La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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07 January 1916
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s.n. 1916, 07 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m901z42w9g/
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"LA METROPOLE," the înfluenrial Belgian newspaper now enjoying the hospitality of Sîfe S>tinjfon$, was reznoved to tkis country after the destruction by ths Gennans of ils Antwerp offices- Through îts appearance in conjunction with tbis paper tbousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA. MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. | 23^ANNÉE VENDREDI 7 JANVIER 1916. .No- 7. LA GRANDE GUERRE. (jrNOVITZ N'EST PAS EVACUE—SUR LE FRONT OCCIDENTAL.—UN COMPLOT A SALONIQUE.—CONCENTRATION DES GERMANO-BULGARES EN VUE DE L'OFFENSIVE.—EN MESOPOTAMIE.—SUR LE TANGANIKA.— LA CHAMBRE ROUMAINE.—BETH-J1ANN A VIENNE.—NOS PRISONNIERS. ILA CONSCRIPTION EN GRANDE-BRETAGNE. — LE CONGRES DES TRADE-UNIONS.—ELECTION GENE- tl i a peu do nouvelles réellement intéresses au sujet de ia guerre. Une dépêche offi-K„ je Vienne dément l'évacuation de Lzer-■Ltz capitale de la Bukovin*?, annoncée mer- E; '„ar un télégramme de rétrograde, en n'est survenu dans cette ville qui res-■rnhle même de loin à une évacuation, dit le EKsage, et la vie s'y poursuit comme d ordi-H&ire. Les Eusses n'auraient pas avance Km« ligne depuis des mois, au nord de la Ble" Remarquons cependant que ce oom-qué ne dément que les troupes d'Ivanoff ent les collines entourant la cité. Au-information nouvelle n'est arrivée à Lon-iu sujet des résultats de l'offensive russe, n de bien passionnant non plus en France, mmuniqué d'hier après-midi signale l'ex-in d'une mine (en Artois, sur la route de , dont les Allemands ne purent occuper itère, la surprise, par l'artillerie, entre K)iae et l'Aisne, de patrouilles et de détachements de travailleurs ennemis, et, en Cham- Kgne, un bombardement efficace à l'ouest de aisons, où quelques tranchées allemandes Hrent détruites. ■Pour ce qui concerne les Balkans, Sir Ed-■fard Grey, répondant à une question, a dé-lelaré hier après-midi aux Communes qu'il ne Broyait pas que les Alliés aient aucune raison Be considérer la situation i>n Grèce autrement feue comme satisfaisante. B[0n rapporte maintenant de Salonique que ^prestation des consuls ennemis ne s'est pas Etuée sans d'excellentes raisons. Lesdits uls, eu effet, n'avaient rien moins qu'or-sé un coup-de-main contre les Alliés. Dus les, de bravi avaient été formées et armées |pjr leurs soin-s, aux fins de fomenter des dés-■«dres dans la ville coïncidant avec l'avance ■es Germano-Bulgares. Il n'est pas impos-Bftle que celle-ci n'ait été retardée si long-KMmps qu'afin de permettre aux consuls enne-Hm- de mener à bien leur petit plan. Celui-ci ■^choué de la façon la plus misérable; bien Bjienx, les Alliés possédant la liste des conspi-Bteurs, plusieurs milliers de Bulgares, d'Au-^cMens, de Grecs et de juifs se senteint me- Éés, et une véritable panique règne dans la e. Par contre, il paraît que l'offensive ger-ttique ne tardera plus longtemps. D'après ! dépêche de source italienne des aviateurs aient noté une concentration continue de Mbupes allemandes et bulgares le long de la ■entière. Des détachements bulgares l'au-Hient déjà traversée, et mettraient au pillage ■b villages grecs limitrophes. Onze divisions ■raient en place pour l'attaque, dont plu-■feurs à Momastir, et le nombre de troupes ■ai se lanceraient à l'assaut ne serait pas supérieur à 180,000. Si cette dernière informa-Bon est exacte, on peut prévoir à coup sûr ■eu1 échec. ■ Les Turcs ont bombardé violemment Kut ■ésopotamie) et empêché—prétendent-ils— ■rrivéedes renforts envoyés de Bassorah pour ■jnîoreer les divisions du général Townshend. ■ i° fj'emands ont éprouvé un échec sérieux ■ur ie Tanganika. Les Anglais ont capturé le Bip°ur armé " Kingani," un dea plus actifs ■e i;i flotiii® qU; donne à l'ennemi une grande Rbilité. Dans peu de temps, les Sud-Afri-■Ub se mettront sérieusement â la besogne ■Pr conquérir l'Afrique orientale allemande, ■ plus, riche et la mieux defendue des posses-■P' Swnianiques dans le continent noir. fiMjobre roumaine a terminé la discus-Bn !' e l,a.