La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1608 0
25 January 1916
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 25 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6w96689f90/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

"LA METROPOLE," the infîuential Belgian newspaper now enjoying the hospitality of Sftf was removed to this country after the destruction by f the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Beljium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23ME ANNÉE MARDI 25 JANVIER 1916. N°- 25. LA GRANDE GUERRE. I U GUERRE AERIENNE.—RAIDS EN [ANGLETERRE, EN FRANCE, ET A : SALONIQUE.—QUE FAUT-IL CROIRE DU FOKKER?—UNE STATISTIQUE ' COMPAREE DES PERTES AERIENNES. ' -U DEROUTE TURQUE A ERZEROUM. ''MENACESATREBIZÔNDE— LA "CAPI-[ TULATION " DU MONTENEGRO—LA : GUERKE AU CAMEROUN. lia journés de hindi a été remarquable pour L divers® nouvelles de la guerre aérienne, la premier lieu un raid Allemand a eu lieu Ljessus du comté de Kent par un aéroplane lîcBiaritl dans la nuit de dimanche qui fit ffusieurs victimes, dont un "mort; dans Jlorès-nridi deux- hydroplanes allemands ferait survoler la même région, mais les Lions militaires et navals britanniques leur Er«t !a chasse sans pouvoir cependant les fcttelndre. | Sur le front ouest des avions français bom-fcaidèreait la ligne Anizy-Laon et les établissements d« Nogent-i'Ahbesse.; hier matin une !cadrille de sept avions jeta des bombes sur s cantonnements allemands de Houthuist et MiddelkeTbs. En outre le communiqué allemand annonce 1 bombardement de Metz par une escadrille mçaise de vingt-quatre machines, dont une t abattue. Dans le3 Balkans la guerre aérienne conclue avec ardeur; une escadrille française de quarante-cinq avions est alliée dimanche matin exécuter un raid au-dessus de fconastir, où ils causèrent d'importants dé-fcâts à la gare de chemin de fer, les casernes, les voies ferrées et les dépôts de munitions. I La guerre aérienne a eu même les honneurs Hs la discussion à la Chambre des Communes, [où M. Tennant s'est expliqué au sujet des [nouveaux avions allemands dénommés l'Foliker" qui semblent s'être assurés cer-kius succès sur les avions britanniques. 1, j)e ces derniers 13 auraient été perdus au bouts du mois dernier; l'ennemi a perdu Iriainsment neuf machines et probablement Kedx en plus: les avions britanniques ont pécuté six raids, et l'ennemi treize. Cette feomparaison, ajouta M. Tennant, est modi-lée par le fait que l'armée britannique a employé 138 avioné comprenant des escortes Mur les escadrilles de bombardement, et qui fo'. franchi les lignes ennemies à 1227 rrprises différentes. L'ennemi a fait usage de pgt machines et a franchi les lignes à 310 Iirises. Les machines allemandes sont tadement favorisées par la prédominance kvents d'ouest, ce que leur permet, une fois uihtes, de regagner facilement les lignes. Pour on revenir aux .divers théâtres de la erre, les nouvelles sont relativement favo-?:'s aux Russes, qui ont infligé une grande aitc a,ix Turcs dans le Caucase, où suivant teiiograde la retraite précipitée des Turcs pns .a région d'Erzeroum continue. En tainîs endroits les Russes continuent à cap-prer do l'artillerie, des munitions, des protons et du matériel télégraphique. Les roupes en poursuite avancent le long de Mtes semées de nombreux corps d'Askaris l'n grand nombre de prisonniers ont r't_ ;iits dans chaque localité habitée. Lvn détachement, arrivé de Mandchourie, a pwge un dem:-escadron de cavalerie et trois [??lfia"!ù'e3 d'Askaris qui défendaient un vil-. sabrant une partie des Turcs et faisant p prisonniers. |Au tud de là rivière Sharian, il a complète-ln an.n'^^.un fort détaehe'meiit kurd«. | • as le voisinage de Melazgert. Ja cavalerie ^ engagée avec de grandes forces kurdes, et F" en!"'