La Métropole

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s.n. 1914, 28 August. La Métropole. Seen on 13 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t43hx16v29/
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LA MÉTROPOLE I 21e Année I "No 238 1 ^ition B EDITION DU MATIN. S CI&B le lira Vendredi 28 août 1914 LA GUERRE journée calme à Anvers La bataille continue sur la Meuse te Autrichiens évacuent te Sandjak ii situation à MalinnslLa bataille É la MsusfiUn télégramme La journée d'hier (Do notre envoyé spécial.) jiîlines, 27 août, 8 heures de relevée. — ^ «urs de la nnit dernière, quelques pa-tojui'fs de ulhans, ont circulé sur les bouie-«nls extérieurs, sans toutefois s'engager j-rslanUo. La matinee a ete calme. Nos troupes occupent des positions très fort/es d'où elles s'apprêtai à répondre, comme toujours, de cjitrtfse façon à une nouvelle attaque de l'ennemi qui ne paraît pas du tout décidé à # mettre en mouvement, après la dure leçon qui rient de lui être infligée entre Mal in es oi Vilvorde et qui lui coûte dee milliers d'hommes mis hors de combat. M. Dessain, bourgmestre a fait une pro-damation dans laquelle il dit que la situation excellente et engageant les habitants à rester et invitant ceux qui sont partis à rentrer. . . ,. Des familles entière® pretes a partir réin-tègrent leur foyer avec une réelle satisfaction. . Les trains, venant d'Anvers avaient d ail-leurs déjà amené des Malinois venant rechercher ce qu'ils n'avaient pu emporter lors de leur premier départ. 5 heures. — L'ennemi ayant passé la nuit lux emplacements où il fut royalement batti: rient de nous donner signe de vie. Alors que je remonte la rue d E-gmont, vr &b\» dans l'air, bientôt suivi d'un deuxième; ils vont éclater ruo de Mérode. Cola jette nécessairement un froid. Le colonel de la garde civique, qui déam linle paisiblement dans les rues dit ans fuyards : — Mais faîtes dono comme moi, rentre: Jiez vous et restez-y. On le regarde étonné, pas loin de le pren Irp pour un fou. Son copseiil n'est pas suivi et la gare es aise d'assaut. Des trains sont organisés et vont sur Oon ;ich et de là sont dirigés sur G and, alors qir a çrande majorité des voyageurs escomp fliûtit venir à Anvers. Pour toute prudence l'érêché, les couvents es hôpitaux r.o-nt évacués vers des destina ions différentes. Les trains venant d'Anvers s'arrêtent ï Varre St.p-Oatherine et font machineQarrièr< ur Oontich... et Gand. m Seuls, les voyageurs pouvant justifier d'ur lomivile à Anvers peuvent rejoindre cet*-iHe, après mille péripéties et transborde nents. Avant de quitter Malines, j'avais dit ai oîonol rît la garde civique : — Venez-vous avec moi P — Non, me répondit-il, je reste b. Malin es 1 n'y a rien ?i_ oraindre, les deux benibes i*est l'intimidation. Vous verrez : demain, les LlIenMuids s'en iront 1 Je soiTe la main à ce raillant, qui a irait bis raison d'avoiir confiance et je rogagn Lavera. i combat É laines Un beau trait Les plus grièvement atteints parmi les bles és arrivés; hier à Anvers, sont ceux qui, dan; & bataille nocturne de mardi à mercredi, s< ancèrent, au-delà de Malines, à l'attaque de •busiers allemands. Tous s'accordent à dire que, de notre côté a bataille a été merveilleusement bien con luite et que l'ennemi, quoique très supérieu m nombre, a subi des pertes énormes. Un Auversois, Raymond Vergauwen, non » raconté que, blessé à la jambe, et se tra! tant à quatre pattes.il vit un Allemand bless t la poitrine et gisant sur le sol. qui le pri: le rekver et de le conduire à l'ambulance — J'ai quatre enfants, ajouta-t-il, et je n leux pas mourir. Notre Vravo carabinier — il est Belge, k - releva l'Allemand et tous deux arrivèren l'ambulance. H paraît que o'est sous le même toit qu i>n sauveur, que l'Allemand a été transporté Voilà une des innombrables preuves de plu ue le Belge a le cœur bien placé, tandis qu » Allemands, eux, s'acharnent sur nos pau res blessés et tp^nt nos vieillards, nos fera les et nos enfants. On a remarque, nous a déclaré un autr oldat, que les Allemands commencent à trè ial tirer surtout au bout d'un quart d'heur « bataille. Leurs fusils ont l'inconvénven 'être très lourds et de donner un très for OTitre-wup à l'épaule, de sorte qu'ils fini? wit