^resse en réponse au discours du JLf Répondant à différents orateurs, M. ■ lano a déclaré que les discours qui ont V Prononcés, les principes exposés, et les dis-MKms historiques qui ont été faites ne chan- mp,i\aUcîlneiîlePt la situation. Le gouverne-KsL .6, à ne pas vouloir parler. Le Ke i^fi Conseil a déclaré que son silence ■eoo° -e n-' ,aPPr°kation ni désapprobation Ee Tn^UI i e^.® ^ Par ',es différents orateurs. fcmfH-M - viendra d'engager une discussion ■ern e a ce sujet;, pour l'instant, le gou-■art -■ i i- ^ose Question de confiance sur de l'adresse. Celle^i a été en-Mfc adoptée par 98 voix contre 19. ■z!ru,tfg'amme adressé de Zurich à 1J " Idea ■ncelim. aiinnonje le Prochain départ du «elihr -ot. . emand pour Vienne. Le chan-fte T4ii Porteuir des propositions de paix Kpemis emagne ingérait à faire à ses ■mêmp ®ot'lmanrL"Hollweg, toujours d'après *?rC?>' Projetterait de convoquer un Rcansulfp™ ■ t f1X à la Haye' en vue du(ïuel WZï £ Lle8 n0tables belSes (?) et Prospectifs organisation de leurs pays PnLwf^ï^^Wens en Italie sont «Italie car 1»%''PP0* d?'nt 31,000 consignés à i"'' déclaré i œ 0ng1nairement, comme ■lie le f KS offlolers serbes arrivés en Kjerbie étaH de autrichiells ■richimî'".'? de? Prisonniers allemands et WW Ttl f^-t0US ks P^8 de ^Entente ne ■Après îe"eure à 1>600,000. Hr et cnntr ePtendu de nombreux discours hs d«S le service obligatoire, le Con-Ifr contre , 10118 anglais s'est prononcé priant entm -f c°nscription par des votes I1 million I75mri^0ns J21'000 œntre 541'000-■une scis^«; j ?ontre 934,000. On parle Bfetion eéln,Jms Pai'ti ouvrier, et d'une ■ent du"svstime'-n ^es ^meaux de recrute-Ifeii'i une , ,e T,erby seront rouverts lundi ■ ue date indéterminée. ontpi'n^ ^ër Fuzet, archevêque VUu d'un eu rnardi, en cette ville, au Clrton rir! w-rs . ™0.nde considérable. Bïpsentait le «„ laT rninistre de la justice, ^j^11 ^ gouvernment beige. LE CREDIT ALLEMAND. LA BAISSE DU CHANGE. Les journaux allemands commencent a s'occuper de la baisse du change allemand dans les pays neutres. La "Leipziger • Volkszeitung " cherche à, trouver la cause de la baisse et demande que des mesures soient prises par le gouvernement pour en empêcher la continuation. Le " Vorwàrts " se demande comment l'Allemagne fera pour payer ses dettes après la guerre; il dit qu'il faut prendre dès maintenant des mesures pour que le crédit allemand puisse être maintenu dans de bonnes conditions après la guerre. Le " New-York Herald," qui est bien placé pour expliquer les causes do la baisse constante du crédit allemand, puisque New-York est actuellement le marché régulateur du change, démontre comme il suit pourquoi la situation financière do l'Allemagne ne fera qu'être de plus en plus défavorable:— Le facteur principal de la baisse du mark, c'est le blocus opéré par les Alliés, qui a tue d'un coup le commerce de l'Allemagne et de l'Autriche, et a paTalysé leur industrie en la privant de matières premières. Depuis plusieurs années avant la guerre, l'Allemagne vivait sur son crédit et les Allemands reconnaissaient qu'une guerre "prolongée "aurait des effets désastreux pour leur pays. Bien qu'en apparence florissante, l'Allemagne vivait au jour le jour, elle n'avait pas de réserves pour entretenir son existence avec son commerce et son industrie paralysés. Financièrement, elle est en train de mourir à bout de sang. Voilà pourquoi le mark faiblit chaque jour davantage. Il y a une comparaison écrasante; celle de la réserve d'or de la Banque de l'empire allemand qui n'est, malgré tous les efforts, que des deux tiers de la réserve d'or de la Banque de France, laquelle, on le sait, a inscrit dans son dernier bilan hebdomadaire le chiffre de cinq milliards cent vingt-six millions or. La " Gazette de Francfort," parlant de la puissance or de l'Allemagne, ne peut se dissimuler cette infériorité flagrante vis-à-vis de la France et de l'Angleterre, et elle se demande, sans grande confiance semble-t>il, ce que la population pourrait bien encore apporter à la Reichsbank pour augmenter sa réserve métallique. " On ne saurait faire que des suppositions sur la valeur de l'or que les particuliers retiennent. Personne ne peut dire avec certitude qu'après les efforts énergiques et couronnés de succès qu'on a «Cocomplis jusqu'ici, la valeur de cet or s'élève encore aux environs d'un milliard de marks." Ainsi, d'après