La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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14 January 1916
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s.n. 1916, 14 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dj58c9s364/2
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"LA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying tho hospitality of Eitf was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES, OQME ANNÉE VENDREDI 14 JANVIER 1916. N°- 14. LES ATROCITES EN BELGIQUE. ILE NOUVEAU DEFI DU CARDINAL MERCIER. m SILENCE ACCUSATEUR DES EVEQUES ALLEMANDS. I L'fipjseopat belge a tenté pour la défense ■de l'honneur outragé du peuple et du clergé l'dc notre pays une démarche qui vient -seule-Kient d'être connue, et qui, en raison de son ■résultat négatif, «institue la preuve la plus ■datante de la fausseté des accusations alle-■inandes au sujet de la prétendue " barbarie" ■beige et l'affirmation la plus irrécusable de la ^Réalité des atrocités allemandes. I Le 24 novembre 1915, donc il y a deux mois ■et demi, le cardinal Mercier, archevêque de ■ Malines, NS. SS. les évêques de Grand, de Bxu- ■ ges. de Namur, et de Tournai, adressèrent col-Blectivement à l'Episcopat catholique romain I de l'Allemagne et dô l'Autriche, une lettre ■ officielle proposant la constitution d'un tri-■bunal d'enquête au sujet des atrocités oom- ■ prises pendant l'invasion allemande de la ■ Belgique. ■ La tâche de ce tribunal aurait été d'inda-■guer et d'établir la vérité au sujet des atrocités ■ qui, d'après l'Empereur allemand et les publications officielles allemandes, auraient été ■ commises par la population civile belge, et au ■'sujet des atrocités qui, de leur propre aveu, ■ ont été commises par les troupes allemandes. I L'Episcopat belge suggérait dans sa lettre 1: i.collectivc que le tribunal serait composé de ' trois membres de l'Episcopat allemand et de Utrois membres de l'Episcopat belge, sous la iprésidence d'un évêque ou archevêque neutre ■i designer par les Episcopats de Hollande, d' ■Espagne, de Suisse, ou des Etats-Unis. I Cette lettre collective semble être restée ■jusqu'ici sans répétitifs K Le fait même qu'elle a été écrite et envoyée ■ a été tenu secret en Allemagne, quoique la ■ Gazette de Cologne " ait récemment suggéré ■ que la visite proposée du cardinal Mercier et ■[des évêques de- Tournai et de Namur à Rome ■puisse avoir quelque rapport avec "une ■lettre adressée par les évêques belges aux évê-■ques d'Autriche et d'Allemagne." I Maintenant, cependant, dit le " Times," un ■poupe de patriotes belges du Havre ont ob-■tenu une copie de la lettre et l'ont publiée. ■ La lettre se réfère au télégramme de l'Empe- ■ k« allemand au président Wilson, accusant ■& prêtres et des femmes belges d'avoir com-■ffiii " des actes abominables, odieux, et crimi-■iels contre des soldats allemands," et décla-■lant que "son cœur saignait" en voyant que ■des mesures de répression avaient été rendues ■iaévitab'.es. I Les évêques belges dénient absolument la ■ vérité de ces accusations, ainsi que celles for-■inulées au nom des catholiques allemands par ■e professeur allemand Eosenberg, de Pader-I born. | Les évêques disent (nous retraduisons le ■texte anglais, car le texte français ne nous a ■pas été communiqué) :— I-„\ous appellerez ctovant le tribunal qui vous I ouiez Xous demanderons que paraissent d-c- II am luj tous les prêtres de paroisses où des Ci) , Prêtres, des moines, pu des religieuses l e,te massacrés ou menacés de mort sous I® Prétexte qu<' " quelqu'un 'avait tiré" ("Mail ■F geschossen ! "). Nous demanderons à tous i ptetres de signer leur déposition sous serment llili 1' H njouls qu'on ne prétende que tout le l[S ,f fe es' parjure, vous serez obligés d'ae-■nn i j monde civilisé ne pourra rejeter les IsJ/' r°ns r'e cet''e enquête solennelle et déci- ■ ' nous ajoutons que vous avez le même ■ erst que nous à la constitution d'un tribunal ■ "-«Mineur. ■ La lettre décrit ensuite la persécution dont - Peuple Belge a été l'objet, et continue:— ■nimi' t.11 '°™ulant ces accusations, nous calom-' armée allemande, ou si les autorités nfili- ■ l)erm«^Va'len'' c'e iustes raisons d'ordonner ou de Bi>«iiT„ des actions que nous appelons crimi- 1 honneur et l'intérêt de l'Allemagne se I tèrnn UQgagés à nous réfuter. Aussi long-I