La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1369 0
11 October 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 11 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m32n58dm3z/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA METROPOLE IONE PENNY ■gitiT ; CIIÏQ CEnnHBa BOUASDEî vijf ceht (OITWEItT : DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois~3sk. ; 3 mois, 9 sh. 24m* ANNEE JEUDI 11 OCTOBRE 1917 No. 284 LA GRANDE GUERRE SUCCES SUR TOUTE LA LIGNE La nouvelle bataille des Flandres La neutralité de 1 Argentine [ Pour la quatrième fois en quelques semaines de temps, les troupes britanni- ■ quesont pris l'offensive à l'est d'Ypres. I Malgré des obstacles de terrain d'une na- ■ ture particulièrement difficile nos al-B liés, de concert avec les troupes fran- ■ çaises, ont atteint tous leurs objectifs. ■ La Flandre, en ce moment, où la terre ■ est déjà naturellement grasse, a été trans- ■ formée en un immense marécage par les I pluies et les inondations. Ajoutez à ■ cela des trous 'd'obus, qui disparaissent ■ sous les eaux d'inondation, les innom-B brables fossés et ruisseaux qui tr-aver-I sent ces plaines, jadis si fertiles, et vous ■ pourrez vous rendre compte des difficul- ■ tés que présente une avance sous la I rafale des obus et des balles de rnitrail- ■ leuses. Le signal de l'attaque fut donné à 5 ■ heures 20 du matin et le front s'étendait ■ d'un point au sud-est de Broodseinde (à I environ un kilomètre à l'est de Zonne- ■ beke) jusqu'au St-Jansbeek, à i-6oo mè-I très au nord-est de Bixschoote, où l'aile ■ gauche britannique rejoignait l'extrême I aile droite française. En un sens, cette attaque a été moins ■ une grande bataille qu'un grand rajus-I tage du front de bataille. Il y eut deux ■ avances accomplies simultanément, avec I un fragment de ligne stationnaire entre ■ les deux. La plus grande opération ■ était l'avance de la gauche dans la di- ■ rection du village de Passchendaele, où ■ la ligne était la plus éloignée de la crête, ■ arrondissant ainsi le saillant dont Brood- ■ seinde était le point le plus prononcé. ■ Cette avance conduisit à quelques com-| bats couronnés de succès dans ce qui I reste du village de Poelcapelle, autour ■ du Wallemolen et dans le désert des fer- ■ nés en ruines, qui se trouvent sur les ■ éperons à l'est de la crête de Passchen- ■ daele, entre ce village et la forêt d'Hout- Sur la droite du front de bataille, la ■ ligne brisée qui longe les ruines du vil- ■ 'age de Reutel et du château de Polder-I hoek fut redressée. L'avance sur Passchendaele a entraî- ■ né des combats dans une zone profonde ■ d'environ douze cents mètres, entre les I villages de Wallemolen et de Nieuwe-I niolen. Dans cette étendue de terrain, ■ dans laquelle il n'y a plus que des ves-I %es de taillis, se trouvait le fragment ■ de la ligne allemande appelée la ligne ■ Zonnebeke-Stoden, des bouts de tran-I chées isolées, ponctuées par des "pill- ■ boxes" (abris en béton armé, ouverts ■ seulement du côté allemand), comme tis- ■ ses autour des caves de fermes avec des I âbris pour mitrailleuses commandant le ■ réseau de routes entre Passchendaele et I ^pres. Dans cette zone, il n'y a pas de I traces reconnaissables sur la carte, si ce ■ 71 est le village de Kerselaerhoek, à l'in- ■ tersection de la voie ferrée de Roulers et ■ de la route de Passchendaele. I Sur la gauche, entre Poelcapelle et la I '0rêt d'Houthulst, les opérations étaient I handicapées par les marais inévitables ■ et les rives inondées du Broenbeek, dé-I "lolies lors du bombardement des an-| bennes défenses allemandes, au sud et B autour des fermes de Schrieboom et de I ^oedtenvesten. Environ 1.600 mètres de I terrain balayé par les obus séparaient I 'es avant-postes à la ferme de Goedten- ;esten du bord de la forêt. C'est dans I cette région que furent surprises deux I Usions allemandes qui venaient faire I a relève. Les régiments qui compo-I sa>ent la division fraîche venaient d*ar-ruer de l'Argonne, amenés de Roulers I j® autobus et jetés dans la ligne au mi-I l,;u de la nuit, au sud de la forêt d'Hout-I ul®t- Les anciens occupants de la li-I allemande étaient si démoralisés I C'U ''s ne se donnèrent pas la peine de I ^ettre les nouveaux au courant de la ! .'