La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 03 June. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1n7xk8612q/
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Merei-etli îi juin 1914. — Edition Fi CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A' BELGIQUE 4'î'» année. — I*î° ISO LA CHRONIQUE '' BUREAUX 5 ©t 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubert) ■ PlUXEU.lt G-AZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 7981e. Rédaction. N* 1-4L08 a. ABONNEMENTS : Bri'<xelles : 12 francs par an;. . —- 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. L'i Peovincb : 15 francs par an; — 7 fr, 50-pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Ttfus pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME ANNONCES . 4e page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-diyers (corps), 3fr. la ligne et fails-divcrs (fin), 2 fr. ia ligne. —* Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Toléph. A. 3599 I La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 1, Galerie du Roi. KIM ou la Morale eanii Ceci n'est j>ais un conte à la manière XVIIIe «iècJe. Ce n'est pas non iplus une [itotion (plus ou main® confuse, des nais ipour tesqualfes Je considère te livre .do pling, qui porte à ipeu près ce nom, comim chef-d'œuvre idu roman moderne. C'est ] 401 tme modeste contribution — et, 6ans de un peu inattendue, — au grave et inu débat, auquel se livrèrent l'autre senwj nos pires conscrits sur cette nuesito il en dehors de la. redpgion existe-t-il une i raie ? » Je no voudrais pas 'que .l'on croie à de i révérerrce de ma ipant, si ma thèse poui paraître audacieuse à première vue. Je s ■profondément respectueux do toutes «royaaces, parce qu'au fond de tout ac-te -foi il y «i l'infinie .misère de notre îaimenita ilnmianité. Je protiesïe donc d'avance con toute .pensée d'ironie. Si je m'avise de soi nir que Bes chiens, .dans leurs rapporte ar l'Homme, pratiquent une morale, très s. vent supérieure à oc-Ile de teur coinipag.r fainain, c'est parce que j'en ai l'entière c titude. Aimi de .toute te ,gent canine, depuis mastiff monstrueux, jusqu'au griffon vi d'or flté, .j'ia-i pénétré dans rame ingénue claire, du terrier et du dogue, du groem dael et du skipperke, parce que je les ain Et 'si queilqu'un doutait de la vérité de rt paroles, je ferais appel à Bruxelles .tout ■ lier, car il n'existe pais 4e vil'le au monde [l'on commisse mieux .tes chiens — où lOhi-em soit, comme chez nous, /la divinité a.i cale et familière des 'foyers. * * * ©e toutes les vertus dont on aime à en | cJiir te rosaire des sentiments religieux, est-il une plus brfllle que la Charité — j'( iends ce frémissement de tout notre être c nous pousse au 'sacrifice de nos goûts, de n intérêts, de nous mêmes pour le plus gra bien d'autruli. Cétte-ivertu devient suri marne et sainte si. dite n'attend rien eu : tour du don de soi-même — du moins s cette terre. M n'est pas de vertu moins rare chez 1 ,chiens. Je sais bien qu'il est des cabots h; gneux et des mâtins .féroces — moins tou [ fois qu'on n'en trouve partout où des hoi ; mes sont iiéunis et .luttent pour .leurs amoui leurs appétits ou leur orgueil. Mais combi de pures et nobles taies de toutous, de vriers; cconbien do pensées généreuses aimantes dans îinnambnabte race canin ■11 est .mutile de faire étalage d'exemples h toniques qui tous 'sont tiup connus, depi if chien de Montiargis jusqu'au caniche Mistral Pour .mon bonheur en ce monde, dei chiens se sont attachés à ma fortune : Kii le petit aimi de tout au mande, qu'en un jo de magnanimité j'ai comtifié comme un sii l>le ministre .d'Etat, et qui porte fièrement si litre de « Cadif » et Diane de S ai) a, noir mais belle,indolente e:t voluptueuse comme reine qui plut à Salomon, i'am'aint-roi. L' • fox h la.ne tacheté de nuit, l'autre groene dael à la sombre toison. Tous deux m'ont plusieurs .reprises offert .leurs .pau.v.res adorantes petites vies, sans nulle orricr pansée, sans aucun espoir d'au-delà. Je pou rais citer tel jour où Ktim, le .plus reliée cl le plus prudent des fox, désespéré à (pensée que son maître s'en allait, sans le i' voir (c'était pour éviter la grande scène di adieux),— s'en allait peut-être pour toujour se jetusurle pavé,de la hauteur d'un premiii étage, pour lui donner une dernière caresse. Et Diane, finie .ingénue et trois fois béni avafant te poison (une affreuse drogue coi tre l'eczéma), les yeux désespérés et le cor[ tout entier secoué de frissons doutoua-eu: sur un simple regard de son maître... 'El je sais tel Taki, tel Douidou, Prince o Babby, dont les heureux « propriétaires vous diraient avec un enthousiasme que lie pourrais égaler, l'esprit de sacrifice i 1 amour fervent, totalement oublieux de loi ce qui n'est pas le « maimaltre » adoré. *** On vante la fidélité des compagnons d'aï mes d'autrefois; on cite des traits d'attach< fflenl fameux, depuis Oreste et Pyiladf AcIkJjIc et. Patrocle, j.usquà Montaigne et L i iBoétie M faudrait ne point connaître les homme pour ne pas admirer comme il convient l'ir WectliMe loyauté de ces affections virale h-- pareils sentiments sont trap rares pou le -plus sceptique n'en soit ému profor oémeni. Mais a-t-oo jamais songé que le plus bl'èni de ,1a race canine se conduit dans 1 /i'- journalière, comme ces chevalliers iilu; ,res [lu un seul trait de fidélité a. rendus jamais fameux ? Quel est le chien au mond fue la ruine de son maître ait détaché d cel.ii-ci1? Quel homme s'est vu abandonne l'i ee compagnon sains reproche à l'heur » danger ? Combien d'exemples attendris Mais décollions se laissant mourir de tain ';"-l"e 1 Homme qu'ils aimaient disparais 6aif 'la face de l'a terre ? * * * '■liinnaine morale, qui est double, dan J's. ?en's du mot, prescrit : « ne faite: >'J a autrui ce que vous ne voudriez pa: J. 011 vo"s ®> c' " faites aux autres ce qui ™s voudriez qu'on vous lit ». Nullité part dans l'EviangiSe, on ne voit- « .ren e bien pour le mal n. Rt, ce précepte, s ^'sn.fkiuement divin, qu'il ne se trouve pa-, var i SUI,'.111'",e soit capable .de l'obser cii'h î'S '':iintfSf:îi!:e des septante sept foii i,,.,'. pcclw' la plupart des ohiems y ccmfor | f! f ns cesse .leur conduite. Qu'a ■" ala"'s'e parisien contait, récemment m*»*l la charrette d'un marchand de.' ■ e saisons, gravissant cahin-caha 1a ru< avai»' tf brute, à face humaine, attaché derrière sa voiture un chien. n— IHM——.n-Mt-Tcrn— l.lll I efflanqué et malade, qu'une corde élrangl à demi. La lamentable bête n'ein pouvait pli et à chaque instant «Me tombait sur le pa ^ et- se laissait traîner, la langue pendant lu. / de la gueule et les yeux vitreux. Le jourt liste, indigné, pria un sergent de ville d'ici! venir. Le marchand de poireaux et caroll ' fut obligé de détacher son chien et de le p. ' cer sur son véhicule. Au moment où il ( ' marrait en jurant et en. criant des injures, [ jouroalislè fit un geste de menace dans •direction. Alors, le chien agonisant se dres d'un .bond désespéré sur ses pattes trembla ; tes, et le cou hérissé, tes dents à nu, il p | une altitude de défense si menaçante q ; le journaliste recula effrayé, tandis que chien, fidèle jusqu'à la mort, content d'ave défendu son bourreau .adoré, retombait po ne plus se rdle.v«r entre- les légumes flétris. Quelle morale compte beaucoup de Irai semblables à son actif ? *** ■Et n'est-ce pas tout cela qui explique 1' mitié «n laquelle la. race d'es hoanmes a tei de tout temps ta race des chiens ? Depuis le lointain Ancêtre, aux longs br vêtus de poils, que l'on se représente à deur 'endormi près d'iun leu de broussailles, ui de ses lourdes mains sur la massue de pierr l'autre perdue dans la toison de son comp gaion de misère et de luttes, jusqu'au bichc enrubanné de la belle mad'aime X..., noi trouvons 1e chien étroitement mêlé à la \ de l'Homme. Tandis que toutes les autres espèces -re [aient farouches, isolées et ennemies, seu l'homme et te chien se penchaient fra.ternc lement sur leurs destinées. Ils marchaiei ensemble ù la conquête d'une connaissani toujours plus haute, et affinaient a.iaisi morale barbare qui réglait jadis les rappor des êtres. L'Homme a i«longé à travers tes deux il finis son œil téméraire, et son cerveau .sondé tous tes mytères, sans arriver," à : connaissance certaine' cf ui m. arquer a le lerir de son évolution morale. Le Chien, frère di shérité, s'est arrêté au seuil de la Maiso du Savoir ; mais .son âme a depuis longtemp conquis les vérités éternelles du bien et d mal. El c'est pour cela qu'Octave Mirbeai al.raibEalire et misanthrope, contempteur il l'humanité passée, et doutant de ceillte d 'l'avenir, aima si profondément la bête féroc et douce — te bête surhumaine, que fut so Dingo. DE SAINT-GENDRE. MENUS FAITS, PROPOS MENUS L'INJUSTICE IL semble bien cxucl que lloosevelt a Ira versé, quelque pari dans L'Amérique du Sun une vraie chaîne de monlagnes, découverl v. vrai fleuve el côtoyé un vrai lue. Seulement il a du mal à le /aire croire à qui que e soit ; trop souvent, jadis, il avait découver le fit ù couper le beurne et enfoncé des porte, ouvertes. Quand il pratiquait ces exercice plutôt littéraires que sportifs, son bon peupl, L'acclamait, tel Vhercule aux muscles de bau druche qui soulève, à bout de bras, le poid en carton, sur lequel est gravé : 100 kilos. Dans l'art, après tout, subtil d'enfonce une porte ouverte, Roosevetl était passé mai tre, cl surtout il annonçait comme pas un Vous allez voir ce que vo,us allez voir, j< vais escamoter ce peuple, celle île, cet cm pire. Line, deux, trois : passez muscade. C'était un spectacle que d'aucuns csli matent sublime, d'autres joyeux. Rooseveiï eut encore de biens belles per forma-nces, quand il descendit de son trônt pour aller dans le privé taquiner l'hippopo lame d^AfnHque; puis revint ensemencer no Ire Europe de vérités primaires. Il nous révéla, à bras tendus,avec une éner qie invincible, que deux et deux [ont quatre et qu'après la pluie vient le beau temps, c les llouves sont constitués par de l'eau... Oi Vécoula bouche bée. Sa tournée fût triomphale, les rois le ga vèrent de truffes... Lui s'épongeait, montrai des dents carnassières, des muscles de cordes, el des yeux d'acier. Il appelait ça nom donner des leçons d'énergie. Tout de même, quand il fut parti, on se demanda : Mais qu'est-ce qu'il a dit? Il eut de grosses déceptions. Son peuple le méconnut el lui préféra un long professeur, morne comme un parapluie. Teddy en fut sans doute navré. Il partit sans fanfare, il riU peut-être simplement héroïque; il explora m Continent, il découvrit un fleuve, une mon-fagoie, un lac et bien d'autres choses. Maintenant, il raconte au monde ce qu'il / fait, ou trouver. Et il rencontre des incré-îules.Quelle injustice ! Mais quelle leçon... AU PALAIS DE JUSTICE LA LEGITIME DEFENSE àYIardi matin, davanî cour d'appal, a comparu un ouvrier <les chemins <le 1er, nommé Dumoulin, poursuivi pour avoir tué un autre >uvrier, nommé Deloo.tlans des circonstances ■rès particulières. Dumoulin est marié et a six enfants. Deloov lu contraire, était célibataire : il vint habi-er -dans la même maison, que le premier, rue ::uerens. Bâti en hercule, il imposa ses vo-ontés .au ménage Dumoulin — et alla jusqu*;') nenacer de mort le mari,de constitution p,hy-ique très faible. Il deivint l'ami de la femme. En janvier dernier, l'intrus ailla jusqu'à >remire à ila gorge le mari — et le renversa, -'est alors que celui-ci prit un couteau ,et rapfpa l'hercule : la mort survint quelques teures plus tard. iDans son réquisitoire, M. Raphaël Simon, linistère public, a admis la légitime défense. Ies Edouard iDumont et Moulinasse ont plaidé ans le môme sens. La cour a admis l'excuse de la provocation t a condamné à trois mois de prison condi-ionnellement. J n ÏÏ Au jour le jour rs 6 a Dm irmïic a- I l ;r- . es S»' queilqu'un voulait savoir où en a- éitectorale des Oléric; sans prendre même connaissance le calculs par lesquels, nous l'avons Ulic sans conteste, il lui suffirait de su sa tes grandes querelles qui s'élèvent «i n. cléricaux... Lorqu'on se dispute ainsi, c „ que les affaires vont mail l le Nous avons indiqué la situation dès !0 lendemain du scrutin. Nous avons rno: i une part de la presse ctëi'icalle niant qu' u, ei'it le moindre recul, .pendant que l'ai s'efforçait à exipliquer le susdit, sans plu , contester d'aucune isorteî Et, toujours en avouant de plus en j le recul clérical, certains journaux du p se sont mis à en dégager, comme nous a_ signalions dès l'abord, une grande 1e ,a 'pour le ministère : celui-ci n'avait fait des sottises, et il était temps d'enrayer.. (s nous avions dû en dire la moitié ava.n ■ scrutîn, on nous eût accusé de ne pas c lc rendre justice à l'adversaire. e 'Comme toujoui-s, lorsqu'il s'agit de f; a' connaître ies ordres des dirigeants secrets n cléricalisme, c'est te Bien public qui u, fr |g «hé, nous Pwons dit. II s'est attiré une [p l'onse que nous avouerons brifManto et d sive de l'officieux Journal de Bruxelles : 3 ilui-ci proteste contre tes appréciations de l3 'lier confrère en cléricalisme qui ne v ,j_ voir dans 'le programme du cabinèt que « ■ cul électoral, et. non l'accomplissement d e tlovoir dicté par la pensée du bien public a (Sans jeu de mat ! 