La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 05 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q23qv3d564/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY HIT) CMQ CENTIME* •LLAID1I VIJF CENT OITIlini DIX CEHTIHE* PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Teléphoae : Holbern 212. ABOmmiBHT 1 lik.ll Mois, S ak. 24MB ANJN^ MARDI 5 JUIN 1917 No. 156 LA GRANDE GUERRE Menaces de revoliltion sociale en Russie LEGER ECHEC A LENS Fortes attaques au plateau de Craonne Malgré les nouvelles optimistes qui nous sont envoyées de Russie au sujet du succès de la mission de M. Kerensky et les promesses de réforme de la discipline ou même d'une reprise prochaine L opérations militaires sur e Iront russe, on ne peut s'empêcher d une certaine méfiance à l'égard de ces informations dont le but, très louable d ailleurs, est de contrebalancer les nouvelles au suiet de la situation intérieure Tout récemment le général Smuts déclarait que la liberté est comme un vin genereux, 1 monte vite à la tête; et il semble que le peuple russe, en ayant à peine goûte : veut s'en gaver. Il n'y a malheureusement pas que le vin de la liberté, car comme nous disions hier, le peuple ruo-se s'est, après une abstinence forcee,. remis au vodka, et il va sans dire que l'action cumulative de ces deux ingr -dients pousse à la folie les gens es plus placides. C'est ainsi que de^ simples manœuvres et des ouvriers d'elit% pousses par les excitations anti-capitalistes des anarchistes exigent des salaires énormes qui vont jusque mille francs par mois pour les manœuvres et deux mille pour les ouvriers d'élite, et les propriétés d'usines préfèrent fermer leurs portes plutôt que de payer des salaires aussi exorbitants; dans d'autres cas les ouvriers pour la plupart sans expérience des affaires, reprennent les usines sans se rendre compte qu'en ce faisant, ils tuent la poule aux œufs d'or. La journée de huit heures est exigée partout, meme pour le travail le plus ..léger comme dans les banques et les bureaux _ des administrations. Dans certains usines les ouvriers font la» grève, non seulement dans le but d'obtenir des salaires énormes, mais pour se faire payer des, arréragés de deux ans à deux et demi, au taux des "salaires demandés. Même des ouvriers agricoles exigent une paye d'un minimum de deux cent francs par semaine. D'autres travailleurs ne^ veulent meme ■ pas de la journée de huit heures et demandent la journée de six heures, de-puis le moment où ils quittent chez eux jusqu'au moment où ils rentrent. Dans ces conditions on comprend qu'il faudrait un gouvernement d'archanges pour sortir de cette situation, rétablir les rapports et ne gouverner que par des méthodes d'exhortation, d avertissement et de persuasion. L cchlocia-tie, telle qu'elle règne actuellement, de-passe les ressources de la puissance la plus riche, et c'est pourquoi on ne peut que souhaiter que dés mesures énergiques soient prises pour empecher le peuple de prendre le gouvernement en mains, comme il l'a déjà fait à Kronstadt, à Moscou, et comme il est en train de le faire à Pétrograde. En effet, des cortèges d'anarchistes, armés de fusils, de revolvers, de poignards et de grenades, et portant des bannières noires avec l'inscription de "A bas l'autorité "A bas les capitalistes !", "Vive la révolution sociale et la commune!" ont circulé dans les rues de la capitale sans que personne ne songeât à les empêcher, et des orateurs excitèrent la populace à piller' les banques, déclarant que la révolution sociale serait proclamée le jour des élections municipales à Pétrograde. Il est indéniable que l'Allemagne doit profiter de cette situation, et elle offre des occasions tentantes sur le front. Suivant l'organe officiel de l'armée russe la densité des troupes ennemies sur le front russe est de une division par treize kilomètres alors qu'elle est de une division par trois kilomètres en France et d'une par neuf kilomètres et demi en Italie. Mais à certains endroits l'enne-mi masse de la