LA MÉTROPOLE I ONE PENNY «KOHT: CIHQ CEKTIBM HOLLANDE: ■ VÏJF CENT COUTWEHT : DIX CEHTIMÏ» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43. Chancerv Lanc, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS g 4mb ANNEE VENDREDI 30 NOVEMBRE 1917 No. 334 LA GRANDE GUERRE I Les opérations italiennes ■ L'armistice sur le front russe I Les rois scandinaves à Christiania La lutte entre la Brenta et la Piave continue sans faiblesse d'un côté ou de l'autre. L'ennemi se rend probablement co'mpte que ses chances d'opérer une brèche dans les positions montagneuses pour descendre dans la plaine seront réduites à néant une fois que les fortes neiges tomberont- C'est pourquoi le Mont Pertica et la ligne de collines qui se trouve immédiatement au nord du Mont Grappa sont l'objet d'attaques incessantes. L'une fois ce .sont des masses denses d'infanterie autrichienne qui essayent de prendre d'assaut les positions italiennes; une autre fois ce sont des petits détachements qui s'avancent graduellement jusqu'à ce qu'ils soient assez prêts et nombreux pour sauter à l'assaut. Le terrain dans ces hauteurs irrégulières est tout plein d'angles et les conditions diffèrent grandement à des points rapprochés tout le long Se la ligne. L'armée italienne réagit néanmoins vigoureusement contre la pression ennemie et le soldat italien se montre l'égal du soldat austro-allemand. La barrière montagneuse longue de 21 kilomètres entre la Piave et la Brenta contient une position forte, celle du Mont Grappa, haut de 1.500 mètres. Son sommet est couvert de neige, entrecoupé d'effleurements de roche noire, qui, du sud, avec les montagnes voisines plus basses, fait l'effet d'une muraille qui encercle la plaine. A l'est et à une altitude beaucoup plus basse, se trouve le Mont Tomba, tandis qu'à l'ouest le Mont Grappa descend, par une série de hauteurs moindres jusqu'à la gorge obscure de la Brenta. Au delà de la rivière se trouve de nouveau une chaîne de montagnes et de dépressions appelée le plateau d'Asiago. Dans toute cette région, depuis Asia-go jusqu'au Mont Grappa, les Austro-Allemands s'efforcent de percer la ligne italienne et d'atteindre la plaine, mais jusqu'ici ils ne sont pas encore directement en vue de leur objectif qui est le Mont Tomba. A l'est de la Brenta, le but des Austro-: Allemands est de contourner le Mont Grappa, car l'obstacle est trop formidable pour le prendre d'assaut par une attaque directe. Le premier effort que fit l'ennemi dans ce but fut la tentative de capturer les positions italiennes en face du Mont Grappa, sur le Mont Pertica et le col de la Berretta. Une attaque en masse fut dirigée contre la Berretta vendredi après-midi et dans la matinée du lendemain, on put voir des monceaux de cadavres accumulés à une dizaine de mètres des tranchées italiennes. A l'ouest du Mont Grappa, l'objectif de l'ennemi est Bassano, une ville qui se trouve à l'embouchure de la gorge de la Brenra vers laquelle convergent toutes les routes des montagnes- Le lit de la ri-I vière elle-même est couvert par la barrière de San Marino, qui est particulièrement forte, puisqu'elle est appuyée par les positions dominantes de nos alliés sur les hauteurs qui descendent jusqu'à la rivière. Dans cette vallée de la Brenta convergent également deux gorges tributaires, le val Frenzela et le val Ga-dena. Ces trois gorges forment les moyens d'accès à la plaine, que l'ennemi essaye de gagner dans ce secteur et dans ce but il attaque violemment les hauteurs de chaque côtés appelées le Meletta Ton-darecar et Bademeccha, et à cet effet, il emploie abondamment les obus à gaz. L'ennemi a amené dans les montagnes ue forte artillerie, ce qui lui a été rendu possible en réparant la voie ferrée vers Primolano, dans la vallée de la Brenta, que les Italiens avaient détruite. L'ennemi est actuellement favorisé par le beau temps, qui a fait temporairement fondre la neige sur les sommets, tandis que dans la plaine régnent des brouillards épais- Sur le front britannique, les Allemands continuent obstinémet la défense des approches de Cambrai. Des engagements d'une violence extrême se suivent à l'ouest du secteur de la ville de Fontaine-Bourlon et Mœuvres. Ces engagements sont marqués par des alternatives de suc cès et d'échec, de sorte qu'à un momen donné, il est impossible de décider d l'issue, mais la chose importante à note c'est que si nos alliés britanniques avan cent plus que lentement après leur suc