La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 24 April. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rv0cv4dh05/
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Vendredi 2.-S avril ÎJH4. — Pdltton A 11 ' i.n mp iip CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR tTIIUTB C» BILGIQUl 4y« année» — K« 111 LA CHRONIQUE r "BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BltUXELL.lt GAZETTE QUOTIDIENNE:" TÉLÉPHONES Administration ; N* Rédaction; N° 14014 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous,pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIESBAYE RÉDACTEUR EH CHEF: Jean d'ARDEME I ANNONCES : -Je page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 ir. la ligne et laits-divers (Un), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclamc Godts.2, place de la Bourse, à Bruxelles. Tcléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, o et 7. Galerie du Roi. La Justice impuissants La Justice est redoutée. Dure aux faibles, idouce aux puissants, salon l'adage. Cependant, par ,1a crainte même qu'elle inspire, elle exerce une action salutaire. La foule aperçoit dams ,1a Justice quelque chose d'un peu effrayant, de dominateur et d'inélucta-Jble.H arrive .pourtant que cette Ju'stice soit désarmée, devant les faits les plus simples, lies actes les .plus monstrueux. Il arrive que malgré les décisions de justice, mailgré la force (publique, raailgré • tous les Parquets du royaume, une femme indigne puisse valer un enfant à son père. Voter, vous m'entendez, — et .avouer, et proclamer ce vol. Vainement •le père, .depuis trois ans, via de juge en juge, de tribunal en tribunal, criant : « Vous m'avez donné cet enfant, il est à moi, vos décisions l'ont enlevé ?t une mère infâme. Mais ellfe it'-a pris, -cflle le garde, elle se moque de moi, de -vous, de toute la Justice ! » La Justice répond : h Cette femme se moque de iinoi, etlle a raison : Je ne puis rien contre eïle, rien pour vous. »> (N'est-ce pas effroyable? Il faut que je conte l'histoire en quelques 1 Oignes, car à force de la dire, à force d'en montrer l'abominable vérité, il faut qu'une > intervention venue je ne siais d'où, mais > elle viendra — mette fin h ce cauchemar lii- < deux dans lequefl un malheurêùx se débat de-■puis trois mortelles années, assure le respect < -de la légalité et de l'équité. Il y a là plus qu'un intérêt particaiie-r : un i pays est bien matade lorsqu'il ne fait pas respecter sa justice. , : L'histoire 1 banale et douloureuse-Un ménage, lin enfant de trois ans. La , (femme se dérange, le mari s'aperçoit qu'il , «st trompé, la famine s'enfuit, 'avec l'enfant , — et l'a.!niant. Constat -d'adultère : après de c vaines dénégations (la femme ayant tenté de rampilaicer auprès d'elle l'amont, cache à la hâte dans une chambre voisine, par l'enfant, couché près de leur lit !) les deux com- ' plices -sont condamnés par le .tribunal corrcc- ' tionnal. Jugement confirmé en appel. Sur ces ' entrefaàfcesî la procédure de divorce entamée ■midlques mois .auparavant se termine, le di-vonce est prononcé « de piano » au .nrofit du ( onari, auquel on accorde la garde de l'enfant, 1 Le père réclame l'enfant : la mère refuse. 11 sourit : h J'ai mon jugement, je l'exécuté- l Mi. — Je vous en délie, répond-elfe. J'ia.i ca- r, •obe l'enfant. Je ne le rendrai pas. » Et ù r tout le monde se .présentant au nom du .père ' elle répète : « Je ne rendrai pas l'enfant. » " Rlainte au .Parquet. L'affaire est instruite... 'fl. le Parquet se déclare désarmé. Les articles du code pénail qui punissent le recel ou la non-trapréscnlation d'enfants, ne s'appliquent pas aux parents ; même condamnés par un jugement do divorce! Le père s'affolait : d'un homme tenaillé par une aussi révoltante iniquité, tous les emportements étaient à craindre. Je crus bien faire en contant ces faits, à l'époque, ici même, nue première fois. Un jour, à la sortie de la Chambre où l'on venait de voter 3a loi sur la 'orolection de 1 enfance, le ministre de la justice rencontra \ <le conseil de ce pauvre homme dont il avait lu l'histoire. Avec cette courtoisie et cette bonne grâice que, membre du Barreau, il montra toujours pour ses jeunes confrères, F il attira l'attention de l'avocat sur certain t ortidle de la loi nouvelle, en ajoutant : t Voyez s ■:! ne .pourrait pas s'appliquer c là la situation de votre