11 s'agit, de l'autre, c< qui se confond avec l'intérêt national.) L\ cieux tes accuse de voir dans les èlèctio j. « tout comime tes j'ournaux libéraux », son; a 'donc! vui avertissement. On conseille au ibïnet l'économie. e indigné (et on le serait, à moins), te Jo nul de Bruxelles, anuttiplie ses nepraches i J, députés qui 11e cessent de faire au gouv s nement des demandes néiténéas... Et 1e Jo j nul de Bruxelles semble admettre que ! .demandes ne sont pas toujours d'une ah p Hue justice, ni d'une patriotique nécessit e Ce qui est tout ù fait intéressant, c'est qi e près avoir vaguement calmé le Bien pu! „ cn annonçant que te gouvernement aura t: ù-faire pour essayer du nouveau, d'écl; qu'« il n'est pas possible d'imaginer que gouvernement ...exclue complètement de - préoccupations la. question de lu ivjfunne lil , 1 orale ». > C'eist bien ce que nous avons di.t : 1e g ve.rnement va se trouver entre les dénia gues cléricaux cil les réactionnaires du mê bord. Ceux-ci se montrent des plus énergiques 1 leur riposte dans 1e Bien publie est violer ' 11 relève que n tes ministres sont exposés ' l'erreur ». « Le monde politique de la càjpit ' constitue un milieu très distinct au soin ■ki nation. Les rumeurs do l'opinion ne p; ' viennent qu'avec difficulté à s'y faire efflti | .dire. » « Le gouvernement n'a pas toujoi 5 reçu tes conseils qu'il eût fallut lui donn " même lorsqu'il ne les demandait pas (sic). 1 n'a .pas recontré les amicales mais fercr résistances... » Bref, on ne l'a. pas empêché de faire * bêtises qui ont causé île mouvement d'o • nion. C'est bien notre avis également ! PETITE CHRONIQUE « — — Regarda en arrière 3 juin 1911. — Trcniîblement de terre à Oh; ! leroi ,et environs. Préséances iLe « JMoniteur » publie un appel à ses co . citoyens pour qu'ils participent à une soi cription nationale en vue d'ériger un mon ment à la mémoire du roi Léopold II. •La « vue » apipai-aît louable : l<a façon de présenter au public l'est beaucoup moins. «En tête de la liste des présidents dHionne s'étale le nom de son Eminence Mercier, pi cédant MM. de Broqueville et autres ministr du Roi. Le protocole .veut que le clergé ait ainsi pas sur le pouvoir civil. L'archevêque est u-) Eminence, l'évêque, une Grandeur, domina le terre-à-terre où grouille la fourbe des fon tionnaires ciiviîs. Dans les athénées iet les écoles moyenn où existe u.n professeur de religion, son no est cité avant celui de tous les professeur: .les plus anciens doivent céder le pas au pli lirais émoulu des séminaristes. Quand passe une procession, les bâtimen publics se pavoisent ; et l'on sait -ce -qu'il e coûte au pioupiou qui, par scrupule de con cience, se refuserait à saluer les emb.lèmi d'une croyance qui heurte la sienne. Ceci dit, proclamons, le sourire aux lèvre que nous vivons sous un régime constitutioi rued, et qu'en Belgique il n'y a pas de religio d'Etat. Jeu dangereux. M. Cyrille van. Overberg, nul ne le contest est un homme de talent autant que de scienc l-'.n cette double qualité, il se plaît à dire la v ri-té toute nue; or,c'est là un costume qui se ai dalise nos cléricaux... Après la grève général il se plut à dénombrer les forces ouvrières et les avouer imposantes; après nos élections, confesse que l'opinion publique se prononce c faveur du S. U.... Vous concevez que ce sont là de bien dai gereuscs fantaisies. Elles valent à cet ex-haut fonctionnaire cl rical d'ôtre rapproché d'un de nos plus bri Iants confrères. -Celui-ci, qui signe Piccolo, a « Soir », s'est toujours gardé d'intervenir dar nos luttes politiques, qu'il se borne à regarde de haut, en philosophe. On lui rappelle, sar aménité^on origine française pour l'engager la reconnaissance envers les ministres qui ' supportent en Belgique. Voilà, nous, en somme certains, un conseil que Von ne donne pas au légions de congréganistes, non seulement t< lérés chez nous, mais naturalisés Belges, poi; Les seuls besoins de la cause. Neiges d'autan. Les neiges d'antan — dont nous parlions hie à propos d'une photographie exposée dans n< L _ 1) ^ tre salle de dépêches — ont dû neiger jusqi sur le manuscrit de notre petite chronique et e rendre quatre mots illisibles. M. Eugène Bidart est, «non plus conseiller à cour d'appel, mais membre de la cour suprêm Quant à l'ami intime de Jules Bara — cet an i est qui charmait par la musique les loisirs que li aux laissaient le barreau et la presse — c'était Adc (]es plie Canler, notre ancien confrère, directeur c £la_ i' « Echo du Parlement ». ivre lD'autre Part' Edmond; Janssens, Alfre Mon ville et Arthur Tambour étaient tous tro f les stagiaires de M0 Jamar. 