La Métropole

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s.n. 1914, 08 August. La Métropole. Seen on 01 October 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn6zv0b/
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LA MÉTROPOLE EDITION DE 6 H. DU MATIN 21e Année " No 218 pdllicn A ES 5 ceins le iiéri i L'ATTAME DE UÉSE Les forts devaient résister 36 heures. Après quatre jours, ils sont toujours debout - CARNAGE D'ALLEMANDS PAR LES BELGES journée de Jeudi L'attaque de. Liège Bruxelles, 7 août. — Le «Soir» publie Le récjiwné suivant des faits qui se sont passés à Lié^c dans la ovuit de mercredi à ieudi et dams ta journée de jeudi: La 2me attaque de nuit Nous avons dit que Les Allemands, après leur échec de «a nuit de mardi à mercredi ei leur écrasement au nord de Liège par la bri- rie du général Berrrand, avaient repris dans nuit de mercredi à jeudi, l'attaque des intervalles entie les forts de Liège. Trois corps on>t été employés à cette tâche: le 7e, le 8e et le 10e. Ce dernier marchait vers I Ourihe, en avant de Spa, quand il fut appelé pour apporter renfort aux deux corps ' (pi assaillaient Liège. Ce 10e corps jouit A-ne réputation torticulière. C'est le coip.v dit de Brandebourg. Liège fut donc attaqué de nui t_ par f%norm< effectif de 120,000 hommes environ. Im position était défendue par la 3e division d'armée renforcée de troupes mobiles de ia position composées d'anciennes classes de milice et de gardes civiques. Au total 1- 00-hommes, plus les garnisons des forts. Mai-ces dernières doivent rester dans leurs ouvra ges. # Qu'on n'oublie pas que les douze forts de Liège forment un pourtour de ço kilomètres environ autour de la ville. De ces douze forts, six étaient attaqués, ainsi que leurs intervalles. C'étaient les forts situés sur la rive droite de la Meuse: soit, du nord au sud, Barchon. Evegnée, Fléron, Chaud fontaine, Embou; Boncelles. Il y avait sept intervalles à défen dre: soit, du sud au nord, F léma Lie-Boncelles Embourg, Embourg-Cliaudfontaine, Chaud-fontaine-Fléron, Fléron-Evegnée, Evegnée-Barchon, Barchon-Pontisse. l>a première nuit, les Allemands avaieni fait porter leur gros effort sur l'intervalle Fléron-Evegnée. Cet intervalle se prête par-ticulièremeint au cheminement des troupes assaillantes. Repoussés malgré leur situation avantageuse, les Allemands usèrent d'une feinte.Refirent attaquer furieusement les deux intervalles du sud, Flémalie-Boncelles et Boncelles-Embourg, par le 10e corps. Ce fut une avalanche d'hommes. Il fallut envoyer d'importants renforts aux défenseurs de ces deux intervalles et dégarnir les intervalles voisins. Alors que les Allemands dis posaient d'urne moyenne de 17,000 hommes par intervalle, nous n'en disposions que de Quatre ou oinq mille. Ceci à titre d'indication, car on comprend que les troupes ne sont point réparties ainsi en parties égalesentre les intervalles. L'assaillant concentrait de grandes forces contre le secteur choisi pour déboucher; la défense, elle, faisait des transports de troupes à l'intérieur, appelant'une partie de.' troupes d'un intervalle au secours de celles d'un autre, etc. Certaines^ <le nos unités d'infanterie ont fait, au milieu de la nuit, des marches de 40 à 50 kilomètres, après avoir combattu et devant de nouveau combattre à l'arrivée. Les Allemands attaquèrent donc en force tes deux intervalles du sud, tout en pronon çant leur offensive dans tous les autres inter va lies afin d'empêcher les défenseurs de dégarnir ceux-ci. Ce fut une lutte formidable Nos trou.pes du suri, malgré leur faiblesse numérique, tinrent bon. résistant héroïquement. les Allemands se lançaient à l'assaut et étaient massacrés par centaines. Les nôtres durent être secourus et les intervalles voisins leur envoyèrent des renforts. I>es Allemands firent alors un nouvel effort dans l'intervalle Evegnée-Fléron. ï-a lutte se produisit autour des villages de Rot inné ei de Oueue-du-Bois or autour des ouvrages de défense creusés profondément et entourés de fils barbelés et de fougasses. Les défenseur' de cet intervalle furent enfin débordés, aprè? des prodiges de valeur, et enfoncés. En même temps qu'ils attaquaient les in ter-valle-s .les Allemands se lançaient à l'assaut des forts. On les vova.it, au clair de lune 011 sous la lumière fulgurante des projet- ■ s*avancer par masses rmfondes vers les gla cis. oui sont le so' en déclivité et garni de fi' barbelé oui se trouve devant îe fossé du fort Les hommes des premiers ransTs étaient armés de cisailles pour cour>Ar les fils. T/'s autro-se jetaient par terre, attendant anxieusement que la brèche fût ouverte afin de pouvoir arri ver au fossé. Mais, pendant c* temps, les coupoles a iîclipse se soulevaient et les canons die 5.7 crachaient leur mitraille, tandis oue l'infanterie du fort, garnissant les parapets posés sur le béronnage, tirait sans discontinuer. Mais sur tout c'était l'artillerie de camnagne pointée Kur le glacis qui faisait le plus de ravages. Le général l>eman avait fait placer une batterie a r ha oue fort, avec boîtes à balles, dont le 'ir balayait complètement le glacis. Le commandant du fort, placé dans un observatoire, attendait le moment où les assaillants se jetaient 9ur le glacis et restaient couchés pour ordonner le feu. Et alors les canons de 7.f de campagne, servis r>ar des artilleurs entiè rement couverts, oartaient automatiquement et riraient iusqu'à 20 cours à la minute, cha que coup envoyant 200 balles sur les ennemis. Sur tous les glaois, l'assaillant fut décimé déchiqueté, et les forts demeurèrent <em notre entière possession. Il n'en avait pas été de même de Piiater- < vallie de Flérom-Evegnée. Les Allemands i avaient percé. Ils y placèrent de l'artillerie et se mirent à tirer 9ur la ville. Cependant les 1 nôtres reprirent l'offensive et parvinrent à réocouper l'intervalle. Mais les Allemands disposaient du nombre. Ils préparèrent une attaque désespérée, revinrent en force et emportèrent définitivement la position. _ i Le chemin était ouvert vers la ville. Remet- • tant leurs canons en batterie, ils tirèrent de < nouveau 9ur la ville. Un obus tomba rue de Pitteurs, un autre sur le pont Maghin, un ; autre à Bressoux. Les 4,000 bêtes parquées sur la plaine furent dirigées vers Ans. Le bombardement continua à la fois sur le quar- , tier d'Outre-Meuse et le centre de la ville. D*' leur position, les Allemands dominent l'agglo- ■ mération et sont à l'abri de l'artillerie des forts voisins. A l'hôpital de Bavière, un projectile tomba 1 •*ur le laboratoire du professeur Troisfontai-nes; la salle d'opérations du Dr Tecqueranc fut enlevée par un obus. Rue Saint-Laurent, un projectile ^ tua les deux jeunes enfants de M, Y9aye, timbalier de l'orchestre du Théâtre royal de Liège. La 3me division Devant le succès des Allemands à Fléron le général Léman avait fait concentrer tout: sa division sur la rive gauche de la Meuse. Tous les intervalles étaient donc abandonnés Le général Léman chercha une position su: la rive gauche pour combattre encore. Il réussit dans la suite à assurer à ses troupes un sommeil réparateur. Après avoir passé la Meuse, le généra! leman avait fait sauter la plupart des ponts. ( Auparavant, une partie de la population d'Outre-Meuse avait passé sur la rive gauche. Le calme régnait cependant dans la ville. , LES ALLEMANDS SE METTENT A L'ABRI Bruxelles, 7 août. — Les troupes allemandes après avoir combattu à outrance et s'être approchées tout près de Liège, oflt jugé opportun de se retirer. Rester près de La ville était périlleux. Elles se sont mises à l'abri et se reposent. LA GARNISON DE LIEGE S'EST RETIREE Bruxelles, 7 août — La garnison partie, la défense de la position de Liège incomba désormais aux forts seuls. , Voici la note remise par l'état-major gé- ' néral à ce sujet. « Les troupes alemandes qui ont envah? notre territoire ont été arrêtées depuis deux jours par l'héroïque défense des défenseurs de = la position fortifiée de Liège. » Cette place, qui était garnie jusqu'à présent d'une forte garnison chargée^ de la couverture de la mobilisation, sera a partir de demain, vendredi, livrée à ses propres forces. Liège est une place d'arrêt, composée de forts, dont la constitution permet la défense iso-Iée sans l'appui d'une garnison centrale. t La garnison renforcée, qui a soutenu ces i jours derniors des escarmouches nombreuses, viendra donc rejoindre le gros de notre armée. qui s'apprête, de concert avec les Fran-cjais'et les Anglais, à repousser l'envahisseurs liège n'est pas pris Ayons confiance ! Certains ont oru que Liège était pris. C'est complètement inexact. Militairement pariant, Liège ne peut être pris avant plusieun semaines, parce que prendre Liège, cela signifie prendre les forts, et que ceux-ci soni tellement- puissants qu'il faut lutter par la sape et la mine et les détruire à coups d'obu: pour pouvoir s'en approcher. Les forts forment toute la valeur militaire de Liège. La possession de La ville n'a qu'un* importance secondaire? quoiqu'elle soit importante pour La population. Si même les Allemands sont à Liège, cela ne signifie donc pas que Liège soit pris. Le: forts restent en notre possession. Les troupo: •îllemandes qui s'en sont approchées ont sub des pertes énormes. Il faut compatir au malheur de la population liégeoise, soumise ar joug étranger, mais il ne faut point désespérer de la situation militaire. Au strict point rie vue