La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 12 July. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 25 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rr1pg1k624/
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IVIereredi 12.Ju!llet 1916 ABC JOURNAL QUOTIDIEN Le Tv umèro : lO Centimes 3m® Année, — 597 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS S3 mois (jui!!.,août,sept.), fr. 6.90 | 2 mois (juil!., août), fr. 4.60 1 1 mois (juill.),fr.2.30 ELcs demandes d'aboaiieaaent sont reçue» EXCLUSIVEMENT aux guichets des bureaux de poste* ADMINISTRATION ET RÉDACTION Sîs MontaQ'ne'a.u3z-Heïhes~j?oiag-ère3, j3.RE7I222EXES BUREAUX : OC 9 è 17 HEURES Jos. MORE3SÊEI, Directeur . Peti.esi annonces • s s s » s la ligna, fr. 0.50 I Réclame ava.ut los annonces . : — 1.25 I Gospa du iournal 5.00 PRIX DES ANNONCES Faills ........ _ ; 3.75 î Nécrologie. •••#•*•>" h— 2.50 ! Coin des Eleveurs •••»•: ;. 1.00 Aujourd'hui : SIX pages. LA GUERRE 709* Jour cis guerre Une nouvelle journée de lutte intense n> pas modifié les caractéristiques de la situ£ Lion militaire qui s'est dessinée en Picardi depuis loi leir .juillet, débat de JL'oitflenisive de Allies. Ces caractéristiques se résumer ainsi ; échec des Anglais contre l'aile droit et lo centre du front visé; progrès! succgc «ifs du mouvement dirigé par lesl Fraudai contre l'ailé gauche, Les avantages obtenus par les troupe ritanmiques entre Gammeeourt eti l'Ancre où les hostilités sont rallumées aulx; ce viroaàts d'II ébu terne, puis entre la. Somme c l'Ancre, où les Anglais ont quelque pei progressa près dfOvillers, mais sans pou Voir se maintenir dans le bois des Trônes ne doivent^eorbas pas être tenus pour injebds ants. Mais ils apparaissent njégîîgielabl esi ai point d'o vue stratégique et insignifiants! pair comparaison avec l'allurei prise et coït érvée par la manœuvre offeifëive d<e« Françai». Sur lai rive droite de la Somme, les posi tiens des troupe? que commande le généra .Focli, ont éfé contre-attaquées à IlardecouT par les Allemands, mais ne se sont plu modifiées. Au sud de la Somme, en revan olve, sans s'inquiéter de la stagnation de opérations entreprises par leurs allûs, le Fraisais sont repartis de l'avant, à l'est d< Flauoourt, sur un front de 4- kilomètres. Il-ont réussi à progresser do 1 à 2 kilomètres ont de la sorte atteint la Somme, et y on occupé (Biaches, village sis en face d( Péronne, petite ville de 4,70.,-) habitants. Ai £ud do Biaches, ils ont poussé jusqu'ai point appelé sur la carte »,La. Maisonn-ète" mais ils en ont été repoussas ensuite, e' repousses aussi du village de Barleux qu'ils avaient moment vilement occupé au sud.-es de ÎUaucourt. Sur la ligne Bel'loy-Fstrées Sayecouit, leurs attaques ont été vives tnais n'ont pas réussi à se défvelopjper, dt telle manière que, pour le moment, leui front au sud de la Somme d e rit versi l'es un sailiant prononcé : ce saillant est dé'i mité du nord à l'est jhar la Somme, prist à partir de Féuillères jusqu'à iBiaches, el lia l'est au sud1 par la lignja .Biaches-ouest îe B'ftrléux4BcîMojy. Les effors que nécessairement; vont tenter les belhftéramt», boni* étendre, soit pour comprimer oa sailiant, menacent d'entretenir longtemps encore, sur la Somme, une lutte acharnée et iflï oyablen|mt meurtrière. * * i< ;Fu; Russie!, los vifs combats provoqué* dans le secteur de Baranowibschi. par le attaque^ des Eusses se poursuivent poui ainsi dire sur place. Au sud du P ri pet, le Russes se rapprochent de la Stocliod : ils t'ont même traversée à TJglv, où la rivièn décrit vers l'est, au nord de Sokul, un candi qui la. rapproçho de la Styr, dont elle n'es' distante, • à cet endroit?, qufâ de 7 kilomètres. Rien autre à signaler sur le front danf l'Est, sauf qu'en Galicie les Russes on' pecuipS Delaiyn, sur le Prutli supérieur. LA TRAVERSÉE DE L'ÂïLÂ^TiQUE PAR UN SOUS-MARIN ALLEMAND Si la guerre n'était pas venue réléguer ; F arrière-plan nos préoccupations habituelles la nouvelle que noms apportent les dépêche et que nos lecteurs trouveront résumées ci dessous aurait certes provoqué une trè-grande émotion. Le fait qu'un- sous-marii agissant cpmino navire de commerce, ait pi effectuer le trajet* d'Europe en Amérique coin-yiCre, en effet de façon marquante un< des grandes et encore récentes conquêtes d< l'homme, et })rouve qu'il en (pourra tire: pratiquement parti autrement que dans- iu but de destruction. En ce moment, ce n'est, évidemment qu'au point de vue militaire que la traversée reinarquable du sous-marin allemand ser; coin montée. Les Allemands ne manqueron pas de prétendre que ce voyage démenti*» l'impo.