La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 10 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tm71v5cm6r/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES boNT : „ VIJF CENT fe DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. IggME ANNEE JEUDI 10 AOUT 1916 No. 222 LA GRANDE GUERRE Victoire signalée de Cadorna feFrançais reprennent Thiaumont 14 route de LEMBERû ouverte |L„, que le général Cadorna a 0 IL sur l'Isonzo a ete un de ceux P I l'ennemi se souviendra longtemps. ILt les Italiens toujours sous le fi l'invasion du Trentin et tous les " I déjoués, les Autrichiens s'étaient fc aller au " dolce far mente sur rde l'Isonzo. On n'est donc guère |„s de voir le général Cadorna qui L la mentalité de ses adversaires, Kcer avec une rapidité aussi grande. c laide d'une préparation soignee et -Ipirant de leçons récentes surtout loint de vue de la rapidité d execu- | l'armée de Cadorna s'est emparee ^ II coup de nombreuses positions qui ^ |Ilt ie but d'une campagne d'un an. ^ lf Sept heures du matin jusque trois ^ les de l'après-midi les positions au- ^ liennes depuis Monte Santo jusque infalcone furent balayées par 1 artille-llenne. Toutes les jDentes de la val- s ■de l'Isonzo étaient couvertes de nou- j les batteries qui crachaient leurs pro- ( ■les sur les positions autrichiennes ^ ■ roc de Sabotino, dont le sommet ^ lune complètement Gorizia (Gôrz). , ■toque qui avait été fixée pour 4 lieu- ( ■ 'de l'après-midi partit comme d elle ■ne une demi-heure plus tôt. ^ ( Bepuis le 23 octobre de l'année der- ^ pe la ligne italienne sur le Sabotino ( Et restée inchangée. Le côté méridio- ^ lie la montagne qui descend au l'ev- ^ ta avait été percé de nombreux tun- I et de caves qui pouvaient chacune ■tenir une compagnie d'infanterie; It récemment un nouveau tunnel avait ■creusé dans lequel s'étaient rassem- 1800 soldats et dont l'extrémité arri- 1 jusqu'à une trentaine de mètres des ■chées autrichiennes. Sur un signal ■né les soldats partirent pour l'assaut, jéniis par les troupes de première le et de fortes réserves, amassées is les galeries du Sabotino. D'autre t les broussailles du versant de la pagne avaient été mises en feu par Italiens pour empêcher les tirailleurs s'y cacher. L'attaque faite dans ces iditions fut si rapide que les premiè- fpositions autrichiennes étaient déjà te les mains des Italiens quand l'en- ii songea à faire un feu de barrage. première, deuxième et troisième li- s de tranchées furent capturées en p minutes, après quoi l'ennemi com- p un bombardement terrifiant de anciennes positions. La redoute sur lommet tomba après une heure, et la Irsuite continua tout le long de la te et sur les pentes en droite ligne s 1 Isonzo. La position de San Mauro, fois kilomètres au sud de Sabotino, in des deux piliers de la tête de pont ■porizia, fut capturée vers 6 heures, quoi les Italiens se mirent en de- ^ s'établir sur les positions con- ■ses; ^'ennemi s'était en grande par- ■/rfugié clans les forêts de Plava, B's la soirée les bois avaient été I|oyés. meme temps sur l'Isonzo inférieur ■ œtes 188 et 133 furent capturées- ÉUa et plusieurs autres positions pas-aux mains des Italiens. Le mont fl'chel, l'autre pilier de la tête de ' et qui semblait imprenable, s'est r11 sans conditions, et la tête de pont j Quelle les Italiens ont lutté pen-^ quinze mois est actuellement entre j[(™a'ns' nombre total des pri-j|Crs, caPturés dimanche et lundi c a 8.000, tandis que le butin n'a ^ore été relevé. ^r°nt de la Somme, les Fran-Jerant a la droite des troupes bri-qui se dirigeaient sur Guille-iiQr^j avancé à l'est de la cote 13g, IlW r Hardecourt; dans la soirée L (p[ ayance fut étendue par la cap-fdem!'1, bois et d'une tranchée Jtti. ^ ort'fîée au nord du bois de jrriier U total> au cours de ces deux I "ord ^?Urs 'es Français ont capturé e 'a Somme toute une ligne e tranenees allemandes sur un iront uc lus de cinq kilomètres et demi et pro-:>nde de 330 à 550 mètres. Sur le front tenu par les Anglais, l'en-emi n'a plus fait de tentatives contre 'ozières après .avoir vu échouer cinq ontre-attaques, mais