La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 25 April. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cj87h1g61d/
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Samedi iili avril 1SM-4. — Kditifn A. ONQ CENTIMES CE NUMERO POUR (TOUT! ES BEI.GIQU* <4Te zucmée, — M» ll'i LA CHRONIQUE BUREAUX S «t 7, Q*lerie du Roi (Passage Saint-Hubert) bruxelles GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 7881c, Rédaction : N* 1408 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs çour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF : Victor de la DESBAYE Jeaa d'ARDEME ANNONCES : 4« page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-diyers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3239 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 3 et 7. Galerie du Roi. LA POLITIQUE AU VILLAGE Le hasard d'une courte excursion en pre viuce m'a lait rencontrer, dans un compart: ment de chemin de for, un ancien ami, qu j'avais perdu ide vue dopais longtemps, c I qui exerces dans une .petite ville des Flan dues, la profession de médecin. I Généralement, cilles sont assez pénibles tes rencontres d'anciens amis : on s'es connu ; quelquefois on s'est aimé d'une sin !cére affection. Dans tous Iles cas, on a par logé quelques idées, quelques sentiments ■ Puis, lia vie vous a séparés. On se retrouve I on croit avoir aniM© ichoses ù se dire : « Qu-I (aits-tu ?... Te souviens-tu ?..'. 31 Le tlhôme es I vite épuisé, «t l'on s'aperçoit qu'on n'a plu: I rien ide commun. Peut-être cola tient-il à ci I que, Se (plus souvent, 'dos jeunes gens qu'oi I a connus .pleins ide promesses, sont matés I rabotés par lia vie, et cessent id'étre ides liom I mes pour devenir des pantins profession ■ nels, des machines ù gagner dé l'argent oi ■ des épaves sociales. Mais, il me suffit d< ■ cinq minutes de conversation 'pour m'aperce ■ voir que ceilui-ci avait isu réagir : ce jpraticier I de province, presque ce praticien do campa I gne, atleté à ta iptos dure besogne, avait pi ■ maintenir sa' personnalité ; il lisait des jour II il aux, des revues, des livres, connaissait les 11 grondes questions du jouir, et vivait encor< 11 d'une -vie de l'esprit. A la question néces 11 saire : <1 Que deiviems-tu ?... » Il — Je vis, je travaille, et je ime défends ck I r anon mieux 'contre l'atmosphère provinciale I ! me Tépondit-il. I j — Tu es content ? II — Je me résigne. Ma profession m'absorbe I E beaucoup, et cïïle n'est pas toujours amu II sanle. Mais 'je me garde 'farouchement quel 11 '«lires lloisirs pour lire, et pour tapoter moi I I vieux piano. Et .puis, je fais de lia politique.. ! —.Delà'politique, toi ? | Je l'avais connu fort indifférent sur ce cha | pitre. iLibérail par tradition de famillle, mais I sans passion, et tolérant par sceptSçïstïie e 1 curiosité d'esprit. B — Mais oui, mon cher, me dit-il. J'ai fai ■ delà politique. Je n'ai pas pu m'en dispenser. I Dans ces petites viiiilos flamandes, il est im | possible de no pas faire do politique. « Quand je suis Aman d'installer ici, j'étais I bien résolu à vivre en dehors des partis. Jo ■ venais de me marier, j'avais besoin de ga-H gneir nna vie tout de suite. Le hasard d'une p parenté une fit choisir ce pays, dont je suis, ■ 'du reste, originaire, mais que je connaissais | peu. Je n'allais pas îi la messe parce que j£ j n'avais pas te loi, imais considérant que la I religion ost une affaire de conscience, j'étais Z S <P'e'n :,-'e respect pour les croyances des au-so 1 1res ; sachant, par expérience médicale, quel I réconfort le catholicisme apporte à certaines âmes douloureuses, je me serais fait le plus grand scrupule d'en écarter quiconque, et je - ; croyais bonnement que je pourrais, dans cer- - . teins cas, très bien m'entendre avec M. le - ; curé pour apporter un peu de soulagement - aux misères humaines. O naïveté do la jeu-messe; J'ai é'té bien vite contraint d'en ra- - j battre de mes rêves. Je n'étais pas établi rie-_ . puis un nu, que je m'aperceivais que, non M j seulement le curé do ma paroisse, mais tous _ { les curés des paroisses environnantes, me faisaient une guerre souinde et cela, non- seu-; lement dans ma profession, mais môme dans - 1 min viie privée. Il fallait hien me rendre ù - , l'évidence : j'étais sunveiïtlé, espionné. Dans _ ' les premiers teimps, nous eûmes toutes les - peines du monde à garder une servante ies unes après les autres, toutes les filles du - pays que nous engagions renonçaient ù no-^ tro service, sous des prétextes mystérieux cl - j JutiSes. Enfin, l'une d'eiltles aivoua : M. le curé j avait été trouver sa mère, et lui avait exposé qu'il était dangereux pouir l'intérêt de son | mari, petit employé de l'administration, el I pour l'âme de sa ifille de la laisser servir chez i. «n ennemi de Dieu. Ce n'est là qu'un incident minuscule et ridicule, mais je" te le cite, - parce qu'il est typique. Et c'est ainsi du petii - 1 au grand. Je trouvais ridicule qu'il y eut, g dms les -villes de province, deux sociétés, rigoureusement divisées par un infranchissa- » ! h'o fossé. 