la " Gazette de Francfort," l'Allemagne ne serait pas certaine de posséder en tout 8 milliards l de marks (4 milliards 312 millions 500,000 francs) en or. LES " ACHOTNIKI." Un exploit récent dans lequel un détachement de chasseurs (Achotniki) russes s'est emparé, dans la région du Styr, de deux officiers supérieurs allemands appelle l'attention sut ces formations spéciales à l'armée russe, Voici ce que le " Temps " écrit à ce sujet :— Les " achotniki " d'infanterie ou de cavalerie ne sont pas autre chose que des éclaireurs, mais qui forment en tout temps, dans chaque régiment d'infanterie ou de cavalerie, un organisme ayant son existence propre et recevant une instruction très caractéristique. L'institution date de 1886 et porte, dans l'infanterie, le nom d'" achotnitschia kamanda," ce qui signifie; détachement de chasse. Le détachement çomprend un ou deux officiers (un lieutenant ancien et un sous-lieutenant), 4 sous-officiers (un par bataillon), et 64 chàsseurs (4 par compagnie). Ce personnel est recruté parmi des sujets d'élite joignant l'audace, la fermeté, l'esprit de décision et l'adresse à une grande vigueur physique. L'instruction que reçoivent ces hommes porte sur les points ■suivants: service de découverte et de sûreté; combat en ordre dispersé et principalement exercices d'attaque de villages difficilement accessibles; marche; service de nuit; emploi des fanions et des lanternes de signaux: lecture de la carte et utilisation de la boussole; exécution de croquis très simples; orientation en terrain inconnu; canotage, conduite d'un bateau à la voile; natation; usage de la bicyclette, des skis et des patins; maniement des extincteurs d'incendie, etc. Chaque régiment est doté du nombre voulu de fusils de chasse, de deux bateau démontables, de filets et possède, en cas opportun, une meute. Le gibier abattu et le poisson pris demeurent la propriété du détachement. Celui-ci a le droit de chasser en tout temps dans les forêts domaniales et n'importe quel gibier, sauf le daim. Dans certaines régions, les achotniki font de véritables merveilles cynégétiques. En 1891, ceux du bataillon de tirailleurs finlandais tuèrent dans une journée six ours. Ce bataillon est renommé aussi par les randonnées considérables qué ses achotniki sont capables d'accomplir à ski; on les a vu maintes fois parcourir dans le neige des distances de quatre cents versts en six jours, soit plus de 400 kilomètres. Dans l'ensemble des détachements de chasseurs, les hommes chaussés du ski opèrent sans l'aide d'un bâton, ce qui leur permet de faire usage de leur arme en tout temps. On conçoit aisément que ces " achotniki," très entraînés à marcher sur tous Jes terrains, habitués à faire usage du ski et trempés par la lutte contre les éléments et contre les fauves, soient des adversaires redoutables contre les soldats allemands empêtrés dans les marécages. Au reste, ces spécialistes avaient déjà fait leurs preuves, Ions de l'expédition du colonel Jonof dans le Pamir, en 1891. Dans la cavalerie, les éclaireurs portent le nom de " rasvedschiki." Leur organisation j est analogue à celle de l'infanterie (un officier, ! deux sous-officiers, et 24 hommes, soit 4 par escadron). Leur instruction diffère de celle des achotniki en ce seul sens qu'ils sont tenus d exécuter avec leurs chevaux les tours de force que les autres accomplissent avec l'aide de la bicyclette, du ski ou du patin. L'OFFENSIVE RUSSE. LA FAIBLESSE ALLEMANDE. L'offensive que les Eusses ont commencée en Galicie et en Bukovine préoccupe à juste titre l'opinion publique. Que présage-t-elle? Doit-on la considérer comme le début d'opérations de grande envergure ou comme une feinte de caractère politique? Ecoutons l'avis autorisé des " Débats " :— La prise de Vilna, qui marque à peu p-rès le terme d© la campagne entreprise en mais est du 18 septembre. La Russie aura donc mis trois mois exactement à digérer le coup le plus rude, à reconstituer ses armées et à recommencer la lutte. Le principal bénéfice de la campagne Mackensen, la paralysie de l'adversaire, est aujourd'hui évanoui. Les pertes russes sont réparées, les pertes allemandes sont irréparables. De quelque façon qu'on examine le problème militaire, on ne voit pas comment l'Allemagne pourrait faire tourner la chance en sa faveur. Elle inventera