cès de surprise du 20 novembre, l'enne mi est incapable en tout cas de rétabli ses positions antérieures et doit se bor ner à opposer une résistance acharnée e: vue de ne pas perdre plus de terrain qu'i n'a perdu jusqu'ici. La pause qui a sui vi n'est dès lors que prévue et tout à fai normale. Les communiqués français d leur côté, ne signalent que des combat d'artillerie et des actions d'importanc secondaire. D'après une information de l'Agenc Reuter, le "général" Krylenko, le géné ralissime bolshevik, dont le nom vérita ble est, paraît-il, "Aaron Abram", dan un ordre à l'armée et à la flotte, annon ce que les envoyés nommés par lui e composés d'un lieutenant de hussard nommé Shneur, un médecin militaire e un volontaire, sont retournés avec la ri ponse officielle du généralissime aile mand, consentant à entrer en négocij tions pour un armistice sur tous le fronts. Krylenko ordonne de cesser irr médiatement toutes les fusillades sur 1 front russe. La prochaine réunion de plénipotentiaires aura lieu dimanche. Le envoyés nommés par Krylenko sont er très dans les lignes allemandes sur 1 front de la Ve armée. Un compagno de Krylenko télégraphia que le général^ sirne allemand a désigné le commandar de l'armée du Nord comme son plénipt tentiaire. La réponse de ce dernier fi reçue sur du papier officiel du gouve: nement. Entre temps, suivant un télégramrr de Vienne, le comte Czernin, au coui d'une conversation avec les délégués c la Haute-Chambre du Reichsrat, fit a lusion à la situation créée par les effort pacifiques de la Russie et exprima le | dispositions de la monarchie à entame des négociations au sujet d'une paix ht norable. Un télégramme de Tokio annonce qv la nouvelle que le Japon envoie des troi pes à Karbin est officieusement contred te. Il se peut que le gouvernement er voie un petit corps de police mais rie n'est encore décidé- La réunion des monarques Scandinave à Christiania, alors que depuis la disst lution de l'union entre la Norvège et 1 Suède en 1905 aucun roi de, Suède r s'était rendu à Christiania, provoque u intérêt considérable dans les pays d nord. Dans son discours de remercii ments, le roi de Suède a fait allusion au événements de 1905 et a déclaré que le pays scandinaves veulent fonder ur union, d'un genre différent de l'anciei ne, basée néanmoins sur l'entente mi tuelle et la communauté de sentiment: qui atteindra un caractère de vitalité ph durable que celle qui a régné aupar; vant. La condition essentielle à cet' union est de se soutenir fidèlement dar la sauvegarde et la défense d'une strici et impartiale neutralité. (j v_» L'affaire Malvv La séance de mercredi à la Chambi française a été marquée par un incidet caractéristique. M. Marcel Sembat c tant un article dé l'Echo de Paris p: M- Maurice Barrés, les socialistes inv tèrent ce dernier à s'expliquer. Ce de nier formula contre M. Malvy des acci sations nouvelles aux applaudissemen de la droite et aux imprécations de ! gauche. Il leva les bras semblant appi 1er aux tribunes bondées et les tribune répondirent en une démonstration violer te contre M. Malvy et durant dix mini tes, il y eut une grande excitation. Le président protesta contre cette d< monstration. La Chambre adopta par 512 votes cor tre 2 l'envoi de M. Malvy devant la Haï te-Cour, afin que les accusations faite par MM. Clemenceau et Daudet cx>nti M. Malvy soient pleinement examinée dans l'intérêt de la paix publique. ! Les Belges en Afrique orientale Reddition de la garimon de , Mahenge 3.500 prisonniers Londres, 28 novembre.— Communiqu du War Office : Le cours des opérations depuis le 2 1 novembre est le suivant : La force délogée de Simba, dans la va r lée de la Kitangari (au sud-ouest de Lir di) est signalée dans le voisinage de 1 Rovuma, manquant de vivres et de mi nitions. (La Rovuma délimite la fror r tière entre l'Est-Africain et le Mozamb que portugais.) La force allemande commandée par 1 ' œlonel Tafel, mentionnée dans les corr muniqués des 20 et 23 novembre, se dir 1 géant vers le sud de la région de Maher e ge et ayant été engagée près de Mande s be (60 kilomètres au sud-sud-ouest de L e vale) par un petit détachement britann que, les 15 et 16 novembre, se dirigea n e pidement vers le sud-est dans la directio de Nevale (30 kilomètres au nord de 1 frontière portugaise) ignorant apparen s ment que cette place était déjà entre ne mains. Le 27 novembre, le colonel Tafel, ave s 12 officiers allemands, six officiers méd< I oins, 92 allemands d'autres rangs, 1,21 soldats indigènes et 2.200 autres ind gènes, se rendit sans conditions. Note.