1:1 me semblait inouï qu'il ne fût J}! pas possible de jouer au piquet avec un à , homme sans partager son .ooinion sur l'Ion 7 i '"acuJ^ conception, et l'infaillibilité du pape. £ m Wcft 4W obligé de TOconmoltro que, chez its !l0lls' 011 ne peut se passer de prendre cettï m ""Portante information avant de se Mer avet son voisin. Et voilà pourquoi, de libéral in g itèrent que j'étais, ,jo suis devenu, anticlé ftcal, bêtement antieftSiricaJ, comme j'aurai: e' «ht autrefois... » *** c. - | Jo «è. rapporterai pas toute la conversa c, ; -on qui se pr- longea quelque temps. Moi | ami me rapporta mille petits détails typi ta 'lues, d'où J résulte que lé clergé de Flan e- «* n'est vraiment plus occupé que de I: propagande politique, de la discipline de; IS «mes et des votes. Autrefois, il y 'avait en :, 1 core dans quelques villages'de bons vieil: curés qui se contentaient d'exercer leur mi e ; «We avec z«e, mais une fois hors de leu: i- Çglise, se montraient d'humeur tolérante e j; !ï aujourd'hui, ils ont disparu. Oi II -rait que le mot d'ordre est venu d'en haut " au libérai!, au sceptique, à l'indiffé -i ! Celui qui n'est pas pour nous est cor. P 'f* nous. Evidemment, celle discipline combatliv 1 ! «T Ur'C 'Mai3 le» dirigeants de l'Eglis. ■ voient-ils ,pas que c'est'une force qui peu 1 «•*0ïl.:r- dar-8ar0Uso pour ceux mêmes ou >■ empirent? Que de rancunes ces procédé 1 iri'i-nT^ ** <le iLs autorise onn,.i. j s 'd'autre3 pays, le càlholicism na« - • "|®ttva-s ioara- Est-il sûr de 11 ; terrine ' 'ou'r' cllez ™)us> 1111 revirewicn '[ y a quelques mois, causant avec un k w r,r ClémcaCesitt, je m'êfdnn'ais d ce qu'un esprit de cotte valeur et de cette eu J' turc, un esprit il la fois positif et sceptiqu se fût montré en tant de circonstances d'u anticléricalisme forcené et assez éiléimeotain — N'oubliez pas, âtic répondit-on, que M Oleunenceaiu est le fuis d'un bleu de Vendée Il a été le témoin, durant son enfance et so adolescence des .vexations, des humiliations 1,(J" des dénis de justice sans nombre, dont soi "ti" père, un des seuf's républicains du pays iue fut victime de la part delà réaction clérical ét et monanchiste. Il n'-a jamais oublié cela in" C'est un lemipt'rament coonbattif : il veng son père. -s> Jo me souvenais de cette conversation ci J®' entendant le médecin do campagne me ra in" conter les mJJle incidents minuscules et exas lr" pénamte, qui lui avaient fait oublier son scep ts. [jcisane bienveillant. l. DUMONT-WILDEN. ue MENUS FAITS, PROPOS MENUS on te, A PROPOS D'UN GOSSE Il était bien oentil ce petit u Vaw/han » qui vient de mourir à 10 ans. Les Belges, ei cjc vUlégiatune hivernale à 13eauilieu-sur-Mér allaient le voir, le dimanche, à l'église où i ^ assistait, aux derniers rangs des chaises. * à la grand'messe, avec sa mère el soi d 11 grand » [rère. C'était un bonhomme char-; mant qui ne «savait pas tenir sur sa chaiien, 'es [ât-ce pendant le prûne de M. (e curé, {ûl-ct pendant l'élévation. U donnait bien du lin-,"s /outil à sa maman, qui sentait sur elle el se progéniture les regards, sans douceur, de 0 ceux de B-egiiqm qui enlraicnl un moment ;,L dans l'église pour la voir, pour les voir-' Là-bas, dans le chœur minuscule,un grano vieillard., coiHô d'une imprévue calotte noire, spectateur impassible des cérémonies di t>e cuite, étalait sur un vaste manteau noir im u_ prévu des tailleurs de Regenl streel, la cou-ïl- lôe de lumière d'une barbe d'argeiti. m On le saluait bien bas, el elle aussi, après ■■■ (ou/, oil ta saluait très bas quand, après la messe, elle montait dans l'automobile qu, a_ suivait celle du grand vieillard. ,;s On voit, au. Cap-Ferrai, le jardin, mainte nanl dévasté, où poussaient, somptueuses et luxuriantes, les fleurs qui servaient exclu-jjl sivement à orner la chambre de feux des en ,r Jattls. C'étaient des roses