client. Sursaut d'espoir, moment de joie magni- .1 fique, intense jusqu'il la douleur! Le père } serrait déjt.i son crufant contre son coeur... \ ■Deux ans se sont écoulés : le père n'a pas ,r revu l'enfant ! i L'a toi de 1912 ne peut être appliquée à un t-parei cas, a dècilané îe tribunal. La cause est t actuellement déférée à une Cour d'appel, i, raass, si ceBe-ci se range a la jurisprudence r de la Cour ide cassation, le jugement sera .. confirme.. * * * t .'Vins:, vainement un tribunal, puis une î1 v°ur f^PP01 °»t convaincu une femme :| 'lûduifère,dViiû adultère spécialement odieux !1 par les circonstances qui l'entouraient. Va:- 1 nement un autre tribunal l'a proclamée dé- '1 eiuic des droits les plus sacrés de la mère, garnement un officier d'état-civil a .urononcô c je dàvorce contre «3tle. Tout c?la est inutile, c Cette famine peut narguer ces juges, bafouer t; ce mari, rire au nez de cet échevin, garder i «t entant qu'elle n'a plus le droit de garder, «t dire : Je vous défie bien d'exercer votre n justice, h ■Mois vouflezvvous savoir mieux? voulez- « Y,us counaftire te comble de l'impudence et d mépris des lois ? Cette femme vient d'épouser son complice! Comiment ? par quels artifices ? grâce à Quais moyens leur permettant de transgres- ! vt!*' U"°/0;s de.pdus, la loi ? je n'en sais rien. \ '•Mais j ai m;i l'extrait de mariage. t.t j'jinag'ine, dans ce ménage-là, l'enfant, entant de l\au.tne, l'enfant de l'ihonnête '' lomme ! Et, dans le cœur et le cerveau tor- q nés de ce dernier, vous imaginez aussi tout lé .désespoir et toute fa révolte oui gron-(f dent I " r *** t : Je le répète, j'ai cru bon de détailler ce pe- s »• (péàt?) drame intime. Sans cos oréci- ^ s»ns, sans ces renseignements que l'on doit "tir soigneusement contrôlés, autlieiitàru'e- e:!ac'?1 °a ** refuserait à croire à la 13 '.'Mité rie semblable aventure. Il faut qu'elle ■ (onnue. Il faut qu'on v croie, qu'on s'en ' 'Migne, — qu'on y mette fin. « Pour ma part, je ne puis pas croire que s Qiie.qu.un reste indifférent, .devant ce scan- , ,lne Justice immuissante h faire res- d PMter ses propres décisions. Je ne puis pas 'J croire qu un ministre qui est le chef de cette o inawf ne- Ç38 8'insni«ar contre une c t' . -.le iniquité, sinon sa dignité de minis- v ' '2°d cœur d'homme .i( Camille Q^TTEHSTEfW. MEMUS FAITS PROPOS MENUS LA FAILLITE DES MOTS C'est ù Paris qu'on la constate aujourd'hui, cèltc laiilitc. Pendant un siècle, Paris s'est saoûle, s'est gavé de mots. Plusieurs fabriques travaillaient sans relâche à lui fournir cette pâtée enivrante et sonore ; la plus notoire, la plus active s'appelait, s'appelic le Palais-Bourbon. Il y •eut, dans celle mine, des spécialistes prodigieux; le plus notoire vit encore ; il a nom Jaurès. Il est, parmi les producteurs (te mots, comparé à certains obscurs tâcherons-du. langage, ce qu'est le Niagara comparé au MaelbeeU. On l'admira longtemps. Les bonnes gens, même ceux gui ne cherchent pas un sens soits les mots, s'extasiaient devant la fécondité sijllù'bique d'un gaillard gui parle un jour durant et trempe un gilet de flanelle par heure. Tout de même la satiété est venue. Pério-liquement, — tous les quatre ans, — les murs du Palais-Bourbon semblaient incapables de contenir la surproduction intérieure; Us cédaient, et les mois, les mots, 'es mois inondaient la France. Cela s'appe-ait une campagne électorale... Alors, les murs, les monuments, les sla-ues, les colonnes de Parut émergeaient pi-liblemenl d'un océan de mots. On a dûprcn-Ire des murs, construire des digues... L'affichage électoral est désormais limité •■l restreint. On lui réserve, éans ta ville, les espaces limités comme ceux où [eu Gé-audel chantait sa propre gloire... Mais ceci d'imprévu est advenu; les mots '.'eux-mêmes se sont raréfiés ; c'est l'affiche Uustrée qui triomphe. Le symbole un peu ngénu, un peu bêla remplace le discours mprimé. Le Candidat joue de la pieuvre... hie de pieuvres! L'aimez-vous ? On en a 'lis partout. La pievvre cléricale fait pen-\ant à la pieuvre réactionnaire et alterne vec l'assiette au beurre, le mdl de cocagne ! l'inépuisable pot-de-vin... C'est un progrès... Pour peu qu'on invite les Forain, des Stcinlein, des Willette à y oUaborer, ce sera très bien ; ce sera gai, o« loinx. Le député vante sa marchandise par la nême méthode qui fil la fortune d'un mar-hand d'elixir