La Métropole

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22 September 1914
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s.n. 1914, 22 September. La Métropole. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k649p2x70z/
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5 centimes Is un LA MÈTROPOLE s afin la mihi 21e Année ^~No~265 I gditicn. 33 rue des Peignes, 5 ANVERS rue des Peignes, 59 ANVERS Mardi « A 1 LA GUERRE Situation p@y changée ©u©©êi§ belge i Lanaeken Escarmouches à broechem Peu de changement LEGERS PE06BE6 DES ALLIÉS [es Allemands attaqués & l'arme blancii Paris, 19 septembre. — Communiqué < 3 heures. A notre aile gauche sur La rive droite < fOise. nous avons progressé jusqu'à la lia teur de Lassigny (Ouest de Noyon). A l'Est de l'Oise et au Nord de l'Aisne l-Allemands ont manifesté une recrudescent d'activité. Des combats violents allant jusqu h charge à la baïonnette se sont livrés da: la région de Oraonne. L'ennemi a été partout repoussé avec d pertes considérables. . Autour de Reims, l'ennemi n'a tenté a çune attaque d'infanterie; il s'est borné oanonner notre front avec de grosses pièces Au rentre, en Champagne et sut !e reve occidental de l'Argonne, outre Souhain, noi avons pris Mesn.il, les Hurhis et Massiges. En Woevre l'ennemi tient toujours la r gion Thi.aucourt et a canon-né Hasson-Châte A l'aile droite (Lorraine et Vosges) rien t nouveau. Les Allemands se fortifient sur côte de Delmo et au sud de Château-Salnn (Havas.) Jscarmouehes à Broechen Les Allemands en fuite Dans la nuit de dimanche à lundi des troi p» ennemies furent signalées à une qtij «aine de kilomètres de Broechem. Le foi ouvrit le feu sur l'assaillant qui dut quitta en toute hâte ses retranchements. Susses de nos armss à Lanaskei Les Belges y hissent le drapea national Oa signale de Maestricht au « Nieuw© Ro1 tenJaausclie Courant » le 20 sepembre : La Croix-liouge fut prévenue aujourd'lu qu'à Lanaeken, au nord-ouest de Maestrichl Bur territoire belge, non loin de la frontièr hoiïanuaise, à ia suite d'une escarmouche il y avait des blessés à prendre. Lo Dr Brock: partit aussitôt en auto, mais dut rentrer san avoir rien fait. On s'y était battu en effet mais les Allemands avaient emporté leur blessés et du côté des Belges il a n'y avai aucun blessé ». Ceci correspond à ce que j'a appris vendredi dernier : *200 Allemands en viron avaient été vus à Canne et demandaier le chemin vers Rèckheim ; Us étaient à la re cherche de patrouilles belges. Or Reckhein ae trouve dans les environs de Lanaeken. Les Belges enlevèrent le drapeau allemanf et hissèrent le drapeau belge. A onze heure et. demie les Allemands avaient complètemn disparu. Note. — Ce succès est d'autant plus sur prenant qu'on ne soupçonnait guère que de troupes belges opéiaient dans cette partie di Pays. — Une messe à Stekene line messe particulière a été célébrée di manche à l'église de Stekene. M. l'abbé d< Kegel, curé de Stekene prononça ai cour: Qe celle-ci un sermen émouvant dans lequel en bennes élevés, il célébra les qualités d( uns soldats et leur bravoure. L'orateur rappela avec une émotion profonde les atrocité# commises par la soldatesque allemande dans fiotre pays. Il engagea les assistants i prendre courage et à attendre le jour ou lef responsabilités seraient bien établies, ce qui le durerait plus longtemps. Une foule émue jusqu'aux larmes assistait » la cérémonie dont le caractère patriotique •ut sinirulièrement accentué lorsque les orguf ^tonnèrent la « Brabançonne », la « Marseillaise », [e « God Save the Kin^ » et l'hymne National russe « Boze Tsa-rie TChrani s. Dans la foule on remarquait tous Us notables du village et des environs ainsi qu'un ®"and nombre de gardes civiques. les colonies a'Ieuties Encore une ! Suivant des nouvelles reçues à Berlin, Ra la capitale de la Nouvelle Guinée et; ege du gouvernement allemand a «té ooeu-i par les Anglais. ' I La Givalerie aatr eh'eBn ; complètement désorganisé Pétrogrado, 21 septembre. — La cavale: autrichienne est complètement désorganifi par les derniers combats. La circulation des trains de Volstc.hirk Lemberg est rétablie par les Russes. Le gouvernement de Chernovits disfcrib gratuitement des vivres à la population épre vée. Les fuyards de la province de Bucovi 0 sont secourus. ï Cri d indignation | La France dénonce à fine! * gnation universelle la de: * truction do la splendid cathédrale de Reims à Anvers, 21 septembre. — (Communiqt officiel de la Légation de France), .j; M. Delcassé, ministre des affaires étira] *hi-es de la République française, a adressé vl. Klobukovvski, ministre do France en Be ^ ^iquo, le télégramme suivant: j De Bordeaux, 20 septembre, à 23 heures 8i ip Sans pouvoir invoquer même une apparent ia le nécessité militaire, pour le seul plaisir c ; détruire^ lies troupes a^iemandes ont soumis I jathédrale de Reims à un bombardement sy iématique et furieux. A cette heure, la f; raeuse basilique n'est plus qu'un monceau d ruines. Le gouvernement do la République a le d< voir de dénoncer à l'indignation universel, a "et acte révoltant do vandalisme qui, en 1 rant aux flammes uu sanctuaire de notr histoire, dérobe à l'humanité une parce!-ncomparab'.e de son patrimoine artistique. Le ministre do Fiauce a donné ce mat-i .ecture do cette protestation à Son Excellent-\lonsieur le Ministre des affaires étrangère t Belgique et lui en a laissé copie. 1 (Havas). l'horreur nniToralls î II faut que cela se paie Londres, 21 septembre. —- Les journau ■* anglais ne trouvent pas d'expressions asse fortes pour exprimer leur indignation de 1; destruction de la cathédralo de Reims. C crime odieux, dépasse même 1e crime di Louvain. Us disent que de tels crimes ne tou client pas seulement les alliés mais aussi tou; 1 es peuples qui ne désirent pas voir la oivili > nation chrétienne submergée par des vague: E de barbarisme et de vandalisme. Reims évo • que aussi un cri d'horreur dans la presse ita ^ lienne. Lo « Giornalo d'Italia » dit que le: 5 Allemands emportés par l'excitation do I; • îuerre prennent la brutalité pour la force ■ Les journaux américains font des commen 1 taires semblables. (R eu ter's Tel. Cy). : Défendous-nons ! Appel aux patriotes Notre proposition de répandre à l'étranger et principalement dans les pays neutres, à des milliers d'exemplaires, les j trois premiers rapports de la Commission 1 officielle be'ge d'enquête sur les atrocités allemandes, a obtenu le plus cif succès. Dès hier, nous avons reçu par le télégraphe, de l'intérieur du pays, de nombreuses commandes de notre numéro de dimanche, contenant lesdits rapports, et, a Anvers même, plusieurs sociétés se sont déjà adressées à nous pour coopérer à i'œuvre de vérité et de justice, que nous leur avons proposée. Cer/tiains lecteurs, désireux de faire parvenir plus rapide ment à l'étranger la preuve des horreurs. ..ominises sur notre sol par les hordes des nouveaux Barbares, n'ont pas hésité à expédier la Métropole au tarif des lettres, ?ous enveloppe ! Nous rappelons aux particuliers, aux maisons de commerce, aux firmes industrielles, à toutes les sociétés économiques, commerciales, scientifiques, artistiques, littéraires, sportives et d'agrément, à toutes les organisations qui posèdent des correspondants à l'étranger, que c'est pour TOUS un véritable DEVOIR PATRIOTIQUE de faire connaître et de répandre par tous les moyens la vérité dans le mon de au sujet des atrocités allemandes. Les Barbares ne nous font pas seulement la guerre par l'assassinat, le viol, le banditisme, la destruction et l'incendie. Ils ont d'autres armes presqu'aussi dangereuses que leurs mèches