La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 04 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/222r49h10w/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22kl ANNÉE. DIMANCHE 4 ET LUNDI S AVRIL 1915. Nos. 94 _ 95. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. « UN TAUBE DESCENDU. | PROGRES DES OUVRAGES DE MINES. PARIS, 3 avril.—Communiqué officiel de 15 ! j-Mite*: La guerre de mine continue à notre I dans la région de la. Somme à La Bois ai e et Dompierre. I " ic nombre total de prisonniers faits par nous jj Bois le Prêtre, au nord-ouest de Pont-à-jfousson, entre le 30 mars et le 1er avril, s'élève i 300, y compris six officiers L'aéroolane allemand qui fut descendu hier matin venait de jeter des bombes sur Rheims. ri machine prit feu en touchant le sol, mais les jeux aviateurs étaient indemnes et furent faits prisonniers. PARIS, 3 avril.—Communiqué de 23 heures :— A Dompierre, sud-ouest de Péronne, nos ouvrages do mines ont continué à progresser. Près Lassigny, une attaque allemande pour tenter do déboucher fut arrêtée net par notre feu au'moment ou les hommes sortaient des tranchées. . En Haute-Alsace, dans la région de Burn-haupt-le-Haut, nous avons repoussé deux attaques allemandes.—Reuter. PARIS, 4 avril.—Communiqué officiel de 15 heures:— fl n'y a rien ù signaler.—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 4 avril.—Communiqué du grand quartier-général:—Sur la rive ouest du canal de l'Yser. au sud de Dixmude, nos troupes ont occupé Driegraehten, qui avait été occupé par les Be'.ges. Dans le Bois le Prêtre plusieurs attaques françaises furent repoussés. Les attaques russes dans la région d'Augustowo furent également repoussées.—Reuter. CAPTURE D'UN AVIATEUR ANGLAIS. AMSTERDAM, 4 avril.—Le " Telegraaf " apprend de Tumhout qu'un aviateur anglais a été forcé d'atterrir entre Mali nés et Herenthals et fut captu-é par les Allemands. Le même journal apprend de l'Ecluse que de nouvelles troupes allemandes ont été concentrées p us près de '.a frontière hollandaise qu'au-r-.ravan-t. Un grand nombre de soldats se trouvent à Gand, mais il est impossible à dire dans quelle direction se fera le plus grand mouvement. On a entendu une violente canonnade du côté de Dixmude pendant la journée d'hier. Des aviateurs alliés, au cours d'une reconnaissance au-dessus des Flandres ont jeté des bombes d&ns la direction d'Aeltre et de Thielt.—Reuter. EN AFRIQUE CENTRALE. UN SUCCES POUR LES INDIGENES BELGES. IIVINGSTONE (Rhodésie), 3 avril.—Une patrouille alliée a livré une attaque à huit milles an nord d'Abercorn le 17 mars. L'ennemi fut rejeté au delà de la frontière après un court mais violent combat. Les Allemands eurent un officier et trois indigènes tués, et un grand nombre de blessés. Nos pertes furent: le volontaire R. B. Bacon et trois'Askaris belges tués et deux blessés. Le combat fut livré par les soldats indigènes belges, la poliee de la 'Rhodésie du Nord étant de piquet ce jour-là. Les Askaris be'.ges combattirent vaillamment.—Reuter. APPEL DE LA CLASSE DE 1917 EN FRANCE. PARIS, 3 mars.—Le Sénat, après une courte âllocution de M. Mi lier and, ministre de la guerre, a confirmé la déclaration qu'il a faite jeudi à La Chambre, adoptant le projet de loi appelant sous les drapeaux la classe de 1917. le Sénat s'est ajourné jusqu'au 22 avril.— Reuter. LA PROPAGANDE ALLEMANDE. UN JOURNAL PRO-BOCHE EN HOLLANDE. AMSTERDAM, o avril.—Suivant le "Nieuwe »ot ter dams ehe Courant," un nouveau journal à tendances allemandes, nommé "De Toekomst," a été publié à La Haye. Dans son premier leader il dit:— "Les Pays-Bas entretiennent des relations amicales avec tous les pays étrangers. D'une manière {lui a déjà provoqué l'admiration ici et à l'étranger, le gouvernement hollandais garde ine digne neutralité." L'article fait ensuite ressortir que la campagne de presse a .ti-allemande à l'étranger a trouvé un écho dans une partie de la presse hollandaise, et dit: En vue de combattre ce courant spécial anti-a.lemand dans les Pays-Bas, qui est contraire aux intérêts hollandais, " De Toe-sojnst" a été fondé, et il montrera au monde 1U il y a encore des Hollandais qui ne haïssent pas l'Allemagne." La fondation du " Toekomst," suivant la disparition du journal pro-boche "De Toestand,'* oui était la risée même des Allemands aux Pays-et l'arrivée du baron von Kuhlmann, le nouveau ministre allemand, ne constituent pas Une coïncidence accidentelle.