^Position du terrain et ces derniers, I 'forant tout des positions et empêtrés B ans la boue, se firent prendre comme B s mouches. I ^es détails des combats manquent en-0re> mais les principaux centres de ré sistance semblent avoir été les fermes de Suez et d'Egypte et la ferme de Pas-oal, dans la zone irrégulière formée par la forêt, les routes qui en partent vers Langemarck et Poelcapelle et le chemin de fer de Thourout- L'armée française opérant à l'extrême gauche des troupes britanniques, entre la route de Dixmude et Veldhoek s'avança dans la direction du coin sud-ouest de la forêt d'Houthulst et ne rencontra qu'une faible résistance. Le terrain était encore plus mauvais que dans la zone britannique et les poilus eurent les plus grosses difficultés à traverser le terrain marécageux qui s'étend jusqu'à l'Yser. Avant dix heures du matin, ils établirent leur ligne au nord de Mangelaere. Il s'ensuit que la forêt, qui, se trouvant déjà dans une dépression, doit être inondée sur une grande partie de son étendue, perd une grande partie de sa valeur comme forteresse. A 11 heures du matin, écrit l'expert militaire français, les troupes françaises avaient atteint tous leurs objectifs et avaient pris d'assaut le blockhaus de Bétonnes et les fermes d'Islande, de Lannes, Houchard, Catinat et Lassalle et capturé les ruines fortement défendues des villages de Mangelaere et de Veldhoek, atteignant en même temps la rive du Coverbeek. L'avance faite est de 1-500 à 1.800 mètres. L'attaque prit l'ennemi entièrement par surprise et ses pertes doivent être fortes, alors que les pertes françaises sont légères. A la suite de la tension dans les relations diplomatiques entre l'Allemagne et le Pérou, l'attaché militaire du Pérou à Berlin a demandé de le relever de ses fonctions. Quant au gouvernement d'Uruguay, ce dernier a défendu au chargé d'affaires allemand de quitter le pays avant que le représentant de l'Uruguay n'ait quitté l'Allemagne. Il a également demandé au Parlement l'autorisation de faire usage des navires allemands, à condition de déposer dans les banques une somme correspondante à leur valeur. En Argentine, dans une entrevue accordée à un journaliste, Senor Puyerre-don, président de la République, à propos de la neutralité de l'Argentine, a déclaré que le gouvernement n'a pas modifié sa politique, qu'il avait toujours été ferme dans sa décision de défendre les intérêts du pays et la loi, et qu'il n'a pas la moindre intention de tolérer aucun acte contraire aux principes du droit international. Si le gouvernement, dit-il, n'a pas encore rompu ses relations diplomatiques avec les puissances centrales, cela ne signifie pas qu'il hésiterait lorsqu'il faudrait agir. En Suède, il n'y a pas encore de modification dans la crise. Le roi a fait appeler le professeur Eden, leader libéral, avec lequel il a eu une longue conversation. 0—o La Hollande et les belligérants Pas de charbon américain New-York, 8 octobre. — Le correspondant de l'Associated Press à Washington apprend que le gouvernement a définitivement refusé d'accorder une licence de charbon de soute au liner hollandais Nieuw Amsterdam, parce que la Hollande n'a pas donné l'assurance que ce navire reviendra aux Etats-Unis après avoir déchargé sa cargaison pour le compte de la Belgian Relief Commission. — Reuter. o—o Le charbon allemand ^Amsterdam, 8 octobre. — Un télégramme officieux de Berlin dit au sujet de l'accord charbonnier hollando-allemand que l'Allemagne est prête à fournir à la Hollande 200.000 tonnes de charbon allemand et 50.000 tonnes de charbon belge. L'accord au sujet du chai-bon n'est qu'une partie d'un accord économique étendu entre la Hollande et l'Allemagne. — Reuter. La "Russie" révolutionnaire, ou boche partout ! Un correspondant de la Morning Post (8 octobre), retour de Russie, fournit à ce journal une liste édifiante des noms et pseudonymes de quelques-uns des principaux acteurs de la "Russie" révolutionnaire, tous membres du Soviet de Pétrograde. En voici un résumé : PSEUDONYME NOM " RUSSE " VERITABLE Tchernoff (ancien ministre !) . . Feldmann Lénine . . . . Zederblum Stekloff .. . . Nahimkes Parvus . . . . Dr. Helfandt Ganetski . . . . Furstenberg Zinoviefï . . . . Apfelbaum Trocky . . . . Bronstein Kamenieff. . . . Rosenfeld Gorefï . . . . Goldmann Meckoffsky . . Goldberg Martoff . . . . Zederbaum Sukhanoff . . . . Himmer Zagorsky . . . . Krachmann Mechkofsky . . Hôllander Larine . . . . Lurier Bogdanefï . . Seffer Sans compter Goldenberg, Ehrlich, Gôtz, Handelsmann, Liber, Dahn et Krochmahl ! n—n Le gravier pour les Boches Le correspondant du Times à Amsterdam, dans une dépêche datée du 7 octobre, dit que l'Angleterre demanda à la Hollande, en échange de facilités économiques, la prohibition du transport de sable,gravier et empierrements en Belgique, ces matériaux étant employés par les Allemands à des fins militaires. Le gouvernement hollandais répondit que ce trafic cesserait, mais " pour diverses raisons" la date de la prohibition a été retardée. Le gouvernement anglais vient de notifier au gouvernement hollandais qu'en conséquence, " certaines mesures restrictives " ont été ap pliquées. " Il y a évidemment diverses mesures de ce genre qui pourraient être appliquées, depuis l'interruption des facilités de câble jusqu'au retrait de la concession d'Halifax." La Hollande dépend entièrement des câbles anglais pour communiquer avec ses colonies. La concession d'Halifax est l'autorisation accordée aux navires hollandais de subir la visite en Nouvelle-Ecosse et non dans un port anglais, de façon à ce qu'ils puissent éviter de traverser la zone dangereuse allemande. Le correspondant du Times ajoute : ' II semble inutile de supposer que le gouvernement hollandais ne prendra pas en fin de compte les mesures demandées, encore qu'il soit lent à les prendre. De fait, le gouvernement hollandais n'a violé aucun engagement." Nouvelle offre de paix allemande? Amsterdam, g octobre. — La Deutsche Ta-geszeitung annonce de bonne source que l'Allemagne et l'Autriche se sont mises d'accord pour faire une nouvelle offre de paix aux Alliés, mais qu'il n'a pas encore été décidé quelle forme prendrait cette offre. L'offre sera faite sur la base pas d'annexions, retour de la Belgique et du Nord français, renonciation d'acquisitions territoriales positives dans l'Est, et pas d'indemnités d'un côté ni de l'autre. La Deutsche Tageszeitung défie qu'on démente cette nouvelle et ajoute qu'elle provient d'une source " spécialement bien informée ". ■>,— Exchange. 0—o Accord franco-suisse Une convention vient d'être conclue, pour une durée de trois mois, d'octobre à décembre, entre la République helvétique et la France, aux termes de laquelle les banques suisses offrent à un groupe de banques françaises, avec autorisation du Conseil fédéral et contre dépôt de titres, un crédit mensuel de 12 millions 1/2 utilisables par escompte de traités portant des signatures françaises de premier ordre. En retour, la France fait,à la République helvétique certaines concessions d'ordre économique et commercial et permet l'importation d'un certain contingent de marchandises , suisses de luxe et aussi du chocolat et délivre des permis d'exportation pour une quantité déterminée de marchandises qui intéressent tout particulièrement la Suisse. En outre, l'exportation des marchandises appartenant à la Suisse, et entreposées à Cette, sera facilitée par la mise en marche d'un train supplémentaire et quotidien. Enfin, le gouvernement français s'engage à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer et accélérer l'exécution de certains arrangements récemment conclus à Paris et concernant le transport des marchandises