La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 18 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fn10p0xt1r/
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Ttie Newspaper for BcIgJan» LA MÉTROPOLE I ONE PENWY LrfTi OISQ CEKTIMIC Buidï vijï cisht EgniKIT- DU CÏMTÏMCÏ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chance,ry L&ne, W.C.2 — Téléphoné : Kolbora 212. f 3 mois 9 shi Abonnements : j 6 mois 17 sh. 1 1 an 32 «h. I 25-' ANNEE JEUDI 18 JUILLET 1918 Registered at the G. P. O. as a Newspaper. No. 199 LA GRANDE GUERRE La Marne et la Piave Les Allemands arrêtés partout [ L'action immédiate des réserves Mercredi midi. H deuxième journée de la nouvelle bataille H Marne confirme la bonne impression Ke, dans l'ensemble, par la première. Sa Btéristique la plus saillante, c'est qu'elle ■à été marquée par de vigoureuses contre-Mues françaises intervenues donc cette Hès le second jour, alors que dans les of-Bes précédentes il a souvent fallu atten-ftlus d'une semaine avant de les voir dé-Infhées. Ce fait montre mieux que tous les K que Foch a la situation bien en main Kirmet de croire que, malgré tous leurs ef-ly, les Allemands n'avanceront plus beau- ■ Les contre-attaques françaises les ont Hfet rejetés vers le nord précisément au H où ils s'étaient avancés le plus loin au Hc la Marne. Br contre, il n'y a pas à dissimuler que Interni a sensiblement étendu sa tête de ■sur le fleuve qu'il occupe maintenant en-fe Fossoy et Reuil, c'est-à-dire sur une éten-Blc 25 kilomètres. Sur ce dernier point, il faonze kilomètres d'Epernav, qui se trouve ■son feu, mais qui est évacué depuis long-Ks.I'[autre part, à l'est de Reims, les Allers n'ont plus avancé d'un pouce et sont ils devant la seconde position française, nt Prunay, les Français sont couverts i Vesle. sait maintenant que les Allemands ont usqu'à présent dans la bataille un total iron 30 divisions. Comme 17 à 18 divi-Bjs devaient tenir normalement le front Etaque, il s'ensuit que 12 à 15 divisions seu-Knt ont été empruntées jusqu'à présent à ■serve stratégique. Re fait indique que les Allemands disposent Bre de forces importantes, qu'ils peuvent 1er à l'attaque, soit dans l'offensive prèle, soit dans un assaut subséquent destiné Kploiter leur occupation de terrain au sud ■a Marne. Il faut donc s'attendre encore à ■noins une nouvelle offensive cette saison. ■On assure d'autre part que plusieurs des ■sions ennemies entrées en' ligne ont été «vées sur le groupe d'armées du prince hé-■' de Bavière, qui fait face aux Anglais [' nord. Il faut attendre confirmation de ce ■ qui pourrait avoir une importance con-■rable au point de vue de la défense alliée. D'après des avis sûrs de Paris, l'effort îincipal de l'ennemi au cours de la journée fardi s'est porté au sud de la Marne, où engagées les troupes du général von fphn, et principalement sur le front Condé-■Srie, La Chapelle, Monthodon, Comblezy Mareuil-le-Port, dans la direction générale ! Montmirail. Ir'effort de l'ennemi fut vain. Non seule-git il fut arrêté, mais l'infanterie française B^it à regagner du terrain, à réoccuper les ■ges de St-Agnan, La Chapelle et Montho-let à s'établir sur la ligne de hauteurs com. le entre les fermes de La Bourdonnerie et Clos Milon. Cette position domine la Mar-jet place les ponts jetés par les Allemands lia Marne sous le feu de l'artillerie fran- |a position des Allemands au sud du fleuve ■donc, sinon précaire, du moins difficile, et ■t pas sans analogue avec celle des Autri-Bns au delà de la Piave. L'aviation fran-s'efforce évidemment de rendre cette po-ïon plus difficile encore. Une dépêche d'un ■nel allemand dans ce secteur, adressée au ■nier général du général von Boehn et cap-if avec son porteur décrit la situation de ■troupes allemandes comme ' infernale " & qui est tout dire. lus à l'est, les Français tiennent de solides ■fions à l'est de