La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 17 March. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7kt9r/
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The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE IONE PENNY cinq centime» !?uioe: vijf cent inirelT DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancerv Lane, W.C.2 — Téléphone : Holborn 212. ABONNEMENT t 1 mois, 3 sh. ; S mois, 9 «h. M** ANNEE DIMANCHE 17 ET LUNDI 18 MARS 1918 Nos. 76-77 LA GRANDE GUERRE I La situation en Russie ■ Les déclarations d'Hindenburg I Un ministre germanophile en Roumanie ■Les journaux allemands de vendredi pu-Hient simultanément des déclarations d Hin-Kburo et de Ludendorff au sujet de la situa. K„ militaire communiquées aux correspon-■1 je guerre allemands sur le front occi-Bntal peu avant le départ des deux généraux ■tous deux firent ressortir la grande împor-■nce des événements de l'Est. " La chaîne qui ■ait nous étrangler a été brisée. Nous pou- ■ maintenant tourner toute notre force ■>» l'ouest. On nous reproche d agir à 1 fc-st ■ecun poing de fer, mais la guerre n'est pas ■aire de douceur, et une action vigoureuse ■ inévitable. Nous devons aussi créer des ■uvegardes de frontière absolues, de telle ■rte que la calamité que nous éprouvâmes Kn< l'Est en 1914 ne puisse plus se renouveler Ce n'est pas nous, mais les conditions ■ans précédent de la Russie qui provoquent la ^■étresse des Russes ". ■ On dirait vraiment, à entendre les deux au-■res, que c'est la Russie qui a déclaré la ■uerre à l'Allemagne, et non l'Allemagne à la ■Russie1 Mais passons... Comme on faisait remarquer à Hindenburg que le peuple allemand ■ l'arrière ne saisissait pas toute la signihca-■ion de la victoire (?) à l'Est parce que tous ■s yeux étaient tournés vers l'ouest, Hinden-■iurg se déclara d'accord sur ce point et expri-^Kna le truisme que les événements actuels ne ■ont jamais appréciés comme il convient. ■ Au sujet de la situation dans l'ouest, Hin-^■enburg déclara : " La France a creusé sa ■opre tombe et s'est entièrement livrée à la ^Servitude anglaise (sic). Si les Français trai-^Kaient plus décemment nos pauvres prisonniers ^■lemands on pourrait ressentir de la compas-^tonpour les malheurs de cette nation." L'au-Hteur des infâmes déportations fournit un spec-Htacle d'un comique achevé en versant des ^■armes sur ses "pauvres prisonniers "... I Mais passons encore... Ludendorff déclara : ■' Nous pouvons maintenant penser à l'atta-^■ue. Si elle se produit, ce sera une tâche dure, ■ilest possible que l'ennemi, sur le seul front Mlranco-britannique, a une abondance de divi-^Bions en réserve et possède un réseau bien con-Hsolidc de chemins de fer pour déplacer ces di-^■isions dans toutes les directions, mais c'est ^taforce morale qui importe. Nous avons pleine ^■onfiance que la bataille qui s'annonce sera ^■avorable à nos armes ". I 11 faut retenir de ces déclarations qu'elles ■impliquent, sans le dire pourtant de façon net-■te, que le haut commandement allemand en-Mvisage une offensive à l'ouest et qu'il est par-Hfaitement informé sur la résistance qu'il ren-Bcontrera au point de vue militaire. ■ L'allusion à la " force morale " n'est pas Bjnoins significative. Elle paraît indiquer que Bes Allemands essayeront une fois de plus de Renouveler la manœuvre de Carporetto et de ■porter un coup sur un secteur où ils auront ■enté d'affaiblir le moral des soldats alliés par ■une propagande sournoise. Nous avons la plus ■entière confiance dans la fortitude de toutes' ■les divisions alliées. Mais les moyens de l'en-Rnemi sont puissants et les influences dont il dis ■pose considérables. Que les chefs fassent donc ■meilleure garde que jamais et qu'ils prennent ■fouies les mesures nécessaires ! La responsa-■bilité qu'ils portent est immense. Caveant con- I En attendant, l'activité sur le front occi-■dental reste mince. Les Anglais repoussèrent ■As raids ennemis à Passchendaele, Poelca-■pelle (Ypres) et au sud de la route de Menin, ■«t entreprirent des coups de main à Villers-H.Guislain (Cambrai) et au sud-est de Lens. Le ■ duel d'artillerie a été moins vif. Les Français ■ réussirent un joli coup à l'ouest du mont Cor-■nillet (Champagne) où ils expulsèrent l'enne-M "Ù d'éléments de tranchées avancées où il ■ s'était