tous par se servir du fusil en îe texian dans le vide». C'est ce qui explique fort bie: * fort pourcentage de blessés aux pieds e ux jambes de notre côté. < Ccmme en Albanie groupe d'officiers allemands parmi le iu • Prince de Wied. frère du souveraî >Albanie, logeaient au château historique C ôrck, où ils avaient d'ailleurs été bim reçm endant que ces messieurs fusmaîenit ten 'ffare sur le ^ perron. leurs soldats ont bri* ^ le mobilier et les œuvres d'art du ch; Le prince de Wied s'est cor..'enté c '■r" au propriétaire que c'étaient les lois < i guérir» ! En Albanie peut-être, Prince, et sd voi emparez 'es soldats allemands aux Albanai. *n est pas flatteur pour eux, nn pour ceîi Sî Sa pr^9eflce ^ ^courage dans tel Paris, 27 août. — La « Liberté » annonce que salon de» nouvelles apportées par des voyageurs venant de la région do ELirson la bataille continue violente au nord-ouest de la Meus© sur un front étendu. Les troupes allemandes engagées seraient colles qui participèrent aux batailles de Char- leroi et de Mons. (Havas-Router.) Les Autrichiens évacuent le Sandjak de Novi-Bazar Londres, 27 août. — TJn télégramme d« Kragujefvats (Serbie) annonoe que les Au triohiens évacuèrent le Sandjak de Novi Bazar. ( Havas-Reu ter.} Le "Kaiser Melm der Ere se" coulé , Londres, 27 août. — A la Chambre de« communes. — M. Churchill annonce qu'ur navire de guerre anglais a coulé le « Kaiseï : Wilhelm der Grosse » vaisseau marchand ar mé. Note. — Le « Kaiser Wilhelm der Grosse i était un des plus beaux transatlantique* allemands, c'était un vapeur à double hélicf appartenant à la flotte du « Norddeutsche: Lloyd. d. Depuis la déclaration de guerre i servait comme croiseur auxiliaire. Son tonnage net était de 14,349 tonnes. I avait été construit en 1897 sur les chantien Vulcan à Stettin. Sa longueur était de 190 mètres sur 21 d< large et 12 de creux. Ses machines développaient une foroe d< 28,000 chevaux indiqués qui lui donnai en une vitesse de 23 nœuds. A bord il y avait place pour environ 701 • passagers. ç/, L'odyssée de M. 1 Kin Anvers, 27 août, 7 heures soir. (Officiel. > — M. le député Georges 't Kint, bourgmestr ? de Wolverthem, est arrivé dans notre vill mercredi. Pendant plusieurs jours, M. t'Kin a défendu les habitants de sa commune con tre les exigences des troupes allemandes e s'est efforcé de calmer la population. I Pris comme otage, il fut à plusieurs repri ses, menacé de mort par do» officiers aile manda qui accusaient à tort la population civile d'avoir tiré sur leurs soldats. La propriété de M. t'Kint a été détruite . par le feu. Mme t'Kint et ses trois petits en » fants ont dû se sauver à travers les flammes > Après avoir essuyé de nombreux coups d' feu tiré par les Allemands, M. t'Kint a pi ' gagner un des avant-postes belges. Grâce à un sauf-conduit délivré par 1-quartier général, il a pu gagner Anvers où i ' 9st venu rendi*e compte au gouvernement de ; faits qui se sont passés à Wolverthem. ! Nouveaux détails t Nous avons rencontré hier au Grand Hôte où il est descendu M. 't Kint, bourgmestre d 3 Wolverthem et représentant de Bruxelles. M. 't Kint nous a conté comment il ee 1 arrivé à Anvers, et son odyssée mérite d'êtr ? contée. — Dimanche après-midi, nous a-t-il dit. u: aéroplane allemand descendit à Wolvertnea et son pilote demanda do l'essence. Comm p on lui répondait qu'il u'y en avait pas, s répartit immédiatement. M. 't Kint, aver ® de ce fait, envoya immédiatement un cyolis î te à la genda.rmerie de Liezele-lez-Puers pou lui communiquer ce fait. ' « Dans la même soirée, continue IV! 't Kint des troupes allemandes arrivèrent e force à Wolverthem. Etant descendu au vi lage, et m'étant rendu chez mon échevin, e face de 1» gare, je fus aussitôt fait prisor nier et enfermé pendant vingt-quatre neim dans la maison de l'écho vin, en oampagni de celui-ci. Entretemps, les Allemand avaient occupé la maison communale, fai main basse sur tous les vivres du village € mis le feu à mon château situé sur le tonr fcoire d'Impto, à 3 kilomètre® du village d Wolverthem dans la direction de Londerzec i Ma femme et mes enfants ne purent s'< ^ ohapper qu'à grand peine du château e n flammes accompaanés de Mme de Hennin, né e de Koninck de Merckem, femme d'un o$ '• cierl a Quant à moi, aussitôt mis en liberté. ; f m'occupai à rassurer mes concitoyens et >- tâchai de ça^mer les lignes ?