arrivant en transit direct. Les deux gouvernements prévoient, au surplus, de prochains pourparlers en vue de conclure une convention financière et économique de plus longue durée entre la Suisse et les gouvernements alliés. L'AFFAIRE BOLO PACHA La corruption allemande Le " bolisme " en Angleterre Les Evening News (8 octobre) se demandent s'il y a des "petits Bolos" en Angleterre. Il signale que les organisations pacifistes ont beaucoup d'argent et le dépensent largement. L'une d'elles s'est vantée d'avoir distribué, pendant les six premiers mois de 1916, cinq millions de pamphlets sur les négociations de paix, à raison de ^4.000 (cent mille francs) par million. Cette seule organisation a donc pu dépenser £20.000 (500.000 francs) en une demi-année. Le poison Il y a en ce moment en Angleterre une cinquantaine d'organisations "pacifistes". Les principales sont: The Union of Démocratie Control. The No-Conscription Fellowship. The Peace Négociations Committee. The National Council against Conscription.The Fellowship of Reconciliation. L'Union of Démocratie Control est 1' "affaire" du fameux Morel, actuellement sous les verrous pour avoir voulu communiquer avec la Suisse à l'insu de la censure. Le fameux "pacifiste" Charles Roden Buxton est le trésorier du Peace Négociations Committee, qui a dépensé des centaines de mille francs pour répandre sa littérature par les Conseils des Eglises libres, les "fraternités" et les syndicats ouvriers. Le fameux "consciencious objector" Clifford Allen est membre du Comité exécutif du Conseil national contre la conscription, dont le but est d'obtenir le rejet de la loi sur la conscription, d'aider 1' "objector" à obtenir l'exemption et à fournir de la "littérature" et des orateurs aux meetings anti-conscription-nistes — en un mot, d'enlever autant de recrues que possible aux armées britanniques.Les socialistes minoritaires (I. L. P.) font une active propagande anti-conscrip-tionniste et pacifiste. L'éditeur de leur organe, Labour Leader, est un "objecteur" de l'espèce rabique. Dans le monde religieux Comme parmi celui des prêtres belges en Angleterre, une partie du monde religieux anglais sent de terrain de culture particulièrement favorable au bacille "pacifiste" ou "négociateur". Chez les catholiques, cette tendance n'est que trop bien servie par l'action diplomatique du Pape. Il est inutile de s'étendre longuement sur l'attitude de l'épiscopat et du clergé irlandais, en Irlandte même comme aux Etats-Unis. Parmi les membres de la haute église (Church of England) se recrute une "Church League of Peace", dont font partie beaucoup de femmes. Elle distribue des tracts qui prétendent qu'il ne faut "pas de vengeance pour le crime" et qu'on ne peut obtenir une paix juste et durable que par des négociations. Le monde scientifique anglais est fort travaillé par les mêmes courants. On y 'compte beaucoup de Quakers. La faiblesse de la réponse des universitaires anglais au manifeste des ICI11 n'est pas oubliée. Cambridge est un foyer de pacifisme raisonneur. C'est elle qui a eu la "gloire" de donner au monde Bertrand Rus-sell.Leur programme La propagande pacifiste affecte, selon les milieux à endoctriner, les formes les plus variées. Il y a peut-être autant de "programmes" que d'organisations, couvrant toute la gamme des propositions insidieuses, depuis le simple soupçon des "avantages" de la négociation jusqu'au défaitisme le plus germanophile, ce qui permet de "travailler" à la fois les personnes de bonne foi qui croient aux paroles dorées, les opportunistes, les "fatigués" et les amis conscients ou inconscients des Boches en passant par les "intéressés" au maintien d'une forte Allemagne.Voici, pour fixer les idées, une sélection des propositions défendues en Angleterre par la propagande pacifiste : La Loi, dit : "Tu ne tueras point. Offrez la joue gauche. Nè résistez pas au mal. Aimez-vous les uns les autres. Il est généreux de pardonner. Il faut ai-mer ses ennemis. ' ' Dans leur