La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 April. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2b8v980k9q/
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NUMÉRO 14 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) AVRIL 1915 LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés..., et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre, Adolphe MAX. Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent, aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre DIGNITÉ PATRIOTIQUE. Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR - BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. LA FORCE ET LE DROIT. Sous ce titre, un journal qui se publie à Bruxelles, sous la censure allemande, expose qu'un mouvement se dessine aux Etats-Unis pour la création d'une grande armée de réserve. « Cela, dit-il, pour que le monde anglo-saxon tout entier, jusqu'ici rebelle au service militaire obligatoire, s'y achemine rapidement ». Il en conclut que la guerre actuelle, loin d'être la fin du militarisme, militarise les plus récalcitrants. Il termine ainsi : Jamais Le destin n'a bafoué plus férocement les rêves et les prétentions de l'homme. Que vaut l'arbitrage sans les armées et les flottes pour l'imposer? Point de paix sans une menace de guerre. M. Roosevelt, qui avait cru, comme bien d'autres, au triomphe de la conscience, de la raison et de la justice, par leur propre vertu, proclame qu'il faut derrière elles une force, et il offre de lever à lui tout seul une division de cavalerie. L'ex-président de la République américaine a compris qu'il ne ■suffit pas d'avoir le bon droit tout nu comme bouclier. En vérité, cela ne suffit pas. Pour que la force ne prime pas le droit, il faut que le droit s'appuie sur une force supérieure. Il faut que les peuples croient plus aux canons qu'aux phrases creuses des pacifistes. Celui qui a écrit ces lignes s'imagine, ou feint de s'imaginer, que les 'partisans de la paix par le droit veulent supprimer toute force armée; il leur attribue l'idée ridicule de vouloir supprimer les armées, afin de rendre la guerre impossible. Les partisans de la paix ne songent pas plus à cela qu'ils ne pensent à supprimer les gendarmes et les huissiers, dans le but de rendre impossible les •crimes et les délits. Ils savent très bien que les tribunaux civils, comme les tribunaux correctionnels, n'ont de valeur que parce qu'une force organisée est à leur service pour assurer l'exécution de leurs sentences, et ils en concluent que les institutions qui assurent la justice entre les citoyens, peuvent être appliquées — avec les modifications que la nature des choses exige — pour assurer la justice dans le règlement des conflits entre nations. Il n'y a rien là que de très logique et même de très scientifique et d'absolument démontré pratique par les progrès des arbitrages internationaux depuis le XIXme siècle. De 1820 à 1841, il n'y a eu que huit de ces ' arbitrages; dans les vingt ans qui ont suivi, il y en a eu vingt, et de 1860 à 1880, il y en eut quatre-vingt. Les conférences de la paix, les réunions des conférences interparlementaires et les congrès de la paix ont continué la propagande pour l'arbitrage international, et la seconde conférence de la paix à La Haye, en 1907, a adopté le principe de l'arbitrage international obligatoire par vingt-cinq puissances sur quarante-quatre, représentant 1,285 millions d'habitants, alors que la minorité des opposants et des abstenants ne représentait que 222 millions. De 1903 à 1910, cent-treize traités d'arbitrage furent signés entre diverses nations. Les horreurs de toutes natures qui ont caractérisé la guerre européenne déchaînée sur le monde , par les deux empires allemands, sont de nature à amener de plus en plus les conversions à l'arbitrage international et comme conséquence, à l'engagement de toutes les nations d'unir éventuellement leurs forces armées poui faire respecter les décisions arbitrales par la nation qui refuserai! de s'y soumettre. Les statuquistes impénitents, adorateurs de la force brutale et de la sauvagerie belliqueuse, deviendront chaque jour plus clairsemés en attendant qu'ils deviennent honteux. FLAMANDS ET WALLONS. Dans les milieux belges on suit avec attention les manœuvres des autorités allemandes pour essayer de gagner à leur cause les éléments flamands. Dès les premiers jours de l'occupation, elles se sont*appliquées à faire une distinction nette entre Flamands et Wallons, à faire ressortir que tout devrait rapprocher les Flamands et les Allemands, qui sont, paraît-il, des « frères » se retrouvant après des siècles de séparation. On a poussé cette préoccupation jusqu'à faire établir par des publicistes inspirés un avant-projet de régime autonome pour les régions flamandes, et il est à remarquer que c'est dans ces régions surtout que l'envahisseur s'installe, qu'il organise administrativement, comme s'il devait y demeurer définitivement. Tout a été mis en œuvre pour convaincre les populations du nord que les violences abominables qui caractérisèrent la conquête de la Belgique furent des « accidents » et que la responsabilité doit en retomber sur le souverain et le gouvernement, qui auraient sacrifié le pays à leurs intérêts personnels. La thèse est celle-ci : le peuple flamand, par ses lointaines origines germaniques, est étroitement apparenté au peuple allemand et il ne peut réaliser ses aspirations nationales qu'avec l'aide de la puissance allemande, protectrice naturelle de tout ce qui est germain. Dans la grande Germanie, les Flamands trouveraient la place à laquelle ils ont droit, au même titre que les Bavarois et les Saxons, et leur pays constituerait la large marche de l'ouest, assurant à la Germanie enfin unifiée l'accès à la mer du Nord, face à l'Angleterre. On peut même distinguer, çà et là, l'idée que l'Allemagne ne tient pas essentiellement à annexer les provinces wallonnes, avec leurs populations d'origine et de langue françaises, ne se souciant guère de créer une nouvelle Alsace-Lorraine aux flancs de l'empire. Ces provinces wallonnes constitueraient au besoin une précieuse Prière de faire circuler ce bulletin.

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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