iinno ^ue 3ustice allemande s'en désintéresse, ■ te niC°DServons droit et le devoir de dénoncer ■ennim ' en toute conscience, nous considérons |lionuM.UI1 grave 0U'raSe à la justice et à notre Pcsi*^ savons que vous répugnez à croire que lia vous dites que vous connaissez IPuiJ»0? •' ''honnêteté et la foi religieuse Inous «voir .comm.is les actes inhumains que ■vo Mettons à leur charge. Vous essayez de llfrro''^r?u.?der que ces choses ne sont pas vraies ■eés n i> 'S' peuvent être vraies. Nous, for-■chna<Sar 1 évidence nous répondons que ces ■vraieqS ^pUven', être vraies, parca qu'elles sont ■ ne tient Présence des faits aucun argument ■ vous, comme pour nous, il n'y a qu'une I Eion drint ^?.rl®ca'i.9n des faits par une comrnis-■commi -î 1 impartialité sera et apparaîtra à tous Ii^^ntirréfutaBle... ■Welle ^ ^ne- 1>eut; nous ren(ire le sang B"i«es ont Verse, les vies innocentes que ses ar-lteodre a Pnses; mais il est en son pouvoir de l''olé nn ï Pel?ple belge son honneur, qu'elle a ■bn., " Permis d'être violé. Nous vous deman-restitution, nous la demandons à vous ■ttirét;a„ava?'' 'ou'' 'es représentants de la moralité I "E16 daDS l'Kglise allemande. ■'leiirp ,v..vo,us' dit l'êvêque die Hildesheim à son ■'uns 'r«,,?a, -1 septembre 191*1, des accusais moir» »€? par ,a Pre5se contre les prêtres, ■; Wes « ii religieuses des nations catho-" «r elles creusent un fossé entre catho liques et protestants sur le sol allemand et l'av nir religieux de l'Empire en est menacé." Cependant la camjiagne de calomnies eont notre clergé et notre peuple n'a pas cessé. He Erzberger, un membre du Centre catholique, sei ble avoir' piis à cœur de les fomenter. Même < Belgique, dans la cathédrale d'Anvers, le 16n dimanche après l'Epiphanie, un de vos prêtre Heinrich Mohr, osa dire du haut de la chaire i vérité aux soldats catholiques de votre armé " Des documents officiels nous ont, appris coi ment les Belges pendirent aux arbres des solda allemands ; les inondèrent de liquides bouillan et les brûlèrent vivants." Il n'y a qu'un se moyen d'arrêter ces scandales—en révélant l'e tière vérité et par la condamnation de la pa des autorités Religieuses des vrais coupables. Le Christ, de qui nous avons le grand honnei d'être en ce moment les disciples et les ministr dit: " Ma mission est de porter témoignage à vérité." Au moment solennel de notre ronsécr tion épiscopale nous avons promis à Dieu et l'Eglise catholique de ne jamais trahir la vérit de ne jamais fléchir ni devant l'ambition ni ( craindre quand il s'agit de prouver que noi l'aimons. Désormais, conclut la lettre, la nécessi d'un tribunal qui dissipera tous les doutes préparera la paix invoquée par la Pape, s'ir pose d'autant plus que la vérité est le se" fondement de la justice, de l'homme nation et de la paix. La copie imprimée de l'Episo pat belge contient un nombre d'importan appendices, comprenant la correspondam entre le cardinal Mercier et le baron von Bi sing, et ia déclaration qu'un prêtre autrichie: accrédité par le cardinal Piffl, de Vienna, 1 en Belgique une enquête au nom de l'Ass dation des prêtres viennois, mais que se rapport ne fut jamais publié par les journau allemands ou autrichien. Ce rapport fut pu lié par le " Tijd," d'Amsterdam, et le " Pol tiken," de Copenhague (d'après lesquels noi l'avons résumé). Il contient des témoignas! écrasants de la culpabilité des autorités mil taires allemandes. Nous avons dit que Mgr Heylen est arrh à Rome. L'êvêque de Namur a été reçu e audience privée par le Pape. La " Croix " a publié à ce propos une dép che disant que Mgr Heylen s'est rendu à Kon —viâ Mayence et la Suisse—pour régler avf le Vatican diverses questions relatives à l'ai ■ministration des parties des diocèses c Iîeims, Soissons, Nancy et Verdun séparée par l'occupation allemande, de leurs évêqui et placées provisoirement sous la juridictio de l'êvêque de Namur. Il est certain que Mgr Heylen. et avec li le cardinal Mercier, qui devait quitter la Be gique hier ou aujourd'hui après la consécri tion de Mgr Crooy, sacré dimanche évêque c Tournai, auront l'occasion de s'occuper aiuss à Eome. d'autres questions moins exclusiv ment religieuses. Le " Petit Parisien " publie à ce propos ur dépêche fort intéressante de son correspoi dant romain. Nous la reproduisons ci-dessoi à titre documentaire :— La, "Gazette