—Reuter. AU CAMP DE ZEIST. Pour faire nasser. de façon intéressante, des neuros parfois "bien longues, les internés du camp JtoZeist, en Hollande, sont parvenus à fonder, jtooe ;iu dévouement du premier lieutenant Van ^ocKum, un cercle dramatique dont les représentations sont suivies avec un réel empresse-Comme nos jeunes compatriotes internés * veuent pas faire "les choses a demi, les repré mutations du camp de Zeist sont encore agré-roentées par des intermèdes symphoniques ayant «uni un excellent noyau de musiciens. Les j« musiciens toutefois nous écrivent et se .'fjgnent de manquer de partitions. Nous nous ^Sonfsi volontio' "i l'écho de leurs doléances en eam *es P®rsc> 3es Qui pourraient envoyer au ainp de Zeist quelques morceaux de musique, W1 n-uc <^'es pièces de théâtre ou des mono-toterné611 *ao®ue tra*nÇa^se> de ne pas oublier les w.T" ' Le '• Telegraafannonce qu'un ïaubé a .-uiœuvro samedi matin au dessus do Putte peai-tardp^^-U® temps, disparaissant quand" la ^-frontière hollandaise" ouvrit le feu sur lui- GRAVE INCIDENT DANS LES BALKANS. INCURSION D'UN REGIMENT BULGARE EN SERBIE. FORTES PERTES DES DEUX COTES. LONDRES, o avril.—Le télégramme suivant a été reçu par la légation serbe à Londres, de Nish, a la date du 2 avril :— Hier après-midi, vers deux heures, des troupes irrégulibres bulgares, en grand nombre et portant des uniformes militaires, ont attaqué subitement notre blockhaus à Volandovo. Nos gardes-frontière survivants durent se replier vers la station de chemin de fer de Strumitza. A cinq heures les Bulgares occupaient toutes les hauteurs sur la rive gauche de la Vardar. Le combat continue toujours. Le nombre de morts et de blessés est considérable des deux côtés. On dit que les Bulgares ont capturé deux canons serbes. Les blessés qui sont arrivés à la gare de chemin de fer déclarent que les Bulgares manoeuvrent et combattent sous les ordres d'officiers et qu'ils forment un peu plus d'un régiment. Beaucoup croient que ce ne sont pas du tout des comitadjis mais des troupes régulières de l'armée bulgare. Les postes-frontière du voisinage sont venus au secours. Les communications entre Salonique et Ghevgheli sont coupées. NISH, 2 avril.—Au sujet du raid sur territoire serbe par les comitadjis bulgares les détails suivants officiels sont publiés aujourd'hui:— Les comitadjis bulgares furent repoussés de la station de chemin de fer à Strumitza et, suivant le rapport du chef de gare la ligne vers Ghevgheli est à présent libre et n'a apparemment pas été endommagée. Le combat continue toujours. Le secours fut organisé par nos postes.avancés avec des renforts qui entamèrent la poursuite des comitadjis, en retraite vers la frontière bulgare. Deux canons qu'ils avaient pris furent recapturés. ( A la station de Stnimitza on trouva six cadavres dont cinq horriblement brûlés. Jusqu'à présent nous avons trouvé plus de trente morts bulgares, mais à juger du nombre de cadavres qu'ils emportèrent ou brûlèrent on croit que les pertes de l'ennemi sont beaucoup plus grandes. Nos morts, jusqu'ici, sont au nombre de cinquante, don t "beaucoup ont perdu la vie au cours du raid des comitadjis. Cinq gardes de chemin de fer furent trouvés complètement en cendres.— Reuter. PARIS, 3 avril.—L'agence des Balkans publie ce qui suit au sujet du raid des comitadjis bulgares à Volandovo:— Un télégramme daté du 3 avril, dit que les comitadjis ont été mis en déroute à l'arrivée d'un régiment serbe. Ils furent repoussés et rejetés au-delà de la frontière. Les Bulgares purent emportèr tous leurs blessés. Quatre-vingts Bul-gares ont été trouvés morts sur le champ de bataille. Les Serbes ont eu 60 morts et un grand nombre de blessés. Les communications avec Salonique ont été rétablies. Deux vieux canons furent capturés par les Bulgares.—Exchange. L'OPINION EN ITALIE. ROME, 3 avril.—Un membre de la légation bulgare entreveué par la "Tribuna" a déclaré que jusqu'à ce que des détails complémentaires soient reçus l'incident sur la frontière serbo-bulgare doit être considéré comme sans importance.L'incident est purement local. Les relations entre les gouvernements de Sofia et de Nish sont excellentes et la Bulgarie observe loyalement les devoirs de la neutralité.—Exchange.ROME, 3 avril.—Le " Giornale d'Italia" publie une entreveu avec M. Restich, le nouveau ministre de Serbie à Rome, dans laquelle il a dit que son impression était que l'incident sur la frontière serbo-bulgare était causé par des bandes payées par une autre nation. Commentant cette question, le "Giornale d'Italia " affirme que les bandes étaient instiguées par l'Allemagne.—Exchange. CE QU'ON DTT A PARI^. PARIS, 4 avril.—Les journaux ne donnent que des commentaires brefs au sujet de l'affaire serbo-bulgare, par suite du manque de détails. L'opinion générale est . que l'attaque des comitadjis était, organisée et conduite par des agents austro-allemands déguisés en Bulgares. La réplique de Sofia à la demande d'explications du gouvernement serbe est attendue avec impatience.—Exchange. LA SERBIE PROTESTE. ELLE DEMANDE LA PUNITION DES CHEFS. PARIS, 4 avril.