NIJMHRC PRIX nn NTTIMÉfin — éiastirme. de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette liir LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés., et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX. FONDÉE f T7 1er WVVI}TT?R Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre j ayons les égards que commande l'intérêt général. Respecton règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne poi I n atteinte ni à la. liberté de tios consciences chrétiennes ni à r BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR- BRUXELLES BOREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacem< de tout repos, ils sont installé dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nul sous la domination allemande, no avons supprimé la page d'annonces conseillons à nos clients de résen VERS LA PAIX Quiconque se donne la peine de réfléchir a vite réduit à leur plus simple valeur les bluffs et les mensonges allemands. Ainsi leurs affiches blanches, bleues et même jaunes — la dernière invention — se résolvent en appels de plus en plus fréquents à la paix. Nulle puissance de la Quadruple-Entente, ni la Serbie, ni la .Belgique n'y a encore songée. La victoire d'abord et puis on examinera les propositions du Kaiser, ce qui ne veut pas dire qu'elles seront aussitôt prises en considération. Jusqu'ici nous n'avons eu, dans ce domaine, que la campagne des journaux d'occupation — et 011 sait s'ils travaillent par ordre — plus quelques tentatives de neutres. La conduite de ceux-ci, au règlement des comptes, sera appréciée comme elle aura mérité de l'être. A moins d'un revirement qui les porte, vers la onzième heure, « du côté des vainqueurs », leur rôle dans la gigantesque lutte actuelle n'aura pas été reluisant. Us s'enrichissent et ils estiment que l'argent n'a pas d'odeur. Leur concours aurait réduit la duré( de la guerre : il n'est pas indispensable. On oublie généralement, quels que soient les événements militaires, que chaque jour qui s'efface dans la nuit est une victoire des alliés. Cela a été examiné, démontré, chiffré pourrait-on dire, mais l'ambiance organisée par l'oppresseui est telle qu'on perd de vue cet axiome. Or, quelle est la situation? A part le côté militaire, où l'empire du Kaiser fournit 1( suprême effort, l'Allemagne est battue autant qu'on peut l'être Diplomatiquement, que compte-t-elle encore? Il y a un< année, à peine, aucune puissance ne pouvait entreprendre 1< plus mince projet, sans voir surgir quelqu'Algésiras ou mugii un « Panther ». Le Kaiser exigeait qu'on admit son intrusion Au Maroc, en Chine, au Congo, en Asie, il devait fourrer soi nez partout et il faisait retentir, avec un bruit de ferblanterie son épée hors du fourreau, en parlant de poudre sèche Aujourd'hui, tout se passe sans qu'on se soucie de lui. L; France et l'Angleterre ont pris leurs arrangements au Maro< et en Egypte. Le Japon et la Chine font des accords en s'inquié tant seulement de les voir agréés par la Quadruple-Entente Celle-ci traite avec les autres pays : la volonté du Kaiser n'en tre pas pour un atome dans les conversations qui se poursui vent. On ne pourrait sur le terrain diplomatique être rédui plus misérablement que ne l'est Willem I. et R. Colonialement, que reste-t i 1 à l'Allemagne? Tsingtaau a ét< enlevé en « cinq secs » par le Japon. L'Ouest Africain allemam malgré les efforts des agents du Kaiser pour fomenter 1; révolte de l'Union Sud-Africaine, n'existe plus qu'à l'état d' souvenir. Au Cameroun, ce qui peut subsister de Boches es encerclé de toutes parts et leur suppression est probablemen comme denuis lonetemns nar les neunles nui ne sont Das comme nous, soumis à la privation des informations sérieuses. 1 Quant à l'Ouest allemand, bloqué du côté de la mer, il est attaqué par nos vaillantes troupes belges, blancs et noirs, et une armée anglaise coopère avec eux à un nettoyage en règle. Il est vrai que l'officieux à Rruxelles de S. E. le gouverneur von Bissing — celui qui publia ces « lettres ouvertes au peuple belge » — imprime que « la conquête des colonies allemandes est si insignifiante ». Ne discutons pas le « quantum » et retenons l'aveu de cette défaite. Financièrement, nous avons le même aveu de l'ennemi. Le Moniteur (de Son Excellence) ne publia-t-il pas de fréquents avis autorisant telle banque deutsche à acheter les billets de banque français à un taux au-dessus de leur valeur nominale? On ne peut plus obtenir de mandats internationaux en les payant en marks, parce que la différence au change est trop désastreuse. Et n'importe quel financier sait que le dernier emprunt de guerre n'a été couvert qu'en volant les dépôts particuliers, même ceux des pauvres clients des caisses d'épargne, la solde du soldat qui était de quatre marks au début de la campagne est réduite à 65 pfennigs, aussi ne les voit-on plus ; fumant des cigares comme aux premiers temps de l'occupation. Economiquement, la situation est autrement critique. L'in-■ dustrie est partout dans le marasme, beaucoup plus par suite ; du manque de matières premières que par défaut de main-i d'œuvre. Et puis, pour qui travailleraient encore les industriels i allemands? Le commerce est fermé de toutes parts. Peut-on | compter pour quelque chose ce qui peut passer en contrebande ; par les bouts de frontières neutres alors que l'accès de la mer ; est partou t interdit ? Ainsi, la défaite du Kaiser et de son peuple s'avère chaque jour. Même sur le terrain militaire, les listes des morts qui i mentionnaient pour la Prusse, à la 289° liste, le chiffre fan-i tastique de 1 million 700 mille hommes, sans compter les ! Bavarois, les Saxons, les Wurtembourgeois et les marins, n'indiquent-elles pas que les réserves commencent à s'épuiser? Et nous connaissons tous autour de nous, des Boches qui habitaient la Belgique depuis leur enfance et qui ont dû revêtir l'uniforme et prendre les armes : ils sont pour la plupart ; au front russe, et quels soldats peuvent-ils faire ? De la chair à canon, simplement. Du moins nous en serons débarrassés | pour toujours ! ! ! Au contraire, les Russes ont le même nombre d'hommes qu'au début des opérations; leurs réserves sont inépuisables, c'est M. von Jagow qui l'a déclaré. Les Anglais qui n'avaient que quelques soldats en ont des millions. La France a tant d'hommes qu'elle peut en renvoyer constamment dans leurs pays pour les travaux saisonniers. Notre armée même, à nous Belges, est plus nombreuse qu'au mois d'août 1914. Or, tandis que l'industrie et le commerce allemands sont annihilés, la France et l'Angleterre n'ont jamais eu plus d'usines en activité et. disnosent, de milliers de bras nue leur

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