de Cologne" a insinué que ] voyage actuel du cardinal Mercier et d< évêques de Tournai et de Namur à Rom pourrait bien avoir un rapport avec une letti adressée par les évêques belges aux évêqut d'Autriche et d'Allemagne, lettre qui a été teiir jusqu'à présent secrète. Renseignements pris, le journal allemand raison. Voici de quoi il s'agit:— Il y a un mois et demi—exactement le 28 m venibra—les évêques belges envoyaient aux év ques d'Autriche et d'Allemagne une lettre colle tive, qui est un document éloquent de l'ét: d'esprit dominant dans la Belgique à l'égard d< envahisseurs. Après avdir relevé lés démentis opposés pa les prélats des deux empires aux récits des act* barbares accomplis par les Allemands en Be gique, les signataires de la lettre affirment qu'i: ont eux-mêmes procédé à une enquête con: mune par commune : ils ont pu constater que le rapports de la Commission officielle belge sor plutôt au-dessous de la réalité. Ils énumèrer les forfaits dont ils ont recueilli les preuves. Pour couper court à toute controverse, il n'e; qu'un moyen, les évêques belges le proposent c'est qu'on institue un tribunal, formé d'u nombre égal d'évêques belges et d'évêque autrichiens et allemands et d'un prélat apparti liant à uin pays neutre. Ce tribunal pourra voi et juger, en toute souveraineté, ce que les Alli mands ont fait de la Belgique. S'il est vrai que le premier devoir des évêque est de tout sacrifier à la vérité—disent, en sul stance, les auteurs de la lettre—les évêques de empires du centre ne pourront refuser d'aeeepte Ta proposition qui leur est adressée... Et l'a verra ensuite s'ils seront encore tentés de just fier les méthodes de guerre de leurs pays re: pectifs. A cette lettre, les évêques austro-allemand n'ont pas, jusqu'à présent, répondu; les évêque belges seraient venus pour rendre public o document. Ceux qui en connaissent le text affirment que l'effet en serait sensationnel. Le Vatican travaille, en ce moment, à évite cet éclat. Celui-ci, cependant, est fait, par la publief tion du document en question. Il faut espérer, maintenant, pour l'honneu de notre pays et la honte de l'Allemagne, qu': soit largement répandu dans le monde entiei Le -refus de l'Episcopat allemande de co laborateur à une enquête contradictoire, est 1 condamnation définitive de nos bourreaux. CHEZ NOS POSTIERS. ■w ÏU6 d'assurer le repos dominical de ■ l>i>' \ P08*1®3 attachés à l'armée de oam ■%it ' .Personnel de ce service a été récem ■"apliP .t7?c^onna'res du service des télé ■tm. jS ^tachés auprès des états-majors pour ■ <jii! ,e 'eur côté, bénéficier de repos périodi H i'VleiUTant -«quels leurs indemnités de sé I IV '.r seronî maintenues intégralement. I '"'Sist'V,' Ven^0n esk intervenue entre l'ad I 111 de- Mn des.P°stes belges et l'administra Postes italiennes, aux termes, de la quelle l'Italie admettra en franchise de port les lettres dont le poids ne dépasse pas 20 5 grammes, et les cartes postales, expédiées par ".es militaires et marins italiens et belges à des personnes résidant en Belgique, en Italie, et ses colonies. La convention abaisse en outre à 10 centimes le port des lettres de l'Italie et ses colonies et de la Belgique, respectivement, aux militaires et aux marins combat-tans, belges et italiens. Les correspondances de la section belge du comité bernois de secours aux prisonniers de guerre seront dorénavant distribués, en exemption de taxes, dans la Belgique non envahie. LES MAUVAIS MESSAGERS. LE CAS DU SENATEUR. Nous le répétons, nous n'avons guère de sympathie avec ceux de nos •compatriotes qui nous arrivent du pays dûment nantis d'une autorisation allemande pour un séjour prolongé à Londres. Pareille autorisation est, de la part des Allemands, un geste exceptionnel. Il faut être bien en cour pour l'obtenir. Cela nous autorise à nous méfier. Et notre méfiance s'accroît encore quand nous nous souvenons de l'attitude singulière de certains de ces privilégiés. Nous avons noté à plusieurs reprises que ces messieurs viennent faire ici une propagande critiquable. " Les Allemand-s sont pour eux pleins d'attention; la vie est commode en Belgique; pourquoi ne rentrez-vous pas?" Voilà l'antienne Elle répond parfaitement, sous son innocent aspect, à ce que les envahisseurs désirent. Nous avons trouvé dans ce désir la raison de notre opposition à la rentrée