*^ges, Tves Alîi f mands avaient entrertemns ofiÇ reponssés e Impto avec pertes par les nôtres. Je ivt contrai heureusement une patrouille bdc is qui me conduisit à Sempst. puis an quarf^f général sis ce moment K 0^n r'o-au-Boi; J* d'où je gagnai Anvers sans mo&JgriiL :r — Rt voilà! termine M. 'i Kint non sar mélanooilfle..t. du roi d'Angleterre Le Roi d'Angleterre vient d'envoyer 1» télégramme suivant à notre Roi, à Anvers i « Je suis horrifié d'apprendre Le danger que vous avez tous couru hier par suite du jet de bombes. J'espère que la Reine et vo3 enfants n'ont pas souffert de la commotion. Je suis avec admiration les hauts faits de votre vaôiULante armée. > (Signé) Georges, R. 1. * Hommage universel aux Belges MM. B. M. Spier3 et Son ont reçu d'Espagne La letta-e suivante: Joresa (Espagne) le 10 août 1914 Messieurs, Je regrette devoir vous écrire par rapport à l'inique agression, dont votre noble et pai sible nation, est victime de La part de l'Allé magne, égoiste et brutale. J'espère apprendre sous peu que les oo<tj pables recevront le châtiment mérité poua avoir provoqué cette horrible guerre qui fer* tant de victimes. Permettez-moi de vous dire que la Belgique a toutes les sympathies -du monde oivilas* et toutes les personnes honnêtes et justes souhàœfceint La déroute des nations qui metteni égoïsme au-dessus de toute raison et justice.Pour que vous puissiez vous faire une idé< ■ ries sentiments qui nous animent envers b Belgique je vous remets quelques extraite di joaimaux. Presque toute la presse espagnole s'exprl i m-f» dans le niAme sens. : Que la victoire soit votre récompense c'e# • V tph de la prande majorité des Espagnol; l et tout spécialement Votre tout dévoué, l (signé) Rioardo Cosii». Souvenons-nous ! ; Une plaque rue des Douze-Moi* * On nous écrit: Nous nous permettons de soumettre i votre appréciation la proposition suivante: Pour commémorer le lâche attentat dont lt 1 ville a été le théâtre, nous suggérons l'idé-de placer, à l'entrée de la Bourse, rue de Douzo MoiSj une plaque en marbre rolaban' l'affreux cnme commis par les barbares aile > mands, afin que les négociants auversois 3 avant de se rendre en bourse, se souviennen ^ chaque fois de cet inqualifiable acte de ban } ditisme. ^ TJn groupe d'employés de commerce. ! "ne sépa'lere cosun»! Il est question d'ensevelir dans une sépuJ 1 ture commune les malheureuses victimes di •Jâclie attentat commis par les Allemands a1 > moyen du < ZeppeJin •. Un modeste monument serait élevé sur h tombe et on y graverait l'inscription suc ' vante : ; e loi reposent les innocentes victimec d> i l'attaque noctuime des barbares aTlemandc — 25 août 1914. » Cette idée sera unanimement approuvée I -«v zmrr> — s Pas d'Allemands ambulanciers M. le docteur Van Aubel nous écrit: } Monsieur, Q Je vous serais çjjligé si voue vouliez bie-insérer dans votre estimable journal, en a-é l ponse à la lettre signée «Un Patriote» et dor Q vous m'avez transmis la copie, la réponse sui vante: j «La. section anversoise de la Croix-Roug* d q Belgique n'a envoyé, en contact avec l'armé 0 ennemie, aucune dame ambulancière* ni au ,j oun brancardier. Les soins que l'on attend d .• notre section sont dûs exclusivement à la pc sition fortifiée d'Anvea-s à' moins que J'autc r rité militaire ne donne ordre à la colonn l'ambulance de se rendre dans l'un des sec teurs dépendant de La 2e division d'armée n" L'ambulance cle campagne qui est prêrt© partir, n'a jusqu'aujourd'hui reçu aucun oi n die. et on tous cas, ne comprend aucune d«m ambulancière germanophile, femme d'AIl< ~ mand.n p Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur avec mes remercîments, l'assurance de m ® considération très distinguée. Dr E. Van Aubcl. - A tous les coups on perd L Tjea bombardements sont de petites fétx ' qui coûtent très cher aux bombardés, mais d n coûtent pas bon marché, non plus, aux bon e H ardeurs. i- Le prix d'un coup de canon de 303 m/i revient, en effet, à 5.333 francs. c Le rwx d'un coup de oanon de 274 m/m et e de 2.4&0 francs. J- Le prix d'un ooup de canon de 104 ra m « à de 480 francs. i- Le prix d'un coup de canon de 100 m/m « e de 147 francs. ■r . Le prix du coup de canon pour les peti' est de 30 francs pour le 65 m/m. d 12 francs pour le 47 m/m, de 8 franc» pot 'S le 37 m/m. Il j ««a a pour toutes les boorge® Pour les réfugiés AU LOCAL DE LA RUE COPPENOL EST ARRIVE TOUT SEUL UN CERTAIN S0MER3 JOSEPH OU GUSTAVE, AGE DE 4 A 5 ANS ORIGINAIRE DE MALINES MM. Max Tom et Ignace Landy, 27, boulevard Léopoûl donnent chaque jour à midi de U eou,pe pour 200 réfugiés. On peut se procurer d«e cartes au bureau de police de la rue des Fortifications. Plus de 1100 personnes sont, déjà inscrites à la rue de Bom pour être hébergées. Il eat de toute nécessité de pourvoir imnté-diiateanenit à l'aoqruiiri.t'vn de nouveaux locaux ; ceux qui sont à la disposition de l'œuvre no suffisant pa/v Ces loca/tix doivent être .'..ménagés ; il faudrait quantité de matelas on de la paille, faute de mieux. Plusieurs familles désirent également louer de? chambres on vi33e. Noua faieons donc un appel aux personnes cha.ritfl.bles pour nous indiquer les locaux où des fuyards pourraient être envoyés. I/os personne»» qui ont des quartiers ou chambre* h louer non/t aussi priées de faire oonneftse leur «dresse. S'adresser: rue de Bom, 45, Ecole profession uieiHe. — Autour de la guerre L'inhumanité allemande § Jeudi dernier, quelques prisonniers français capturé» aux environs do Metz, arrivèrent à Stuttgart ( Wurtemberg). Un certain nombre de dames de la ville, admirant le magnifique courage des soldats français et, mues par une pensée de générosité trop rare en oe« temps où la race teutonne soulève partout où eule passe une marée d'exécration et d'horreur, firent le geste déli-oat d'offrir à quelques-uns des prisonniers blessés, dans la. gare, des roses et des paquets de chocolat. Le lendemain, d'autres dames appartenant au meilleur monde, téléphonèrent à l'hôpital de réserve où jea Français étaient soignés pour demandée s'il leur aurait été permis de renouveler ces modestes dons. Le résultat de ce geste charitable ne s'est pas fait attendre. La presse de Stuttgart a publié aussitôt des protestations indignées,les prisonniers blessé* ont été transférés en toute hâte dans les sombre® et humides casemates d'une forteresse éloignée, et l'état-major général de l'armée wurtembourgeoise a lancé la proclamation suivants affichée sur tous les murs de La ville et que reproduit le «BerEner Tageblaat» : «Les scènes indignes (sic) et scandaleuses (reste) qui se sont produites loni de l'arrivée des prisonniers français, et oui ont été pro-1 voquéee principalement par des dames, obli-' qient l'étàtr-major à faire connaître que des individus du sexe féminin (F!) qui se presseraient encore sur le passage des prisonniers d'une façon indigne seront éloignés d'eux et que les noms de ces individus seront communiqués à l'état-major général, qui fera publier leurs -noms dans Isa journaux.v Les dam «a de Stuttgart ne recommenceront plus. Attila II leur défend jusqu'à l'exercice . de la charité. Espions ds haut vol Le < Times » a reçu la lettre suivante: t La situation élevée que beaucoup d'Allemands occupent dans 1e monde de notre finance, souvent avec leurs séides et leurs titres nobiliaires acquis à prix d'or, peut être ou ne pa» être la raison pour laquelle l'Allemagne vient de demander à la Belgique une contribution de guerre exactement semblable à la somme que, quelques jours auparavant, l'Angleterre décidait de prêter à ce pays. Mais la situation et les sympathies de ces Allemands séjournant ici demandent à être \ bi.cn définies. Dans quelques cas ils exercent un oomfrôle presou'exclusif sur quelques-uns de nos chemins ae fer et autres moyens de 1 locomotion. Il est impossible d'imaginer des Anglais occupant des situations similaires à 1 Berlin en ce moment. Mais apparemment ? chez nous tout est possible. » s WILLIAM BOOSEY. t Le « Times » publie la liste suivante de • professions d'espions reconnus allemands ar-rêtés récemment en Angleterre: coiffeur, " pensionné de la marine allemande, comptable, artiste de_ musio-hall, consul _ allemand, ingénieur, concierge, pasteur de mission pour marins (Seemannsheirn) domestique, étudiant, coq, matelext ébéniste, photographe, ( directeur crut-an» de magariwe, directeur de ' compagnie