ou de bandages. Cela, établit ne légitime égalité entre ces mercanlis. Reste à savoir si le client — alias l'élee-eur — ne sera pas moins aUéché par le bo-imenl électoral que par le débat passion-ami où Chose affirme « qu'il habilla bien », undis que Machin affirme » qu'il habille lieux ». BOB. Au jour le jour L8 POLITIQUE Depuis quelque temps, ides sy.iaptô-» ' Mes non -équivoques iprou-ve-nt qu'il y a une crise syndica/le citez nos adver-isa-ires. On devait s'y attendre. iLeur rocéilé («flui iqu'jls emploient un peu pour mt) -fut d'avoir il'air de faire quelque .ch-je, Dut en dupant ceux ipour qui il'on feignait e travailler. Cependant, les forces .populaires sont tel-■s qu'on ne Iles ipeut duper impunément, lailgné Iles cadres presque ecclésiastiques, oire imoniacaux, les syndiqués chrétiens cuvent devenir, ipour leurs « maîtres », -- danger sérieux. Si bien, qu'en même ïniips eit avec Iles .mêmes droits, les ouvriers oivent accuser les cléricaux de Iles « rou->r j», .comme îles conservateurs doivent leui aprocher -un ■véritable mouvement démogy-•iqu.e ! Tout cola ressort à ravir des deraiens iar-oles sur lia matière, parus dans .cfucikja.■ nirnaux catholiques. Vous concevez qu'on o traduit ces quer. ii!es ide ménage qu'en terres absolument discrets !... On n'en doit u'açcmrder ipOru.s d'iimipartamce aux citations ue nous allons famé. Xoti'e iprincipal « document » est un arti-îe du XX' Siècle ; mais nous Te.iueiSoTïs en-oro a-vec. la joie 5tt iptus vive tes commentées dont H'agrêmente le grave Courrier de ruxellcs. iDonc, Ile XX" .Siècle « attrape » copieuec-lent urr 'organe syndiieiliste, l'Action démo-clique, laquelle prétend interdire à tous les militants » ide s'occuper, fût-ce « titre iu-Lvidudl, de « propagande éle-etaralo ». Le X.V Siècle trouve que c'est là un « in-itintant elal. •d'esprit n. 1] rappelle que d'au :-cs ~nitiér.ét.s 'sont « ptus sacrés » (à se.s eux !) que 5'ini'è.rêt syndréalliste. Enfin, avec eu d égards, ' îl dffflare que les cléricaux i.dent le. 'îp-juiviement syndicaliste « ele leur rgent et de leur influence » : On les paie • u'ils marchent donc ! roui en ayant l'aii' d'appuyer son « cher ■ère », ,'e Courrier rappelle qu'il y a, pa-iiit-iu, -des diTeclions pontificales interdisarrt ux syadifats chrétiens de faire do la poli: que... V nous, cette remarque .oiquante erablerj.it décisive. Mais les cléricaux sa-ent en prendre et en laisser toujours,.. Ceci entendu, le Courrier rappelle com-:en on eut tor;,, « vu certains milieux », cie ipi-eccmisor ne .syadicoiiisme chrétien comme '""que panacée ; de décrier, par la même «asion, croire vieille politique qui si fait es preuves •». S® 'l™uvcnt à ià lois constatés et le anger .sjn.idi.eall, pour les cléricaux, -et leur '■•sir de ne pas sortir de la u vieille politi-'ii "■ La iQiej de tout ccila est que les c'éri-ïux sont obligés de duper la f0;s les 0u-01 botifgeoJs, >r..a seul bénéfice de '1 ie>3 toWf8 ectomee. ■ j h i PETITE CHRONIOUE Rogaî-da en arriéra 2i- avr.il 183G. — 3fort de l'imprimeur et cru-dit Firmin Didot. Politesse gouvernementale. M. Buyl vient de poser au gouvernement une piquante question. Voici comment elle est libellée : « En lisant, dans les annexes du Compte rendu analytique, le texte des questions posées à messieurs les ministres, par les membres de la représentation nationale et des réponses qui leur sont faites, je constate que les questions sont toujours libe'lécs avec la plus grande politesse et dans la forme la plus courtoise. » Par contre, je constate également que les réponses faites aux membres de l'opposition et à quelques membres privilégiés de la droite, sont fréquemment conçues dans un style qui manque de la plus élémentaire urbanité; souvent, messieurs les ministres se contentent de répondre « oui » ou « non », alors que, — j'en ai l'assurance, — lorsqu'ils répondent à leur huissier ou à leur domestique, ils ne disent pas « oui » ou « non » tout court, mais ne manquent point de dire : « Oui, Jean-Baptiste », — « non, Isidore ». » Le ton déplaisant que les ministres adoptent vis-à-vis de certains députés est d'autant plus surprenant qu'en général, ils sont eux-mêmes recrutés parmi les membres si polis de la Législature. » Le .'gouvernement s'explique.ra-t-il sur cet usage parfois vexant, toujours froissant et, en tout cas, dépourvu d'élégance?... La belle coquille. Nos