sans doute des prestiges nouveaux, elle jettera au feu ce qui reste de sa jeunesse. En vain. Lisez les articles qui paraissent dans les journaux allemands à la fin de cette année 1915, qui sera le 1812 de l'empire allemand. Lisez dans le " Berliner Tage-blatt " du jour de Noël l'article signé: "Un ancien officier prussien." Le thème en est : " Nos ennemis ne nous ont pas vaincus." Pour qui compare ce faihle hymne de joie aux espérances et aux doctrines allemandes, le moment de la courbe où nous sommes parvenus apparaît clairement. On répète encore au peuple allemand une autre chanson. On lui dit: " Nous sommes chez l'ennemi. Voyez ces territoires, ces gages, comme on dit, que nous tenons." Il est impossible que les militaires soient dupes de cet argument qui n'a absolument aucuine valeur comme diagnostic des chances qui restent aux deux adversaires. Le théâtre d'opérations d'une guerre est déterminé par une foule de motifs, ordinairement antérieurs à cette guerre. Il n'y a pas plus de raisons d'être vainqueur au dehors que d'être vaincu chez soi. En France, l'idée de l'invasion, considérée comme condition initiale et nécessaire de la guerre, complètement distincte du suoçès des armes, était acceptée d'avance. Bien mieux, les théoriciens discutent s'il est plus avantageux de meneT la lutte dans son propre pays ou en pays ennemi. En fait, la plupart des grands désastres ont atteint des envahisseurs. Sans doute, quand on voit quels malheurs 'entraîne l'occupation, ces froids raisonnements ont quelque chose d'atroce, Mais il faut pourtant rappeler au public la vérité des conditions militaires, et l'avertir de ne pas tombeT dans le piège allemand. Quant à l'idée des gages (dont nous ne sommes d'ailleurs pas dépourvus), elle a encore moins de sens. En 1814, quand il abdiqua, Napoléon avait des garnisons et tenait des gages dans toute l'Allemagne. - L'aspect de cette guerre, sur le théâtre oriental, a été celui de deux adversaires se portant l'un à l'autre de tels coups que l'un et l'autre en restait étourdi. Celui qui avait reçu le choc reculait jusqu'à une certaine position, où l'adversaire ne réussissait pas à le forcer. De là, un aspect très curieux d'oscillation dans l'histoire de cette campagne. Au début, poussée russe en Prusse; elle est arrêtée à Tannenberg (31 août) ; aussitôt poussée allemande en retour vers le Niémen ; elle est arrêtée à Augustovo (3 octobre) ; à la suite de ce changement de signe, nouvelle oscillation; les Russes avançant jusqu'aux lacs Masures où ils sont arrêtés. Les deux adversaires restent sur place jusqu'en fevrier. Alors quatrième mouvement de bascule, déliveranee de la Prusse orientale par Hinden-burg et avancée des Allemands jusqu'au "Niémen. Mais ils ne peuvent le forcer, et paT un cinquième mouvement reculent de nouveau jusqu'aux lignes d'Augustovo. Le mouvement qui les a reportés en avant est donc la sixième péripétie de la campagne sur cet partie du théâtre. Sur le front de Galicie, même dessein : une avance autrichienne au début de la guerre, aboutissant à un désastre et à une première occupation de la Galicie par les Russes en septembre; un nouvel effort ramène les Russes en arrière jusqu-au San, et une nouvelle victoire tusse reporte nos alliés en avant jusque devant Cracovie; à la fin de 1914, les Autrichiens font une nouvelle tentative, repoussent les Russes et arrivent sur le haut San avec l'espoir de délivrer Przemysl. Mais à ce moment, la balance change encore de sens; les Autrichiens sont de nouveau rejetées à l'Ouest sur Dunajec, au Sud au delà des Carpathes. Alors se fait en janvier la fusion des deux commandements autrichien et allemand, et la grande tentative de l'archiduc Eug^pe. Mais dès la tin du mois, les Russes ont recommencé a avancer et pendant tout l'hiver ils enlèvent pied à pied les cols et les sommets descendant sur la plaine hongroise, jusqu'à ce qu'ils se trouvent épuisés, vers Pâques; les Autrichiens prétendent que la bataille livrée ce jour là a arrêté l'effort de l'adversaire. Alors commence le 1er mai la grande campagne de Mackensen, dont on sait assez le résultat. A la mi-septembre, c'était le tour des Allemands de s'arrêter épuisés. Depuis trois mois, les deux partis ont escar-mouché sans grandes opérations d'ensemble. Cette trêve est-elle finie? La gauche russe