— La reddition de la garnison c s . Mahenge est le conséquence naturelle c la prise de cette place le 9 octobre de e nier, par les troupes coloniales belge s sous les ordres du lieutenant-colonel Hu; s ghe, après une campagne foudroyante e l~ cinq semaines. e Après cette date, les Belges, commai n dés par le major Bataille, pôursuivirei sans relâche l'ennemi sur un terrain en II brouissaillé des plus difficiles et, en coi jonction avec une autre force belge d lt barquée à Kilwa et avec des forces br tanniques, établirent un cordon mouvai si bien organisé que, contrairement à < e qui se passa si souvent précédemmei s pour les Anglais, les Allemands ne p e rent le rompre et durent finir par se rei dre en bloc. s II ne reste plus qu'à attendre maint ;S nant l'encerclement de la force allemane ;r principale, commandée par le général vc Lettow-Vorbeck, et qui se trouve un p( au nord de la Rovuma, manquant de v e vres et de munitions, pour que la co: ]' quête de la grande colonie allemande se complète. 1_ Les Belges y auront pris une part di n plus brillante qui leur donne droit à e larges compensations. o—o )- a Le Roi et le Conseil économiqu e n En réponse à un télégramme de félic u tarions et de fidélité de M. Hymans, s nom du Conseil économique, au roi A x bert, à l'occasion de sa fête patronale, i !S Majesté a répondu : ie J'ai été fort touché du télégramme qi î- vous avez bien voulu m'adresser le jour i !- ma fête patronale au nom du Conseil éc . nomique réuni sous votre présidence. Veuillez accepter et transmettre à vos di .tingués collaborateurs mes remerciemen très sincères avec tous les vœux que je fc e me pour le succès des travaux du Cons< IS appelé à contribuer efficacement à la re >e tauration éexmomiaue de la Belgiaue. ALBERT. n—n Militaires français décorés par le roi Albert Le roi Albert vient encore d'accord les distinctions suivantes à des militair r français qui se sont particulièrement di tingués alors qu'ils se trouvaient en se vice sur le front belge. Sont cités à l'ordre du jour de l'armée décorés de la Croix de guerre : Fernand Baudinet, jeune téléphonist courageux, grièvement blessé ; s Pierre Ferry, canonnier, agent de liaiso tué ; Armand Maze, brancardier, très cour geux, blessé en allant au secours d'un hor me blessé très grièvement ; Emile Gessler, téléphoniste dévoué et co rageux, blessé ; Maurice Ribaud, canonnier, graveme blessé ; s Laurent Maurel, canonnier, courageux e d'excellente conduite, tombé en brave; s André Huguet, très bon canonnier, tr brave au feu, blessé. Le Vatican et les revers italien Texte de la déclaration" du cardina Gasparri Rome, 27 novembre.— Voici le text de la déclaration du cardinal Gasparr secrétaire d'Etat, publiée en réponse au ^ nombreuses critiques de l'attitude du Vj tican sur la paix : j Le Saint Père ne prépare aucun nouv< appel papal. Le désir sérieux qu'il a fr< quemment exprimé d'une paix juste, chre tienne et durable n'a pas changé et ne sai l~ rait changér. Quel est celui t[ui s'appel: a un chrétien et qui pourrait soupirer apri L- autre chose? Dire que Sa Sainteté favor 1- se, a favorisé ou favorisera une paix inju: i_ te, non chrétienne et non-durable est, no seulement faux, mais absurde. Toute propagande pour une telle pai qu'on dit avoir été conduite sous l'inspiratio du Vatican, spécialement dans œrtaines n: l~ tions, est le résultat de pure maliœ. Le prières en "boule de neige" ( la "chaîne' '- ont toujours été réprouvées par le Saint-Si( i- ge. Les évêques et les prêtres ont publ: i- partout des avertissement^ contre elles, pa: L_ ticulièrement contre celles qui ont une tel n propagande derrière elles. Les catholique sont avertis que cette pratique est une espi ce de superstition. L'Eglise catholique a toujours considéi s le vrai patriotisme comme un devoir chrétie et une vertu chrétienne et elle l'enseigne ei C cewe. Le fait que le parlement italien a fa un chaleureux éloge du clergé suffit à réfi 2 ter les calomnies que des personnes irre ponsables font circuler à l'étranger. Ces ii sinuations malicieuses, cette tendance à a je tribuer en grande partie au clergé italien responsabilité de la situation présente, do être dénoncée. En Italie, aucune personne de bonne f> 3, n'attribue la situation au clergé. Lorsqi 1- la propagande destructive commença à a le