—Le "Petit Journal " apprend qu'aussitôt qu'il prit connaissance de l'incident, le gouvernement serbe a adressé une plainte à M. Radoslavoff. premier ministre de Bulgarie. La communication était couchée dans des termes modérés et montrant le plus grand calme, mais naturellement le gouvernement serbe a demandé que des mesures soient prises contre ceux qui sont responsables de ce raid, et que les chefs soient arrêtés. Il est évident, dit le journal, que si le gouvernement serbe a des preuves ou avait la conviction que le cabinet de Sofia était mêlé à la chose, ses demandes auraient pris une autre I forme. Si, pour cela, comme nous l'apprenons, le chef I du cabinet serbe s'est borné à demander la puni-| lion des personnes responsables, c'est parce qu'il a des motifs pour croire qu'il obtiendra satisfaction.Suivant le " Matin " on dit dans les milieux bien informés que les officiers vêtus d'uniformes qu'on n'a pu reconnaître, et qui commandaient les comitadjis. n'étaient rien d'autre que des Autrichiens et des Allemands.—Reuter. CRAINTES ALL MANDES. AMSTERDAM, 30 mars.—Le major Moraht, l'expert militaire allemand, attache une importance spéciale aux lûtes actuel.es qui ont pour théâtre la châine des Monts Carpathes. Dans un I télégramme du quartier-générale autrichien au > " Berliner Tagebiatt" il déclare:— " Sans affirmer toutefois que de l'issue de cetté | bataille dépendra le sort de la guerre, une vie toire dans cette région n'en influencera pas moina ; considérablement le succès des opérations aur le i théâtre occidental. " La situation politique des Etats belligérants peut aussi en subir le contre-coup. La Russie avait certes des raisons politiques, pour concentrer ses armées en vue d'une bataille décisive dans ces régions. Ces vues sont celles des Hongrois intelligents, et de la presse viennoise. Le commandement supérieur a pris une sage décision en employant toutes les troupes disponibles, pour parer au danger d'une irruption russe dans les plaines dç Sïoagrie."—Reuter. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. L'OFFENSIVE DANS LES CARPATHES. 7006 PRISONNIERS. ' ■ PETROGRADE, 3 avril.—Le communiqué de l'état-major général dit:— Notre offensive dans les Carpathes se développe avec le même* succès. Au cours du 1er avril nous avons continué à progresser, particulièrement dans le secteur Volia-Michoswa. dans la direction d'Uszok. En dépit d'une résistance obstinée par les Autrichiens et le fait qu'ils font usage sur une lairge echelle de balles explosives et qu'ils font de violentes contre-attaques, nos troupes ont poursuivi l'ennemi, capturant des prisonniers, des mitrailleuses, des munitions et des wagons abandonnés par des Autrichiens. Jeudi dans les Carpathes nous avons pris 100 officiers et plus de 7000 soldats, et capturé dix mitrailleuses. Dans d'autres secteurs le long du front il n'y a aucun changement particulier. LA FAILLITE DE VON Ki NDENBURG. PARIS, 4 avril.—" H Secolo " dit se basant sur l'autorité d'une personne arrivée de Lodz que les .Allemands travaillent nuit et jour aux ponts et aux chemins de fer en vue de faciliter le transport des troupes quand la retraite commencera. Ceci se fera dans quatre jours i environ.—Exchange.LE FIN DE LA GUERRE EN OCTOBRE? PARIS, 4 avril.—Le correspondant à Genève du " Matin " dit que Djavid Bey aurait déclaré à son retour d'Allemagne :— Ma mission a complètement réussi: _l'Allemagne consent à avancer à la Turquie 150 millions de mark pour des besoins divers. La. guerre finira en octobre parce que les Allemands ne veulent pas (?) une seconde campagne d'hiver. Les Alliés traiteront séparément (?) avec leurs ennemis. Les Turcs sont suffisamment forts pour résister à l'attaque des Dardanelles et pour empêcher les Alliés d'atteindre Constantinople.— Exchange. CAPTURE DE BUTIN. PETROGRADE, 3 avril.—Le communiqué semi-officiel suivant est publié ici:— La composition des troupes autrichiennes a été très confusé récemment. Ainsi dans un secteur de peu d'importance sur un front de cinq verstes seulement nous avons fait, au cours d'un, seul engagement, des prisonniers appartenant à plus de quatorze régiments de divisions entièrement différentes. Dans notre offensive dans les Carpathes nos trounes ont retrouvé enfouis dans la neige des canons que les Autrichiens avaient abandonnés dans leur fuite précipitée, ainsi qu'une quantité énorme de cartouches que l'ennemi n'avait pu emporter. Au cours des combats dans les Carpathes, le 30 mars, nous avons capturé l'étendard du 32c regiment de Honved.—Reuter. UN CROISEUR TURC COULE. LE " MEDJIDIEH " TOUCHE UNE MINE. PETROGRADE,.4 avril.—Un télégramme semi-offioiel de Sébastopol, daté d'hier, dit que ce soir-là le croiseur turc "Medjidieh" a touché une mine près de la côte russe et a coulé.— Reuter. Note.