--i: ilitô pour leurs adversaires d< maintenir de manière effective le blocus ma ritime. Pareille affirmation n'est, théorique ment, pas contestable. Mais, pratiquement l'entrée dans un port américain d'un sous marin chargé d'une cargaison marchand* u'esi pas encore un élément suffisant poua concliuo au rétablissement de relations com mercialos régulières entre l'Allemagne et le. Etals-Unis. Pour atteindre ce résultat, i faudrait que la société dfarmement qui eu i entrepris l'exploitation parvînt à mettre oi service une flottille assez nombreuse de ce sous-marins) géants, ce qui est un objocii qu'elle croit • tro en -mesure de réaliser. F. tout cas, et bien que, par comparaison ave les navires ordinaires, une part proportion nollement beaucoup plus faible de leur ton nage seulement peut .être considérée coinm disponible pour un but commercial, il n'es giuàre contestable que les nouveau!* sous marins marchands, en se spécialisant dan le transport de marchandises de valeur c de peu fie volume, pourront rendre à l'Ai lemagne des services considérables. * •M * A Voici le résumé des dépêches qui i>ai4en de cet événement à la date du 31 juillet : L'agence "R euter annonce qu'un sou si .mari allemand, transportant un précieux oharge ment de produits colorants et de produit pharmaceutiques, est entré dans la rade d Baltimore (Etats-I nis). A ce propos, on mande de Berlin que c nouveau navire de commerce sous-mari doit sa création aux. instances d'un aimifi tour connu, M. Lohmanu, président dé 1 Chambre de commerce de Brème. Eni au tomne 1915, sur la recommandation de M Lohmann, on a créé nu armement spécia en vue de l'organisation d'un servies trans atlantique do transport de marchandises pa sous-marin. Dans le registre commercial d •Brème, la notice suivante a été e;m\<jistr<: le 8 décembre 1015 : ,,Deutsche. Oceanre-de'rei, G. m. b. II.", fontlé par le Norc deutscher Lloyd, la Deutsche Banlc et X Alfred Ivohmann". Cette Compagnie a mi plusieurs sons-marins de commerce m car stTiiciion. Les deux premiers, le ^Deutscl laïul' et le ,,Bremen,,} traversent déjti . ^ Océan. Iiii jaugent environ 2,000 tonnes e! ont été construits par les chantiers Ger-mania, à Kiel. Le commandant du sous-marin a déclaré qu'il restera à Baltimore jusqu'à ce que son navire ait terminé son chargement. Le sous-marin n'est pas armé. Les vingt-neul hommes qui qomposont son équipage n'appartiennent pas à 1a marine do guerre aile a manidte, mais sont des matelots ordinaires. A l'entrée du port de Baltimore, le sous-e marin rencontra un remorqueur quii déposa s à bord un pilote pour conduire le navire .t dans Je port. e Los journaux américains publient un - grand avis du Trust Transatlantique — avis s signé par le consul-général autrichien, un dos1 administrateurs du Trust — annon(rant s l'arrivée du sous-marin allemand dans la , rade de Baltimore et ajoutant que, ,,par la - voie du sousi-marin, les envois de carres-;t pondanees et d'argent vers l'A] lemagne ]ieu-l vent se faire eu toute sécurité, sans crainte - de les voir tomber» entre les mains des , Anglais'-". ; BÊPÈCHESJÎOTRSES ; Paris, 10 juillet- : Le ,,Journal" annonce que le général Pau - a interrompu, il y a quelque temps, le cours l de sa mission militaire en Russie cb s'est 1 rendu à Esseutul&i, dans lo Caucase, pour se reposer. Le correspondant du ,,Journal" s'jest entretenu avec le général Pau. * * * Paris', 30 juillet : L'agence Ilavas annonce que le oapitiine Auguste Coohin, fils a-iné du ministie Deny fCochin, est tombé au cours des» récentes batailles d'e la Somme. M. Denys-Cochin avait déjà perdu précédemment son fils puîné, Paris, 11 juillet : Dans son journîîl ,,La Yicioiro", M. Gustave Hervé déclare : — Je crois que celui qui a retardé Fin-tervention du .général Sarrail dans l'offensive générale-» a été lord Kitchener, oa qui prouve que les hommes même les plua malins peuvent so tromi>er. Lokï Kitchelaer se méprenait sans doute au sujet de Limportance du front des Balkans, importance qu'il n'a jamais voulu reconnaître malgré les efforts tentés par M. 