La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 July. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bk16m34613/
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Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés FONDEE Envers es personnes qui dominent par la force militaire notre pays, et attendons patiemment l'heure de la réparation. • ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les , r> i r ^ « «, règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne pôttërit Le Bourgmestre -Jer PËVR.IER. 191O atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Adolphe MAX. Dignité Patriotique. M«* MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous là domination allemande, nous avons supprimé' la page d'annonces et conseillons à ::os clients de réserver leur argent pour des, temps meilleurs. MENTALITÉ TUDËSQUE. M. Prùm, député catholique et chef de la droite à la Chambre luxembourgeoise, a écrit à M. Erzberger, député du Centre allemand, des le lires énergiques où il s'étonne avec raison de l'attitude prise par les catholiques allemands à l'occasion de la guerre européenne, notamment dans la question de la violation de la neutralité belge, garantie par la Prusse et par les lois de la guerre votées en 1907 à La Haye par toutes les nations civilisées. M. Prùm avait confiance dans le Centre catholique allemand dirigé par Windtborst. 11 n'a plus confiance au Centre tel qu'il est actuellement et qui est devenu, M. Prùm le constate avec Iristesse, plus nationaliste que catholique. Or M. Prùm rappelle opportunément que le nationalisme sans morale qui justifie tous les actes, quelque répréhensibles qu'ils soient, par l'amour de la patrie, a été condamné par Pie IX comme l'erreur la plus grande et la plus dangereuse de notre époque. Il n'est pas plus permis de commettre l'injustice et le crime pour son pays que pour soi-même ou pour sa famille. M. Prùm rappelle que M. Erzberger a osé proclamer dans un article du Tag, conformément aux théories cyniques, mais officielles, de la section historique du grand état-major allemand, que plus la guerre est impitoyable et cruelle, plus elle est humaine parce qu'elle aboutit plus vite à une fin satisfaisante; il lui rappelle aussi cette abominable affirmation que la force, et, par conséquenl, la victoire, consiste en une action sans scrupule. M. Prùm demande à M. Erzberger comment, après de telles énoncia-tions de principes, il prétend encore passer pour catholique et représenter les catholiques allemands. Le reproche que M. Prùm adresse à M. Erzberger peut être adressé à tous les députés allemands sans aucune exception. Tous, nationaux, libéraux, catholiques, polonais, socialistes, voire même ceux qui n'appartiennent à aucun parti, ont acquiescé, sans la moindre réserve, dans la séance historique du 4 août 1914, à la cynique déclaration de M. von Bethinami-Hollweg relativement à la violation de la neutralité luxembourgeoise et belge. Cette attitude unanime de tous les partis allemands sera l'éternelle honte de l'empire germanique. Il est à remarquer qu'elle a persisté sans aucune défaillance ni disertion ni protestation pendant les premiers mois de la guerre, tant que la victoire a semblé couronner les armées austro-allemandes opérant dans l'Ouest vers la mer et vers Paris, malgré les atrocités qui ont accompagné leur marche et déshonoré à jamais les drapeaux allemand et autrichien. Le pangermanisme a donc infecté chez nos ennemis tous les partis et toutes les classes de son virus. Il est trop facile maintenant de vouloir, comme le font certains Allemands et même des Belges, rejeter toute la responsabilité de la guerre sur la caste militaire des hobereaux et sur les capitalistes. La vérité est que, du haut en bas de l'échelle sociale, tous les individus, à quelque profession qu'ils appartinssent, étaiçnlj infectés. L'armée de guerre n'est d'ailleurs pas non. plus l'armée du temps de paix et se recrute dans toutes les classes. S'il y a eu, à cette daté du 4 août, des consciences allemandes non empoisonnées par ce virus, elles ont gardé le silence et l'on n'a entendu pendant assez longtemps que la voix des apologistes du gouvernement et de l'armée impériale. Ceux-là mêmes qui faisaient profession publique d'internationalisme se sont lus alors. MM. Liebknecht et Ledebourg, socialistes, n'ont parlé qu'après l'échec bien constaté du plan militaire impérial qui était surtoul basé sur la rapidité d'une offensive) foudroyante laborieusement préparée et étudiée depuis plun sieurs années. Encore celte protestation n'a-t-elle consisté qu'en un refus inefficace de crédits nouveaux pour l'armée-i Cette trahison des prétendus internationalistes allemands a, d'ailleurs été stigmatisée péremptoirement par M. Destrée et, par plusieurs organes français, anglais, italiens, etc. Un autres, socialiste allemand notoire a publié, plus tard, dans les journaux, une déclaration dans laquelle il répudiait la lactique^ des chefs militaires qui invoquaient comme excuse dé la vï<jrj> lation de la Belgique les conversations dont la-preuve avait; été découverte un mois après le 4 août et qui, d'ailleurs^, n'établissaient nullement qu'il y eul accord préalable entre la Belgique et les alliés de la Triple-Entente. Mais ce socialiste; approuvait, par contre, la déclaration « pleine de franchise et de vérité » de M. Belhmann-IIollweg à propos de la même violation. 11 était donc du même avis que tout le Reichstagy r et pensait donc aussi que NECESSITE FAIT LOI et que,, lorsqu'il s'agit du bien suprême de la patrie allemande, ON S'ARRANGE COMME ON PEUT. Au fur et à mesure que la guerre se poursuit et que les désastres matériels et moraux de toute nature qu'elle entraîne, sont connus d'une façon plus précise, nous sommes chaque jour plus convaincu d'une chose, c'est que la « grande majorité » et même la presque totalité des cerveaux allemands sont > imbus à fond de cette doctrine barbare : la tin justifie les moyens lorsqu'il s'agit de la patrie. Deutschland uber ailes n'est donc pas une simple formule mise sur un drapeau, c'est la déclaration d'un principe fondamental et essentiel supérieur à tout, supérieur à la justice, supérieur à la religion, supérieur à l'internationalisme, à la franc-maçonnerie et au socialisme, supérieur à l'Evangile, au Décalogue et supérieur même à la morale naturelle. Cette maxime transforme l'homme en une sorte d'instrument aveugle et mécanique, obéissant servilement aux signaux et aux mots d'ordre des chefs, ayant abdiqué tout souci de justice, toute velléité d'examen et de discussion, ayant renonce à tout ce qui différencie l'homme du chien ou du cheval dressé. D'autre part, le pangermaniste est tellement convaincu de PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE RULLETIN NUMÉRO 32 JUILLET 1915 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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