de nos compatriotes exilés. Pour nous, faire le contraire de ce que les Allemands désirent est la Loi. Constatons qu'il y a une certaine satisfaction à l'observer quand on sait que cela fait enrager les brutes qui régnent pour l'instant sur notre payis. Mais la propagande des envoyés des Allemands à Londres ne se borne pas toujours à l'action sur des individus isolés. Elle s'attaque aujourd'hui, s'il faut en croire ce qu'on nous rapporte, à des groupements constitués. Un sénateur de Bruxelles, notaire de son état, est venu fulminer l'anathème contre les notaires qui ne rentrent pas. Demain, ce seront les avocats, après-demain ce seront les médecins, puis les architectes, puis, que sais-je, qui devront rentrer ! Eh bien, nous estimons que la plaisanterie a assez duré. Il faut que ces personnages ne soient plus autorisés à débarquer en Angleterre. Alors qu'un malheureux qui a obtenu un laisser-passer pour aller de Belgique en Hollande est espionné, suivi, photographié s'il s'aventure à pousser une pointe jusqu'ici et emprisonné à son retour, il y en a d'autres devant lesquels l'espion allemand se retire, devant lesquels l'objectif photographique reste aveugle, et qui viennent et qui vont protégés par l'occulte puissance des Allemands. Nous croyons que le War Office, le Home Office et le Permit Office feront bien d'avoir l'œil sur ces gens-l<à. Nous en avons pris un à partie il y a quelque temps. Aucune raison politique ne nous a fait agir, bien que ce soit la raison qui a été invoquée pour laisser repartir la colombe. La politique est une chose que nous ignorons pour l'instant, nous en fournissons la preuve aujourd'hui.LE PONT DE BURGHT. Le règlement du passage des bateaux au pont militaire allemand de Burght, qui avait été promulgué au mois de janvier dernier, est remplace par le suivant :— Le pont est ouvert pour le passage des bateaux, pour autant que les intérêts militaires le permettent, tous les jours de 8h. 30 à 10 heures du matin et de 3 à 4 h. 30 de l'après-midi.Au signal " Arrêtez 1" tous les bateaux*" devront, avant de dépasser ce signal, attendre tant que celui qui autorise le passage ne sera pas donné. Les signaux sont: pour ordonner l'arrête—un drapeau rouge; pour permettre le passage des bateaux remontant le fleuve—un drapeau blanc; pour le passage des bateaux descendant le fleuve—un drapeau vert. Les gardes du fleuve qui donneront les signaux sont stationnés en aval du pont, entre les hangars 16 et 17, an amont, près du fort de Cruybeke. Les barrages au moyen de pieux qui se trouvent entre la garde et le pont sont indiqués, au lieu du passage, par un drapeau rouge et un drapeau noir. Ils devront être considérés comme des bouées de direction, c'est-à-dire, qu'en amont on laisse le rouge à tribord et le noir à bâbord. Si le passage est ouvert, les bateaux devront, à une distance de 500 mètres avant le pont, diminuer leur vitesse de telle façon qu'ils s'en approchent à " petite vitesse." On conservera cette vitesse jusqu'à 500 mètres au délà du pont. Les remorqueurs traversant la coupure ne peuvent trainer en règle général qu'un seul bateau. L'officier de service au pont, peut, quand le vent et l'eau sont calmes," permettre à un remorqueur qui traverse la coupure une traine de deux bateaux. Dans ce cas, les bateaux remorqués doivent être accouplés bord à bord et ne peuvent occuper un espace de plus de 15 mètres de largeur, cet espace étant mesuré du bord extérieur de l'un au bord extérieur de l'autre des deux bateaux. En temps orageux, il est laissé à l'appréciation de l'officier de service au pont de ne pas ouvrir le pont. Aussitôt que le signal d'arrêt sera donné, les bateaux dont le lieu de destination est situé entre le pont et le lieu où se trouve la garde, devront demander à celui-ci l'autorisation spéciale d'amarrer et, avant leur départ, de continuer leur course. Les signaux at les instructions des gardes devront être rigoureusement observés. Les gardes auront le droit de faire des perquisitions à bord des 'bateaux. Quiconque refusera de se conformer aux instructions des gardes et postes militaires devra s'attendre à l'usage des armes à feu. Les contraventions aux prescriptions susmentionnées seront, d'autre paiit, punies d'un emprisonnement pouvant comporter deux mois maximum, ou d'une amende qui pourra s'élever à 1009 mark. Les coupables seront tenus responsables des dommages qu'ils auront éventuellement occasionnés. UN ABUS. Nous avons reçu une lettre de Mme Ch. Sol-vay au sTijet du regrettable sermon que nous avons dénoncé. Notre honorable correspondante croit deviner que nous voulons mettre en cause un sermon prononcé par un prêtre belge qu'elle désigne. Mme Ch. Solvay fait erreur, il ne s'agit aucunement de l'honorable ecclésiastique qu'elle désigne. LA GRANDE GUERRE. L'ATTAQUE GENERALE CONTRE SALO-NIQUE. — LES FRANÇAIS FONT SAUTER UN PONT. — MAUVAISES NOUVELLES DU MONTENEGRO — CETTINJE INDEFENDABLE.