—Le "Medjidieh" était un croiseur protégé de la classe de 1903. Il avait un déplacement de 3330 tonnes et un équipage de 313 hommes. Son armement était cle deux canons de ,15-cm, huit de 11cm, six 3-pounders, six 1-pounders et deux tubes à torpille. Sa vitesse était de 22 nœuds. ILS N'EN VOULAIENT PAS A LA BELGIQUE. AMSTERDAM, 30 mars.—Depuis l'éventualité d'une retraite allemande de Belgique, l'importance du littoral belge est l'objet de commentaires dépités dans la presse allemande. La. "Deutsche Tageszeitung" écrit notamment: La Belgique est une question vitale pour l'avenir de l'empire. Ses côtes et ses ports ne doivent plus jamais être soumis à l'influence directe ou indirecte d'une puisance étrangère. Si jamais la Belgique était soumise à une influence étrangère, la liberté des mers deviendrait un mythe, et l'Allemagne, puissance maritime, serait définitivement à la merci de la Grande-Bretagne.— Reuter. L'OBSERVATION DES TRAITES ET LES SANCTIONS MORALES. Les " Basler Naehrichten," le grand journal suisse de langue allemande, publie en première page dans son no. 145, du 20 mars 1915, une importante étude intitulée: "Le droit des gens foulé aux pieds"; cette étude est signée des initiales Dr. K. W. Scli. : les lignes suivantes en sont particulièrement intéressantes et semblent dictées par la considération du cas de l'Allemagne vis-à-vis de la Belgique:— "Ce n'est pas seulement l'intérêt qu'il y a à maintenir debout les dispositions du droit des gens, qui créo la force effective de ce droit, mais c'est, dans une mesure plus large encore peut-être, l'intérêt qu'ont les états à ne pas perdre leur position sociale au sein de la collectivité internationale, et à sauvegarder leur honneur et leur prestige. Car rien ne peut arriver de plus infamant à un état, que d'apparaître à la face du monde, comme le violateur du droit des gens et le contempteur des traités. "■ C'est la raison pour laquelle cet état veillera à s'éviter cet opprobre, le jour où il aura manqué à des conventions internationales, où il les aura violées. "Si, comme cc fut le cas dans la guerre ac-tuePe, une semblable violation s'inspire de con-sid<\ tions d'ordre militaire, elle peut infliger à l'état qui la commet une blessure plus gravo qu'une défaite de ses armes. Des années s'écou-lereront peut-être, avant que cet état puisse recouvrer son ancienne considération et sa situation au sein de la collectivité des nations. Car, qui s'aventurerait à conclure encore des traités avec lui ? Qui pourrait encore lui accorder confiance, si sa loyauté a été mise en doute à la suite d'une violation antérieure des traités? "Voilà la raison pour laquelle il est si compréhensible que les états s'efforcent de nier les violations du droit des gens, de les mettre à charge de l'adversaire, ou de les justifier par de laborieux commentaires des prescriptions de ce droit/5- A ANVERS. j AU TRIBUNAL ALLEMAND. CEREMONIES EMOUVANTES. ANVERS, 26 mars.—Au Tribunal allemand j entre le 19 et le 25 mars les peines suivantes ont i été prononcées:— (a) Par le gouverneur boche : C. L. Segken, St. Nicolas, absence de passeport, 7 jours; A. Vaeken, Halle, id., 10 jours; A. Sae-rens, Moezeke, id., 7 jours ; H. Daems, Anvers, id. et passage prohibé, 14 jours; A. Eveaerts, Bruxelles, passage clandestin de la frontière,, 3 jours; F. Faivre, id. emploi d'un faux passeport, 3*jours; J. Tersage, Willebroeck, refus de délivrance d'un cheval réquisitionné, 7 jours; Van Asch, id. id., 14 jours ; K. Rutz, Vracene, cel d'armes, 6 semaines; L. Beyens, Borgerhout, vente d'objets d'équippe-ment militaire, 2 jours; L. Jorissen, id., id., 2 jours; H. Fischer, Anvers, contravention à l'ordonnance sur la garde-civique, 7 jours; Mad. Dieitjens, Wyneghem, insultes aux Allemands dans un lettre envoyée à son fils, 14 jours; J. Van Ounsen, Anvers, colportage clandestin de journaux prohibés, 14 jours; C. Janssens, id. passage de zone prohibée, 14 jours. (b) Par le tribunal de gouvernjnent boche: L. Sel, Boom, passage prohibé de la frontière, 6 semaines; F. Vissers, Merxem, vol et détérioration d'objets, 3 semaines; V. De Backer, Merxem, id., 3 semaines; F. Schaumburg, Anvers, insultes aux Allemands. 2 mois: K. Buta, Anvers, cel d'armes, G semaines; J. Callewaeri, Hoboken, vol de cartouches, 14 jours: A. Gorris, Hoboken, id., 14 jours; A. Mertens, Hoboken, id., 14 jours; K. L. Mees, Anvers, vol de bois, 1 mois; F. Hey-mans, Burght, refiis de délivrance d'un cheval réquisitionné, 14 jours; E. Embrecht, Zwijndrecht, id., 14 jours; L. Goris, Burght, id., 14 jours. (c) Par le commandant boche: P. F. Van Mol, Borgerhout, jet de pierres vers une voiture, 3 semaines. * * * Vendredi matin, à dix heures, ont eu lieu simultanément, en l'église Saint-Jacques et en l'église Saint-Willebrora, l'es funérailles de trois de nos jeunes et vaillants concitoyens, tombés au champ d'honneur. En effet, tandis qu'à Saint-Jacques était célébré un service funèbre pour le repos de l'âme de Joseph Charles Jean