cavalerie dans le but d'opérer une brèche et d'accentuer ainsi la démoralisation du peuple. Sur le front britannique la pause temporaire a été interrompue par une repri-se de l'activité dans le secteur de Lens. A la faveur d'un clair de lune les troupes britanniques ont fait une attaque au sud-ouest de Lens, dans la direction d'Avion, un des faubourgs de la ville et le centre du grand district minier qui s'étend le long de là vallée de la Sou-chez. A l'aurore les troupes de Sir Douglas Haig avaient capturé toutes les positions qu'elles avaient pour objectif, entre autres l'usine électrique que les Allemands avaient établie au sud de la rivière et qui était remplie de mitrailleuses. L'usine avait déjà été démolie par l'artillerie mais les ruines formaient encore un obstacle formidable qui fut conquis à la grenade et à la pointe de la baïonnette. Les Allemands ne restèrent cependant pas inactifs et grâce à dies contre-attaques ils forcèrent les troupes britanniques à leur céder tout le terrain capturé. Nos amis purent cependant faire une centaine de prisonniers. L'activité d'artillerie continue sur tout le front. Dans le secteur du plateau de Craonne, après un bombardement continu le long die tout le front du plateau de Vau-clerc jusqu'au plateau de Californie, les Allemands lancèrent cinq contre-attaques successives dont trois étaient dirigées contre la portion est du plateau de Californie et deux contre la portion ouest du plateau de Vauclerc, mais ces attaques, dit le communiqué officiel, furent repoussées et toutes les positions maintenues. Sur le front italien la situation est inchangée.o—o La séparation administrative Une protestation wallonne Le gouvernement belge vient de recevoir le texte de la protestation officielle des élus des arrondissements wallons et mixtes faisant écho aux mandataires des arrondissements flamands. Dans un accord fraternel, les Flamands et les Wallons déclarent que tous leurs efforts tendront à la solution qui intéresse leur Patrie. Nous apprécierons ce document quand nous en aurons reçu le texte. s—» Charleroi dans la zone des étapes Rotterdam, i juin.— On mande de la frontière belge que la ville de Charleroi vient d'être désignée comme étant incluse ■dans la zone d'étapes. o o- Les socialistes espagnols et la guerre A l'assemblée extraordinaire tenue à la Maison du Peuple- par le groupe socialiste de Madrid, MM. Francisco Mora et Julien Besteiro ont présenté un amendement, qui a été approuvé à une grande majorité, ayant pour but de définir l'attitude du parti devant la guerre. Il y est dit notamment : " Devant l'infâme propagande des agents de l'empire allemand, qui utilise la déclaration constante des principes socialistes pour dissimuler les responsabilités matérielles incombant aux provocateurs de la guerre, le parti socialiste espagnol déclare que l'empire germanique est le seul directement res-ponsablejde la catastrophe actuelle et que l'horrible crime commis par lui ne peut, en aucun cas, rester impuni. " C'est au prix d'existences espagnoles que les sous-marins allemands essaient d'intensifier leur action navale contre les Alliés et le prétexte de la neutralité est devenu, à l'heure actuelle, le secours la plus puissant que puissent trouver, parmi la nation espagnole, les belligérants allemands. L'empire allemand nous traite comme des adversaires, alors que nos gouvernants, en hésitant à supprimer l'espionnage et à prendre les mesures nécessaires contre les sous-marins, se montrent aux yeux de l'Europe comme les auxiliaires et les complices soumis du Kaiser. " Nous déclarons nettement que, des préjudices que pourront souffrir la cause des Alliés et les intérêts du peuple espagnol, nous réndrons pleinement responsables les gou-| vernants de la monarchie, s'ils ne prennent | pas toutes les mesures nécessaires pour-garan-| tir les droits des Espagnols à l'existence et à la dignité." La Conférence de Stockholm A la Chambre française La Chambre française a siégé vendredi, samedi et dimanche en comité