il s'est contenté e bombarder les lignes anglaises. Au ud-ouest de Guillemont Sir Douglas îaig a fait de nouveaux progrès sur une rofondeur d'une centaine de mètres, iur le reste de ce front la journée a été aime. Autour de la redoute de Thiaumont se ivre une bataille formidable. Le commu-;iqué français de mardi après-midi an-lonçait que les Allemands étaient par-enus à rentrer dans le célèbre ouvrage, nais suivant le communiqué de minuit, es héroïques poilus, après avoir re->ris et cédé le terrain à plusieurs repries, parvinrent à la fin de la journée à •e rendre de nouveau maîtres des élé-nents de tranchées où l'ennemi s'était :tabli, et pénétrèrent à nouveau dans la edoutç. Sur le front de Vaux-Chapitre ine ligne de tranchées a été capturée et 1 d'autres endroits deux lignes sont ombées aux mains des Français. Sur le front russe les combats au sud 3e Brody, sur la Graberka et la Sereth snt tourné en faveur des Russes qui ont :apturé une série de villages et les hau-eurs qui les relient, situés sur la rive ;st de ces rivières. Ces succès ouvrent tu général Letchisky le passage des deux rivières et l'amène à une distance suffisante pour frapper le dernier coup 2t vaincre le dernier obstacle qui l'arrête encore sur la routé de Lemberg. Le but des efforts actuels est de s'assurer la ligne de la Bug en traversant les gués supérieurs du fleuve. C'est à la tâche d'empêcher ce plan de Letchisky que Hindenburg s'attelle, en réduisant le contour du saillant russe actuel. Mais l'effort russe dépasse lentement mais sûrement la tentative d'Hindenburg malgré la concentration que ce dernier a opérée dans cette région. Si les Allemands ont encore la supériorité pour le mouvement et le transport de leurs troupes, leurs succès, qui ne sont que locaux, ne peuvent être, en outre, que temporaires. L'avantage général est toujours pour les Russes. L'offensive de Hindenburg dans la région au sud de Delatyn sur la ligne de la Pruth, sur un front d'une vingtaine de kilomètres entre Dora et Jablonitza, a été arrêtée par les Russes, et rien ne fait entrevoir de nouveaux développements.La santé du duc de Brunswick On mande de Berne au Temps : Le duc Ernest-Auguste de Brunswick et la duchesse, fille de l'empereur Guillaume, sont arrivés le 29 juillet avec leurs enfants et leur suite à Munich, d'où ils se sont rendus par Salzbourg à Gmunden, résidence du duc de Cumberland, père du duc Ernest -Auguste. Le Temps observe à ce propos : Malgré sa réserve, ce télégramme officieux, qui constate que le duc de Brunswick, prince régnant et chef militaire, n'est plus ni à l'armée ni dans sa résidence, confirme bien ce que l'on dit sur l'état de santé du gendre de l'empereur. Les moeurs boches Le préfet de police de Charlottenburg, près de Berlin, a publié une ordonnance s'élevant contre l'impureté des mœurs de ses administrés, dont la conduite dans les établissements publics est. scandaleuse. " Les plaintes succèdent aux plaintes et, malgré toutes les mesures qui ont été prises, la légèreté et les façons équivoques de certains subsistent dans toute leur ampleur, et cela pendant que nos soldats se font tuer dans les tranchées ", conclut mélancoliquement le préfet de police, qui laisse entrevoir à ceux qui ne se complaisent qu'en la société de femmes du demi-monde les pires châtiments. Un catholique afrikaander et la Belgique Cape Town, 6 août. — Au cours de l'assemblée organisée à Cape Town, à l'occasion de l'anniversaire de la guerre, le Dr. Kolbe, l'éminent catholique afrikaander, qui fut parmi les adversaires les plus acharnés de la guerre sud-africaine, prononça un discours remarqué.Le Dr. Kolbe s'adresse spécialement à l'ex-président Steyn, faisant ressortir que l'Etat Libre (d'Orange) accéda à une paix généreuse à Vereeniging et entra ensuite volontairement dans l'Union, confirmant ainsi sa qualité de membre de l'Empire britannique. Le Dr. Kolbe refusa de croire qu'ils firent partie de l'Union avec un mensonge sur les lèvres. Avant que la guerre puisse finir, l'Allemagne doit être amenée à reconnaître son crime contre la Belgique et