« «00 tètes de bétail. en ou*Te I'10 l'aile droite russe, ■knmï c'e €°te de la mer Noire ■J'PMna de Trébizonde où les Turcs seront lî.,' '""Possibilité de tenir par suite de ■panent de leur centre. I e district de Riga et en Bessarabie il f" r-en de neuf. léero^!et de la "capitulation" du Monté-lons'n'fi ®nn,?!lce à présent que les négocia-[arder Gie 1u'un stratagème pour re-«JS?» a"trichienne. Un communi-l'ont ra"'llen admet que les négociations l'autrcn»ri eniT0^e commencé, tandis que li&anruLm ?ams. 3°urnaux déclarent que PUndiVir • «ontinsifi. Dans ces nouvelles ■M#. U lres 00 ®e!l"t génie du général I î" piOBiesHfmPublié par le ministère des pration- aiiS?S: à Paris= annonce que les Ifiieronn o ^"t^res anglo-françaises au Au aPProchent de la fin:— [ionnes quoi6 1!UT retraite de Taunde les ïsmafns t^afdes,en vinrent plusieurs fois kala (.; c.v0 co'onne française venant de toU MaS deK,!?rteS PertGS'. sPé«a!e-fetarder un w ? ne réussirent qu a I traver-, il U "wehe des Anglo-Français rs le puronfran-fe !orêt équatoriale, mais vient do rv ®VJter la poursuite vigoureuse !sAl'iésd'Eh]n™fmimjr par l occuPation par >■ fendsemier poste imP°rtant lent destrounJtftli-'1 a pris le commande-ltr8n8ement- « ;°es a Yamuda et fait des Ionisation ni , . général DobeU P°m' ï0t 'a noursi.u! Pluf,leurs colonnes mixtes Bons du siirt 6- ennemi dans quelques RÇnt. ' ou ses derniers détachements |LES BeLGES EN RUSSIE. KcotPs'eïn«M'ti,? de Pctrogi'ade annonce que, , d'auto-canon5;nnai^? belge de mitrailleuses lt^P0UT UP?rt\en Russi« a Quitté lîai Passa no- 4°n Avant le départ le K", pet't discoui «? f," revue, et au cours "PPe'a i„ . 1 éloge du roi Albert, fc l Majesté aTglo"'Ç ^ l'humanité." ^ ac^ressa aussi îa Rv t; " Je vou^ r«8 ^mos et à l'un d'eux K ^ u Sre"?lda^ votre vaillant du. la Vlct0h.e aura ét, rem_ LE BUDGET DE 1915 EN BELGIQUE. Des chiffres intéressants sont aujourd'hui connus au sujet du budget de 1915. L'article 48 de la Convention de La Haye impose, on le sait, à l'occupant d'un territoire ennemi qui prélève les impôts, droits et péages établis au profit de l'Etat, l'obligation de pourvoir aux frais de l'administration du territoire occupé dans la mesure où le gouvernement légal y était tenu. Le budget de 1915 a donné les résultats sui> vants: les . recettes étaient évaluées à 175,159,529 /rancs et les dépenses à 198 millions 159,529 fr., soit à peu près le quart du dernier budget établi avant la guerre. Les estimations étaient, comme suit: contributions directes, G.I.7 milions (en 1914, 87.1); contributions indirectes 52.9 (96.3); douanes, 14.5 (72.0); navigation et ports, 2.0 (3.9); domaines et forêts, 2.6 (3.6) ; Banque Nationale et Société Générale, 11.7 (11.8); chemins de fer vicinaux, 3.7 (3.8). Les dépenses prévues pour la dotation royale, le Sénat, la Chambre des représentants et la Cour des comptes furent diminuées jusqu'à 500,000 francs au lieu de 5.6 millions chiffre normal. Pour les ministères, les dépenses prévues portaient: justice, 26.7 millions (en 1914, 32.3); intérieur. 4.2 (8.2); sciences et arts, 33.9 (46.8); industrie et travail, 11.3 (26.9); finances, 20.3 (26.5); agriculture, 25.0 (35.lï; non-valeurs et remboursements, 1.4 (2.8). Au budget du ministère des finances, un poste de 40 millions de francs a été inscrit pour couvrir les frais de l'administration civile allemande, ainsi qu'un poste d« 20 millions pour ceux de l'administration allemande des postes et des télégraphes. Les dépenses prévues par l'administration allemandes pour les postes atteignent 21 millions, tandis que les recettes sont estimées à 7 millions. La différence de 14 millions provient du fa;t que .cette administration règle les traitements d'attente des fonctionnaires et des employés qui n'ont pas encore pu reprendre le travail. Pour les télégraphistes, qui vraisemblablement devront chômer aussi longtemps que durera l'Occupation, un crédit de 6 millions a été prévu. La reprise du commerce et de l'industrie a eu une influence favorable sur les recettes douanières. Celles-ci atteignirent 170.8 millions alors que les prévisions n'étaient que de 87.6 millions. Le mois d'octobre fut particulièrement favorable et l'ensemble des recettes douanières s'éleva à la fin du mois à 228.3 millions de francs. Par arrêté du 15 décembre 1915, le gouverneur général a prélevé sur le budget une somme de 10,957,479 francs qui sera répartie comme suit: au ministère des sciences ét des arts, 4.4 millions pour le service de l'instruction primaire; au ministère de l'intérieur, 600,000 francs à répartir entre les communes qui se trouvèrent dans l'obligation de pourvoir à des dépenses dépassant leurs ressources; 900,000 fr. aux commîmes ayant exécuté des travaux extraordinaires en faveur de l'hygiène publique. D'autre part, un crédit spéciàld'un million sera alloué au ministère des travaux publics