lecteurs savent que la «Chronique» possède un « atelier » et un service de correction vraiment au-dessus de tout éloge. Cela n'empêche pas, cependant (nos lecteurs le savent aussi), que, de temps en temps, on trouve dans nos colonnes la coquille, la fâcheuse et amusante coquille... (Par exemple, hier, cette « Eisa », remplaçant 1' « Eloa » qui, seule, appartient à Vigny:..) Pourtant, nous ne sommes jamais arrivés, même avec la collaboration des pires écritures, à rien d'aussi beau que ce que vient de donner le « Journal Officiel » de France. On y peut lire, en effet, dafis le toast du roi d'Angleterre, ces mots stupéfiants : « La Raine et moi, vous remercions, monsieur le président, de votre channante.« hostilité ». » Pour hospitalité, bien entendu ! Vraiment, le typo qui commit celle-là peut se vanter de tenir un record... A moins qu'il ne l'ait fait exprès, pour protester contre les déclarations officielles, insuffisantes au gré de beaucoup ? Douleur politique. « Je regrette, je regrette infiniment ! » Et Ta tlépèlche' qui no-us répète ces paroles du président des Etats-Unis, en apprenant le nombre des morts résultant du débarquement armé, ajoute qu' « il se dirigea lentement vers son bureau, l'a tête basse et donnant des signes évidents de douleur ». iGïTaicun sera touché d'une sensibilité aussi •rare et, a/voucms-le aussi, un peu inconsidérée!... Lorsqu'on tire nos admirables canons modernes, lorsqu'on exécute des feux de salve contre, des bonshommes en chair et en os, on court toujours risque d'en abîmer quelques uns... Si M. Wilson avait imité tant de nos chers et sagaoes lecteurs, qui n'entreprennent rien sans avoir questionné .leur sage « Chronique»,nous nous serions fait un plaisir de l'avertir du danger couru. Même en prenant soin de dire, qu'on ne fait pas la guerre, les gens atteints peuvent se porter mal. Plaquette rare. C'est une bien amusante histoire que celle [les exemplaires originaux d' « line saison en enfer », ce petit livre dans lequel le génial et lamentable Rimbaud mit le meilleur et le pire Lie ce qui lui servait d'âme... L'es biographes racontent comment le poète détruisit toute l'édition, réservant un petit nombre d'exemplaires (quatre ou cinq), qu'il envoya à des amis. Cela explique comment ces exemplaires étaient estimés va'ioir une soixantaine de louis. Imagi- ' nez que celui détenu par M. Barthou (dont les ennuis politiquès n'affaiblissent en rien l'ar-dtiiï de bibliophile), fut porté par Rimbaud it Verlaine, en prison à Mons pour avoir tiré sur lui. Ce sont là des souvenirs littéraires ( vraiment dramatiques. Or, voici que tout cela s'écroule devant la découverte d'un ballot renfermant quatre cents exemplaire^ tle là rarissime plaquette, ils auraient fait partie d'un fond de magasin de l'éditeur, cédé par celui-ci à M. Losseau, avocat, dn Mons. Maintenant, pourquoi l'éditeur avait-il 'gardé ces exemplaires? Le geste est évidemment mystérieux... Mais surtout, il. fait désastre pour les bibliophiles dont les exemplaires vont baisser, baisser... A la mémoire c?e Verschaeve. Voici une œuvre patriotique et sportive digne :1e tout intérêt ! L'aviation belge • vient de perdre en Ver-schaeve un de ses meilleurs pilote:;. Le vaillanî iviateur avait fait honneur à la Belgique en battant des records mondiaux d'altitude et de vol plané. Depuis deux ans, il ava.it, par un labeur incessant, mené de front la création d'une industrie nouvelle dans notre pays, la construction des avions en usage dans notre armée et. la formation de nombreux officiers aviateurs. Verscliaeve a succombé à cette noble tâche; il est mort 011 héros, au champ d'honneur, en pleine jeunesse. Le pays peut être fier de lui. La reconnaissance nationale implique le devoir de lui donner une tombe digne de lui et de perpétuer son souvenir. A cette fin, un comité s'est formé dans le but de recueillir les souscriptions de ses amis, de ses admirateurs et de tous ceux qui s'intéressent- aux progrès industriels et militaire» de notre chère patrie. Prière de faire parvenir au lieutenant Nélis, à Brasschàet, formant le comité avec M. Léon Gérard, le montant des souscriptions. Il sera donné, par la suite, connaissance du détail des sommes versées et de la date de l'érection du monument au cimetière du Kiel, à Anvers. ta fille, le mari et l'amant. Les journaux s'occupent, 'depuis quelque^ jours, de