milliards de mark, représentant les indemnités pour dommages causés aux sujets allemands, déduction laite des indemnités de même nature exigées par la Hussie et de la valeur des stocks saisis par l'armée allemande en Russie après la conclusion de la paix. De ces 6 milliards de mark, 1 1/3 milliard sera réglé par la remise à l'Allemagne de 245,564 kilos d'or fin et de 645,441,000 roubles en banknotes; ce paiement se fera en cinq fois, soit 42,860 kilos d'or fin et 13,900,000 roubles en banknotes le 10 septembre 1918, ensuite remise chaque fois de 50,660 kilos d'or fin et de 113,635,000 roubles en banknotes le 30 septembre, le 31 octobre, le 30 novembre et le 31 décembre 1018. Un milliard de mark sera amorti par la livraison de marchandises russes, qui devront être fournies dans les conditions suivantes : 50 millions de mark avant le 15 novembre, 50 millions pour le 31 décembre 1918, 150 millions pour le 31 mars 1919 et 150 millions respectivement pour les 30 juin, 30 septembre et 31 décembre 1919, et enfin 300 millions de mark avant le 31 mars 1920. Une somme de 2 1/2 milliards de mark sera payée au plus tard le 31 décembre 1918 par la remise de titres d'un emprunt russe 6 p. c„ portant Intérêt depuis le 15 juin 1918 et amortissable 1 1/2 p. c. l'an, qui sera pris ferme par l'Allemagne. Le sixième milliard de mark fera l'objet d'un accord spécial, pour autant que son règlement ne soit pas pris en charge par l'Oukraine et la Finlande lors de leur accord définitif avec la Russie. Les événements de Russie Berlin, 6 septembre : Le territoire que le gouvernement des Soviets défend en ce moment contre les attaques des Tchèques-Slovaques et des troupes de l'Entente est limité à l'est par la ligne Narva-Pskow-Polzok-Ocha-Bjelio-rad. localités occupées par les Allemands. De lù, sa frontière longe à l'est le Volga et passe par Zarizyn jusqu'au Caucase. A l'est, les troupes des Soviets sont postées sur la ligne Pétrowsk(mer Caspienne)-Sim-tirsk-Kazan; ces deux dernières villes ne sont pas au pouvoir des hoIchevistes.D'au-tre part, des troupes maximalistes opèrent dans le Turkestan et en Mandchourie. ■Deux mille bolchevistes environ so trouvent sur le chemin de fer d'Oussouri. Les territoires défendus par les ' trotfpês ' des Soviets sont menacés au nord par des troupes de l'Entente fortes d'une vingtaine de milliers d'hoir. ies, auxquels se sont joints 6,000 à 7,000 volontaires russes et finlandais. Dans la région de Mourmane, les troupes des Alliés se tiennent en ce moment de part et d'autre du chemin de fer de Mourmane, près d'Onega; elles semblent avoir commencé leur marche en avant vers Pétrowsk.Des navires de transport de l'Entente, amenant de nouveaux renforts, se trouvent dans la mer Blanche. Les troupes maximalistes sont concentrées autour de Pétrowsk et de Vjatka. Au £iid, les adversaires des bolchevistes sont représentés par 50,000 cosaques environ, commandés par le général Krasnof, et par l'armée des volontaires de Denilius, qui se trouve plus au sud. Il faut y ajouter les montagnards du Caucase, qui se sont aussi révoltés. Des combats se livre 1 autour de iVladicaucase. L'Entente a débarqué une dizaine de milliers d'hommes à Bakou, sur la mer Caspienne. Le cinquième de ce contingent est fourni par les Anglais, qui dirigent sa marche vers Petrowsk. Dans les environs de cette ville, on signale des révoltés anti-bolchevistes.Sur le front oriental tchèque-slovaque se trouvent 60,000 à 80,000 hommes de troupes maximalistes, appuyés par les 20,000 cosaques du général Dutof. .*** Tokio, 8 septembre : Dans leur marche en avant vers Krasno-jarsk, les Japonais n'ont trouvé aucune trace de l'ennemi. Au sud du chemin de fer d'iman, les ponts jetés sur le Tonga n'ont pas été endommagés : les petits ponts seuls ont été détruits. La cavalerie ennemie a été battue au sud-est de Mandchouli, près de Magaibo, et chassée vers le nord. **» Amsterdam, 8 septembre : On mande de Vladivostock que les Japonais ont occupé Chabarowsk. *** Paris, 7 septembre : Le h Journal des Débats » et l'« Echo de Paris « critiquent sévèrement les erreurs commises par les chefs des forces de l'Entente à Vladivostock : le « Journal des Débats u va jusqu'à accuser, le président JV51-son d'entêtement. **» Londres, 8 septembre : On mande de Rome l'arrivée d'un contingent italien dans un port de la Russie. *** Pétrograd, 9 septembre : On annonce officiellement que jusqu'à présent, en guise de représailles pour l'assassinat de M. Ouritzlti, 512 soi-disant contre-révolutionnaires, parmi lesquels 10 socialistes révolutionnaires de droite, ont été fusillés. Les noms de ceux qui ont été fusillés n'ont pas encore été publiés. La première liste des otages qui seront fusillés en cas d'attentat vient d'être rendue publique ; elle comprend 121 noms. 11 s'agit surtout d'anciens officiers, parmi lesquels les grands-ducs Dimitri-Con-stantinovitch, Paul-Alexandrovltch, Nicolaï-Michaelovitch, Georges-Michaelovitch et Ga-briel-Constantinovitch, ainsi que MM Ver-chenski, ministre de la guerre dans le cabinet Kerenski, Paltchinelli, ministre sous Kerenski, le prince Schachowski, quelques banquiers en vue, des officiers serbes, des socialistes révolutionnaires de droite, l'ex-Autrichien popper, éditeur de la Gazette de la Bourse, et plusieurs commandants et généraux. * ♦ * Copenhague, 8 septembre : L'attaché militaire, le consul général et Sept employés du consulat général japonais à Moscou sont arrivés mercredi à Haparanda, se disposant à rentrer au Japon par l'Angleterre. Hier sont arrivés à Haparanda 300 Américains et Italiens, parmi lesquels le personnel des ambassades de leurs deux pays et tous les employés de la Banque américaine de Moscou *** Stockholm, 8 septembre : Un Américain, arrivé à Stockholm après s'être enfui de Russie, a confirmé au Stock-holms Tidningen l'arrestation des membres de la légation d'Angleterre, mais n'a pu donner k aucun détail, vu sa fuite précipitée, quant au ' sort de la légation française. Les ministres d'Amérique et ^'Italie n'étaient pas au nombre des voyageurs arrivés à Stock- • holm. V Aftonbladet croit qu'ils sont entrés en e relations avec les troupes opérant à la côte de s Mourmane. , Helsingfors, 8 septembre : Le chef de l'Etat a approuvé le vote de la . Diète relatif à la construction d'un chemin , de fer à voie normale de Burmes à .Vesla, par ' NieslChti, *** Berlin, 9 septembre : M. Lysogub, président du Conseil des mi-. nistres de l'Oukraine, a déclaré aux représen-» tants de la presse allemande que son voyage à Berlin avait pour but de demander à l'Allemagne d'intervenir pour hâter les négocia-3 tions de paix entre la Russie et l'Oukraine; le L gouvernement allemand lui a déclaré être dis-5 posé à intervenir. r A ce sujet, l'Agence Wolff apprend de source autorisée que la Russie, comme la Fin- 0 lande, désire que les négociations de paix s aboutissent rapidement. e Copenhague, 8 septembre : e Le Conseil interparlementaire du Nord a e reçu une députation de l'Esthonie.La confé- t rence avec la députation, qui est conduite t par John Toenisson, a duré une demi- e heure et a eu un caractère confidentiel, s Rien n'a été dit à la réunion des délégués s de la portée et ie résultat de la conférence, e . 1 DÉPÊCHES DIVERSES t t Paris, 8 septembre : De l'Information, à propos de la crise des J transports : — L'Amérique nous a envoyé des soldats, j c'est fort bien, mais la crise des transports l s'en aggrave d'autant. L'usure du matériel et le surmenage de nos chemins de fer sont de-1 venus des facteurs importants : le général r Foch avance, mais il faut faire en sorto qu'on x puisse le suivre. 3 *** r Paris, 7 septembre: 1 Les membres du parti radical de la Chambre ont exprimé leur pleine approbation aux membres de la minorité du Sénat qui ont voté contre la condamnation de k M. Malvy. Les socialistes ont blâmé le jugement qu'ils disent injuste, mais n'ont pas annoncé leur intention d'interpeller. Pour le 13 et le 22 septembre, la Chambre » a déjà adopté d'autres interpellations de - moindre importance. 5 *** r Paris, 8 septembre : Deux groupes parlementaires ont arrêté . la liste des candidats de la commission t qui sera chargée d'examiner les docu-ments qui ont donné lieu à la condamna-s tion de M. Malvy par la Cour suprême. Le - choix du groupe socialiste s'est porté sur 3 les anciens présidents du Conseil, MM. - Viviani et Painlevé. Pour le cas où M. Vi-t viani refuserait, on a prévu la candidature de M; Violette. Le groupe des radicaux a ■ indiqué comme candidats MM. Butin, Gu- i tray, Pacau, F. David et Oscola. *** Paris, 8 septembre : > M. le député Longuet proteste dans le Popu-i laire contre la formule du knock-out qui ca- • ractérise les discours de MM. Churchill et ; Taft et qui condamne à mort la jeunesse du ■ monde entier : — Le prolétariat international, dit-il, doit ■ protester de toutes ses forces contre de tels excès de langage. Les ouvriers syndiqués an- • glais sont en train de préparer un lamentable échec à la politique de continuation de la guerre de MM. Wilson, de Robert Cecil et autres : on voit l'immense chemin parcouru depuis l'an dernier par les classes ouvrières, qui de plus en plus se tiennent à l'écart du chauvinisme aveugle et du sophisme de l'extermi- ■ nation. Il est du devoir des ouvriers et des paysans de France d'exprimer par leurs délégués au Parlement leur volonté de se rallier au point de vue des ouvriers anglais. i *** La Haye, 8 septembre : Dans la « Fortnightly Review<», M. Firth, l'écrivain politique bien connu, déclare que les projets concernant la constitution d'une Ligue des Nations resteront probablement stériles, maintenant que la France a pris formellement position contre la constitution d'une force de police internationale.*** La Haye, 8 septembre : Le «National Tidende» apprend qu'à la fin de ce mois, une rencontre des trois rois scandinaves (Suède, Norvège «et Danemark) aura lieu à Copenhague. La visite du roi Haakon a déjà été annoncée. * ** Berlin, 8 septembre : L'hetman de l'Oukraine est parti aujourd'hui pour le grand quartier général. *** Berlin, 9 septembre : Le grand-vizir Talaat Pacha, parlant à un collaborateur de la Nouvelle Presse Libre de Vienne, exprima sa confiance qu'avant l'hiver prochain l'Europe connaîtrait enfin les bienfaits de la paix. — Je fonde cette prévision, a-t-il dit, sur la logique des faits qui s'imposera malgré tout. La guerre est vraiment à bout de forces ; elle a été tellement pressurée qu'il n'y a plus moyen d'en faire sortir quelque chose. La guerre est devenue inutile aux yeux de tous. — Mais cependant, objecta le reporter, nos ennemis sont toujours convaincus de remporter une victoire militaire. — Tout le monde le dit, répondit le grand-vizir en riant, mais précisément parce que tout le monde le dit, cela n© prouve absolument rien. Nos ennemis — et je n'en exclus pas l'Amérique — se convaincront de l'absurdité de continuer cette guerre. Et je crois fermement que ce revirement d'opinion se pro-duira encore avant l'hiver. * OPINIONS ET COMMENTAIRES Les opérations à l'Ouest. De la National Zeitung, de Baie : — La prolongation de la retraite générale des Allemands vers le nord ne doit pas être considérée, à l'heure actuelle, comme une conséquence de la pression exercée par l'Entente, mais plutôt comme faisant partie d'un plan général de la direction de l'armée allemande. La mesure s'explique aisément si l'on admet qu'elle se propose de faire reposer la base de la nouvelle ligne de défense sur les deux points d'appui à l'extrémité de ses ailes : Armentières et Reims, où sera tendue la corde de l'arc qui suivra la ligne Armen-tières-Douai-Cambrai-St-Quentin - Reims, formant de cette manière un front des plus raccourci. En prenant cette résolution radicale, la direction de l'armée allemande pourrait au besoin réduire au minimum ses opérations défensives, mais il serait oiseux de ne pas escompter un retour offensif des armées allemandes. Il n'y a pas à douter que cette contre-attaque va se déclancher au moment opportun, et peut-être bien que l'épargne ac tuelle des forces qu'on constate n'est-elle, en rès somme, que la première préparation à l'at* c'fc- taque. de Et si jamais le front de retraite s'élargit des 1er deux côtés, la proportion des forces par la au partie qui attaque sera influencée, mais dans un autre sens. rnt ck- en La reprise des relations internationales, de Interviewé par un rédacteur de l'Avanti, M. Romain Rolland lui a exposé ses vues au sujet de la reprise des relations internationales après la guerre. La Gazette de Francfort 2 reproduit quelques-unes de ses déclarations, lin dont voici les idées essentielles : )ar — S'il est des hommes chez qui la modestie serait de mise, a dit M. Romain Rolland, ce sont les intellectuels. Us ont joué dans cette guerre un rôle funeste qui ne leur sera pas . pardonné. Non seulement ils n'ont rien tenté e * pour remédier au manque de compréhension " réciproque et mettre une limite a la haine, mais ils ont fait tout ce qu'ils ont pu pour : stimuler celle-ci et la propager. Cette guerre ' est en partie leur œuvre. Avec leurs doctrines meurtrières, ils ont égaré des milliers d'esprits. Arrogants et intraitables, ils ont, de pro-d pos délibéré, sacrifié à leurs triomphes imagi-, naires des millions de jeunes existences. . * L'histoire ne l'oubliera jamais. » M. Rolland donne raison au Norvégien Gerhard Gran lorsqu'il exprime la crainte que les relations personnelles entre intellectuels des pays belligérants ne soient possibles que long-temps après la guerre. Ce sera le cas notam-:,e" ment pour tous ceux qui ont atteint la force de . l'âge et qui se combattent mutuellement der-rière le front, dans les académies, les univer-sités et les rédactions. ^és — Les intellectuels, déclare-t-il, ont brûlé les vaisseaux derrière eux. Au début de la guerre, on pouvait espérer que ceux que la douleur aveuglait reconnaîtraient leur erreur. Au contraire, plus les funestes conséquences de cette guerre pour les populations européennes se manifestent, plus les hommes chargés de veiller sur la civilisation paraissent s'appliquer à >es accumuler les ruines. » Quiconque rêve (Je renouer les relations in-t ternationales doit donc faire appel à une autre jug génération, à celle qui verse maintenant son t sang dans les tranchées. ei _ puisse-t-elle être préservée ! dit M. Ro-îij main Rolland. Elle n'a été que trop décimée déjà par la guerre. Elle courrait le risque d'être complètement anéantie si la lutte devait se prolonger. L'humanité a atteint une heure décisive; si l'Asie est entraînée dans le conflit et que la dévastation prenne encore de la plus grandes proportions, ce sera fharakiri de >a- l'Europe. En ce moment, nous pouvons encore iat espérer que la jeunesse massée dans les tran-de chées survivra à la guerre pour accomplir sa le tâche. Je connais dans les deux groupes belli->nt gérants beaucoup d'esprits libres qui veulent, ;r. après la signature de la paix, s'employer à >re l'œuvre de réconciliation. Les peuples qui ne de se connaissaient pas ou qui ne se voyaient les uns les autres qu'à travers les déformations de la caricature ont appris, depuis quatre ans qu'ils ont passés à portée de la mort dans la *té boue des tranchées, qu'ils sont faits de la on même chair. Après la guerre se produiront de m- nouveaux bouleversements qui changeront de fond en comble la vie des nations. Un profond Le sentiment d'unité naîtra dans l'âme des peu-ur pies, sans tenir compte des frontières, comme des racines gigantesques se développent sous //_ la surface du sol. » je M. Romain Rolland prétend que, malgré a tout ce qui a été tenté depuis quatre ans pour ;u_ empêcher les écrivains des groupes belligérants d©- se mettre en rapport, dès le premier joruif)!<fe Ha paix des centrales internationales pour1 Te rétablissement des relations seront créées. ca[ Il a eu connaissance de nombreux projets et de ce genre. ^ — 11 y a, dit-il, une génération prête à seconder nos jeunes frères. Nous croyons par là n servir non seulement la cause de l'humanité, , mais celle de nos propres pays plus efficace-ment que les mauvais conseillers qui prêchent le l'isolement armé. Le pays qui s'enferme dans la ses propres murs est condamné à périr. Le temps sera passé où les jeunes forces de î'Eu- * ' rope ne pouvaient se développer qu'à l'abri | d'un réseau de fil de fer barbelé. 1 La guerre sera, contre notre gré, l'enclume JJ" sur laquelle se forgera l'unité de l'âme euro-. ' péenne. Je souhaiterais que cette communauté w s'étendît à l'Asie, à l'Amérique et à tous les i ®" continents civilisés. Il est ridicule de voir les peuples de l'Europe occidentale s'ingénier à découvrir entre eux de si profondes différences, à une époque même où ils se ressem-. blent tant par leurs qualités et leurs défauts, * où leurs littératures sont si peu originales, où la monotonie et l'uniformité des opinions re-flète toute la fatigue et l'épuisement d'une gé-nération.la Nous devons, conclut M. Romain Rolland, n- élargir l'idée d'humanitét chère à nos pères, û- la concevoir dans toute son ampleur ; elle embrasse toutes les forces intellectuelles du monde, l'humanité tout entière. » Les Etats-Unis et le Japon, e- Le collaborateur du Vaderland à Zurich, qui te semble être très versé dans la connaissance des opinions prévalant actuellement aux Etats-Unis et au Japon, écrit à son journal un article hautement intéressant où il fait res-ir- sortir la méfiance que la grande presse démocratique aux Etats-Unis a ouvertement affichée vis-à-vis du Japon avant la mise à exécution de l'intervention des Alliés en Sibérie jn et la colère que cette même presse a mani-de festée au reçu de la nouvelle du débarque-er ment des troupes japonaises à Vladivostock. n- Le journaliste hollandais place en regard des opinions émises par les journaux américains la les sentiments qui se sont fait jour dans la it. presse nipponne à ce même propos. Avant la a fameuse intervention, le New Republic, la în revue la plus importante du parti démocra-ist tique américain, écrit que, dans le cas où le Japon voudrait s'engager dans la voie de l'im-os périalisme, ce pays se rendrait vite compte de »r. ce que l'Amérique est son plus fort antagoniste et son adversaire Je plus dangereux. Le New-York Times opine que certainement je 99 p. c. des Anglais et des Américains nour-U- rissent une méfiance manifeste vis-à-vis du us Japon et qu'ils sont convaincus que ce pays ir- finira par occuper définitivement toutes les ir- régions où il aura envoyé des troupes. 0- La nouvelle du débarquement Japonais à Vladivostock souleva un toile général en Amérique, et le gouvernement de Washington essaya en vain de calmer l'opinion publique. Q De l'autre côté du Pacifique, le ton de la ^ presse était plus violent encore, tant avant qu'après l'intervention. Le journal Niroha dit que c'est une honte que l'Amérique aurait à décider si le Japon devait ou non intervenir en Sibérie.Un autre organe nationaliste, le le Yorodzu, demande sur un ton irascible de re quel droit l'Amérique se mêle des projets du le Japon. Le Kokumin écrit: n' — Ce serait la plus grande folie que de m croire que l'Amérique et les Puissances occi-e" dentales se battent avec l'Allemagne dans le [n but d'atteindre des idéals déterminés. » la Dans la revue Taiyo, un professeur japonais es demande, en parlant de la question d'Alsace-:s Lorraine, ce que l'Amérique répondrait si l'oii exigeait d'elle de rendre les Philippines et les îles Hawaï à leurs anciens possesseurs. Il dit r- aussi «qu'il est curieux de constater que, de-c" puis la guerre, l'Allemagne est devenue plus e, démocratique et que, par contre, l'Angleterrei Lu et les Etats-Unis se sont engagés dans la voiei is de l'autocratie». is Le collaborateur du Vaderland termine son' e- aperçu en disant qu'il sera intéressant de voir 1- comment se développeront à la longue les P- antithèses existant entre le Japon d'une part c- et les autres pays de l'Entente. COMMUNIQUÉS OFFICIELS M \J Ù Û V 6 ï V R iir l 1 Communiqués des Puissances Centraies Berlin, 9 septembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Combats locaux au nord du bois de Ploeg-steert et au nord du canal de La Bassée. Au ] nord d'Armentières, l'ennemi a attaqué une ' fois de plus; nous l'avons repoussé et fait 1 des prisonniers. Dans le secteur Arleux-Havrincourt, à proxi-! mité du canal, activité de l'artillerie et com-J bats entre détachements de reconnaissance. * Au sud de la route de Péronne à Cambrai, ' mettant en ligne d'importantes forces, l'en-: nemi a continué ses attaques contre la ligne 1 Gouzeaucort-Epehy-nord de Templeux; elles ■ ont échoué et ont coûté de fortes pertes à nos adversaires. Nos avant-gardes ont empêché 1 hier un ennemi supérieur en nombro de pas-; ser au delà de Saint-Simon et du canal de Crozat. Engagements entre détachements de reconnaissance entre l'Oise et l'Ailette. Entre l'Ailette et l'Aisne, après plusieurs vaines attaques partielles, l'ennemi a déclanché vers le soir une attaque d'ensemble ; il a été repoussé î d'une manière sanglante sur tout le front, soit ' par corps a corps, soit par contre-attaques. Entre l'Aisne et la Vesle, les attaques partielles ennemies ont échoué. En Champagne, ! attaques locales de l'ennemi. Nous avons descendu cinq avions faisant partie d'une escadrille anglaise qui se dirigeait vers Mannlieim pour l'attaquer. i t# Berlin, 8 septembre. — Officiel : Pendant le mois d'août, 53 ballons captifs et 565 avions ennemis ont été descendus sur 1 les fronts allemands; 62 appareils ont été : abattus par nos canons spéciaux. 251 avions sont en notre pouvoir; les autres sont tombés, ainsi que nous l'avons constaté, au delà des lignes ennemies. Au cours des combats, nous avons perdu 143 avions et 86 ballons captifs. **'* Berlin, 9 septembre. — Officiel : Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, | nos sous-marins ont encore coulé 11,000 ton-; nés brut. *** Vienne, 8 septembre. — Officiel de ce midi : Sur le théâtre de la guerre en Italie, grande | activité aérienne. Pour le reste, rien d'impor-' tant à, signaler. *** ; Vienne, 9 septembre. — Officiel de ce midi : Sur le monte Pertica, nous avons repoussé par notre feu des attaques exécutées avant-hier soir et hier matin par les Italiens. L'en-' nemi a subi de fortes pertes. Sofia, 5 septembre. — Officiel : | Sur le front en Macédoine, à l'est de la ; Czerna, entre Gradesnita et Dobropolje, attaques réciproques d'artillerie à certains moments. Après une violente préparation d'artil-; lerie, d'importantes unités anglaises ont atta-| qué nos avant-postes au sud de Gevgeli ; prises sous notre leu, elles ont été repoussées et ont subi des pertes. Au sud de Doiran et dans | l'avant-terram de nos positions au nord du lac de Tahino, notre artillerie a dispersé des détachements de reconnaissance anglais et grecs. Dans la vallée du Vardar, grande acti-, vité aérienne. *** Sofia, 6 septembre. — Officiel^ Sur le front en Macédoine, au gydi de Peris-ter, une de nos troupes d'assaut a pénétré dans les tranchées ennemies et en a ramené des prisonniers français. Des deux côtés du Dobropolje, après une préparation d'artillerie, des troupes d'attaque ennemies ont tenté de pénétrer dans nos tranchées; elles ont été dispersées par notre feu. Nos positions au sud de Huma ont été prises sous un violent feu d'artillerie qui, à certains moments, s'est transformé en feu roulant. Au sud de Gevgeli ' et à l'est du Vardar, les troupes d'infanterie anglaises ont approché de nos obstacles en fil de fer barbelé ; elles ont été dispersées par notre canonnade et ont laissé plusieurs morts sur le terrain, parmi lesquels un officier. Sur l'avant-terrain de nos positions à l'ouest de Seres, notre artillerie a dispersé plusieurs détachements de reconnaissance grecs. Constantinople, 6 septembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, canonnade plus violente par intermittence dans le secteur de la côte et dans la région du Jourdain. Des détachements de reconnaissance ennemis, qui tâtaient nos lignes, ont été mis en fuite. Combats entre patrouilles près de Maan. Sur les autres fronts, rien d'important à signaler. Constantinople, 7 septembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, nous avons fait dans le secteur de la côte une opération fructueuse de patrouilles et en avons ramené des prisonniers. A notre aile gauche, nous avons attaqué avec succès de la cavalerie ennemie. A l'est du Jourdain, au sud-ouest de Rabe Fundi (nord-est de l'embouchure du fleuve), nous avons décimé un régiment de cavalerie ennemie qui attaquait; un autre régiment de cavalerie qui marchait contre notre position a été dispersé par notre feu, laissant 70 morts sur le terrain et entre nos mains plusieurs prisonniers blessés, un grand nombre de che^ veaux et des armes. Après avoir rempli leur tâche, nos troupes sont rentrées par ordre et sans être inquiétées dans leurs positions de départ. Sur le reste du front, faible canonnade réciproque.Sur le chemin de fer du Hedjaz, près de Dschardun, des troupes de reconnaissance ennemie qui tâtaient le terrain ont été mises en fuite. Pour le reste, pas d'événements particuliers à signaler. Berlin, 8 septembre. — Officieux : L'attaque anglo-française dirigée contre l'armée du général von der Manvitz, qui a cciri-mence le 8 août, a permis à l'ennemi dt> pénétrer dans nos lignes entre l'Ancre et ï&ye et a eu pour conséquence la décision prise par la direction de l'armée allemande d'ordonner un ample rempli de ses lignes. Auj-yird hui, notre e< irmuniqué officiel annonce que nos troupes se trouvent partout dans leurs nouvelles positions. 11 a fallu exactement un mois aux Anglais et aux Français pour s'emparer péniblement, et au prix de sacrifices sanglants, du terrain que nous avions, fin mars, dans une poussée extrêmement rapide et fructueuse, franchi en huit jours. Avec le même laconisme qu'il avait mis à signaler le succès de surprime du maréchal, Haig entre l'Ancre et i'Avre, en disant : « L'ennemi a pénétré dans nos positions», notre communiqué signale le 8 septembre que les Allemands se trouvent dans leurs nouvelles positions. Notre retraite à travers ce terrain, qui porte encore les traces des destructions qui y sévirent lors du repli de notre front en 1917 — ce terrain qui englobe l'horrible désert de la Somme, est borné à l'est par une zone d'entonnoirs profonde de kilomètres devant la position Siegfried et à l'ouest par la nouvelle zone morte créée pendant leur avance par les Anglais et les Français — notre retraite présentait des difficultés inouïes pour les troupes et les chefs, vu la pénurie des lignes de communication existant dans la région. Chaque recul d'une section du front devait méthodiquement se juxtaposer au recul de l'autre. Partout où l'ennemi a réussi dans des secteurs locaux à pénétrer dans ncs lignes modifiées, son action a toujours été compensée par des contre-attaques ou des manœuvres d'envergure. Nos pertes de contact avec l'ennemi,, que nous effectuions La nuit-, ont presque fcou- lo ur r jours échappé à ses observations et ne nousonl pas coûté de pLus importants sacrifices qu€ ceux qu'entraînent naturellement les combatî livrés par une armée en retraite. La meilleure preuve s'en trouve dans le petit nombre de prisonniers et le minime butin que les Anglais el les Français ont pu signaler. Nous avons er toute tranquillité et en temps utile pu ramenei en arrière notre matériel, nos munitions el notre 'ravitaillement, comme aussi tout ce qu: eût pu servir à l'ennemi. Nous nous retrouvons aujourd'hui dans le voisinage de régions habi-tées et pleines de ressources, tandis que les An glais, les Français et leurs soldats auxiliaires se trouvent, après une marche en avant qu: leur a coûté des pertes et des fatiguas inouïes dans une zone de mort et de dévastation qu'ils ont d'ailleurs pour la plupart du temps créé< eux-mêmes. Depuis longtemps, il n'existe pliii dans cette région ni villages, ni villes habitues et tous les baraquements et abris que les An glais et les Français y avaient reconstruits er 1917, après notre mouvement Siegfried, ont éU détruits par nos troupes au cours de leur re traite, en même temps que tous les abris, toiLi les boyaux, tous les ouvrages d'art des routes et des chemins de fer, tous les puits et toutes les conduites d'eau. C'est avec une ardeur ai combat non entamée et une entière confiance en eux-mêmes que nos chefs et nos troupes envisagent les durs combats auxquels il letu faut encore s'attendre. * Communiqués des armées alliées Paris, 8 septembre. — Officiel de 3 heures Au nord de l'Oise, nous nous sommes empa rés du village de Mennessis et bordons le ca nal de Saint-Quentin. Au sud de l'Oise, nou: avons progressé jusqu'aux abords de Servais Dans la région de Laffaux, ainsi qu'au norc de Celles-sur-Aisne, nous avons maintenu no! positions malgré plusieurs contre-attaques en nemies. Deux coups de main exécutés pai nous en Champagne nous ont valu des pri sonniers. *** Paris, 8 septembre. — Officiel de 11 heures Au cours de la journée, nos troupes ont réa Usé de nouveaux progrès. Au nord de l£ Somme, nous avons enlevé Vaux, Fluquière: et Happencourt. A l'est de ce village, noui avons pris Le Hamel. Au sud. dé la Somme la résistance de l'ennemi a été particulière ment opiniâtre. Des combats violents ont ét< livrés au nord et à l'est de Saint-Simon Avesne, attaqué par l'ennemi et repris en partie par lui, a été conquis dé nouveau pa: nous après une lutte acharnée qui nous i donné une centaine de prisonniers. Artemp: (nord-est de Saint-Simon) est tombé entre no: mains. De part et d'autre de l'Oise, nou: avons gagné du terrain à l'est des Fargnier: et à l'ouest de Servais. Dépêches Diverses Budapest, 8 septembre : Le château <jue possède M. Bratianu près de Prédeal, a été réduit en cendres lé 27 août, jour anniversaire de la déclara» tion de guerre de la Roumanie à l'Autri-che-Hongrie. On croit qu'il s'agit d'une vengeance des habitants de la contrée. •*# Amsterdam, 7 septembre : Une dépêche du Times, reçue le 29 août, an nonce l'échec d'une nouvelle tentative de res tâuratlon de la monarchie ne Chine. JLa guerre navale Washington, 8 septembre K On annonce officiellement qu'un sous-marii a coulé à coups de canon, dans les eaux étran gères, le vapeur américain Lake Owena, don cinq matelots ont péri. **• Berlin, 8 septembre : L'Amirauté anglaise publie, pour prouver lf véracité de l'affirmation de M. Lloyd Georg< disant que 150 sous-marins ont été détruits pa: les Anglais, les noms des cent cinquante com mandants de sous-marin morts, faits prison niers ou internés. Il est à remarquer qu'il m se rencontre dans cette liste aucun officie: allemand dont les proches n'aient pas été in formés de son sort. La publication, qui con tient par ailleurs des inexactitudes tellemen flagrantes qu'elles empêchent le contrôle, es manifestement destinée à produire une im pression déprimante en Allemagne et à provo quer des démentis officiels où l'on espère trou ver des renseignements militaires de hauti importance. Le peuple allemand sait dan: quelles circonstances difficiles les vaillant: équipages de nos sous-marins ont soutenu ls lutte depuis quatre ans et qu'un grand nom bre d'entre eux ont dû payer leur tribut à lî guerre. Nos adversaires, et en particulier l'An gleterre, n'ont pas hésité, dans leur lutte con tre les sous-marins, à employer des moyens d< combat qui tâcheront son écusson d'un op probre éternel. Il faut déplorer la perte de no! sous-marins, mais en se disant que-cette pertt a été rendue inévitable. D'ailleurs, il n'y i pas lieu de s'inquiéter, de nouvelles unité! venant remplacer largement les submersible: détruits. Les nouveaux équipages dé'sous-ma rins qui viendront en contact avec l'ennem: lui feront comprendre que, comme les an ciens, ils sont fermement résolus à atteindra le but visé. Le pays conservera le souvenir de ceux qui se sont dévoués pour la patrie Avant de parler des pertes subies par l'adversaire, l'Angleterre ferait bien de se remémore] ses propres sacrifices. EN AMÉRIQUE Berne, 8 septembre : L'édition parisienne du New-York Herctli assure que les chances de succès des socta listes aux prochaines élections pour le Con grès s'accusent si nettement que les républt cains et Tammany Hall ont. été contraints d£ conclure une alliance. Dans les quatre dis tricts de New-York, considérés Comme les forteresses du socialisme et du pacifisme, ces deux grands partis présenteront chacun deuj candidats qui figureront sur une liste unique ; dans deux autres, les républicains se sont engagés à soutenir les démocrates, et dans trois autres encore, les démocrates appuieront les républicains. Pour que les adversaires d'hier en viennent à des compromissions de cette nature, il faut bien que la situation soit menaçante. #** New-York, 9 septembre : M. Jules Permitzer, ancien président de la Transatlantic Trust Company, a été arrêté en juillet dernier comme sujet étranger dangereux; il a été Interné jusqu'à la fin de la guerre, EN ITALIE Berlin, 9 septembre : Le journal officiel militaire italien annonce la mis© en disponibilité à la date du 4 septembre du lieutenant-général comte Louis Ca- dorna et du lieutenant-général Mobretti. *** Milan, 7 septembre : Le bruit court que M. Giolitti n'assistera pas à la session actuelle du Parlement. PETITE GAZETTE » Désagréable perspective ont Ces bons Yankees ne font jamais les chose* qUe à demi. C'est d'ailleurs une justice à leur rew 3at£ dre que, dans la poursuite des buts visés, ils ;ure ne se laissent arrêter par aucune considéra* ,pri_ tion d'ordre sentimental. . et Le dernier décret du ministre du ravitail< en lement aux Etats-Unis vient de nous en four' ,ner nir une nouvelle preuve. L'Agence Reuter €jj mande de Washington qu'aux termes de ce qUi décret, toutes les brasseries seront fermées à ons partir du 1er décembre prochain et qu'à la date présumée de l'épuisement des stocks d? » n. bières et de boissons maltées et fermentées, 1? transport et le débit en seront interdits. En j d'autres termes, dans un avenir très rappro' [^s ché, tous les cafés, estaminets et «cavitjes» l'ils américains fermeront leurs portes, et lr réée " ^aes 8 mettra la clef sous le paillasson. ,lus Non, mais nous voyez-vous logés à la même tées ensei£nô •' Bruxelles sans cafés, sans tavernes, sans brasseries! Ce serait le commencement " de la fin du monde 1 Le Bruxellois est de taille .j. à endurer encore maintes tribulations, àsout c frlr bien plus qu'il n'a souffert, mais qu'on ne lui demande pas cet ultime sacrifice : . « Tout, mais pas çal » dirait cet excellent M. Beulemans. On se rappèlle l'ouragan de Jt€s protestations qui s'éleva quand, iUy a deux GU ans, la Ligue des Bons TempliersW'avisa de nc^ pétitionner auprès de l'autorité occupante [Pes pour faire fermer les brasseries et utiliser les Leur céréales, gaspillées, selon elle, à la fabrica/ tion des boissons fermentées, à augmenter le? rations de pain. Ce n'est pas la très peu intéressante corporation des brasseurs qui eût ét$ frappée par cette mesure : ce sont les milliers de débitants qui seraient aller grossir le nom-'es : bre des sans-travail, c'est le public lui-même ipa- qui aurait écopé. La menace s'est dissipée, ca- mais gardons-nous d'un retour offensif, ous _ Restauration nos On n'a pas attendu la fin des hostilités pour en. entreprendre l'œuvre de restauration de noa par villages où a sévi la guerre. C'est ainsi que le' pr|. village de Capelle-au-Bois, où se livra une terrible bataille et qui eut tant à souffrir, vient de renaître en grande partie de ses ,es. ruines. réa- plus de cinquante