reprend-elle une offensive de grande envergure? Nous le saurons bientôt. Actuellement, l'effort paraît avoir porté surtout: lo. contre l'armée Bothmer, dans le secteur de la Strypa, sur les plateaux au nord-est de Buczacz, où cette armée avoue avoir replié ses avant-postes sur sa position principale; 2o. contre l'armée Pfianzer et en particulier contre l'extrême droite de cette armée, le groupe Poppe, qui défend Czernovitz. Une affaire très vive aurait eu lieu à une quinzaine de kilomètres au nord-est de cette ville, au village de Toporoutz. ■ — La Banque de France vient d'expédier à la Banque d'Angleterre quatre millions de souverains, reliquat de l'envoi d'or prévu par l'arrangement du 30 avril 1915. On sait qu'aux termes de cet arrangement, cet envoi a eu comme contre-partie l'ouverture, à Londres, au profit du Trésor français, d'un crédit de 1500 millions frs. —• On télégraphie de Zurich au " Corriere délia Sera " que, d'après les journaux allemands, les soldats apprennent à monter sur les chameaux, dans le grand parc Hagenbeck à Hambourg. Ces exercices feraient partie des préparatifs ' de la prochaine expédition d'Egypte. NOUVELLES DU PAYS. On annonce que depuis quelques semaines le service postal a fait des progrès. C'est ainsi qu'on lève six fois par jour les boîtes à lettres à Bruxelles et quatre fois dans les faubourgs. Mais les plaintes sont innombrables pour tout ce qui concerne le trafic postal avec la Hollande. Les trois quart descorrespondances ne sont pas distribuées et les cartes recommandées sont retenues si longtemps à Aix-la-Chapelle qu'elles mettent—à parvenir—deux fois plus de temps qu'une simple carte postale. Encore ne parviennent-elles pas toujours. Or, un grand nombre de personnes envoient en " recommandé " des correspondances ayant trait à leurs affaires. Les Boches n'en ont cure! Mieux: il fut un temps où ils ne laissaient passer à destination d'Anvers que les correspondances écrites en flamand. Les cartes, rédigées en français, étaient brûlées impitoyablement. Censeur flamand à Aachen? Voilà un métieT tout trouvé pour ie Dr. Antoon Jacob qui, bien que rentré à Anvers, trouve encore le moyen d'écrire des articles dans la " Vlaamsche Stem," ce torchon interdit dans la Belgique libre. On assure également que, pour suppléer au manque de censeurs, les Boches ont récruté des femmes. * * • * Il ne faut plus s'étonner de rien, par ces temps troublés, puisque M. Augusteyns vient de parler de Multatuli et de ses " Idéëen " au Liberale Volkspartij et à l'Help U Zelve. On aurait fort surpris M. Augusteyns jadis si on lui avait prédit qu'il ferait un jour des conférences littéraires pour les membres de l'Help U Zelve. Mais tout arrive et mieux vaut parler de Multatuli que politique intérieure—par ces temps étranges! Le Liberale Volkspartij semble vouloir continuer à organiser des causeries. Si, au moins, après la signature de la paix, toutes nos sociétés politiques, à quelque parti qu'elles appartiennent, pouvaient suivie cet exemple. Mais c'est trop vouloir, sans doute... Or ça après Augusteyns, Mlle PieteTs prit la parole, ensuite M. Resseler, qui parla de Marnix de St. Aldegonde, homme d'Etat, homme de guerre et orateur. A la Katholieke Vlaamsche, Hoogeschool-uitbreiding, Pieter de Mey parla de l'Italie. Comme on voit, tous nos cercles politiques s'y mettent. Pourvu que ça continue. Nous serions cependant assez curieux de savoir si le Kommandant autorise des conférences en français? * * * Dans les environs d'Audenaerde et de Renaix se trouve un nombre considérable de troupes allemandes. On dit que cinq divisions d'armée seraient cantonnées dans cette partie des Flandres. On a fait évacuer certains villages aux vieillards et aux enfants. Les Boches prétendent pouvoir attaquer sous peu Tes lignes anglaises. Ils croient avoir la partie facile, les soldats qui s'y trouvent, prétendent-ils, ayant été formés trop rapidement pour résister, avec succès, à leur choc. Partout, les établissements publics, les usines, les fermes, etc., même certaines églises, sont occupées par des troupes. # # * La malencontreuse dèche règne parmi les Boches. Après avoir réduit la solde de leurs soldats au minimum, ils vont réduire celle des officiers. A partir du 20 décembre, en effet, l'indemnité de 8 francs qu'ils touchent par jour a été