l'étrange requête d'une fille natu-1 relie 'de Wagner demandant la recomnaisisanc^ ' légale et le droit de porter un -nom illustre.1 En réalité, cette fille naturelle est ... l'enfant légitime de Hans von Uulow, ce qui complique I un peu la •situation. Lorsqu'elle naquit, le 1 î avril 1865, il n'y eut, paraît-il, qu'une seul personne-pouvant douter de ses véritables ori ginies, et ce fut — nature'llement — le mari d' Cosïma .von B.ulow. Elle fut appelée Isolde-Lu dovica-Joséipha, et eut Wagner .pour parrain « Le 'bonheur paternel du musicien, nous di un de ses biographes, l'enivra .d'autant plu: qu'il coïncida avec un autre des événement: les ipluî solennels de sa vie : les répétitions d< son « Tris/tan ». » (Mais nul n'a songé à peindre le bonheur pa terneil du véritable mari de Cosima ... Chez les ombres. Les journaux parisiens insèrent cette necro logie mondaine : « La baronne de Vaughan vient de perdn son plus jeune fils, décédé à Paris, à l'âge d( 6 ans et demi. La cérémonie religieuse aura lieu aujourd'hui jeudi, à 10 heures précises, ci l'église Saint-Philippe du Roule ». Comme c'est loin tout cela ! Comme cela sem ble bien se passer chez les ombres... Nouvelles à la mala Au commissariat de police de Sohaeibeek. Un agent .amène un- mandoliniste dépenaillé. — Voilà trois fois que je dis à ce pariieuliei do vider les lieux, vu que depuis huit jours nouî n'avons plus la .foire, cfc il s'obstine quand même à venir gratter son instrument devant Sainto-Marie 1 Al SÉNAT Séance du 23 avril La séance est ouverte à 2 h. 1/4. M. de Favc-reau préside. M. LEKEU demande la parole pour un fait personnel. — Hier, M. Braun m'a mis en cause à plusieurs reprises. Si je m'en rapporte au texte du Compte rendu analytique, il aurait dit : « J'ai reproduit aussi les déclarations de M. Vandersmissen au congrès socialiste des dernières Pâques. Elles ont paru tellement corsées et tellement « fortes » que l'honorable M. Le-Keu les a niées d'abord, désavouées ensuite. M. Vandersmissen n'est, pas le premier venu. C'est, au dire de M. Lekeu, un homme de grande valeur. » Plus loin, il ajoute : c Les journaux n'ont pas inventé ces paroles et M. Lekeu a été plus courageux que tous en les désavouant. » Ainsi présentée, mon attitude est dénaturée. Je n'ai pas dénié, puis désavoué. J'ai opposé à M. Braun une dénégation absolue, catégorique, 11e laissant place à aucune équivoque. J'ai ajouté que si, par impossible, M. Vandersmissen avait- tenu pareil langage, je: n'hésiterais pas à désavouer de telles paroles, agissant ainsi avec plus de courage que ne l'avait fait- le ministre des sciences et des arts lorsque nous avons parlé du « Sifflet ». M. Lekeu lit une lettre émanant de M. Vandersmissen qui établit que la phrase citée par M. Braun est inexacte. LA LOI SCOLAIRE M. GOBLET D'ÀLVIELLA rappelle au ministre la promesse qu'il avait faite de mettre le projet en concordance avec les autres lois organiques. Quand aurons-nous ce travail '/ M. LE PRESIDENT. — Ce soir ou demain. M. LA FONTAINE se plaint de l'esprit de parti, dont la droite a fait preuve pour faire une loi qui concerne l'intérêt des enfants. Nous devrions être tous d'accord pour faire de notre jeunesse une élite. Or, la seule préoccupation qui vous domine, c'est de dresser à votre image les enfants du peuple. Il vous [aut un enseignement confessionnel avant out. M. LEKEU. ~ Leur soupe même est confes: îioniielle. M. LAFONTAINE. — Nous, nous n'avons pas )esoin d'un tel enseignement. Vous, vous avez peur des idées du dehors. Vous savez que vos dées doivent s'évanouir devant la science. L'orateur annonce que la Centrale d'éduca-ion, établie à la Maison du Peuple, va ouvrir >es cours. Vous verrez qu'on s'y occupera ï>eau-ïoup plus de science que de socialisme. En agissant comme vous le faites, vous compro-netiez vôtre propre cause. M. COLLEAUX prononce un discours remarquable dans lequel il montre le côté agressil et sectaire de la loi. Vous allez créer dans le? communes des écoles de haine. M. POULLET. — Vous combattez des mou lin:-; à vent. Vous nous jugerez à nos actes. M. COLLEAUX. — Vous verrez comment or l'appliquera, votre loi, dans'..les communes. Mais vous ne voulez rien entendre. Vous ête^ les maîtres. Laissons-là toutes ces déclarations mensongères et établissons la situation nette ment. Vous voulez la guerre? Tant mieux Vous voulez garder votre place, votre puis sance; nous, nous désirons la briser. Avez-vuiu oublié l'histoire de la démocratie. Sa lente mais irrésistible marche en avant.? Vous n'em pécherez rien. C'est la lutte de l'avenir cont-ri le paosé. M. Coleaux termine par ces mots : « Vous voulez nos enfants, messieurs les cl£ rieaux ? Eh bien ! venez les prendre 1 » M. ÇÔPPIETERS critique les chiffre^ fourni: par les statistiques. 