La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 15 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nz80k27g7g/
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LA METROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES W-Jiinr- VIJF CENT aottANDE- IX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME MARDI 15 AOUT 1916 No. 227 LA GRANDE GUERRE 85.000 PRISONNIERS, 70 CANONS LE TRIOMPHE DE BRUSILOF i rnOPERATION DES AUTO-CANONS BELGES — - la situation militaire est dorai- par les mitrailleuses. De nouveaux pro- l la retraite du général allemand grès ont été faits sur les pentes de la ee Pal la ' .. . , , cote 109 et au sud-est de»- Maurepas. jnite de Bothmei en ja ici Dans les secteurs de Barleux et de [i le communiqué de Berlin, 111 e u e Chaulnes le duel d'artillerie continue, tin de Vienne publiés dimanche n y font Italie le général Cadorna continue >ncore la moindre allusion, ce qui pa- sa poursuite rapide. Sur le Carso il a ait montrer que les grands-quartiers gé- traversé le Vallone et pris d'assaut les 01 ennemis sont dans un grand em- pentes occidentales du mont Nad Lo- U quant à la façon dont il convient gem et le sommet du Cini Hrib, solide- ,arrd:5 H ^ n ...£,11 _ x ment defendus par 1 ennemi, bamedi ma- le communiquer ce e ^ra\ npllt_être tin, à l'aurore, Oppachiasella fut occu- eurs crédules ecteurs, ou ? H'ar- P®e> et pendant la journée l'armée fit une qu'ils attendent une eureus avance de 1,100 mètres à l'est de cette rière-garde pour oter ville. Dans le secteur de Monfalcone, . Quoi qu il en soit, e erni après une bataille de deux jours, l'ar- liqué de Petrogra e mon ie qu mée de Cadorna prit d'assaut la cote raite autrichienne se poursui > 121 et Debeli; enfin au nord du Carso lidement même, et que es us îes positions du Nad Logem furent pri- [uivent de près. e geneia . . ses et 1.600 prisonniers y furent captu- beff a capture a \i e e Jezi 1 r^S- Depuis le 6 août le nombre total de 1 atteint la haute trypa epuis e v prisonniers s'élève à 15.393, dont 330 p de Plavoutcha-Velska ]usqu a Plo- £ffiders 3 ■" où ses troupes ont atteint la rive £n Afrique Orientale le général iccidentale. Au su e 0^C.e'çt Smuts, en coopération avec l'expédition gagnèrent la ligne u vi a£,e e o belge s'est frayé un chemin à travers les la-Zlota et occupirent a vi e e o monts Nguru et a infligé une défaite aux jaic;. Sur le Dniestci, a#cava erie Allemands à Malamondo. A l'est le géné-;st entrée à Manampo (a 11 vi ome r raj yancje Venter, après avoir occupé au nord-est de Stanis au). * e a re ou e Kilimatinde, Dodoma et Kikombo ['ennemi sur la rive ouest e a es ri s'avança sur la grand'route de Mpapua sa; partout le génie continue a cons rue ^ repoussa l'ennemi dans cette direction de ponts. Au sud e ea\n, cans t;on_ Dans le sud le général Northey h région boisee des arpaties, a\an après avoir battu l'ennemi à Malangali -e Près de l/orokhta, ar ut a e a pas s'approche d'Iranga et de Lupembe. ;e de Jablomca se poursuit, en an ces ^ur le lac Tanganyika les troupes de jerniers jours les captures es xussts Rhodésie, d'accord avec la flottille du lac, mt dépassé 85.000 o ciers et so a s, ont occup£ je Kirando et Kate. Les t environ soixante- tx canons. ^ troupes belges ont occupé Karema, à 80 11 est difficile de dire ou s ai re era a kilomètres au nord de Kirando. Au sud retraite autrichienne. après cer ains ^ jac v"iCtoria. les troupes anglaises et critiques, Bothmei se retrancherai sur be]ges poursuivent l'ennemi sur la route des positions nouvelles preparees sur a de Tabora Les pertes allemandes, après pe eau ^e ,a , °ta" ipa f a le rencontre avec la brigade Molitor à Bug; mais ce n est évidemment la qu une Diabakhj les et jullle, ont été par- hvpothèse, et il est possible que le ge- ticulièrement fortes itérai Brusiloff, qui n'aime pas les in- iuiuucs, ne idiome JJCIO «. owii ^ le temps de faire face à ses colonnes, n La germanisation de la Lorraine convient de remarquer cependant que la Ier mars 1915, en vertu d'une ordon- ïetraite autrichienne ne paraît pas s ef- nance du gouverneur de Metz, 81 communes fectuer sous la pression frontale des Rus- lorraines où le français