réduite à 1.80 francs. Une paille, quoi ! '# # # Nos lecteurs se souviendront peut-être qu'un des premiers gouverneurs boches de la Flandre orientale fut le major-général Karl Jang. On parla peu de lui et il ne resta pas assez longtemps à Gand pour se distinguer, par quelques condamnations. Mais il connaissait l'art des réquisitions. Et, cette fois, c'est la Camargue qui l'à réquisitionné: la mort; a, en effet, enlevé ce Jang le 19 décembre. Cet incident sans importance s'est passé à Thiancourt. * * ,# On sait que depuis l'occupation de Bruxelles tous les journaux ont suspendu leur publication.Us furent remplacés par des feuilles nouvelles, dont " La Belgique," qui avait un tirage quotidien de 110,000 exemplaires en juin dernier. Actuellement le tirage est réduit à 45,000 exemplaires. La défaveur dont " La Belgique " est maintenant l'objet est due surtout à ce que ce journal n'a rien publié à propos de la destruction des Zeppelins à Evere et à Mont-Saint-Amand, en juin dernier. D'autre part, le nombre des lecteurs, qui trouvent les articles de " La Belgique " trop tendancieux et trop favorables à la cause allemande, grandit de jour en jour. Par contre, " Le Quotidien '•* voit sa clientèle augmenter petit à petit, parce qu'il est moins inféodé aux Allemands. Cette feuille ne jouit du reste guère de la sympathie du gouvernement provisoire. " Les deux journaux, " Lé Bruxellois " et 1' " Echo de la Presse," tirent à 55,000 exemplaires.Toutefois, à peine 15,000 numéros sont vendus en Belgique. Le reste est expédié en Allemagne, par les soins du gouvernement allemand lui-même, pour être distribué gratuitement dans les cainps de prisonniers. Ces deux derniers journaux reçoivent chaque semaine d'Allemagne le papier qui leur est nécessaire (environ 8000 kilos). Le public belge est de plus en plus hostile aux journaux publiés sous le contrôle de la censure allemande. * # * Un Hollandais, revenant de Gand, prétend avoir lu l'avis suivant sur les murs de la ville:— " Par arrêté du commandant du tribunal de campagne de l'Etape de Gand, le comte de Hemptinne a été condamné à mort pour espionnage. Ce matin, la sentence a été exécutés." Cet avis portait la date du 15 décembre. Mais, depuis, un démenti a été donné et il est probable—et nous l'espérons vivement—que les Boches n'ont pas exécuté notre vaillant compatriote. 'LEPUISEMENT ALLEMAND. INDICES SYMPTOMATIQUES. U convient de conserver une grande prudence dans l'étude des effectifs et de la démoralisation des belligérants. Les risques d'erreur grandissent avec la prolongation de la guerre, en raison même de l'assurance affectée par les gouvernements et les chefs militaires responsables. Plus l'affaiblissement devient réel, plus il est nécessaire de le masqueT. Dans la " Revue militaire Suisse," le colonel F. Fryler indique ce phénomène avec une clarté parfaite, pour ce qui concerne l'Alic magne. Les derniers discours au Reichstag, dit-il, ont produit très nettement cette impression. Quand on entend, par exemple, M. Bethmann'-Hollweg affirmer que les peTtes françaises ont été non pas relativement mais absolument supérieures aux pertes allemandes et quand on voit les députés applaudir, pleins d'une confiance apparente, on répète avec Basile: Qui trompe-t-on ici? Les Français occupent moins de 500 kilomètres de front, et les Allemands plus de 1500. Il faudrait donc que pour un soldat allemand ûombé sur le front d'occident, il fût tombé dix soldats français ! Si l'on étend l'observation à l'ensemble des fronts, il faudrait que les pertes allemandes pendant toute la campagne de Pologne et récemment pendant les efforts désespérés pour s'emparer de la ligne de la Duna, plus les pertes d'occident, y compris celles des dernières batailles de Champagne et d'Artois qui ont laissé près de 30,000 prisonniers à l'ennemi, il taudrait que toutes ces pertes subies devant les Russes, les Français, les Anglais, les Belges, et les Serbes Téunis fussent de deux tiers inférieures à celles des Français subies sur une partie seulement du front d'occident et à Gallipoli. Voici qui mérite mieux de retenir l'attention. Une très intéressante statistique intéresse les pertes du Xlle corps d'armée da réserve et du Ille bavarois. Il en ressortirait que les hommes restés indemnes au front depuis le début des hostilités