'Briand pour la lui faire Il v-.-j-—- demandiû't ses division^ égyptiennes pour le.:-envoyer à Sa ionique. En dehors de l'Egypte lord Kitchener n'avait d'yeux que pour lo front britannique en France. Heureusement quo fijon successeur, M. Lloyd George, n'a pas los .mêmes préjugés. Il a compris que Salonique ne valait pas les efforts faits, si cette dernière ville ne devenait pas la. -l:<aso do l'offensive. Il convient, donc aujourd'hui de ne pas s'impatienter." ^ * * * Paris, 10 juillet : On a déposé à la Chambre française un projet de loi interdisant aux boulangers la vente de pain frais et tout travail de nuit pendant la durée de la guerre- D 'autre parts on ne pourra vendre de produits cka boulangerie que douze heures au moins après la cuisson. « * * Pari?, 10 jui'let : D'après le ,,Petit Parisien", l'administration inu(nici[;ale de Verdun, qui jusqu'à présont avait son siège à Bar-lQ-Duc, s'est i transportée à Paris. Paris, 10 juillet : Dans lo . dépanemenfc de la Côte d'Or, losi formidables tempêtes qui ont sévi dimanche o: q'ui oni causé de graves dégâts dins do nombreuses localités ont été sui-| vies dO pi'.uies diluvien nies. Les . rivières ' sont sorties die leur lit, et la récolte de fourrage osfc anéantie dans plusiêursi communes.# * * Paris, 10 juillet : Le ,,Matin" rend1 brièvement comptiodi'un mouvement de révolté «lui a éclatv, le 3 mai : en Anna m et- qui a été rapidement réprimé. ; * * * Paris, 9 juillet : Le ,,Temps" constate que les Allemands so servent contre les avions d'un* nouveau ' genre de grenades qui explosent comme des fusées; la première ovplosion est suivie do plusieurs autres. a * # " Berne, 10 juillet- : - | Il résulte d'une communication émanant ^ du bureau de la presse du grand <'nt-ma,pr L suisse que, dimanche matin, un biplan de | nationalité italienne, venant du lac de Côme, a survolé le territoire suisse. 1 * 1 Milan, 18 juillet : On mande de Rome au ,,Secolo" ' l'Italie a effectué les dépenses ,militaires suivantes : 3 Depuis lo mois d'août 191^4 jusqu'au 1 mois ' ctë mai 1915 (début de la g'uerire), les " frais so sont élevés .pour l'armée à J.,(5lS s mili'.ions et pour la flotte à 150 mjiillions, 1 soit au total une somme de 1,7'.ÏS millions • 'e lire. Depuis le 1er jivil'.ot 19H5 jusqu'à fini mai 191 (i, les dépenses pour l'arm^o se sont élevées à 6,169 millions, celles pour t la flotte à 334 'millions, soit au total 6,503 millions de lire. Jusqu'au début du i mois de. juin 191(5, la guerre européenne a - ciono coûté à l'Italie la somme de 8,27] s millions de lire en chiffres ronds. * * * Milan, lo juillet : 0 Depuis hier, tous les garçons de restau- 1 rant de Milan se ?pnl mis en grève», les - restaurateurs ayant refusé, contra^rem^ntJ à il leurs engagements, de les nourrir. Londres, 11 juillet : 1 Le correspondant du ,,Times" au quar- - tier général britatiaiique en Franco écrit : ]• — Dans le secteur septentrional de notre e front, l'ennemi a concentré d énormes mas-e ses de canons sur certains points Lo dou-j. ble feu de barrage qu'il a dirigé, dès lt début de nos attaque,s, contre notre première . ligne de tranchées et contre la région-situé< s à l'arrière, était, peut-être aussi effroyable >. que le feu des mitrailleuses et le feu de - l'infanterie que nos hommcrS ont du traver ser pour franchir le terrain séparant le--P°^itions. Il semble que l'ennemi était) hier informé du moment où comme;iCcraifc notre offensive, mais qu'il ne connaissait j.as exacbamont les endroits où l'attaque allai! déboucher. Si nous ji'avions pas réussi à le laisser dans l'ignorance à cet égard, il aurait pu poster plus favorablement ses cannons. II est avéré que la proportion de nos porto-? dues}, au début de la babille, aux fusillades, est peu importante eu égara aux pertes que nous ont infligées les mitrailleuses et les: canons de gros calibre. La concentration des canons et les portes chés do mitrailleuses nous ont empêchés de faire de plus grands progrès dans la partit nord du front. ïl s'agit de savoir mainte nant si nous nous trouvons au. début d'une