11 y a. beaucoup plus d'il lettrés qu'on le croit. On devait prolonger i quatrième degré jusque l'âge de 14 ans. Qu la loi scolaire, tout au moins, soit utile au: ouvriers. L'orateur demande au Sénat de n pas voter la loi sans vouloir y apporter le perfectionnements nécessaires. M. LEKEU. — Elle sera votée « ne varietur « M. POULLET. — C'est une erreur de nous in puter cette aititude. M. PELTZER parle de la répartition d""- cui sides aux écoles professionnelles: F. critiqu diverses dispositions concernant les pension: Du moment que l'Etat subsidie, concïut-il, so droit de contrôle est absolu. M. BERGMANN constate que la droite n'a p: répondu aux critiques de la gauche. La noi v-ellG loi amènera la disparition de la ln »er'ié c l'enseignement et de la liberté de conscience. M. BRUNARP annonce qu'il parlera domai: « Je crois de mon devoir,"déc!are-t-il, de n | joindra aux libéraux et aux socialistes P'-" [combattre 1?. loi scolaire. » La séance est lsvee d 6 heures. ! A LA CHAMBRE Troisième journée de la discussion générale t du projet de loi qui oblige les ouvriers it s'as-; surer contre la vieillesse, l'invalidité et la ma-; ladie. Chambre toujours nombreuse et — co: , qui est plus étonnant encore — toujours attentive.M. Camille Huysmans s'est chargé d'exposer le point de vue socialiste. Il le fait avec une méthode, une sobriété et une précision qui aie laissent place à aucune équivoque. M. C. Huysmans. — Cette discussion s'élève en gradins. On dirait d'un édifice de style com-, posite. Le rez-de-chaussée que nous présente le gouvernement a paru trop beau à M. Verhae-gen, qui est descendu dans la cave. (Rires.) M. Moyersoen, lui, trouve ce rez-de-chaussée excellent. M. Pecher est monté au premier étage, qu'il a installé avec goût ; mais les ouvriers, tout en le complimentant de ce qu'il a fait, trouvent qu'il y a mieux à faire encore. Le ministre seul n'a pas parlé, et c'est dommage. Nous eussions su ce qu'il faut penser des bruits qui courent au sujet des projets de disjonction dont on a tant parlé. Je proteste d'avance contre toute la politique d'ajournement. Nous sommes parfaitement documentés et prépares. M. Pecher a résumé admirablement les objections au projet gouvernemental. M. Moyersoen a répondu aux critiques dirigées par M. Verhaegen contre l'obligation. Je me bornerai à défendre mon projet. Ce que je veux, c'est l'organisation de véritables mutualités régionales, importantes et jouissant du self-contrôle. On a dit que nos mutualités sont politiques ; mais vous nous forcer à lutter, puisque, abusant du pouvoir, vous confessionnalisez les vôtres ! (Très bien 1) On accuse mon système d'être coûteux pour l'ouvrier. Mais je ne lui demande rien pour l'assurer contre l'invalidité et la vieillesse, et je 11e demande qu'une faible cotisation pour la maladie. La droite, elle, a promis beaucoup, mais elle ne tient pas ses promesses électorales. M. Camille Huysmans raille avec une âpreté amusante la faiblesse — ou la fausseté — des arguments que M. Verhaegen a fait valoir contre l'obligation et qui sont d'ailleurs renouvelés de ceux que M. Woeste développait déjà en 1878. M. C. Huysmans. — La question de la prévoyance. est une question d'argent. On ne lésine pas pour la guerre, mais 011 lésine quand il s'agit (les ouvriers. Or, notre pays, qui s'est enrichi de sept milliards durant ces dix dernières années^ peut, supporter les sacrifices nécessaires, et, s'il fallait créer des ressources nouvelles, nous avons montré à la commission des XV que nous sommes prêts à prendre notre part de responsabilité dans l'augmentation des charges qui s'ensuivrait. M. Masson. — C'est très bien ! M. Vandervelde. — Mais l'impôt doit frapper la richesse acquise. M. C. Huysmans. — La presse de province, à cause de ces intentions, m'a presque traité en criminel. (Rires.) M. Vanderveîde. — Le Bonnot de la mutualité ! M. C. Huysmans. — Le gouvernement ne sait ce que son projet lui coûtera, parce