—TRANSFERT DU GOUVERNEMENT.—LES ALBANAIS CATHOLIQUES ALLIES DES AUTRICHIENS.—LES ALLIES A CORFOU.—LES FANTAISIES DU GAZ. —LA LOI SUR LE SERVICE OBLIGATOIRE.—VETO DES MINEURS.—LA MALADIE DU KAISER. Une dépêche de Rome parue dans certains journaux anglais hier matin annonçait qu'une attaque générale contre Salonique avait commencé. Elle disait que l'offensive, entreprise à la fois par les Autrichiens, les Allemands, les Bulgares, et les Turcs, avait commencé par un bombardement des positions britanniques dans la région de Doiran, et avait été accélérée par l'arrivée de régiments ottomans venus de la péninsule de Gallipoli. Les Allemands, disait-on, s'avançaient de l'ouest, basés sur Monastir, les Autrichiens et les Bulgares occupaient le centre sur la ligne Gevgheli-Doiran, et les Turcs étaient à l'est. Pendant la journée d'hier, cependant, aucune autre dépêche n'est venue confirmer cette nouvelle, qui, en l'absence de tout renseignement officiel, doit donc être provisoirement considérée comme prématurée. Cependant, Salonique annonce de bonne source, semble-t-il, que, par mesure de précaution, les Français ont fait sauter le grand pont-rail sur la Struma à Demir Hussar, sur le chemin de fer Salonique-Constantinople, à 70 kilomètres au nord-est du grand camp retranché des Alliés. Cet acte aurait pour objet de retarder une avance éventuelle des Turcs, et semble prouver que pour le moins, le général Sarrail s'attend à une attaque. Les nouvelles du Monténégro ne sont pas très brillantes. Vienne annonce qu'à la suite de l'occupation du Mont Lovchen, dont la prise n'est pas encore officiellement confirmée, mais qui doit être considérée comme étant un fait accompli, les troupes autrichiennes s'avancent de trois côtés à la fois-—de l'ouest, du nord-ouest, et du sud-ouest—contre Cettinjé, la capitale de l'héroïque petit pays, qui, se • trouvant en plaine dans une position très défavorable, ne pourra être défendue, et dont la prise, dit-on, est imminente. Des mesures ont donc été prises pour le transfert du gouvernement monténégrin à Niksich, qui se trouve à 55 kilomètres au nord-est de Cattaro. et occupe une forte position sur une colline isolée s'élévant au-dessus de la vallée de la Zêta. Si Niksich devient intenable, la capitale sera transférée à Scutari, mais quoique nous n'en soyons, pas encore là, il faut craindre le pire à ce sujet. Les Italiens, les plus directement intéressés dans toute cette affaire, non seulement en raison de leur situation navale, mais encore à cause des relations de famille entre les deux cours (la reine d'Italie est la fille du vieux roi Nicolas), paraissent être pris au dépourvu, et il faut compter aussi avec l'hostilité des tribus catholiques d'U nord de l'Albanie, qui font cause commune avec les Autrichiens. Le fait que les Alliés se sont vu forcés d'occuper l'île grecque de Corfou, pour y transporter et y refaire une partie de l'armée serbe, n'est pas un symptôme très encourageant pour la position de Scutari, et même de Durazzo, et de Valo-na. Le communiqué français est peu important, sauf le fait que dans une attaq^^e allemande dans le secteur de Forges, le nuage de gaz toxiques lancé par l'ennemi fut .rejete dans ses prftpro tranchées à cause d'un changement brusque dans la direction du 'vent, et l'artillerie française compléta la déconfiture des Teutons. Deux aviateurs ennemis ont lancé, sans résultat, huit bombes sur Dunkerque. Le communiqué russe ne parle que du secteur Dvinsk-Riga, où des tentatives allemandes pour traverser la Missa ont été repoussées, et assure que sur tout le reste du front il n'y a pas de changement. Vienne, par contre, parle de combats acharnés sur la frontière de.Bessarabie, où six attaques russes auraient été