secret pour entendre les explications de MM. Cachin et Moutet, retour de Russie, qui ont déterminé le revirement sensationnel de la majorité socialiste au Conseil du parti national. Le débat n'est pas terminé et devait se poursuivre lundi. L'opinion et la presse restent très excitées, surtout par les bruits, auxquels M. Ribot fit allusion dans son discours de vendredi et qui paraissent être répandus par certains agitateurs socialistes sous l'influence des idéalistes russes, que le caractère de la politique étrangère française, sous l'action de M. Poincaré, n'est pas purement défensive. " Les Français, dit le correspondant parisien du Times, passant par une phase difficile. Ils ont eu une période de grèves, dues au prix croissant de la vie et aussi, en partie, à des agitateurs étrangers." Conformément à la loi récemment votée de nouvelles recrues qui avaient échappé jusqu'ici au service ont été levées. " Néanmoins, la perspective d'une conférence socialiste internationale a pcovoqué un sentiment de dégoût et de colère qui est assez général dans la capitale et en province.". La Conférence de Leeds Les partis socialistes minoritaires anglais dirigés par les Snowden, les Mac Donald et les Jowett-, avec quelques comparses, ont tenu dimanche à Leeds une " Convention nationale labouriste et socialiste réunissant un millier de délégués. Elle a voté des résolutions félicitant les révolutionnaires russeà, demandant la paix par négociation sans annexions ni indemnités " (mais impliquant la restauration complète de 1' " autonomie " belge et les réparations nécessaires) — rejetant toute présentation d'amendements à cette motion ! — .exprimant sa sympathie avec les " martyrs " de Dublin et demandant l'institution en Angleterre de " Comités D.O.S." sur le modèle russe ! A noter que l'exécutif des D.O.S. russes avait envoyé à la Convention un télégramme sympathique exprimant son -espoir de " rencontrer les délégués de Leeds entre le 15 et le 30 juillet". L'attitude de la population à l'égard des minoritaires est indiquée par le fait que tout meeting public avait dû être interdit et que les hôteliers avaient refusé des chambres aux délégués. Les socialistes du Kaiser Les représentants des majoritaires socialistes allemands pilotés par Herr Schei-demann sont arrivés à Stockholm dimanche, accompagnés par M. Stauning, ministre danois (germanophile avéré) sans portefeuille. Les minoritaires quitteront Berlin le g juin et iront en Suède via Sassnitz-Tralleborg, sans passer'par Copenhague. Interviewés par ,Socialdemokraten (Copenhague) les majoritaires ont regretté que la révolution russe n'ait pas éclaté deux mois plus tôt. L'Allemagne n'aurait pas dû (sic) alors faire la guerre sous-marine à outrance et le président Wilson aurait eu une base de médiation. Les socialistes américains M. John Spargo, un des chefs socialistes américains les plus connus, a quitté le parti. Dans une lettre rendue publique il déclare : Depuis longtemps, j'ai été conduit à admettre à regret que le parti socialiste est probablement le plus grand obstacle aux progrès du socialisme aux Etats-Unis. Depuis les premiers jours de la guerre, le parti socialiste a été pratiquement inféodé à un programme essentiellement non-neutre, non-américain et pro-aiiemand. —• , Belgique et Brésil Le Roi des Belges a reçu jeudi après-midi, à La Panne, en audience spéciale, M. le sénateur brésilien Irinéu de Mella Machado, accompagné de M. Barros Moreira, ministre du Brésil. Lë Roi a remercié tout particulièrement M. Machado et le Brésil du précieux appui qu'ils ont donné à la cause de la Belgique et de la civilisation. Le sort des réfugiés belges en Angleterre NOUVELLES FABLES ALLEMANDES Le Belgischer Kurier (No. du 24 avril 1917) et, à sa suite, les autres journaux imprimés en Belgique par l'autorité allemande, ainsi- que la presse allemande et la presse germanophile, ont répandu des informations venues prétendûment de Hollande et d'après lesquelles les autorités anglaises attireraient, par .surprise, les