période de combat au cours de laquelle la fusillade jouera un rôle secondaire et quii conduira à une lutte contre des pasiions ennemies garnies; de mitrailleuses, (iaasi-ini-prenables, et quo noms devrons réduire au moyens de canons ,'plus lourds encore que ceux que nous avons employés jusqu'à prna'ont." * ^ * Londres, 11 juillet : A la Chambre desr Communes, M. Aequitli, premier ministre, a donné un court a,poi\.u des principaunç points du compromis' irlan-dais. D'après cet exposé les six^loiwfe's de l'Ulster restent en dehors do l'arrangement.. Le Parlement de l'Irlande nationalisi.; sise composera des députés qui représentent actuellement cette région à 'a Chambre 3es Communes. La loi qui règle le compromis réservera au gouvernement impérial les questions relatives à l'armée, à la Hotte et à toutes les affaires militaires'. v 1 .e" c.jmpro-mis restera eu vigueur jusqu'im an aprc.s ta f:n de la guerre et. pourra être prolongé jusqu'au moment où le Parlement britannique réiglera d'une manière définitive (o statut du gouvernement de 1 Irlande. M. Asquiîh a adressé ensuite un appel à la Chambre des Communes pour lui demander de saisir cette occasion, qui. ne se représentera peut-être jamais plus, d^éiaborer un accord susceptible de constituer la base. d'un compromis réel et durable. * Londres, 10 juillet : Dans lo numéro du S Juillet die 1\,Economisé, M. Francis W. llirst, qui fut i*011-daut 7 ajis le rédacteur en chef de) cette rel-vue, prend congé de ses lecteurs. De sa déclaration, il faut retenir ceb ia^ térc»-isant passage : ,,-Pour moi, le s stvme ment iîieinacé et, dans -quelques mois, il ne sera plus possible de cacher <)ue p.luis>;eu-rs; grands pays se trouvent acculés à la banqueroute."Dans lo dernier paragraphe de son article d'adieu, M. llirst déclare être un ami do la paix, et il termine par eps meta : ,,Le tirage de r,,Economist' a atteint pendant la dernière semaine, son point culminant, ce qui permet de oonclûro aux senâ-ments pacifiques du monde des affaires." fr- * « La Haye, 10 juillet, : Le ministre) d'Angleterre à La Ila.ye a exigé que l'exportation vers les pays neutres de produits manufacturés en îloUando soit interdite, sous peine de voir l'Angleterre ne plus permettre l'entrée dis coton en Hollanele. Les délégués des Chambres de commerce intéressées examineront aujourd'hui la, tuaijiÏÏn. ♦ t: >:< Amsterdam, 10 juillet : D'après le ,,Kieu-ws va.n den Dag", l'Union allemande pour les achats a menacé do Suspendre ses acquisitions db pommes do ter.ro,' si l'on exécutait la prescrit/lion d a-près laquelle 25 p- c-. de l'exportation seraient réservés à l'Angleterre et s, pour le surplus, on fixait préalablement un prix pou. r l'AUemagne. L'Union allemande croit voir dans ces mesures un procédé tendant à avantager l'Angleterre au détriment de 1*Allemagne. Rotterdam, 10 juillet : Au début de la guerre, une. anto àjmbu-lancière cb l'armée belge» avait été évacuée par Stanaproy en tërrjtoire néerlandais et avait, depuis lors, été cachée dams une grange. Le fait a été récemment porté à la connaissance eles autorités nécrlaîidîaâses, qui viennent de saisir l'auto c:i question^. * Amsterdam, 10 juillet : Par suite de l'inondation oauSée par los eaux de la Groote Beek, l'étiage des oau/x a atteint des liantier.|rs inconnues jusqu^à présent dans la région de BarneveleD. Plusieurs chemins empierrés, pour no pas parler des champs o' des chemins de terre, <q trouvent au moins à un mètre sous eau et ne sjnh |>as praticables. t[ne grande quantité de foin a été entraînée par les eauix, et les prndui's des champs ont été détruits; les agriculteurs ont subi des dégâts énormes. * * ♦ Amsterdam, 10 juillet : Le peintre-sculpteur Rik Wouters est très malade. Depuis trois mois, il,, eso soigné, dans une clinique à Amsterdam, et son état de santé inspire actuellement los plus vives inquiétudes. ♦ *. * Copenhagoie, 10 juillet : On mande de Christiania à la ,,National Tideude" que, pendant ce-- dernières semaines, les autorités anglaises outomp.