Van Aelst, soldat au 7me régiment de ligne, âgé de 23 ans, mort pour la Patrie à Saint-Georges (Yser), le 20 octobre 1914, fils aîné de M. Charies Van Aeist, le négociant en thé bien connu, à Anvers, une cérémonie identique se dérouiait en l'église Saint-Willebrord. Ici, réalité navrante, on se trouvait en présence d'un double malheur: deux frères avaient succombé en bravés: Georges Louis Marie Raey-maekers, soldat au 9me régiment de ligne, né à Anvers, le 23 décembre 1891. mort aux combats de Liège (Angleur), et Bernard François Mathilde iiaeymaeek-ers, volontaire au 13me régiment de ligne, né à Anvers, le 20 janvier 1893, /tué à l'Yser (Nieport). M. Raeymaeckers, père, collaborateur estimé de l'étude de M. le notaire Ver-boeck, conduisait le deuil. A Saint-Willebrord; comme ^ Saint-Jacques, le même cérémonial présidait à une manifestation religieuse et patriotique à la fois, au caractère grandiose et touchant. Le drapeau belge couvrait les catalfalques, et ce fut aux sons voilés de notre hymne national, s'élevant semblables à une prière, que s'écoula, de part et d'autre, une assistance nombreuse et profondément émue. LA HAUSSE DES VIVRES A ANVERS. Le renchérissement des denrées alimentaires a pour conséquence d'élever le prix de la soupe des cantines communales. Le Comité national intervenait jusqu'ici pour dix centimes par repas dans le coût des rations distribuées par les services. Beaucoup de communes réclament une augmentation de subsides. Le Comité national a promis d'examiner s'il est possible d'accorder de ce chef un dédommagement- Déjà, en vue de l'accroissement les dépenses, des souscriptions nouvel'es^ont été obtenues de la part de plusieurs sociétés'financières et industrielles. La Société générale a consenti une nouvelle souscription mensuelle de 25,000 fr. La firme Solvay et Co. verse mensuellement un nouveau subside de 35.000 fr. Puissent ces nobles exemples susciter des imitateurs ! Le Comité national fait de grands efforts pour trouver de nouveaux souscripteurs. Les communes de leur côté ne voudront pas demeurer en arrière; elles tiendront à assurer à l'œuvre de salut public d'urgentes et abondantes ressources. LES PIRATES SOUS-MARINS. UNE REPONSE DE SIR E. GRE Y. LONDRES, 3 avril.—L'ambassadeur des Etats-Unis a fait parvenir au Foreign Office une note du gouvernement allemand, protestant contre le traitement des prisonniers de guerre des sous-marins " U8 " et " U12," considérés, à juste titre, comme criminels de droit commun. Sir Edward Grey a répondu ce qui suit :— Le secrétaire d'Etat pour les Affaires Etrangères présente ses compliments a l'ambassadeur des . Etats-Unis, et se référant à la note de Son Excellence du 20 dernier au sujets d'informations : parues dans la presse concernant le traitement de prisonniers de sous-marins allemands, a l'honneur de l'aire connaitre qu'il apprend, des : lords commissaires pour l'Amirauté que les : officiers et hommes recueillis des sous-marins ; allemands "US" et "U12" ont été placés dans ! : la^ caserne des détenus navals, en vue da la , nécessité de les séparer d'autres prisonniers de ! guerre. Dans ces quartiers ils sont traités avec 1 humanité, ont l'occasion de s'exercer, ont des livres allemands, ne font aucun travail forcé et sont mieux vêtus et mieux nourris que les prisonniers de guerre anglais de même rang actuellement en Allemagne. Comme cependant les équipages des deux sous-marins en question, avant d'être recueillis en mer venaient de couler des navires marchands innocents anglais et neutres et de tuer délibérément des non-combattants, ils ne peuvent être considérés comme des adversaires honorables, mais plutôt comme des personnes qui, sur l'ordre de i leur gouvernement, ont commis des actes qui sont une offense contre la loi des nations et con-} traire à l'humanité commune. Le gouvernement de Sa Majesté porte également a la connaissance du gouvernement des Etats-Unis qu'au cours de la guerre actuelle plus de 1000 officiers et matelots de la marine alle-i mande ont été recueillis en mer, parfois au mépris du danger pour les sauveteurs et quelquefois au préjudice des opérations navales anglaises. Jusqu'ici il ne s'est pas présenté un seul cas d'un officier ou d'un matelot de la marine anglais qui ait été recueilli par les Allemands. — L' " lEclio de Paris " annonce que Mme Sommier, femme du conseiller général de la Seine et Marne, a reçu la nouvelle de la mort de son frère Claude Casimir Périer, fi!? de l'ancien président de la Ré^ubJioue. LE GENERAL JOFFRE ET L'ARMEE[ BELGE. IL REMfcT DES DECORATIONS DE LA LEGION D'HONNEUR. PARIS, 3 avril.