et des Mas au eœui j, de l'hiver, puis on dépouillait les amandiers, et surtout il y avait, aux Cèdres, d'admirables cerisiers Qui ne vivaient que pour la 's moisson de /leurs qu'ils donnaient aux petits. Qui sait la jolie d'amour qu'eût pour ces a" enfants le grand vieillard, qui avait perdu son iils cl héritier. ?' Après sa mort, les enfants revinrent, en étrangers, au beau domaine où leur mère ne j1' put rentrer; ils demandèrent à revoir « la ,a chambre de pa.pa ». A quelle singulière destinée a peut-être ' ' échappé ee petit qui est mort (je songe au e Jack d'Alphonse Daudet), et dont l'impré-~s voyante mère avait compromis la sécurité !s matérielle (ce n'est pas un mystère) qu'avait ^ voulu assurer le grand vieillard. " N'estt-ce pas une chose stupéfiante que non ^ seulement — après tout, cela se comprend — sa mort ne soulève aucune pilié, mais qu'en u" la relatant personne n'ait l'air de soupçonne1 que sa mère ail pu pleurer comme une siin-e" pie pauvre femme. » B08. ie >-•m»»—< Au jour le jour LA POLITIQUE 'àf** Oîtto-fois, une note de politique, plu-t «a ■ grave qu'il n'en fut jamais, nous es' ÏVj tfournie par le Pourquoi-Pas ?, mon-triant qu'à l'esprit :1e plus fin cwimiw la gaieté ila ,plîus. vive sont vertus bdlgcs. Or. toute .cette .venve nous donne le mot 'itaal d; cet incident Venhaeren, qui s'ouvrit dans no; colonnes. 'Donc, des cléricaux ont argué, en justice. qu'Emilie Verhaeren n'était pas Beige. Ainsi ils n'ont pas hésité à soutenir une cont.rc vérité, par simple .« travail électoral ». En suite, ils 11e craignent pas -de nou's rendre k ■risée de l'Europe .(qui bientôt s'amuseria d< l'anecdote, on n'en peut douter), en traita» de la sorte un poète de .renommée uni-ver scille. Ainsi, pour tes cléricaux, 1e talon n'existe pas ; lie patriotismo .n'existe pas sitôt qu'il s'agit de 'leur petite ignoble cui sine électorale. C'est toute une mentalité ! C'est ce qui -sépare à jamais las idléricau: de tous les autres Belges. .Pour eux, Sa pairi avec son ensemble ,de gloires, de génie a;> fiantenant à des opinions diverses, ne form pa3 un tout. Soyez certain qu'ils prcf&ren au poète génial, chantant la foi tradition «elle, te concierge d'un de leurs çeroles, c l'instituteur d'école congi-éganisie, aftlmian solennamcnt que Verhaeren est étranger. PETITE CHROBIQUE ur Regard9 en arrlèro ,.. I~^I*?V1— Le> <lir;gcabift « Zcpnolin II J1 est détruit, à Weilburg (Hesse-'Nassau). ^ Contraste. On discute la loi scolaire au Sénat : le sa vieznvous ? t ^ Il est excusable -- dans la mentalité aetUell ; du public — de l'ignorer. Le débat est calme ll. pourquoi voulez-vous qu'on, s'en occupe? A J •''J Ghiambre, c'était passionnant : les députés s'a ^ tnajpaient ; les gros mois sonnaient ; il y ava; r,°" « .dos gifles dams l'air », — comme disait î ne justement un honorable député. Pensez doait 318 ma chère : on pouvait chaque /'jour attend-r •nt une séance à boucan 1 Au Sénat, on discute avec fermeté, mais sar fa- passion excessive. Si l'on se dit de duree vi de *"it£s — ou de flagrantes erreurs ! — c'est, 1 rllLT III II IIIIKIIIII IIIIILJKBflMWBB—mWMBBMCWMfl—BU [. -plupart du temps, en un style presque acadc-e tnique, où la forme habille le fond. :1 « Je n'ihésite pas à dire à l'honorable minis-, tre, dont nul, plus que moi, n'apprécie le talent et la courtoisie, que sa thèse me paraît absolument contraire aux idées que professaient les ilLustres fondateurs de notre nationalité... » 1 A .la Chambre, certains eussent g... crié : « Vieux satyre, as-tu fini de violer la Consti-1 tution? » C'était la même pensée — autrement expri-- mée. Grosse nouvelle. Nous indiquions l'autre jour l'importance 1 qu'ont prise les titres dans le journalisme contemporain. .Le titre souligne, absorbe, supprime l'article, pour peu que la nouvelle ait ' quelque intérêt. Plus elle est étrange, plus le titre grandit. Et nous signalions, notamment, celui dans lequel on nous apprenait que la ro-sière d'un petit village avait assassiné son nouveau-né. Pourquoi donc un journal français, qui s'occupe activement du vote des femmes, vient-iJ d'annoncer, — en capitales imposantes : Mme Annie de Pêne croit que les femmes voteraient sagement. Est-ce donc là, — pour M1110 de Pêne ou pour le journal, — une nouvelle si surprenante f Pour notre part, sans être spécialement féministes, nous ne nous serions jamais permis des majuscules d'une aussi perceptible ironie ! Une municipalité pressée. Aux