était encore toléré ses, au contraire toute attaque diréete comme langue officielle ont été englobées sur la Strypa échoua toujours, mais dans la région " linguistique allemande ". qu'elle a lieu sous menace d'enflanque- 3° juin 1915, une nouvelle ordonnance ment et d'enveloppement dirigée à la abolissait toutes les exceptions prévues par r , 1.11 1 ordonnance du 5 septembre 1877 et par u nord et du sud. l'arrêté ministériel du 21 décembre 1882, et Le recul de Bothmer, poui autant. communes de la zone de la forteresse de pu 011 peut en juger, a lieu en bon ordre Metz qui bénéficiaient encore de cesexceptions P avec ensemble; il est servi du reste étaient incorporées à la région linguistique par deux lignes de chemin de fer et par où seul l'allemand est langue officielle. Après to réseau étendu de bonnes routes. On ces mesures, il ne restait plus que quatre ne peut donc le Considérer comme un communes, celles de Sailly, fhimonville, (désastre, pas plus qu'on n'a pu le faire Vernéville et Frénis, où le français fût encore pour la retraite russe de l'an dernier, „ , Ln_ , , , .... • c • ®r' gouverneur de Metz vient de pro- |®>mplie dans des conditions (infini- muiguer une nouvelle ordonnance abolissant 111 moins favorables. Lorsqu elle se jes privilèges dont bénéficiaient encore ces era terminée, elle aura pour résultat de quatre communes, en sorte qu'il n'y aura rectifier le front de l'adversaire, de le rac- plus désormais, dans la'zone de la forteresse PUfcir, et par conséquent de le renfor- de Metz une seule localité où il soit permis w et de couvrir plus avantageusement de faire usage du français dans les relations Merg. Mais ce résultat ne compense f' affaires- Nemment pas son grand inconvénient, °n comprend toute la dureté de cette I111 est de mettre les Russes en posses- ™eSure' lorsqu 0,1 son^e ^ue de "ombreux |ion j, ™ e , Ixusi,es en posses Lorrains ne savent pas un mot d'allemand :omm "f.j- f'î'011 0,11 on P?u. conf1derer et sont tr0p -gés pour i'appren(jre Les , e définitive, de territoires impor- Allemands mettent à profit les pouvoirs : nls et surtout de trarrsformer le front dictatoriaux qu'ils se sont arrogés dans les a|emand en Pologne en un saillant pro- " pays d'Empire" pour travailler svstéma- ! oncé, sujet à des manœuvres d'enflan- tiquement à la germanisation de la Lorraine. 1uement que la chute éventuelle de Ko- :Vei,P;SlIe^re t,rès redoutables- L'héritier de Serbie rejoint ses braves convient de relever que, comme J ans 'es grandes avances précédentes Un officier serbe qui se rend à Salonique 1 ur le front russe, le détachement belge après s etre distingue dans la premiere cam- ■ autos-canons s'est signalé une fois de pagne contre les Autrichiens, au cours de Plus I » ■ j j- i_ laquelle il fut gnevement blesse, a donné .[ ; Le communique russe de dimanche ,, , 0 . , ' 'Près-ir,;^' 1 . , 1 d intéressants renseignements. ^ de rCund,a k ^avoure et au suc- Le vénérable roi Pierrei complètement jjdj s iiardls soldat^ un hommage remis des fatigues endurées pendant sa ti^r j1"3 remP'' d'une juste fierté le tragique retraite à travers l'Albanie, se | r de tous les Belges. trouve actuellement à Corfou, où siègent llr le front de la Somme les Fran- le gouvernement provisoire et les membres IsolV|0nt Pro^ de la nuit pour établir de la Skouptchina. I J"aement leurs nouvelles positions. Le Prince héritier Alexandre se trouve |,es reconnaissances furent exécutées au milieu de son armée, et la haine que les K- W. d« Hem é. à 1 est delàe ?rb» -"T* à If}*' ""'f,™ ? Hem où des Quantités de cadavres ?evenue 31 {eroce q11®11® Repasse celle qu'ils Netnanrk ^ quantités ae cadavres éprouvent contre les Autrichiens, leurs rre-attar " ■ 6 recouverts. Une con- ennemis héréditaires. C'est la raison pour [la (Jire |Ue C'U1 ne Pas renouvelée, de laquelle le vaillant peuple slave a voulu itère .)? .^e Combles contre le cime- être le premier à ouvrir à nouveau et 1 église de Maurepas fut arrêtée le feu contre les envahisseurs de sa patrie. Les réfugiés belges en Hollande M. Cort van der Linden, ministre de l'intérieur en Hollande, a fourni aux Etats-Généraux des renseignements intéressants au sujet des secours fournis aux réfugiés belges par le gouvernement néerlandais. •. Il y a en Hollande environ 50.000 réfugiés. Ce total comprend dëux catégories : environ 16,000 Belges ont été placés dans des camps de réfugiés et sont tous à charge du gouvernement. La seconde catégorie, dispersée dans les différentes communes de Hollande, comprend les Belges qui vivent de leurs propres ressources ou qui sont partiellement soutenus par des comités locaux. Le total des dépenses faites par le gouvernement hollandais se décompose comme suit : Entretien des réfugiés dans les camps . . .. Fl. 4.253.919.00 Entretien des réfugiés en dehors des camps . . . . 4.426.598.00 Frais d'instruction des enfants . . . . . . . . 89.581.00 Dépenses d'ateliers (classes de couture et de tricotage) .. 245.178.00 Secours anx familles des soldats internés ( . . .. 109.105.72 Total .. Fl. 0.124.441.72 soit donc un total de plus de 9 millions de florins pour l'année 1915. Sans doute, la Hollande, en conservant sa neutralité, aura pu se livrer à de fructueuses opérations commerciales, qui ont fait affluer l'or dans ses caisses, mais on ne saurait méconnaître la grandeur généreuse de son geste accueillant et la Belgique conservera le souvenir de l'hospitalité que ses enfants exilés y ont trouvée. Sous les ordres d'Hindenburg Les journaux allemands commenteiit l'adjonction de nouveaux corps d'armée à ceux déjà placés sous les ordres du maréchal von Hindenburg. La Gazette de la Croix dit : . Le peuple allemand sera reconnaissant à notre éminent allié l'empereur François-Joseph, d'avoir placé ses troupes sous les ordres de notre Hindenburg et prouvé ainsi une nouvelle fois que l'Autriche-Hongrie est intimement liée à l'Allemagne, liée jusqu'à sacrifier à cette union des intérêts particuliers. Autant le nom de Hindenburg donne confiance et courage à l'armée et au peuple chez nous et chez nos alliés, autant il épouvantera nos ennemis. Quant au neutre qui, ces derniers temps, a une attitude si douteuse, le nom de Hindenburg sera pour lui un grave avertissement.La Gazette de Foss : Cette réorganisation du haut commandement aura pour conséquence une unité plus grande encore dans la direction des opérations.La Deutsche Tageszeitung : Les Allemands du front, comme ceux de l'intérieur, salueront avec joie la mesure qui a été prise. Nous pouvons être certains que nos braves alliés austro-hongrois partagent cette satisfaction. Le Lokal Anzeiger : ' C'est avec une confiance encore plus ferme que désormais le peuple allemand tout entier suivra sur le front oriental la marche des combats, qui, sur un front énorme, seront dirigés par uue seule volonté, celle d'un homme qu'un heureux hasard nous a fait trouver dans une heure grave. Le peuple allemand sera reconnaissant à l'empereur de ce choix, qui comble ses vœux et confirme sa confiance inébranlable. La Post : C'est la situation créée par l'offensive russe qui a provoqué cette mesure. La nomination de Hindenburg au commandement en chef de plusieurs groupes d'armées de troupes alliées sera saluée dans tout le peuple comme un signe avant-coureur de nouvelles victoires. Les autres journaux expriment également l'opinion que cette nomination est un présage heureux pour la décision qui surviendra sur le front Orientai. L'anniVersaire de Reichshoffen La Société des cuirassiers de Reichshoffen et des vétérans de 1870 a fait célébrer à la Madeleine, à Paris, sous la présidence de Mgr Amette, un service religieux à la mémoire des cuirassiers morts pour la patrie le 6 août 1870, ainsi que pour les officiers, sous-officiers et soldats français et alliés tombés au champ d'honneur en 1914-1915-1916. L'Italie déclarera-t-elle la guerre à l'Allemagne? Le Messagero, qui est l'organe de l'Alliance démocratiqYie, dont le ministère actuel est l'émanation, demande encore une fois la déclaration de guerre à l'Allemagne dans les termes suivants : " Entre l'Italie et l'Allemagne, dit le Messagero, il y avait jusqu'ici la guerre diplomatique. A celle-ci, s'ajoute maintenant la guerre économique. Entre lefe agences officieuses des deux Etat§7 il y a déjà eu une belle guerre de communiqués ; Wolfï et Ste-fani se sont battues en duel comme deux chevaliers en champ clos, se lançant d,es phrases empoisonnées et des coups de plume. En même temps, l'Allemagne, pour n'en pas perdre l'habitude, lance ses submersibles de la Méditerranée cofitre nos paquebots et envoie en villégiature dans les montagnes du Tyrol des groupes de volontaires allemands pour qu'ils tiennent bonne compagnie aux troupes autrichiennes. Voilà des faits un peu plus concluants que des communiqués. Dans ces conditions, l'Italie ne tire aucun avantage du défaut de déclaration de guerre à l'Allemagne, tandis que de cette ommission elle a tous les inconvénients : une incomplète unité militaire avec ses alliés, le doute qui plane sur sa politique aux yeux non pas des gouvernements clairvoyants mais des populations étrangères plus simplistes, comme sur la vraie nature des hostilités entre l'Etat italien et l'Etat allemand, des titres de crédit moins définis en comparaison des autres alliés pour le congrès de la paix. Par quoi ces dommages sont-ils contrebalancés ? Quels sont les biens qui correspondent à ces maux. Nous né" savons pas les voir." Le Messagero termine en déclarant que ce 11'est pas pour se justifier aux yeux de-tierces personnes, mais pour elle-même que l'Italie se doit de déclarer la guerre à l'Allemagne. Les déclarations d'un socialiste allemand Nous avons maintenant sous les yeux le numéro du Vorwaerts du 30 juillet où le député socialiste allemand Kautsky a célébré ■ l'anniversaire du meurtre de Jaurès. La première partie de cet article est consacrée à un éloge sans réserve du chef socialiste français, mais la seconde partie tend, à démontrer que les socialistes des pays alliés n'adoptent pas pour l'instant la politique qui aurait été celle de Jaurès. Jaurès a, dit le leader socialiste allemand, toujours préconisé l'opposition à toute guerre, et une fois la guerre éclatée, il estimait que l'effort socialiste devait tendre à maintenir les liens de l'Internationale ..pour intervenir aussitôt que possible en vue du rétablissement de la paix. Non pas uniquement pour conclure un armistice, mais bien une paix durable. Les socialistes de tous les pays devraient donc se rencontrer, discuter les conditions possibles de la paix, se mettre d'accord éventuellement,puis retourner dans leurs pays respectifs pour faire aboutir auprès des gouvernements la base d'entente trouvée par les socialistes. En cas de désaccord entr,e les socialistes sur les conditions désirables, la Conférence internationale socialiste aurait à déterminer quel est le parti responsable de l'échec des négociations. Chaque gouvernement qui refuserait d'accepter des propositions admises en conférence internationale socialiste devrait être énergiquement combattu. Si les délégués socialistes d'un pays étaient reconnus responsables de l'échec de la conférence internationale socialiste, l'Internationale ferait appel aux internationalistes dudit pays pour qu'ils combattent de leur mieux les délégués et la politique de ces derniers. En terminant Kaustsky exprime l'avis que cette conférence socialiste internationale deviendra nécessaire pour tous et il estime que l'Internationale n'est pas morte. En Belgique les Allemands vont procéder à des évacuations Les journaux hollandais annoncent que l'autorité allemande a renvoyé à nouveau, dans le centre de la Belgique, des milliers dé Belges, aux fins de leur faire exécuter des travaux militaires. D'autre part, la Kommandantur a informé les femmes qui se présentaient pour toucher les secours qui leur sont versés par Jes comités d'assistance qu'elles doivent se préparer à quitter la Belgique. Cette décision ne vise, pour l'instant, que les mères de famille, qui doivent emmener avec elles les enfants en bas âge. La mesure s'applique aux deux Flandres, mais il paraît certain qu'un arrêté du gouverneur général l'étendra très prochainement à tout le territoire placé sous sa juridiction.Certaines femmes dont les époux sont absents ont été retenues à la Kommandantur de Garfd, en attendant d'être embarquées. V Comment peut intervenir la décision de la guerre L'observation suivante, présentée par le colonel Gaedke, critique militaire allemand, est fort juste : " On-entend souvent dire que la décision de la guerre ne peut intervenir qu'à l'occident. Je considère qu'il y a là une erreur profonde. La guerre serait perdue pour l'Entente au cas où une victoire décisive des Etats centraux mettrait l'adversaire absolument hors de combat. Il en serait de même', vis-à-vis des Etats centraux, si une victoire décisive du général Brusiloff faisait pour toujours pencher la balance à notre désavantage ". On est, en effet, porté très souvent à confondre les buts de la guerre, les résultats définitifs qu'elle) poursuit, avec les objectifs des opérations. Admettons-nous que les Allemands aient conquis la Belgique et le nord de la France ? Evidemment non. Ce sont des territoires qu'ils ont occupés dès la première heure, parce qu'ils avaient l'initiative d'une guerre voulue et déchaînée par eux, et en vue de laquelle nous n'étions pas préparés au même degré qu'eux. Depuis, sur ces territoires, ils ont toujours reculé, dans l'ensemble, et nous faisons le nécessaire pour que le recul s'accentue. De même, pouvait-on dire que les Russes avaient conquis la Galicie ? Non plus. Ils l'occupaient ; ils ont cessé de l'occuper et ils y reviennent, parce que l'occupation de la Galicie est la meilleure marche à suivre dans l'intérêt de la i*éussite de la guerre. Remarquons encore que nous avons pris toutes les colonies allemandes, que nous les occupons et que la question de savoir si elles sont conquises ou non dépend uniquement des conditions de la paix. Pour le moment, les terrains soi-disant conquis sont des gages, dont lar valeur même dépend de l'issue finale de la guerre. L'objectif des opérations des a/mées, c'est la destruction, la mise hors de combat des armées ennemies, pas autre chose. Parce que de cette mise hore de œmbat tout dépend. Le colonel Gaedke a parfaitement raison quand il dit qu'une victoire de Brusiloff peut décider de l'issue de la guerre, tout aussi bien qu'une victoire sur le front occidental ; mais lorsqu'il envisage la réciproque, son raisonnement est beaucoup moins juste et voici pourquoi : Les Allemands ont, géographiquement, la possibilité, que nous n'avons pas, de faire usage des lignes intérieures, c'est-à-dire de déplacer leurs forces pour les accumuler dans les régions les plus menacées. Si donc ils |subissent devant Brusiloff défaites sur défaites, sans pouvoir enrayer la marche de l'ennemi, c'est que leur puissance militaire, au total, n'est plus capable de l'effort nécessaire. Au contraire, si les Russes subissent des -défaites et sont obligés de reculer, ce qui était le cas l'année dernière, lorsqu'ils n'avaient plus ni armes ni munitions, pour des raisons que l'Histoire connaîtra, il n'en résulte nullement, et l'événement l'a démontré, que les armées anglaise, italienne et française soient amenées à cesser la lutte. Car, du moment que notre situation géographique ne nous permet pas d'aller renforcer les Russes, le recul de ces derniers ne prouve nullement que dans l'ensemble les armées alliées- soient battues. C'est la situation de cet ensemble qu'il faut considérer et elle n'est pas du tout la même que celle des Empires centraux. Donc, pour conclure, la défaite radicale de l'Allemagne sur l'un des fronts,signifiant la ruine de son armée, conduit par le fait même à une issue fatale, tandis que la défaite de l'un des Alliés, n'ayant pas la même signification et ne pouvant pas l'avoir,n'entraîne pas la même conséquence. Général BERTHAUT. Leurs ambitions deviennent plus modestes La Kœlnische Volkszeitung fait de l'humour sans le savoir. Elle écrit : , Nous savons qu'il n'y a pas de guerre dans laquelle il n'y ait ni vainqueurs ni vaincus. Dans cette guerre, il y aura aussi un vainqueur et un vaincu. Si nous ne sommes pas les vainqueurs, nous serons les vaincus, et devrons en supporter les conséquences. Même si nous nous déclarions prêts à conclure une paix sans vainqueurs ni vaincus, nos ennemis nous riraient au visage. Le mot d'ordre est donc : Tenir !" Tenir, pas plus ?... Mais ils étaient partis pour conquérir le monde ! Il y a deux ans, il est vrai...

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