réfugiés belges de Hollande en Angleterre, puis les soumettraient, particulièrement les Flamancfs, à des traitements barbares pour les forcer de s'enrôler dans l'armée belge ! D'après, le Belgischer Kurier du 24 avril 8.oop ouvriers, la plupart flamands, ainsi attirés en Angleterre pour y travailler contre beaux salaires, seraient dans un camp de discipline à Earl's Court, parce qu'ils " auraient refusé de combattre pour les intérêts britanniques " ; " les récalcitrants seraient traités comme des criminels de droit commun " ; " tout rapport leur serait interdit avec leurs compatriotes qui visitent le camp ; toutes les réclamations du gouvernement belge et de députés belges auprès du gouvernement britannique seraient restées vaines, etc. Quelques jours après, la Kolnische Volkszeitung (No. 347 du 4 mai 1917) parlait, non plus de 8.000, mais de 3.000 réfugiés belges qui seraient maltraités de cette façon inhumaine par l'autorité anglaise. Le 26 avril 1917, le Belgischer Kurier, étendant l'accusation, dénonçait le fait que la population anglaise de Brompton Road, à Earl's Court, aurait mis à sac les magasins belges et qu'une véritable bataille au couteau aurait eu lieu dans les rues ; que les ouvriers métallurgistes belges étaient moins bien payés que les ouvriers anglais et que pour réprimer le mécontentement on les aurait menacés de les envoyer au front, etc. Toutes ces "informations" sont inventées.Elles constituent le renouvellement d'une manœuvre qui .se répète périodiquement en vue de détourner les ouvriers belges réfugiés en Hollande de passer en Angletèrre et, subsidiairement, de semer la méfiance entre les Belges et les Anglais. On espère aussi, sans doute, décourager les vaillants jeunes gens qui continuent à s'échapper de Belgique, au péril de leur vie, en franchissant les barrières de fil électrisé, pour venir s'enrôler dans l'armée nationale. De telles fables ne peuvent plus faire d'impression que sur l'opinion neutre insuffisamment informée. Elles ont déjà été réfutées le 22 décembre 1916 par l'exposé détaillé de l'organisation que le gouvernement belge a créée, d'accord avec le gouvernement anglais, pour assurer le bien-être économique et social des réfugiés belges en Angleterre (Voir la Métropole du 3 janvier 1917). L'existence de cette organisation dûment contrôlée rendrait, à-elle seule, matériellement impossibles des abus du genre de ceux qu'on allègue. Les renseignements nouveaux ci-après reproduits, pris à une source sûre, achèveront de faire justice des articles du Belgischer ^Kurier. Le bureau de Londres de l'Office national du Travail institué par le Gouvernement I be'ge pour veiller au sort des ouvriers en Angleterre déclare qu'il n'existe pas et qu'il n'a jamais existé en Angleterre aucun " camp de discipline " dans lequel seraient enfermés ; les travailleurs belges refusant de s'enrôler dans l'armée. Le recrutement de celle-ci se fait en vertu de l'arrêté-loi du 21 juillet 1916 qui s'applique à tous les Belges de .18 à 40 ans, sauf ceux qui, à cette date, se trouvaient en pays occupé. Les travailleurs belges venant de Belgique par la Hollande dans le but de trouver de l'ouvrage en Angleterre ne sont donc nullement soumis au service militaire. En attendant qu'on leur trouve un emploi conforme à leur capacité et aux mêmes conditions que les ouvriers anglais ils sont logés au refuge d'Earl's Court. Cette institution.est un asile de passage institué par les autorités anglaises et soumis au contrôle des autorités belges. Les conditions hygiéniques y sont bonnes, la nourriture abondante. Une chapelle, une infirmerie, un cinéma y sont annexés. Aucune épidémie parmi les ouvriers n'y a jamais éclaté. Les rapports entre ouvriers anglais et belges sont excellents, comme en témoignent les nombreux mariages contractés de part et d autre. La main-d'œuvre belge en Angleterre est hautement appréciée pour le rendement exceptionnel qu'elle produit dans toutes les industries de guerre. Les inspecteurs de l'Office du