huilière, professeur de langue et ship's chandler. i Un voyage à Bruxelles Un collaborateur du « Fonds enblad » cet entré à Bruxelles lundi par Termonde-Mali-1 ne«. Train jusqu'à Malines;, puis voyage oé-d^tre jusqu'à Seropst, qui était gardé par les a Allemands. L'officier demanda au voyageur " s'il y avait, des troupes belg#s à Malines ; et ' s'il n'avait pas entendu le canon. Réponse négative. Do Setn.pst à Vilvorde, partout des ' troupe» allemand es. A Vilvorde, une procla-. mation est affichée annonçant que tous les civils trouvés détenteurs d'armes seront fusil' lés. A Vilvorde, ta tram roulait jusqu'à Bru-rdlîvi. Arrivée dans la capitale vers 2 heures. Départ à 3.S0 heures pour rentrer par le 1 même chemin. Toutefois, à Vilvorde, on ap-> prend que Irï personnes qui sont allées h Eppegem l'après-midi ont dû rebrousser chemin et que dans cette commune, les Allô mands ont incendié les fermes. Notre con. 'i frère ee dirige en conséquence vers Gri.mber- - £ en et Wclverthivn. Au-delà du. pont dt t Orimibergon éclate une fusillade. Ce sont le* - Allemands qui tirent sur un aéroplane français sans l'atteindre. Des deux cotés de lî ? chaussée, nombreuses troupes allemandes ? Onvmiissant un peu l'allemand, le piéton par- - vient à la limite dn village, où on s'empare s de Lui; on. le fouille, on l'interroge, enfin, ot - le renwyte brutalement0 dans la direction d< - Vilvorde. e Un jeune officier prussien prétenjet — est w ce une mystification macabre — que de» habitants de Wolverthem ayant tiré sur le; ^ troupe», 243 ont été fusillés^ et leurs maison: - mises en feu. 9 I/e voyageur retourne dono à Vilvorde. k puis à Bruxelles, oft il passe la nnit et d'oi d parvient le len*leamdn à retourner à piec ^ jusqVà Termon.de. Les atrocités És Àilemandi s Rappelons encore que la commission d'en e auête sur les violations du i.oit de» gens e t- tîes lois de la guerre, qui s'occupe de tous le cas d'atrocités à charge des Allemands es n établie sous la présidence de M. Ccoreman ministre d'Etat, à l'Athénée royal d'Anvers it place de la Oommune{ où cUe siège chaqu jour de 9 heures à midi, 6 Nous faisons un nouvel appel à tous cens qui seraient an courant de tel* faits â< rt s'adresser à cette commission et nous prions tous ceux gui sont ou ont été en rapport ave-«des réfugiés témoins d'atrocités de faire ai e plus tôt leur démolition. r Ce n'est pas là seulement pour eux ni droit, ma,ia UN VERITABLE DEVOIR TRIOTÏQU38. Déclarations de M. Carton de Wiart Le ministre de la Justice expose notre situation au point de vue du Droit des gens et lo rôle de la commission d'enquête qu'il a constituée. La question de« atrocités commises par les Allemands, la £açon constante dont nos envahisseurs ne cessent de violer les lois de la guerre, préoccupent vivement le public qui, cependant, est mai informé sur ce délicat sujet. Pour l'éclairer nous avons cru ne pouvoir mieux faire que d'aller trouver très simplement la plus haute autorité belge eai la matière, à savoir M. Henry Carton de Wiart, ministre de la Justioe. et nous lui avons demandé de bien vouloir nous fournir, au sujet de notre situation vis-à-vis du Droit des gens, les précisions qui s'imposent. Lo ministre de la Justice s'est prêté de la meilleure grâce du monde à notre désir et a posé le problème qui se présente én ce moment à la Belgique d'une façon qui intéressera certainement nos lecteurs. — On parle beaucoup du Droit de* gens depuis l'ouverture des hostilités, nous dit l'honorable ministre, et l'on a raison, car la légitime défense où nous vivons depuis vingt jou.rs, doit être faite à la fois du recours au.x armes et du recours au Droit. Qu'est-ce que le Droit des gens? C'est l'ensemble des règle» d'après lesquelles s'exercent et se jugent les rapports et les conflits de nation à nation. Pour les petits pays, et lee pays neutres surtout, le Droit des gens est, contre les abus de la force brutale, un abri dont il ne faut pas s'exagérer l'efficacité, mais qu'il ne serait cependant pas sage de méconnaître ni de railler. — On dit cependant oourammftat : le Droit des gens n'a pas de sanction I — Il est vrai, hélas 1 qu'il n'a pas de sanction matérielle absolue et inéluctable. Mais croyez-vous, en dépit du cauchemar où nous vivons, que la Société des Nations ne sera pins désormais qu'un vain mot? Ne croyei-vcuo pas, d'autre part, que la sanction de l'opinion publique a gagné et gagne tous les jours en puissance, grâce aux moyens d'information et de communication sans cesse plus complets et plus étandua dont dispose le monde moderne 1 C'est à cette influence de l'opinion internationale que répondent les mesure* prises par la Belgique peur porter à la coimaissainoe du monde civilisé les violations au Droit des gens et aux lois de la guerre, commises par nos envahisseurs cl que nous avons jugé convenable de consiti tuer une Commission d'enquête, composé* do personnalités éminentes ot indépendantes, appartement au monde de la magistrature, du bureau, du professorat. ~ Le président de cette Commission es1 M. Va«n Iseghem, président à la Cour d< Cassation de Belgique. Le président de 1e section établie à Anvers, est M. Coore man, ministre d'Etat. En installant l'un et l'autre de oœ collèges, j'ai eu soin de leur marque! comme la règle essentielle de leur mission la plus grande circonspection dans l'examen des faits dénoncés. — Comment fonctionnent ces commis sions P — Voici. Assistées de secrébairca quali fiées, elle agissent comme de véritables enquêteurs judiciaires, recueillait des té moignages, les vérifiant et les contrôlantes uns par les autres, ne retenant que le; faits certainsy pour les communiquer ai Ministre do la Justice, et ensuite à li Presse et — par le Département des Affai res Etrangère» — aux Etat» d'Europe e d'Amérique. — Quelle e® la nature des violation aux règles du Droit des gens, constatée) par ces commissions? — Parmi oee violations, il en est qu sont en quelque sorts d'une caractère pu blic et d'une constatation aisée. Fau-t-il rappeler, comme la première et la plus flagrante, la violation de notr* t&rritoire par uns Puissance qui s'étai engagée solennellement à garantir notr< neutralité ï Le Chancelier de l'Empire allemand dams 1»- séa/noe dn Reicbstag du 4 aoû 1914, n'a pas hésité, vous le aavoz, à recon naître aveo une franchise qu'on peut ap peler du cynisme, à reconnaître cet odieu: attentat. De son oôtét le gouvernement belge ea avait stigmatisé le caractère on procla mant solennellement dams sa réponse i T Ultimatum allemand qu'«aucun intérê stratégique ne peut justifier la violatioi du Droit». Je range dans la même catégorie 1. main-mise sur l'encaisse des succursale de la Banque Nationale — institution privée — à Haaselt et à Liège, et le fai d'avoir, à Louvain, à Namur, à Anvers lancé des explosifs du hatit de dirigeable ou d'aéroplanes, sans aucune notifies 1 tion. — Restent les « atrocité» ». — Ou pour mieux dire les attentat d'ordre privé: citoyens paisibles fusillé pour avoir refusé de servir de guides l'ennemi, ou à titre de prétendues repH vailles, villages incendiés, blessés achevé à coups ds baïonnette, femmes mutilé* ou violentées. | Qus de souffrances, de ruines, de »an$ de larmes, que La guerre elle-même. • moins de la réduire à la sauvagerie 1 - plus ignoble, ne peut justifier ni excuser Le règlement des lois de la guerre : adopté en 1907, par La deuxième Conférer ' ce de la Haye, et à laquelle l'Allemagne \ solennellement adhéré, condamne ces atre ces procédés. r Dès maintenant, nous con fronton > avec ce règlement de 1907 le» fait» qu ' nous avons recueilli» et que noue avon * consciencieusement vérifié». ! Dès maintenant, nous dirons à tou ( ce qui existe dans le monde d'âmes hor . r> ête3 et impartiales les persécutions in fil gées & cette bonnôte et paiedble popul* Rebâtissons de suite A L'ŒUVRE Il y a du trayait I^e gouvernement s demandé que l'on ne reste pas inactif, que l'on travaille dans la mesure du possible. Eh bien, continuant son œuvre patriotique la < Métropole », dès aujourd'hui, avec l'aide de toutes les bonnet volontés va étudier la question. En ces heures trafiques, l'énergie et l'intelligence du peuple belge se sont décuplées. Aux gens qui trouvaient j>rofit dans les relations commerciales avec l'Allemagne, nous disons: Changez votre fusil d'épaule. Examines la liste des produits que les Allemands exportaient en Belgique. Fabriquez les produits allemands Et pour donner à ce que nous disons la sanction d'un exemple