seraient le 12 per cent des effectifs de départ. Une proportion un peu plus importante, le 20 pour cent environ, serait celle des évacués revenus après guérison, la durée moyenne d'indisponibilité étant de quatre mois. Ainsi, dans ces deux corps d'armée, les remplacements après seize mois de guerre, auraient affecté le oo pour cent des effectifs de départ. Si, par souci de modération, on réduit au 50 pour cent les remplacements pour l'ensemble des levées de départ, et si l'on évalue celles-ci à 4 millions d'hommes, on arrive à un prélèvement sur les réserves de 2 millions, auxquels il y aurait lieu d'ajouter le 20 pour cent représentant les indisponibilités momentanées de quatre mois, soit 800,000 hommes. L'effectif total originaire ayant été évalué, comme on sait, à 7,750,000, les effectifs actuellement et immédiatement disponibles s'élèveraient à 5 millions d'hommes en chiffres ronds, plus 1a classe de 1916. Toujours au même point de vue, une autre constatation intéressante est celle de la proportion des hommes de la classe 1915, qui figurent dans les deux corps d'armée. Elle serait en général d'un quart à un tiers de l'effectif total. Ces corps d'armée semblent avoir été particulièrement éprouvés, ce qui explique la proportion. La forte entrée en ligne des recrues de 1915 n'en est pas moins un indice utile à retenir. Cela d'autant plus que cette classe d'âge a reçu une instruction plus soignée que les autres. Elle a été retenue plus dans les dépôts de recrues et ceux des bataillons pendant six à sept mois, tandis qu'habituellement, la durée d'instruction des contingents pendant la guerre a varié de trois à cinq mois. 'y • Autre indice. L'effectif de guerre des compagnies allemandes est, comme on sait, de 250 ■ hommes, il existe encore des compagnies que les remplacements ont maintenues à ce chiffre, mais elles tendent à diminuer. Actuellement, la majorité des compagnies ne dépassent pas 150 hommes. Mais le fait peut être moman-tané, consécutif à de récents engagements. Quant aux officiers de l'active, leur nombre a considérablement diminué. Il en regte à peine un par compagnie sur les trois ou quatre qui formaient l'encadrement; les autres appartiennent à la réserve ou sont des sous-officiers faisant fonctions d'officiers. Ces promotions, et d'autre part les pertes, ont entraîné la dis^ parition à peu près totale des sous-officiers de carrière. En France—puisque c'est avec la France que le chancelier de l'Empire a établi sa comparaison—les conditions sont analogues, sans être aussi graves. La classe de 1915 a participé aussi aux derniers mois de campagne, mais les classes âgées ont été mises à moins rude contribution qu'en Allemagne. La moyenne d'âge semble moins élevée. Cela s'explique par la différence souvent invoquée des rapports des kilomètres de front à l'effectif total allemand. Sur 7,750,000 hommes, l'occupation des 1500 km. du front allemand, à raison de 2500 hommes par kilomètre, absorbe 3,750,000 hommes, soit 48 pour cent. Cinq cents kilomètres de front français, en absorbent, dans las mêmes conditions, 1,250,000, soit le 30 pour cent de 4,200,000, contingents coloniaux laissés de côté. On ne saurait prétendre, naturellement, que ces données plaquent d'une façon absolument parfaite, à quelques milliers d'hommes, ou à 2 ou 3 pour cent près, avec la réalité; mais on peut affirmer qu'elles en approchent infiniment plus que les déclarations de M. Beth-mannrHollweg à l'usage de ses députés. LE CARDINAL MERCIÈR IRA A ROME. Il se confirme que le cardinal Mercier a reçu des autorités allemandes les assurances nécessaires pour sa rentrée e.n Belgique et qu'il se rendra à Rome dans le courant du mois de janvier. La date exacte du départ de l'archevêque de Malines dépend de la date du sacre du nouvel évêque de Tournai, auquel le cardinal Mercier procédera lui-même. On prévoit que le sacre aura lieu le dimanche 9 janvier ou le dimanche 16 janvier. UN ABUS." On nous signale que le dimanche 26 décembre 1915, un prêtre catholique belge prêchant dans une paroisse des environs da Londres a renouvelé ce jugement malheureux sur le sort de la Belgique: " 11 faut voir là la Doigt de Dieu, car la Belgique a mérité par ses fautes ce châtiment." Nous protestons, comme catholiques, contra cette interprétation abusive dos desseins de la Providence. On