aucune partie de l'Empire ne peut être libérée de l'honneur de participer à la tâche qui consiste à lui faire émettre cet aveu. L'orateur demanda à M. Steyn ce qu'.il avait à dire sur ce point. Son épi-taphe doit-elle être qu'il échoua à la fin parce qu'il ne put maintenir ses traditions d'honneur? Le Dr. Kolbe conclut par une demande émouvante que l'Afrique du Sud fasse encore plus pour soutenir la guerre, s'adressant spécialement aux Sud-Afri-cains néerlandais pour qu'ils y prennent une part plus active sous les ordres des généraux Botha et Smuts. — Times. La flotte allemande après la guerre Le major Hunt a demandé mardi à la Chambre des Communes si, en vue du fait que, dans les conditions présentes de la guerre, les Allemands auront moins de navires détruits à la fin du conflit que la Grande-Bretagne et ses alliés, M. Asquith pourrait donner au Parlement l'assurance que pour chaque navire coulé ou détruit par l'Allemagne et ses alliés, le gouvernement britannique insisterait dans les conditions de la paix qu'un tonnage au moins équivalent serait pris à l'Allemagne par l'Angleterre et ses alliés à l'effet de compenser la quantité détruite par les ennemis pendant la guerre. M. Asquith a répondu que le problème en question n'était pas perdu de vue, mais qu'il serait prématuré et inexpédient de faire aucune, déclaration en ce moment quant aux conditions de la paix. Le Vatican et la Porte L'Osservatore romano annonce que Mgr Angelo Dolci, délégué apostolique à Con-stantinople, étant intervenu au nom du pape, auprès du gouvernement turc en faveur des Italiens détenus sous l'inculpation de communications secrètes, a pu obtenir que tous les prisonniers italiens soient remis en liberté. Le Pape et la guerre L'Osservatore romano dément : 1) Que le général des Jésuites ait visité Guillaume II pour traiter de la suppression de la loi sur les Jésuites, en Allemagne ; 2) que le Vatican ait demandé la participation du représentant du pape au futur congrès de la paix et l'internationalisation de la question romaine. Un appel du cardinal Luçon S. Em. le cardinal Luçon, archevêque de Reims, ayant été, à divers reprises et de divers côtés, prié de porter à la connaissance du Saint Père les traitements inhumains et injustes que les habitants de certaines villes des régions envahies du Nord ont eu à subit de la part des autorités allemandes, a écrit au cardinal secrétaire d'Etat dp Sa Sainteté pour le prier de transmettre au chef de l'Eglise la plainte que ses enfants opprimés lui adressent comme à leur Père, en implorant sa bienveillante intervention. Le cardinal ajoute que, d'après des récits de réfugiés, dont il n'y a aucune raison de suspecter la sincérité, de semblables procédés auraient été maintes fois employés à l'égard de ses diocésains, en certaines localités des Ardennes. Il supplie le Saint Père de vouloir bien user de la haute influence que tout le monde reconnaît à son auguste personne aussi bien qu'à sa suprême dignité pour obtenir que les autorités allemandes renoncent à des procédés manifestement contraires à l'humanité, aux conventions internationales, au droit des gens, à la morale. L'aide américaine L'aide indirecte que les Etats-Unis d'Amérique apportent à la cause des Alliés est mise en lumière d'une façon éloquente par les statistiques du ministère américain du' commerce. Elles ne sont pas d'une fraîcheur remarquable, les derniers chiffres publiés étant ceux de mars iç)i6, mais, tefs qu'ils sont, ils n'en ont pas moins une importance frappante. Les Etats-Unis nous fournissent non seulement des vivres et des matériaux de toute espèce, mais grâce à la suprématie maritime de l'Angleterre, nous pouvons nous y fournir de matériel de guerre en quantités énormes, surtout de poudre, de cartouches, de dynamite et d'armes. En août 1914, les Etats-Unis exportaient pour frs. 85,000 de poudre à canon. En décembre 1915 ce chiffre atteint frs. 101 millions 005.000 et, pour les vingt premiers mois de la guerre frs. 527 millions 030.000. En août 1914, les Etats-Unis exportaient pour frs. 770.000 de cartouches ; en mars 1916, ce