dernières élections communales, La Panne, récemment gratifiée de l'autonomie, s'est donné un conseil communal homogène et clérical. Aussitôt entré en fonctions, celui-ci s'est mis en devoir de voter des taxes et des impositions, en .tâchant, bien entendu, d'en faire porter la plus grande partie sur les propriétaires de villas, qui ne votent point, et sur les commerçants de la station balnéaire, qui votent mal. Seulement, il s'est montré un peu pressé. Il a établi une première taxe sur les égouts qui a é&é approuvée par la députation permanente et qui est donc parfaitement régulière; mais, la trouvant insuffisante, il y a joint une taxe complémentaire qui n'a pas encore été approuvée, mais que le receveur communal ne s'est pas moins empressé de percevoir. Quelques propriétaires ont protesté : « Faites comme vous voulez, leur fût-il répondu; vous serez tout de même obligés de la payer : un peu plus tôt, un peu plus tard ! » Dame !' la députation permanente de la Flandre occidentale est cléricale aussi. Ces messieurs s'entendent comme larrons en foire. Le jeu du Roi. 'Comme il est terrible d'avoir autour de soi une armée de reporters qui, à force de vous regarder, arrivent à ne plus bien vous voir ! C'est 'ainsi ,que parviennent à la postérité des détails qui n'étaient pas faits pour cela : « De .temps en temps, le Roi regarde l'heure à sa ! montre, en cse cachant derrière son programme. Mais l'encre du programme déteint ! sur ses gants blancs qu'il essuie, en les frottant sur son tibia (sic). Nouvelle course, George V tire sa jumelle, serre les sourcils. Il montre du doigt son cheval à M®» Poincaré, qui se penche sur la côte et sourit de tout l'éclat de ses den.ts blanches. » Ainsi .le Roi a joué, gagné, en bon Anglais qu'il se montre. Encore qu'on ne nous dise pas le chiffre de ses paris, il ne semble pas avoir imité le « bon Roi » qui, pour guérir les courtisans de leur fièvre de jeu, risquait solennellement un « petit éc-u ». Mais aussi comment être sage avec ce sourire de Mmo Poincaré, donit la beauté remporta incontestablement un des grands succès de J'« Entende Cordiale » ? Pour la dentelle. L'Union nationale dentellière. L'Union nationale dentellière en vue du perfectionnement de la main d'œuvre, vient de mettre en pratique un système d'apprentissage intuitif, plus rapide, moins routinier que celui en usage aujourd'hui : rationnel et moderne. En même temps, l'Union nationale dentellière a fait appel a quelques jeunes filles des divers centres de production, afin de leur permettre de venir suivre les cours de technique et de dessin, et de profiter de leur séjour à Bruxelles pour assister i\ des cours d'art décoratif et, éventuellement, de broderie. Tous les cours donnés par l'Union nationale dentellière sont « gratuits ». Ces jeunes filles, choisies avec le plus grand soin, après avoir suivi ces cours pendant deux ou trois ans, porteront dans leur région, au . profit des jeunes ouvrières, les fruits de leur apprentissage perfectionné. Elles seront aussi à même de donner à ces dernières quelques notions de dessin; nul doute que les essais mis à exécution éveilleront chez nos jeunes ouvrières de province (éloignées de tout centre d'art), un goût plus raffiné et un grand désir de perfectionner la 1 main d'œuvre dentellière. j II résultera, en tout cas, de ces mesures, une ; amélioration générale pour l'industrie et « une 1 augmentation de salaire inhérente u une meilleure mafn d'œuvre ». L'Union nationale dentellière est heureuse d'unir ses modestes efforts a ceux tentés pai notre gracieuse souveraine, par : 1° La création de cours de technique et d; dessin dentelliers; 2° La délivrance de diplômes aux fabricant? soucieux d'une main d'œuvre irréprochable e 3 qui auront produit des dessins artistiques nou veaux; 3° L'octroi do prix aux ouvrières dentellière: qui so distingueront par la parfaite exécutior - de leur travail, et 4° Un apprentissage méthodique et perfec 2 tionné, respectant les anciennes traditions di : métier. Nouvelles & la main Une petite femme, .mince et fluette, est entré. ' chez 1© bouclier. ô — Qu'y a-t-il. Madame, «pour votre service? — Monsieur, jo voudrais bien avoir de 'la po: 3 tri ne. - L'autre, goguenard : — Le fait est, Madame, que ça ne vous nuirai a pas. LA TÉLÉGRAPHIE SANS FIL AU CONGO Un nouveau poste de T. S. F., destiné au service public international, a été ouvert à Basa rikusu, sur la rivière Lulonga, le G mars dernier. Ce poste, qui est l'ancienne installation de Lowa, qui a été déplacée, est appelé à améliorer les communications entre Coquilhatvillc et Uwangi. Actuellement, la colonie possède 12 stations de T. S. F. se répartissant comme suit : Bànana, Borna, Kuishasa (en voie d'achèvement), Coquilhatville, Basankusu, Uwangi, Basoko, Stanleyville, Kindu, Kougolo, Ki-koudja, Elisabethville. D'autres stations sont projetées, notamment à Lusambo, dans le Kasaï, à Kilo (centre minier important), à Albertville, sur le lac Tan-ganika» qui établiraient les communications î avec le réseau de T. S. F. de l'Afrique orientale allemande. Quant au fonctionnement, des communications, iî paraîtrait que les résultats ne sont pas très satisfaisants. Entre Kikoudja et Elisabeth-ville, les communications sont régulières, mais entre Kougolo et Kindu, elles laissent à désirer t et les messages venant d'Elisabethville mettent en moyenne dix jours pour arriver. Entre Stanleyville, Basoko et Uwangi, le temps nécessaire un radiogramme pour parvenir est de huit jours environ. Ces retards sont dus, d'abord, à ce que les transmissions ne peuvent pratiquement se faire que pendant les heures où la température n'est pas trop élevée et, ensuite, au court I laps de temps que passent les opérateurs des I postes de T. S. F. à la transmission des messages.! Echos militaires POUR LES MILICIENS ET MîLSTAIRES EN CONGE, RESIDANT EN ANGLETERRE A la suite d'un accord intervenu entre le département de la guerre et celui de la marine, les miliciens et militaires en congé résidant i en Angleterre, jouiront d'une réduction de 50 I pour cent sur le prix du transport Douvres-Ostende, lorsqu'ils seront astreints à rentrer en Belgique pour l'un des motifs suivants : a) Convocation aux opérations de milice (convocation devant le conseil d'aptitude ou de révision, à la lecture des lois militaires, au service actif, ou mise en observation dans un hôpital militaire) ; b) Convocation aux opérations d'incorporation ; c) Rappel sous les armes. A l'effet da jouir de cette réduction, lès in-; féressés devont'être porteurs d'jun réquisitoire spécial, en échange duquel ïls obtiendront à bord des malles de l'Etat un demi-billet simple pour le .parcours susdit. Un autre réquisitoire, d-u modèle prescrit par les instructions en -vigueur, leur donnera droit au parcours en •chemin de fer depuis ,1a station .d'Osteaide-Quai jusqu'à .destination. (Les miliciens ou militaires obligés d'accomplir le voyage de retour en Angleterre pourront bénéficier éventuellement des mômes avantages, LES EXAMENS POUR L'AVANCEMENT DES OFFÎCIERS Les épreuves de résistance physique et d'aptitude théorique pour l'avancement des officiers, en 1914-1915, viennent id'être réglées comme suit : lies capitaines commandante candidats nia.jors, is.'b nommés sous-lieutenant, pendant Iles années de 1889 à 1892, seront convoqués ireisipectivement en août, octobre et novembre; les majors candidats .lieutenants-co-il o nels, et isous-.lieutenants des années 1883 £i 1S85, seront convoqués en septembre. •Des réclamations s'étanit 'produites .au sujet de l'inexactitude idu classement, fait jusqu'ici séparément dans •les grandes unités, il est décidé .que le chef id'état-major de .l'armée, les commandants de division, Je gouverneur de -la position [fortifiée d'Anvers et Ses inspecteur* d'armes se réuniront pour dresser le classement définitif des candidats majors, les résultats de (l'érpreuve n'intervenant que pour départager des candidats ide valeur a peu près é^ale. (En somme, l'épreuve est ainsi réduite <à un examen soi-disant efficace sur l'aptitude au commandement, et les nominations .se feront ■uniquement au choix. <Iil y a là. un non-sens : ou :bien les candidats ont manifesté dans 'leur service des assurances permettant de conclure •qu'ils fieront de bons officiers supérieurs et, dès lors, l'examen est inutile ; ou bien le choix sans examen est impossible, et, .dans ce cas, l'épreuve doit être Ha seule base de l'avancement. Ajoutons toutefois »qu-e bon nombre, d'officiers prétendent qu'un examen n'a aucune signification en H'occurrence, et ils font remarquer, non sans ra'isons, que dans l'indusrtie, dans le commerce, (dans les administrations privées et, même, dans les administrations publiques, on n'a jamais songé au système des examens .pour régler l'avancement ; partout, on se 'borne à voir îles gens à Tœuvre, et l'or n'instaure pas, comme dans l'armée, un sys tème 'qui consisterait à payer -les gens, nov point ipour les -services qu'ils rendent, mais ipour les examens qu'ils passeraient continuel lementou qu'ils -feraient ■subir non .moins c.on tinuelilement. En vérité, aujourd'hui, nos offl ciers s'occupent bien plus de se préparer au: examens nombreux échelonnés sur toute 1: durée de Heur',,carrière, .quei de .Caire leur mé lier. NOS OFFICIERS AU MILSTARY HOLLANDAI! Sur invitation faite parle ministre des Pays iBas à Bruxelles, le ministre de la guerre vien d'autoriser les officiers belges à prendre par au concours hippique international qu'orgn nrse la .Société pour l'encouragement de l'été vage des chevaux aux Pays-Bas, et qui aur lieu cette année*, à La I-laye, du 23 au 28 jui: prochain. L'INSTRUCTION DU TIR DANS LES TROUPE DU GENIE i A l'avenir, les troupes du génie des pos tiotns fortifiées, y comprises les compaign/k spéciales, n'exécuteront plus leur tir dans le camps, mais s'exerceront uniquement dans îc stands de leur garnison. Cette mesure, qi permettra d'intensifier l'instruction techmiqu } .grâce à la suppression de séjours inutiles dai les camps, sera appliquée dès cette année poi - le génie de Liège et de Narnur ; elle ne poun toutefois recevoir une solution à Anvers qu . l'êpoqu» où le stand de cette ville sera in tallé. A LA CHAMBRE JL41J0L XSSLRLSLWJlSLriLtLlLà La Chambre continue la discussion générale . du projet de loi sur les assurances sociales. La séance se traîne d'abord dans un calme plat. La parole est à M. Persoons qui, devant J une assemblée clairsemée et d'ailleurs somno- . lente, traite avec beaucoup de clarté des rap- 1 ports de la loi nouvelle avec le corps médical. M. Persoons. — L'obligation s'imposait puis-qu'après vingt années de liberté subsidiée, on ne compte chez nous que 500,000 mutualistes, dont 250,000 sont inscrits dans les caisses de , réassurance. 11 est faux de dire que, par l'el- < f et de cette législation, l'ouvrier perdra de sa . liberte. Si, n'étant pas assuré, il tombe à charge de sa famille, quelle liberté aura-t-il ? Celle de mourir de faim ! Le projet du gouvernement écartait du bénéfice de la loi les ouvriers à domicile. J'ai obtenu de la commission qu'elle leur soit appli- ( cable... M. C. Huysmans. — Mais nous ne savons £i 1 le gouvernement se rallie à cet amendement. M. A. Hubert. — Si. Nous sommes d'accord. M. Persoons. — Il faut que les conseils régionaux, où s'affilieront les ouvriers non mu- ' tualistes soient aussi assurés des mêmes avantages que les mutualités. Je suis converti à la pension gratuite. Là où elle existe, l'épargne augmente et les charges de la bienfaisance diminuent. Je voterai donc ce principe... M. C. Huysmans. — ...Convertissons quatre membres de la droite et la victoire nous est assurée 1 M. Woestc. — Vous allez un peu vite en besogne.M. Persoons. — Nous avons les déclarations électorales et les promesses de certains membres de la droite. 3 M. M. Crïck. — M. de Béthune s'est fait ins- i crire. Il s'expliquera sans doute? (Hilarité à gauche.) ( M. Persoons. — Le projet impose aux mutua- ! lités le service médical et pharmaceutique. : Toutes ne pourront supporter ce fardeau. Rien : que pour la lutte' contre la tuberculose, il fau- : dra des ressources considérables. Le gouverner (( ment propose 5 millions pour construire des ,, sanatoria.'Mais il ne prévoit rien pour le dêpis- ; tage de la maladie et les recours à la famille. : M. C. Huysmans. — Il importe surtout de prévoir la maladie et de la soigner au début. i M. Persoons. — Le corps médical doit pou- ,< voir déterminer lui-même les conditions de son concours. Il reclame aussi la^ liberté, du choix du médecin pour le malade. M. Persoons termine par un appel ch'aleu- i reux à la bonne volonté du gouvernement pour combattre le fléau de la tuberculose par tous £ les moyens. Ce n'est pas seulement un devoir d'.humanité^ c'est un devoir de bonne administration financière. i UN VIF « ECHANGE DE VUES » Comme il y a encore quarante « orateurs » inscrits et que les huit séances restantes ne . pourront suffire à vider le débat, M. Vander- velde propose de l'écourter en mettant un frein H à l'éloquence de nos honorables. ,( M. Vandervelde. — M. C. Huysmans, dans le f dessein d'aboutir plus tut, a suggéré l'idée de li- ( miter le temps de parole ou le .nombre'des ora- ' teurs. C'est absolument indispensable. Nous ne pourrons évidemment pas en finir si les qua- ^ rante orateurs .encore inscrits veulent prendre • la parole. Pourquoi ne pas fixer jour pour finir la discussion générale V M. Pecher. — A gauche, nous sommes d'accord. là-dessus. M. Woeste. — Il y. a nombre de points qui : n'ont pas encore été examinés. Dans ces con- . ditions, comment écourter la discussion. N'a-ton pas discuté .sans entraves la loi scolaire? ; Pourquoi agir autrement dans le cas présent ? M. /anderveïde. — La question scolaire n'a ' rien de commun avec le débat actuel. Nous ' n'avons reçu le rapport de M. Versteylen sur les assurances sociales, — un fragment de rap- : port, — qu'au mois d'avril 1914 !... L'opposition , n'a rien à se reprocher, mais la droite veut faire une parade électorale et déclarer au pays que si la loi. sur les assurances sociales n'est ! pas votée, c'est à cause de l'obstruction de la 1 gauche à la loi scolaire. Il faut que cette manœuvre soit dénoncée et que les responsabilités soient établies. Si vous ne vous ralliez pas à une motion aussi sensée, c'est que vous ne voulez pas aboutir. M. Woeste maintient que « le débat doit avoir « toute l'ampleur désirable ». Dans ces condi- • tions, M. C. Huysmans proposo formellement de siéger le matin pour gagner du temps. 1 M. C. Huysmans. — M. Woeste est adversaire des lois -sociales comme de l'obligation scolaire. Sa tactique n'a d'autre but que d'en retarder le vote ! îfi. Monville. — Mais quel est l'avis du gouvernement ? M. le président. — Mais c'est à la Chambre seule qu'il appartient de régler son ordre du jour. M. Paul Nymans. —.Mais j'insiste pour connaître la pensée du gouvernement. En réalité, tout dépend de lui. 11 faut qu'il nous dise s'il a l'intention d'aboutir ou non. Sinon, on nous fait assister à une comédie et nous ne voulons pas nous y associer ! Le seul projet qui ne soit pas étudié, c'est celui du gouvernement! Il doit donc s'expliquer... >Vf. Hubert, ministre de. l'industrie. — Si le gouvernement a déposé un projet, c'est qu'il 1 veut aboutir... M. î). Huysmans (ironiquement). — Très . bien ! (Rires.) M. Hubert. — Le projet est sur le bureau de la . Chambre depuis novembre 1912. C'est la loi sco-" laire qui nous a empêché d'aborder le débat • plus tôt. (La gauche proteste et interrompt - avec vivacité.) Le projet du gouvernement es! excellent et je le défendrai. Mais c'est à la v Chambre à décider. Le gouvernement est tou-s jours très respectueux de ses volontés. (La gauche sourit.) ! ' M. Vandervelde proteste contre « le9 flagran- - tes oontre-vérités » dites par le ministre. i. M. Vandervelde. — Le rapport a été distribué i le 27 février. C'est le 18 mars que la Commission spéciale a eu sa. dernière séance. Or, à ce moment, la loi scolaire était déjà renvoyée au fi Sénat. M. P. Hymans. — Cela est péremptoire! i. M. Vandervelde. Il est impossible d'aboutir en huit séances de quatre heures. Que veut-on ? s on a le choix. Siéger le matin ou disjoindre s le projet et ne jeter à la classe ouvrière, comme s une aumône électorale, qu'une légère augmen- ii tation de la pension de vieillesse. Nous dënon-, cons cette politique au pays. La responsabilité | du gouvernement est engagée. Il faut que nous IS sachions si on ne nous prépare qu'une fausse lr couche ! (Très bien.) «i I La Chambre est houleuse. La gauche n'en-l- Itend pas être victime dès tripotages électoraux jde la droite. M. Woe6te est inébranlable. M. Paul Hymans, aux applaudissements de l'opposition, flétrit la duplicité de nos gouvernants it. de sa majorité. ECHEC ET MAT... La Chambre est en présence de deux mo-ions : M. Vandervelde propose de clôturer ]a iiscussion générale jeudi; M. C. Huysmans )ropose de siéger le matin pour en finir. On lécide de procéder à un appel nominal. La mo-ion Vandervelde est adoptée par 53 voix con-re 41 et 9 abstentions. C'est un échec très net pour M. Woeste !... L'INSTRUCTION CONTRADICTOIRE •M. Carton' de Wiart, ministre de la justice, iépose le projet de loi portant révision du ^ode d'instruction criminelle, et instaurant 'instruction contradictoire. 13 est renvoyé à une commission spéciale. RETOUR AU DEBAT (La fin de la séance a été prise par un dis-:ours' fort sensé de M. Mansart, qui passe au irible .le (projet gouvernementaT et montre qu'il ssjt inefficace et îrrcônuplet. (La séance est lavée à 6 heures. AU SÉNAT Séance du 24 avril ^ LA LOI SCOLAIRE •La séance est ouverte à 2 heures. M. de Faverea-u présioê. M. BRUNARD s'attache principalement à dc-nontrër TTnconstituiâonnaLitê du projet de -loi.' >n veut employer les fonds de l'Etat à so.utjenir les îécolles politiques. M. Brunard ne croit pasi lux garanties dont a parlé M.le ministre. Dans es .