Mareuil-le-Port. Sur 'a le Cueilly-Loùvrigny, l'avance allemande lepasse pas 1.500 mètres. Elle constitue un lès local et probablement éphémère et a ■acquis au prix de sacrifices très considères.r1 nord de la Marne, entre la rivière et Ij1^, les Franco-Italiens ont repoussé tou-Bes attaques ennemies et ont maintenu |s positions sur la ligne Reuilly-sur-Marne. ■al, Cuchery, Marfaux. |1 est de Reims, les armées des généraux I . udra et von Einem reprirent leur pré-|tion d'artillerie à l'aube et attaquèrent f>nze heures du matin, mais avec moins hcsion que lundi, trahissant ainsi les l'tés du commandement allemand en pré-de la résistance française. L'ennemi at-F't la route romaine, mais il ne put dé-Iher de Prunay. Partout ailleurs, notam-|t au nord de Prosnes et à l'est de Tahure, (attaques furent complètement pulvérisées ■m troupes du général Gouraud. On donne |rT1,> possible à Paris qu'en présence de ces |cs, le Kronprinz étendrait encore son front ■laque à l'est vers l'Argonne. Les communiqués allemands, qu'on lira d'autre part, sont fort modestes et parlent déjà de " violentes contre-attaques ennemies ", comme pour préparer le public à l'arrêt complet de l'offensive. Il paraît évident que l'ennemi a été surpris de la promptitude avec laquelle ces contre-attaques ont été déclanchées, promptitude qui paraît avoir joué un rôle décisif dans la bataille. Le correspondant de Reuter à Paris est autorisé à dire que, cette fois, ce sont des troupes en ligne et des réserves stationnées immédiatement derrière le front d'attaques qui ont été opposées aux assauts ennemis, alors que d'ans les offensives précédentes on vait dû faire appel à des réserves éloignées. Ce résultat est dû, au moins en partie, à l'afflux des renforts américains et constitue un des aspects les plus encourageants et les plus rassurants de la situation. Il est évident que dans toutes les offensives de la guerre moderne c'est le premier jour qui décide du sort de la bataille. Si l'ennemi est contenu et arrêté pendant son effort principal, celui-ci perd — doit perdre — rapidement de sa violence. Il semble bien que nous ayons assisté à ce phénomène et que la nouvelle bataille de la Marne n'a rien de commun avec l'avance sur la Somme en mars et la poussée sur l'Aisne en mai. Ainsi, plus l'été critique avance, plus les Allemands mettent en jeu tous leurs atouts, plus les résultats qu'ils obtiennent sont minces. Cette régression nous donne l'espoir le plus légitime qu'ils n'obtiendront pas la décision qu'ils recherchent et qu'en particulier le général Foch saura maintenir entre eux et Paris la marge de sûreté indispensable. Lundi l'aviation britannique a bombardé les voies de garage, des hangars et un aérodrome ■à Offenburg (Bade); mardi, elle a attaqué avec succès le chemin de fer à Thionville, observant un grand incendie et plusieurs explosions.Le feld-maréchal Conrad von Hôtzendorf, généralissime des armées austro-hongroises a été déchargé de son commandement. L'archiduc Joseph a été nommé chef d'un groupe d'armées et le général prince Aloïs Schën-burg-Hartenstein, chef d'une armée. Il faut s'attendre à la démission du général Arz, chef de l'état-major austro-hongrois. ♦— Un journal heretique Le Droit des Peuples (12 juillet) publie cette amusante boutade : Ons Vaderland, l'organe activiste de Calais, excommunie M. Neuray et son journal La Nation Belge. " Ce journal, écrit-il, depuis longtemps n'est plus catholique." " Que faut-il croire d'une feuille qui imprime comme feuilleton " Le Colonel Chabert". roman qui, probablement (!), a été mis à l'index par l'Eglise? " Le " probablement " est délicieux. Ons Vaderland ajoute : " Ensuite, le principe " La Nation d'abord et avant tout" est faux... Ce principe est allemand ; c'est une traduction de " Duetsch-land uber ailes ". Pas mal, pas mal. Sacré Boche de Neu-rav ! Ons Vaderland menace