repoussées et se seraient terminées par la retraite des Moscovites " dégénérant quelquefois en fuite désordonnée." La loi sur le service obligatoire limité aux célibataires récalcitrants a été votée mercredi soir, en seconde lecture, aux Communes, et la minorité s'est réduite à 39 voix, les Irlandais ayant enfin compris que leur opposition à une loi qui ne leur est pas applicable -n'a pas de sens. M. Asquith ayant donné aux trois ministres labouristes l'assurance que le vote ne conduirait pas à la conscription du travail redoutée par les ouvriers, ils ont retiré leur dé- ; mission en attendant la décision du congrès des trades-unions qui aura lieu à Bristol co mois-ci et qui modifiera peut-être sa façon de ' voir—sous la pression de l'opinion publique. Le congrès des délégués des mineurs qui a eu lieu hier à Londres s'est prononcé, à son tour contre la loi, mais en laissant la porte ouverte à une "action future." La motion des mineurs du Sud du Pays de Galles demandant la grève n'a pas eu de succès. < Le Kaiser paraît être très malade. Tous les membres de la famille royale sont réunis à Berlin, où la sœur du monarque, la reine des Hellènes, a été appelée. "Tino" ne l'aocompa- J gnera pas. Deux spécialistes ont été envoyés ( en toute hâte du front à Potsdam. f î MORT DU DOYEN DE DIXMUDE. Nous apprenons avec le plus vif regret la mort de M. l'abbé Moulaert, doyen de Dix- ] mude, réfugié en Angleterre. Le vénérable j prêtre a, comme on sait, résisté le plus long- j temps possible à la nécessité d'abandonner sa chère ville, qu'il affectionnait beaucoup. , Il s'occupa activement de ses concitoyens ré- j fugiés en France et en Angleterre. • Le vénérable et si digne doyen de Dixmude I est mort à Woodford Wells, mercredi. Il s'est ( 1 éteint saintement et sans souffrance. ' NOUVELLES DU PAYS. • M. Kamp, directeur des chemins de fer vici naux (exploitation) du littoral belge, dont oi a annoncé l'exécution, a été fusillé : pour avoi refusé de désigner Fendroit où il avait enfou les fonds de sa compagnie; pour avoir refusi de livrer les voitures motrices électriques. Cei voitures avaient'été sauvées en France avan l'arrivée des Boches à Ostende. C'est ce que les Boches appellent de li trahison ! * * * Les Allemands ont affiché sur les mur: d'Anvers l'avis suivant:— D'après une ordonnance du gouverneur di Belgique, un recensement général des che vaux, bêtes à cornes, mulets, cochons, mou tons, chèvres, etc... aura lieu le 15 janviei 1916, et sera fait par les soins des administra tions locales. L'attention de la population est attirée prin cipalement sur le fait que ce recensement n'es' pas ordonné dans un but militaire ni en vui de réquisitions, mais pour pourvoir à l'ali mentatien du bétail. Keizeriijk Kommandantur, f. f. de Koommandant, SGHUSTER, général-major. * * * A Turnhout—la ville du macaque autriehier Springael—la nouvelle année s'est passée bien tristement. Pour qui connait les habitants de la Campine, écrit le "Telegraaf," l'abattement a posé sa lourde poigne sur bier des épaules, mais sans ébranler cependant la confiance qu'on garde dans l'issue de la lutte Mais la Campine endure tant de privations Le rôle hypocrite des gouverneurs, des Kom-mandants et des inspecteurs du travail aile mands apparaît plus clair de jour en jour. Les comités locaux mettent tout en œuvre pour faire reprendre la vie économique, mais les Allemands, au lieu d'appuyeT ces tentatives, contrecarrent systématiquement leui activité. Une note des autorités à Bruxelles avisa -ces -comités de travail qu'il est nécessaire pour eux de cesser de procurer de la besogne aux sans-travail. On n'accéda pas— bi%n évidemment—à ce désir. Peu à peu, nos campagnards et nos administrations des localités campinoises considèrent toutes ces ordonnances comme autant de chiffons de papier —qu'on ne lit même plus. * * * Les comités locaux prêtent secours à dix mille pauvjres, parmi lesquels plusieurs mères de famille dont le mari combat ou est mort au front. En dépit du bon vouloir de ces comités et de l'appui prêté officiellement par la Hollande aux communes frontières, il règne une misère noire dans un grand nombre de ménages. D aucuns arrivent à peine à se procurer un morceau de pain en contrebande ! Plusieurs briqueteries travaillent à raison de quelques heures par semaine. Une grande indîgnation