La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 September 1915
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s.n. 1915, 01 September. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 14 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6q1sf2n867/
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NUMÉRO 4 SEPTEMBRE 1915 PIUX DIT NUMÉRO — élastiuue. de zéro à l'infini fnrière aux revendeurs de ne mis dénasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés .. et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX. FONDEE LE 1" FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre payî ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons le règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne porten atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notr Dignité Patriotique. M** MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulle sous la domination allemande, nou; avons supprimé la page d'annonces e conseillons à nos clients de réserve: leur arpent, nonr des tennis meilleurs A Monsieur Olieslagers, aviateur, Armée belge Au nom des Bruxellois, merci. Nous savons bien que parmi les Belges de la Belgique occupée nous sommes les moins à plaindre, mais il nous arrivait malgré tout d'envier souvent nos compatriotes plus proches du front, les Gantois, les Brugeois, qui avaient la joie de voir fréquemment planer au-dessus d'eux des avions amis. Les rares visites que nous avions eues avaient marqué dans nos souvenirs et si le bruit de vos moteurs le permettait, vous et vos compagnons auriez entendu chaque fois la rumeur joyeuse de la foule qui vous accueillait, interrompue par la détonation des schrapnells lancés à votre poursuite et par les acclamations des spectateurs anxieux et émus lorsque ceux-ci semblaient dirigés avec plus d'adresse et près de vous atteindre. Vous qui n'avez jamais cessé de respirer l'air pur de la liberté et qui ne savez pas ce que c'est que d'être exilé dans sa propre patrie, vous avez cependant compris avec quelle avidité nous attendions un mot du dehors, un geste d'amitié de ceux qui, bien qu'absents, sont moins exilés que nous. Vous avez deviné quel regret et quels souhaits vous suivaient à chaque visite d'exploration ou de reconnaissance que vous veniez faire au-dessus de nous. « Pourquoi, disions-nous, nos amis ne nous envoient-ils jamais aucun message par les airs? Un souvenir, un mot d'espoir, de réconfort, des nouvelles, des journaux. Les prisonniers sont un peu comme les enfants ; sensibles à tout, un rien remonte leur courage. » Vous avez entendu ces souhaits, vous avez été l'ami venu pour nous tendre la main à travers les barreaux de notre cage. Merci. Nos maîtres, — ils ont donc bien peur de la vérité, •— ont fait tous leurs efforts pour nous arracher les journaux venus du ciel. Us n'ont pas même craint le ridicule de mettre en jeu pour cela leur appareil militaire : la plaine de Berc-kendael a été gardée à vue parce qu'un grand nombre de vos journaux, poussés par le vent, se dirigeaient de ce côté en planant. On s'est arraché à prix d'or, ou plutôt de petits billets, ceux qui avaient échappé à la vigilance des « polizei ». C'est vous dire le succès qui a couronné votre charmante initiative. Si vous le voulez bien, nous nous permettrons, en finissant, de vous donner un conseil : une autre fois — car nous ne doutons pas que vous ne veuillez revenir quand vous avez appris la joie que vous nous avez donnée — une autre fois au lieu de journaux dont vous ne pouvez vous charger qu'en quantité relativement minime, lancez nous des milliers de petits billets, ceux-ci se répandant partout, dans les jardins, sur les toits, échapperont en grand nombre à la poursuite des Allemands et ce ne seront plus seulement quelques privilégiés qui auront la bonne fortune de posséder ces précieux messages. L'ALLEMAGNE MARCHE A L.A RUINE ELLE A DÉJÀ SOMBRÉ DANS LE DÉSHONNEUR Les journaux étrangers nous ont appris dernièrement que Guillaumellavait assuié étourdiment à son peuple que les armées allemandes n'étaient plus loin de la victoire décisive et qu'une nouvelle campagne d'hiver ne serait pas nécessaire, parce qu'elles auraient imposé la paix aux ennemis de l'Allemagne avant la tin d'octobre prochain. Ces trop crédules sujets, fatigués de la prolongation d'une guerre qui, d'après les promesses impériales de l'an dernier, ne devait durer que quelques mois et amener rapidement les Teutons à Paris et à Saint-Pétersbourg, se sont contentés de cette nouvelle prophétie d'un rapide triomphe et ont fait au kaiser un nouveau crédit de trois mois. Son gouvernement en a profité pour leur demander encore un emprunt de dix milliards de marks, qui ne sera pas le der nier, très probablement. Cependant, les dirigeants allemands savent fort bien que, non seulement le rêve de la domination du Deutschlum sur l'Europe s'est évanoui, mais que chaque jour qui s'écoule accroît la misère des malheureux qui ont eu foi en les inspirations soi disant célestes de Guillaume II et ont obéi aveu glément à ses commandements, en se ruant sur les provinces belges, au mépris de la parole donnée, et sur les nations garantes de son indépendance. S'il lait aujourd'hui le bilan de son empire, s'il établitsiri-cèrementson compte de profits et pertes depuis un an et si ses ministres et ses généraux lui disent la vérité, il sera épouvanté de la situation exacte. Ses armées, il est vrai, occupent, mais en Europe seulement, un territoire ennemi considérable, mais il ne peut à moins d'aveuglement complet, croire qu'on lui permettra jamais de jouir en paix de la Belgique violée. Il doit être oonvaincu que ses conquêtes en France et en Russie ne sont que provisoires. Par contre, il ne peut nier que ses colonies sont occupées complètement, que ce qui reste de sa marine de guerre et sa marine marchande sont bloqués, que l'exportation de l'Allemagne est presque complètement arrêtée, que l'industrie allemande chôme, sauf celle qui a pour objets les engins de mort destinés à ses troupes, qu'enfin l'Allemagne a attiré par sa conduite, sur elle et sur ses dirigeants, une réprobation universelle dont les Allemands souffriront bien longtemps, quel que soit le sort que les armes leur réservent. Dans son ensemble, sur terre et sur mer, sa situation mi litaireet économique est loin d'être brillante, si l'on tient compte des pertes immenses, en hommes, en argent, en vaisseaux, en colonies et en matériel que ses victoires lui ont coûtées. Ces victoires n'ont rien de définitif, attendu qu'aucune des nations alliées contre elle ne songe à les PRIÈRE l>E FAIRE CIRCULER CE BULLETIN

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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