fecter le moral de l'armée italienne, le cle gé en général et en particulier les aum 1_ niers de l'armée suivirent les instructions ^ l'exemple de l'aumônier-général, travaill rent pour la contrecarrer et pour élever moral des troupes. Plus d'une fois, les a môniers informèrent l'aumônier-général et s" informa les autorités civiles suprêmes qu'i 1- mouvement malfaisant s'infiltrait — tout c lt ci avant la publication de la note papale. ;e Les véritables causes des récents reve italiens sont parfaitement bien compris-en Italie. Ceux sur les épaules desquels g 1 la responsabilité des revers sont bien co nus. Cette responsabilité ne repose oertj nement pas sur le clergé catholique et ri» e~ moins que sur l'auguste personne du So >e verain Pontife. >n Dans un cas, le Saint-Siège ordonna :u suppression d'un journal contenant des o i- servations imprudentes. Enfin, il est nécessaire de répéter que l'a pel pontifical que œrtains ont critiqué de f çon ignorante était adressé aux chefs d gouvernements pour considération dans 1 ;s chancelleries officielles. Les autorités go *e vernementales les premières le commur quèrent au public et à lia presse. Le Saint-Siège ne le publia et ne le cor menta dans l'Osservatore romano, l'orgai ® officiel du Vatican, que lorsque les interpr tations fausses faites par d'autres, innocen 1- ment ou volontairement, nécessitèrent un t< tu le action.— Reuter. 1- u—o Officiers et soldats britanniques décorés par le roi Albert ie , . . le Des troupes spéciales britanniques o: 0- participé brilllamment, ces temps* de niers, aux opérations de l'armée belg s- Le roi Albert vient de décorer plusieu ts officiers et soldats qui se sont particuli '.■j rement distingués. s_ Le major Hugh Irwin Greig et le cap taine William Wesson Frith, tombés : champ d'honneur à Dixmude, ont été nor més respectivement officier et chevalier 1 l'ordre de Léopold avec attribution de Croix de guerre, en témoignage de gratitui de la Belgique reconnaissante. Le canonnier J. Todd, tombé en brave ar Dixmude, ,a été cité à l'ordre du jour et d as coré de la Croix de guerr-e. Le sapeur Roy Harry Frost s'est vu d s~ cerner la Croix de guerre avec la citatic r" . suivante : "Quoique sérieusement bless mène à bonne fin le travail dangereux 1 et son flammenwerfer." Les sous-lieutenants aviateurs John A e, thur Higlam et Herbert Reginald Grifl ont obtenu une citation à l'ordre du jour 1 n, l'armée avec attribution de la Croix de gu< re : "Attaqués chacun par des avions 1 a- combat, pendant une mission photograpl n- que, abattirent chacun un appareil ennei en flammes et continuèrent à prendre d u- photographies de la plus grande utilité." o—o n Les punitions d'Hindenburg et Le Basler Zeitung apprend qu'Hinde burg va prendre de sévères mesures d ès ciplinaires contre deux au moins des gén raux impliqués dans la défaite de Cambr; * Le Noël des petits j pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfants e se meurent de faim. '> Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologique de la ville d'Anvers. ' Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pau-( vres d'Anvers, sans aucune dis- e tinction de parti ou de religion. :S Onzième liste n Report .. £ 112. 9. 3 Fr. 110 x Union d'agence et de commis- n sion S, A. Anvers .. .. 50 Overseas Indusrtial Agency •® (agence Industrielle d'outremer 10 o 2 De la part de quelques anver-sois à la Banque du Congo e belge u o :s Marthe et Jeanne Thys .. 10 o De la part de quelques membres du personnel de la Western e Electric Company Ltd. à 11 North Woolwich, Londres : ;j J. Janssens 10 A. Dierckx .. .. .. 10 5. Verheyen .. .. .. x o 1- E. Janssens .. .. .. 10 t- Van der Wee .. .. .. x o a X. .. .. .. .. 10 lt: Jules Van Dyck . . .. 10 De Wolf .. .. .. 10 J. s 10 f_ D. W. . . . . .. .. 10 r. K. B. .. .. .. .. 10 5- Herlein .. .. .. .. 10 at L. S 10 G. .. .. .. .. 10 Vermeyen . . .. .. 10 Jn Smith 10 m Camoen .. , .. .. 10 e_ Darden .. .. .. .. 10 Jarldon . . .. .. 10 rs Van Dyck .. .. .. 10 f P. 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Van Dyck .. .. x 0 ln Forceville .. .. .. x 0 Thys x o le Wants j o l_ Kemmast .. .. .. x 0 ni — es Total £123 2 9 Fr. tio o—o L'Echo Belge (14 novembre) apprend la n- mort de M. Winiwarter, professeur de s- chirurgie générale à l'Université de Liège, é- " sujet autrichien, fixé en Belgique depuis une quarantaine d'années."

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