La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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10 February 1916
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s.n. 1916, 10 February. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bg2h708x33/
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"LA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying the nospitality of ^taniatî, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ggME ANNEE JEUDI 10 FEVRIER 1916. N°- 41. LA GRANDE GUERRE. [ activite allemande dans l'ouest.— UNE nouvelle attaque en ARTOIS—les français reprenNENT leurs positions.—les mouvements de troupes en BELGIQUE—les pertes alleMANDES A frise.—action navale EN MER noire.—un succes serbe EN albanie.—position critique bela roumanie.—l'incident du "UJSITANIA" regle—l'allemagne CEDE. f les nouvelles du front occidental sans être 'demande importance trahissent cependant un Imai désir des Allemands de trouver dans les Les alliées la point faible qui leur per- ■ mettra d'exécuter la percée tant souhaitée f pour obtenir un succès qui fasse impression f sur les neutres. D'abord en Lorraine puis en Artois, à Neuville notamment ils ont fait une poussée vi»oureuse qui s'est buttée à une résistance acharnée et n'a donné aucun résultat appréciable. C'est dans cette dernière région [qu'hier encore ils pnt fait une tentative, I couronnée, suivant leur communiqué, d'un certain succès, qui consiste dans la pénétration des lignes françaises à l'est de Vimy, sur lune distance de huit cent mètres; 100 prisonniers et cinq mitrailleuses furent capturés. ÏCet avantage est confirmé en partie par le 'communiqué français qui dit que les Allemands, après avoir fait sauter deux mines, (pénétrèrent certaines sections des tranchées ide première ligne, endommagées par l'explosion, ainsi que dans une tranchée parallèle, id'où ils furent repoussés, au cours de la nuit, ipar une attaque aux grenades. Dans cette 'lésion le combat continue. ! Cet avantage, si on peut l'appeler ainsi, est 'du reste contrebalancé par un succès français, avoué par Berlin, au sud de la Somme, où les alliés pénétrèrent pendant la nuit dans une [des tranchées allemandes et s'y maintinrent malgré de vivres contre-attaque's. En Artois, entre la côte 140 et la route de Neuville à La Folie le duel d'artillerie continue avec violence. Il nous faut ajouter un mot à ce que nous disions hier et avant hier au sujet des mouvements de troupes allemandes en Belgique. Ces mouvements se sont parait-il, produits en réalité, mais au pieu que ce soient des troupes fraîches et des punitions venant d'Allemagne, c'étaient des poupes venant d'autres parties du front occi-tental et envoyées sur le front belge et vers De nord de la France. Mais les Allemands ne kherchent qu'à créer une impression et comme j>-sont passés maîtres dans cet ait, souvent lis y réussissent, mais ils ne trompent pas les Seuls intéressés. I On annonce aussi, jugeant d'après le nom-llwde blessés qui sont passés par la Belgique route pour l'Allemagne, que l'attaque contre le village de Frise, sur la Somme, a été des pus désastreuses. Suivant certaines cômpé-ptiMs, le nombre de morts et de blessés serait jiiiême supérieur qu'après la grande.offensive pntro Loos l'automne dernier. U Russie la situation se maintient dons le <"lnie; des actions locales se sont livrées autour de Riga, autour de Dvinsk, et sur la Pjrypa. Autour d'Erzeroum, dont l'évacuation J'4 pas encore été confirmée, les combats con-pmient.Dans la mer Noire les croiseurs Tusses ont pombardé les positions turques sur la côté pAnatolie; une action fut livrée par les tor-Reurs contre les batteries de la côte et con-un sous-marin qui lança une torpille, mais fJns résultat. Le sous-marin disparut, mais v" ignore dans quel état. ■ Dans les Balkans les Serbes ont donné du i ,J retordre aux Autrichiens dans leur mar-1®®" Durazzo; l'ennemi entra en contact ■Lif® SFbes Près du fleuve Ishmi; unevio-I'1 bataille se produisit près du village de fr,.j,.nia' ^e.s Sert>es ayant obtenu des renforts (jnft!rei1^ ^ reprendre toutes les positions per-Ll