'GSv Ceux que le passé .ne laisse point indiTL rents ne nous en voudront pas d'avoir remué 3 J? nouveau, pour les préciser, ces souvenirs loii tains qu'endeuillent, hélas ! de récentes doi il y leurs. litre is le Instruction contradictoire, instruction publique, plus II faut distinguer entre elles, et les abus po larti sibles de celle-ci ne doivent pas faire con dan s ner celle-là. îçon Bravant les rigueurs, du reste très supportî au^ bles de la loi, un journal français a, comm nous l'avons, indiqué, publié le réquisitoire d f. ,e M. Lescouvé, procureur de la République, dan >ser 1,affaire Caillaux. Annonce d'interpellation, — blâmes virulent: dans les groupes, au magistrat ou à l'homm dl|' politique à qui l'on attribue la responsabilit ' f de l'indiscrétion commise, — reproches d'avoi 1a;" fait çeuvre de polémique et dépassé la froid _rc;" impartialié nécessaire à la justice, — et, enfir e01* dans certains organes, critiques de l'instructîo ce- contradictoire qui pennet de tels abus, son L'affaire Caillaux, comme jadis l'affaire Drcj 'e;.rt fus, aura donc été plaidée, dans la presse e cal- ailleurs, avant d'être débattue .devant ses ji l'un ges naturels. Ceux-ci, — les jurés, — arriverons »... ils à l'audience sans idée préconçue, sans op: e.hi; nion faite ou à moitié faite? jffi- On peut, on doit même, — nous semble-t-il-yns admettre qu'h y a là une extension regretta ctqj, ble de la procédure contradictoire d'instruc ca^ tion criminelle. Pas plus regrettable pourtan que celle, aujourd'hui courante, qui consist )Ur à mettre le public, jour par jour et sans souk ver de protestation, au. courant de ce qui s ux passe dans les cabinets d'instruction, 'tel joui Cl" liai reflétant l'opinion du juge d'instruction )ur~ tel autre celle de l'inculpé, — ou de son dé ces fenseur. )-^°" Pas plus regrettable, enfin et surtout, et cen ■ • • fois moins dangereuse que la désuète « instruc l'a- tion secrète », qui a vécu dans presque tous le blic pays civilisés, et aura bientôt- vécu chez nous rop Comme sont peu de chose, à côté des abu iare qu'elle a amenés, les inconvénients qu'ont pi î le parfois produire les « indiscrétions de 1: ses presse. » ! le-. L'excès- xle publicité, .est toujours. préférabl< à l'excès de mystère. L'instruction contradic ou. toire place la défense et l'accusa.tion dans de situations égales : c'est cette base.de justice ° qui en rend le principe intangible. Merci !... > ^ Depuis qu'elle.est en république, 'la France ite. compte d'innombrables reines. Nous ne parlons s ù point seulement de celles qui sont reines par le »a.le beauté ou par la grâce : elles sont trop !... Nouf de n'entendons parler ici que des jolies jouvencel aa*- las que Paris et les autres grandes villes Iran eî-j. çaises choisissent, chaque année, pour porte] [vrs le sceptre éphémère d'une royauté corporative er Nous venons de recevoir « dans nos murs », lc visite des plus jolies souveraines des métier.' ' parisiens. Bruxelles les a fêtées avec un entrair les et une bonhomie qui ont beaucoup plu à leurs Majestés démocratiques. tes L'une d'elles — Reine du Syndicat des Bois pi- sons, s'il vous plaît ! — nous a fait l'honneui de nous accorder audience. Elle nous a dit avec un enthousiasme charmé la joie que ses royales cousines ei Elle prirent à l'accueil de Bruxelles. Partout où Elles parurent, du Luna-Park au:x Abattoirs de Cureghem, du Music-Hall aux Enfants Martyrs, elles furent l'objet des soins les plus empressés. ar" Sa douce Majesté voulut bien nous charge! de remercier les bonnes g.ens de Bruxelles de leur délicate hospitalité. Voilà qui est fait —■ >n_ mais nous ne pouvons, hélas ! traduire le déli-JS_ cieux -sourire qui donnait, à ce « merci ! » royal lu_ une valeur inoubliabïe... ja Le citoyen Browning. Il joue dans inotre société un rôle un peu bruyant. Il a une façon de se faire de la plaoe, . qui est d'une brutalité fâcheuse, même à notre époque d'universelle mufllerie. Il est grand 'e> temps qu'on le ramène a une plus juste conception de son importance,et qu'on le décidé à s'im-lo poser avec moins d'éclat à l'attention de ses n* contemporains. nt Le drame sanglant de l'hippodrome de Dil-ic- beek, où il joua une fois de plus le rôle princi-pal.a attiré de nouveau l'attention publique sur es lui. L'avis est unanime : en voilà assez ! m Un de nos confrères suggère à ce propos eliffé-s. rentes mesures, qui paraissent avoir l'assenti-us ment du parquet général. Si un petit bout de loi de rien du tout faisait 1^3 «entrer dans notre législation -des prescriptions 3n réglementant le port et la vente des aimes, le ' citoyen Browning