chiffre atteint frs. 20 millions 875.000 et pour les vingt premiers mois de la guerre frs. 201 millions 545.000 En octobre 1914, l'exportation de dynamite américaine ne vaut que frs. 140.000; en janvier 1916, frs. 3 millions 115.000 et pour les vingt premiers mois de la guerre, frs. 16 millions 055.000. En septembre 191-4, les Etats-Unis exportent pour frs. 1 million 100,000 d'armes ; en janvier 1915 ce chiffre atteint frs. 10 millions 785.000 et pour les vingt premiers mois de la guerre il atteint frs. 100 millions 705.000. Pour ces quatre espèces de matériaux, l'exportation d'août 1914 est de frs. 2 millions 660.000, celle de mars 1916 frs. 110 millions 125.000, celle des vingt premiers mois de guerre frs. 841 millions 335,000. L'exportation d'automobiles commerciales, qui comprend les camions de transport, a passé de frs. 620.000 en août 1914 à frs. 42 millions en juin 1915, celle des aéroplanes de frs. 8.500 à frs. 5 millions 940.000 en décembre 1915 ; celle des " fers et aciers divers",qui comprend, paraît-il, les obus vidés de frs. 4 millions 885 à frs. 77 millions 190.00*0 en février 1916. Le tableau suivant résume, en millions de francs, l'exportation américaine pendant ces vingt derniers mois (Août 1914 à mars 1916) : Produits. 20 mois, août 1914 Explosifs et armes . 832.6 0.1 Autos commerciaux . 413.3 0.6 de luxe . . 247.2 2.2 Aéros et pièces . . 37.0 — Motocyclettes . . 19.4 0.2 Chevaux . . . . 626.2 0.5 Mules. . . . . . 150.1 — Cuivre manufacturé . 985.6 25.3 Caoutchoucs et pneus 194.3 3.0 Fers et aciers divers 558.0 4.9 Objets de laine . . 335-4 1.5 Fil de fer et barbelé. . 222.4 1-7 Totaux . . 4.621.5 40.0 Les réductions ont été faites au taux ■normal du dollar et les chiffres ci-dessus devraient donc encore être sensiblement majorés pour correspondre à la réalité des choses, mais comme ils servent surtout à illustrer une comparaison, leur valeur absolue a relativement peu d'importance. Ils expliquent la prospérité extraordinaire que les Etats-Unis retirent de leur neutralité. Ils montrent aussi et surtout la valeur immense de la suprématie maritime de la Grande-Bretagne. Le marché industriel américain est un marché libre ouvert aux Centraux comme aux peuples de l'Entente. Ces derniers, grâce à la flotte anglaise, en tirent seuls tout le profit, d'autant plus grand pour eux qu'au début de la- guerrte ils n'étaient nullement préparés à l'aspect industriel, si important de la guerre moderne. La disette dans l'armée allemande Des documents saisis par les Anglais révèlent que l'armée allemande commence à souffrir de la rareté des vivres. Dans une lettre du 23 juin, un soldat allemand déclare : " Chaque jour la nourriture diminue, c'est très déprimant La carte verte (bon de pain) pour le mois d'avril d'un homme de la 1ère division de la garde indique que tout homme sous les drapeaux a droit à une ration quotidienne d'environ une livre et demie de pain. Mais s'il peut se contenter à moins, il reçoit, à la fin du mois, 7 sous pour chaque coupon inutilisé. Quand il est en permission, il reçoit, au lieu de pain, une allocation. Celle-ci ne doit pas être considérable, à en juger par l'ordre suivant paru à Stralaund : " Des cas fréquents de mendicité se sont produits récemment parmi les hommes' en permission. Il est rappelé une fois de plus que la mendicité est indigne d'un soldat et sera sévèrement punie." Le sort de la Pologne On sait que dans une publication officieuse, le chancelier a expliqué récemment qu'il ne pouvait laisser discuter publiquement les conditions de paix, à cause des pourparlers encore pendants entre l'Allemagne et l'Autriche au sujet du sort futur de la Pologne. Cependant la censure vient d'autoriser un article important et symptomatique sur cette question, publié par le Berliner Tageblatt et écrit par le comte de Monts, ancien ambassadeur d'Allemagne à Rome. Nous en extrayons les passages suivants : Un regard sur la carte montre la situation réelle avant la guerre. Berlin se trouve dans le voisinage de la frontière russe ; en Silésie, l'Oder forme une première ligne de défense