de celle-ci, les Allemands n'ont faii qu'un mince progrès. Ils doivent rester ac "roches à Liège pendant longtemps encore. L'action reste à nos héroïques troupes de forteresse de Liège, à notre armée de canv \g!K et aux armées de nos alliés.. Ayons confiance 1 Le bombardement (ie Liège N'exagérons pas Un journal, le seul peut être, de tout îe 1 pays essaie d'effrayer notre population par des détails sur le bombardement de Liège. Il ne faut pas s'exagérer. Dix obus ne font pas un ravage bien terrible. Ils peuvent fort m'en n'avoir atteint personne et ce n'est pas parce que trois maisons brûlent que la ville «et en reu! Récit d'un officier Parmi les voyageurs qui descendent d'un irain venant de Liège, il y a plusieurs sol-lats couverts de poussière, qui ont participé 1 La défense de notre place-forte. Un lieutenant du génie est en compagnie de deux gar-les civiques de Liège. Une manche de sa tu-îique est éclaboussée de sang. — Le tir de notre artillerie fut très efficace, 'aoonte-t-i'l. Il y a bien peu d'obus qui n'at-; oignaient pas leur but, et, quand des boîtes t balles explosaient parmi des cavaliers, je voyais souvent les cavaliers désarçonnés^ les slievaux fuyant dans toutes les directions, ine panique indescriptible, prouvant que no& >rojeotiles faisaient de la bonne besogne, ^ous avons remarqué aussi que les artilleurs allemands étaient assez indécis avant de pren-Ire une position. Lorsqu'un shrapnell faisait explosion au-dessus deux, ils se retiraient. D'est ainsi que j'ai pu observer deux fois la nise en batterie de la même pièce. Mais si aous avions de bons artilleurs et si nos sol-lats firent prouve d'un courage au-dessus de eut éloge, nous devons malheureusement re-xwmaître que nos hommes étaient trop fatigués pour supporter le choc impétieux que eur portèrent les troupes allemandesGelHes-:i, étonnées tout d'abord de notre'résistance, l'étaient retirées mardi matin avec do fortes >ertes, mais elles ne tardèrent pas à se re->résenter plus nombreuses. Nous avions travaillé pendant trois jours et demi dans les tranchées avec plusieurs milliers d'ouvriers livils. Nous avions beaucoup de réservistes, fjes Allemands, au contraire, avaient des .roupes fraîches et de jeunes recrues. Leurs nitraiilleuses, très nombreuses, firent des ra-raes importants dans nos rangs. La 3e divi-;ion, entamée, reçut l'ordre de se replier sur e plateau d'Ans. — A combien estimez-vous le nombre des Yllemandf} qui se trouvaient hier soir autour le Liège P — A quatre-vingt au cent mille hommes. Bataille de Libramont CONFIRMATION DU MINISTRE DE LA GUERRE "Bruxelles, 7 août, 5 heures soir. — On signale au Ministre de la guerre que des com->ats ont eu lieu dans le Luxembourg belge rntre français et allemands. Nouvelle bataille SEPT REGIMENTS DE CAVALERIE DECIME Bruxelles, 7 août. — Selon le « Patriote » ept régiments de cavalerie allemande au-■aient été décimés ce matin par 1a brigade nobile du général Léman. Suivant les journanx la division de oava-erie allemande décimée avait passé la Meuse iu nord de Liège. Elle fut presque anéantie. r-a cavaW-le belcr0 fonça sur eux après une ittaqne d'une division d'infanterie. On 6i<t prisonniers par paquets les cavaliers débain-îés.Reconnaissances allemandes vers Namur Namur} 6 août. — Mercredi, à La fin de 'après-midi, passent devant la gare de Na-nur 6 uhlans faits prisonniers par les lan-siers, entre Gesves et Havelange. On les a surpris s'îtftaquant aux poteaux téllégraphi-jues et téléphoniques. Sans résistance, ils >nt immédiatement levé les bras pour se ren-lre. Menottes aux poings, des gendarmes les xmduisent à la prison militaire. Peu après, vers huit heures, passe en auto, seul entre leux gendarmes, un officier des uhlans. La 'ouïe éclate en vivats frénétiques. Jeudi matin, nos soldats ont encore fait >risonniers une dizaine de uhlans dans les environs de Naninne et d'Assesse. Plusieurs de ces cavaliers allemands sont ;ans fusil, sans sabre, sans revolver. Leur irme est une pince avec laquelle ils coupent 10s fils télégraphiques et téléphoniques. Les soldats allemands faits prisonniers ont 5té transportés par train à BruxeLles. Jeudi matin, un automobiliste fie Namu: 1 aperçu un groupe d'environ 200 nhlans à Eïaversin. Il s'en est fallu de peu qu'il ne ombât au milieu d'eux. Il a eu juste le tSmpf le faire demi-tour et, forçant de vitesse, il i pu échapper à leur poursuite. Il paraîtrait qu'on a même vu des uhlanr vu pont d'Ansftremmc, près de Dinant. Le colonel Warnant, qui fut récemment mis à la retraite, est nommé général et commande une briiade. Le général Wamant, l'ancien colonel du 9 le ligne, mis à la retraite dans les circonstan-;es que l'on sait, a sollicité du ministre de la guerre la faveur de reprendre du service. Il a ^té fait droit aussitôt à ce désir. Le généra Warnant a été vivement félicité pour son bel icte de patriotisme et immédiat: nent mis à a tête de troupes avec le grade de général. [1 fera vaillamment son devoir, on peut er itiw certain* Ce qui se dit en France Communiqués officiels du ministère de ls guerre à la presse française Depuis le 6 août, le ministre français de la guerre fait des communications à la presse. Voici ce que dit le premier communiqué : L'armée allemande a pu utiliser les parcs légers de siège dont elle est munie contre les forts de Liège qui datent do trente ans. Ley forts continuent à tenir, les Belges résistent aveo acharnement devant la ville et se préparent à la défendre pied à pied par un combat de rues. La situation, d'après les derniers télégrammes reçus, peut être appréciée comme suit: Il était certain que les ouvrages de Liège ne pourraient pas arrêter l'année allemande. La seule question était de savoir s'ils la retarde raient. Ce retard de plus 86 heures, est aujourd'hui acquis. D'autre part, la lutte très chaude que l'armée allemande a eue à soutenir hier et doit soutenir encore, l'obligera à s'arrêtèr pour se ravitailler. L'armée allemande si elle réussissait à s'emparer de Liège trouverait sur son passage le cimp retranché de Namur, où les Bolges se préparent à soutenir une défense aussi énergique que celle qu'ils soutiennent depuis hier matin. L'armée belge remplit donc entièrement et brillamment le rôle propre qui lui appartient et qui est de retarder la marche en avant de l'armée allemande. Les officiers allemands faits prisonniers par les Belges ont avoué que la résistance de Liège n'avait pas été prévue. Us n'ont pas caché leur surprise. L'un d'eux a dit: Nous étions tous convaincus que Liège ne se défendrait pas. Il est donc certain que le plan de l'état-major allemand est gêné dans son exécution par la résistance opiniâtre de l'armée belge. L'état des esprits, en Belgique, est excellent. La population tout entière est soulevée contre les envahisseurs. Les violences commises à Visé par les Allemands contre les habitants paisioes, a posé au comble l'indignation. La défense de Liège contre un adversaire formidablement supérieur par le nombre et l'armement, montre ce que sera la suite de lia campagne. La conduite des Belges HOMMAGE ANGLAIS Dans le a Daily Express », de Londres, k lieutenant-colonel Ronstam Bek, consacre un long article à l'héroïque résistance des défenseurs do Liège: a L'Allemagne, dit-il, a comme noé les hostilités en Belgique en ?e culbutant elle-même- Désirant surprr. • l'en-noini, elle a elle-même été surp- A ses yeux,-le soldat belge était un élé) ;t> avec lequel il n'y avait pas lieu de compter sérieusement. Elle a eu un brutal réveil. » Et plus loin : « L'échec infligé aux Allemands peut-être attribué à plusieurs causes. Tout d'abord, ils ne s'attendaient pas à rencontrer une résistance aussi énergique die la part de ce qu'ils appelaient eux-mêmes une « armée enfantine ». En second lieu, leurs transports et leu.r artillerie de siège n'ont pu suivre les Allemands dans leur marche forcée ^t ils furent obligés d'attendre leurs trains d'a/pnrovisionnements, permettant ainsi aux assaillis de mieux préparer leur défense. » Ceci est à rannrocher de la situation du corps d'armée allemand immobilisé dans le Grand-Duché pour la même raison. LES P. T. T. FRANÇAIS Le syndicat des ouvriers des P. T. T. français a adressé aux ouvriers des T. T. belges le télégramme suivant : « Votre élan de fraternité et d'honneur se trouve encore resse-ré si possible par votre courage et votre vaillante défense. » Aussi nous sommes de tout coeur avec vous et vous exprimons nos sentiments confraternels. Vive la Belgique indépendante! » L'association générale des ouvriers des T. T. belges a répandu en oes termes : « Merci pour l'expression de vos sentiments confraternels. les Belges aocomn;'-v • ' devoir jusqu'au bout. Vive la Belgique I Vive la France I » Les faux bruits AVIS IMPORTANT Le gouverneur militaire met en garde la population contre les faux bruits répandu? intentionnellement dans le public par les espions allemands pour ameuter les bons citoyens les uns contre les autres. Pareils faits ont été relevés à la charge des Allemands en 1870. On a répandu, entre autres bruits, auiour-d'hui que Ton a trouvé chez Mme Ostenrieth-Mols des uniformes allemands et deux cents fusils. I>a population fera à cette calomnie l'accueil qu'elle mérite.^ Mais il faut que 1<? public le sache, ceux qui propagent semblable information mensongère sont passibles de poursuites au même titre que les auteurs et ils seront rigoureusement poursuivis. En temps de siègela circonspection est de règle pour les bons citoyens. Le gouverneur militaire Dulonr. Le 7 août 1Q14. * * * On aura remarqué que nous avons déjà mis le public en garde contre les faux bruits. Nous recevons à ce sujet la dépêche suivante Ma chère «Métropole», Hier vers 1 heure et demie de l'après-midi, un individu bien mis, causant le flamand d« VVestflandre, se disant de R ou lers, prétende' h la terrasse du Grand H A tel des Arcades er ville, qu'il revenait de Bruxelles, qu'il avaii vu au moins 200 blessés dans un train et que 1000 Belges étaient massacrés. Or quelques instants après, vers 7 heures nous apprenons par les iourmaux la nouvel \< d'une brillante victoire belge et 800 Allemand? tués plus 7 canons arrachés à l'ennemi. Cet individu ajouta qu'il était venu A Alost encaisser le plus d'argent possible chez se? débiteurs^ Beau sire, va I Es'-ce que nous avons 'e drc;t de signée: h 'n gi «V civique les étrangers à mine douteuse ou de les quesf'cr.n^r en l'absence d< représentants de la justice ? Bien à vous. Leur puffisme ! On raconte le oas de cet Allemand, eîhel d'une firme importante qui recevant le matin ses employés leur tint ce langage, nous dirions incroya.ble mais qui ne nous étonne pas : — Mes amis, je dois partir pour la guecre. je ne vous dis pas adieu, mais au revoir, QUAND JE REVTENDTUT NOUS S& RIONS ICI EN ALLEMAGNE. Espérons que celui-là ni d'autres ne reviendront plus ni tfans^ cette Allemagne-là; m d&na cette Belgique-cil Nous vaincrons — x — 1 L'héroïque et tenace résistance de Liège prouve la solidité de nos cadres, l'excellence de nos armements, la valeur du corps d'officiers, le dévouement discipliné de nos soldats qui font en ce moment l'admiration de l'Europe.Nous pouvons regarder avec assurance vers l'avenir. Au maréchal de Saxe qui avait avoué que a le secret de la guerre est dans les jambes », l'archiduc Charles répondit que, en tout cas, a le seoret de La victoire est dans le cœur des combattants ». Nul ne contestera que le Belge a du cœur au ventre. MM. les À lîem and s peuvent en témoigner. Le moral de nos troupes est tel qu'un homme en vaut dix et que dix n'en valent pas un. Le moral est tel que le plus faible est le plus fort et nos troupes sont victorieuses parce qu'« elles veulent vaincre ou mourir ». Et que 11e peut obtenir de pareils lions le chef en qui ils ont confiance. Une curieuse statistique d'un officier antri-cliien, M. Otto Berndt, établit que, depuis cent ans, 33 batailles sur 93 ont été gagnées par des troupes inférieures en nombre. Aussi a-t-on raison de dire et do répéter qu'une bataille ne se perd pas en fait, mais qu'c< une bataille perdue est une bataille , qu'on croît perdue ». Le fût-elle en J réalité, il suffira de se raidir contre l'évidence pour rétablir les affaires et changer le résultat du tout au tout. Rappelons le dialogue fameux entre Ghe-vert et le grenadier au siège de Prague: — Tu escaladeras le mur. — Oui, mon colonel. — Tu rencontreras une sentinélll'e. — Oui, mon colonel. — Elle tirera sur toi. — Oui, mon colonel. — Elle te manquera. — Oui, mon colonel. — Tu la tueras. — Oui, mon colonel. — Et alors nous viendrons à ton secours. Dialogue magnifique dans sa simplicité naïve 1 Si les forces morales n'étaient pas tout, à la guerre, 011 n'aurait jamais vu de victoire? remportées par des armées inférieures en nombre. Or, dans un bon tiers des batailles, c'est le plus faible matériellement qui est le vainqueur. Que d'exemples on en pourrait citer. A Bouvines, en 1214, Philippe Auguste, avec 25,000 hommes bat les troupes des coalisés. fortes do 86.000 soldats. Rappelons qu'à Auerstadt, Davout n'avait que 26.000 sol-dlats à opposer à 80.000 Prussiens. Mêmes remarques dans les guerres récents où des troupes inférieures en nombre ont gagné des victoires par la seule raison qu'elles voulaient vaincre. S'il est absurde d'avoir en soi-même une folle et aveugle confiance,il l'est également de méconnaître des svantagea Or, nous avons tout pour nous; le terrain que nous connaissons dans s^-s moindres replis et pour le défendre des miïiers de Belges qui sont autant de lions dont les griffes ne sont pas près de rentrer. Soldats héroïques commandés par des chefs dont la valeur s'affirme à chaque heure davantage. C'est pourquoi nous vaincrons! Les régies de l'armistice i Nous empruntons à l'ouvrage remarquable de M. Ern. Nys sur le 0 Droit international » ies renseignements suivants relatifs à l'armis- s tice : t ^ Les instructions rédigées pouir les armées «■ des Etats-Unis, le projet de déclaration adop- c té x>ar ia conférence de Bruxelles et le règlement rédigé par la conférence de La Hayt 1 consacrent des articles à l'armistice. Le