qu'il n'a aucune table sérieuse de risques. L'économie financière de notre projet a été dressée par M. le docteur Bàrnich, qui est un spécialiste éminent, et je crois que ses calculs sont, irrécusables..M. Camille Huysmans examine les divers systèmes en présence. Il condamne surtout le projet gouvernemental, qui exclut notamment les employés des grandes villes, gagnant en fait moins que les ouvriers de la campagne — de même que les travailleurs à domicile. M. C. Huysmans. — Notre système est celui des mutualités régionales. On a dit, à ce sujet, qu'emporté par nies sympathies pangermanis-tes, j'avais repris le système bismarckien. J'ài laissé cela à un Wallon, Hector Denis. (Rires.) M. Vandervelde. — Vous n'êtes pas si Bismarck que vous en avez l'air ! M. C. Huysmans. — ... Ces mutualités auront cet avantage de faciliter le contrôle par les affiliés eux-mêmes. M. Camille Huysmans expose en détail le mécanisme de son projet. r/î. C. Huysmans. — Vous nous demandez : « Quelles sont donc vos idées? » Je vais vous les exposer, et vous verrez qu'elles ont au moins l'avantage d'être justes et scientifiques. Et. tout d'abord, il faut la dispersion des risques ; il faut encore la simplification de l'organisation avec auto-contrôle des assurés. Enfin, nous voulons, la diminution, la suppression de la bienfaisance. M. C. Huysmans développe les raisons qui justifient, à son sens, la pension gratuite — « qui n'est qu'une restitution, d'ailleurs, — et qui seule peut soustraire l'ouvrier à l'oppression capitaliste ». M. c.. Huysmans énumère les inconvénients de la mutualité patronale, qui enlève toute indépendance à ses affiliés. M. Masson. — Comment y remédiez-vous? NI. C. Huysmans. — Je suis partisan du comité régional sous l'auto-contrôle de la classc ouvrière. M. Masson. — Je fais mes réserves sur. les conséquences de ce principe, mais je me pro nonce également pour la pleine liberté det assurés. Wi. Vandervelde. — M. Huysmans a déclar< Iqu'il était partisan de la neutralité complète des organismes d'assurance. M. C. Huysmans. — Le projet de M. Huber est le projet « apéritif ». M. Hubert éveille l'ap petit ries ouvriers, mais 11e les nourrit pas Nous sommes prêts à Transiger. Votre projè ne résout pas la question. La bourgeoisie es incapable de faire justice, complète. Si la lo 3 est votée, je veux espérer qu'elle ne sera qu'ui , essai. Si vous refusez au prolétariat ce qu'i ! demande, vous le mécontentez et le fortifie: ' par là même. Si vous le lui accordez, vous t ' fortifiez encore. Dans les deux cas, nous, non pouvons être contents. (Applaudissements ; l'extrême gauche.) MOTîON D'ORDRE M. Vandervelde interrompt la discussion c demandant de présenter une motion d'ordre. M. Vandervelde.— Le gouvernement annonc '• l'intention de transformer l'exploitation de no 'i chemins de fer en régie. Je me suis prononc en faveur de eette idée, mais, nomme elle soi , lève de nombreuses questions, je voudrais qu le projet soit déposé au eours île cette sessio ' encore. Sinon, je pyin le gouvernement de non c mettr.'.' eu mesure d'étudier à fond cette aftair< M. Hubert. — Je transmettrai vos observ; 1. tions à mon collègue des chemins de fer. REPRISE On reprend, après cette- interruption. la di cussion générait. M.'do Ponthière se pronom mtimtttrrirrrr—ti~iriii m — i imiiiwibiimi— w—m résolument pour l'obligation dans les trois risques.M. de Ponthière. — Nous devrions nous mettre d'accord pour donner à l'ouvrier uria pension d'un franc par jour à soixante-cinq ans. La solution que nous présente le gouvernement est inacceptable au point de vue de la. vieillesse. S'il faut des ressources nouvelles, qu'on les crée. M. Ozeray commente, à son tour, le projet en se plaçant au point de vue de sa circonscription électorale. M. Ozeray. — Son application à la province de Luxembourg soulève nombre d'objections. Ce ne sera d'ailleurs qu'une machine politique de plus. M. Ozeray le démontre lumineusement malgré les interruptions de M. Ponçelet. La séance est levée à 5 heures et demie. — HORS FRONTIERES Jeudi 23 avril S'il, iaut en croira un bruit, d'ailleurs assez [oiidè, qui commence ù courir, le roi lVA)t-gheberre irait, dans le coivranl de Vêlé, {aire une visite à son cousin de Russie. Et avant celle démarche officielle ù Pélersbourg, une entrevue privée serait meiuujée, au Danemark, entre les deux souverains, et