en faveur des ponts et chaussées. U est à remarquer que dans le budget établi par l'administration allemande, aucune dépense n'est prévue pour la dotation royale, pour le Sénat, pour l'armée, pour la gendarmerie, pour les affaires étrangères, ni pour l'administration coloniale. POUR CACHER LA DEBACLE. • Du " Beriiner Tageblatt":— Nos ennemis obtenant les meilleur» et les plus authentiques, renseignements sur notre situation économique par les lettres adressées à nos prisonniers dans les pays ennemis, le ministre a ordonné que les autorités militaires et civiles surveillent plus rigoureusement cette correspondance. Dorénavant tontes les lettres contenant des indications sur l'état politique, militaire ou économique, de notre pays, seront confisquées et leurs auteurs seront poursuivis et punis conformément à la loi de l'état de siège. A PROPOS DU GRAND RAID. On nous annonce que 45 aéroplanes français ont fait un raid sur Monastir. Il peut être intéressant de rappeler à propos de cette maîtrise de l'air que possède la France un impromptu commis par le roi de France en... 1784, c'esk-à-dire après les premiers essais des frères Montgolfier avec leurs ballons à air chaud:— Les Anglais, nation trop fière, S'arrogent l'empire des mers; Les Français, nation legère, S'emparent de celui des airs. Il n'y a rien de neuf sous le soleil ! La Gazette Populaire" de Leipzig annonce, de source bien informée, que le" gouvernement allemand a l'intention de prendre des mesures énergiques pour remédier à la dépréciation du mark. Un recensement des valeurs étrangères en Allemagne va donc être effectué, et le gouvernement forcera les propriétaires de ces titres à les vendre à l'étranger. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont lès seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General Buildings, Aldwych, ! W.C. (au premier étage). TRUC ALLEMAND. NOTRE HYPOTHESE CONFIRMEE. LA BELGIQUE DOIT ADHERER AU PACTE DE LONDRES. » Coup sur coup nous apprenons que la "Gazette de Francfort" d'abor-d, puis le pro-allemand "New-York American" ont lancé un ballon d'essai concernant l'évacuation de la Belgique. Celle-ci serait subordonnée à l'engagement, par les Alliés, de ne pas pénétrer sur le territoire évacué... jusqu'au jour où peut être il prendrait fantaisie à l'Allemagne de nous envahir à nouveau. Car il est entendu, n'est-ce pas, que l'Allemagne a tous les droits... Ces nouvelles fantaisies allemandes, nous les avons prédites dans notre numéro du 13 janvier dernier sous le titre "Hypothèses—Les conditions d'évacuation de la Belgique." Nous avons par là, voulu mettre nos compatriotes en garde contre le premier mouvement de satisfaction que pourrait leur causer cette nouvelle. Ce n'est pas quand notre pays a souffert pendant dix-huit mois qu'un retard dans la réalisation de ses vœux peut compter. Ce n'est pas parce que l'Allemagne désire restreindre son front occidental et surtout se faire un bouclier de la Belgique que celle-ci peut songer à accueillir les propositions allemandes. Sans compter que cette acceptation nous frustrerait de l'indemnité formidable que nous avons le droit d'exiger, nous ne pouvons de la moindre façon prolonger la guerre en permettant aux Allemands une résistance interminable sur les Vosges et sur la Meuse. Tout cela sans préjudice de la façon dont nos Alliés d'aujourd'hui nous traiteraient et nous considéreraient dans l'hypothèse inacceptable de notre acquiescement aux conditions allemandes. La meilleure façon de mettre fin aux manigances allemandes pour jeter la désunion entre la Belgique et les Alliés est, pour nous, d'adhérer sur l'heure, au pacte de Londres, c'est à dire de prendre l'engagement de ne pas conclure de paix séparée avec nos ennemis. La malice allemande est cousue de fil blanc. Nous en avons suffisamment exposé les dessous pour n'avoir pas à y revenir. A notre gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour rendre cette manœuvre inefficace. LES INONDATIONS EN BELGIQUE. La population habitant entre Termonde et Wetter.cn a eu beau-coup à souffrir des inondations, dit 1' " Echo Belge." Sous le vent violent de l'ouest et du nord-ouest et les pluies torrentielles des derniers jours l'Escaut et la Dendre ont débordé à leur confluent. . A Seboonaerde, les maisons furent complètement inondées et le trafic fut entièrement arrêté près d'Appels-lez-Termonde. La digue de l'Escaut se rompit en quatre endroits. Zele et Baesrode sont sous eau. A Termonde, la Dendre sortit de son lit. Les communications par la grand'route, entre Alost et Termonde, sont entravées. La population d'Appels et de St. Rolsdijk dut se sauver dans des canots. Elle fut hébergée dans les casemates militaires de Termonde. Suivant les dernières nouvelles, la brèche pratiquée par les eaux dans la digue mesure trente mètres de longueur. Les prairies entre Termonde et Wetteren forment un énorme marais sur lequel on circule en barquette. A Wetteren, l'Aard a dû être évacué, de même que la " Vâarstraat" à Calcken. La misère est atroce. Lorsqu'en tramway vicinal on parcourt d' Alost les localités de Wetteren jusque Hamme et plus loin encore, c'est une immense mer d'eau que l'on rencontre toujours et toujours; ça et là un monticule de terre qui dépasse tout comme une sentinelle qui domine et veille à la ■situation du moment. A Appels, près d'Alost, le fléau est arrivé à son comble. Mardi dernier, vers 8 heures du matin, la digue droite de l'Escaut s'est rompue sur une largeur de 15 mètres par suite de la crue incessante des eaux du fleuve. En un rien de temps la moitié du village était inondée, la circulation y devint impossible. Dare dare des mesures urgentes furent prises pour combler la rupture, mais les eaux montaient, montaient toujours, et le soir, vers 6 heures, une nouvelle rupture eut lieu qui, cette fois, atteignit 46 mètres de largeur. On se donne une idée de la violence du torrent : tout le village d'Appels fut sous eau au point que les habitants durent se sauver avec leur bétail pour ne pas être tous noyés. Au hameau Sint-Arnolfdjjk, l'eau atteignait 2 mètres de hauteur dans les rues. Tous ces fugitifs, avec le contenu de leurs étables, durent prendre refuge dans les locaux de l'Académie de Termonde, mis gracieusement à leur disposition par ±' administration communale. L'administration des ponts et chaussées prit d'urgence des mesures plus efficaces pour circonscrire ce nouveau fléau et lefe travaux furent confiés à l'entrepreneur bien connu M. Van Raet, qui s'est déjà plusieurs fois distingué en pareille circonstance. La catastrophe est plus grave encore que celle de la rupture d'une digue à Moerzeke il y a une trentaine d'années. POUR L'UNION NATIONALE. LE DEVOIR, SANS PREOCCUPATION DE PARTI. Le programme gouvememeiUal reste oe qu'il était. Nous avons annoncé, la semaine dernière, l'enitrée dains le conseil des ministres de MM. Paul Hymans, Goblet d'Alviella, et E. Vandervelde, qui consacre définitivement la trêve des partis, si nécessaire pour l'avenir prochain de notre Patrie. Nous publions ci-dessous j,le rapport, que M. le baron de Broqueville a adressé à ce sujet au Roi :— Sire,— Au moment où la Belgique tout entière se levait pour la défense de son droit et de son honneur, on vit l'esprit national se substituer, partout, à l'esprit de parti. Devant le danger, la confiance la plus large fut faite au Gouvernement du Roi par le Parlement, uni en une commune pensée. Cette union trouva son expression dans l'unanimité des votes, véritable symbole du mandat confié au pouvoir exécutif. Ce mandat, le Gouvernement a la certitude de l'avoir rempli, avec la volonté constante de se conformer à la pensée patriotique qui, à travers les âges, honorera le Parlement du 4 août 1914. Le Gouvernement n'est pas moins certain d'être à même de poursuivre l'œuvre entamée, sans s'écarter des indications formelles données par les Chambres. Néanmoins, il ne perd pas de vue que la durée de la guerre, et les nécessités qui en découlent, donnent, chaque jour, naissance à des situations nouvelles que la prévoyance humaine ne pouvait soupçonner en 1914. Il suffira de signaler notamment que, en vertu du texte même de la Constitution—je n'entends pas envisager ici l'esprit de ce texte —la moitié du Parlement se trouvera avant peu sans mandat. D'autre part, sous l'empire d'impérieux devoirs, et afin de demeurer dans l'esprit de la charte fondamentale, le pouvoir exécutif se vit parfois dans l'obligation d'exercer lui-même le pouvoir législatif; plus le conflit international perdure, et plus cette position anormale tend à s'accentuer. En face des situations nouvelles, le Gouvernement, uniquement soucieux du bien général, s'est demandé s'il ne convenait pas d'affirmer, à nouveau et solennellement, par un acte public, l'union qui règne entre les partis, ainsi que l'inébranlable volonté de remplir jusqu'au bout le devoir envers le Pays, en dehors de toute préoccupation de parti, suivant la décision prise par le Ministère le 4 août 1914. Jadis—en octobre 1914—le Gouvernement examina la possibilité de réunir les Chambres législatives. Force lui fut de renoncer à ce projet: les cinq sixièmes des membres étaient demeurés en pays occupé par l'ennemi, et ils eussent pu s'étonner, à juste titre, que, après les avoir engagés à demeurer, autant que possible, avec leurs commettants, le Gouvernement constituât, sans eux, une réduction de Parlement, ne répondant même pas à la composition parlementaire des partis. Le Gouvernement se trouve donc dans l'impossibilité de demander au Parlement le nouveau témoignage de l'union nationale et l'assistance, souhaitée, dans l'œuvre législative. Dès lors il semble logique de se tourner vers les personnalités que, aux applaudissements du Pays, le Gouvernement a invitées à l'accompagner, afin de l'assister de toute leur haute expérience. Le 2 août, à la séance où fut décidée l'attitude de la Belgique, les Ministres d'Etat apportèrent, au pouvoir exécutif, l'appui de leurs conseils, et tous, sans exception, approuvèrent la résolution prise. Depuis lors, plusieurs d'entre eux, et, notamment, tous les Ministres appartenant à l'opposition, accompagnèrent le Gouvernement en terre étrangère; ils prirent part à toutes les délibérations où furent envisagées les grandes questions de principe. U est naturel que la pensée reconnaissante du Gouvernement aille à eux le jour où il s'agit, en ordre principal, d'atteindre le but que je viens d'avoir l'honneur d'exposer à Votre Majesté. Ce serait, à mon sens, s'écarter de la saine notion du régime parlementaire que de prendre l'initiative de substituer des Ministres d'Etat à quelques-uns des membres de ce Gouvernement auquel le Parlement a unanimement fait confiance, lors de sa dernière séance. A travers les circonstances tragiques vécues par le Pays, chacun s'est intégralement voué à l'accomplissement du devoir, et il est dans la logique de nos institutions de tenir compte de ces faits, tant que, ni le Parlement, ni l'opinion publique, ne peuvent fournir librement des indications certaines. Mais il est une formule qui permet de mettre les nécessités de l'heure ne parfaite harmonie avec le respect de nos traditions parlementaires. Cette formule découle d'elle-même de la pensée d'union qui caractérisa la dernière séance tenue par les Chambres. A diverses époques de la vie nationale, des ministres—membres du Conseil—partagèrent, avec leurs collègues à portefeuille, la solidarité et les responsabilités du pouvoir. L'histoire de la Belgique ne connut pas d'hienre où pareille adjonction fut plus justifiée. Le monde vécut-il jamais de tels événements? Pour nous, c'est l'existence même de la Belgique qui est en cause, c'est tout son avenir qui est en préparation.Mais il importe que nul ne puisse se méprendre sut la portée exacte de la proposition que j'ai l'honneur de soumettre à l'agrément royal. Durant la période où le statut territorial de la Belgique n'était pas fixé, le pays fut gouverné par des hommes appartenant à des fractions diverses de l'opinion; ils étaient groupés autour d'un programme commun de politique intérieure. Telle n'est pas/telle ne peut être la situation en os moment. Ce serait tout à la fois un non-sens et une incorrection que de prétendre opérer aujourd'hui une fusion, voire un rapprochement, dans, le programme gouvernemental, entre les programmes des divers groupements politiques.Tant que la nation n'est pas libre de faire LE REFUS DES EVEQUES ALLEMANDS. ♦ LETTRES SANS REPONSE. v. Voici la suite des annexes à la lettre collective de l'Episcopat belge :— 2o. Le 10 février 1915, l'adjudant von Flem-ming se présenta, au nom du Kreischef, à l'archevêefié de Malines, à l'effet de renouveler verfcaleîneaït au caadlnal le questionnaire auquel celui-ci avait déjà répondu par écrit dans sa lettre du 24 janvier. Le cardinal fit observer à M. l'adjudant que des questions de cette nature doivent être formulées et solutionnées par écrit. U rédigea, en conséquence, dans les termes qui suivent, les demandes de M. le Kreischef et les réponses qu'elles comportaient, et le document fut signé ensuite par M. l'adjudant et par le cardinal de Malines:— ARCHEVECHE DE MALINES. Monsieur l'adjudant von Flemming, demande, au nom du gouvernement général :— lo. Quelles sont les communes où des prêtres ont été fusillés; 2o. Queiles sont les troupes qui les ont mis à mort, et à quel jour; 3o. L'évêque du diocèse prétend que ces prêtres étaient innocents; lo. Les noms de ces communes ont déjà été imprimés dans ma Lettre Pastorale de Noël 1914, à la page 65. 