d'étoupe et leur |PETIT TONNEAU ROUGE, contenant do la benzine. Ces armes sont la calomnie et le men songe, répandus à des millions d'exemplaires à l'étranger sur des «bulletins» spéciaux, grâoe à la collaboration de tous' le3 organismes allemands qui possèdent des relations dans le monde. IL FAUT QUE NOUS NOUS DEFENDIONS!Et pour y arriver, il n'y a pas de meil- ■ leur moyen que de répandre partout 6 magnifiques rapports, précis, circonstz cié3, irréfutables, de la commission belj Tout lecteur de ces rapporte devient 8 ami de la Belgique et un ennemi de l'Ai magne. Tout rapport expédié à l'étranger à u adresse sûre, fait aux Barbares teutc un adversaire de plus. à Personne ne peut se soustraire au dev< patriotique do faire éclater la véri'.é ( ne vaut le monde ! u- P. S. — Nous rappelons qtr nous son.n ne toujours prêt» à expédier en ^el^rjuc eu l'étranger do grandes quantités de •- 1 Métropole» du 20 septembre contenant iexte complet et- au thon tique des trois p miers rapports do la Commission officie l'enquête sur les atrocités allemandes. Le prix du numéro est de cinq centimc port pour l'étranger, cinq centimes; rab. par quantités. Adresser toutes les demandes, aocomp I" ^aées du montant en billets de banque, boi j. poste au timbres, au Directeur de la «Met: tx>.le», en indiquant sur l'enveloppe la me Q tien: «Atrocités allemandes». é La vie à Braxelle a -lot ie drapeau national I Italie | iVS. r/sax est mis en état d'arrestation p On écrit de Bruxelles au « Bien Public » « Vous connaissez sans doute le nouvel ^ravo incident qui vient de se produire ent: /autorité militaire aUemande et le bour mestre de Bruxelles. » Le général baron von Luttwitz ayai dans une affiche invité les habitants à retin ses drapeaux, « considérés comme une pr > vocation par les troupes allemandes », iV .YLax a fait placarder à côté de cette afficl: un avis dans lequel il s'étonnait qu'après ! proclamation du maréchrj von dea- Goltz d iant qu'il ne demandait à personne de renie ^es sentiments patriotiques, on pourrait sN . tonner de voir les Allemands considérer i i pavoisement comme une offense. , » Le bourgmestre néanmoins invitait la jw • pu lotion h accepter oo nouveau sacnfiec por< , visoirement. a Attendons patiemment, ajor . tait-il non sans bravoure, l'heure do la r6pi ; ratie-u. » » A la suite de cette publication pour la 5 quelle il n'avait pas soLW( 'Lé la censure d . ['état-major teuton, M. Max a été arrêt . jeudi à 8 heures et demie par le mnjo von Bayer, accompagné de quatre seMat« ar ; mes. » Le bourgmestre a été conduit devant \ •enéra.l baron von Luttwitz qui lui a annonc 'a décision qui venait d'être*prise contre hi t 1 ntention que l'on avait de le conduir "n AHemacme. d M. Max a été appelé à fournir la justi i cation dp son attitude. Ses explications on vraiiem bln blement '*té con '<i ^ ' fcommc sa l;^faif»a.ntes, car après une heure de d-!sc~^ ^on, 1« chef de l'cdilité a été admis à se re tirer.» Peu de troupes D'un d" inos cofrcsiTOndanits, le j8 : Il n'y a pius actuellement que très peu d i'Ouipes allemaïKles dans Hruxelfcs même, e .!ps oomposeni un ensemble des plus ho.éro dites. Il y a de tout dans la fiaraàson, de k l-andwehr, de la Landsturm, de l'infanterie aes p-LOîKucrs, mémo des hommes <Lo h garde. Les Allemands se sont inend^s compte da mauvais effet que crée oet assembl/a^e, et le: ^gnes distincs'fs des hommes ont été couvert< Je morceaux de drap cousus à la main pouj q;u on ne puisse plus les reconnaître. La colié s-uon entre oes troupes est évidemment n-uAle Les lcHuroms cherchent en outre à fai,r< illusion sur l'effectif de la garnison et peati-qapent le système du cortège de la Juive. C'est iinsa qu'hier pendant tour.© 1q journée, ur meme ba/ta^i!cîi du 3ç>me des chasseurs à piet n a cessé de uiire la navette entre diverses caSermes ! B*erk entendu, cela ne trompe p?r-■'onne, car les «têtes» des officiers sont ca-actéristiques.On confi.rn>e que le charbon, et Je pétrok commencent à devenir rares. La ville est éclairée pendant toute la nuit, macs par un nombre de réverbères récits. Prisonniers français Des prisonniers français ont passé aujour-l'hui à Bruxelles sous forme d'un certain nombre d?... mulets avec leurs harnache-Tients et leurs bâts venant a™wemm-en<r de Fiance. Ils éraient accompagnés d'un nom-bre •norme de pionniers comme si l'on craignait que lies pau-vres l>êtes puissent prendre la fuite. Cela a fait me, évidemment. • Réquisitions de chevsux Les AI1ema«is ont dorwhé des ordres obligeant tous les pavsans du Brabam à se rendre à HaJ avec tous leurs chevau* portan» leurs hannaiis de travaiii. Ce fait semble confirmer que îa morrle règne dans la cavaJerie allemande. Les communications Comme nous l'avons annoncé, les tramways vicinaux entre NLnove-fVuxel&es sont <©1* oûcfciâ suoa>rianiés; depuis jeudi, i ls n$ vont plus que jusque Dilt>oek. Plus aucun vé cule n'entre nu rc? sort de la capitale; A Hiô de ville plus aucun ladsser-passer n'est déli' par k> gou vernement allemand. Défense f nïoll».» a été donnée aux employés de neœv les demander écrites adi'ea^^s par le pub au bc^urgmestre. Les trams électriques ne dépassent p! certains points de l'agglomération. C'< ainsi qu'à l'Avenue Ionii^e ils s'arrêtent à Place Stéphanie. Auderghem, Tervuoren, et on va supprimer bur service, ce qui dans périphérie paralyse beaucoup les eommui cations. On ccntînue à fouifcler plus sévèrement a jamais les voyageurs, de peur qu'ils n'app 3l t>. nt i\ Bi-uxeliles les nouvelles d:> France, m? ^ vaises pot m* les Allemands. Leur justice Leur justice — s'il est permis de lui doua oe nom — continue à être sévère. Un© jou fille ayant ©u l'imprudence de dite : « C sales Allemands, seront-ils bientôt partis 1 devant deux soldats, ceux-ci l'ont dénonc: Bile a éLé oondanm-Se à six mois de prds qu'elle «fora» en Allemagne- Un Bruxellois a été gratifié de dix ans la même p. ine pour avoir dit à des Alleman , oe qu'il en pensait. les Une dame de St-Josse qui s'était exprim n" peu favorablement sur le compte des Al >e. niands, a été conduite sous escorte à l'Hô in As:oria où se trouve le service civil allemai le- Elk- a é:é condamnée à un an de prison., ; mois de pLus que la jeune f-i-Mr dont nous p: ri€ Ions plus haut. Et, comme elb, elle a été c na voy6e en Allemagne. Les vivres >ir [e_ I.e prix des vivres a encore augmenté se sîblement cette semaine. Ix' beuiTe est moi: à fr. 4.25 le IcKo, la viande de bœuf de 40 ce | tiinv^s, le sel se paie 60 centimes le lcMo, ^ pétrole 80 ceni'imes 'e litre, le lait 40 oe.nt.inw 1 le pain 32 centimes le kilo, mais les légum et les fruits sont heureusement abondan-Ile niaiînifîqwîs raisins de Iioeylaert se dél tent <\ 50 centiones et les pommes de tenn* so s. descendues à 3 francs te© 100 kilos. I>c sav< ^5 a disparu. A Sa Beiffe Chose cua ieuse et vraiment îcmaa qual)! on apprend maintenant aux réservistes n" maniement du fusil A la bc!g«'. Ces homm tirarjent l'arme sous i: bras ou sur la cuis? On essaie maintenant de !<?? faire épaule ~ Rien de plus comique que de voir les sacs-bière initiés au Parc, transformé en plaii d'exercice, aux méthodes belges de faire guerre. Heureusement que ces lourdauds 1 s'en doutent pas ! Ils en ct èv raient de dépi - LE BLUFF ALLEiAHD Le cinémafonctionne à i'intenîio des Berlinois ^ Voici uu fait dont l'authenti ;ité rigoureui ^ nous est certifiée par une haute '^tfrsolidiuil qui on a été Je témoin stupéfait : Jeudi matin à 6 heure:», place des Palai. un bataillon de soldais prussiens défilait soi les fenêtres du Palais ltoyal devant un group do deux cents personnes, hommes et femmex ; agitant vers eux leurs mouchoirs. Pendant que les soldats du Kaiser passaieii e ainsi, acclamés semblait-il, par la foule, u opérateur de cinéma tournait tranqulilemen la manivelle de son appareil, prenant sur 1 lt vif cette scènc- émouvante. 'r Les Berlinois ne se douteront certainemen pas en voyant ce film sur l'écran que tou L* cela-n'était qu'une odieuse comédie. Los deu e cents spectateurs étaient des Allemands amc p- nés là dans le but- de faire croire au naïf pu blic d'outre Rhin que les années du Kaise r sont triomphalement acclamées dans les rue do la capitale Belge. e e é r i P Les facteurs bruxellois se réunissen Les facteurs des postes de l'agglomératior bruxelloise ont tenu vendredi à Bruxelles uus , importante réunion. Il est probable qu'ils se ' mettront prochainement en grève pour ne pas ^ être obligés do servir l'autorité allemande. ! Les journaux autorisés par les Allemands à Brisxeiles ; Voici le texte do deux ordres do service ; adressés récemment par M. Max, bourgmes-• tre de Bruxelles, à la police communa-le. Ville de Bruxelles. Police Le gouvernement allemand autorise à partir d'aujourd'hui, a 4 heures de relevée, la vente sur la voie publique des journaux «Kol-nische Zeitung», «VoLkzeitung», en langue allemand© : 1. à la gare du Nord ; 2. à la gare du Midi ; . boulevard de Waterloo, devant la gendarmerie ; 4. avenue des Arts, angle de la rue de La Loi. Les vendeurs seront munis d'une autorisation allemande et ne peuvent être inquiétés. Il est formellement défendu de vendre n'importe quel autre journal ou publication quelconque. Prévenir les colporteua-s qu'ils risquent de se faire fusiller s'ils sont pris en vendant n'importe quel autre journal. Il devient dès à présent défendu de se trouver en possession d'une publication quelconque annonçant des faits de guerre autres que les deux journaux allemands dont la vente est autorisée. (s.) MAX. Pour copie conforme, Bruxelles, 1© 8-8-1914. Le commissaire de police. J.-O. LEDOTJX. Ville de Bruxelles PoSce NOTE Comme suite à mon ordre de service en date d'hier, il y a lieu d'ajouter à 1a liste des journaux dont la vente est autorisée : le <t Nieuwe Botterdamsche Courant », les «Ber-liner Nachrichten» et le «Dusseldorfer General Anzeiger». Bruxelles, 1© 9 septembre 1914. \ Le bourgmestre, Adolph MAX. Pour copie conforme : Le commissa're de poliçe. 0 LEDOUX. SPODR LE PEEHIEfi SOLDAI BELGE 0 I PlEfflM 1 DRAPEAU ALLEMAN —)o( — us Report fr. 1668. * Lo Consul de Serbie 60. ^ Robert et Marguerite 10. ln" De la part de Margot B. jeune fille au grand cœur 1. uo Pour que Buyck Lise les journaux >r- d'aujourd'hui 6. u- M. Louis Schneider 2. Anonyme: Pour l'impartialité et le patriotisme avec lesquels la «Métropole» nous renseigne 6. oj. Voir le dernier Allemand, à son der-ne nier soupir, nous Belges en être ©s eau- 3 et crier de plaisir 5. ' >» »refiïroiiiEîir PRENDRA UNE PIECE DE SÊ )0( Eeport fr. 154. ! - Le Consul da Serbie 50. n" Prenez à parties égales: la lâcheté, l'égoïsme, l'hypocrisie. Mélangez le tout en y ajoutant du sadisme; puis ajoutez une sauce d'alcoolis-n- me, dégénérescence et serrez le té tout enduit d'un vernis cle civili-sation. Ne secouez pas le plat si-non le vernis s'eiiirite 5. s. | Pear perpétuer le ssiiveiii 'p. Conformément aux vues exprimées da Varticle «Les Châtiments», paru dans Métropole, il serait désirable que se co 7', sUtuc de suite une \ LIGUE DU SOUVENIR 1C qui aurait pour mission de faire érig> j des tombes à nos vaillantx- morts et de fa re apposer partout où les Allemands o> commis des dévastations et des crimes, d> plaques ou des monuments commémor* tifs. Ceux qui adhèrent à cette propositic 51 peuvent adresser leurs noms au directe t •ic la Métropole, M. Jules Claes, qui., e attendant la constitution régulière d f/ror'peinent, se charge volontiers de dre •;er les premières l'-stes et de convoquer ï première assemblée. ; Anvers, qui n'aura pas connu comme lt !t autres villes les horreurs de la guerre aur e peut être une propension à oublier ph i, vite. Du reste, elle sera plus travaillée qu'ai t cune autre ville belge par les Allemand II "t les germanisants insinuants.C'est don t à Anvers même que les sentinelles vig\ c lantes de Vantipangermanisme doivent s t trouver. t Reçu pour ia Ligue du Souvenir „ : M. D. V. D. H. 80- s II y a des hommes en Belgique 5.