ferait certainement moins parler de lui. Situation délicate. ,s> 'Nous lisons, dans le bulletin politique d'un n- organe bruxellois, les lignes suivantes : m « On «conçoit -que la France et la Russie laissent 'l'Italie, pendant quelque temps, douloureusement assise sur le hérisson albanais. » ^ « Douloureux » est un mot juste. «Mieux vaut s'asseoir sur un crapaud que sur un hérisson. -(-.l J1- y a quelques années,un autre grand jour-n_ na,i avait buriné idans ses colonnes cette je-|(1 marque judicieuse : a •« Le pouvoir temporel reposa trop long-j] temps sur les baïonnettes françaises. » ?n Cette conception du repos est.elle aussi, passablement piquante, n- <s^5=S> On roule. é- Dix millions, huit cent cinquante-cinq mille, il. six cent onze francs. C'est le produit global de u l'impôt sur les vélocipèdes en France pour 1S l'an 1013. Ce joli total, a été atteint par la vente, er dans l'ensemble des départements, de 3 mil-lions 477,073 plaques. Ces chiffres sont, supè-^ rieurs à tous les précédents et indiquent que» lt; le progrès de l'automobilisme n'enraie pas ce- lui de la vélocipédie. IX II doit en être de même en Belgique qu'en 0_ France. Nouvelles à la main — Donne^moi des lunettes- à verres noirs. i — Les bleus conviendraient mieux à la vue de monsieur. — Je le sais, mais je suis en deuil. LES CHIFFRES ! Ils ne peuvent ment On sait que, le 24 mai dernier, la polit l du gouvernement a été approuvée par 5? s voix et condamnée par 761,080 voix, — ce donne une majorité hostile de 180,307 voix La « Métropole », — faisant état des suffr i exprimés en 1012 dans les cinq provinces - n'ont pas voté cette année, — les additie - avec les chiffres corréspondants des quatre vinces qui se sont prononcées il y a qu jours. Notre confrère clérical obtient, en « res ronds, un total de 2,621,000, savoir : 1,321,000 voix pour le gouvernement; et 1,300,000 voix contre le gouvernement Soit une majorité de 21,000 voix en sa fav Ce calcul est reproduit avec enthousia - par plusieurs journaux de droite, tout heui de pouvoir attester que le gouvernement serait pas mis en minorité dans le pays. *** La « Métropole » n'insiste pas sur ce qu'une majorité de 21,000 voix sur 2 mill 621,000 suffrages exprimés serait dérisoire f cpi'elle est inférieure à 1 pour cent du total voix. D'autre part, notre clérical confrère s'abst de faire ressortir cette monstruosité que. d' majorié si minime, — puisqu'elle est inférie à 1 pour cent des suffrages exprimés, — se issue une majorité parlementaire de 12 voi> qui représente, en réalité, une majorité 6 1/2 pour cent du nombre total des député *** Mais, ce qu'il faut surtout dénoncer, e l'absurdité du raisonnement de la « Mé pôle ». Nous ne contestons pas que les cinq pro ces, qui n'ont pas voté en 1014, ont donne y a deux ans, une-forte majorité au gouve ment. Mais nous estimons que les cléric sont aussi peu fondés à faire aujourd'hui de cette majorité de 1012, — qu'ils le sera à vouloir argumenter de la majorité clérii elonnée également en 1012 par les quatre ; vinces qui viennent ele mettre les cléricaux minorité de 180.307 voix. Les quatre provinces qui ont condamné, 1014, la politique du gouvernement, lui donné la majorité, il y a deux ans. Mais, puis lors, elles ont changé d'avis et leur elict est écrasant. Le mouvement à gau étant général dans tous les arrondissénif qui viennent de ve>ter, nous pouvons pr mer que si les cinq provinces, dont les re sentants n'étaient pas sortants, avaient dû < lement prendre part au scrutin, elles aura nccusé un revirement aussi sensible et que cabinet de Broqueville aurait vu se dre: contre lui, non pas seulement une majorité i89,000 voix, mais un raz de marée électoi probable de 300,000 voix au moins. La « Métropole » raisonne comme si le ravinent formidable accusé depuis deux uns les quatre provinces qui viennent de voter -que nous avons chiffré exactement à 83,105 \ — ne devait pas fatalement se constater d les cinq autres provinces, où les urnes n' pas été ouvertes cette année. La fin d'une coiilrover Nous recevons de M. C. de Smet de Nae la nouvelle lettre suivante, que nous reci mandons à l'attention du « XXe Siècle », nous doutons qu'il y trouve des arguments faveur de ses démonstrations hasardées : Garid, lor juin 191 Messieurs, J'aurais voulu arrêter la discussion pour quelle vous avez courtoisement ouvert vos lounes à un lecteur qui. ne se réclame pas drapeau bleu, mais votre eîernier article et lettre que. vous publiez, ensuite sous île titr « Vraie répartition », appellent encore quelq observations, tant il est vrai qu'à creuser problème de la proportionnelle combinée a le vote plural, on y découvre toujours quele nouvel aspect. Pour plus de clarté, résumons les faits : lesquels tous les gens de bon sens doivent ê d'accord ■ : l» La diversité du diviseur électoral <est soi indifférente car elle ne favorise auc parti; elle tient au développement de la chesse et de l'instruction et aussi, — ce c personne,. je crôis, n'a fait remarquer, — taux de la natalité; dans les arrondisseme où ie diviseur élctoral est fort, le nombre e enfants est relativement faible, celui des ad tes est élevé : donc plus d'électeurs et plus voix par 1,000 habitants; 2° La division des partis, en augmentant risques ele déchet, est défavorable aux pai ; d'opposition; 3" Le hasard favorise tantôt l'un, tantôt 1'; tre parti; La majorité catholique dans le pays .nulle ou si faible qu'elle ne justifie pas, arithmétique pure, une majorité parlementa de 12 voix, « niais il est impossible de faire i « river L'origine de la majorité à la Chami > uniquement du nombre ele voix obtenues j » les partis dans le pays. » Il faut égaleini tenir compte du principe constitutionnel s vant lequel notre heureuse patrie compte dépoté par 40,000 habitants de tout âge, de te sexe et de toute couleur... politique. Un exemple fera comprendre ma pensé* la. Flandre orientale, élisant 28 députés, a én le 21 mai, 367,446 suffrages; diviseur élector 13,123; le Hainaut, élisant 31 députés a 539, voix, diviseur électoral, 17,400. L'écart est i table. Additionnons maintenant les voix des ele provinces : nous obtenons 006,078 et un qi tient de 15,372 voix, très rapproché du divise national cité dans votre numéro du 31 mai. Logiquement, ce diviseur devrait dét'ermii le nombre de mandats revenant aiix deux p vinces, mais cette opération coûterait à Flandre orientale i députés que gagnerait Hainaut. •Te me résignerais bien à ce 'sacrifice1 qui ne débarrasserait peut-être de l'un ou l'autre f mingant; mais, que deviendrait la Consti tion ? Voilà l'objection que l'on peut faire à toi tentative de répartition parlementaire ba.c uniquement sur le chiffre des voix sans tei compte de la population. Je erpis que la totalisation des suffrages r province et leur répartition d'après le divise provincial serait seule réalisable pratiqueme Est-elle désirable ?.servirait-elle, les intérêts t oppositions ? ce sont des questions que je n point à examiner. Veuillez agréer, messieurs, l'assurance ma considération très distinguée. Christian de SMET de NAEYER soru rôties aux Durt'au.v «u juurniu, ;> ci t, uaienc uu noi. LA PEINTURE 'AU -v,""; i.- SALON TRIENNAL ique 2,592 *1 ' \\! ^lu Le genre historique allégorique n'est- plus ia>es guère représenté à nos expositions môme offt-nui lci€lI1'es* Nous assistons à l'agonie fde la grande innc peinture. Ce ique l'on .en -voit îce.tte année est pro- :-ulutôt navrant; que dire de 1' -« Œdipe en-inze "• lc'e GaiWand, ou du « Dernier Gardien du Sang de Dieu », de M. Lacoise, olt d'à -I' « 'Eden », .de M. iPosenaer, de « Adam et Eve ohassés du Paradis terrestre ■», par M. -Rapliaèl tClefdina? ou d.u « Parsifal <et les fil-eur. 'les"^eu1^ de .M. Emile Vermersch? Tout sme cela est à la ifois ibizarre et médiocre, pé'dant ,eux et maLaiclroit. .C'est vraiment l'agonie ^de ce lie que l'on appelait autrefois la grande peinture, et on se 'demande si (quelqu'un en ferait encore, s'il .n'y afvait pas le prix Godecharle ? 'Peut-être faut-il le regretter, car le jour où jai] on ne fera plus que de la nature morte et du ons Pay!Saéief, les amateurs ayant du goût et de uis' l'iniformationi feront aussi :bien, à -peu. ele» rïçg c-liose près que les professionnels. Déjà, les amateuis, les idôbutants triomphent dans ce ient genre. Il y a au Salon quantité de natures une mortes et de fleurs, où l'on sent une ânexpé-,ul>e rience, parfois soigneusement cultivée, mais-rait (lui n''en son-t pas moins des morceaux de co-_ loristes fort agréaibles. Il faut citer, entre au-' 1res, Mmos -Juliette .Cambier, Manette Heirmant, s> Emma iLam'botte, M. Fernand Verhaegen, et tant 'de disciples, naïifs ou roublards, de James Ensor. 11 y a d'aâil.leui^s, dans leurs toiles ;*est inee^P^tes, -des reohercihes intéressantes, tr'0_ amusantes, ils sont souvent plus artistes que tel peintre plus habile et plus savant. Mais •n que va devenir un art, où ce qu'il y a de plus jj intéressant sont les esquisses et les i^echer-,'ne. clies des amateurs ? îux état * * * ient Jale (Du moins le portrait par sa nature même )ro- échappe générailement à l'amateurisme. A c.