2o. L'état-major allemand est, mieux que personne, en mesure de savoir quelles troupes occupaient une commune à tel jour déterminé. Les populations reconnaissent aisément l'uniforme allemand, miais ne discernent pas, pour la pluart, les régiments qui composent l'armée.3o. Ma conviction personnelle et motivée est que les prêtres dont j'ai cité les noms étaient innocents; mais,en justice, ce n'est pas à nous d'établir leur innocence; c'est aux autorités militaires qui ont sévi contre eux, d'établir leur culpabilité. Les témoins appelés à rendre témoignage en présence d'une comanission unilatérale auront, en général, peur de dire toute la vérité. Celle-ci ne sera pleinement connue et ne se fera universellement accepter, qu'à la condition qu'une commission mixte soit formée pour la recueillir et pour en garantir l'impartialité et l'exactitude. Aussi ne puis-je que renouveler pour la troisième fois, (1) ma proposition de confier à une commission mixte, composée en partie de magistrats allemands et en. partie de magistrats belges, le soin de faire la pleine lumière"sur les faits au sujet desquels le gouveirnonent général a l'heureuse inspiration d'instituer une enquête. Afin de donner aux résultats de l'enquête toute l'autorité désirable, il importerait que le tribunal fût présidé par un délégué d'un Etat neutre. Fait à Malines, l>e 10 février 1915. (Signé) D. J. GARD. MERCIER, Archevêque de Malines, (Signé) VON FLEMMING, Ri'tmeiister und Ad-judant des KTeischefs in Mecheln. Cette demande resta sans réponse. (A suivre.) — Le ministre des finances, qui avait dernièrement quitté Pékin sans prévenir personne, est maintenant revenu. — On annonce la mort, après une longue maladie, de Mme Trehawke Davis, l'aviatrice bien connue. Mme Davis effectua plu.ieairs vols remarquables en compagnie de Gustave Hamel, Astley, Valentine et Legagneux. entendre sa voix, nul n'a le droit de toucher , à ce qui fut, avant les grandes doulexirs nationales, la charte des partis; celle-ci est et doit, pour le moment, demeurer intangible, en chacun de ses points, même minimes/ Tous, et avant tout les Beiges, accablés des pires souffrances, sous le joug de l'étranger,, s étonneraient, a bon droit; qu'à un tel mo-, ment le 'gouvernement songeât à appliquer ùîi: programme nouveau de politique intérieure. Cela sera peut-être l'œuvre de demain ; ce ne peut, assurément, pas être celle d'aujourd'hui. Le programme gouvernemental demeure donc ce qu il était hier; il se synthétise en ces deux pensées—les seules qui soient aujour-d hui dignes d'absorber intégralement un gouvernement de p â/trio tes'—: pourvoir à toutes les-nécessités qui découlent de l'état de guerre et mener la Belgique, d'an® les conditions les meilleures, à la jiaix la pluis favorable.Les collaborateurs sur lesquels je sais pouvoir compter adhèrent,' sans réserve, à cette limitation de l'action gouvernementale ; aussi jamais gouvernement n'aura, été plus uni sur un programme plus patriotique. Quand la tache aura ete accomplie et que l'œuvre aura reçu les consécrations nécessaires, le groupement momentané, dans le gouvernement, de tontes les opinions, livrera au pays une situation politique qu'aucun acte du pouvoir n aura entamée et dont nul n'aura préjugé. Telle est la imsision que nous nous sornmes assignée; elle sauvegarde toutes nos libertés, elle ne laisse place à aucune équivoque, ni dans le présent, ni dans l'avenir. Et quand sonnera l'heure, proche et certaine, de la victoire finale, la Nation, répondant à l'appel de Votre Majesté, se retrouvera 'maîtresse de régler ses destinées, conformément à, la voix de sa conscience. Ce rapport au Roi fixe la portée exacte de la proposition que j'ai l'honneur de soumettre à la signature royale; il convenait