- " Msk le fer sur» un Mtr de s«st§ j. Une société policée ne peut aisémen comprendre l'origine et la raison de l'ai lure sauvage et barbare, donnée par l'Ai lemagne à la guerre qu'elle vient de dé chaîner et où elle se trouve seule, avec h piteuse Autriche, contre tout- le mon et civilisé. Le Daily News, naguère3 le plus ger manophile des journaux anglais, se dres so à son rour en termes virulents contr< les manifestations de brutalisé inouïe dont les bandes allemandes déshonoren' l'Europe du XXe siècle; _ Le journal anglais no recherche pas h genèse de cet état de barbarie, qui vienl tout-à-coup de faire explosion, avertissant lo monde en coup do foudre du danger qui le menaçait. Mais il décrit cet état objectivement, en des traits d'une justesse si frappant* qu'on no saurait assez les reproduire pour nous donner la claire conscience du péril monstrueux que l'Allemagne constitue pour les autres peuples et de la nécessité cle l'abattre à tout prix pour la sauvegarda universelle. Voici comment le Daily News s'exprime: « La guerre çat toujours une horrible chose, mais il y a dans la guerre actuelle quelque chose de particulièrement horrible : la Belgique a été ravagée de sang-froid, d'après un système, par une nation do philosophes et d'intellectuels. Elle a été traînée dans le sang, non point par colère, par vongeance ni même par cruauté : elle a été traînée dans le sang pour se conformer aux principes d'une théorie tranquillement établie. » C'est contre une pareille monstruosité que l'Angleterre doit se lever tout entière. C'est l'idole de fer et de sang devant, qui, aujourd'hui, s'incline l'Allemagne, qu'à tout prix il faut jeter à bas de son socle. Elle a perveni tous les dons admirables do la nation allemande : elle n'a ni chair, ai entrailles ; elle parsème "les mers d'engins de destruction, sans se soucier des innocents qui seront frappés ,*ell© jette ses bombes du haut du ciel sur les cités endormies, sur les femmes et les enfante. Elle brûle les villages et les villes, massacre les infirmes et les vieillards, non pas par colère, mais pour se conformer à une règle d'airain. Elle est impitoyable pour son peuple même; elle le lance à la mort en formation serrée : plutôt perdre un corps d'armée que de changer quoi que ce soit à un plan arrêté d'avance. Force, force, force, cruelle et barbare ! Elle ignore toute considération morale, elle ignore la justice et la pitié. Idole de fer, elle se dresse sur un mur de sang 1 A tout prix, l'Europe doit la ieter h. mrr*vm L'avant-guerre : ContriMion à I histoire fin lln>l<iinn aitaMln nn Rfllninim mmnaamKMmsB DOCUMENTS ANNEXES (Suite.) |La presse d'expressio allemande en Belgiqu 25 KT Nous ne pouvons passer sous silen l'action des journaux allemands publi en Belgique. Le premier tn date fut le Briisselet' Zaitung qui parut à Bruxelles en 1910 en vue ■ l'Exposition. Avec un bon goût tout à fa _ germanique en contre lequel nous prote _ tâmes en son temps, le journal en questic portait en tête de sa manchette l'aigle il péri al allemand. Cela n'en dit-il pas Ion; Et pour que nui n'en ignore, 1 i com tes-rendus des séances de l'Alldeut-sch Ver ban d y prenaient un© place considér | ble. S Un autre journal parut à Anvers < 1912, le 'IS la Dsutsiher Anzeiger fur Antwecpen zr i- , lt :s L- n T n u a a s s c e Son directeur, le sieur Richard Ebinf haus, soutenu de la sorte par les Ali< mands et Les naturalisés pouvait impunt ment faire savoir à La clientèle des annor ~ ciers: «Vous n'ignorez pas quel rôle k Allemands jouent à Anvers. Entrez (sic en relations avec eux, c'est augmenter vo recettes. Le meilleur intermédiaire dan ce buit est 1© Deutscher Anzeiger fur A ni werpen. Jetez un coup d'œil dans (sic) 1 journal et vous verrez avec l'exactitude e le soin les traductions des annonces son faites(sic).