règne à Turnhout contre une centaine de Belges counables de s'être vendus, preuves en main, aux Allemands pour frauder, de Hollande en Belgique, des vivres destinés à l'armée allemande. Leur service est fort bien organisé parce qu'il y a des complices des deux côtés de la frontière, On passe surtout de la farine. * * # Huit mille habitants environ sont revenus habiter la malheureuse ville de Termonde. Le comité qui s'occupe de la reconstrucïion à commencé ses travaux. La situation est lamentable. Une partie les fosses a été comblée avec les ruines des maisons bombardées. Un grand nombre de chômeurs ont été employés à ce travail. Douze ceaits maisons ont déjà été réparées et le comité a procuré le logement- à mille sans-abri. * * * Jean Dechesne, négociant à Liège, qui avait vendu des pommes de terre à un prix trop élevé, a vu sa marchandise saisie (il lui restait 11,000 kilos do " patates") et vendue aux prix maxima fixés. La peine est minime et il faut qu'on punisse le plus sévèrement possible ceux qui rendent la vie impossible à :eux de nos compatriotes vivant de moyens forcément réduits. * * * Sous peu sera mise en adjudication publique la construction d'un cimitière à Hermalle- :Ous-Huy. Le devis estimatif est de 22,50o frs. * * * Les vendanges, dans le pays huttois, sont ermméeg. La récolte est supérieure, en qua- lté et en quantité. * * # Six cents ouvriers ont travaillé cette année sendant six à sept semaines aux sucreries de Wanze, Les betteraves y ont été amenées par aateaux et par lourds chariots. * *■ * On a ramené à Mons douze soldats boches }ui y étaient cantonnés et qui avaient essayé le deserter. Un prisonnier de guerre, échappé l'Allemagne, a été également arrêté au nio-nent où il allait franchir la frontière hollan laise. * * * M. Wafocqué. député, s'est chargé de la eprise du travail aux fosses de Bascoup et de Vlaiiemont. Sept mille mineurs ont repris la >esogne. 3N DEMANDE DES OUVRIERS DANS T F ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans e Royaume-Uni sont informés que les " Board >f Tr-adc Labour Exchanges" (qui sont les leules autorisées par le gouvernement britan-îique de présenter des ouvriers belges aux latrons anglais) ont un grand nombre d'em-)lois à conférer surtout dans les industries igricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la îourse du Travail la plus proche du domicile ; jour l'adresse, se renseigner au bureau des jost-es de la localité. # Des Belges se trouvant dans les asiles de éîugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces isiles; C autres Belges résidant à Londres, à a Bourso du Travail chez " The War Refugees jommittie," General Buildings, Aldwych, ïV.C. (au premier étage). ECHOS. Au cercle des Belgps de Manchester, Samedi dernier le Cercle des Belges de Man-i chester a célébré son premier anniversaire, j Dès deux heures et demi le public arrivait ; nombreux. La magnifique salle du Club de j l'University était bondée, et nous estimons à 500 le nombre de Belges et Anglais présents., 1 La séance était présidée par M. Galié, consul de Belgique et président d'honneur du cercle, . ayant à sa gauche MM. Rover, Vandewalle, De Myttenaere et Sturbelle, et à sa droite Mme ; Melland, présidente, et M. Everaerts, secré-. taire. M. Royer dans un discours éloquent . rappela tous les grands épisodes des années . 1914-1915 et s'attaoh à expliquer les faits de l'Internationale avant la guerre et les desillusions survenues par suite de celle-ci. Il fit aussi ressortir toute la reconnaissance ! que le monde entier devait à nos braves sol-' dats, dont le plus grand nombre est de la classa ouvrière. Il remercia également notre très honoré con- -sul, M. Gallé, pour tout le dévouement qu'il porta à la cause belge et qui certainement ne compte que des amis parmi les Belges réfugiés à Manchester. Il remercia également Mme Melland, M. Vandewalle, M. De Myttenaere, ainsi que M. Everaerts, le dévoué secrétaire du > cercle, qui avait organisé cette belle réunion. Ces paroles furent salués de chaleureux applaudissements, prouvant combien toute l'assemblée était d'accord avec l'honorable député. M. Goebel, secrétaire de l'Association des soldats réformés, expliqua en quelques mots le but de l'association et son fonctionnement. Le concert commença aussitôt et l'on entendit avec beaucoup de plaisir