ceux qui se permettent de lire La Nation : " Nous sommes étonnés, écrit-il, de voir des catholiques acheter et lire la Nation Belge, bien qu'ils le fassent de bonne foi. Il est triste de voir certaines personnes soutenir un journal dont ils ne partagent pas les convictions et l'on est étonné de constater l'aveuglement de ceux qui ne sont pas conscients que leur rang et leur mission devraient exclure toute propagande et appui pour pareil journal. " Pourvu qu'ils n'aient pas à s'en repentir plus tard." S'en repentir plus tard? Où cela? En enfer?Ajoutons qu'Ons Vaderland est rédigé par une collection d'aumôniers flamingants fort peu untéressants et qui feraient beaucoup mieux de s'occuper strictement de leurs affaires, c'est-à-dire du salut de l'âme des soldats catholiques.+ Extension formidable de la grippe à Berlin La grippe continue à se propager en Allemagne. A Berlin, notamment, le nombre des malades augmente tellement que les hôpitaux débordés ne disposent pas du nombre de lits suffisant. Des mesures vont être prises incessamment pour fournir le matériel nécessaire. La Fête Nationale A Birmingham Les Belges de Birmingham organisent une manifestation patriotique grandiose pour samedi 20 juillet, au Central Hall. Corporation Street, à l'ocoasion de l'anniversaire de la déclaration de l'Indépendance de la Belgique. Le Lord-mayor de Birmingham présidera et les principales personn-.'ités de la ville y assisteront, ainsi que la colonie belge toute entière. Pour l'organisation de cette manifestation, tous les groupes belges se sont' mis d'accord et ont collaboré fraternellement. La fête se donnera à 6 heures et demie- L'entrée est entièrement gratuite et. on peut se réserver des places sans frais en s'a-dressant au bureau du W. R C., 44, Islington Row. M. le vicomte Davignon et M. le professeur Denyn y prononceront des discours, la partie artistique sera exécutée par M. Delune, grand prix de P.cme, avec la collaboration de Mme Fromont-Delune, violoncelliste, Mis Small, v clo-niste, Mme Borzy-Bourgeois, de la Sco-la Cantorum de Paris et du Covent Gar-den Opéra de Londres, et de M. Steur-baut, le bariton bien connu de l'Opéra d'Anvers. A Fulham Nous rappelons à nos lecteurs la grande manifestation patriotique qui se donnera dans la vaste salle du "Red Hall" (derrière Walham Green Church), le dimanche 21 juillet, à 6 heures et dem!e précise, et où passeront sur l'écran les principaux films officiels de guc re des nations alliées, en particulier la campagne en Palestine et des films belg'es Les amateurs de musique \ raiment belge seront heureux d'entendre la grande cantate De Waereld in, de Peter Benoit (1ère exécution en Angleterre), chantée par plus de 300 exécutants. Pour finir, le film sensationnel 1' "Indépendance de la Belgique". Les prix des places, abstract'oti faite des taxes, sont fixés comme sui1" : 4 sh.. 3 sh., 2 sh. et 1 sh. Les "British Gifts for Belgian Soldiers,, A l'occasion de l'anniversaire national, le Comité des British Gifts for Belgian Soldiers, sur l'initiative de quelques industriels et commerçants belges établis en Angleterre, fera distribuer 50.000 pochettes contenant chacune, outre du papier et des envloppes, quatre cartes postales illustrées représentants les Souverains, la Belgique meurtrie, les soldats belges aux tranchées et l'Angleterre accueillant les réfugiés belges. Sur chaque pochette sont imprimés le nom du donateur, l'indicateur du contenu de la pochette et les paroles énergiques prononcées par le roi Albert au moment de la déclaration de guerre. A Wimhledon La colonie belge organisera, ' samedi 20 juillet, à 7 heures du soir, au St. Mark's Hall Compton, un granj conce *t avec le concours d'artistes de tout pre mier ordre. Le dimanche, 21 juillet, à 11 heures une messe solennelle avec sermon de circonstance, suivie du Te Deum à l'intention de la Patrie belge, sera célébrée en l'église du Sacré-Cœur, Edge Hili. A Twickenham Le cercle des anciens combattants v r-panise, dimanche prochain, à 3 heures, au Town Hall, de Twickenham, une grande fête patriotique à l'occasion de la fête nationale- Au programme : Conférences française et flamande; remise de décorations à plusieurs membres, soldats réformés; partie musicale. Les membres désireux d'y assiste' sont priés de retirer leur carte ai' local-Les soldats belges en uniforme auront libre entrée. ♦ Le bombardement de Paris Paris, 16 juillet.