d'écarter toute possibilité d'interprétations erronées. J'ai la conviction que cette nouvelle manifestation de 1 union des partis sera approuvée par tous ceux qui ont la saine compréhension des réalités et qui se préoccupent, avec clairvoyance, de l'avenir du Pays. J'éprouve un vif regret de ne pouvoir proposer de compléter, davantage encore, le Gouvernement par une adjonction plus grande de Ministres d'Etat. Plus que jamais, j'espère, tous les Ministres d'Etat, sans exception, de loin comme de près, continueront à nous aider de leur expérience et de leur patriotisme. J'ai l'honneur d'être, Sire, etc. MONITEUR BELGE DES 15, 16, 17, 18, 19 ET 20 JANVIER. MINISTERE DES CHEMINS DE FER, POSTES, TELS» GRAPHÈS, ET MARINE. NOS ARMEMENTS ET LA COURS DES PRISES. Vu l'arrêté-ioi du 20 mai 1915: Considérant que l'Amixviute britannique a modifié les conditions de jjaiemeat des navires condamnés par Cours ctea Crises ; Ou d y a lieu en conséquence de modifier les dispositions duuit arrêté-loi pour les mettre en harmonie arec les conditions nouvelles; Sur la proposition des Ministres des Chemins de fer. Marine, Postes et Téies.rapnoà, de» Affaires Etrangères et des Finances, le itoi a signe 1 aixetc suivant: Article unique. L'arreté-loi du 20 mai 1915 est modifié comme suit: A l'article 1er, alinéa 2, les mots " sur 75 pour cent au maximum ' sont remplacés par les mots " sur 25 pour cent au maximum." A l'article 2, les alinéas 2 et suivants sont modifiés comm« suit: " Cette demande devra être acoompagtfée : " D'un acte de cautionnement solidaire dont le souscripteur de7ra être a^rée par le Ministre des Chemins de 1er, Marine, Postes et Télégraphes, et par le Ministre dos Finances, "Ou bien de l'engagement, pri6 par l'armateur de consentir a l'Etat beige une hypothèque de premier rang sur !« navire et d'assurer celui-c i contre tout? risques, y compris le risque de guerre, jusqu'à parlait paiement de la somin» garantie par l'Etat." ACTIONS" D'ECLAT. ORDRE DE LEOPOLD. Sont nommés: Oiïicicr de l'Ordre de Léopold; Ee colonel d'infanterie* adjoint d'éiat-majcr, Delobbe, H. Chevaliers de l'Ordre de Léopold: Le capitaine commandant d'inlanterie Melot, J.; le capitaine commandant de réserve dix génie Bette, R. Les capitaines en second d'infanterie: Sandxon, J., Jacob, G.; lo médecin-adjoint Rayon, L. ORDRE DE LA COURONNE. Sont nommés chfcvaiiers de l'Ordre de la Couronne: Lo sous-lieutenant à'inian»/>r:e de Vyver, R. ; le souc lieutenant d'artillerie Smits, A. Les officiers auxiliaires d'mianterie: Alleman, C.; Desmet, M. Le mececiii auxiliaire Salme, E- ORDRE DE LEOPOLD II. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold II: L'adjudant du génie Borlée, J.; le 1er sergent major d'infanterie Thuysbaert, R. ;. le 6ergent d'infantecrie Fuesen, C.; le maréchal des logis d'artillerie Smescnan, J.-B.; le caporal du génie Cornu, A.; le brigadier d'artillerie Doliard, H.; le soldat du génie Destrée, A. DECORATION MILITAIRE. La décoration militaire de 2e classe (art. 4) est décernée: Au soldat d'infanterie Jugthers. 0.; au caporal o'inian-terie Van R-eeth, M.: au clairon d'infanterie Berbc, V.; au sergeht d'infanterie Belleman.\ L. : au caporal d'infanterie baron de Blondeel de Beauregard de Viane; au soldat d'infanterie Istas, C. ; au sergent de génie Muy-shond, E.; au sergent du génie Moos, H.;, aux soldais du génie Boyazis, A., Boyasis, G, Pocne, A.; au soldat, d'infanterie Dewulf, E. ; aux soldais du zénje Charlier, F , Van Rampelbergh', P., Wober, R. ; aux soldats du géni« Gilson, G-, Ippersiel, R., Pytfervcy, R., Deiwcwsrt, F.: au sergent d'infanterie Maes, L . au soldat d'artillerie Sparuer. A. EMPLOIS SPECIAUX DANS L'ARMEE. Par arrêté royal du 25 décembre 1915, le colonel adjoint d'état-majox Servais, E.» commission-né en qualité d'inspecteur général des services de l'Intendance, est nomme inspecteur général des dits services. Par le même arxcté_. l'inspecteur générai des services d« l'Intendance est assimilé aux généraux-majors. Par arrêté royal du 7 janvier 1916, la commission d« capitaine en second d'infanterie conférée au lieutenant du corps des transports Demeuldre, R.-M. pour la durée go son service dans l'infanterie, 'lui est retirec. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. CONVENTION INTERNATIONALE RELATIVE A LA CIRCULATION DES AUTOMOBILES. U résulte d'une communication adressée lo 13 novembre 1915 par M. le Ministre des Pays-Bas. à Paris, à M. 1© Ministre des Affaires Etrangères de France, que le Gouvernement néerlandais a exprime le désir de voir mettre en vigueur dans ses colonies des Indes Orientales la Convention internationale relative a la circulation des automobiles. TRANSPORT DE MARCHANDISES. Par arrêté ministériel du 17 janvier, l'amende pour chômago de wagons' dans les sta-tiono situées dins la zone des armées est portée a 1 franc par heure de retard et par v/agen de tout tonnage. Ces stations seront désignées par voie d'affiches. Dans le calcul de la durée pour laq-uelle l'amende poar chôma-ge sera exigible en application de l'article 1er, aucurie déduction no sera faite pour les dimanches et jours feriei. Cette mesure sera applicable quinze jours après 6-a publication au " Moniteur." La direction des Chemins de fer de l'armée en campagr.o est chargée de l'exécution du présent arrêté. ECHOS. Union Belge de Glasgow, Le Comité de l'Union Belge a décidé d'organiser une réunion générale le jeudi, 3 février, à huit heures du soir, au local du Y.M.C.A., Christian Institute, 70, Bothwell-street, Glasgow. U prie tous les membres de bien vouloir y assister. Le " Belgian Relief C ommittee." A dater de jeudi prochain, 27 janvier, les bureaux et divers services du " Belgian Kelief Committee," 10, Fip.sbury*squaïef KiC., seront transférés,.,28,à proximité de Victoria Station. (Téléphone: Victoria 8211.) Les bureaux de la Société Belge de Bienfaisance à Londtres et du Comité officiel d'habillement des soldats réformés^, restent comme par le passé au-3ï<£ ÏÛJJhrî^ijWjr-square (sous-sols). Adresser la" correspondance à. M. J. Navaux, sectetaii-je. " . „ ; ; ' Un Belge a la " G jildhall School of Music." C'est avec le plus grand plaisir que nous venons d'apprendre que la " Guildhall School of Music " vient de confier à notre talentueux compatriote Ad. Coryn, directeur du théâtre royal d'Anvers, un cours de chant français et de répertoire. Ceux qui connaissent la très jolie voix et la remarquable méthode de l'excellent chanteur trouveront que le réputé conservatoire de Londres a fait en M. Coryu une acquisition de tout premier ordre. — De la réponse que le roi d'Espagne a faite à la lettre ouverte de M. Wilmotte, dit la " Petite Gironde," il ressort qu'Alphone XIII a recommandé instamment à son ambassadeur à Berlin de faire toutes les démarches possibles auprès du gouvernement allemand pour obtenir la liberté de M. Max, l'héroïque bourg-mestre de Bruxelles. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, e.v.p. Pricre de s'adresser directement a nos Euïeaux, 104, ï>hoo* lane, au premier. A D. CORYN, professeur de chant français au JL Guildhall School of Music, leçons particulière^, répertoire.—S'adfes^cr par correspondance au journal ou au Guild-tiall Music. School, John Carpenter-strcet \ U PAIR.—On demande dame cie pr. dame Z~V et 2 fil, 15 et 9 ans. Personne bonne famille et bonne éduc. En échange hospitalité elle 'iera couture et donnera soins amicaux à dame "délicate.—Ecrire, X. Y. Z., Journal Métropole. BONNE belg-3 est demandée pout soigner ieuno enfant.— 1, Gloucestei-gardens,_Richmond Hill, Surrer, DEMOISELLE, de bonne famille belge, désira s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi, ou autre xx;upation; parlant français, flamand, et ayant de bonnes notions d'anglais.—Ecrire J V.. bureau du journal. DÈNTISTRY.—VICTOR COTILS; d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous Jes jours de 2.50 « 5- heures.—Oxford-street 551. Téléphone. 2782 Mayfair. DLLË belge7~bonne musicienne, désire faire connaissance Dlle anglaise pour piano deux ou trois iois par semaine environs South Kensington.—Ecrire, bureau Ju journal. F. H. . i ' J. THÏBL GERARD, Vottera, recherché • par sa femme.—Adresse, St. Aida-n6, 44, Oamphill-street, Glasgow. , JEUNE anglais, parlant assez bien français, déj.ir'* rencontrer jeune Françai? pour conversation.— l'Jcrlrc: Léo ard, 20, Becchdalc road, Brixton Hill. JEUNE fille, lli 13 ans, recevrait hospitalité clans îamiLle anglaise habitant Hayward's Heath, en échange lége^ travail -de ménage et soins à donner aux enfants. Vio do famille.—Ecrire W. L., bureau doi journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods