La Métropole

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s.n. 1914, 30 May. La Métropole. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b27pn8z92r/
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LA MÉTROPOLE 21e Ann&e No 149 Edition. B ^oxwbmbnts le numéro Journal quotidien du matin le numéro Ugne. upettte£r.03o Chron'qu\sport7 ^foo OB « ' I I I l &• " - p- Réclames » '« 50 La VlUe*" ^ Id- » 5 OQ T?oU»ott: : : : : : ..&.««> E Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche g Falt|^™K p"n ® °° auf'ceiiiTe la Samedi On «abonne i tous les bureaux de poste et aux facteur». 1/ ' . vers, l'adresser à V AGENCE HA VAS : î() maj 1914 de 4 à 10 Arlminfctrstinn • » 351Q de 10 a 16 ' à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. oyJ '««« 1711 ETRANGER, le port en sus: . Administration . rPAiTIUU^ à PARIS : 8, place de la Bourse. Pour 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux (JïllMES paqes RfSHartinn • Télénhonp 617 pages liMUJlBJ à LONDRES : n3, Cheabside E. C. hiireaui de poste, plutôt qu'au îournal mime. 3 ixcudiuun . nniiumun | .m.mmi i»-—■—^ Ce p'est devenu le socialisme belyi PI :pnrs écrivains socialistes belges : sont e-primés à maintes repnses^c^e r—* M, ï Les coopératives, y écrivait-il, étaie npfoio un moyen au service de lu a? fntionnaire. Elles alimentaient tréso de cuerre où l'on puisait les fon< Nécessaires h la propagande. La prop sandT ait but t6 ë.aS?er.1 fl " s l'idéal nouveau, d'unir les tr Surs, d'organiser les forces ouvr, JL d'éveiller la conscience des class! Pl/p faisait entrevoir comme terme c mouvement socialiste la conquête du po voir politique dont on se servirait e luiL 'ur reconstruire une société c il n'y aurait pas de place pour la socié Privée Tout cela est changé! Les coop iïtiZ ont cessé d'être un moyen au se une idée; elles sont devenues but lui-même, La perspective des bén fils in. 'diata est le seul mobile qui retire les membres. Les gérants ni ou'une idée: présenter un bilan plant K développer l'affaire distribuer d dividendes appréciables L esprit » pet bourgeois » a tout envahi; les tendanc conservatrices trônent en majtres®f ah c oDé -tives sont devenues de vulgan épiceries où l'on cherche à fairo du ga par tous les moyens, fut-ce en contrad tion ,'rappante avec les principes soc M. da Man n'est, pas moins dur po les syndicats socialistes. « Ils pourvoie le plus souvent à des^ besoins matéru immédiats. Us n'ont ni les ressources, !«i cohésion nécessaire à la lutte. Ils sont d'ailleurs pas entraînés à la lutl Si l'arr'eur belliqueuse s'éteint, cela pr vient sans doute de ce que les travailleu préfèrent aux périls de la bataille 1 avantage3 positifs, cela provient du ci 'tinisme « petit bourgeois » que la coop rative entretient et développe pari eus ». . La- lutte des classes qui devait etre Caractéristique du socialisme et qui c yait f'.nir par la victoire complète ■ prolétariat n'entraîne plus beaucoup monde. > M. F. Daumont vient de publier da fiine brochure de l'Action catholique certain nombre de témoignages qui cc cordent avec celui de M. de Man et les commenter. Je m'empresse de d] qu'il mérite d'être lu. MaA" tes causes d« c© que M. x>e M: luv-mfcme appelle une décomposition i socialisme? On a tort, je crois, de pas les examiner attentivement. ( s'apercevrait, en effet, que cette déco position n'est pas un phénomène accide tel, mais un phénomène nécessaire, fat inéluctable. Le Courrier de Bruxelles, à propos social? ne, rappelait récemment ce qi été le romantisme. Nous sommes t portés à ne voir dans le romantis qu'une mode littéraire. Il fut bien pl Il fut une vraie révolution. Il fut u habitude générale de vivre dans un mon créé par l'imagination et par le cœi un triomphe, ainsi que l'a très bien < fini M. F. Strowspi, - un triomphe l'âme sur la nature, sur les faits et s le réel, « une prétention d'imposer tourne1 , à la société, a la nature, a te le réel, les caractères, les lois, la beai des rêves poétiques créés par l'imagir tion », une entrée dans la vie, dans la i politique et dans la vie sociale _ aus pour mettre en pratique^ et les princip pris non à la considération respectuer des faits, mais à l'exaltation de l'état poésie », un vaste dessein de renvers d'un coup l'organisation du monde et la refaire. Le socialisme se développa préciséme quan sévissait le romantisme. Il en f saturé. Il s'applique à des réformes réalisables, à des chimères absurdes, des impossibilités pures. Plusieurs de : chefs s'en aperçurent assez tôt. Ils vc lurent introduire dans la doctrine u préoccupation des réalités sociales, lanc: -ent le réformisme ou encore qu'on a appelé ]j possibilisme. En f? c'était transformer le socialisme, le former, le détruire. Cette transforn tion, cette déformation, cette destructi furent d'autant plus rapides que les cessiti's électorales intervinrent et p voqlièrent La coopération des socialis avec les bourgeois anticléricaux. Com ÎL. F. Daumont le note, entre le social me révolutionnaire de Marx et le soc lisme révolutionnaire de M.Vand velde, il y a un abîme. Le socialisme ce dernier se rapproche des conceptic bourgeoises. M. De Brouckère a mê; prononcé cette forte parole: Pour fa allian ; avec les partis de gauche « socialistes ont dû sacrifier tout ce ç est leur raison d'être; ils glissent au ra de simple aile gauche de l'opposition s fcicléricale; ce ne sont plus que des ] dicaux vulgaires ». Une fraction importante du socialisi préten 1 résister à cette transformatic maintenir le prolétariat en parti d tinct. Il est permis de prévoir qu'ils réussiront pas. Les journaux de droite leur ont dit assez. En régime parlemc taire, pour agir, il faut être majori Les socialistes seuls seront toujours minorité. Alors? Alors, je crois que la questii sociale peut se résoudre d'une façon i lativemensimple et relativement faci. Nous constatons quotidiennement qv dans le monde ouvrier, les idéologi prématurées et romantiques perde chaque jour du terrain, que les théoi ciens — je prends ce mot dans un se péjoratif — sont sur certains poin luis en état d'infériorité par les e\ piriques. Parmi ceux-ci, quelques-u sans doute par survivance de cet état i poésie qui domina l'Europe il y a ans, espèrent aboutir par leurs expérie fces à des résultats tout à fait nouveau 'La plupart ne s'embarrassent pas ta: la tournure que prendront leurs i sais. Cn peut prévoir que pour réussir i devront rétablir une organisation du tr vail, non point en tout pareille certes telle du passé — l'histoire ne se répè jamais — mais analogue, a luotij» conforme dans ses grandes lignes à ce que les maîtres ont appelé la constitution essentiel lè. C'est ainsi que M. de la Tour du Pin, 8 par exemple, le chef des catholiques sociaux ..pprécie l'effort des syndicalistes contemporains. Le syndicalisme, a-t-il écrit dans ses Aphorismes de politique ;6 social-, instrument des luttes de classes n lorsqu'il naît dans une période d'antago-n nisme, prépare néanmoins une réorgani-I sation professionnelle en faisant naître jj. et en cultivant l'esprit de solidarité. Tel ;e qu'il apparaît le syndicalisme est l'ins-[6 triment de transition indiqué pour faire ls passer le monde du travail de l'état a. chaotique à l'état organique, au régime es corporatif » (pp. 100 et 101). Il faudrait pour cela que le monde x_ ouvrier réussisse à échapper à la tutelle que les organisations anticléricales lui i.j imposent, qu'il s'applique à défendre et à promouvoir ses intérêts, ses vrais inté-rêts plutôt qu'à produire le triomphe d'idéologies fausses et funestes.Des tenta-tives so font dans ce sens. Je souhaite que quelqu'un de chez nous les expose 'pro-r. chainement avec détails et les examine de près, de très près. é- y L'Actualité ca i îcn Les auteurs de a- la révolte albanaise ^ Les suppositions au sujet du carac-t tère et des auteurs de la révolta j iflri albanaise se trouvent aujoxu-d'hu . eiiDiorement confirmées. Si les paysans mu-ni sulinans en Albanie ont pu manifester con-ne ti-e les chefs des clans qui les exploitaient e. indignement, il est certain aujourd'hui que o- le mouvement n'a pas tardé à perdre son rs caractère de révolte agi-aire et de prendre es les formes d'une véritable révolution politi-i que dirigée contre le prince et centre les dé-/ cisions de la conférence des ambassadeurs à e7 Londres. Les révoltés sans doute ne semblent 111 pas très bien se rendre compte de l'importance et de l'étendue de leurs revendications la mais il est certain que ces revendications sont [e- d'ordre politique et non pas économique. ]u Les insurgés formulent ces revendications j6 d'une manière assez vague. Ils ne savent pa* très nettement oe qu'ils veulent et tandis que les uns se contenteraient de la désigna-ns tion d'un prince musulman pour succède! 1111 au prince Guillaume de Wied, les autres vou->n- ciraient retourner tout simplement sous te de domination ottomane et rendre l'Albanie à re l'empire turc comme itne province reconquise. Ces demandes des insurgés permettent d« _ coaoluro à la oulpabilito d'Kssad Pacha dani if le mouvement ; car il est certain que les mu-*u sulmans des contrées centrales d'Albanie se ne trouvaient sous l'influence d'Essad Pacha et )n quo ce dernier a un moment passé po<ur avoir m.- trahi la cause ottomane. Les révoltés ont afin- firmé lors de leur marche sur Durazzo qu'Es-^1 sad Pacha n'avait pas tenu ses promesses e1 ' ces promesses naturellement ne pouvaienl , être en rapport qu'avec les exigences ac-, tuelles des révoltés. Essad Pacha leur avaii 1 a donc très probablement promis l'éloignemenl fès sinon l'assassinat du prince Guillaume. Tourne ce que l'on a pu apprendre depuis sur l'atti js. tude du ministre confirme d'ailleurs cettx ne supposition et personne ne peut plus trouve: étrange que le prince ait cru le moment veni de se débarrasser d'un collaborateur auss ;V dangereux. Si Essad Paclia n'a pas été mi ,e" devant un Conseil de guerre et exécuté som de mairement comme on aurait dû le faire, c'es ur apparemment parce que le prince ne voular au pas donner aux musulmans, ses partisans ut l'occasion et le prétexte d'une marche su té Diwrazzo. Il n'a pas pu empêcher cetix _ marche et les confidents d'Essad Pacha pa r- raissent avoir pris sa place avec quelque suc ^.e ces. Essad lui-même agissait sur l'instigatioi 31> des Jeunes-Turcs qui auraient voulu repren es dre tout au moins une partie de l'Albanie se l'Albanie centrale précisément où Essad Pa de cha était tout-puissant. Ils voulaient y in €r staller une base navale, dans la prévisiot j d'une guerre avec la Grèce. Comme on sait à Vienne, on croit toujours cette guerre pos sible, sinon probable. nt Malheureusement, il ne suffit pas d'avoii ut ainsi constaté les effets de l'agitation jeune-ir- turque en Albanie; il faudra également ei à combattre les effets et il faut reconnaître ■es que la Commission internationale de contrôle lU_ s'y évertue avec énergie et non sans succès On ignore naturellement encore les assuran-IIe ces données par cette Commission aux chefs des insurgés. Mais on sait qu'à Tirana comme ce & Kavaja, les chefs du mouvement se son1 -t, déclarés personnellement satisfaits de ces as lé- surances, mais ils n'ont pris aucun engage-ia- ment. Avant d'avoir consulté leurs collègue; on musulmans des autres parties du pays, il; ne veulent pas déposer les armes sur les pro messes de la Commission, qui a parlé pour ^°" tant au nom de l'Europe, que les révoltée invoquent avec tant d'insistance. D'un autn ne côté, la question se pose de savoir si la Com is- mission a eu des propositions précises à sou ia- mettre aux révoltés: propositions approu ,r_ vées par les Gouvernements intéressés? Celî de 110 Para'^ pas absolument certain, quoiqut l'on puisse admettre que sur la future orga ns nisation de l'Albanie, les échanges de vue; ont continué entre iea puissances et que c'es-re précisément sur les points proposés par lî les Commission aux insurgés que raccord s'es-ui fait. . Qry Suivant certains journaux français, _ don n. le « Temps », les membres de la Commission: [ auront pu promettre aux insurgés l'organi 'a_ sation de l'Albanie sur la base du système des cantons autonomes, dont chacun aurai ne Son gouvernement et son assemblée consul n, tative ou législative dans des limites restreints- tes. Dans cette organisation, l'élément mu ne sulman aurait l'occasion de prendre le gou |e vernement du pays dans les contrées où i • est en majorité, c'est-à-dire au centre de l'Ai banie., tandis que dans le Nord les catholi-ques et dans le Sud les orthodoxes se trou-în seraient à la tête des affaires. Le pouvoii central devrait évidemment être assez forl >n pour empêcher toute tentative de troubles e1 d'oppression de la minorité dans les diverf districts ou cantons. Ce sera naturellemenl très lentement que l'Albanie trouvera l'occa-e' sion et les moyens de se rattacher à l'Europe es occidentale en se civilisant et en se dévelop-nt pant d'une façon continue et sérieuse. Il ne •i- paraît pas qu'il soit nécessaire pour cela de ns changer de souverain'ou de régime au point ts de vue international. Le maintien de ce qui existe paraît au contraire s'imposer plus que ng jamais. — J. Joerg, 30 n- . AVIS x. it A cette époque de l'année le nombre de nos s. abonnés se rendant en villégiature, est consi-dérable. Pour faciliter la prompte exécution ries mutations, nous prions instamment nos ~ abonnés de vouloir bien nous rappeler leur a ancienne adresse en nous communiquant leur te nouvelle adressée Échos LA VILLE Programme de ia jour rite : FETES ET CONFERENCES La Femme contemporaine. — À 3 heures, en li salle des fêtes de la Ville, place de Meir, concex avec le concours de miss Rhoda von Glebn, Mlle, Preetorius et Delstanche. COURS Berlitz School, 8. Metr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS La Femme contemporaine. — En la salle de fêtes de la Ville, place de Meir, de 9 à 6 heures exposition. Salle Foret. — De 10 à 3 heures, cxposâtioi d'oeuvres du professeur Iieinrlch Hc-rniantns, d Dùsseldorf (ouverte jusqu'au 1er juin). Une nouvelle catastrophe Les mauvaises nouvelles vont vite. Elle vont d'autant plus vite, qu'elles sont mau vais es. Ça, c'est connu. Il ne faut donc pa< s'étonner que, hier, dès les premières depê ches annonçant le naufrage dans l'océan At lantique d'un grand navire, les conversation ne roulèrent bientôt plus, à la Bourse e dans la ville, que sur ce nouveau désastn qui coûte la vie à un millier de personnes si les dernières dépêchés sont confirmées. A partir de là pour discourir à nouveai sur les progrès de la science, il n'y ^ avai qu'un pas que chacun franchit aisément arguant et discutant suivant le point de vu où il se plaçait et le bout de lorgnette pa lequel il envisageait le champ d'action qi; se présentait à ses investigations. _ C'es catastrophes en mer, soudaines et ir évita.bles malgré toutes les prévisions et toi; tes les précautions humaines, sont partiel librement angoissantes. On se représente foi bien, on les vit même un instant, les scène . d'horreur qui doivent se dérouler, affolante et; terribles, entre le ciel et l'eau, en pr< sence de la mort immanente. Oh! ces Léviathans de la mer, masses foi midables , puissantes , _ colosses sombren et s'engloutissent au moindre choc, à la plu légère blessure que leur fait le plus chét: bateau qu'ils dominent de toute leur haï fceur, orgueilleux et comme invulnérables. _ On se dit cela hier, pendant quelques ir stants, car vite les préoccupations _ impé rieuses de la lutte pour la vie sollicitaien à nouveau notre esprit et nous appeîaien aux besognes qui réconfortent et font oublie les grandes catastrophes, dont on retient ce pendant les enseignements qu'ils comportent Réceptions Lundi prochain, second jour de Pentecôte on ne chômera point à l'Hôtel de ville, a moins aux heures de midi.^ Il y aura en effet deux réceptions avec vi d'honneur, échange de discours, etc. A onze neures et demie, M. Devos, bourg mestre, recevra un groupe de journaliste allemands en voyage d'études et revenan d'Angleterre. Immédiatement après les journalistes, 1 bourgmestre recevra le Beerschot A.thleti Club, à l'occasion de la journée sportive qu'-organise avec le concours de lauréats des jeu olympiques de Londres et de Stockholm. Nos édiles à Paris On nous dit à l'Hôtel de ville qu'aucu ' de nos édiles n'assistera lundi prochain Paris à la réception organisée en l'honnei; 1 de municipalités anglaises, russes, espagn< • les. hollandaises et belges. On n'a invité, paraît-il, que les bourgme ' très des quatre grandes villes_de notre pa.yi 1 Bruxelles. Anvers, Gand et Liège, i Or, M. De Vos déclare qu'il ne peut songe » pour le moment à s'absenter \ de nombreuse ■ occupations réclament sa présence à l'Hôte de ville. M. Max, bourgmestre de BruxeUe: • a eles raisons à lui pour ne pas se rendre • l'invitation des Parisiens. Quant à MM. Braun et Kleyer, moins o< ! cupés. c'est eux qui iront représenter not>i • pays a la réception. ' L'Injustice électorale La « Chronique » et le « Matin » s'éve ■ tuent depuis quelques jours à essayer de d< montrer que la loi électorale est injuste pare qu'elle permet d'élire un député oatholiqi; i avec moins de voix qu'un député anticleriea La « Chronique » vient de s'attirer à e prope>s une riposte piquante, oelle d'un lib- • ral bon teint, M. Paul de Smet de Isaeye de Gand, qui, faisant uniquement valoir U droits de la vérité, lui écrit: « Bien qu'il faille peut-être tenir compl de la division eles partis anticléricaux qi augmente le chiffre des « déchets » de cliaqn parti, tandis que les catholiques étaient un partout, l'écart que vous signalez sera anof mal a si le quotient était le même dans toi les arrondissements ». Mais il n'en est rrea et. pour ne'citer qu'un seul exemple, il fau h Tlmin, 19,000 ou 20,000 voix pour être eli tandis qu'à Gand, 11,800 voix suffisent. » Que faut-il en exmclure ? Que les éle; teurs pluraux sont plus nombreux, c'est-: rlire que la richesse et l'instruction sont pli développées dans les premiers arrondissi ments que dans les seconds; seulement, 1 répartition des sièges se fait « non d'apr? le chiffre des voix, mais d'a.près celui de 1 population ». » Toute l'explication du phénomène qi vous étonne est là. » Je ne doute pas qu'après réflexion, voi ne reconnaissiez l'exactitude de mon obse vation, et que vous ne vouliez en faire pai à vos lecteurs, dans le seul intérêt de la v< rité, toujours respectable, même en temps d polémique électorale. » Voilà la « Chronique » et le « Matin » bie marris. Ces spécialistes en matière électoral avaient tout simplement, comme le singe d la fable, oublié d'éclairer leur lanterne! Pour l'enfance noire au Congo La Compagnie Belge Maritime du Conp vient d'avoir une heureuse initiative: el! fera visiter un bateau ele sa Compagnie per riant les jours de Pentecôte au profit ele 1 Ligue pour la Protection de l'Enfance noii au Congo belge. Cette œuvre si utile, patronnée par S. 3\i la Reine, participe à l'Exposition de la Fen me contemporaine,'et y expose un stand trè intéressant. ^ Nous la recommandons spécialement a 1 a tention de nos lecteurs. Pour les contribuables Un arrêté royal décide que: a II est établi au profit do la Ville d Ai vers, on remplacement des additionnels e taxes existant actuellement sur les même bases, à partir de 1913, et pour un term expirant le 31 décembre 1914, soixante quinze (75) centimes additionnels à la tas sur les revenus et profits réels, exceptio faite" quant à la partie ele la taxe se rappoi tant aux intér'ts primes et lots d'obligation ou aux bénéfices réalisés dans des établisse ments distincts situés à l'étranger ou dan6 1 ex>lonie. » Ces additionnls seront perçus par les re ceveurs des contributions, cumulativemem avec les taxes de l'Etat ou séparément. » Les additionnels et taxes existant actué loment sur les mêmes ha^es an© la taxe nou posables de 1913 non assujettis à cette taxe ». Voilà encore du plaisir pour les bons contribuables ! Statistique électoral* La « Gazette de Liège » publie à son tour une statistique électorale basée sur le pourcentage des voix, la seule qui puisse donner un aperçu exact de la situation. Il résulte de cette statistique que, de 1912 à 1914 et de 1900 à 1914, la différence^ dans le pourcentage des voix catholiques a été la suivante élans les arrondissements où il y a eu élection dimanche : Différence Différence de de 1912 ii 1914 1900 à 1914 Alost ■ - 11 - 10 1/2 Gand — 4 1/2 — 2 St-Nlcolas — 7 — 5 Termonde — ^ + 0.2 Audenaerde — y — 2 Charlerol — 1 — °-2, Mons + 0 l/2 + 4 1/2 Soignles — 0.4 +5 Thuln — 2 — 2 1/2 Tournai-A th — 3 — 2 1/2 ; Hasselt — 8 — 6 Tongres-Maeseyck — 8 — 12 Huy-Waremme — 3 1/2 +2 ' Liège -,01/2 + i 14 Verviers — 4 ~+ 7 1/2 • En comparant les pourcentages de 1912 à " ceux de 1914, on constate que nos voix ont diminué dans les arrondissements flamands ' de 4 1/2 à 11 pour cent. Dans les arrondissements wallons, cette diminution n'est que de l 1/2 à 4 pour cent. Si l'on compare les scrutins de 1900 et ele ' 1914, la même cosntatatiou s'impose: les voix 5 catholiques ont augmenté dans les arrondis- • sements wallons, sauf à Thuin et à Tournai, 1 et eliminué dans les arrondissements flamands, sauf à Termonde. Oe sont dans les provinces wallonnes, les populations « éclairées », selon ne>s adversai-; res qui renforcent la politique du gouverne- ment, tandis que les Flamands faiblissent. R Le « Journal de Bmxelles » en conclut S qu'il n'est pas exact de elire que l'influence ~ française à laquelle sout soumis les