établi le 1er mars ; ils firent 42 prison- ■ niers à cette occasion et capturèrent deux- mi- ■ Railleuses et deux mortiers de tranchée ; ils ■ effectuèrent en outre un raid au mont Blond et ■^poussèrent des coups de main ennemis à la ■Main-de-Massiges et à Merville (Lorraine). ■ Les Allemands avouent un recul "à l'ouest de ■ a route de Thuizv-Nauroy ". M ^av.'at'on britannique, après une matinée ■ P'u'e> entreprit jeudi de nombreux bom-I ^déments sur une tête de rail à Lille, deux I aer°dromes près de St-Quentin, et des colon- ■ nes ep mouvement — sans perdre une -seyle ■ Machine. Dans la nuit de jeudi à vendredi, I dvV!atlon française lança cinq tonnes et demi H e*pIosifs sur des gares, usines et cantonne-I dans la zone ennemie. ■ , Un communiqué officiel allemand dit qu'en ■ vrier le " territoire allemand " fut attaqué Bde °i',S ^ar 'a vo'e ^es a'rs< dont 13 fois sur I s ®stricts industriels en Lorraine, dans le Luxembourg (sic) et dans les vallées de la Saar et de la Moselle, et 10 fois sur Trêves (3 attaques), Sarrebriik, Mannheim et Pirma-sens (chacun une fois). " L'ennemi fut incapable de causer aucun dommage militaire, mais les dégâts aux maisons et à la propriété privée ne fut pas minime dans de nombreux cas. Douze personnes furent tuées, 15 gravement et 21 légèrement blessées ". Le fait que de l'aveu des Allemands eux-mêmes, douze personnes seulement (on ne dit pas que ce sont des non-combattants!) furent tuées au cours de vingt-trois raids alliés (soit une vicitme pour deux raids) est le plus bel hommage qui puisse être rendu à la prudence de l'aviation alliée. On pourrait souhaiter que nous puissions en dire autant pour les aviateurs allemands. Il est évident que le fait que beaucoup des raids alliés en Allemagne ont été effectués en plein jour contribue, à diminuer le nombre des victimes innocentes en permettant de lancer les bombes plus exactement sur des objectifs militaires. Il est probable que les Allemands ne font pas entrer officiellement dans cette catégorie les gares et les usines. Le congrès général des Soviets s'est ouvert jeudi à Moscou en présence de 1.100 délégués dont 733 maximalistes et 238 socialistes révolutionnaires. Le parti bolchéviste a décidé par 453 voix contre 30 de ratifier le traité de paix et il ne paraît donc pas douteux qu'avec l'aide des socialistes révolutionnaires de gauche ralliés à leur mauvaise cause, les léninistes ne réussissent à faire approuver leur honteuse capitulation. D'après une dépêche de Pétro-grade, les choses ne se passeraient cependant pas en douceur. Les menchévistes ont résolu, dit-on, de démissionner en bloc si le traité est ratifié par le congrès et cette menace aurait provoqué un conflit au sein du ministère ma-ximaliste, où Lénine, comme on sait, ne bénéficie plus de l'appui direct de Trotsky. La soumission des maximalistes à l'Allemagne devient du reste de plus en plus abjecte. On annonce qu'après la ratification du traité, des " commissaires " allemands disposant du droit de vote seront adjoints aux " ministères" russes pour "contrôler" l'exécution des stipulations conclues à Brest. D'autre part, le ministère aurait déjà décidé " pour de hautes raisons d'état " (lisez, sous la pression allemande) d'annuler le décret ordonnant la nationalisation des banques. Ainsi, peu à peu, les " principes " mêmes de la politique soviétiste seront annulés par les Allemands et tous les "fruits" de la révolution de novembre tomberont par le fait du "capitalisme" abhorré, représenté par les camarades-soldats allemands ! Les Bolchévistes évacuent Nicolaïeff. ^es Allemands ont occupé Bakmach, à 184 kilomètres au nord-est de Kieff. L'amiral allemand Siegert a été " nommé " commandant d'Odessa. Pétrograde continue à se vider au milieu d'une panique folle et les colonies alliées ont grand peine à quitter la capitale. Les services de l'éclairage et des tramways ont été réduits à un strict minimum. Vingt-cinq sujets anglais allant de Finlande en Suède, ont été arrêtés sur le trajet Abo-Aland par les Allemands, et les hommes d'âge militaire faits prisonniers. Le gouvernement britannique a protesté contre cette violation de la neutralité. Les îles Aland ont été évacuées par les Suédois et sont soumises par les Allemands à un régime militaire sévère. Le bruit court