—Un télégramme de Dun-kerque dit:—Le général Jolïre a visité le quartier-général belge "jeudi dernier. Il fut reçu par le roi Albert et le baron de Broqueville, chef de cabinet et ministre de la guerre. Le général Joffre s'entretient pendant quelque temps avec eux et exprima son plaisir de pouvoir, en décorant des officiers belges j reconnaître publiquement les services rendus à la France par la vaillante armée belge. J1 remit alors la croix de commandeur de la Légion d'Honneur au général Wielemans. chef d'etat-major en second, et la croix de Chevalier au major Jamotte et aux capitaines Fastrex, Hemoine, Henon, Masure et Scnmitt. Après avoir épinglé ces décorations sur la poitrine de ces vaillants officiers, le général Joffre les embrassa. Ensuite il rentra au quartier-général français avec son état-major. Pendant toute cette visite, qui fit grande impression sur les troupes belges, lé général Joffre fut continuellement "et chaleureusement acclamé.—Reuter. LE PASSAGE DES ARMEES ALLEMANDES PAR LA BELGIQUE ET LA CRITIQUE MILITAIRE. Pour justifier la violation de la neutralité belge, l'Allemagne a invoqué la nécessité où l'avait " subitement " placee la découverte en juillet 1914, de préparatifs militaires français en vue de l'envahissement de la Belgique par la Meuse, vers Givet-Namur (voir discours du Chancelier von Betlimann-Hollweg du 4 août 1911, au Reiclistag). Dans "cette thèse, la nécessité de l'entrée des Allemands en Belgique est représentée comme ayant eu de leur part, un caractère fortuit et indépendant de toute préméditation. Cette conception, répond-elle aux faits, .tels qu'ils apparaissent à la lumière de la critique militaire impartiale ? Le Colonel Feyler, de l'armée suisse, a déjà répondu à cette question par une négative formelle. (" Journal de Genève, 26 janvier 1915.) A son tour, le capitaine du génie suisse, Raoul de Diesbach, apporte des éléments nouveaux à l'appui de la même opinion, dans un article intitulé: "L'offensive allemande contre la France," paru dans la " Revue Militaire Suisse." (LXme année. No. 2, février 1915, pp. 57-69.) Voici les conclusions auxquelles il arrive:— "A une époque où les traités ne sont que des " chiffons de papier," il faut en premier lieu considérer le but utilitaire d'une violation possible de l'intégrité territoriale des pays neutres. Nous croyons avoir démontré que l'eloignement de nos frontières du point décisif, nous protégeait des horreurs de l'invasion. Il n'en fut pas de même de la Belgique et du Luxembourg. Ces deux nations neutres et libres étaient a la merci de l'exécution d'une combinaison stratégique préparée dans ses moindres détails. Ce ne fut pas le hasard qui décida de leur sort. Le coup de force du 3 août 1914 a nécessité une préparation : ce fut la concentration des quatre corps d'armée qui franchirent la frontière belge à Visé. Herve, Gemmenich, et Stavelot. " Les prétextes invoqués, sans l'appui d'aucune preuve, ]>our justifier la violation de l'intégrité territoriale de la Belgique et du Luxembourg ne résistent pas à l'examen. A ceux qui tenteraient de leur donner l'apparence de la réalité, nous répondrons par la déclaration si caractéristique du -énéral de Bernhardi: "C'est à la diplomatie à arranger les questions épineuses où la morale semble menacée." Les avions fantômes qui auraient survolé l'Ei fel, Wesel, Francfort et même Nuremberg, les officiers français déguisés traversant la Belgique en automobile, les soldats isolés descendant à la gare d'Erquelines appartiennent au domaine de la légende. Il n'est plus permis de douter que l'offensive de l'aile manœu-vrière allemande devait prononcer son mouvement par la Belgique, aucune circonstance fortuite ne l'y a contrainte." VOCABULAIRE BOCHE. (Kouronne par l'Akademie de Berlin.) Du " Bulletin des Armées " :— K.—Konsonne usitée pour germaniser les mots d'origine latine et leur donner une signification appropriée à la kuiturè teutonne. KK.—Komestible excluant, pour le konsom-mateur, toute crainte de konstipation. Kaboche.—Tçte karrée, dont les parois sont parfaitement imperméables, et dont le côté facial ne présente aucune espèce de physionomie, sauf à l'heure de la soupe. Kathédrale.—Cible pour les obus de 420. Kamarade.—Terme s'appliquant au guerrier ennemi, lorsque celui-ci est le plus fort. Kapout.—Terme définissant le sort du guerrier ennemi, lorsque celui-ci est le plus faible. Kalendes grecques.—Date présumée de l'entrée à Kalais des troupes du général von Kluck. Kamelote.—Ensemble des produits de l'industrie allemande en temps de guerre. Karème.—Régime alimentaire suivi actuellement par la nation allemande. KatastTophe.—Dénouement fatal des mouvements stratégiques kombinés sur terre par le Kronprinz, et sur mer par l'amiral von Tirpitz. Mais c'est surtout en l'air que le Komte Zeppelin, kommodore des troupes aériennes du Kaiser, a obtenu les plus belles katastrophes. Kochons.—Source des " délikatessen " teutonnes.—Terme principal d'un problème qui passionne l'Allemagne tout entière: les kochons doivent-ils manger toutes les pommes de terre? Ou bien les Allemands doivent-ils manger tous les kochons?... Les pommes de terre pour les kochons? Les épluchures pour les Teutons? KommUniqué.—Roman-feuilleton publié par l'éditeur Wolff sous forme de livraisons koti-diennes, et dont les premiers chapitres eurent un réel succès à Berlin. Suivant les principes de la littérature rokambolesque, on y voit reparaître à chaoue instant des milliers de personnages qui ont été exterminés au début de l'action. Ce feuilleton, au fur et à mesure de sa publikation, est transmis en Angleterre et en France, où il fait l'amusement d'un grand nombre de lecteurs. G. DE LA FOUCHARDIERE. LES FEMMES ET LA GUERRE. AMSTERDAM, 1er avril.—Le "Voit" (sociaàste) dit qu'après l'ajournement du Reichs-tag, le 18 mars, une foule d'environ sept cents femmes parut subitement devant le parlement et lorsque Herr Schiedemann parut, on cria: "Nous ne nous en irons pas ! " Le Dr. Liebknodht fut chaleureusement acclamé. Peu après, sans tenir aucun compte de la : police, les femmes se rendirent au cimetière où les victimes de la Révolution du 18 mars 1848 sont inhumées. Le " Voik " ajoute que tous les journaux reçurent du gouvernement un avis téléphonique leur défendant, sous peine de confiscation, de faire mention.de l'incident.—Reuter. — Suivant le " Temps " les pourparlers sino-japonais au sujet de Port Arthur sont en bonne voie. Le gouvernement chinois consent à étendre l'usage de Port Arthur pour 99 ans et reconnaît au Japon le transfert de tous les droits des Aile- i maeds à Shantuas, I LES BELGES EN ANGLETERRE Pour avoir été interrompues en plein succès il y a quelques jours au Criteriou Théâtre le-; représentations de la " Flambée viennent do reprendre avec un nouvel éclat samedi dernier dans la coquette salle du New Théâtre sous l'habile direction de M. Louis Hillier. Cetto reprise avait attire une chambrée complète pour les deux représentations, et le public, subjugué par le jeu prenant des protagonistes de l'œuvre de Kistemackers, a rappelé à plusieurs reprises, o.près chaque acte, les admirables' interprètes Mme Yvonne Mirvalet M. Duquesne. Une iroupr. d'une homogénéité remarquable entoure ces deux vedettes qui, la pièce étant d'une troublante actualité, font passer un frisson d'art et d'émotion dans l'âme des spectateurs qui remplissent chaque jour en grand nombre la salle de New-Théâtre.Le mercredi, 31 mars dernier, à 7 heures et demie du soir, la " Hitchi;n Deb-ating Society " avait convié M. William Baruh, président du Cercle Royal Union Dramatique d'Anvers. à donner sa conférence ayant comme sujet: "De l'influence des sociétés d'agrément sur l'esprit artistique de la Belgique au profit des soldats belges blessés au front," Dès avant l'arrivée du sympathique conférencier une assistance nombreuse et élégante, composée de nos amis les Anglais, de Français et de Belges résidant à Hitcliin et à Stevenage, remplissait la salle du Gymnase de Ilitchin, mise gracieusement à la disposition de la société; Dans sa causerie, M. Baruh a tenu à prouver que de l'association dans les plaisirs artistiques résulte une influence morale considérable, qui élève le niveau intellectuel du peuple belge. Après sa conférence, M. Baruh ;i récité avec un art infini "La Pluie" et "Le Vent." deux-poèmes, e.hefs-d'œuvres d'harmonie imitative. de notre grand poète national, Em. Verhacron. 1' a continué par "Ceux de Liège!" poème pair; >-tique du même auteur; "A Notre Roi!" poème pleine de feu et d'amour ardent pour notre bien-aimé1 souverain, de sa composition. Le conférencier a obtenu un franc succès a largement mérité les félicitations que lui ont été adressées, au nom de la "Ilitchin Debating Society," par le rev. L. M. Cheray. Pour rappel l'Association des artistes lyriques et dramatiques, à laquelle M. le consul-général de Belgique Pollet vient d'accorder sa ~ haute protection, réunira les artistes belges et alliés en une assemblée menuelle le mardi (J avril prochain, à trois heures de relevée à l'Actors' Association, 32, Regent-street. Piceadilly-circus (3me étage). Cette assemblée est d'un très grand intérêt pour nos artistes exilés. POUR LES BELGES SANS TRAVAIL. Des arrangements ont, été pris par > souvern^mem britan» nique pour organiser l'emploi des BelgC3 dans l'industrie britannique par 1 intermédiaire des bon rte- <li> travail du Bcard of Tradc, et il est essentiel, dsins l'intérêt même nos compatriotes, que les Belges ne. 1 adressent p-i : r. d'autr i intermédiaires. Board of Trado a entreoris d'obtenir pour los ouvn>.M ou ourriôres bel ses qui cherchent de l'ouvrai, des -alni: i et des conditions de travail, pour le moin.! aussi avanta^eu « ; quo celles offertes par de bons patrons aux ouvriers anglai.- Nous ayons conclu un accord arec le Bo-ird oi Trnde. p*r lequel nous serons informés à des intervalles rOguîiéra ■>-. branches dans lesquelles il y a des ofires, d'emploi pourvar.; être acceptées par tes Bolcv. Nous sommes en mesure de publier ci-dessous una Première liste d'offres d'emploi:— HOAOIES. Pour mach. à décolleter. Voor mach à decolleter. Pour tours à revolver. Voor revolverdr:.aibanki;n. Pour mach. à rectifier Voor Slypmachienen. Pour mach. h fraiser. Voor fraiseermachienen. Pour étaux limeurs. Voor klein6chaaimachienea. Pour mach. à mortaisor. Vcor heekmacCicnen. Pour mach. à raboter. Voor aaimncbienen. Pour mach. à percer. Voor boormachienuu. Pour tourneurs. Vcor draaicr.s. Pour tôliers. Voor blikslasers. Pour mon tours. Voor monteur.,. Pour fondeurs de bronze. Voor kop'.ij,'ietcrs. Pour forgerons de toutes Voor smeders vau ail# catégories. soorten. Pour outilleurs. Voor Eerieîmakors. Pour armuriers. Voor geweermaker.s Pour vanniers. Voor mandenmakers. Pour vanniers. Vcor fyne mandenmakert Pour cordiers. Voor louwsla^ers. Pour travailleurs en cuirs. Voor l.vierwerko/s. Pour ajusteurs pour matrices. Vcor matrienmakers. Pour toutes catégories de tra- Voor wohverkers van ail» vailleurs en laines. soorten. Pour la bonneterie. Voor bieigoedv.erk. Pour chaussures pr. hommes. Voor schoenm§!keis voor Pour la brosserie. Voor borstelmakcrs. Pour travailleurs >eu spedter. Voor speltorwerkort. Pour des instrumenta scien- Voor y.-f.onsclioppelyk» tifiques. apparaatmakors. Pour verreries. Voor Glaswcrk van ail» soorten. FEMMES. Toutee catégories do travail- Wclwerkitcrs van allo leure en laines. soorten. La brofeerie. Voor borïtelmaakstera. Pour la bonneterie. Voor breigoedwerk. Tout Belge qui est en état d'acceptr r < r désire obtenir ds l'oi>vragj dans une de ces branche.- peut l'adresser au Labour Ezchange. Catherine-etreet, Strand (1er étage), en vuo d'v fournir tous lœ détails au sujet de ses capacités. Les femmèi doivent s'adresser à la bourse de travail à Great Marlborough-6treet W Nous croyons savoir que des arrangements spéciaux ont été pris à Earl'.s Cburt, à l'Alexandra Palace Skating Rink, et au camp d'Edmonton, pour les Belges r&idant dans ces centres, et qu'ils peuvent s'y adresser pour y fournir Icj renseignements nécessaires au sujet de leurs capacités. —A la suite d'une réunion du conseil de défense de l'Indo-Chine. tenue à Hanoï, le gouverneur a proclamé l'état de fsïege pour la Coeliin-ehine le Tonldn et a prescrit la mobilisation de toutes les classes de réserve de l'armée active, à dater du 15 avril. — On annonce de Copenhague que le roi de Danemark a subi hier une opération d'une fissure intestinale. Son état est excellent. "JVTEW THEATRE.—LA FLAMBEE. Matin. lA aujourd'hui, mercredi et samedi, à 2.30. Mlle, Mena!, M. Servais, et M. Dnquesnc. Ce soir et tous les soirs cette semaine, à 8.30. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. DEMOISELLE âge mûr (Belge), bonne éducation. demande place auprès de dame seule ou cru au t à partir do deux ans.—Ecrire A. R., buivan du journal. GERMAINE • COHEN. Maman pardonne inquiété, reviens. BELGES.—Albert Sorste, S, Little Snt. An- drew'e-strect, London, W.C., su chai go toujours da ramener des personnes, bag3gos, et do toutes missions do confiance pour les pays envahis do Belgique et de Franco: renseignements gratuite.—Bureau do 9 à 1'.: et de 2 à 6 heures. LIEGE.—Tout; habitant du cette vuie employa dans L'INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC est instamment prie do s'adresser aux bureaux de 'a VICTOR TYRE CO-, Ltd. 15. Cartcret-etresr,. Westminster! ON demande dessinateur belge ou frânçâis~(da préférence ayant travaillé aux maisor.: Iiorséo ou Gilain) familiarisé avec la construction des appareils d'évapo-ration ou similaires (fonderie, chaudronnerie ot. pouvant r>\ établir le prix de revient.—Ecrire aux initiales kl. E., bureau 'In journn.l. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences do placement d'emplov qui ne visent qu'à leur escroquer do l'argent. Ne versez da cautionnement ou de garantie qu'fvec ies rcfcrences les n-ua eérieuse* !_ LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf la dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous k* marchands de journaux au prix d'un penny. Nous consultons vivement à nos amis de s'abonner au prix do 3«h p'I-mois pour ls Royaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étran. i ■>,, nous adresser le prix do l'abonnement en un manda- ' i tarif des annonces est de 9d 13 ligne pour i- " I» d'orfraies des exilés,** payable d'avai.'"\ et pour iou', <•;: ,i publicité, lo tarif du "Standard." \o„ avoiu; ouvert" un bureau dans, l'immeuble du " Standard," rjeet-strp'-t 'i t B.C., ouvert dfc 2 à 6 heure*:. [•. cas ût demanda v~ écrit* Àajftàia cieux timbrée

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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