s' et mirent l'ennemi en fuite; ce dernier «tonna sur le champ de bataille une qu&n-considérable de cadavres. bant i p ajouter créance aux histoires ve-,ii ™ Rome, la Roumanie passerait en ce "p un Quart d'heure bien difficile. Le îirpnl 'ere ®era " crcwt que l'Allemagne moiri16 Un °°Up subik contre la Roumanie, à ton ° ^ Çelle-ci ne consente à démobiliser cjiirl!?1»66' !'1 accepter dans le Parlement des fcfaiif,a "ermanophiles, et ne garde une neu-M,-'asS've> 1®uit entière dans les intérêts 'cprit^ ®maSn«- Des troupes bulgares se con-Eroit Silr 'a ^ron^®re de Roumanie, et l'on j!0n„ 'Ue a Roumanie sera forcée die se pro-L i four l'un ou pour l'autre camp, avant vfmP® d'ici. fèfù"0}»611' " Lusitania " serait finalement feh'iTWCOrnte ®e.mstorff aurait fait savoir à PeresJi <lu'e ^'incident est terminé et qu'il «ioiu\n s q,u'a ^xer 16S termes des conces-Nche ri»en!fnj®8' . 9uoiqne à ce sujet on ne P'Allemn11 ^définitif, on croit cependant que filent a toutes les exigences du pré- Fune ' iUJrS qU' on' circulé à Londres au sujet r®entis ^ans la mer NoTd s^nt Correspondance pour les soldats belges en russie. E°ldats hpfSS6S 'a correspondance avec les r'r«nm{;;i,"ea 6n Russie doivent porter indif-r'ilitaire kUine ^:es expressions suivantes: I Fn e' Détachement belge, Corps Personne r]0Utre' s ^ s'agit d'un membre du If??6 du fm t au5<)s"canons, la mention : Ar-I langer • l',oute la correspondance de |i^habét;m,rnv,e a Rétrograde, où des listes ratent la ,8-S ?? détachements belges per- la répartition. La^e ontâ'® aHiés prisonniers en Alle-t°nseille dp ame de la glycérine. Une note I? absolument de tout en- «'■ exPlos;; ' 1i"' I1?! entre dans la fabrication Par 1m ,1u.i seraii certainement con-^ ',l!t a<ix de^t'lU allemandes avant d'ar- UN CONSEIL DES MINISTRES. Les membres du Gouvernement, auxquels s'étaient joints les ministres d'Etat, se sont réunis samedi, à Sainte-Adresse, sous la présidence du baron de Broqueville. Us ont entendu un rapport du baron Beyens, ministre des affaires étrangères, sur la situation diplomatique, qui est excellente. M. Segers, ministre des chemins de fer, postes, télégraphes, et marine, a donné ensuite les renseignements les plus rassurants sur le ravitaillement en Belgique. Le Conseil s'est occupé ensuite de la question de prorogation du mandat des membres du Sénat et de la Chambre. En vertu de la Constitution, la moitié des membres du Parlement sont soumis à élection en mai prochain. Le Conseil a émis l'avis qu'il y avait lieu de proroger ces mandats jusqu'au retour du Gouvernement en Belgique. L'ENCLAVE DE BAR-LE-DUC. Un journal hollandais, le " Dagblad van Zuid Holland," dans son numéro du 19 janvier, reconnaît que le gouvernement hollandais a entouré l'enclave belge de Bar-le-Duc d'un réseau de ronces artificielles, devant lequel des patrouilles montent la gaide. Les autorités militaires, écrit-il, veulent empêcher dans cette partie de territoire clôturée l'introduction de tout ce qui pourrait servir à l'a télégraphie sians fil; an sait que les Belges onit établi depuis longtemps une station de T.S.F. sur le territoire de Bar-le-Duc. Que les Hollandais surveillent le transport des appareils de T.S.F. sur leur territoire, c'est incontestablement leur droit, dit le " XXe Siècle," mais nous ne voyons pas comment cela pourrait justifier les mesures que le correspondant de la " Croix " a dénoncées. L'AIMABLE FEMME! Du " Cri de Paris " :— Au mois de septembre 1914, un député français, revenant de Roumanie, faisait route à bord d'un paquebot sur lequel avait pris place également la reine de Grèce, sœur du Kaiser. Le temps était fort mauvais, la mer démontée, et une bise glaciale, digne des mers du nord, obligeait les passagers à se réfugier dans leurs cabines. 11 restait sur le pont une cinquantaine d'enfants, émigrants de dernière classe, qui ne pouvaient pas descendre dans l'intérieur du navire, faute de place. Cependant, la moitié du bateau était vide: la reine l'avait retenue pour son usage personnel, et sa suite n'en, occupait qu'une faible partie. Le député français et un collègue roumain qui l'accompagnait furent émus de la situation des pauvres petits. Us allèrent trouver un officier du bord et le prièrent de demander à la reine un tresfuge momentané pour les enfants.L'officier accepta de faire la démarche qu'on réclamait de sa bienveillance. Il obtint d'être reçu par Sa Majesté. — Madame, dit-il, cinquante pauvres enfants souffrent du froid sut le pont. Deux voyageurs ont pensé que Votre Majesté consentirait peut-être à permettre qu'on les abritât dans un des salons qu'elle n'occupe pas. La reine ne répondit pas. L'officier répéta sa demande. — Nein, dit simplement la reine, et elle lui tourna le dos. le cardinal mercier va ouitter rome. Le séjour du cardinal Mercier touche à sa fin, écrit le " Petit Journal." On annonce pour la seconde fois qu'il va quitter Rome cette semaine. Comme beaucoup d'autres des journalistes ont essayé d'approcher de Son Eminence. Mais il a gardé le secret le plus complet sur son entrevue avec le Saint-Père. Pourtant une personnalité belge qui a passé quelques jours dans l'intimité du primat de Belgique a fait observer que toute révélation ne peut que servir la cause allemande dont les journaux ont déjà manifesté leur mécontentement pour l'enthousiasme de la réception faite en Italie au cardinal belge. ROME, 6 février.—Le cardinal Mercier presque complètement rétabli du rhume dont il était atteint ces jours derniers, consacre actuellement une grande activité au travail de réorganisation des études dans les séminaires que le Pape lui a confiée. on demande un accordeon. Nous venons de recevoir la lettre suivante : " Voulez vous permettre à l'un de vos concitoyens de vous demander au nom de la 2e batterie lourde de canons longs de six pouces si, en une petite annonce, vous ne pourriez inviter quelqu'un de vos généreux lecteurs à nous faire don d'un accordéon? " Cela nous permettrait de faire nos marches et contremarches en valeureuse musique et certainement les Boches n'en auraient-qu'à mieux se tenir si quelques marmites de no« ' 150 ' leur arrivaient, bien lancées, au son de nos vieux airs flamands et wallons, ou tout simplement belges." Nous servirons volontiers d'intermédiaire à notre correspondant et nous chargeons de faire parvenir à destination l'instrument tant désiré si une âme généreuse veut en faire don à nos vaillants artilleurs. — C'est l'élève-pilote belge Michaud qui s'est tué mercredi à l'aérodrome de Villesau-vage (Etampes). M. Michaud, qui montait un biplan du type militaire, survolait l'aérodrome à une hauteur de 600 mètres environ, lorsque, tout à coup, on vit l'appareil se briser en deux. Dans sa chute vertigineuse, le malheureux aviateur eut les deux jambes coupées par l'hélice et ce n'était plu3 qu'un cadavre lorsqu'il vint s'abimer sur le sol. On a décidément raison de dire que la période de l'apprentissage est la plus dangereuse de toutes dans la vie d'un aviateur. L'ALLEMAGNE A-T-ELLE OFFERT LA PAIX A LA BELGIQUE ? « MANŒUVRE ALLEMANDE EN TOUS CAS. Le " Giornale d'Italia " publie une information suivant laquelle un personnage étranger de haut rang déclara que, récemment, l'Allemagne fit une nouvelle tentative pour conclure une paix séparée avec la Belgique. Les conditions offertes étaient:— La restauration du royaume' tel qu'il était avant la guerre. Le retour du roi Albert sur le trône de Belgique.Une indemnité pour les dommages de la guerre. Un traité de commerce favorable à la Belgique en apparance, mais en réalité favorable à l'Allemagne parce que Anvers et Ostende deviendraient des ports allemands. Le roi Albert et le gouvernement belge auraient refusé l'offre, déclarant qu'une paix séparée était impossible, et qu'aucune négociation ne pouvait avoir lieu sans les puissances de l'Entente ou avant la défaite de l'Allemagne.* * * Reuter dît qu'il semble que l'un des principaux intermédiaires fut Mgr Tacci Porcelli, nonce du Pape au Havre, qui fut accusé d'être germanophile. Bien que les négociations aient échoué, on s'attend à ce que le Vatican démentira tous rapports avec elles on tout au moins qu'il les attribuera à l'initiative personnelle de Mgr Tacci Porcelli. On annonce aussi que le prinoe de Buelow fit des ouvertures à ce sujet au baron Moncheur, ancien ministre de Belgique à Constantinople, habitant actuellement la Suisse. * * * Nous croyons devoir faire au sujet de ces nouvelles les réserves les plus formelles. Tentées ou non, les démarches allemandes ne sont, actuellement, qu'une manœuvre. La nouvelle peut avoir été lancée pour impressionner le peuple belge, et nous nous sommes assez expliqué sur le but de cette manœuvre pour ne pas avpir à y revenir. Si même les démarches avaient été réellement faites, nous ne pourrions en tirer de conclusions autres que celles que nous avons déjà tirées, à savoir que l'Allemagne, sous le couvert d'une offre de paix à la Belgique, cacherait le désir de raccourcir son front occidental. Qu'on veuille bien se rappeler, à ce sujet, les paroles de M. von Bethmann-Hollweg s'ad-ressant aux chefs de partis :—" Nous pourrions, si nous le voulions, aller à Paris ou à St. Petersbourg, il suffirait de sacrifier un nombre d'hommes suffisants. Mais cela n'aurait pour résultat que d'amincir nos lignes." Paroles curieuses qui font apparaître sous son vrai jour l'inanité des craintes que l'on a eues à propos des efforts allemands dans les Balkans et qui éclairent la stagnation actuelle de ces efforts. Non seulement l'Allemagne ne peut plus allonger ses lignes, mais elle doit les restreindre pour les renforcer. Elle doit surtout renforcer ses lignes sur le front occidental où, en dépit de toutes ses diversions, l'Allemagne sait que sera porté l'effort décisif. Or, quel meilleur moyen de renforcer ce front que de le restreindre? De là le côté militaire de la manœuvre actuelle. Or, est-ce au moment où les Alliés recueillent cet important aveu sur la faiblesse croissante de l'Allemagne qu'ils vont négocier au sujet de la restauration de la Belgique? Non, mille fois non, au nom des milliers de Belges sacrifiés à la mégalomanie allemande et qui attendent la vengeance. Non, parce qu'on ne peut céder prématurément, alors que la victoire totale est certaine. Non encore, parce que le raccourcissement du front occidental prolongerait la guerre indéfiniment.Non enfin, parce que, si les Allemands ont envie de raccourcir leur front, qu'ils le fassent poursuivis par nos balles et par nos obus dans le désarroi d'une retraite désastreuse.non, je ne marche pas ! La guerre a des à côtés parfois comiques et prouvant que l'animosité entre nations belligérantes n'existe pa-s seulement sur les champs de bataille, mais a des répercussions un peut de tous côtés. Notre champion cycliste national Victor Linart vient encore d'en donner un exemple en Amérique, où, avec toute la ténacité d'un Wallon wallonisant il a carrément refusé de'former équipe avec l'autrichien Rudirusse. Le fait s'est passé au coliseum de Chicago, au cours d'une épreuve de six jours, dont les péripéties durant la quatrième journée voulurent que Linart devait prendre comme co-équiper Rudirusse, et constituer ainsi un team austro-belge. Malgré tout le piquant qu'eurent trouvé les américains à voir réunis les représentants de deux nations ennemies, et faisant la sourde oreille à toutes les menaces des impressarios Victor Linart ne voulut rien entendre et répondit à toutes les questions qu'on lui posait : "Non, je ne marche pas; je suis belge avant tout, et malgré toutes les sympathies personnelles que j'ai pour Rudirusse, il ne me plaît pas de m'unir à un ennemi de ma patrie, fut-ce sur un terrain sportif !" On n'eut qu'à s'incliner et Ned Young devint le co-équiper du coureur autrichien, tandis que le vieux Bobby Walthour acheva la course avec Linart. — On signale de Madrid le départ de nombreux ouvriers qui se sont inscrits volontairement pour les travaux de chemin de fer de Pipolo à Puigcerda (Catalogne), dernier point de la frontière franco-espagnole, et où se ferai? le raccordement avec les voies ferrées t françaises.L'œuvre entreprise va donc se réaliser. NOS TRANSPORTS MARITIMES REQUISITIONNES PAR L'ETAT BELGE. Le " Moniteur " du 5 février publie l'arrêté royal suivant:— Pendant toute la durée du temps de guerre, tout bâtiment de mer belge de commerce ou autre peut être réquisitionné dans un but d'intérêt national. Les réquisitions seront effectuées, sans préjudice de ce qui est stipulé aux articles 9 et 10 de la loi du 14 août 1887, au nom du Ministre des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes, soit par le directeur général de la Marine ou son délégué, soit par le Consul de Belgique, agissant à l'intervention du Ministre des Affaires Etrangères. La réquisition entraîne pour le capitane ou patron l'obligation de décharger à la demande de l'autorité requérante et au lieu désigne par celle-ci, les passagers ainsi que les objets et marchandises non réquisitionnés. La réquisition a lieu aux conditions de la Charte-Partie modèle ci-annexée. Toutefois ces conditions pourront être modifiées en tout ou en partie, du consentement des intéressés, pour certaines catégories de transports, ou dans des cas particuliers laissés à l'appréciation exclusive du Gouvernement. Contrairement aux conditions de la Charte-Partie modèle, l'autorité requérante peut :— lo Remplacer en tout temps le capitaine ainsi que tout ou partie de l'équipage par un personnel de son choix; 2o Approvisionner le navire; 3o Assumer au lieu du paiement des primes la responsabilité du risque de guerre pour tout ou partie; 4o Procéder elle-même à la mise ou à la remise en état du navire et y effectuer toutes transformations, sauf à remettre le navire, à l'expiration de la période de réquisition, dans son état antérieur. S'il est fait usage des facultés prévues aux lo, 2o, et 4o de l'article précédent, les sommes dépensées par l'Etat seront déduites de l'indemnité, sauf en ce qui concerne les transformations ainsi que les réparations qui seraient rendues nécessaires par la faute des préposés de l'Etat. En vue de la détermination du risque prévu au 3o de l'art. 4, il sei» tenu compte de la valeur marchande moyenne du navire pendant les douze mois qui auront précédé la perte ou l'accident. Sauf dans le cas prévu aux articles précédents, le capitaine et l'équipage restent tenus d'exécuter leur engagement aux clauses et conditions antérieures. Si le navire doit sortir des limites prévues à l'engagement, le contrat sera prorogé de plein droit, sauf déclaration contraire de l'autorité requérante, jusqu'à l'arrivée du navire dans un port belge ou allié, pour une durée qui ne pourra excéder de trois mois la durée de l'engagement primitif. Le Code pénal et disciplinaire pour la marine marchande et la pêche restera exclusivement applicable pendant toute la durée de la réquisition. La réquisition est adressée au capitaine ou à l'armateur. Elle mentionne le lieu et la date de la remise du navire au governement. En cas de refus de satisfaire à la réquisition, l'autorité requérante dressera procès-verbal du refus. Ce procès-verbal fera foi en justice de son contenu. L'autorité requérante pourra prendre d'office possession du navire, et faire décharger, le cas échéant, les objets et marchandises non réquisitionnés.La lettre de mer sera retirée et ne portera plus ses effets qu'au profit de l'autorité requérante.Dans les quinze jours de la réquisition, l'autorité maritime fixe le taux de l'indemnité à accorder et en donne connaissance à l'armateur ou au capitaine. Dans le délai de trois mois à partir de cette notification, ceux-ci devront faire connaître s'ils acceptent ou s'ils • refusent l'indemnité q*ii leur est proposée. Faute par eux d'avoir fait connaître leur refus dans ce délai, l'indemnité sera considérée comme définitive.. Lea contestations au sujet des indemnités ainsi que des conditions de la réquisition sont soumises à un comité de cinq membres, présidé par le directeur général de la marine ou en cas d'empêchement de ce dernier, par un fonctionnaire de la marine à ce désigné. Il sera désigné un ou plusieurs membres suppléants. Ils pourront remplacer les membres absents ou récusés. Les membres effectifs et suppléants du comité seront désignés par arrêté royal. Le siège du comité est à Anvers. Il est nro-visoirement établi à Londres. Les décisions du comité sont prises à la majorité des membres présents.' En