que la guerre civile aurait éclaté dans le Turkestan russe entre Soviétis-tes et indigènes; il y aurait déjà 20.000 (?) victimes et de grandes destructions de balles de coton employées dans la construction de barricades. On prête toujours aux Allemands le projet d'occuper Pétrograde sous le prétexte que les gardes rouges ne désarment pas et de rétablir la monarchie tsariste, avec le tsarévitch Alexis sur le trône et un conseil de régence, dont ferait partie le grand-duc Michel. Un groupe russe fidèle aux Alliés s'est constitué à Paris sous la présidence du général Gourko, et a tenu vendredi son assemblée constitutive. En Russie, MM. Milioukoff, Rod-zianko et Goutchkoff avec les anciens généralissimes Korniloff et Alexéieff se trouvent, croit-on, quelques-uns sous des noms d'emprunt à Novo-Tcherkask. Alexéieff commande toujours l'armée du Don composée en majeure partie d'officiers et de cadets. Des négociations sont en cours avec les gouvernements de la Sibérie et du Caucase. Un télégramme de Jassy dit que le comte Czernin aurait présenté à la Roumanie de nouvelles conditions économiques particulièrement dures, comprenant le monopole des grains roumains pour les Centraux pendant cinq à dix ans, le transfert de tous les puits de pétroles à des compagnies allemandes et plusieurs pas- La terreur en Belgique M. Emmanuel De Meester, député, emprisonné pour crime de patriotisme Le Havre, 15 mars.— Suivant les dernières nouvelles venues de Belgique, M. Colleaux, sénateur socialiste, condamné à mort par les Allemands, a été grâcié. M. Emmanuel De Meester, député oa-tholique d'Anvers, qui avait été jeté en prison pour avoir prit part à une manifestation anti-activiste, se vit offrir la liberté à condition de verser une caution de 10.000 francs.— Reuter. o o Un conseil des ministres Un Conseil des ministres sera tenu la semaine prochaine au grand quartier général sous la présidence du roi. Au cours des dernières réunions du Conseil tenues à Sainte-Adresse, le gouvernement s'est occupé de la question relative à la lutte contre l'alcool. Un arrêté-loi dans ce sens sera soumis prochainement à la signature royale. o o La mort d'un aviateur belge Le 13 mars dernier, un aviateur belge du champ d'aviation du Beaumarais volait au-dessus de Marck, à une altitude d'environ 3.000 mètres, lorsque, soudain, une aile de son appareil s© détacha et l'avion vint s'écraser sur le sol. Le malheureux aviateur a été relevé le crâne fracturé et les jambes brisées. Transporté à l'hôpital, il expirait peu après. o o Une violente explosion à Paris 30 morts, nombreux blessés Vendredi, vers deux heures moins le quart, deux violentes explosions ont été entendues à Paris dans la direction de Saint-Denis. Elles ont été provoquées par un accident. Le rapport officiel, publié vendredi soir, constate qu'il y a eu 30 morts et de nombreux blessés. Au cours de la séance de la Chambre française, M. Deschanel, président, a exprimé les sympathies du parlement aux familles des victimes. o o La faillite des socialistes du gouvernement en Allemagne Le député socialiste au Reichstag Her-mann Wendel, un des membres les plus influents du parti de Scheidemann, vient de publier dans la Voix du Peuple de Francfort (6 mars) un très intéressant article. Wendel déclare, en effet, que, par suite des événements actuels, on est obligé d'avouer la faillite de la politique suivie par les socialistes majoritaires "Après cette paix avec la Russie que les négociateurs de Pétrograde ont signée en détournant le visage, en fermant les yeux ; après cette paix avec la Roumanie, arrachée le poing sur la gorge au malheureux qui s'affaise, que reste-t-il de toutes les belles paroles sur la paix de conciliation, sur le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes, le désarmement, la ligue des nations? qu'en reste-t-il, sinon un vain bruit et un peu de ; fumée? "Le parti de la patrie allemande pavoise, le comte de Reventlow est au pinacle et nous, nous sommes en faoe d'un monceau ! de débris. "Le parti ne doit pas continuer à suivre oette politique. Il ne peut pas donner son i approbation à cette façon de faire la paix ; il ! ne peut voter encore les crédits de guerre. | S'il les vote, qu'il ait au moins le courage d'enlever son enseigne et de faire biffer le nom de sa vieille maison sur le registre de l'Histoire ! " La Leipziger Volkszeitung enregistre avec joie les déclarations de M. Wendel. L'organe des socialistes indépendants affirme qu'à côté de M. Wendel, beaucoup de membres de la fraction majoritaire du Reichstag qualifient dès maintenant de banqueroute la politique de M. Scheidemann. Mais quelles conséquences pratiques en découleront? ses de la frontière. La Roumanie recevrait un étroit débouché sur le Danube dans une région marécageuse. Le général Averescu a remis au Roi la démission de son nouveau cabinet. On peut prévoir la constitution d'un ministère nettement germanophile, sous la présidence de M. Marghiloman, ancien ministre des Finances, qui se trouve déjà à Jassy où il a été reçu plusieurs fois par le Roi. Le Pape et la Guerre Une adresse de Mgr Me Intyre Tel est le titre d'une brochure contenant l'adresse de l'archevêque Me Intyre, prononcée à Birmingham dans le but de détruire la légende que le Pape serait "pro-allemand". Dans une note Lntroductive, l'archevêque de Birmingham dit que le raisonnement suivant est tenu : "Le Pape est pro-allemand... parce qu'il a été criminellement silencieux; et le Pape a été criminellement silencieux parce qu'il est proallemand." De là, une foule de raisons ont été imaginées pour expliquer cette supposition gratuite : Le Pape est pro-allemand parce qu'il espère regagner le pouvoir temporel avec l'aide du Kaiser, ou parce qu'il espère de forcer l'entrée des Balkans dans l'Eglise avec l'aide de l'Autriche, etc. Il est évident que toutes ces accusations tombent par terre si, en fait, le Saint-Père est libre de pro-germa-nisme. L'adresse, par conséquent, a pour but principal de montrer que le prétendu pro-germanisme est un mythe, mais les faits par lesquels ce mythe est détruit conduisent naturellement à la preuve que la conduite du Saint-Père a été sage, correcte et bienfaisante." Après avoir remarqué qu'aucun gouvernement en Europe n'est plus catholique, qu'aucun ne sollicite l'avis du Saint-Siège et que, par conséquent, il est difficile pour ce dernier d'agir comme conseiller spirituel, Mgr Me Intyre remarque que, néanmoins, on a insisté sur la grande force morale du Saint-Siège pour lui reprocher de n'avoir pas condamné sur le terrain moral les orimes qui ont été commis et qu'il a perdu ainsi une opportunité précieuse pour l'accroissement de son prestige. "Je remarque d'abord, dit-il, que ces hommes qui tiennent ce langage n'ont pas eu l'habitude, dans le passé, de prêter beaucoup d'attention aux Instructions morales du Saint-Père." Et il voit clairement quelle dent aiguë se cachait sous les larmes de crocodile. Sa deuxième remarque a trait à la Belgique. "Supposez, dit-il, que le Saint-Siège ait été silencieux au regard de la violation de la neutralité belge. Quelle eut été la situation générale? "La violation de la neutralité de la Belgique a été une violation de droit international et il était du devoir de ces nations d'élever contre elle une protestation. Or, que se produisit-il? Une seule nation neutre éleva-t-elle la voix? Les pays scandinaves, la Norvège, le Danemark demeurèrent silencieux tout comme la Hollande et l'Espagne et comme les républiques de l'Amérique du Sud. Même les Etats-Unis se turent et je dis que d'incriminer seulement le Saint-Siège pour son silence constitue une lâcheté criminelle."Et ce qui ajoute encore à l'odieux de cette attaque, c'est que, seul, parmi les neutres, le Saint-Siège éleva une protestation publique contre l'invasion de la Belgique. Pour cela, le Saint-Père fut remercié par le roi Albert et le gouvernement belge et un groupe de journalistes français envoya une adresse au Saint-Père par l'intermédiaire du cardinal secrétaire d'Etat, le remerciant pour avoir, seul, parmi les puissances, condamné publiquement la violation de la neutralité belge." Mgr Me Intyre regrette que ces faits, qui sont connus en France, ne le soient pas en Angleterre. o o Sept cents hommes de la région d'Eecloo déportés Pendant la dernière semaine du mois de février 1918, les Allemands ont réquisitionné à Eecloo (Flandre orientale) et dans la région, 700 hommes et jeunes gens- Ces personnes furent invitées à se rendre, le mercredi 27, à la gare de la ville. Là, on les embarqua dans un train, qui les amena