Travail belge visitent régulièrement les ateliers où les Belges sont au travail et tout Belge peut s'adresser directement à l'Office, où un service de consultation judi-ciaiie fonctionne à leur usage, sous'la direction d'un avocat expérimenté. Les patrons anglais, bien loin de désirer le départ pour l'armée des ouvriers belges soumis à la loi militaire, font des démarches auprès des autorités compétentes pour les conserver alors que le tribunal belge chargé de l'examen de leur situation a déjà statué sur leur cas conformément à la loi. Il n'y a eu aucune rixe ni bagarre entie ouvriers anglais et belges. Si des incidents ont eu lieu dans une certaine fraction ;de la population de Londres, auxquels des Belges ont pu être mêlés, ils ont eu un caractère purement local et anodin et ne diffèrent point de ceux dont certains bas quai tiers de toute grande \ille sont le théâtre. Tous les Belges résidant en Angleterre peuvent témoigner de la véracité de ces faits, qui constituent en eux-mêmes un bel éloge de notre population ouvrière. Pour le reste, les fables répandues à ce sujet par les Allemands donnent la mesure exacte de la confiance qu'on peut accorder à toute "information" parue dans la presse domestiquée et reptilienne d'outre-Rhin. L'Internationale catholique Elle ne se reconstituera pas ! Mgr Baudrillart, l'éminent recteur de I Institut catholique de Paris, écrit à !a Croix que les catholiques français ont été l'objet d'avances des catholiques allemands mais qu'ils les ont repoussées. L'éminent rg'cteur de l'Institut catholique de Paris donne à oe propos des précisions fort intéressantes : Le 18 mai dernier a eu lieu à Olten une réunion de catholiques suisses, convoquée par le fameux député du Centre allemand, Erzberger. Ce dernier a obtenu le concours de catholiques suisses, en vue d'une- action auprès des évêques de l'Entente, afin de créer un mouvement en faveur d'une paix prochaine. Un professeur de~ droit international de Lausanne, dont je pourrais donner le nom, a été chargé de pressentir les catholiques français, et même quelques-uns de nos évêques.D'autres se sont faits forts d'obtenir le concours de certains évêques italiens. Le motif de derrière la tête, le vrai, M. Erzberger l'a laissé échapper devant les amis les p>lus sûrs : l'Allemagne est à bout et il lui faut faire la paix au plus tôt. Naturellement, ce sont des motifs plus désintéressés que l'on met en avant. Si l'on sollicite les organisations catholiques, dit la Deutsche Kirchenzeitung^ c'est afin d'empêcher les organisations irréligieuses et dangereuses, telles que le socialisme, de dominer dans les négociations de paix. D'ans la Bremen Burger-Zeitung du 2 mai, le professeur Hilgenreiter écrit : Les socialistes organisent des congrès et envoient ouvertement des messages, qui ont pour but de dissiper les malentendus entre les Etats ennemis et les peuples. Ils font circuler des documents par l'intermédiaire des pays neuters et cherchent à prendre en main les fils de la paix en entrant en contact personnel avec les membres des partis influents des contrées ennemies. Les gouvernements des empires centraux ne voient pas ces activités d'un mauvais oeil. Est-il donc absolument nécessaire que la paix, partout si désirée, soit introduite sous la bannière rouge du socialisme? Aucun mot de paix ne circulera-t-il d'évêque à évêque, de cardinal à cardinal? La. démocratie sociale doit-elle être seule à agir en faveur de la paix, ou à en discuter les termes?... L'Eglise catholique doit prendre en main cette affaire, car ses organisations et ses ramifications sont internationales. Mgr Baudrillart réfute sans peine ces arguments spécieux et dit que tous les catholiques des pays alliés partagent l'opinion du cardinal Mercier et imitent son exemple. Toute autre attitude, dit-il très justement, n'aboutirait qu'à faire le jeu de ceux " qui ne voient pas d'un mauvais œil ces activités " 'et " ont besoin de conclure la paix au plus tôt

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