cas de parité des voix, celle du président est prépondérante.Jje comité délibéré valablement lorsque trois de ses membres sont présents. Le comité juge sur pièces. Il peut toutefois autoriser les intéressés à comparaître en personne ou par fondé de pouvoir spécial. Il pourra avoir recours à des mesures d'in-6truction et notamment à des expertises. Le comité est dispensé de toutes formalités quelconques de procédure. Il porte sa décision à la connaissance des intéressés par simple lettre. Sa décision est sans recours. Il est toutefois loisible aux intéressés de décliner la compétence du comité. Us devront le faire d'une manière expresse dans le délai de trois mois prévu à l'article 10. En pareil cas, le litige sera déféTé au juge de paix du canton du port d'attache et à défaut de port d'attache en Belgique au juge de paix du premier canton d'Anvers, et l'article 19 dernier alinéa de la loi du 14 août 1887 restera applicable.L,e comité donne son avis sur toutes les questions relatives à la gestion des navires belges affectés aux transports de l'Etat ou réquisitionnés, qui lui son soumises par le Ministre des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes.Le refus de satisfaire à une réquisition régulièrement faite par les autorités indiquées à ■ LETTRE' D'ANVERS. (Correspondance de la " Métropole.") ANVERS, 25 janvier. Il s'est passé, ici, un fait qui a révolté la conscience publique par son caractère d'inutile vexation. Dès l'entrée des Allemands à Anvers, quelques arrestations furent immédiatement opérées, notamment celle d'un Belge d'origine anglaise auquel tout le monde se demanda de quoi il pouvait bien être coupable aux yeux des Allemands. Cet homme fut envoyé en Allemagne comme prisonnier. Après un long séjour il a été autorisé à revenir à Anvers, mais on lui enjoignit de continuer à porter le vêtement sur lequel était peinte en couleur blanche la lettre G (gefangen). Indépendamment des ennuis que lui causait cette obligation vis-à-vis de ses amis, il connut des difficultés sans nombre avec les soldats allemands, chacun d'eux faisant du zèle en arrêtant le malheureux et en le conduisant à la " Kommandantur " où on le gardait. Quel cerveau autre que celui d'un maniaque de la cruauté peut inventer pareilles choses? * *■ * L'antipathie des gosses n'est pas moins grande-que celle de toute la population vis-à-vis des Allemands. Seulement que faire aux enfants dans une grande ville? Si c'était dans un village, ce serait chose commode, il suffirait de recommencer le massacre des Innocents. Aussi les gosses, sûrs de l'impunité et amusés par les gros yeux de nos maîtres provisoires chantent-ils avec entrain sous le nez même des soldats la chanson suivante sur l'air de " Het zwarte muisje " :—• De Kroonprins vroeg eens aan den Kaiser Papaken, hoe staat aan den Yser Zeer slecht, mijn zoontje, wij kunnen daar niet door Die kleinen Belg die staat er altijd voor Als het zoo moet blijven duren Krijgen wij last met ons geburen De cens geraken op en wij kunnen komen in den nood Als wij niet gaan loopen, zijn wij dood. # * • * Au bureau des passe-ports se trouve un Allemand qui fut employé à la Téléphoné Bell Mfg. Co. Anvers; au bureau des " Kaiser-liehes Fortifications" se trouve un employé du bureau de la Hamburg-Amerika Linie d'Anvers. * * * 9 Il existe en ville au moins une dizaine de magasins boches d'équipements militaires et leuT nombre s'accroît encore. Mais cela ne trompe pas la population, dont la patience fait merveille. Je connais des gens qui ont déjà toutes prêtes les fleurs et les plantes ornementales pour le jour de la rentrée de nos soldats ! NOUVELLES DU PAYS. L' " Echo Belge " signale la rumeur persistante à La Haye suivant laquelle un Zeppelin se serait abattu près d'Ath, dans le Hainaut, après avoir été atteint par des aviateurs français.Le même journal dit que dans la nuit du 29 janvier un Zeppelin qui avait pris part ail raid sur Paris, descendit à Ligne, où il s'embarrassa dans des arbres. L'enveloppe heurta un bloc de maisons qui furent gravement endommagées.Le Zeppelin aurait été détruit et l'équipage