réponse à la note papale, les Allemands se déclarent d'accord pour désarmer et arbitrer. De leur propre aveu, le militarisme allemand est déjà détruit. Les traités sont des accords que toutes les nations violent lorsque cela leur convient.Les colonies allemandes doivent être rendues à l'Allemagne qui a besoin d'expansion.Il est inutile de demander à l'Allemagne de se repentir de ses crimes avant que l'Angleterre ne se repente pour les siens, surtout pour l'Irlande, cette "Belgique de l'Ouest" et pour son traitement des "objecteurs". Tout le monde en a assez de la guerre, qui précipite l'Europe à sa ruine. Finissons-en à tout prix ! La démocratie anglaise est actuellement aussi jugulée que le peuple allemand, qui n'a jamais voulu la guerre. L'Allemagne est notre meilleur client. Un peuple de 70 millions d'habitants ne peut être complètement battu. De quelque^façon qu'elle se présente, cette propagande, même si elle est faite de bonne foi, ne peut avoir, en ce moment, que les résultats suivants : 1." Affaiblir le moral des armées et de la population civile ; 2. Diminuer la puissance militaire du soldat et la productivité de l'arrière; 3. Semer la dissension parmi les Alliés ; 4. Fournir des armes à la propagande allemande. Les pacifistes de tout poil et de toute tendance travaillent consciemment ou inconsciemment, à autant par jour ou gratis, pour le roi de Prusse. Certains Belges dans les pays neutres Les journaux hollandais annoncent que VAnti-Oorlogsraad (Conseil anti-guerre) de la Haye, organisation hollandaise pacifiste qui, depuis sa fondation, a constamment évolué dans l'orbite allemande, s'occupe d'organiser un congrès international pacifiste auquel participeront de nombreux Allemands et Autrichiens.Chose curieuse, ce congrès aurait lieu en Suisse, ce qui fait supposer que le gouvernement hollandais ne tient pas à ce que La Haye fasse pendant à Stockholm. Les mêmes journaux hollandais annoncent que deux des membres belges de l'Anti-Oor-logsraad, MM. Paul Otlet et Henry Lambert, assisteront à ce congrès en compagnie des Boches.Jusqu'à présent, cette nouvelle n'a pas été démentie. M. Paul Otlet est le secrétaire des Congrès des associations mondiales. C'est un internationaliste et un pacifiste notoire. Il résida .d'abord aux Pays-Bas, puis s'établit en Suisse où il présida le fameux Congrès des petites nationalités, manifestation qui, consciemment ou inconsciemment, fut une manœuvre allemande. II collabora à la Société des Nations et à la Patrie Belge dont le correspondant londonien, M. Edouard Engel, a été interné par la police anglaise à Alexandra Palace, où sont enfermés les civils ennemis. M. Henry Lambert, industriel, se fixa successivement en Angleterre et aux Etats-Unis. Il publia dans l'Indépendance belge une série d'articles qui firent quelque bruit et où il préconisait la réconciliation économique avec nos ennemis. Le Belgisch Dagblad (28 septembre) écrit : " Les Américains nous préviennent qu'on envoie toujours de l'or allemand en Amérique pour y faire de la propagande pacifiste. Combien d'or allemand ne se dépense-t-il pas en Europe dans ce but? Il y a trop de gens, même des Belges, dans les pays neutres qui vivent on ne sait comment et qui prêchent le pacifisme. Tous les pacifistes sont suspects." Les sous-Bolos à Londres Révélations sensationnelles en ^perspective S'il faut en croire une dépêche du Central News, des révélations de caractère sensationnel peuvent être attendues incessamment à Londres, en rapport avec le complot pacifiste de Bolo. Dans ces dernières semaines, ensuite des investigations par les services secrets de France et d'Angleterre, des informations sont en possession des gouvernements alliés qui indiquent que l'Allemagne, par l'intermédiaire de nombreux agitateurs et agents opérant dans certains centres (et sans doute aussi certains milieux) s'est préparée à provoquer une cam- (Voir suite, 3e page, 3e colonne.)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods