La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1381 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 25 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4746q1tb8q/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. VENDREDI 25 JUIN 1915. No. 176. LA GRANDE GUERRE. jpKES LA PRISE DE LEMBERG.—UNE NOUVELLE OFFENSIVE CONTRE VARSOVIE?—SUCCES RUSSES SUR LE DNIESTER.—ARRET DE L'AVANCE ^ FRANÇAISE DANS L'ARTOIS— ^ TOUJOURS L'USURE.—LE FRONT doi ITALIEN—L'INTERVENTION DE LA nie GRECE. ' 1 -, sur | H ne semble pas que la chute de Lemberg doi Ijve exercer sur la situation dans l'est une ma influence immédiate. Une dépêche d'Amster- nié (ijiii annonce, il est vrai, sur la foi de ren- I ciments dont, la source n'est pas indiquée ^e (aais qui nous paraît être l'imagination fertile de ,je quelque reporter), qu'une partie des troupes s^-demandes opérant en Galicie.â déjà été dirigé ont ;U:-Jc front de la Bzura en vue d'un nouveau 'I naïvement offensif contre Varsovie. Cette poi .virtualité est très peu probable. Le V Ber-l:- r Tageblatt " apprend en effet du front que no( . tons les points situées aux environs de me iberg les Russes offrent aux armées enne- à i nies,- sur des positions bien préparées,, la ré- PO* ;,!;ince la plus forte. Il est évident que les P®1 armées russes sont moins affaiblies par leur iar retraite forcée que les troupes germano-autri* ]>jr chiennes, qui ont dû fournir depuis des fra semaines un effort surhumain et qui ont en toi: outre subi des pertes énormes. Très probable- tr.° ment, elles marqueront un temps d'arrêt avant d'essayer de traverser la frontière, au ^ delà de laquelle les Russes, se sentant une fois tin déplus sur leur propre terrain, reprendront ( , •(! tactique de défensive vigoureuse qui leur ten à toujours si bien réussi à travers les siècles. i II ne faut pas oublier non plus que, si les kû Russes ont reculé. au nord de Lemberg, l'offen- tai: îive ennemie n'a eu qu'un résultat partiel. i01] :on but était évidemment d'avancer sur tout not e front, de la Tanew (frontière dë la Galicie fut t de la Pologne) à la Bessarabie. Or, jusqu'à la irésent, elle n'a réussi que sur le front Tanew- pa< ,emberg. Plus au sud-est, de Lemberg* à la bje iessarabie, le long du Dniéster, les Russes pai iennent énergiquement, et ont même obtenu Coi es succès marqués, chassant l'ennemi d'un dai illage et lui faisant mille prisonniers. ch< La situation en Galicie,-malgré la réoccupa- pri ion de sa capitale, est donc toujours mena- reç ante pour les Austro-Allemands, et on peut qU; tre sûr que, tant qu'elle ne sera pas ë'clâircie, No s se garderont bien de reporter leur offensive avî ur un autre front. Du reste, même s'ils de- pu; aient réussir à capturer Varsovie—et nous qui 'en sommes pas là!—on peut avancer que ce Lé< accès ne diminuerait en rien l'armée russe et én< e pourrait être acquis qu'au prix <jle pertes val his élevées encore que-celles que la campagne e Galicie a coûtées à l'ennemi. Et, Varsovie ipturée, les Allemands n'auraient encore cou-ert que le sixième partie de la longue route ui conduit à Moscou. Tout cela, pour mpn-er qu'il faut bien se garder de'juger les evé- I ements sur le théâtre oriental de la guerre ; -vec les unités que nos habitudes nos font ap-liquer au théâtre occidental. En Russie, les istances sont pour nos vaillants Alliés un icteur de victoire, et on peut être convaincre ne le cas échéant, ils sauraient l'utiliser. , )ntre Attila il avec le même succès que.leurs * ieux l'employèrent contre le.grand Napoléon. • Sur le front de l'ouest, un «arrêt semble'in-' îrvenu. Non que les combats n'y continuent a as avec acharnement et que, des deux Côtés, n ne reste pas l'arme au pied, mais.dans ce ?ns que les Français n'avancent plus. Cela 'est guère étonnant d'ailleurs. Les opéra-ions sur ce terrain hérissé d'obstacles ne euvenit que se faire par " sauts." Après cha-un d'eux, jl faut consolider le terrain con- j uis, déplacer les batteries, organiser en un îot l'avance nouvelle. Les communiqués 'hier ne nous annoncent donc que des coih-ats d'artillerie, un nouveau bombardement ; Arras, l'explosion d'un fourneau de mine, uelques contre-attaques sans résultat. Les 1111 uccès acquis se jugent le mieux par leur 1 ffet cumulatif. Dans la région de la Fecht, -1® >s