maisons y ont déjà ét/ ja reconstruites dans un style simple, mais im ires Posant, qui s'adapte à merveille au paysage, 'ous Les bâtisseurs, voulant rappeler aux géné-mfti rations qui suivront que la rafale a passé par ère! là, ont encastré dans les façades de leurs mai-été sons des pierres commémoratives avec ins-lon. criptipns. en Sur l'une d'elles, on lit : par Hier laaide wild de wereldbrand. s a God schenke vrede aan Vlaanderland. nps (ici le conflit mondial sévit dans toute son nos horreur. Que Dieu rende la paix en pays de ous Flandre.) iers c . , Sur une autre ? — Vallen en weer opgestaan, ,J1SÛ Zoo is 't mij en 't land geg'aan. (Nous sommes tombés, nous nous sommes relevés. Tel fut mon sort et celui du pays.) mu Les colons généreux i le Un beau soleil a favorisé la seconde irar vente de légumes des colons de Schaar-tri- beek. Dès 8 heures du matin, les délégués me de la Ligue du Coin de terre et ceux de l'Œuvre des prisonniers schaarbeekois en Allemagne se trouvaient place Le Hon, derrière l'église Saint-Servais, où avait lieu an- le marché occasionnel. Rien ne manquait res- à la gamme des nuances dans la symphonie en vert que les légumes des colons composaient sur les éventaires improvisés.. Le clou de la vente fut un magnifique chou blanc, pesant à lui seul le poids respectable de cinq kilos 1 Malgré son volume exceptionnel, il fut vendu 3 francs, car les irin produits maraîchers amenés pour la vente -an- étaient soumis au prix courant des mer-iont curiales. Les délégués des deux sociétés, au nombre d'une dizaine, ont eu rapidement écoulé oignons, carottes, choux blancs, r la verts et rouges, endives, haricots, princes->rge ses, salades et- surtout pommes de terre! par Leur dévouement ne s'est pas ralenti un om- instant, et moins d'une heure et demie ion- après leur installation ils ont vu les aclie-ne teurs répondre si parfaitement à leur at-cier tente — d'ailleurs, ceux-ci n'y perdaient in- rien! — que l'on avait fait éventaires vison- des et pavé ras. tent II y a lieu de féliciter tout particulière-est ment les colons du généreux empresse-im- ment avec lequel ils ont répondu à l'appel >vo- des organisateurs. Les colons de Scliaar-'ou- beek sont quelque 4,500, ce qui est déjà un iute nombre J Ils avaient mis à la disposition ans des comités une partie de leurs plus beaux mts légumes, absolument gratuitement, et il 1 la faut avouer que c'est là un mouvement de om" solidarité qui a une rare valeur, en ce mo-1 la ment surtout. Grâce à eux, les délégués An- ,réuni plusieurs milliers de francs à la ]°*}~ première vente, ainsi que nous l'avons 5 déjà rapporté, et la seconde et dernière a nos de majorer cette somme encore de quelques centaines de francs. ' ® Les fonds recueillis seront incessamment transmis au Comité de secours de Berne 3 bles P°ur ôtre transformés en envois en nature ma. pour les prisonniers schaarbeekois en Al-ami" femagne. an_ Le Comité National de secours et d'ali-dro mentation avait gracieusement mis ses ca-, de mions à la disposition des délégués pour rie. les opérations de la récolte des légumes ; /er- et ce fut un pittoresque tableau, souvent irer répété cette semaine, de voir les colons prélever joyeusement une partie des produits de leur culture pour leurs frères prisonniers, et les charger eux-mêmes allègrement sur les lourds camions. Ce sont là les côtés idylliques de la . guerre. ald cia" A Molenbeek-SainUJean PjV Dans la dernière séance du Conseil commu-j " nal de Molenbeek, le minimum du salaire des j. ouvriers qui travaillent pour la commune et -Pour les entrepreneurs exécutant des travaux " de Ja cômmune a été porté à 88 centimes à ÏUX rheure-ue ; en- Exposition de publicité •ois L'exposition de publîcîté orgafttsée à la les salle Dewinter par M. Paul Mosselman, au profit d'une œuvre philanthropique, était fort ent instructive et aurait mérité un plus grand aut nombre de visiteurs. Elle avait surtout un caractère pratique. Les nombreux documents exposés illustraient de façon intelligible la technique de la publicité. !i la Celle-ci repose sur des considérations d'ordre en matériel et psychologique. M. Mosselman, qui iSe- est un spécialiste averti, en connaît le méca-la nisme. Il exposait à ses visiteurs les conditions du succès, choisissant avec discernement i ses exemples, montrant les erreurs commises, * les perfectionnements à réaliser. Sa conclusion était qu'en Belgique on ne se rend pas encore suffisamment compte de la portée et de l'efficacité de la réclame. Il citait ice l'exemple des pays anglo-saxons, où la publi- l ep- cité a été développée à l'égal d'une science et <| Ca- d'un art, où les firmes n'hésitent pas à liai consacrer des sommes énormes couvertes au centuple par les résultats obtenus. Il exhibait des revues américaines spéciales, volumi-ïra neuses comme des dictionnaires, vendues à des centaines de mille exemplaires, et citait Mardi 10 Septembre 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes S* Année. —• RI" 137©

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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