immédiat, VOICI UN PRODUIT COMMODE A FABRIQUER ET D'UNE VENTE C0NSI DERABLE : la batterie sèche pour lampe de poche. Trois cylindres de zinc, remplis de sciure imprégnée de la solution ad hoc que la Téléphone Bell Cy indiquera, fermés ensuite à l'aide de brai, groupes ensemble, raccordés en tension, cela n'est pas difficile à faire. OR ON EN A BESOIN PARTOUT DE-PUIS QUE LE COUVRE-FEU EST OBLIGATOIRE DES HUIT HEURES DU SOIR Bagatelle P Non. Il y a autre chose, il y a par centaines des articles de ce genre, à tris grands débouché* et qui venaient chez noua aveo la mention Made in Germany qu'il faut remplacer par des articles similsi* res Made in Belginm Pour notre part, en notre qualité d'imprimeurs, nous demandons aux gens d'mitiativ* de mettre immédiatement à T'étuds ta fabrication des flans pour la stéréotvpie — produit exclusivement iivr4 par l'Allemagne. Ds même pour les encres d'imprimerie dont celles nécessaires aux journaux ne sont que du vulgaire mazout Nous sommas acheteurs à tout fabricant belge pour ces produits. Pour plus tard, mais dès maintenant l'on étndio la construction des presse* d'imprimerie. Au be»oin/ les copier servilement, La «Métropole» qui a mis à l'étude la question de l'achat d'une pw» nouveîls, N'ACHETERA PAS EN ALLEMAGNE. Si notre étude est; «uivie — et elle le sera, oar l'Anversois ost entreprenant — Anvers ne souffrira en rien, au point de vue affaires, de la rupture définitive aveo 1* Allemagne. (A suivre.) Note. — Oonvme pour l'Avaat-Guenre nom réclamons le conoou-ra de tous paur«ANVER8 AUX BELGES*. ... ... tion belge qui ne demandait qu'à poursuivre, loyalement, ses bonnes relations avec tous, et sa vie de travail et de pro-grbs.Cette protestation, continue le ministre de la Justice en s'animant, aura son écho 1 Ces injustes souffrances auront leur revanche ! Une heure viendra qui tout payera! Notre petit paya, qui a si héroïquement fait son devoir international oi qui continuera k le faire, représente aujourd'hui, aux yeux du monde entier, comm? la personnification vivante, souffrante mais oourageuse, de ce qu'il y a de j.Iub noble et — quoi qu'on dise — de plus fort: le Droit I Llïîliii »«0 9 Si l'état-major allemand a une large conception de la tactique militaire, l'armée, par contre, a reçu une mauvaise formation militaire, qui rend son action inefficace chaque fois qu elle ne peut écraser l'ennemi par la supériorité du nombre. D'abord la discipline est trop rigide. Le soldat, d'aprèa la théorie allemande, est une espèce d'automate qui exécute servilement . les oedree qui lui sont donnés, sans se rendre compte de ce qu'il fait. Cela exclut toute coopération personnelle de sa part et lui enlève tout courage. C'est ainsi qu'on a vu, à diverses reprisse, des oorps se rendre prématurément, parce qu'ils n avaient plus le courage ' de combattre Ce qui contribue ensuite à diminuer ta -n-' leur indiscutable du soldat allemand, c'est la manière hautaine et brutale dont "'.1 est traité par les officiers. Ceux-ci se croient supérieur? . à tout le monde et ils le font sentir durement à leurs subordonnés. Le soldat oraint ses chefs, mais les fait au fond du cœur. Il n'y a dono aucun lien entre lui et les officiers, il 1 n'obéit que par crainte. Cela »st si vrai qu'en allant au oombat les officiers doivent suivre ■ leurs hommes le revolver «u poing pour le» i obliger à marcher. i On se rend immédiatement compte du peu l de valeur de pareille* troupes. Le tir défectueux <'e« fantassin1* allemands . est une autre ca»*6 de l infî::orité de l'armée.Léo Allemands tirent en tenant le fuwl 5 soua le bras droit, ce qui enlève toute pré-ci-i si on à leur tir. Celui-ci d-nt en effet être ré-çlé suivant i& distance à laquelle se trouve i l'ennemi, pour quo dars si trfcjerto're la balle . atteigne i jnuroit ;1 •- trouve A*cette rin le point de mire du fusil est muni d'une haus-«ette qui indique l'inolina;son à donner è | l'arme. Cela seul indique que pour que le tir ' -oit efficace, il faut viser, ce qui ne peut se : faire qu'en rppuyant le fur 1 eoac;> | cparJe ; et en s'assurant par e point oe œirs que l'inclinaison de l'arme est exacte. Plus que lo mauvais tir du fantassin, celui ' de l'artillerie diminue la valeur de l'arme-. allemande. On ne peut