médiocre ; la Prusse orientale est entièrement ouverte; dans tout l'est allemand, il n'y a presque aucune position tenable contre un ennemi supérieur. Pour l'Autriche la situation est sensiblement plus favorable. Le rempart des Carpathes couvre le cœur de la monarchie et même en Galicie une série de cours d'eau prêtent leur appui à la défense. La nouvelle frontière militaire de l'Europe devra protéger l'Europe centrale, y compris la Pologne, contre les mobilisations du colosse russe, même niées sur la parole d'honneur. L'Allemagne 11e pourra, pas plus que l'Au-triche-Hongrie, confier sa protection à un autre Etat, et une Pologne-tampon ne serait pas en situation de trouver les modalités et l'argent nécessairès à une ceinture défensive moderne. L'Allemagne »et l'Autriche se verront obligées de dominer, sans réserves, toutes les communications de ce pays et d'exiger le service de tous ses citoyens, en vue de la défense commune... Par ses intérêts géographiques et économiques (direction de ses cours d'eau, etc.) ce pays (la Pologne) est plus étroitement uni à l'Allemagne qu'à l'Autriche. De plus , celle-ci aura au sud-est et sur l'Adriatique de grandes tâches nouvelles. On peut se demander si l'empire des Habsbourg est assez fort, si la forme dualiste est assez solide pour assumer cette double tâche écrasante... Pour l'Allemagne, une union avec-la Pologne ne pourrait se produire que sous une forme relâchée, une union personnelle ou un protectorat. L'Allemagne est un Etat national. Il n'existe pas chez nous, comme en Galicie, un territoire polonais cohérent. Nos sujets polonais vivent parmi les Allemands, la possession des territoires de Posen et de la Prusse occidentale est, pour le royaume de Prusse, une nécessité géographique et complètement indiscutable. On ne peut pas non plus prétendre qu'après une guerre victorieuse, riche en périls et en deuils, l'Autriche cédât des parties importantes d'une de ses provinces à un Etat neuf, qui devra encore faire la preuve de sa vitalité. Pourtant, on doit reconnaître que la Cisleitha-nie peut exister sans la Galicie, tandis que la Prusse d'au delà de J'Elbe perd toute raison d'être et toute cohésion dans les districts de Posen, de Bromberg et de Marien-werder... Les puissances Centrales devront garder, dans la Pologne nouvelle, la direction, je ne dis pas, à dessein, la domination. Plus les Polonais s'habitueront rapidement aux circonstances nouvelles, mieux ils s'assimileront à l'Europe centraient plus vite il sera possiblè de leur accorder une autonomie croissante jusqu'à ce qu'ils puissent marcher par eux-mêmes... L'arrestation de M. Carlier par les Allemands On fait savoir à l'Echo Belge que l'événement du joi}f est l'arrestation, à Anvers, de M. Carlier, directeur de la Banque Nationale. Il aurait été immédiatement déporté en Allemagne, sans avoir pu s'entretenir avec aucun membre de sa famille. Le motif de cet acte de terrorisation est que M. Carlier refusa catégoriquement de livrer aux Boches, contre remise de papier, une très forte somme qu'on croit être de 400 millions de marks. Les Allemands ont un urgent besoin d'argent. Us vont donc très prochainement reposer la question au conseil d'administration qu'ils espèrent avoir terrorisé en arrêtant le directeur dé la Banque. Mais le conseil serait fortement décidé à suivre l'exemple de son directeur qui n'entendit pas laisser dépouiller la société dont il a la direction d'une somme aussi importante. Et, s'il ne se fût agi que de quelques centaines de franps, M. Carlier eût répondu avec le même esprit de décision et la même loyale fermeté. M. Carlier est une personnalité à Anvers et nul doute que son arrestation ait provoqué une vive émotion et une vive indignation. Mort de Victor Fabre M. Victor Fabre, président de la Cour d'Aix, ancien procureur général près la Cour de Paris, est décédé à la suite d'une courte maladie. U était âgé de 64 ans. M. Victor Fabre avait été nommé à Aix à la suite d'incidents qui firent grand bruit et qui eurent leur écho au Palais Bourbon.

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