La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 July. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9k45q4sp1d/
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NUMÉRO 36 JUILLET 1915 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX. FONDEE LE 1er FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pavs. ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni a notre Dignité Patriotique M*r MERCIER BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES IiUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. I9Ï3 - S914 - 1915 TROIS FACES D'UNE MÊME FIGURE On peut lire dans le discours prononcé le 29 août 1913 par M. Andrew Carnegie, le milliardaire philanthrope universellement connu, lors de l'inauguration du Palais de la Paix à La Haye dû à sa munificence, les paroles suivantes venant immédiatement après le rappel de l'initiative des conférences de la paix prise en 189S par le Tsar actuel de Russie. En considérant le monde tel qu'il est aujourd'hui, nous découvrons la plus frappante de tou es les personnalités, zelte de l'empereur d'Allemagne qui célébra récemment le 25' anniversaire d'un règne pacifique et dont les MAINS SONT VIERGES DE SANG HCJMAIN, fait un que dans 'es annales de l'histoire, lequel tout en expliquant les progrès accomplis par l'Allemagne dans le domaine de l'éducation, de l'industrie et du commerce, prouve que la paix est pour les nations le p us précieux des biens. A Liïbeck l'empereur disait dernièrement : « Je protège le marchand, son ennemi est mon ennemi. Dieu veuille que sous ma protection en temps de paix, le commerce de l'Allemagne continue à se développer comme il l'a fait jusqu'à présent ». Et M. Carnegie, après avoir montré que les grands progrès sont souvent la suite d'un long travail et d'une série de progrès antérieurs, proposait de demander à l'empereur allemand d'inviter de nouveau les principaux pays civilisés à conférer sur les moyens d'assurer la paix universelle. M. Carnegie, comme tant d'autres hélas, croyait en l'amour de la paix chez Guillaume II. Celui-ci venait en effet de célébrer avec grandiloquence et en grand apparat 25 années de règne pacifique et à cette occasion ii avait publiquement émis l'espoir d'un nouveau quart de siècle de paix pour son empire. Précédemment il avait assuré le gouvernement belge de ïon respect pour la neutralité belge et en la même année 1913 ses ministres de la guerre et des affaires étrangères avaient publiquement déclaré au Reichstag que cette neutralité était « établie par des conventions internationales ^ue l'Allemagne était bien décidée à respecter ». Ces déclarations publiques n'avaient pu être faites évidemment qu'avec l'autorisation et probablement même conformément aux instructions de l'empereur, chef suprême de l'armée et de la diplomatie impériale. Elles furent reproduites dans les journaux politiques de toute l'Europe. Le Kaizer, d'ailleurs, reçut en novembre 1913 le Roi Albert et la Reine Elisabeth en son palais de Postdam et les combla d'attentions aimables. Il leur exprima toutefois confidentiellement ses craintes -personnelles pour la paix de l'Europe et la difficulté qu'il éprouvait à résister aux passions pangermanistes. Mais ces confidences venant après les multiples assurances de respect de notre neutralité n'avaient sans doute pour but que d'augmenter la confiance des hôtes royaux. Aujourd'hui, il est démontré par le livre diplomatique que déjà avant cette date un rapport de l'état-major aile-' mand prévoyait nettement la vio.ation de nos frontières pour des raisons de, profit stratégique. Ce rapport venu à la connaissance du gouvernement français en 1913 par le service d'espionnage français à Berlin disait formellement qu'en cas de guerre européenne un ultimatum à bref délai pourrait utilement être adressé à la Belgique lorsque la concentration de l'armée allemande du Bas-Rhin aux frontières belges serait complète et que cet ultimatum serait immédiatement suivi de l'invasion. Il est de plus démontré par les déclarations à la Chambre italienne faites postérieurement à l'ouverture des hostilités par le chef du ministère actuel, M. Salandra, que déjà en 1913, le conflit qui a mis l'Europe à feu et à sang en 1914 failli éclater et n'a été retardé que par suite du refus net de l'Italie de coopérer à l'agression proposée par ses deux alliés : l'Allemagne et l'Autriche. Le pacifisme de Guillaume II, à l'époque de son jubilé de 25 ans de règne, n'était donc qu'un masque et ses mamours à l'égard de nos souverains, les déclarations officielles et publiques mises dans la bouche de ses ministres n'étaient que des manœuvres préliminaires, des ruses politiques. Pendant qu'il jouait ce rôle de paix et de loyauté il complétait ses armements soi-disant nécessités par le danger russe et couvrait la Belgique et les puissances de la Triple-Entente d'une nuée d'espions allemands, attendant l'occasion favorable pour décapuchonner l'oiseau de proie teuton et l'aigle autrichien et les lancer sur la Belgique dont il avait pu admirer la prospérité lors de son i voyage de 1910 où la population belge avait acclamé la famille impériale, et sur la France dont il avait tâché de capter la confiance en jouant au souverain protecteur du commerce. Ah ! l'impérial fourbe a dû rire derrière ses moustaches en croc en entendant ces acclam .tions des Bruxellois et plus tard il a pu se considérer comme un habile diplomate et un fin stratège lorsqu'il a présidé avec tant de soin à la PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE RULLETIN

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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