Wallons les porte vers les partis de gauphe et en tire , un argument contre les flamingants, qui l veulent diminuer les effets de la culture fran-f çaise en Flandre. , . .. Mais n'est-il pas plus exact de dire que " les arrondissements wallons ont mieux compris la portée de la loi scolaire et ele la loi de " milice que les Flamands moins bien éclairés ^ à ce point de vue? r La grève générale amnistiée ! Le a Peuple » conclut des élections^ du • 24 mai que le corps électoral a amnistié et approuvé la grève générale: t « Oirsait comment le cerps électoral s est , comporté à l'égard de cet épouvantial ; il 1 a •i fait voler en éclats. Partout, sauf en un seul arrondissement, ceux qui brandissaient ont ,, été repoussés avec perte ; partout aussi, hormis à Liège, le parti qui a entrepris la grève générale, a vu s'accentuer sa force et son m-s f lu en ce. s , , , t » Rien n'est plus éloquent, à cet égard, quo l'exemple élu pays de Charleroi, ou la e grève générale fut la pl;- intense et ou le p Parti ouvrier a fait un bond formidable de 1 17,000 voix! . , , ç » La démonstration est ^ peremptoire ; la classe ouvrière a témoigné magnifiquement de sa certifiant envers ceux qui ont mis en œtrvre son irrésistible force en faveur de la réforme électorale. n „ La grève générale fut, nous en appelons à aux électeurs^ de dimanche dernier, un ne-r cessaire avertissement. »- » L'élection du 24 mai en est un deuxieme. » Combien en faudra-t-il encore pour qw l'on se décide à comprendre que l'heure du !, Suffrage universel doit sonner, inévitablement? » , r Les industriels et commerçants libéraux, s auxquels la folie socialiste d'avril 1913 a fait perdre des millions, eloivent être quelque peu ahuris de constater quo leur « succès » de di-_ ïi manche est invoqué par le « Peuple » comme une absolution de la grève générale! Les événements d'Albanie v ' —)o(— e Malissores et Mirdites contre les insurgés e Vienne, 29 mai. — On mande de Scutari a I- la « Nouvelle Presse Libre »: Avant-hier a e e-u lieu sous la présidence du prince Bibdoda une assemblée qui a renii un millier environ de Malissores et de Mirdites. Au cours de « cette réunion ceux-ci se sont déclarés prêts h, marcher contre les . insurgés et se sont e refusés à connaître les concessions qui pour-ii raient être accordées par le prince de \\ îeel. e Une elélégation a été envoyée au prince pour s l'instruire des résolutions de l'assemblée. Autres défenseurs du prince s Scutari, 29 mai. — Plusieurs milliers d'Al-i. banais en armes se sont rassemblés à Alessio pour répondre, le cas échéant, à l'appel du U prince. Une députation de 16 Albanais s'est ren-î- due aujourd'hui à Durazzo _ pour prier le i- prince dans le cas où il n'aurait pas besoin de s l'appui de ce? hommes fidèles et dévoués, de consentir au moins à les passer en revue avant a qu'ils se dispersent. s Un chef insurgé capturé a Durazzo, 29 mai. — Dervicli bey El Bas-sam, un des principaux chefs des insurgés, a ii et" capturé après avoir été cerné pendant 5 jours. Il a été ligoté par les gendarmes et 5 conduit à la prison de Valona. La situation à Durazzo t Durazzo, 29 mai. — M. Rapui, directeur s- de la police à Durazzo, a été arrêté parce e qu'il répandait, _ elit-on, le bruit qu'Essad pacha reviendrait dans quelques jours, n La princesse se rend journellement auprès e des blessés des derniers combats qui sont soi-e çnés ici. Elle s'informe de leur état et leur fait distribuer des rafraîchissements. » La Vie militaire e e Dans la position fortifiée d'Anvers. — Les changements ci-après seront apportés, à la date du 8 juin prochain, au stationnement l_ des troupes d'artillerie et du génie de la po-« sition fortifiée el'An vers: 1. Artillerie de place: la 19e batterie sera transférée au fort de Steendorp et la 20e batterie au fortin de Cappellen ; les batteries de réserve seront transférées au fort 4. 2. Artillerie de siège: les le, 2e et 3e batteries seront transférées au fort 1 ; les 7e et 8e batteries, au fort 2 ; la 9e batterie, au fort de Cruybeke ; la 10e batterie, au fort t de Zwyndrecht; les 17e, 18e et 20 batteries s de réserve, au fort de Merxém ; la 19e bat-e terie de rései-ve sera casernée au réduit 9-10. 3. Génie: le bataillon du génie de la le e division d'armée sera transféré au fort 3 ; n la compagnie des télégraphistes, à la eïa- serne 5-6. Un jubilé. —- I/e 6 juin prochain auront a lieu les fêtes jubilaires du 2e chasseurs à cheval à Mons. Les officiers de la garnison ainsi que de t la garde civique seront reçus par le Conseil communal à l'Hôtel de ville. Diverses fêtes seront organisées à cette - occasion. —M— Le travail dans les couvents )o( UNE CIRCULAIRE DE M. B0SSART Voici le texte de la lettre circulaire adressée par M. Louis Bossart aux journaux catholiques : Sous le titre: « Autour d'un pamphlet. — Le travail dans les couvents », vous consa- j crez, dans votre N. 132 un long article à une ] réfutation dont mon livre sur l'Industrie et j le Commerce des Congrégations en Belgique, ( aurait été l'objet de la part du Père Rutten, | dominicain. Vous affirmez que les conclusions de M. Rutten réfutent mon livre. La vérité est que sur un grand nombre de points, et eles plus importants, ses conclusions le confir- ; ment. J'ai écrit: Mon enquête m'a permis ele constater qu'en ces dernières années, l'industrie et le commerce des couvents o/it pris dans notre pays une énorme extension. Les ordres religieux y fabriquent des corsets, des tapis, eles chaussures tressées, des gants, des objets tricotés, des ouvrages de main, des'nattes, des matelas, des paniers, des chaises de paille, des fleurs artificielles, toutes espèces d'articles de lingerie, toutes espèces de dentelles et de broderies. Us blanchissent et repassent le linge. Ils font le commerce du lait, du beurre, du fromage., des œufs, de la volaille, du bétail, de la chieorée; du chocolat, de 1a bièrè, des vins, des liqueurs, du vinaigre, des remèdes. Us sont imprimeurs et éditeurs. Ils sont commerçants en gros et en détail. Ils pos-sèdent et gèrent des restaurants, des refuges de nuit, des cabarets, des locaux de dégustation. Ils exploitent l'apprentissage et le travail des ajusteurs, des mécaniciens, des charpentiers de _ navire, des^ ouvriers lapidaires, des menuisiers, des ébénistes, des sculpteurs, des forgerons, des tonneliers, des peintres, des sabotiers, des serruriers, des tisserands, des relieurs, des boulangère, des tailleurs, des cordonniers. Us font cultiver des jardins légumiers et de vastes champs, élèvent du bétail — tout cela dans un but de lucre. Cette immense activité industrielle et économique a des fins diverses : tantôt elle vise directement et exclusivement le profit; tantôt elle est l'accessoire d'oeuvres de prosélytisme, ele propaganele, d'influence obtenue par la charité ou l'éducation ; mais quel que soit le but éloigné, l'objet immédiat, direct, c'est l'argent. Cet argent enrichira le couvent ou servira à soutenir l'œuvre de prosélytisme ; il y servira seul ou avec d'autres ressources. L'une des fins peut être plus ne>ble que l'autre ; mais comme phénomène économique, c'est toujours du commerce ou de l'industrie exercée pour gagner, en vue de profit 1 Après avoir constaté le danger que le travail des couvents présente pour l'industrie et le commerce laïques, j'ai signalé oomme le plus grave des abus l'exploitation de la main-d'œuvre infantile et féminine. J'ai montré que dans la plupart des ouvroirs, on choisit précisément pour les jeunes « protégés » eles métiers qui, comme la lingerie, la dentelle ou la tapisserie, sont le moins capables de les mettre à l'abri des privations et du besoin. M. Rutten s'est bien g,ardé de rencontrer cette constatation, lui qui déolare cependant n'avoir « omis aucuù détail prétendument embarrassant, ni aucune explication importante » 1 Le fait est cependant bien caractéristique de ces entreprises qui n'auraient en vue que la protection des pauvres! D'ailleurs, loin de contredire mon affirmation, mon adversaire reconnaît qu'au moins dans certaines maisons o il importe de veiller à ce qu'une trop grande uniformité de travail ne nuise pas à l'éducation des jeunes filles ». Plus loin, il déclare « qu'il est absolument nécessaire que l'on évite d'appliquer trop exclusivement les enfants à une besogne uniforme ou machinale et qu'on les initie successivement à toutes les connaissances pratiques qu'implique l'éducation d'un bon artisan ou d'une future mère de famille. » Qu'ost-ce cela, "si ce n'est précisément, avec des précautions dè forme, la constatation de l'abus que j'ai signalé et que je résume d'un mot: « sous prétexte de préparer la jeunesse à La lutte pour l'existence, on la dresse et l'emploie aux seules fins d'une prexluction intense qui, souvent, ne vaut rien dans la vie réelle et toujours est organisée dans des conditions _ auxquelles on ne peut donner d'autre qualification que celle ele travail de fabrique. » Un autre abus, c'est que la rémunération est dérisoire, qu'il n'y a aucun contrôle, que par suite les ouvrières laïques élans plusieurs métiers, sont éliminées par la concurrence des couvents. Or, que dit M. Rutten? U constate que eles « ouvrières laïques » s'adressant à la direction d'un grand ma-» gasin pour obtenir une augmentation de » salaire absolument justifiée, se sont enten-» du dire: « Si vous n'êtes pas-ententes, » nous le ferons faire aU couvent ; on y tra-» vaille aussi bien et à meilleur marché. » Et il recommande aux supérieures des couvents de s'entendre pour adopter un minimum de salaire. Qu'est-ce cela, si ce n'est l'aveu et la confirmation de ce que j'ai écrit? L'abus existe et il ee-t grave. Il est mauvais que des institutions soutenues par les dons des fidèles, sous le ccmvert de la^reli- fion fassent avec l'exemption de l'impôt de o toute surveillance sérieuse, concurrence aux ouvriers et ouvrières laïques, précisément dans les métiers où les salaires sont déjà les plus bas et les heures de travail les plus longues. Au lieu de me cjombattre, M. Rutten, puisqu'il affirme ses sentiments démocratiques. Sevrait m'approuver. J'ai encore signalé que les ouvrières, élans nombre de couvents, n'pnt aucun contrôle sur le salaire qu'em leur paye. M. Rutten n'est pas loin de partager ma manière de voir, puisqu'il exprime le vœu a que les ouvriers aient partout leur carnet net de paye. » Au point de vue de la concurrence que les couvents font aux industriels et aux commerçants laïques, j'ai émis des considérations que M. Rutten n'a réfutées nulle part. Comparant la situation des industriels laïcs avec celle des couvents qui> s'appliquent à la fabrication du même article, j'ai demandé: a Qui peut lutter-contre eux? Qui dispose de ces agents gratuits de direction, de cette énorme main-d'œuvre infantile, de cette liberté absolue échappant à tout contrôle, de ces capitaux de_ main-morte, que la bienfaisance, la générosité des fidèles, les subsides publics grossissent, entretiennent et procurent sans rémunération P » Une catastrophe maritime L'" Empress of Ireland est coulé 1 ,ODO personnes manquent Ottawa, 29 mai. — Une dépêche radio- | élégraphique reçue de Québec dit: Le pa- i >aquebot a Enipress of Ireland » de la com- S jaunie « Canadian Pacific » a coulé à la suite l'une collision avec un iceberg au large de Dap Race. En collision avec un charbonnier Londres, 29 mai. — Ce n'est pas avec un .ceberg mais avec un vapeur charbonnier que e vapeur « Empress of Ireland » est entre en îollision à 3 h.*40 du matin. ; On recevait la nouvelle qu'un vapeur char- ■ sonnier était entré en collision avec 1' <c Em- ; >ress of Ireland ». La nouvelle provenait du ] iTatlier Point. Le texte de la dépêche est ainsi conçu: Il n'y a aucun signe de 1' «Empress of Ireland». 5n aperçoit à distance des bateaux de sauvetage, entourant le vapeur du gouvernement « Eurêka ». 350 survivants Londres, 29 mai. — 350 survivants de l' « Empress of Ireland » ont été débarques à Rimouslci. Les victimes seraient nombreuses. Flus de S00 personnes manquent et ont probablement péri. La collision se produisit pendant que régnait un brouillard épais. Le vapeur a coulé en dix minutes. CONFIRMATIONS Le « Lloyds » a reçu les dépêches suivantes:Rotterdam, 29 mai, matin. — Le steamer anglais « Empress of Ireland », qui se rendait de Quebec à Liverpool, a sombré avec 1,200 passagers à la suite dJune collision soutenue avec un vapeur inconnu. Les détails manquent.Londres, 29 mai, matin. — Un télégramme de Quebec informe: Le steamer anglais a Empress of Ireland », de Quebec a Liverpool, et le steamer allemand « Hannover », du Norddeutscher Lloyd, en route de Hambourg et Bremerhaven pour Montréal, ont été en collision près do Fatlier Point. Les détails manquent. Londres, 29 mai, après-midi. — Un second télégramme informe que le steamer anglais « Empress of Ireland » a sombré à la suite d'une collision au large de Father Point, avec le steamer norvégien « Storstad » — et non avec le steamer allemand a Hannover » comme le portait la première dépêche. Un grand nombre de passagers ont été sauvés. On ignore l'importance des avaries du « Storstad ». mille wietimes Londres, 29 mai. — Des scènes douloureuses ont eu lieu à Liverpool où la foule assiège les bureaux de la Ce>mpagnie afin d'obtenir des suppléments d'informations. Jusqu'ici toutefois on n'a reçu aucune confirmation officielle à Liverpool. Quebec, 29 mai. — On dit que le paquebot charbonnier « Storstad » a aussi coulé. L' « Empress of Ireland » avait à bord 77 passagers de première classe y compris l'ancien membre du parlement anglais sir Henry Seton Ka-rr, l'acteur bien connu Lawrence Irving, ainsi qu'un grand nombre de délégués de l'armée du salut. New-York, 29 mai. — Selon une dépêche sans fil de Rimounski, 1,000 personnes ont péri dans le désastre de 1' « Empress of Ireland ». 300 ont été sauvées. Montréal, 29 mai. — Une dépêche sans fil reçue ce matin du capitaine de 1' « Empress of Ireland » dit que son vapeur était enveloppé dans un brouillard épais quand le charbonnier l'a heurté par le flanc dans ses parties vitales. COMMENT S'OPERA LE SAUVETAGE Montréal, 29 mai. — Le correspondant de la « Patrie »_ à Rimouski télégraphie que d'après des informations des capitaines des deux vapeurs « Lad y Evelyn» et « Eurêka'», arrivés aujourd'hui dans Q3 port, la majorité des naufragés auraient été sauvés par les canots de sauvetage de ces deux vapeurs et par ceux de 1' « Empress of Ireland ». LE «STORSTAD» N'AURAIT PAS COULE Quebec, 29 mai. — D'après Tes dernières informations, on ne croit pas que le bateau charbonnier « Storstad » ait sombré. On annonce que l'acteur anglais Laurence Irving est au nombre des passagers de le classe de 1' « Empress of Ireland ». L' « EMPRESS 0F IRELAND » L' « Empress of Ireland » était un transatlantique en acier à deux hélices et à quille date dont la jauge brute était de 14,191 ton-,es. sous le pont de 9,775 tonnes et nette 1,028 tonnes. . Il avait quatre ponts et un pont abri. Il mesurait 548 pieds, 9 de longueur, 65 lieds, 7 de largeur au maître couple et 36 >ieds 7 de creux. , . r . , , Son port d'armement était Liverpool et il îaviguait sous pavillon anglais. Il avait une âtesse de 20 nœuds. U avait ét: lancé en 1906 sur les chantiers ?airfield -et Cie, Ltd., de Glasgow. Ses ma. nachines à quadruple expansion développent {,168 chevaux nominaux et ses .chaudières ivaient une surface de chauffe de 47,141 ►ieds carrés. . Il avait une double coque cellulaire et des _ >anks latéraux. Il avait été classé dans la plus haute catégorie de Lloyds (100 Al). __ t Il était éclairé entièrement à l'électricite, muni de la télégraphie sans fil et de la si-malisation sous-marine, ses signaux étaient 3GLB. U était commandé par le capitaine Kendell. Le nombre maximum de passagers qu'il pouvait embarquer était de 432 passagers de Ire, 323 de seconde et 846 de troisième, soit 1,624 en tout. U venait du Canada et allait à Liverpool. L' « Empress of Ireland » avait comme s sisterships » — bateaux-frères du même modèle — 1' « Empress of Britain », 1' « Empress of China » 1' « Empress of India » &t 1' « Empress or Japan ». La flotte de Ja « Canadian Pacific » comprend plus de 70 navires avec environ 190,000 tonnes brut. La <t Canadian Pacific Railway» entretient un service entre Anvers, Quebec et Mon-trel, en été, Anvers, St-John (Nouveau Brunswick) et Halifax (Terre Neuve) en hiver. Il y a des départe réguliers tous les huit jours avec sept navires, le a Lake Mi-chigan ». le « Mount Temple », le « Mont-fort », le « Montcalm », le « Rut-henia », le t Montezuma » et le « TyroTia ». LE NAVIRE ABORDEUR Le i Storstad » est un cargo en acier à hélices construit en 1910 aux chantiers Arms-trong and Co, à Newcastle, il jauge 6,028 tonnes brut et 3,561 net. Il mesure 134 m. 10 en longueur, 17 m. 68 en large et 9 m. 15 en creux. Son port d'attache est Christiania et appartient à la société Akties Maritim, directeur Af. Klaveness. Le « Storstad » avait quitté Venise le 17 avril et était arrivé à Québec le 18 mai. LES GRANDS DESASTRES MA R rTÎMJE^ ^ Voici une liste de terribles accidents ma*/ 3'8 times survenus en temps de paix depuis ce * ~z trente ans : Nomb. Dates Nature de la catastrophe de morts 1782 Le « Royal George » sombre dans la rade de Spithead 600 1800 Le « Queen Charlotte » saute dans la rade de Lirourne 800 1810 Le œ Minotaure », vaisseau de ligne de 74 canons, fait naufrage, 360 1811 Les « Saint-Georges», « Dëfence» et « Hero » s'échouent au Jut-land 2,000 1870 Le « Cap tain » chavire au Finis- terre 483 1878 L' « Eurydice » sombre près de Shanklin, 300 1878 Le vaisseau allemand a Grosser Kurfurst » a une collision dans la Manche, 300 1880 Le a Doterel » saute dans le détroit de Magellan, 143 1890 Le « Serpent » touche sur un éoueil à la côte de Camrinas 169 1893 Le «Victoria» a une collision avec le « Ga.mperdown » sur la côte de Syrie, 359 1893 Le vaisseau russe « Roosalko » sombré dans la Baltique, # 200 1895 Le vaisseau espagnol « Rein a Regente » sombre au large du Maroc, 420 1898 Le vaisseau américain a Mairie » saute dans le port de La Havane, 254 1901 Le « Cobra » sombre dans une tempête près de Outer-Dowsing 67 1906 Le vaisseau brésilien • Aeiuida- ban » détruit par une explosion à Ilho-Grande 300 1907 Le vaisseau français a Iéna » dé truit par une explosion à Toulon, . 118 1908 Le « Tiger » entre en collision près de l'île de Wigbfc, 35 1908 Le a Gladiator », collision, 27 1908 Le « Matsouchima » (japonais) explosion, 150 1912 Le « Titanic » heurte un iceberg 1,735 1913 10 octobre. Le «Voltumo en feu en pleine mer 170 1914 Mai. Le « Columbian » sombre après explosion ^ 15 (Voir suite en dernière heure). Et j'ai ajouté: Les conditions dans lesquelles les couvents travaillent et font le commerce leur sont spéciales. Le personnel religieux, composé de filles et de célibataires sobres et disciplinés coûte très peu. L'entretien des orphelins et des pensionnaires qui, en général. payent l'écolage, ne coûte presque rien. Les <r élèves » des a écoles professionnelles » ne sont point ou sont très peu rétribués et le gain des ouvriers et ouvrières adultes est très minime. C'est sous couleur de charité quo cette main-d'œuvre à prix réduit est obtenue. Et pour lui faire donner un rendement maximum — chose également irréalisable en dehors du couvent — il y a le stimulant de la foi. Tous les « élèves » fournissent de la besogne suivant leurs forces et même au delà; les frères et sœurs ne réclament: que la félicité dans l'autre monde; les en-; fanis exécutent la besogne d'adultes, et les adultes travaillent plus encore que dans les ateliers laïques. ^ . La division du travail qui rend res « élèves » plus habiles dans chaque spécialité du métier, double la production. Les corigréganistes n'ont à se soucier ni i des prescriptions légales, ni des conflits avec les travailleurs :point de patente,point d'assurance, point d'inspection du travail, point de grève, aucune exigence d'ouvriers ; syndiqués. ' Est-il étonnant que les Souvent» fournissent du travail à des prix oontre les quels personne ne peut lutter ? Est-il étonnant que des milliers de leurs concurrents soient atteints dans leur gagne-pain? Si je no craignais pas de me voir opposer que je cite des noms de tiers non visés dans votre article, j'apporterais à l'appui de chacune de mes affirmations des faits préeas que j'ai cités dans mon Irwo. U suffira, d'ailleurs, pour- le moment, d a-voir montré que, dans ses conclusions, M. Rutten, je le répète, confirase mon livre sur un grand nombre de points des plus importants.Qu'il l'ait fait avec tous les ménagements possibles, rien n'est plus naturel. Qu'il l'ait fait contraint par l'évidence des faits, rien n'est plus certain. B est des vérités qu'il est impossible de nier, il devient de plus en plus impossible de dissimuler l'activité industrielle et commerciale qui se pratique à l'orna , bre des couvents. Admirez cependant avec quelle rare virtuosité M. Rutten a dosé Ta partie de vérité contenue dans mon livre: vingt pour cent! Ni plus, ni moins 1 Et cet homme parle de l'outrecuidance des autres! Pourquoi vouloir rendre un adversaire odieux? Alors que dans mon livre j^ai été le premier à défendre les congrégamstes contre U système néfaste dont ils sont les victimes/ alors que j'ai répété à satiété que c'est au svstème que j'en veux et non aux religieux^ M. Rutten, d'accord en cela avec une certaine presse, laisse trop souvent croire qu# > [mon but est la calomnie.

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