nous a enseigné que ceux-ci sont impénétrables et il n'appartient à personne, même à un prêtre, de tenter de les interpréter, même pour nous exhorter à la Pénitence. Il n'appartient surtout pas à un catholiqua •belge de déclarer que le Kaiser a été choisi comme l'instrument de la colère divine. Parler ainsi, c'est parler comme le Kaiser blasphémateur qui ne cesse de répéter qu'il est l'instrument du Très-Haut. C'est donc froisser doublement nos sentiments de chrétiens et de patriotes que de parler comme le prêtre dont nous signalons la singulière attitude. Nous espérons que l'autorité religieuse fera diligence pour mettre fin à pareilles fantaisies. ECHOS. L'aviateur et son chien, On sait que les chiens ne sont pas admi9 librement dans le Royaume-Uni, et que leur admission est soumise à des conditions d'examen portant sur une durée assez longue. U y a cependant un chien qui est venu dans ces derniers temps trois fois en Angleterre et en est reparti sans être inquiété. C'est un bull-dog nommé Bull, appartenant à un lieutenant aviateur belge qui a passé trois fois la Manche... en aéroplane avec son maître. Nous croyons que ce chien détientrlà un record. LES ALLEMANDS ET LA CONSCRIPTION EN GRANDE BRETAGNE. La presse allemande est désagréablement surprise par le vote du cabinet anglais instituant en fait la conscription, mais elle affecta de prendre la chose d'une façon très calme. Le " Berliner Tageblatt " veut douter que la plan du cabinet anglais puisse être réalisé sans de grandes luttes intérieures et qu'il sera même nécessaire de procéder à de nouvelles élections. U ajoute que la décision du cabinet Asquith est un saïut dans l'inconnu et n'augmente pas les garanties de victoire da l'Angleterre. Le " Lokal Anzeiger " écrit que la lutte pour le service obligatoire en Angleterre durera plus longtemps que la guerre. La " Deutsche Tageszeitung " dit que l'Allemagne peut envisager froidement cette décision dans laquelle il ne faut pas voir un signa de force, mais un signe de faiblesse et une preuve que la situation est considérée comme très critique en Angleterre, autrement on n'aurait pas eu recours au moyen pour lequel le peuple anglais avait toujours eu la plus grande répugnance. Le " Vorwàrts " reconnaît les difficultés que le gouvernement anglais devra surmonter, mais il est le seul à ne pas douter de l'entier succès de M. Asquith. LA VALSE DES ALLIES. La Valse des Alliés?...'Né vous enfoncez pas les méninges; il s'agit d'une valse d'il yau? demi-siècle. En 1855, en effet, lorsqPe la Teine Victoria et son fils, feu Edward VII, assistèrent à l'Exposition Universelle de Paris, un artiste du nom de Gibson écrivit une vu,Isa .qu'il, intitula:,-.Valse de£,,AUiés, et qu'il dédia, sous ce titre, à la souveraine britannique et à Napoléon III. •—A l'occasion des fêtes de Noël et du Nouvel An, Leurs Majestés le Roi et la Reine ont fait présent aux officiers, sous-officiers et soldats de l'armée de campagne, d'une écharpe khaki portant les mots " Yser 1915." ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Laibour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile ; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles da réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Beiges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à 6, Catherine-street» Strand. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 104. Sho» lane, au premier DEMANDE dans famille belge femme <ls chambre, bons gagœ, écrire ou s'adres6er, 6, Th« Orange, Wimbiedon Common DEMOISELLE, de bonne famille belge, désira s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi, ou autra occupation; parlant français, flamand, et ;iyant de bonnes notions d'anglaise—Ecrire J. V., bureau du journal. DENTISTRY.—VICTOR COTÏLfiT d'Afiver* (rue Qaellin).—Consultations tous les jours de 2 30 6 heures.—Oxford-stroet 351. Téléphone, 2782 Mayfair. _ ELEVE de l'ecole industrielle d'Anvers, section mécanique, voudrait entrer en communication aVeo camarade ayant suivi le même cours.—Eorire: G. V. Hodgsoa, 6, Church-lane à Lichtfield (Staff.). FAMILLE anversoise demande -cuisinére belge, bons gages; certificats exigés.—Ecrire Madam V., Sfc Margaaret's, Weybridge.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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