40' inn�e =5 Lundi 29 Join 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. 1.180 � LuniU 29 Jota 1914 LA FLANDRE LIBERALE BELGIQUE x UNION POSTALE x ABONNEMENTS 1 moil. I moli. Fr, 2.00 4.00 Fr. 3.75 9.00 knoll. 1 nu 8.00 16.00 18.00 36.00 In l'abonni h bureau du Journal et dans tout In bureau* di poste R�DACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE 8 AMD, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, G AND aaOHHEMEMTS ET ANNONCE! s H -- R�DACTION -- T�l�phone 32 T�l�phon* 13 ANNONCES Pour la ville et les Flandres, s'adresser an �mrea� �fr Journal. - Pour le reste du pays et l'�tranger, s'adresser ft l'Office ie Publicit�, rue Neuve, 36, � Bruxelles. Programme It pa/raft� qu'en pr�conisant lai forma- tion d'un cabinet d'affaires, � compos� de ministrei choisw en dehors du person- nel politique, � nous avons montr� une certaine "habilet�". C'est le "Bien pu- blic" qui daigne le reconna�tre. Il sera difficile, en effet, d'apeuretr les gens sans opinion � ceux qui font l'opinion parce qu'Us n'en ont pas, pour risquer un jeu de mots detestable � en criant au "car- tel", et en montrant les lib�raux con- duits isous le fouet socialiste. Nous r�- pondons d'avance ironiquement: Minis- t�re d'affaires... minist�re d'affaires.. c'est c�da qu'il nous faut. Et nos excellents adversaires qui d�- non�aient nagu�re les "ambitions pu�riles de certaines personnalit�s/", sont d�sorien- t�s par notre d�sint�ressement et la dis- cr�tion de nos d�sirs. Tout ce que nous voulons, en effet, c'est la chute d"un r�gime qui a dur� � trop longtemps pour la sant� du pays. Et nous irons aux �lections en r�p�tant: � Du r�gne des cl�ricaux, d�livrez- nous, Seigneur I Car nous consentons volontiers � im- plorer dans ce but le Tr�s-Haut, le bon d�barras valant bien une messe. Apr�s cela, on verra. Dans la col�re o� cela les met, nos con- fr�res perdent un peu la t�te. Enregis- trant l'article du "Ralliement" dans le- quel M. Herman Dainiont acceptait aussi, dimanche dernier, l'�ventualit� d'un mi- nist�re d'affaires, le "Bien public" s'�crie rageusement : " Ce qui ressort le plus clairement de tous ces �changes de vues, c'est que les lib�raux ne se font plus gu�re illusion sur la sympathie que le pays r�serve � leur programme.' D'autres-partis arborent lewr programme avec .fiert�, comme une , charte de .progr�s et de salut. Mettons qu'ils .se- trompent. Du moins prouvent- ils qu'ils ont confiance en leurs id�es� en eux-m�mes et en l'avenir. Quant au lib�ralisme, lui, il n'esp�re plus pouvoir jouer un -role qu'� la condition de cacher son programme, � la condition de pro- mettre que, s'il arrive au pouvoir, il ne r�alisera pas son id�al politique. " les appuis qui se pr�senteront, sans ja- mais accepter aucune contrainte. Les flottant� et les ind�cis, tous ceux qui h�sitent entre votre gouvernement qu'ils condamnent mais reculent devant P�pouvantail socialiste, peuvent , donc avancer sans crainte... et ils avanceront. Cela n'a rien de commun avec les pro- grammes dos partis! Eh! confr�re, re- prenez vos sens: puisque le propre d'un cabinet d'affaires, c'est de n'appartenir � aucun parti!... Nous avons un id�al, mais nous saurons patienter pour nous en approcher le plus possible progressi- vement. Nous saurons �tre, nous, vrai- ment mod�r�s. _------------------>-�����

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