(Circulaire du 19 octobre 1912) ? j. Dana le même Deutsche r Anzeiger fil Antwerpen et à propos de la liste de sous cription pour le fond de guerre alternant on put lire, ô fourberie, l'article suivan (n° du 11 juillet 1913): Anvers, 2 juillet 1913. Au chancelier de l'Empire von Bethmann-Hollweg Excellence, En vue de la grande œuvre de renfor cernent do la défense de l'Empire, les Allemands d'Anvers félicitent cordiak-meni votre Excellence, dans l'espoir que pai cet armement puissant et commandant U respect notre paît rie puisse jouir longtemps des grâces de la paix. Kiel, 3 juillet 1913. Je remercie sincèrement de leur aimabk télég-amme de félicitations les Allemand.-d'Anvers qui, par leur contribution volon. t.abre aux frais nouveaux da renforccmen-de l'armée, ont donné un exemple aussi remarquable d'attachement fidèle à la patrie. Lorsque vous exprimez l'espoir quf cet armement gardera à l'Allemagne une rvnix diirn.hl*» vnns indiouez nar là If véritable but des grands sacrifices que faî% notre ivation pour sa défende militaire. Heichskanzler von Bethmann-Hollweg. • • * q Enfin en 1913 nou3 vîmes apparaître k Belgisch.es Tageblatt 0 qui surenchérissait encore s'il était po» vible sur l'allure arrogante et batailleuaa de ses aînés. Ca ^ lueur des événements, on recomnaî-tra que la création de ces journaux ré* pondait non seulement à un système, mai* avaient pour but d'appuyer au besoin pal la preuve, la prétention des pangermani»* tes à l'annexion de la Belgique. Mais ua autre organe extrêmement violent se uiè-ant surtout de no8 petit. . querelles et lec s" excitant était très répandu dans notr« 111 pays par les associations pan germaniste®. C'étaient les p- Alideutsche Blatter ^ qui, aux dernières élections, s'occupèrent violemment de nos affaires intérieures.aa point d'annoncer la création d'une ligue groupant 2000 sociétés qui aurait pour >bjet de cerner la discorde entre Belges e4 de provoquer la séparation l Voilà l'action dissolvante des Allemande en Belgique démontrée par leur presse. Que cela nous serve de leçon pour l'avenir ! Nous passons bien entendu sous silène* les excitations contenues dans mainte» ro-vues telles que «Germania», etc. —) o( — U PBEMEDITATIOH La Disconto-Geseiischaft retient notre argent COMMENT CELA S'APPELLE-T-IL 7 Nous nous sommes rendus à ia Banque Ceu* t-rale An versoi&e où nous avons nottern«*nè posé la question de savoir si elle ava^t *té chargée de payer à la dat© du 1er août «couK ies coupons et les titres de l'emprunt roumain de novembre 1913, or 4 1/2 % de 250 millions de francs, et, dans l'affirmative si de» coupons avaient été payés à des sujets allemands, alors qu'ils ne l'auraient pas été à des sujet# belles, ainsi qu'on nous l'avait affirmé. L nous fut répondu es qui mit: «Comme nous avons été - metteurs de ton-tes les émissions ou emprunts roumains 'iue nous étions régulièrement iharge> ue ifiç service, nous nous attendions comme dan® tx>ute6 les occasions similaires à être chargés du paveineut des coupons et du remboun*©-& ment des titres. Mais à notre étonnemeufc, ^ l'annonce à laquelle vous faites allusion a K paru avant que nous ayons reçu aucune m- 1 "^truction c-t avant qu'une provision nous ait • »té faite. C'est dire que nous n'étions p&a cltargés de oayer avant l'échéance a telle en-e seigne que les titres que nous avons acheté* t comme placement en vue du remboursement l nous sont restés pour compte et sont encore aujourd'hui entre nos mains.» Après ce coup de voleurs de grands chemina nou3 espérons bien que non seulement 1a succursale de la Disconto Gesellschaft à Anve<nf aura vécu, mais que les banques belgf* qui accepteraient de taire le service d'intermé-1 iliaire de cette banque seront mises à l'index. Voyons ma m tirant comment ont agi le* autres banques allemandes. Ceci nous dira à quel point la finance allemande qui vient par '■ntermédiaire de la l>esdneT Bank et de Deutsche Banlc drainer nos capitaux a ^t^ complice d© l'attentat perpétré contre la Belgique et contre la civilisation. La Dresdner Bank Nous avons déjà dit que la Deutsche Bank avait conseillé à ses clients de vendre leur* t.:tres. Or, voici ce que nous lisions dans lfi «Journée financière» du 24 juillet dernier: «La Dresdner Bank vient de faire, à un lournal berlinois, une déclaration qui a produit une profonde ^ ~t;on. Elle lui a annoncé, comme s'*' .. ,^.-,ait de 'a chose la plu* naturelle du ^onde qu'en raison des reuf*n« anements qui lui parvenaient d'Autriche et 'iui ne lui permettaient pas de croire à oa seulement pacifique du différend austro-serbe, elia a cru devoir conseiller à sa clientèle vendre titres et actions do toutes sortes, par mesure de prudence I» Cela constitue à nos veux la preuve flagrant© de la décision arretée par 1 Allemagne le déclarer la euerre. la paix "confessionnelle, Ua appel plein de sous=efllenda: La « Kbinische Volkszeitung », du 16 sej timbre dernier, contient un appel pabriotiqu intitulé «lu hochemsterzeit», dans iequ* elle insiste sur la nécessité de sauvegarde iea «biens intérieure» dans lesquels elle com prend la «science», 1' «industrie» et 1' «art allemands. « De ces biens intérieurs, ainsi continue l journal, pour Lesquels le peuple allemand lutté si ardemment au cours de son histoir et de son développement intérieur ot dont 1 conservation lui tient si fort à cœur, fait éga lemont partie la « paix confessionnelle » Même en temps de guerre, quand les lien des saatunenU pieux se relâchent si facile uient, il ne faut pas la troubler. Ce serai un crime oriant vengeance au ciel de permet tre — oornune cela s'est déjà produit dan J'K:&toire de notre peuple — que cette guerre qui a dmoné au peuple allemand un si magni fique élan d'union, suscite finalement la. dis corde et la lutte confessionnelle, à la joi de nos ennemis et pour le malheur de notr neupU et de son avenir. C'est pourquoi i faut que là on c'est nécessaire on mette ton en œuvre pour détruire dans le germe touti I - . -- En îavea** de nos réfugiés ' La presse anglaise el les Flamands > Nos amis les Anglais qui, dès le début de la guerre onit secouru nos réfugiés aveo un admirable désintéressement, ont trou» vé un nouveau moyen de faire la charité^ r mais cette fois une charité morale. Comprenant combien il est pénible pour t nos compatriotes exilés de rester sans nouvelles du pays, plusieurs des grands quo-? iens anglais ont décidé de publier, « e® 1 flamand », les pincipales nouvelles de 1» ? guerre. Ces nouvelles sont annoncées par 1 de grands placards, dont on peut voir des kîhantillons dans notre salle de dépêche®. .' Les 2 que nous possédons sont de l'E venin g . Xews, et sur l'un on trouve : «Duitschs t Doodendams in Dendermonde» et sur - l'autre: «Volledig nieuws in 't Vla-amsch.» s Depuis quelque temps il paraît déjà > dans la plupart de nos confrères des nou-■ velles rédigées en français; nos grands [ amis ont donc cru combler ure lacune en , pensant aux réfugié flamands. j Nos compatriotes seront sans doute en-t chantés d'apprendre par la voie des jour-: n aux anglais, et en nos deux langues nar

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