règlement'concernant les lois et couitu c mes de la guerre sur terre, adopté en 1899, ' contient au chapitre V de la deuxième section ( les dispositions suivantes : r Article 36. — L'armistice suspend les opé- 1 rations de guerre par un accord mutuel a et ! parties belligérantes. Si la durée-n'en est e pas déterminée, les parties belligérantes peu- 1 vent reprendre en tout temps les opérations, I pourvu toutefois que l'ennemi soit a r cru en c kwnps convenu, conformément aux ronditvont de l'armistice. Article 37. — L'armistice peut être généra.. -ou local. Le premier suspend partout les opé- i rations de guerre des Etats belligervits , le second, seulement entre certaines fraotion; des armées belligérantes et dans un rayon t déterminé. Article 38. — L'armistice doit ôt.e n.u.'fV officiellement et en temps utile aux suteri.xéi r compétentes et aux troupes. L"s host'J; c''f t sont suspendues immédiatement après la no-tification ou au terme fixé. . f Article 39. — Il dépend des parties contrac- c tantes de fixer dans les clauses de l atrmis- 1 tice les rapports qui pourraient avoir lieu, c sur le théâtre de la guerre, avec les popula- r tions et ontre elles. i Article 40. — Toute violation' grave de l'armistice par l'une des parties, donne à l'autre r les droits de la dénoncer et même, en ça-c : d'urgence, de reprendre les hostilités. 1 Article 41. — La violation des clauses de : l'armistice, par des particuliers agissant de 1 leur* propre initiative, donne droit seulemen t à réclamer la punition des coupables et, s'i ; y a lieu, une indemnité pour les pertes éprou- r vées. _ 1 D y a utilité à reproduire un passage df c la publication du grand état^major allemand < Pendant l'armistice est-il dit, il ne doit êtrr 1 entrepris aucune action qui puisse être con- c >idérée comme une continuation des hostili- \ tés. Loin de là, et sauf mention spéciale d'ex c ception dans le texte de la convention, or 'levra autant que possible s'en tenir au stati. ■ quo. t 1 . Cependant, les belligérants ont le droit dr : tout faire pour améliorer ou renforcer len: ; situation à l'expiration de l'armistice et à la f reprise de la lutte. C'est ainsi que, par exem- • pile, l'on peut sans hésitation exercer se? troupes, en lever de nouvelles, fabriquer doc armes et des munitions, se procurer des vivres, déplacer ou faire venir du monde. Le maîtres les plus écoutés du droit des gem répondent diversement à la question de sa vo:r si l'on peut ou non réparer des fortifica- c tions détruites ou endommagées. _ s Il est préférable de statuer sur ce point c ''ans chaque oas par une convention expresse r de même que sur la mesure dans laouelle lr 1 olace assiégée pourra être ravitaillée. L«" 1 dernière phrase rappelle qu'il n'y a pas de t règle généralement admise en ce qui concernr i .'e droit de ravitailler la place assiégée. S'i n'y a pas de clause spéciale dans la convention c d'armistice, il faut se prononcer pour le droit 1 rie ravitaillement proportionnel à la durée <: de l'armistice; comme à l'expiration de la < convention temporaire chacun doc belligérante f doit se trouver au même état que lors de_ &a c conclusion, il faut remplacer les approvision- e nemeni» qui se consomment. e La rue général Léman •Nous recevons la lettre suivante: Anvers ,1c 7 août 1Q14 Monsieur le Directeur <iu journal « La Métropole » rue des Peignes, Anvers. Messieurs, Désormais, la rue H.. Albert von Bary £ :essé d'exister. Le nom actuel revient au général Léman, 'admirable défenseur de la ville de Liège.. LE NECESSAIRE EST FAIT EN CE 2L'I CONCERNE LES PLAQUES. Agréez, Messieurs,mes sincères salutations. (signél A. Ernemann. 25, rue Général Léman. manifestations inopportunes UNE NOTE DE LA LEGATION HOLLANDAISE Bruxelles^ 7 août. — La légation des Pays-Bas nous fait parvenir la note suivante : L'opinion publique est, paraît-il, vivement nontée contre nejs voisins du noix) et les sféerllandais habitant en Belgique en ressen-ent les effets tant moraux que matériels. Cette attitude hostile suscitée semble-t-ii >ar des non veilles con trouvées doit être pro-ondément regrettée et blâmée. Le fait que la Hollande a eu le bonheur le ne pas voir violer son territoire ou que les secours charitables ont été deynnés à de nallieureux non combattants, ne peut être-nvoque pour la justifier. La population ferait )ien de ne pas s'aliener par un mouvement noonsidére l'amitié précieuse de ne)s voisins. La légation des Pays-Bas dément catégori-[uement que des troupes armées soient en-rées sua1 le territoire hollandais. Le droit des gens Un Comité des griefs du droit des gens M. Carton de Wiart, ministre de la justice, ient do constituer un comité des griefs de la iclgique au point de vue du droit des gens. I siégera au ministère de la justice. Ce comité, dont M. Carton de Wiart a pris i présidence, est composé de MM. Van Ise-;hem, président à la cour de cassation ; Nys t Verhaegen, conseillers à la cour d'appel ; îattier et Wodon, professeurs à l'Université o Bruxelles. Ce comité est chargé de recueillir les faits t renseignements relatifs aux violations du roit des gens qui seraient commises sur no-re territoire ou vis-à-vis de nos nationaux •endant la duréo du temps de guerre. Il se éserve le droit de porter ces faits à La con-.aissance de l'opiniem publique par la voie de a. presse ou par tout autre moyen. Il tiendra n-ocès-verbal de ses travaux afin de pouvoir 'en servir en temps et lieu dans l'intérêt de 'Etat. Le public est invité à faire connaître immé-[ia.tement au ministère de la justice tous les aits de violation du droit des. gens, commis ►ar les Allemands. Hommage à ërialmont C'est peut-ôtro le moment d'adresser un ouvenir ému à la mémoire d'un grand mort, ni eut bien des luttes à soutenir, et dont 'œuvre grandiose et géniale fut presque mé-onnue.Ce mort, ce grand patriote, est le général îrialanont. Là-bas, à la frontière de l'Est, il a fallu lover pierre par pierre les forteresses qui nain tenant arrêtent les hordes teutonnes. )n les disait inutiles, voire même dange-ouses 1 Anvers s'apprêtait à raser ses mure. Et usqu'à son dernier souffle l'illustre ingé-lieur défendit son œuvre qu'il savait parfaite t redoutable. Les événements lui donnent aison. Quoi qu'il advienne, elles nous auront lermis d'attendre l'ennemi de pied ferme et 0 le regarder en face. .'attentat sur le généra! Léman LLé^e, 7 aoûti — Voici quelques détails su; 'attentat: On a vu arriver vers 3 heures 1/2 du matin, ue Sainte-Foi, quatre ofticiers portant l'uni orme anglais et demandant à parler à M. l< ;énéral Léman. Celui-ci se présenta sur e rerron suivi de son état-major. Aussitôt le hef de la délégation dirigea son revolver vers 3 général. Un officier belge avait vu le gesu t abattit aussitôt l'agresseur d'un coup d< evolver. Les trois autres furent tués aussitôt gaiement par les officiers de l'état-major. Sur oes entrefaites une vingtaine de uhlans pparurent. Leur intention était évidemment près l'assassinat du général Léman de s'em-arer de ''état-major par surprise, mais des ;ondarmes, qui se trouvaient dans la rue corn-nencèrent à tirer sur les uhlans. En même emps, des Liégeois, enfonçant la vitrine d'un uagasin d'armes s'emparèrent de .fusils, de evolvers et de cartouches et poursuivirent le^ ihlans jusqu'aux confins de la ville.Trois ou luatre de ceux-ci purent s'échapper, mais i: ■st probable que plus loin les soldats belg<':-nis en éveil par les coups de feu ies auront locimés, car plusieurs sont revenus en auto ers l'état-maior apportant les coiffures et les .rmes de uhlans qu'ils venaient de tuer. On a la certitude que l'attentat a été e*r-[anisé par les espions allemands, qui pullu-îint à Liège. Ce sont des gens qui se sont labillés à Liège et se sont dirigés directemer ur l'état-major au moment où celui-ci se dis-losait à sortir pour changer son emplace-sient.— Un appel à l'Amérique Paris, 7 août. — M. Gabriel Hanotaux. lans le «Figaro», adresse un appel aux puissances neutres et aux républiques améri-aines pour la formation d'un comité l'enquête qui surveillerait dès mainte-tant la moindre violation du droit des gens; es incendies, les pillages, les fu%;llements, le:-ssassinarts feraient l'objet d'une protestation mmédi-ate. Ce Comité pourrait être coin posé d hommes onsidérables tels que M. Wilson, M. Bryan. es trois présidents de l'A. B. C., MM. Came-lie, Itoot, Bacon, Butler, qui surveilleraient le très près les événements de guerre, les aits militaires, la moindre violation du eiroit es gens, soulèverait l'opinion américaine et xercerait une action énorme sur le coure des ivénecmenta. Échos LA VILLE Programme de la journée COURS: Borlltz School, 8. Mclr. — Langues vivantes. BEKENDMAKING De consul generaal der Nederlanden maakt bekend dat het niet ncodig is dat de lichting 1915 onder de wapens komt. Antwei-pen, 7 Augustus 1914. Les bonnes nouvelles La nouvelle de La victoire de Libramont, répandue par la «Métropole» vers six heures hier soir, à provoqué en ville un enthousiasme délirant: tout le monde était littéralement ivre de joie. Les gardes civique et les soldats en groupes arborèrent des drapelets français, anglais et belges au bout de Leurs baïonnettes, et munis de grands drapeaux, patrouillaient en chantant des chants patriotiques: « Marseillaise », « Brabançonne », « Vlaamsclie Leeuw », « Six cent Franhimon-tois», acclamés sans interruption par toute la population 1 La Croix rouge « L'Union des Femmes Belges a mis à la disposition de la « Croix Rouge » son JCcole-Hôpital, située rue de la Princesse, n. 16, et annexée à l'Institut Chirurgical du Dr De Keersmaecker. Les lejcaux de cette Ecole d'Infirmières sont entièrement affectés à cette ambulance et peuvent loger une cinquantaine de blessés. Pour les familles des miliciens La compagnie des tramways a décidé d'aï-» louer aux femmes de ses employés rappelés, pendant tout le temps qu'ils seront sous les armes, une aLIocatioii' de ' i franc par jour, plus frs 0.50 pour chaque enfant mineur ; aux mères veuves des employés non mariés et dont ils sont le soutien, également un© allocation de 1 franc par jour. Les prisonniers de guerre Comme nous le élisions d'autre part, cent et cinq sous-officiers et soldats allemands, prisemnions de guerre, dont quelques éclopès, sont arrivés jeudi soir à la gare élu Sud, d'où ils ont été conduits vers minuit aux casemates, les éclopés en autos, les autres à pied. Ces malheureux étaient exténués et très abattus: la révélation qu'ils se trouvaient en Belgique les avait anéantis. Leurs chefs, pour les entraîner et les exciter au combat, leur font croire qu'ils étaient en France, en lutte avec les Français! Mise au point A la suite des bruits qui courent et des articles des journaux, que nous avons repris à titre documentaire, donnant comme certain l'arrestation de personnalités marquantes de la colonie allemande, des informations très sûres, émanant des sources les plus autorisées, nous permettent d'affirmer que ces personna^ lités ont quitté le pays, et qu'il n'y a pas eai trace de leur présence à la prison. Les ambulances La eiireotion de la « Modern School » 19, ruo Houblonnière, a nus ses douze grandes salles à La disposition de la Croix Bouge. Surveillons les correspondances Un lecteur nous demanele s'il n'y aurait pas lieu d'interdire la correspondance fermée dans toute la Belgique pendant La durée de la guerre? Il ne faudrait, suggère-t-il encore, correpsondre que par carte postale ou lettre ouverte comme les circulaires. ' Cela contra-rierait beaucoup les espions. C'est mie excellente idée qui mérite de retenir l'attention des autorités compétentes. D'autre part, up militaire suggère l'idée que toute correspondance expédiée par des soldats soient contrôlées par l'autorité militaire do sa compagnie, afin d'empêcher que des nouvelles fausses où dénaturées n'arrivent au public qui est d'autant plus disposé à y attacher de l'importance qu'elles énuv-nent de militaires « qui croient avoir vu » jtout ce qu'ils racontent. Hommage à nos chemins de fer N'est-ce pas une chose dont nous devonft être fiers que de constater avec quelle admirable régularité, ces mouvements de cewivois ele troupes? de munitions, de vivres, de bles-r sés, de prisonniers, s'effectuent? Honneur au personnel de notre railwayî Nos trams ne sont pas pavoisés Comment se fait-il que nos trams qui poufr une petite kermesse de faubourg pavoisent leurs voitures ne font rien de semblable en oe moment? Nous voulons croire que oe n'est qu'un oubli? Une demande aux curés Nous demandons à MM. les curés de vouloir bien au prêche du dimanche, particulièrement dans les campagnes, recommander à leurs paroissiens .de faire la chasse aux [espions. L'instruction des reerues Elle se fait en un temps très court. Aveo la claire vision des nécessités de l'heure, la compréhension se fait plus aiguë. Les éléments strictement nécessaires sont enseignés, mais on insiste particulièremenli sur le tir. Quarante ans d'efforts évanouis Les Allemands ont mis tout en œuvre pendant quarante ans .pour conquérir dans notre pays une influence marquante. Cette influence n'était pas sans s'exercer au elétriment de nos nationaux. Us prenaient lentement une part considérable élans noa affaires, boycottaient les nôtres dans leurs bureaux, s'employaient à nous faire la concurrence en s'appropriant par eles movens équivoques les adresses de nos clients, etc. Tous ces efforts viennent d'être ruinés pari le crime qu'ils ont commis contre nous. Nous nous souviendrons! Les étalages On ne s'est plus contenté d'arborer les cou. leurs nationales aux fenêtres et aux boutonnières. Mais les devantures des maisons et les étalages en sont décorées également et les marchandises eLles-mêmes sont présentées à l'avenant. On place des grandes inscriptions « Nou* sommes Belges t» en français et en flamand!. La maison ce librairie Forst affile « société anonyme belge » et a garni s*«s .iWa^es» des portraits du Roi et de la ve'ne ^c. de «ous |ouvrages belges et français st en bonne place [l'ouvrage saisi en Allemagn-ô de Hansi. A •

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