pas l'attribuer au* canons. L'on sait que le tir des Belges est d'une précision remarquable. C'est dono un : manque de formation des artilleurs auxquels on n'apprend pas le maniement de leurs ar-i mes. Cola paraît à peine croyable dans un pavr i où l'armée est tout et où la formation du t soldat est si longue. Le fait ne saurait cepen-! dant se nier et on voit immédiatement la faiblesse qui en résulte pour une armée dans des guerres où l'artillerie joue un rôle dee 1 plus importants. s Des troupes exposées aux boulets et qui n« ) se sentent pas efficacement soutenues pat t leur propre artillerie, résistent difficilement se voyant impitoyablement fauchées avant 5 que l'ennemi ne soit à portée des fusils. Lf _ soldat a l'impression qu'il n'est aue de la chair à oanon et cela lui enlève tout entrain. lift tactique allemande qui ne tient aucur compte dee vies humaines et consiste à rem-s placer continuellement par de nouvelle» trou-oee celles qui ont été sacrifiées, contribua ï ansna à démoraliser le» combattants. On s'explique ainsi que le soldat ailémane * soèt ai peu courageux et abandonne facile-^ ment la lutte et que la foroe des armées aille mandes ns soit pas en rapport aveo leur importance numérique. 'Get aoîs est contraire an ; droit des (jens Not troupes ent occupé le Luxcviboitrç s t fovXtnà peut-être le sol belge, (Mouve-e ment et approbation.) Cet acte est con s traire au droit des gens. LE CHANCEWSTl T)1? L'EMPIRE i n'ALLEMAGNE (Compte raTicfn sUuographiovï® d« le - séance d-u Reichstag dn 4 août 1814.) Us Allesiiauds dans la région d Audonarde-Reaaix La ville de Renaix est act.u«tlLamejjt isoi*j« du reste du pay». Le pabsage d«a Al.enna.nds a. duré 3 heurt». lia ont fait •aut&r tou* k» rails, à La gare. La caisse oomimucsl* renfermait ù. p^s d'argent que 1 offaoyar en fit 1* remarqo*. il contrôla mmuUeuaement les regwfore» de comptabilité. Lo bourgmestre expliquant la ville de Iteuaix «at pauvre, l'officier n w-sista plus. Même remarque à la Banque nationale. Le directeur pat faciUarrent jus tu w* .on attitude : l'Etat cWy.e l'avant prié d'expédier l'argent à toile ville indiquée. A l'hôtel Lejeun«, lee Allemande ont dfcn4 et pria du Champagne. Dee cavils furent invite» à prendre lui verre aveo eux, et à fuuM* un cigare. Le tout fut payé en or. «Les Belges, a dit on offi#ier, sont courageux et bons tireurs ; ils dépaaaent considéra* blement lee Français. Nous m fercma aucun mal aux Belges, à moin» qu'il» no m comportent mal à notre égard ; voilà lea instructions qu'en nous s données; mais en France...» On devins ce que cela v»nt dira ««tt France». Avant de partir ko Prussiens ont ràqujai-tionné dee chariots et de» ohev*ux. Par ordre du bourgmestre, Le* journaux de Reoaix omâ cessé de paraître. Un fermier d« Montigniesv-«ur-Sambre, entendant Le canon gromler non loin de as ferme, attela son cuwinot et transporta tma ménage vers Renaix. A Ruy«n, U fit la rencontre désagréable d'uhlana qui saisirent le chariot en lui laissant le cheval. Les envahisseur» ont quitté Berchern-le^ Renaix, après quarante-huit heures de séjour. Ils y ont copieusement mangé et bu, payant d'ailleurs largement. Dee soldat» firent des emplettes. Un officier apparut brusquement revolver ©n main, et ordonna aux homme» d# monter en selle ; Ua ne pouvaient plus quitter les chevaux. Ici aussi, les Allemands firent ftSioe» d«j Belges et avouèrent qu'ils ont subi plupdettr* défaites sanglantes dana notre paya. A Beroh ern-le z-R.en aix les troupso du Kai-^«r ont réquisitionné dea vaches, des pooxs», du jambon, de l'avoine, etc. Qstte fois-ci. ils ont payé en billets psvablea à... Paria I On a découvert la cause os la panique dans k rayon de Renais. Les Allemands réquisitionnèrent d«s hommes pour creuser des tranchées et pour aicfcsr •\ soulever une lourde axrto, tombe® dans toi fossé. Tous s'enfuirent. vj-a-Tsryfergrs~i Hbo»n«meiit3 d'nsi mois A la demande de nombreux lecteurs, nous avons décidé d'accorder des Abonnements d'un mois à raison d'UN FRANO 50 CENTIMES. Ces abonnements sont payables d'avance La " METROPOLE " est servie à ses abonnés anver» sols en DEUX ÉDITIONS ENTIEREMENT , DIFFERENTES à 6 h. du soir et à 6 H. du matin. 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