éhi l'importation du sel on Norvège. Ils ne l'ont finalement autorisée qu'à la condition que l'on ne s'en serve pas pour saler les poissons destinés à l'Allemagne. ♦ t Copenhague, 11 juillet : On mande de Christiania à la „ National Tidende" que les pécheurs se plaigraent.de* difficultés Élites à lia pêche norv'Vienne prè€ de l'Islande par F Angleterre. Pour toue los articles indispensables des déclarations sont exigées. Les poissons doivent être f nr-nis à un prix préalablement fixé sans que le pêcheur ail. l'assurance que son poissoi: sera vendu. Les pêcheurs ont tenu à K<>-pervik une réunion, au cours de laquelle ils ont décidé, de réclamer du gouvernenienl une amélioration de la situation r7o la pêche vSi la situation incertaine actuelle perdure, les pêcheurs ne reprendront plus la r^'c\i% £ aucune condition. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. «•BGiiini, 11 juillet. — Officiel de ce Snidi: Théâtre do la guerre à l'Ouesc. Entre l'Ancre et la Somme, des d'eufc. côti'js de la rouile de Bapaume à Albert, ic.-ç Anglais ont, au cours de l'après-midi et de la nuit, altaqué avec de gros effectifs et sur une grande étendue de front. Au nord-ouest ele la route, ils ont été décimés par nos feux, avant e'a voir pui nous aborder. A: l'est de la route, des comblât; violents sont engagé» sur la lisière sud du village de C'ontaftniaison et du bois de Ma)-me'.z. Les tentatives réitérées de l'ennemi de reprendre le bois de .Trônes, ont échoué avec de grosses pertes sanglantes poulr les assaillants, qui ont laissé entre nos piains une cernai ne environ de x>risonmêrs. vu sud de Ua Somme, un assaut tenté par des Franyais nègres contre la hauteur d'e la Maisonnette a été reyu ];ar un teiï écrasant. Quelques nègres, qui avaient pu arriver jusqu'à nos ligues, sont toml, ^, sous les baïonnettes allemauiJ'es on-ont été faiû prisonniers. A la suite do no'ire con-tre-attaquei iBairleuiv, mentionnée dans notre communiqué d'hier, 5 ofticiere et 141 soleiirt-s français sont restés- onlre nos mains. L'artillerie s'est montrée: très acvâve oia-us tous les secteurs de l'offensive. Nœ feux do barrage ont paral.vsé. touites: les veilloipês o olfeusive -manitestées par l'en» /icuii entie Belloy et Soyécourc. pa«is lu région do la Meuse,, luttes d'ar-.tulerje des plus violentes. Sur le restant du front, par endroits, re-crudescence de canonnade, et, de la part de 1 ennemi, plusieurs tentatives manquées de nous attaquer a l'aide d'émissions de gaz. Les patrouilles et les détachements! d'é-ctairoai.s du nos adversaires ont déployé une grande activité; partout, ils ont été repoussés.Près de Leintrey (Lorraine), un d'tacho-ment allemand, pAnétrant dans la position française fortement ravagé© par une .importante ckplosion de mines, v a fait prisonniers 60' hommes. Au sud de Lusse également^ une de nos patrouilles a • ramené de* prisonniers. L'activ-.t' des aviateurs a ét' très intetv.se. Dans les nombreux combats aériens qu'ils ont engagée, 1 ennemi a perdu quatre a^.a.-•eils^ dont deux sur la Somme et deux a glais a été descendu près de Oourcele'13 (sur la route de B.apaumé à Albert), par le feu de notre défenso spéciale. Théàtie de la guerre à l'Esô. Sur le front est. du littoral à Pinsk, d'événements particuliers^ Lo calme règne autour de Pinsk. Les Russes annoncent que nous avons évacué cetto ville; c'est là une nouvelle inventée ele toutes pièces,. Contre la l'gne du •Stocliod, rennemi a lancé, en beaucoup d'endroits, de3 forces considérables, surtout près do Coerevi'szcze, Hulevie#e, Korsyni, Janovka et des deux côtés du chemin dé fer de Koveli à' iRovnio. Près de Ilu'.evicze, une vigoureuse contie-attaque l'a rejeté jusqu'au .delà de ses posi-tionsj Dans ces combats, il a periu plus de 7v>a prisonniers et o mitrailleuses. Nos escadrilles d'a'viateurs out intensive-me.it bombardé des débarquements de ta'ou-p'es près d'iiorodèi^je (sur la voie ferrée de B&ranovitscftii à Miustk) e: renouvelé leurs attaques contre des cantonnements russes à l'est de Stochod1. Deujv avions en> nentis ont été abattus en combat aérien, l'un près de Voront;oha (à l'ouest do Zirin)), l'autre près d'Okonsk. Sur le front de l'armée du général comte vor. Bothmer, un détachement de chasseurs a livré un heui-eiiM combat au sud de la fort ; (îe Burîoanow, d'où il a ramené quel-■1 qu'es douzaines de pris on ri ers. . - Dans les Balkans. La situation n'a jias changé. * * * Berlin, 11. juilLet. — Officiel : Deux hydroavi'jiis allemands ont Lineé des bombes, pendant la. nuit du 9 au 10 juiilot-, sur les installations du port et les ouvrages do la cèle de Harwich. et de Douvres. * ❖ * Vieillie, 10 juillet. Officiel de ce midi : Front russe. La journée d'hier a éié relativement calme. Quelques attaques localisées tentée© par l'ennemi ont été repoussees. Front italien. Sur le front de l lsonzo, l'activité js'esi réduite à "dés canonnades et des combats aériens. De nouveau, ncx-* hydrojilar.es ont lancé d.es bombes sur les établissements ,, Adria". Combats acharnés, en plusieurs endroits, entre la Breata <*r. 1 Adage. Contre nos lianes, au sud-est- de la Cima Dieoi, de foits contingents de chasseurs alpins ont. dirigé plusieurs attaqués, que des détachement!? de nos régiments d'infanterie n. 17 et n. 70 ont fait ccho-uer on infligeant à l'ennemi les plujs lourdes pertes. Plus de 800 cadavres italiens couvrent le sol devant i.os tranchées. Au cours de la. nuit, l'ennemi a, sans succès, tenté une attaque dans le secteur de monte Interrotto. Dans b Sjetcur à lest de la, vallée ^ du Brand, dies alpins ont attaqué \ almotrbia e le monte Corno. Après s'être emparés de cette montagne, ils l'ont reperdue à la suite d'une confret-attifiue de nos vaillants tirailleurs d<4 la milice tyrolienne, auxquels, ej; cet- endroit, 465 Italiens se sont rendus prisonniers.Front du Sud-F-st. P,ien de changé. Sur mer. Dès le point du jour, notre croiseur ,,\'ovara" a rencontré, dans le détroit rV Otriuite. un groupe de quatre — les V'ri souniers que nous avons capturés s'aecor-dent à dire de cinq vajieur anglais, armés pour faire le service de patrouilles. 11 les a tous détruits à coui.s de canon, et tous ont sombré, enveloppas de flammes: a bord de trois d'entre eux, il v a eu explo sion do chaudière. Quant aux équipages, le „Novara" n'en a pu sauver que neuf Anglais. * ... * * vionne, 9 juillet. — Officiel : La communiqué officiel italien- du 30 juin affirme que l'infanterie italienne s esn avancée contre Leopoluskirchan et contre le monte Granuda. Contrai rem ont à cet-ie affirmation, nous constatons que des patrouilles ennemies se sont, seules, à différentes reprises, avancées contre ces deux points, niais qu'il ne peut être quv^lioa d'une occupation durable. De m.'sme, l'afiumation du o^-uimuiniqué italien au sujet do l'occupation duj sommo-dan _ monte Majo n'est pas conforme à la. vérité. Sur les versants sudi et ouest du monte Majo, des attaques répétées dess Italiens ont été nettement, repoussées, et au cours de ces attaques, 131 prisonniers sont restés «entre nos mains. Devant- la position, du Majo gjisent plus de 300 cadavres italiens.* Conslantiuople, il juillet. — Officiel d.u quartier générait : Sur le front de l'Irak aucun changement. Dans le.secteur ele FeLaliiô, un grouped'é-clairéûrs ennemis à cheval s'étant. laissé surpreridlré, sur la rive droite du Tigre, par notre détachement d'éclaireurs, a pri« la fuiÂe on abandonnant plusieurs chevau.x. Du front de Perse il n'y a pas do d;> peche nouvelle. Sur le front du Caucase, rien d'impor-iant à 1 aile droite. Au sud du Tsckoruk, avant-hier, ~dijs groupes enuemis ont tenté, dans t^ut le secteur, des contre-attaques qu ; ont été toutes repoussées. Les troupes eau. nemies qui, dans certains secteurs, avaient réussi à pénétrer dans nos tranchées de première. ligue, en ent ''té, à la suite de notre contre-attaque et d'un sanglant corps à corps, expulsées et chassées dans la dire c ' tioni de l'est. Au nord du Tschoruk, quelques escarmouches à l'aile gauche,. Pas 1 d'autres nouvelles importantes. Coiramumqués des armées alliées Paris, lo jaillet. — Officiel de 3 heures : ' Au sud eto la Somme, poursuivant nos ( progrès pendant la nuit dans la régira do Bar'eux, nous avons enle\é m e ligne de 1 tir-ïvû-"iTaen-.ojv>».v.»»vvâo- r-al.v l(«. V'ih'.