— Le bombardement de Paris par le canon à longue portée a recommencé aujourd'hui. Là population s'est montrée particulièrement calme et les rues montrèrent leur animation habituelle.— Reuter. j LE GAGE BELGE LA BELGIQUE ET HERTLING L'AMITIE DE L'ALLEMAGNE Le discours du chancelier allemand nous vient par bribes et morceaux. Le passage que nous avons publié il y a quelques jours était déjà une "précision" d'une déclaration de la veille. Voici qu'un télégramme additionnel relatif à la portion du discours du chancelier, dans lequel il traite de la Belgique, a été reçu à Amsterdam, dit Reuter. Le chancelier a dit : "La Belgique, comme gage, signifie pour nous que nous devons nous prémunir par les conditions de paix contre la possibilité pour la Belgique de devenir jamais un tremplin pour nos ennemis non seulement dans le sens militaire, mais aussi dans le sens économique- Nous devons nous protéger nous-mêmes contre la strangulation économique après la guerre. Par sa condition, sa position et son développement, la Belgique est complètement dépendante de l'Allemagne."Si nous entrons en relations étroites avec la Belgique dans le domaine économique, ce sera aussi entièrement dans l'intérêt de la Belgique. Si nous parvenons à entrer en relations étroites avec la Belgique et si nous parvenons à aboutir à un accord avec la Belgique aussi au regard de questions politiques qui touchent les intérêts vitaux de l'Allemagne, alors nous aurons une perspective définie que par là nous aurons la meilleure sécurité contre les dangers futurs qui peuvent nous menacer de la part de la Belgique et de la part de l'Angleterre et de la France par la Belgique." * * * Nous n'avons pas à changer un mot à oe que nous disions, dans notre précédent article, au sujet de la première version du discours du comte Hertling. Nous ne pouvons, cependant, nous empêcher de penser qu'il faut, positivement, être dépourvu de toute pudeur et être Allemand, c'est-à-dire susceptible de l'aplatissement le plus vil pour imaginer un instant que la Belgique puisse non seulement accepter l'amitié de l'Allemagne, mais servir ses intérêts politiques et économiques. Des cinq puissances qui ont garanti notre neutralité, deux nous ont trahis, torturés, pillés et réduits à la ruine totale; une troisième, la Russie, nous a abandonnés; seules la France et l'Angleterre nous sont restées fidèles. Et nous irions trahir celles-ci au profit de l'Allemagne?Le chancelier, décidément, tient à ajouter l'injure à tous les autres crimes de son pays. Ce n'est pas d'aujourd'hui, du reste, que l'Allemagne a tâché de salir sa victime. Elle continue tout simplement.Quant aux propositions elles-mêmes, en supposant par impossible que l'on puisse seulement les prendre en considération, le chancelier a oublié une chose, c'est que seul, le pays libéré peut se prononcer, que tout traité doit être ratifié par les Chambres et que si, par malheur, il devait se trouver un gouvernement belge capable d'accepter pareilles propositions, le peuple belge, en culbutant ce gouvernement à la rentrée en Belgique, en annulerait purement et simplement les traités. Sortez de chez nous d'abord, M. Hert- lin§r- Opinions allemandes Amsterdam, 16 juillet.— Le Berliner Tageblatt, commentant la publication plus complète par le Norddeutsche Zei-tung des déclarations du comte Hertling, dit que les conservateurs qui étaient mécontents de la publication des déclarations de vendredi relatives au retour de la Belgique désirèrent aussi la publication de ses déclarations de jeudi, référant aux sauvegardes. L'auteur croit que les conservateurs n'ont, en réalité, aucune raison pour préférer les déclarations de jeudi, mais il se plaint de la voie suivie pour rendre publiques les déclarations : "Chaque jour une cuillère k café". Il pense qu'il est sage que la question flamande n'ait pas été touchée. Sous ce rapport, il est à noter que Herr Oscar Muller, chef-éditeur de la Norddeutscher, argue qlue la question flamande devrait être employée comme une épreuve pour voir si l'Entente et la Belgique sont désireuses de remettre la question belge sous sa "nouvelle forme historique" et de placer la nouvelle Belgique sur la base des conditions demandées par les Flamands (?) et plusieurs Wallons. L'auteur dit en outre que la conception du gage ne peut néanmoins être épuisée par un accord au sujet de la Belgique en faisant remarquer que "la Belgique est aussi comme gage un moyen de défense contre une guerre économique future".— Reuter- ♦ Pour les partisans de la "Ligue des Nations" Les Allemands ont installé dans un endroit bien apparent de l'avenue Unter dem Linden, à Berlin, une exposition de la Courlande et de la Lithuanie, où les instituteurs conduisent leurs élèves et leur enseignent pourquoi la Courlande et la Lithuanie sont nécessaires à l'Allemagne.C'est la continuation du système d'empoisonnement impérialiste par l'en-1 fance que nous avons dénoncé plus d'une fois aux funèbres utopistes qui rêvent d'une Allemagne humaine. Quand, après la guerre, nous ouvrirons les livres de lectures allemands, leurs cours d'histoire et de géographie élémentaires, nous serons effrayés de leurs enseignements. Voilà une prédiction que nous ne courons aucun risque à faire. Les Allemands ont au moiins ce mérite de ne nous cacher ni leur brutalité préconçue, ni leurs intentions agressives.Dès lors, à quoi bon leur reprocher ce dont ils nous avaient prévenus longtemps d'avance? A quoi bon larmoyer sur l'inhumanité de l'Allemagne et sur notre bonne foi, voisine de la niaiserie? Nous avons ce que nous avons bien voulu. Mais, par exemple, le plus stupide, c'est qu'après pareille leçon, il y ait des nigauds assez nigauds pour nous parler d'une amitié possible avec l'Allemagne et d'une entrée de celle-ci dans une société d'honnêtes... poires-♦Une campagne indécente ou une confusion voulue Le XXe Siècle prend prétexte d'une note officielle envoyée aux journaux belges au sujet de la "ratification" par la Belgique "occupée" du choix de M. Cooreman comme chef de cabinet pour accuser nous ne savons qui de menées suspectes et de nous ne savons quelles intentions inavouables. A croire son article ou se croirait en plein Ponson du Terrail. La vérité est plus simple, au moins pour ce qui nous concerne. Nous avons Inséré la note en question parce que des journaux allemands, et notamment la Gazette de Francfort, reproduite par le Times, dont M. de Broqueville est l'ami, avaient dit que la chute de M. de Broqueville et l'arrivée de M. Cooreman au pouvoir étaient une victoire allemande... Il importait, nous semble-t-il, de ne pas laisser accréditer la légende que M. Cooreman serait plus accessible à l'idée d'un rapprochement germano-belge que M. de Broqueville- Nouis ne savons s'il l'est. S'il l'était, il ne pourrait certes l'être plus et son sort serait rapidement... liquidé. Par conséquent, la nomination de M. Cooreman n'est pas une victoire allemande et ne peut l'être, pour des raisons que nous connaissons aussi bien que le XXe Siècle. ♦ — Le gouvernement des Etats-Unis se propose de contrôler la production du tabac pour les besoins de l'armée et des Alliés.

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