Mlles Tiano, pianiste et diseuse, qui sont les favorites du cercle et qui sont toujours prêtes à prêter leur concours.Mlle Paikin charma l'auditoire par sa belle voix. M. Colette se fit également applaudir pour sa jolie voix. Miss Cissie Howarth, jeune Anglaise de 12 ans, recita avec un vrai talent d'artiste une poésie dédiée aux enfants belges. Elle fut bissée et elle dut promettre au cercle de revenir. Par une attention délicate le secrétaire avait réservé les sièges de premier rang, pour nos braves soldats réformés, qui ont été l'objet d'acclamations frénétiques et qui se sont tous inscrits d'emblée à leur association. Une collecte faite au bénéfice de celle-ci produisait la somme de £5 3s. IJd. ,, <-)n. an'Uonce pour le 22 janvier prochain un whist drive," et pour le 5 février une grande vente au bénéfice du cercle, que notre consul vient encore de former, et qui est réservé aux militaires réformés et à ceux qui viennent en congé à Manchester. LA GUERRE AUX PRETRES. \ oici oncore une série de condamnations prononcées par les conseils de guerre allemands contre des prêtres et religieux belges :— Le R. P. SérAn Vermeulen, de la Compagnie de Jésus, demeurant à Bruxelles, est condamné a huit mois de prison, pour port de lettres. M. l'abbé Jules Petit, vicaire à Bruxelles, est condamné à trois mois de prison (il a déjà fait un mois de prison préventive) et 100 marks d'amende pour avoir répandu des " libelles."M. 1 abbé Paul Damiens, vicaire à Sainte-Croix, à Ixelles, est condamné à un mois de prison et 500 marks d'amende, pour avoir aidé des jeunes gens à franchir la frontière. Ee P- P. Paul Dom, de la Compagnie da Jésus, demeurant à Bruxelles, est condamné a 300 marks d'amende pour le même fait. Et les Allemands continuent à confirmer ainsi ce que nous disent tous les Belges venant du pays occupé, de l'admirable patriotisme -de notre clergé. ' >" MONITEUR BELGE DES 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ET 3 JANVIER. MILICE NATIONALE. AHEETE LOI. En rertu d'iui arrête loi du 5 janvier:— déserteur et passible des peines prévues par ^^HoîcP^rmil,taiTei sa,ns r,reJu<*lcc àe l'application des sanctions établies par la loi sur la milice à l'égard des i^^?Ca'lre^ et - défaillants, le Belge qui. appelé pondant ^ a ■falr« partie d'un contingent de milice, chanso * tjence P°ur soustraire aux opérations du recrute-ment, de ce contingent ou qui, dans le même but, emploie des manœuvres frauduleuses. Les infractions risées par le présent arrêté-loi sont iugfccs par la. juridiction militaire Le présent arrêté aura force de loi dès îe jour de ea» pubiUcation au " Moniteur Belge." Il seia soumis à la ratification des Chambres législatiTca des que cellets-ci pourront se réunir. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. CORPS DIPIJOMATIQUE. P« arrêté roya.1 du 15 décembre 1915, M. le biron Jein de yillenîa.gne «e Sormnes. secrétaire de la Légation do lie Si que à Bucarest, est nommé secrétaire de la Légation do Belgique a Pékin. , CONSULATS. . Pa-r un arrêté royal en date du 25 décembre 1915, démis-. sion cie ses fonctions a été accordé à M. Pietoantoni, A.-J,. -consul de Belgique à Ciudod Bolivar. DECLARATION. Les soussignés, dûment autorisés par leurs Gouvernements respectifs, font d'un commun accord la déclamation suivante; Prenant en considération les garanties d'égalité juridique offertes aux étrangers par les tribunaux espagnols du Protectorat, le Gouvernement belge renonce a réclamer pour ses consuls, ses ressortissants et ses établissements dans la zone espagnole de l'Empire Chérifien tous droits et privilèges issus du régime des Capitulations. L-a présente déclaration produira effet dans les dix joua» de la date de la signature. Fait, en double, au Havre, le 29 décembre 1915. (L. S.) BEÏE-N'S (L. S.) LE MARQUIS DE FAURA. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant au» ordres, s.v.p Prière de 6'adrosscr directement à nos bureaux» 104. Shoe» lane, au premier DAME beige distinguée demar^|e àjAter pour quelques mois petit, lit d'e^ÉÉ^w7cc|^^^sou:es. Oflrcs, J 46, Ken ni n gton Park. jjfœ ■ g de chambre, bons 7Tha DE L K, ~< ! r e notions d'anglais-—Ec DR Y . — uc li n L 1 6 heures.—Oxford-stij^H savoir bdry, near

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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