tué. » * * L' " Echo Belge " dit qu'un pamphlet est en circulation en Belgique dans lequel on dit que les Allemands font usage pour leur armée des vivres envoyés pair l'Angleterre par l'entremise du Comité américain. Par cette action, la cherté des vivres augmente en Belgique et les Allemands exploitent ce fait pour exciter les Belges contre les Anglais. Nous ajouterons que les Allemands, en logeant leurs troupes chez l'habitant semblent donner raison à l'auteur du pamphlet. Mais la nouvelle doit être acceptée avec circonspection dans l'intérêt.même des populations 'belges. * * # Dimanche 23 janvier, six braconniers opéraient dans les campagnes de Weyer. Les Jïoches, avertis, imaginèrent de les traquer. Les braconniers, acculés, firent usage de leurs armes et tirèrent sur les Allemands, qui ripostèrent vivement. Selon d'autres, les Allemands auraient tiré les premiers. Il y a un braconnier tué, les cinq autres ont été faits prisonniers. La population n'a pu, pendant plusieurs heures, sortiT des maisons. Ceux qui étaient à l'église y ont été retenus. Ce n'est que vers midi que la circulation a pu être rétablie. l'article 1er est puni des||>eines prévues aux articles 13, 15, 16 et 17 de la loi du 14 août 1887, sans préjudice à l'application du Code pénal et disciplinaire de la Marine marchande, de la loi du 20 septembre 1903 et des autres lois maritimes. Les articles 66, 67 et 69 § 2 du Code pénal sont applicables aux infractions prévueb par la présente loi. Tout individu, belge ou étranger, qui aura commis hors du territoire du Royaume une .n-fraction.prévue par la présente loi, pourra êti e poursuivi devant tout tribunal correctionnel belge. La présente loi entrera en vigueur le lende- . main de sa publication au "Moniteur." Par un arrêté supplémentaire sont désignés en qualité de membres du Comité des réqui- 1 sitions maritimes:— i MM. A. Pierrard, directeur général de la ' Marine. A. Bultinck, inspecteur à la Marine. J. Hostie, conseiller juridique à la Marine. Ar. Grisar, armateur à Anvers. A. Alexander, armateur à Anvers. , Sont désignés en qualité de membres sup- ' pléants:— MM. L. Dens, armateur à Anvers. ! A. Brys, armateur à Anvers. Le Comité sera présidé par M. Pierrard et, en cas d'empêchement, par M. Bultinck. | ECHOS. ♦—■ i M. Carton de Wiart a Londres. Le ministre de la justice vient de passer une huitaine de jours en Angleterre; il s'est arrêté vingt-quatre heures à Londres. M. Carton de Wiart a visité plusieurs centres de Téfugiés et il a constaté avec bonheur le bon esprit qui y règne. La plupart de nos compatriotes ont trouvé en Angleterre un travail rémunérateur; pour ceux dont les conditions d'âge ou physiques sont un obstacle à un labe\ir continu, la philanthropie britannique n'a cessé de veiller et d'intervenir efficacement. M. Carton de Wiart était en Angleterre lors du raid criminel des zeppelins. Il a trouvé une population prête à tous les sacrifices pour abattre le militarisme prussiep. — Une irritation extrême régnait contre ces misérables tueurs de vieillards, de femmes et d'enfants, nous a déclaré le ministre, et les engagements militaires se sont multipliés dans une véritable bousculade. M. Carton de Wiart est rentré heureux de son contact avec les réfugiés; jamais, nous a-t-il déclaré, leur confiance en la victoire n'a été plus robuste. Seance de musique belge. La deuxième séance de musique de chambre consacrée aux compositeurs belges modernes aura lieu vendredi prochain 11 février à trois heures précises au Steinway Hall. La presse anglaise a enregistré le succès de la première de ces démonstrations artistiques qui rend un hommage si mérité à notre école musicale. Le programme comporte cette fois la deuxième sonate de violoncelle et piano de Lou.s Delune, interprétée par l'auteur et sa femme, l'admirable virtuose, ainsi que le poème d'Eugène Ysaye, " Méditation," qui aura les mêmes interprêtes; des poèmes pour chant de Hendrik Willems et Léopold Samuel, que chantera Mlle Evelyne Brélia, accompagnée par les auteurs, et enfin le quintette pôlir piano et cordes de Théo Ysaye, qui sera exécutée par M. Delune, et le quatuor Dubois. M. Paul Lambotte fera une causerie sur lea musiciens belges d'aujourd'hui. Places à 5sh. et 2sh. Les Allemands a Charleroi. Correspondant de guerre français du grand journal angteis " The Tim.es," M. Flieury-La-inure a été le seul témoin civil qui ait pu voir " quelque chose " de la batadlle qui fit rage aux alentours de Namur, de Dinant, de C'hiarleroi et de Mjps, dans les derniers jours du mois d'ajoût 1914. Constamment entouré de dangers, il a parcouru le vaste espace où ces combats oint eu lieu, avec une rapidlité forcément égale à celle de l'iavance foudroyante des Allemands. Et partout il s'en est tiré sain et sauf, avec la satisfaction d'avoir pu, le premier, télégraphier à son journal des détails intéressants. Le livre de M. Fleury-Lamure a le grand mérite de condenser les observations d'un témoin oculaire de cette période initiale, encore pleine de mystère, de la grande guerre, et la manière dont il raconte ses impressions et ses aventures souvent très émouvantes a gardé une spontanéité telle, qu'on est enitoaîiié à suivre son récilt avec toute la hâte qu'on apporte à lia lecture d'un poignant roman d'aventures. Grâce à lui, nous voyons enfin oe qu'a été cette étrange retraite de Charlèroi, au cours de laquelle de hraves armées, cinq fois moins nombreuses que l'assaillant, se demandaient sans cesse pourquoi on les faisait reculer... (" Charleroi." Notes du correspondant de guerre du "Times," par Fleury-Lamure. Préface de Gérald Campibell, correspondant de guerre spécial du " Times " en Belgique et en France. Volume in-8, avec portrait, 2 photographies hors texte et 3 cartes. Berger-Levrarult, éditeurs, 5-7, rue des Beaux-Arts, Paris. Prix: 1 fr. 50.) — Les étudiants serbes de l'Université de Zurich ont fondé une association sous le nom de " La Serbie héroïque," dont l'objet est d'apporter aux étudiants serbes dispersés dans les pays amiis ou neutres, les secours nécessaires pour leur permettre de continuer leurs études. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont le» seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites ^ la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles da réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans cea asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General BuildiDgs, Aldwych, W.C. (au premier étage). ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le.montant aux ordres, s.t.p. Prière do s'adresser directement k nos bureaux, 1C4, Shoe» tane. au premier. AD. OORYN, professeur de chant français au Guildhall School of Music. leçons particulières, réper-ioixe.—S'adresser par correspondance au journal oit au Guild« riall Music School, John Oarpenter-street. §~EMOISELLE, de bonne famille belge, désire s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi ou autra Dation; parlant français, flamand, et ayant de bonnes ns d'anglais.—Ecrire J. V., bureau du journal. i ENTISTRY.—VICTOR COTÎlS, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 à ï heures.—Oxfom street, _351. Téléphone, 2782 Maylair. GARDE couche belge expérimentée, aveo références, deanandéo pour le 20 raafs. Ecrire Mme je M.. 40, Boiirerie-gquare, Foltestone. C_N1 MAKd X-T33~2/5i~aï"1ée belge cil campagne, T# serait heureux de trouver marraine pour correspondre. RÂNÎD nombre de personnel demandé pour hôtels) et. familles.—Agence, Henry. 19.^Edgware-fo4d. J" ËUNIÎ"fille, 16-18 ans, recevrait hospitalité dans f'amille anglaise habitant Ilayward's Heath, en ichanga léesr traTail de ménage et soins à donner ait» infants. Vif de famille.—Ecrire W. I... bureau du journal._ MADAME VVE. a. CHAINAYÊ et sa fille, dans 'l'impossibilité de répondre aux nombreuses narquee de sj.mpathie qu'on leur a témoignées lors du décés l'Achille Chà.naye, remercient bien virement tous ceux qui es leur ont a-.ïressces. rOXJRBEZ'V CLEMENCEAU, 3S59, camp de Qaiarona, pud Oranais (Algérie), demande l'adresse do ,a femme néo .ïoséphine Do-Hoect, ainsi que de Hélène Van Icn Brooike, ievjmna de Julien Meriaux.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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