î-e ( capturés par nous pendant 1;- journée d'hier et au cours, de la nuit atteignent actuelle- ( meut le chiffre dix neuf evnt- cinquante. Nuit caiine au nord de la Somme. En Champagne, d'eux coups de main r'vs- | sis ont- été e vécûtes pair nous- au sud-est et , à l'ouest de Tahurc. A l'ouest delà "Bute-âiï-Mesnil, nous a\ons lancé deux attaque- ( sur les tranchéc-s ennemies', que nous ayons enlevée** eb organisées) sur un front de cia'<; , cents mètres environ. Nous avons fait une , dizaine de prisonniers. En Argonne, une de nos reconnaissances a pénétré au Four-de-Paris dans une tranchée ennemie qu'elle a nettoyée à la girenade Sur le front nord do Verdun, bombarde- . ment continu des r '^ions de Chattanconrt, Fieury et de la Laufée. Une forte patrouille ennemie a été disperst'C à la grenade au nord-ouest de PJeury. Dans les Vosges, des détachements ennemis ont attaqué nos i>ositions' de la région de la Chapclotte, sur cinq points à la fois. | Pris en écha.ri.o par les feux ele nos mitrail- leuses, l'ennemi a t'ité complètement repoussé. * Paris, 10 juillet. — Officiel de 11 heures : Au nord de la Somme jouraiée calme. Au sud de la • Somme, nous avons fait quelques -progrès au cours de la journée dans la région comprise entre Biaches et Barleux et aux abords de ce dernier village. Aux lisières*de Biaches, nous avons enlevé un fort.in où un détachement ennemi se maintient encore. Nous avons fait cent treize prisonniers, dont, dix officiers. Au stid-est de Biaches, une brillante attaque lancée par nous sur la côte 97, qui domine la rivière, nous a permis de conquérir Cette hauteur fortement tenue pair l'ennemi, ainsi que la ferme de la Maisonnet'e, située au sommet. Nous nous sommes également emparés d'un petit bois situé au nord1 de la Maisonnette. Quelques fractions ennemies résistent encore dans un réduit établi vers l'extrémité de ce bois. Sur le front nord de Verdun, l'artillerie ennemie, conlre-attaquée énergiqueinent par la nôtre, a bombardé avec une extrême violence les régions de Froide»-'! erre, de Flcur\ et du bois Fumin. Aucun événement important à signaler s,ur le reste du front. ❖ Londres, 9 juillet -- Officiel du quartier général britannique : Entre l'Ancre et la Somme, les combats ont; été beaucoup imoius violents f, «liant .cotte nuit que durant les deux dernières journées. Nous avons fait de nouveaux progrès dans les environs d'Oiviller-s. Dans un °autro secteur, nous avons conquis uai groupe de maisons fortifiées. Les Allemands n'ont pas fa t de nouvelles tentatives pour repreidre les positions qu'ils ont perdues et où nos troupes se maini-tiennient.Au nord! ele (îivencliv, après avoir vio-lemmeni Ijomlyai'd'é le.s secteurs qui sont défendus par des trompes nii'o-zélandlai^es, l'eniaemi a réussi., a la suite d une \io-len e attaque looiV.e, à pénétrer à un endroit dan s notre position. Après un combat qui a duré une d'eimii-heure, il ou a « t • cependant rejeté j>ar le.s soldats néo zélanu d;iis. De ' nombreux ennemis tués sont reliés dlans nos tranchées. ♦ Londres, 10 •'uiliet. — Officiel du .quartier général britannique : Les batteries ennemies ont été actives et des duels d'ar illcrie Se sont livrés élans â'ivens secteurs. N<rus avons encore avance en face cl lie-buterne et à proximité d'Ovillers* Dans l'après-midi, l'ennemi a entrepris deux furieuses ecmtue-attae|ues contre ^ nos nouvelle^ positions dans le bois des 'I rô-nes, s'e^fon,'aiif de regagner le terrain perdu la souiaiue dernière. L'es deux atta^ijics se sont complètement écroulées, sous le feu cijj nos canons. * >U *S Tvondics, 10 ju Ilot. — ^Officiel da War Offioe< : Pem avant minuit, dies avions ennemis ont survolé la côte sud-est ; il semble qu'ils aient lancé environ cinq bombes. Jusqa'à pr-cSent, on ne signale pas de dé. gâts. Nos canons de défense ont. bombardé les aviateurs enai^mis. » * * Londres, 10 juillet. — Officiel élu War Office : La deîmière attaque aérienne sur le <^ad-esib du comté de Kent a été exécut e par ✓ un seul avion qui a lancé sept- bonVneiSuLeS explosions n'ont jjas occasionné de dégâts, à l'exception de quelques bris de vibres. * Rome, 9 .juillet. — Officiel du grand quartier général : Dans le bassin de la vallée de l'Astieo supérioar, on signale d^s progrès eiiei notr»i iut'auùïrie dUus io chaucjron de Molino ec près de Forni, le long- de la ligne principale de la valbe de l'Astieo. Nous avons reouieilli dés aj?nies, des munitions efj du, matériel de guqrre abandonnés pair l'ennemi.Sur le^hauli plateau de Set e-Ooinniuni, uni brouillard très dense a eniravé. hier l'activité de l'artillerie. Dans le secteur diui front plus au nord, nous avons pris d'as-sault des rciranchemeuts