dans un i,endroit tout empreint de communs souvenirs familiaux. Le bouchage de celle boucle de la Triple-Entente est intéressant, tout d'abord a a point de vue de la reparution des groupements européens et de la cohésion des différents éléments qui les composent. Plus- par-lieu Lié renient, il est significatif au jyoinl de vue de la solidité de la Triple-Entente elle-même.La Russie et VAngleterre ont, en effet, autant de motifs de dissentiments que de raisons de sympathiser. Les terrains de conflits sont nombreux, aussi bien politiques que diplomatiques : les récentes difficultés en Chine, et les ambitions moscovites en Perse en sont des témoignages• Le fait de passer au-dessus de ce's misères est significatif pour la solidité de la Triple-Entente : voilà qui est fait pour consolider la pair européenne, rien ne menaçant plus celle-ci que la désunion dans Vun des groupe m ent s ant a-g onis l es. * * * Jjes Etals-Unis n'auront pas au Mexique tu tâche aussi facile qu'ils le pensmeoït. Si les adversaires inléneurs s'unissent pour faire front à l'ennemi extérieur, le corps de débarquement aura fort à faire poux que te drapeau étoile soit, au moment de la paix, amené avec honneur. La crise mexicaine Où nous retrouvons la concentration en arriéra D'Eag.le-Paz (Texas),le 22.— Le général Mass a ordonné à toutes les forces fédérales de se concentrer à Saltiîlo, afin de repousser l'invasion américaine. Mille deux cents engagements volontaires auraient eu lieu, la nuit dernière, à Piedras-Ne-gras.Maîtres de Vera-Cruz iDe Washington, le 22. — Le consul des Etats-Unis à la Vera-tCruz télégraphie que les Américains sont complètement maîtres de cette ville. Les constitutionnalistes se rangent du côté de Huerta De Washington, le 23. — La nouvelle que le général Carranza regarde la prise de la Vera-Cruz comme un acte d'hostilité vis-à-vis de- la nation mexicaine a produit ici un profond éton-nement dans les cercles officiels en raison des déclarations du président Wilson qui a rejeté toute idée d'antagonisme contre le peuple mexicain et laissé croire que les rebelles 11e sa mêleraient pas de la dispute. Voici, en principe, la communication adressée par le général Carranza au président Wilson : « Quoique la prise de la Vera-Cruz puisse être excusée en partie par certaines provocations de la part du général Huerta, il pense qu'elle constitue néanmoins un acte d'hostilité vis-à-vis du peuple mexicain et peu en rapport avec les paroles prononcées par le président au Congrès. M. Wilson doit faire une distinction entre les partisans du général Huerta et le reste des Mexicains. Le général Carranza espère que ces derniers 11e prendront pas ombrag'e de l'acte des Etats-Unis. Quant à lui, il obéit à un sentiment patriotique en déclarant à la nation américaine que le maintien de ses forces à la Vera-Cruz est une violation de la souveraineté et des droits imprescriptibles d'indépendance, du peuple mexicain. Elle entraînera les constitutionnalistes dans une guerre inégale, qui. jusqu'à maintenant, ceux-ci ont tenté d'éviter à tout pris. Le général Carranza termine,en renouvelant l'expression ele l'amitié du peuple mexicain vis-à-vis des Etats-Unis qu'il adjure de rappeler les forces occupant la Vera-Cruz. La déclaration du général Carranza a étùf 1 discutée durant la journée d'hier. On consi-1 dère qu'elle constitue une nouvelle phase très , sérieuse de la situation actuelle. Si l'intention j d'hostilité des rebelles prenait corps, les plans i d'opérations de l'armée américaine devraient 1 être changés. En dehors de l'occupation de la Vera-Cruz, le gouvernement ne désire pa? étendre ses opérations, mais,si les généraux Huerta et Carranza se concertent pour une attaque, 1 commune, on dit ici nue les intentions américaines subiront de profondes modifications. L'amiral Badger rapporte que les Mexicains 3 tirent des coups de. feu sans respecter le dra-• peau blanc. Les Américains sont maintenant . maîtres de In cité. Et leurs armées se groupent s De Washington, le 23. — On mande au depar-tement de la guerre que les rebelles et les Hur-l- listes se sont unis à Tampico pour repousser les opérations américaines éventuelles. Lss pertes américaines à Vera-Cruz sont faibles De Washington, le •?,'?. — Une dépêche • de - l'amiral Badget annonce que î:: Am.riCains

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