près de Roulers, d'où ils furent dirigés sur le front. Ce groupe de travailleurs foroés est composé d'hommes qui, jadis, furent traînés de vive force en Allemagne pour y travailler. Ils avaient été rapatriés après les démarches et les protestations des neutres. L'occupant Inflige à ces infortunés un nouveau supplice. Les exactions allemandes en Belgique occupée 3.000 marks d'amende à Zevenekei Le général allemand Schikfuss, inspec teur d'étapes, a fait placarder à Gant l'avis ci-après : A la commune de Zeveneken, sur le terri toire de laquelle il a été dérobé, dans la nui du 17 au 18 octobre 1917, un harnachement d< cheval et diverses pièces de harnais dans ui parc de lance-mines, et où aussi les deux ban dages du vélo qu'un lieutenant avait déposi dans une auberge où il était en logement, on été méchamment transpercés, il est infligé, pai décision de l'armée Oberkommando 4, Une amende de 3.000 marks à titre de puni tion du fait que les coupables n'ayant pu êtrt découverts, ne peuvent être que des habitant: de la commune. Il y en a, bien sûr, qui chercheront chicane à Schikfuss, qui insinueront toutes sortes de choses au sujet du goût des soldats allemands pour les "souvenirs" — pendules et autres objets. Même, il faul s'attendre à ce que des gens révoquenl en doute le vol et la crevaison, en arguant que ceux-ci n'ont été "constatés'1 que par la seule autorité occupante. Qu'importe ! Forts de leur conscience et de leur réputation, les chefs allemands continueront d'agir, comme ils le font depuis août 1914, en vue d'inspirer aux habitants du territoire belge occupé le respect du bien d'autrui... o o La "Mitteleuropa" et la Belgique Le comte Reventlow, dans la Deutsche Tageszeitung, déclare que la "Mitteleuro pa" n'est pas possible sans la domination allemande sur la Belgique. L'Allemagne, dit-il, a besoin de la plu: complète liberté des mers, de la liberté ba sée sur la puissance allemande et non sui des traités internationaux qui, demain, peu vent être annulés ou paralysés par des con cessions à d'autres puissances. La questioi des matières premières, que l'Allemagne de vra importer après la guerre pour pouvoi: faire une concurrence avantageuse dans Ii marché mondial, n'est pas seulement un* question vitale pour l'empire allemand e cette condition vitale ne peut être satisfaiti que si l'Allemagne peut conserver la hauti main sur la côte des Flandres. LA BELGIQUE PARAIT AUJOUR D'HUI, APRES LA SOLUTION Dl PROBLEME ORIENTAL, PLUS QUE JAMAIS NECESSAIRE ET MEME IN DISPENSABLE A L'ALLEMAGNE. Et la Belgique, de quoi a-t-elle besoin î o o Les mémoires d'un diplomate Le journal suédois Politiken continue la publication des mémoires du prince Lichnowsky, " La Triple-Alliance, dit-il, a été sans valeui et sans but. De toutes les fautes commises pai l'Allemagne avant 1914 et qui conduisaient fatalement à la guerre européenne, la plus grosse est l'alliance avec l'Autriche. " Nous avons toujours choisi le mauvais cheval : Krùger, Abd-el-Aziz puis Abdul-Ha mid, Guillaume de Wied, pour venir enfir nous abattre par une erreur fatale dans l'écu rie du comte Berchtold. " Peu après mon arrivée à Londres, à h fin de 1912, Sir Edward Grey a proposé ur libre échange de vues pour empêcher la guerre balkanique de devenir européenne puisque malheureusement, au début de la guerre, noii! avions repoussé la proposition française ten dant à ce que les puissances fissent une décla ration de désintéressement. " Sir Edward Grey voulait seulement, corn me un honnête courtier, opérer un rapprochement- entre les deux groupes de puissances e pendant les négociations qui durèrent hui mois, il a contribué beaucoup, par sa bonn< volonté et son influence, à créer l'union. " Par contre, en toutes choses, nous adop tions les points de vue de Vienne. C'est 1< comte Mensdorff qui menait la Triple-Allianc* à Londres. J'était son second. Sir Edward Grei s'est rangé souvent de notre côté pour ne pa! fournir de prétexte. Ce prétexte, un archidui mort l'a fourni depuis." ^BHSSSBBSSBBEBSSBSBBBBBBEBSSEl! Abonnements ! LA METROPOLE sera | | servie gratuitement, jusqu'au | 1 1er avril prochain, à toute [l 1 personne souscrivant un | | abonnement de six mois. jl e g PI h BSSSBEEEBEBEEEBEEESBEEBSBESEBl!

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