Français ont fait, depuis le 14 juin, 716 ' tisonniers, dont 2ô officiers et 53 sous-offi- ae iers, et, d'après le " Journal de Genève," ils ,, • liraient capturé en ces six dernières semaines, I dans le seule .secteur d'Arras, quelque 8000 . ; llemands. Ces chiffras indiquent mieux que a i carte les procédés d'usure que. le général ^ offre applique avec une inébranlable con-tance aux lignes ennemies et qui finiront par sa rovoquer leur recul. un Sur le front italien, nos Alliés, après un mois o guerre, sont partout en territoire ennemi t poursuivent énergiquement leur-offensive, ? ''ijours difficile en raison des innombrables in-bstacles que les Autrichiens accumulent sur ^.u kits pas. Malgré de vives contre-attaques, .'! eux-ci ont évacué les villages de Monte 'ia.no, Palgrande, Palpiccolo et Crestaverde, ntre le Pic Collina et Zellenkofel, et ils ont M srdu deux cents morts dans leurs tentatives ^fructueuses, pour reprendre l'importante potion do Freikofel. Sur le reste du front, le aime règne; des deux côtés, sans doute, on répare de nouvelles opérations. Il semble co U reste que, les Italiens, occupant mainte- qU ant des positions qui rejident toute invasion « la plaine lombarde impossible,-le général adorna n'est pas disposé à faire de sacrifices ar nutiles pour pousser de l'avant à tout prix. V€ •omme Joffre, comme le grand-duc, il vise de ■vant tout à affaiblir l'ennemi au moindre »rix possible jusqu'à ce qu'il soit tellement éduit que l'invasion de l'Istrie puisse se fajre Tesq-ue s»ans coup férir. Qu'on n'oublie pas p0 lue l'Autriche, comme l'Allemagne, a besoin " de succès pour continuer la guerre. ** Alliés, eux, sont moins pressés. Ce qu'ils tii ''eulemt, c'est l'écrasement absolu et définitif p] ta deux empires du centre, et comme ils ont ^e ;<itemps pour eux, ils sont sûrs d'y parvenir. En Grèce, la presse venezeliste a ouvert une m, ^^îpair.ne pour obtenir la convocation immé- pj liâte du Parlement. Si elle pouvait réussir, 'intervention de nos amis grecs n'en serait T'e plus rapide, et. si l'on considère la situation dans les Dardanelles, elle serait en ce Rc ^meat d'un grand poids* tic UNE VICTOIRE AU CONGO. .ES BELGES S'EMPARENT DU FORT DE KISSEGNIES. Jne dépêche qui vient de parvenir au minis- 1 ï des colonies annonce qu'une colonne ge, conduite par le lieutenant Puck-Chau-r s'est emparée de Kissegnies, dans la colo-allemande de l'Est africain. kissegnies est une station importante située la rive nord-est du lac Kivu. Elle est ninée par un ouvrage fortifié que les Alle-nds avaient développé au cours des der-res années. )epuis le mois de septembre, cette région a ; le théâtre de nombreux engagements entre forces belges et allemandes. Les défenses Kissegnies ont été détruites. L'attaque ant produite par surprise, les pertes belges été minimes. ,e fort allemand de Kissegnies, situé à la nte nord du lac Kivu, qui vient d'être en- 1 é par nos troupes, constituait le principal nt d'appui des Allemands à la frontière de re colonie. Les Allemands avaient com-ncé en 1913 à construire un fortin bétonné 1 lanc do coteau, à quelques kilomètres du 1 te du même nom, et sa construction était à l près achevée au début des hostilités. De s, un réseau de routes de 6 à 10 mètres de jeur reliait ce poste aux autres stations de térieur. Une plaine de lave à peu près in-nchissable sépare Kissegnies de notre terri-•e. Le poste belge de Goma n'est situé qu'à 1 is kilomètres de Kissegnies. En août der-r il fut pris par les Allemands, mais repris îlque temps après par les nôtres. Le poste enlevé du même coup, mais les Allemands rent dans leur fort. î'est ce fort qui vient d'être enlevé main-ant.e lieutenant Puck-Chaudoir, vainqueur de isegnies, fut naguère élève de l'Ecole mili-*e; mais il abandonna l'armée pour faire de gs voyages d'études à travers le monde, animent en Afrique. Revenu au pays, il placé à la tête des chasseurs à cheval de garde civique de Liège, avec qui il fit cam-[ne à partir du 4 août 1914. On sait com-n nombre de ces vaillants se distinguèrent l'audace de leurs reconnaissances. Au ;rs d'une de celles-ci, le frère du comman-ît Chaudoir fut tué. Lorsque les gardes à ;val furent licenciées, M. Puck-Chaudoir tdu'Service, dans là cavalerie de l'armée et ut le grade de lieutenant. C'est en cette ilité qu'il partit récemment pour le Gongo. arbre de nos compatriotes l'ont rencontré, mt son départ, dans les rués du Havre; ils ent alors le féliciter pour sa belle conduite lui avait déjà valu la croix de l'ordre de >pold et celle de la Légion d'Honneur. Cet :rgiquo officier vient de montrer sa pleine eur en Afrique. A M0NS. )EUX PRETRES ARRETES. les Allemands ont arrêté le directeur du lège Saint-Joseph, à Mons, parce que les ves de l'établissement ont chanté un chant riotique à la procession de la Fête-Dieu. Warit la sortie de cette procession, les A 11e-,nds ont examiné les bannières et les dra-iux : tout ce qui rappelait les couleurs * ges devait disparaître. Le curé de Mézièrés a été également, anrêté cce qu'à la procession dams sa paroisse quel-es drapeaux portaient les couleurs belges. EXCUSES ALLEMANDES. .A LEGENDE DES FRANCS-TIREURS.j'ambassadeur d'Espagne à Berlin a fait /oir au ministre d'Etat que le gouvernement périal, regrettant la mort des cinq sujets >agnols tués à Liège, mettait à la disposi-n du gouvernement espagnol une somme de 2,000 marks comme indemnité aux familles 5 victimes. "^e gouvernement espagnol ayant accepté ffre de l'Allemagne; l'incident est clos, les cinq Espagnols tués à Liège ont été mis nort dans un de ces massacres que le gou-rnement allemand a prétendu justifier par légende des francs-tireurs. En reconnais-ît que leur exécution mérite des regrets et e indemnité, le gouvernement allemand duc implicitement que les Liégeois qui ont : mis à mort en même temps qu'eux ont : victimes, eux aussi, d'une monstrueuse ustice. Or, pour aucune de nos villes, pour cun de nos villages, l'existence de francs-eurs n'a été autrement prouvée que pour îge. EFIEZ-VOUS DES CIGARES ' ALLEMANDS. \r. X.. honorable négociant hollandais, ren-itre dans un hôtel de Belgique un monsieur i le prie de vouloir bien porter en Hollande, .me adresse qu'il indique, une douzaine de ares-échantillons. M. X. accepte, mais •ivé à la frontière, un officier allemand pré-nu—car ceci semble être un coup monté—lui mande à voir les cigares qu'il a en poche. X. s'exécute. — Pour qui sont ces cigares? — Mais, répond l'autre un peu interloqué, ur mon usage personnel. — Fort bien ! L'officier saisit un des cigares, le brise et en e un morceau de papier qui contenait les ins des défenses alîeipandes établies autour la position de Liège ! [1 s'en fallut de peu que M. X. fut fusillé, lis il écopa de huit ans de prison pour com-cité dans une affaire d'espionnage. — Suivant une information de Berlin, la lumanie a rouvert sa frontière à l'exporta-n du pétrole vers l'Autriche et l'Allemagne. MALICE BOCHE. Les Allemands commenceraient-il s à se rendre compte que la partie qu'ils ont si inconsidérément engagée est définitivement per-lue pour eux, et que l'heure de l'expiation ipproche? N'auraient-ils effectué, comme on e dit, leur coûteuse offensive en (ialicie que " pour ouvrir, dans des conditions favorables, les pourparlers de paix? On serait tenté de C e croire si l'on veut bien rapprocher plusieurs g. symptômes qui ont fait, en ces derniers temps, eur apparition de l'autre côté du Rhin, et qui a ;e multiplient d'une façon bien curieuse. Il y a dix mois, l'Allemagne, était toute folie l< ïuerrière, tout orgueil déchaîné. Les fou- h îroyants succès de ses armes semblaient lui promettre une victoire à la fois rapide et écra-. e: santé. L'Europe paraissait être à sa merci, n vTon Kluck était à Compiègne et Hindenburg d /enait d'annihiler l'armée de Rennenkampf. iussi la présomption germanique ne connais- s, sait-elle pas de bornes. Berlin défiait l'univers, Dieu et le diable. Le Kaiser tutoyait chaque jour son " al ter Deutscher Gott," les ^ lonante-trois professeurs boches, hissés sur le ^ piédestal en carton peint de la science aile- Q. nande, jetaient l'anathème. au nom du Savoir qu'ils prétendent monopoliser, à tous ceux cj }ui osaient mettre en doute les bienfaits de a a "Kultur"; le peuple allemand précipitait C( par dessus bord comme autant de guenilles isées le Droit, les traités, l'honneut, la foi iurée; il revendiquait hardiment l'annexion le la Belgique, du Nord français et de la I Pologne russe ; il annonçait au monde frappé n le stupeur le nouvel evangile aux termes du- P }uel le succès justifie