Ô-en té des effigies officielles de la famille royale, dues à MM. Hermann Richir et Fernand en Khnopff, ij y a (quelques ibons portraits au uni' salon, portraits étrangers 'de MM. d'Espagnat, de- Samberg-er, Laszlo ; portraits belges aussi. Un k'er- des plus remarquables est celui -du docteur c,|e Georges iMarloir, par M. André Clempenaar. 'nts Jamais cet excellent portraitiste, un des meiil--su" leurs qu'il y ait en Belgique, n'a été plus pé-Dr°" nétrant, plus sobre, plus juste. Je citerai en-suite un charmant portrait d'enfant ide M.Van ent Iiolder, le tableau un peu théâtral, mais bril-'^ lant et bien .peint de M. Philippe Swyncop, 5S(Î1 l'exquise Jeune fille en (bleu », de M. Pinot, t ^ le joli portrait de 'fillette de G.-M. Stevens, 'alc «c Ma Gosse », de M. Van Hol'dler, la « Fillette' au ijardin », de M. F. Smeers, le portrait de n0" Mme R..., de M. François Dumont, le portrait décoratif d'un colonel anglais, par Mmo la ba-oix ronne Lambert. ms _ ont * * Le paysage, évidemment, échappe plus difficilement -aux fantaisies excessives. Mais il y a chez les artistes belges un vieil enthousiasme naturaliste qui fait que, même dans l'exposition la plus moyenne, on trouve des pesages yer agréables. Ils ne manquent pas à ce Salon. )m- Tâchons de les passer en revue en nous excu-Car sant des oublis inévitables. en M. Ferdinand Willaert a fait de là Liève, à Gand, une de ses œuvres les plus fines et les plus pénétrantes; M110 Verboekhoven nous mon-tre un coucher de soleil plein de poésie; M. Taelemans, dans ses « Vieux rempar ts sous la la- neige », évoque avec beaucoup de charme et de co- '^puissance ces paysages d'autrefois où l'on du cherchait non seulement la couleur et l'impres-la sion, mais aussi le pittoresque. Après Emile e ; Claus, — qui expose cette fois son portrait des-lc tiné au Musée de Florence et deux jolis sites rec de son jardin, — M. Maurice Sys n'a pas hésité [ue à peindre le pays de la Lys; sans imiter le maître d'Astène, il a su tirer parti de ce pay-;u1' sage trop célèbre. Et voici encora les colTmes *15 de Sienne, de M. Henri Anspach, joli paysage synthétique d'un coloris délicat et clair; «Midi», un ele M. Louis G. Cambier; les « Environs du ri- Dordrecht », de M. Henri Cassiers, un fort joli ue paysage d'hiver, de M. René de Baugnies; et au ]qs impressionnants « Grands arbres », de M. its valéyius de Sadeleer; « En Wallonie », de M, ujS Joseph François; un joli sous bois, de M. Paul (je Hagemans; une agréable marine -de M. Jacquet, « Le départ, des barques »; une vision ele Nieu-les port, en hiver, de M. André Lynen, qui évoque tis avec beaucoup de force la -tristesse particulière de la campagne flamande sous la neige; une 111 marine pleine de la plus délicate émotion, do est M. Lucien Jottrand, « Barques au soir »; la en « Mare », une toile franchement colorée, de M, ire Jules Merckaert; un magnifique automne de lé- m. Roidot; des pommiers en fleurs, pleins de )r® lumière et de printemps, de MUo Jenny Monti-'nt cny; ^es PaysaSes d'Ardennes, âpres et mélan-Ui_ coliques de M. Marc-Ilenry Meunier; une char-Un mante vue du village de Montigny, par M. >ut e;.harles Houben, d'une touche plus Libre, plus hardie et plus sûre que ne l'a généralement cet • artiste consciencieux, intéressant, mais, jus-qu'ici, un peu timide; une agréable vallée de la 332 Sambre, de M. Paul Sterpin. 10" * * * * ux . io- Certes, il n'y a rien là qui dépasse vraiment ur l'honnête moyenne des paysages que l'on voit élans les expositions de Cercles au cours de 101 l'hiver. Mais cela fait un bon fond d'exposi-7a tiôn qui donne au Salon cette tenue moyenne, le un peu ennuyeuse, mais qui, après tout, correspond bien à l'étiagè de l'art, contemporain, us Entre les quelques artistes qui ont su exprimer, généralement avec des moyens de fortune, une lu~ forte personnalité, et les jeunes, qui cherchent lte et ne trouvent pas, ou trouvent à moitié, la éo plupart, des peintres se contentent de nous don-îir ner bon an mal an une dizaine de ces toiles courantes qui finissent par se caser, parce aî' qu'elles font bien dans un salon. Ne nous éton-^ nons pas de ce que cette médiocrité donne le ie,; ton -aux grandes expositions. A tout prendre, 'ai celles-ci sont, en somme, meilleures en Belgique que dans les pays voisins. (A suivre.) L. D.-W.

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