La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 July. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/319s17tn5g/
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NUMERO 33 JUILLET 1915 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de 11e pas dépasser celte limite) LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés FONDEE Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, et attendons patiemment l'heure de la réparation. ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les t „ , , t-, , „ nTitriMnn IA1U règl cments qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent Le Bourgmestre LE 1er FEVRIEK 191S atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre ÀDOLMiEfllUX. Dignité Patriotique. M" MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. A CEUX QUI SONT RESTÉS. (LETTRE DE FRANCE.) Aujourd'hui, c'est vers vous que nous tournons les yeux; frères exilés sur votre propre terre ; Belges restés là-bas, amis cachés dans l'ombre; aujourd'hui, c'est vers vous que nous tournons nos cœurs. Vous ne nous avez pas oubliés, votre affection nous suit, nous accompagne, et nous envie, nous qui souffrons de l'horrible absence — mais qui du moins vivons dans la lumière. Pour nous aussi vous êtes, après la Belgique sublime, la plus chère de nos pensées. Je viens de voir des réfugiés par milliers, c'est de ne rien savoir de vous que leurs âmes saignent, c'est lever leurs âmes vers vous qui les réconforte. Si vous les voyiez ces pauvres gens, accourir vers celui qui leur parle du pays lointain : « Comment vont-ils? Où sont-ils? Que deviennent-i/s? Ne sont-i/s pas trop malheureux? » — Vous êtes leur préoccupation continue, l'objet constant de leur admiration, de leur nostalgie, de leur rêve. On leur répond en leur disant votre patriotisme, votre spirituel courage, votre endurance, votre fière douleur, votre inébranlable confiance dans la justice et la victoire. On leur répond en leur disant votre noble misère et votre invraisemblable, votre paradoxale charité. Comme alors, tout en vous comprenant, ils s'émerveillent, comme alors, ils sentent mieux qu'ils vous aiment ! Aussi parlent-ils tous par ma bouche, aujourd'hui que je vous bénis et que je vous loue. * * * Un ami qui arrive de Bruxelles me décrit cette ville opprimée qu'au fond de son malheur transfigure la bonté. Il m'énumère les œuvres qui s'y sont créées, les initiatives sociales qu'on y a prises, l'inépuisable enthousiasme d'une fraternité qui ne se lasse point d'aimer ; le merveilleux spectacle de braves gens, appauvris par la guerre, souvent tout à fait ruinés, vivant sans luxe et sans aisance et qui parviennent chaque jour à aider de plus pauvres qu'eux. C'est par milliers, c'est par centaines de mille (je n'exagère point) que les Belges mourraient de faim, si, à côté de chaque détresse ne veillait quelque dévouement. Je sais bien que la plus belle, la plus vaste organisation de secours, celle à qui la Belgique occupée doit tout entière de vivre encore, est une organisation américaine, je sais que d'immenses dons sont venus de partout, mais, je sais aussi que la faim du peuple ne serait pas satisfaite, que la misère du peuple serait sans nom, si tous là-bas ne partageaient, avec une simplicité sublime, tout ce qu'ils ont avec ceux qui n'ont rien, si notre patrie, victime blessée en mille endroits par la plus horrible guerre, ne trouvait encore dans sa poitrine un peu de sang pour nourrir ses enfants. Les boutiques font peu d'affaires, les usines chôment, la plupart des ateliers sont fermés, les innombrables ouvriers qui pourraient vivre en aidant les Allemands dans les dépôts de chemins de fer et les arsenaux de la guerre, ont, dès le premier jour, bravant la mort et la faim, refusé de le faire. On compte à Bruxelles plus de 200,000 habitants qui vivent uniquement des secours qu'on leur procure; on en compte 1 ïj'l million au bas mot dans le pays entier. Aux portes des maisons communales, des écoles, de tous les bâtiments publics, deux fois par jour, de longues et patientes files d'hommes, de femmes et d'enfants attendent la soupe chaude et le morceau de pain. Les communes ont peu d'argent pour subvenir à cette énorme clientèle ; les exactions allemandes, les odieuses contributions punitives les privent à point de tout ce qui rentre dans leurs caisses. Elles ont dû, comme les œuvres privées, recourir aux souscriptions des particuliers. Chacun, par jour, par semaine ou par mois, donne la petite somme qu'il s'est engagé à verser régulièrement. A côté de cette souscription permanente, d'autres sont ouvertes pour le vêtement du pauvre, pour le dispensaire du pauvre, pour les villages détruits, pour les orphelins de la guerre. Il n'est personne qui, outre son aumône, ne se donne tout entier ; les uns font la soupe, les autres quêtent, les femmes travaillent, les ouvroirs charitables ne désemplissent pas. Chaque jour le flot de misère, malgré tout, monte, monte, atteint des familles qui, pour toujours, se croyaient à l'abri : d'assistantes, elles deviennent assistées. L'œuvre des pauvres honteux prend, à mesure qu'on avance, une importance plus grande. C'est pour elle que l'on voit passer dans les rues, portant de grands paniers, cherchant, de porte en porte, des vêtements et de multiples dons, des femmes du monde qui, l'an dernier, au milieu des premières fêtes de l'été, 11e songeaient pas qu'un jour leur rôle serait si grave, leur mission si austère, si nécessaire, si bienfaisante. Pas de respect humain, pas d'ostentation non plus. Les grossiers Allemands s'étonnent de voir ces femmes dont les maris sont à la guerre, ces jeunes filles dont les frères ou les fiancés sont morts, trouver assez de force pour s'oublier elles-mêmes, 11e penser qu'aux douleurs des autres. Ils nous crurent un moment vaincus. Le passage de chacune de ces héroïnes de la bonté, leur sourire tranquille, leur calme un peu méprisant, leur lumineux rayonnement leur apprend chaque jour notre victoire. * * Ce n'est pas tout. Ce ne sont pas seulement les misères proches, dont à côté de soi l'on entend le cri répété qui occupent les âmes et sollicitent les maigres bourses. J'ai sous les yeux un document émouvant dans sa simplicité, et qui m'a rempli tout d'abord d'une admirative stupeur. C'est le prospectus de l'œuvre fondée, il y a deux mois, à Bruxelles, pour PRIERE DE FAI1Œ CIRCULER CE BULLETIN

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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