tous les forfaits. Bref, 1( .'Allemagne, bouffie de suffisance jusqu'à d menacer d'en crever, rompait tous les ponts, b iffirmait se suffire à elle-même et déclarait se moquer de l'opinion du monde comme un Si poisson d'un phonographe. Quel changement aujourd'hui ! Les armées 0 illemandes " tiennent " toujours, mais leurs généraux savent mieux que personne qu'ils P jouent leurs derniers atouts et qu'avant la fin * le l'année ils seront forcés de reculer; la fleur ^ le l'empire a été fauchée sur. les rives de ^ l'Yser, de la San, dans les tranchées de l'Artois 2t de l'Argonne; l'élite germanique—celle qui ^ sait—commence à se demander à quoi rime tant de sang répandu; elle n'aperçoit aucune issue au conflit et elle craint que, bientôt, les éphémères succès de l'est n'empêcheront plus le peuple de voir clair. Aussi l'enthousiasme chauffé à blanc de l'automne dernier a-t-il jy complètement disparu. Les dirigeants sentent qu'il est tout doucement temps d'en finir et, avec une prévoyance qu'il faut admirer, ils P cherchent à tirer le maximum d'avantages £ l'une situation que ne peut plus que se dété- . fiorer. Aussi, avec cet art des transitions qui -!l ne leur fait pas défaut, essaient-ils de doucher 11 [es chauvins, de modérer les impatients, de n faire taire les perspicaces, en un mot, de pré- P parer le terrain pour une paix avantageuse. f En veut-on des preuves? En voici :— lo Les savants allemands, grâce à une enquête menée dans la presse suédoise, cherchent à connaître dans quelles conditions ils pourraient rebâtir les ponts qu'ils ont si in- P considérément coupés. p 2o La censure allemande vient d'autoriser un grand journal socialiste, la " Leipziger 1' Volkszeitung," à publier un " manifeste " des e " citoyens " Haase et Ivausky, condamnant o toute idée d'annexion de territoire conquis et ri affirmant qu'une paix réelle et durable ne peut 1J être acquise que sur la base d'un accord mutuel. p 3o Le célèbre critique militaire allemand, major Moraht, dans un article du " Berliner e Tageblatt," soulève la question délicate entre v toutes de " la' responsabilité écrasante de la continuation du carnage" (sic). c 4o Le gouvernement allemand vient de dé- s mentir avec emphase qu'aucune récompense ait été accordée au commandant du sous-marin qui torpilla le " Lusitania." oo Le gouvernement allemand vient de suspendre la " Deutsche Tageszeitung," un des plus grands journaux de l'empire, l'organe connu de la marine de guerre, qui se distingua depuis le mois d'août par son chauvinisme c outrancier et dans lequel le comte Reventlow t revendiqua avec rage le droit pour l'Allemagne d'assassiner les civils et les neutres sur mer. ] 6o Le leader socialiste Quack publie à Leipzig un appel à la paix qu'il prétend approuvé par le chancelier et par le gouvernement aile- 1 mand. c 7o Un groupe de députés socialistes du c Reichstag imprime dans le " Vorwaerts " un 8 manifeste favorable à la paix. A En faut-il plus pour démontrer qu'il y a a quelque chose de changé en Allemagne et que la politique d'ongueil et de brutalité que les £ dirigeants de l'Empire ont pratiquée depuis le début de la guerre commence à faire place aux sentiments plus "humains" nécessités par la situation? Le but de l'Allemagne est clair. Elle n'a abandonné en rien sa prédilection pour les méthodes qu'elle a pratiquées depuis dix mois, mais elle commence à s'apercevoir qu'elles ne la servent plus et elle veut mettre de son J côté tous les éléments qui., par humanitarisme 1 ou par intérêt, aspirent à la fin du conflit. c Demain, sans doute, elle endossera aux Alliés ^ " la responsabilité de la continuation du carnage" et elle cherchera à exciter l'opinion 1 des neutres, des financiers et de certains so- t cialistes contre les gouvernements qui persistent à ne pas vouloir rétablir la paix européenne, avec tous ses bienfaits. Nous avons prévu le coup. Nous avons pré- j dit que, dès que la guerre cesserait d'être . avantageuse à l'Allemagne, elle remuerait ciel g et terre pour la faire cesser, et nous avons c dit que lorsqu'elle serait écrasée, elle s'humi- j lierait jusqu'à la cendre pour éviter la juste colère du vainqueur. " Nous assistons aujourd'hui aux prolégo- 1 mènes de la première partie de cette prédic- s tion. Dans moins d'un an, celle-ci