écoles libres, les instituteurs pourront donner renseignement qu'ils voudront. Ils pour-•ont suivre l"exempQe de ce prêtre qui, lors l'une récente campagne électorale, traitait les idvetrsaires du gouvernement de « codions ». ^'orateur s'excuse du terme. Il demande à M. Poullet si l'on permettra aux instituteurs des écoles congréganistes de propager de .pareilles 1 oc tri nés ? M. POULLET annonce qu'il répondra en ;emps et en lieu. «M. BRUNARD termine en faisant un appel iî a résistance. M. FiLECHiET, rapporteur, démontre que le gouvernement a méconnu la volonté des Cons-Ituants qui voulaient des écoles accessibles à ous. Il dénonce l'appé-tit des congrégations, ja loi est néfaste et antinationale. Elle aura les conséquences déplorables pour l'avenir du 3ays. M. DESCAiMPiS-tDAVIDQi dit qu'il ressort, tout lu anoins, .de l'extrême animation des débats luxque.ls on vient d'assister, que la loi seo-•aire, Fiéiducation de la jeunesse, sont consi-lérée!s, par tous les partis, comme des choses le la plus haute importance. Le gouvernement le songe pas à .mettre la main sur l'enseigne-nent, ni à attenter là la liberté des consciences. L'orateur combat l'argument d'inconstit.i-donnalitlé. Le Congrès n'a pas imposé à l'Etat 'obligation .d'organiser renseignement publie, nais il lui en a laissé le droit. L'orateur s'occupe ensuite des modes d'intervention. L'Etat crée des établissements d'ins-ruction et subsidie des institutions libres. Ces ïu'hs'ifdes doivent (aller à toutes les institutions jui ont un but d'intérêt général. C'est le parti ibéral qui a essayé d'isoler toutes les écoles ibres et de donner la .première place à son enseignement. « Vous .avez les premiers méconnu a volonté des Constituants ! » M. Descam-ps-David examine ensuite si l'Etat >eut accouder des subsides .avec garanties sans ittenter à la liberté de l'enseignement.Evidom-nent, oui! Lorsque l'Etat dit : « J'accorderai les subsides moyennant de tefiles garanties, 1 fait une offre, rien qu'une offre! » L'institution peut refuser. Il n'y a là aucune contrainte.MOTION D'ORDRE M. HANREZ propose d'interrompre la dis-:us,sion scolaire pour discuter les budgets, qui sont là l'ordre du jour. Il esit dans les traditions (paTiletm enta ires de discuter les budgets l'abord. M. COPP1ETERS demande qu'on s'occupe des lois soenfies. Qu'on siège, au besoin, le matin. M. LEKEU appuie la proposition de M. Cop^ pieters. M. POULLET trouve cette tentative d'obstruction, comme il dit, inattendue. 11 fait un appel à la bonne volonté de la gauche. Il y avait un accord tacite entre les partis pour passer .à la discussion"scolaire d'abord. AI. GOULET proteste. M. LEKiEU rappelle à la droite ses procédés vexatoines. .Les séances imposées. Vous avez •tout«Te .temps pour nous imposer votre loi.Vous a^ez la majorité. L «orateur est fréquemment interrompu par la droite... M. VAN DEN PEER/EBOOM dit que «la loi scolaire doit être votée avant tout. On a dit, que mon .influence décline. Mais je ne cherche pas à exercer une influence. Je combats avec la «droite «qui 's'est admirablement conduite duranî ces «débats. Comme d'habitude, M. Van den Peereubooiii réussit, en disant des choses ordinaires d'une voix très calme, à déchaîner le itiumulte dans l'assemblée. .Par .assis .et levé, les motions de MM. Hanrez et Coppie.ters sont rejetées. REPRISE DU DEBAT ■M. MiAGiNETTE déclare qu'une loi de .l'im-iportauce de .la loi scolaire ne saurait être discutée avec assez de soin. Il fait ressortir l'os--prit de la loi, son but, ses tendances. Ce n'est qu'un simulacre d'instruction obligatoire.Vous n'êtes que des résignés de cette instruction, et vous la sabotez. Votre but est bien de ruiner l'instruction officielle et de io. remplacer par d'instruction congréganiste ! La .liberté du père de famille n'existera plus. Déjà, ii! n'a plus le choix de la langue dans, laquelle son enflant sera élevé. Les parents seront obligés d'envoyer leurs enfants à des écoles qui ne leur conviennent pas... « Nous ne voulions .pas, disait M. de Lantslieer, de l'école neutre... Nous n'en voulons pas .parce que nous n'en voulons pas! » Vous répétez cela comme des enfants obstinés, sans vouloir tenir compte d'aucune objection. Vous avez la majorité,

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