ennemis au nord! cïui monte Chiesa et nous nous sommes emparés du col Agncila ; nous avonis fait une quarantaine djo. jaisomiiers. Dans la vallée supérieure d>- t'ampe'le, nos trompes ont occupé le col de San; lùo-ranni.Le long du front d'e l'Isorizo, l'artillerie mnemie s'est montrée active, princÂpale-nenfc dans les secteurs de ToltirMLO et de Plawa et sur les hauteurs an nordl-ouesl. Ile Gorzi ; elle a été partout % contron aitute par notre artillerie. Dan? la région de Monfaloone, pendant a nuit du 8 juillet, nous avons repoussé Jeux nouvelles tentatives d'attaque faites )ar l'ennemil contre les positions que nous Avons récemment conquises. * Pétrograd, 9 juillet. — Officiel : L'offensive des \aieureuses trou.pes du yéri -ral Lebsc-ha continue dans la direction h Stocliod inférieur. L'ennemi s'est retiré n grand d'i'sordte. Au sud1 du chemin de fer Sarny-lvwvel, ious ayons {>ris, après un combat, les lo-i.alités de Hule\v;cze et de Kaszcwka. ■ cul. tfh.ns les,, environs des loea- )uchcziet, et© violents îii.ce.uuae^ a: ilarés. ;lli.er, apr-s un combat acharné, les trouves du. général Lotsohizky ont oo-at.pé, dans a Galicie méridionale, à l'ouest do Kolo-noa, la ville de Delatyn, point de croi^e-nenlJ très important de voies ferrées. Auix sidroits abandonnés ]>ar notre adivers-adrO, îouS avons trouvé des dépôts de munr.ti'onS, lu mnilériel de guerre, notamment d.es bou-d'ors e'-i acier, des grenades à main, des ja r bouches et du fil de fèr. Dans le secteur à l'est de Baranowitschi, le1? oonviats acharnés continuent : 1 ennemi nous oppose une résistance furieuse et- lenaru^e. DASMS LES BALKANS Milan, 11 juillet : On télégraphie de Salonique am ,,sreclo" pie ele nombreux soldats grecs originaires les villages bulgares de la Maeedloiiuo franchissent la frontière près ue Doiran pour i'enrôler dans l'armée bulgare. ■ Dépêches Diverses lîutleriam, 10 juillet : Daiw 1 église btilge de Bolterda.ii, soi-xanté emanls beiges oui fait (lùiiyii'-iio lear >remière ooniuiitinuii. ét.iit comble. * v'- * l'iti-ugrad, 10 juillet : D apivs le 1jKu^i-koj8 £>1ovo '. de nombreux t i'^ranmiCi oui. été échanges, ca~ lierniars -joul-s, entre M. Bark, ministre russe cti.v-i finauces, séjournant aotuelleiuout à Paris, et M. Sturmer, président du Conseil des ministres à Pétrograd. On croit que les exigences à.: M. It-irK ont rencontré, ù Paris, jwtaines difficultés. M. Jîaa-fc a, fait s^.uii' _<iuc procliainenient aura lieu à Paris une délibération entre les minières des l'iu incos de tous les çôjys alliés, délibération à laquelle assi=k-ra, i- j 1 'r la piemUre fois, le ministre italien (i. finances. Au cour» do cette aantérenee, iin discutera spécialement les consùiuei.oes immédiates do la récente! Conférence éejiiomi-que do Paris. A son retour-, M. Bark engagera a Lxyu-dres des jjourparqanî avec les xv|-v sentants de plusieurs grandes banques am. i-icaïuea. L * * * Londres, 11 juillet : J.e oorie-: .ondaiit du 'ally '1. 1 gra.ph' à j'éti-ograd annonce que les Kus^s ont recul f (i environ ISO kilomètres dans la, cli-récitai de Bagdad. I*s Bnstw» n'auraiviu pas c'vlé si rapidement à la pression dû l'ennemi, «si la grande chaleur qui règne actuellement en Mésopotamie ne rendait les opérations militaires impossibles. * * • Pétrograd, 9 juillet : . Le correspondant, de guerre du ,,Russko;ic Slovo" fait la description suivante de la vie économique de Czemowitz : La ville a peu souffert; les maisons sont presque toutes indemnes, mais il n'y a, pour ainsi dire, plus d habitants. Seuils, (pielqu.es Roumains et un petit nombre d'habitants de l'Ukraine y sont restés. # •v * Vil mie, 11 juillet : D'après les journauix de Wiêuer-Nousiadt. U11 cv clone :• causé de graves dfir.U», _ bi« après-miili. d'ans le fauboui-g- de .lo«-fsiadt,.-Pf.4 toits de maisons et des inst illations de fabriques ont été arrachées par la force de l'ouragan. Plusieurs bâtiments die construction légère ont été complètement balayés. Touies lo; fenêtres ont été bris, es et die nombreuses pu^nws ont été lancées) en l'air; nombre d'entrd elles ont ét' bleesoefe» 'l'okio, 10 juillet : J . Xjc gouvcni0mcnt japonais a insUlK. »

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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