se verra complètement réalisée. Les Allemands se € trompent cependanc s'ils croient que leur \ "campagne cl'amorces" aura le moindre succès. Les Alliés ont décidé de ne s'arrêter que c lorsque l'Allemagne sera écrasée. Ils tien- c •dront parole. Ils poursuivront la guerre jus- t qu'à ses lins ultimes, quoique puissent en a croire les pacifistes... allemands, et ils ne se 1( laissero-1 émouvoir par aucun sentimenta-</ ' k LEUR IMPUDENCE. LE KAISER ET "SES" ARCHEVEQUES. La " Kôlnische Zeitung " annonce que les irdinaux von Bettinger, archevêque de Ainicli, et von Hartmann, archevêque de ologne, ont adressé à l'empereur le télé- cl •anime suivant:— " Révoltés par les calomnies contre la paitrie f| iemande et contre sa glorieuse armée con- jc nues dans le livre: ' La Guerre allemande et s catholicisme,' nous exprimons à Votre B 'ajesté, au nom de l'épiscopat allemand tout h itier, notre douloureuse indignation. Nous s: e manquerons pas de déposer une plainte cl 3vant le chef suprême de l'Eglise." st L'archevêque de Cologne a reçu la dépèche ^ îi vante:— _ a "Je vous remercie cordialement, ainsi que rj cardinal Bettinger, pour l'expression de l'in- ignation de l'épiscopat allemand à la suite S( îs calomnies insultantes répandues par nos inemis contre le peuple allemand. Ces at- iques, dirigées contre la conscience de son n roit et la force morale avec laquelle le peuple p llemand défend sa ju-ste cause, se retournent, y )mme les autres, contre leurs auteurs. p " GUILLAUME I. R." n Contre les carmes commis en Belgique et en a rance par les troupes allemandes, les cardi- a aux von Bettinger et von Hartmann n'ont c as trouvé un mot de blâme. Ils réservent n urs protestations pour le livre où Mgr Bau- rillart et ses collaborateurs ont dressé le c ilan des exploits des armées impériales. P Ce qui est coupable, ce n'est pas de mas- e icrer dies prêtres et de bombarder des églises, h est de prouver que les soldats du Kaiser ont s< Dmmis ces forfaits... b Espérons que les cardinaux allemands se le réoccuperont, dans leur vertueuse indigna- ti on, de rencontrer l'argumentation terrible n es réquisitoires du cardinal Mercier et de f( Cgr Heylen. n En attendant, il est permis de constater p u'ils ont déjà reçu leur récompense. Que les I ilicitations du Kaiser leur soient légères... e u BRAVO LES RAILWAYMEN ! !' . t- Le gouvernement allemand a fait afficher à q [alines, ces jours derniers, l'avis suivant:— " Un nombre suffisant d'ouvriers s'étant c résenté à l'arsenal, les mesures de rigueur dé- v -étées par mon avis du 30 mai sont mises n ors de vigueur à partir de la nuit du 11 au 12 c lin. Je me réserve la faculté de remettre nmédiatement ces mesures en vigueur, si le ti ombre des ouvriers diminuait de façon à em- s echer, dans les ateliers, les travaux néces- d lires au maintien du trafic des chemins de fer ti slges. e " Bruxelles, le 10 juin 1915. v " VON BISSING." l! La vérité est que les Allemands ne sont pas arvenu à vaincre la résistance patriotique du 'j ersonnel des chemins de fer. Malgré toutes les menaces, aucun agent de s Etat n'a consenti à travailler. Les Allemands i ont été réduit à faire venir leurs propres î; uvriers qui étaient en d'autres points et à îcruter péniblement quelques sans travail de s industrie privée belge. A l'arsenal de Luttre, les Allemands n'ont c as eu plus de succès. Plus de cent ouvriers se sont laissés déporter ^ i Allemagne, plutôt que de se mettre au ser- s ice de l'ennemi. Le directeur de l'arsenal, M. l'ingénieur en hef Kesseler, est en prison à Charleroi, où il * jbit une peine de six mois pour sa résistance. ^ Bravo les railwaymen! LE BUREAU ANVERSOIS D'INFORMATIONS. Un de nos bons confrères de la " Belgique " e La Haye, M. J. Wappers, écrit, sous le itre: "En voilà assez!": " Un certain M. W. A. van der Veen—qui 'est pas Belge—mais qui s'intitule gravement président du bureau anversois d'informa-ion,' inonde, depuis le début de la guerre, la resse de Hollande de communications tendan-ieuses dans lesquelles l'admirable esprit 'organisation allemand, la bienveillance des utorités allemandes, leur désir de rétablir la ie civique dans notre pays, etc., sont exaltés vec conviction. * " Nous tenons à mettre nos lecteurs en garde ontre toute communication prétendument, elge et anversoise signée par ce monsieur. Le Comité belge d'information ' est un rganisme que le gouvernement belge ignore. 1. van der Veen n'a reçu de quiconque—si ce l'est peut-être de M. Louis Franck—mission e parler au nom de nos compatriotes. M. an der Veen n'a aucune autorité pour parler omme il le fait. En outre, la tendance des ournaux, qui accueillent si bénévolement la •rose de ce monsieur, suffit à nous mettre en éfiance contre tout ce que publie 1' ' Ant-rerpsch Centraal Bureel.' " Nous espérons que l'on comprendra que ious ne sommes pas disposés à nous laisser ircr dans le dos." —- A ce jour, le nombre des Belges de 18 à 25 ns, inscrits dans la partie non occupée du ays et en France, en vertu de l'appel décrété iar l'arrêté-loi, dépasse de loin les chiffres upputés. Il s'élève, en effet—et -.il y a encore es bulletins non rentrés—au chiffre de 20,144 nscrits. isme qui, en nous dotant d'une paix boiteuse, e.rait le germe de nouveaux conflits. Il faut que l'Allemagne soit réduite à merci, t elle le sera. Il faut que "nous" soyons engés. Nous le serons. Les aspirations pacifiques de Berlin ne sont u'hypocrisie et personne ne se laissera pren-re à cette malice cousue de fil blanc. En antique symptôme, toutefois, il nous est agré-ble fie la constater, parce qu'elle montre que îs Allemands sont assurés de la défaîte finale i -et qu'ils le savent* ' A ANVERS. LA SITUATION. ( LA GREVE DES JOURNAUX. ! ! Ce qui frappe surtout l'Anvefsois rentrant j îez lui c'est le calme immense que règne ins sa ville. Seuls—ou presque—les tram# iprésentent le traffic véhiculaire. Plus autos, plus de voitures de maître, plus de J urds chariots de " nations." Le calme dis- 1 mule d'ailleurs mal une profonde misère. | eaucoup de familles de la haute bourgeoisie, xbituées à une grande aisance, sont a présent 1 ins ressources et doivent-avoir recours à la îarité publique. Les œuvres philanthropiques • ; multiplient pour secourir toutes ces mal-mreuses victimes de la guerre. Les denrées alimentaires ont sensiblement igmenté. Les pommes de terre valent cou- ; imment 25 francs les 100 kilos, le lard 3.50 : kilo et les épiceries augmentent de prix ^ >u par sou. .j Au Jardin Zoologique, l'animation reprend. ( e café et la pâtisserie sont rouverts et, l'après- ( iidi, les dames viennent papoter autour des stites tables. Le train-train ordinaire de la ie reprend. Cependant les Anversois sont rivés de nouvelles, ils ne lisent que des jour- ^ aux rigoureusement censurés ou des lettres pant passé par la poste allemande. Une lettre ^ rrivant jjar une autre voie est un objet de iriosité; elle est lue, relue, disséquée, com-lentée, c'est un vrai régal pour les familles. Le petit commerçant ne fait pas d'affaires, ( îacun vivant aussi parcimonieusement que • ossible. Les employés de l'administration >mmunale ont vu leur salaire réduit, mais . is sommes qu'ils reçoivent en moins leur ;ront payées plus tard. Cependant de nom-reuses protestations s'élèvent parmi ces privi-igiés, à la grande indignation du public qui , ouve que les fonctionnaires sont trop grasseient payés pour la besogne peu utile qu'ils mrnissent. Le public estime que les fonction-aires ne sont pas à plaindre car ils sont à eu près les seuls à savoir leur avenir assuré, e plus, certains fonctionnaires ont mis un mpressement excessif à satisfaire les Alle-îands pour les réquisitions et on commente eaucoup ce zèle intempestif. Les mauvaises mgues racontent des histoires dont le con-•ôle en ce moment est fort difficile et l'en-uête impossible. Les cafés restent ouverts jusqu'à 11 heures, ' 2 qui contribue à donner de l'animation à la j ille. Comme les affaires sont nulles, tout le ! îonde est à la rue, on flâne, on Sé promène, 'est le désœuvrement complet. A la gare, cela a été le nettoyage complet, )us les petits cafés sont maintenant veufs de « :>rveuses; la police des mœurs allemande est 'une grande sévérité et menace de cartes les mancières, les serveuses, jusqu'aux servantes b femmes à journée. On raconte qu'une ieille tenancière de 70 ans a été pourvue de 1 carte en question. Ce balayage complet a 1 onné au quartier de la gare, jadis si mont-îartrois, un aspect plutôt morne. A la place 1 es bars s'ouvrent maintenant des cafés où 1 2 débitent des bières d'orge à bon marché. Dans le monde financier les affaires sont ulles. Vous avez annoncé la mort subite du anquier Opdebeeck. Voici un détail: il se mtit indisposé au Pschorr et, transporté dans es bureaux rue des Douze Mois, il mourut uelques heures après. Les banquiers et gents de change ne viennent pas en Bourse; uelques agents ayant obtenu un passeport pécial pour la Hollande s'occupent de la égociation des coupons dont les cours montent e jour en jour pour tout ce qui ne se traite as en livres sterling. La grève des journaux, dit notre confrère lonet, n'a pas produit de résultat, bien que uelques directeurs et rédacteurs en chef y ussent sérieusement songé. Grâce à leur nitiative, le 1er juin, une réunion fut orga-isée où, fait caractéristique, n'ont pas pris art les rédactions des feuilles nées sous la erreur allemande. .11 fut décidé qu'on ssaierait d'abord d'envoyer une protestation u gouvernement temporaire, à Bruxelles, lais les censeurs d'Anvers et de Bruxelles rent savoir qu'ils avaient reçu des ordres de Berlin et qu'ils devaient les suivre à la lettre. ;t- les journalistes de leur demander pourquoi dus les journaux n'étaient pas traités de la lême manière et pourquoi des télégrammes cuvent être publiés in extenso dans un jour-lal et sont impitoyablement coupés dans un utre journal. Or, ce fait se passe chaque rmr et c'est ce qui affecte le plus les " jour-alistes." La censure déclara que le travail l'étant pas fait par une seule personne, il tait difficile que chaque censeur ait la même açon de voir sur ce que le public peut savoir t sur ce qu'il doit ignorer (la situation était a même sous la censure belge; la différence onsiste en ceci: que les censeurs coupaient lors ce qui pouvait' nuire à la cause de la >atrie, alors qu'aujourd'hui toute nouvelle apable d'encourager l'espoir du public est évèrement interdite). Il n'existe pas de baro-nètre de la situation meilleur et plus fidèle ue la censure d'Anvers. Le jour où ils re-oivent de bonnes nouvelles de leur état-major oyez certain que le crayon bleu des censeurs onctionne moins: les communiqués alliés et ?s,Reuter passent. Les Allemands subissent-ls un échec à l'Est ou à l'Ouest, des colonnes ntières sont coupées et le baromètre marque ; tempête " ! Lorsque le temps est invariable e "Nieuwe Rottèrdamsche Courant" peut e vendre sans les pages du milieu qui publient :?s nouvelles de guerre. La semaine dernière, l s'est passé encore à ce sujet un fait assez urieux: seuls les abonnés en Belgique ont eçu leur numéro, mais un article avait été écoupé au moyen de ciseaux. Le démocrate Schiff, qui était le chef de a censure depuis l'occupation, est parti le er juin. Dans les milieux journalistiques, on st d'avis qu'il n'était pas le plus méchant es censeurs et qu'il aurait donné sa démis-ion précisément parce qu'il n'approuvait pas a. façon dont la censure devait être exercée. — Le "Petit Journal" annonce que M. licard, l'artificier bruxellois très connu, a té fusillé, par les Allemands, pour avoir ouffieté Um. soldat allemand*. ECHOS. .'oeuvre de la Presse Belge, Une revue de Melbourne, dirigée par notr& ruinent confrère Critchley Parker, va. faire >araître bientôt un numéro unique qui.sera rendu dans les colonies anglaises de< l'Aus-ralie au bénéfice de l'œuvre de la Presse Selge. Ce numéro, auquel ont collaboré spéciale-nent Jes journalistes de l'Association' de la ?resse Belge, réfugiés en Angleterre, ne com-nendra que des articles et des monographies lyant trait à la guerre dans notre pays. Il ;era illustré de nombreuses photographies re-jrod-uisant des scènes de la guerre. Il y "aura là nombre de documents: intéres-iants, dûs aux plus combatifs de nos con-rères, et ce sera encore là une éloquente plai-lorie qui par l'imaige et la parole, parlera )ien haut en faveur de notre cher pays et nspirera, plus que jamais, l'horreur--du nom il le mand. C'est M. Herbert Cornisli, depuis-de nom-)reuses années la cheville-ouvrière et secré-aire de l'important organisme de 1' 'Institute )f Journalists," qui a servi d'intermédiaire :ntre nos confrères de Melbourne et les membres de la section anglaise. Tous nos con-rères ont toujours trouvé auprès de M. Cor-îish un accueil des plus bienveillants; son lé vouement est proverbial et son activité in-assable. Il faut le féliciter chaleuneusement le sa nouvelle initiative. La tradisction des irticles qui paraîtront dans quelques se-naines dans la revue de Melbourne sera, faite 3ar M William Layton, un confrère anglais, ju.i habita durant de nombreuses années la Belgique, et notamment Anvers. ^.u Club Albert de Tunbridge Wells. Le Club Albert de Tunbridge Wells a l'honneur d'inviter tous les Belges de Tunbridge Wells et des environs à l'assemblée générale jui .se tiendra en son local, 32, Calverley-road, >a.medi prochain 26 juin, à trois heures. Ordre du jour:— lo. Election de trois commissaires. 2o. Communications très importantes intéressant tous les Belges de Tunbridge Wells et les environs. LA SUSPENSION DU " HANDELSBLAD." Comme nous l'avons annoncé, le journal mversois ff Het Handelsblad," qiâ paraissait ;ous la censure allemande, vient d'être suspendu pour quinze jours. Motif :• a écrit des •hoses subversives ' à propos de Napoléon. iroici, en effet, la conclusion de son article sur e centenaire de Waterloo:— "...A son époque, Napoléon aveugla et sé-luisit bien des gens; un siècle s"est écoulé et 1 semble encore, sur plusieurs, exercer cette séduction; mais il ne nous convient pas de tri-nrer l'histoire au profit de ceux-là; surtout il ie nous convient pas de donner tort à nos ancêtres par égard pour un homme, si grand capitaine qu'il ait été. "Notre histoire nationale à nous n'est pas celle d'autres peuples, et il nous faut toujours conserver assez de fierté pour ne pas l'oublier. " Au cours des siècles, les Belges ont été à plusieurs reprises victimes de la domination ctrangère; mais toujours nos pères ont aspiré X la fin de l'oppression et de la violence- de .'étranger. " A nos yeux, c'eût été plutôt une action nonstrueuse s'ils avaient lâchement courbé la iête sous n'importe quelle tyrannie, et nous espérons n'avoir jamais à inscrire pareille acheté dans l'histoire de la Belgique." Le morceau avait passé par la -censureraiIemande, mais ce n'est pas une excuse. Et l'autorité allemande, qui s'est reconnue sous les mots " despotisme " et ** tyrannie ""—lè séjour en terre civilisée aurait-il déjà fait du bien à ces cerveaux épais?—a prié la rédaction du " Handelsblad " ^de prendre- un congé le quinze jours. Il paraît même, dit le^ Telegraaf,"-que la iirection du journal prendrait du même coup la résolution de ne plus paraître du tout. Comme nous l'avons dit à son rédacteur eii ?hef cinq jours avant l'entrée des Allemands à Anvers, c'est ce qu'il pourrait faire- de mieux. ■— On écrit de la Gueldre que le prix de« œufs a considerablepient haussé cette semaine-ci. On paie actuellement de 60 à 62 cents la livre, ce qui équivaut à 7 ou 7} cents la pièce. L'an passé, à la même époque, le prix était exactement de moitié. Les œufs sont pour la plus grande partie expédiés en Allemagne, où on les paye déjà de 17 à 21 pfennig la pièce. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans U Royaume-Uni sont informés que les " Board oi Trade Labour Exchanges'' (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois a conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvent dans les aailes de réfugiés à Londres fxcuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Iîink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre lo montant aux ordre», « T.p. BARTHELEMY, état-major, belge à Rouen, demande à M. John De Winter négociant d'Anvers da lui donner de ses nouvelles. _ DÊLLE Belge, 25 ans. bonne famille, dem. place dame de compagnie où pour un ou deux enfant*.— Ecrire C. V., Brook-streefc, Stotfofd, near Baldock, Hert«: DENTISTRY.—VICTOR GOTILS, d'Anvers, rue Quellin. Consult. tous les jours de 2.30 à 6 h., Oxford-Btreet, 351. Téléphone, 2782_Mayfair. T~~~BTE. PUTTÊRS, grenadier convTïêscentl • dépôt divisionnaire de la 6e D.A. à Dourbourg serait heureux de trouver personne pouvant correspondre avec lui. SOLDAT Belge désire correspondre avec personne anglaise.—Cranshoff, Léon, 13e do ligne, 2e batail* Ion, 2e compagnie^ en_campagne. "VfOUS mettons vivement nos compritnntes en Rarde contre certaines agences do placement d'employés, qui ne visent qu'à leur escroquer Je l'argent. Ne veiscz rlu cautionnement ou do garantie qu'avec les références les plua sérieuseaJ

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods