La Métropole

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24 September 1914
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f [IlliB Itin LA MÉTROPOLE I fflfia lu ni 21e Année ^No 267 gjditiom. Ï3 rue des Peignes, 59 ANVERS rue des Peignes, 59 ANVERS Jeudi 24 septembre!914 LA GUERRE Ose pm de iliiÉiiiiÉ .a déroute autrichienne lis ccranips officiel français il situaticn no change pas Paria, 23 septembre. Un communiqué de |1 heures du soir dit que la situation reste échangée depuis le communiqué de 3 heu-jb, (Havas). Vers une action décisive Londres, 24 septembre. — (De notre cor-fesjwndant par dépêche). — Les nouvel les de l'aile gauche française sont des plus encourageai tes. Sur le front on doit exécuter un véritable siège des retranche-monta allemands. Sur les ailes on déploie de part et d'autre une activité formidable qui de Vendra décisive avant peu. Dans la région de Lassigny, les alliés gagnèrent 16 i'iloraètrea. lies uhlans font sauter un pont Londres, 24 septembre. — Une dépêche in Nord-Est de la France, en date du 22 Kptembre dit : Cet après-midi un détachement d'uh-Sana fit sauter le pont du chemin de fer à lliraumont, entre Amiens et Arras. (Reuter's Tel. Co.) Pourquoi la bataille dure longtemps C'est presque line guerre de forteresse Paris, le 24 septembre. — La situation t>i sans changement depuis le dernier lommuniqué. La bataille engagée sur l'Asine dure de puis huit jours, niais il n'y a pas lieu de l'en étonner si on se reporte aux souve-îirs de la guerre tusso-japonaise. La bataille sur la Marne a été une ac lion engagée en ra.se campagne et qui a Jébuté par la reprise générale de l'offensive française contre un ennemi qui ne s'y [étendait pas et qui n'avait pas eu le temps d'organiser jérieusement ses posions défensives. Il n'en est pas de même pour la bataille iar l'Aisne où l'adversaire qui se repliait, l'est arrêté sur des positions que la nature du terrain rend en beaucoup d'endroits très solides par elle-mêmes et dont il a pu progressivement améliorer l'organisation. Cette bataille sur l'Aisne prend donc fer ane grande partie du front le caractère d'une guerre do forteresse, analogue lux opérations en Mandchourie. On peut ajouter cjue la puissance eicep tonnelle du matériel d'artillerie en pré lenoe, c'est-à-dire, l'artillerie lourde allemande et 'es canons de 75 français, don ■ent une valeur particulière aux fortifiions passagères que les deux adversai 'es ont établies. Il s'agit donc de conque "r une ligne de tranchées successives tou précédées de défenses accessoires, no ♦animent des réseaux de fil de fer avecde* mitrailleuses en canonnier (???) Dans ces conditions la progression ne Nt être que lente, et il arrive très 'récemment que des attaques ne prog-es-j*nr. que de 500 mètres à un kilomètres :>ar l°nr. (Havas). Combat dans les environs d'Anvers !,000 Allemands hors de combat Anvers, 24 septembre. — On lit dans la 'ieuwe Gnzet : Dans la nuit de mardi un furieux com ^ a eu lieu entre Allemands et Belges à '" endroit dont le nom est tenu secret. Des 2000 Allemands qui participèrent 11 combat, un grand nombre furent tués ,u blessés. autres furent faits prisaoniers* La prise de jaroslaw Le désarroi autrichien Przemyzl cerné (Service spécial de la Métropole) Potrograde, 24 septembre. — Avant la prise de Jaroslaw, de vifs combats eurent lieu sur les affluents de la rivière San. Les Autrichiens ne purent pas, dans la précipitation de leur retraite, couper les ponts et la oonquête de Jaroslaw fut une surprise... agréable. Jaroslaw était pourtant défendu par vingt forts. Les Autrichiens occupent des retranchements en demi-cercle autour de Przemyzl, qui est presque complètement cerné et manque de provisions. Le butin russe de trois jours (Service spécial de la Mètro-pole) Pétrograde, 24 septembre. — Le bilan du butin pris à Krasnik et à Tomasshoff, est enfin établi : Du 11 au 14 septembre es Russes prirent 637 canons, dont 33 allemands, 44 mitrailleuses, 7 drapeaux, un général, 535 officiers et 83.581 soldats. Depuis lors il y a lieu de faire à oes chiffres d'énormes additions. Les Allemands sur la défensive sur la Yis» tule Londres, 24 septembre. — Une dépêche do Varsovie dit que les Allemands dans le Mord-Ouest de Pologne, font peu de mouvement et fortifient leur ligne. Ils -vont absolument sur la défensive. Les Al 'emands se retranchent aussi à Votzlavsk ei Makoff. Au cours des opérations autour de Ja roslaw, les Russes capturèrent un train blindé avec mitrailleuses. De3 forces considérables allemande; tiennent la rive gauclv- de la Vistule et fortifient leurs positions entre Thorn et Kalish. Les Allemands bouchent la trouée de Bohems Londres, 24 septembre. — On mande de Pétrograde au Daily Telegraph : Le centre de l'activité allemande est déplacé de la Prusse orientale vers la Silésie. Posen sur la rive gauche de la Vistule est retranchée fortement. Au Sud, la retraite autrichienne continue en désordre. la destruction de la c'.tbédra e de Reims Intervention du Pape Londres, 24 septembre. — Une dépêche Je Rome dit que les journaux déclarent ju'après une discussion prolongée le Vatican était décidé de nj pas annoncer la protestation solenelle du Saint-Siège au >ujet du bombardement de la cathédrale Je Reims, jusqu'à ce que le Vatican eut l'information exacte. Le Pape aurait télégraphié au Kaiser, se plaignant des perdes causées à la cathédrale et disant : «En létruisant les temples de Dieu vous provoquez le courroux divin en face duquel mêmes les plus fortes armées perdent toute leur puissance.» Le Pape aurait aussi envoyé une dépêche à l'empereur François-Joseph, le priant comme souverain catholique de protéger la religion et de faire respecter 'Eglise. (Havas). Les Japonais progressent Londres, 24 sptembre. — On câble de rokio que les Japonais progressent autour de Kiaotchéou et occupent des positions favorable* Le raid des aviateurs anglais en Allemagne Londres, le 24 septembre. — Le correspondant du Daily Telegraph, sur la fron tièra allemande, donne un récit intéressant du raid amglais d'aéroplanes. Les aviateurs anglais volèrent d'abord à la base avancée sur la frontière, laquelle était dégagée de l'ennemi auparavant par la force des alliés. Les aviateurs ici se divisèrent en 2 sections, dont une se rendit à Cologne et survola la ville pendant 90 minutes, mais à cause d'un épais brouil-ard aucune bombe ne fut lancée, de peur d'endommager les églises ou les maisons privées et ne pouvant pas trouver la position des hangars du Zeppelin, cette section revint à sa base. Dtisseldorf était aussi enveloppée de brouillard, mais pas ausci épais, et un aviateur lança des bombes sur les hangars, mais il croit que quel-jues-unes d'elles ne firent pas explosion, mais néanmoins il vit des flammes éclater >ous lui. (Reuter's Tel. Co.) I a perle de trois croiseurs anglais Les Anglais vent miner les eaux allemandes Londres, 23 septembre. — Les journaux anglais envisagent avec calme la perte de 3 croiseurs, qui étaient tous de l'ancien type. Ils disent qu'ils ne diminuent pas •Je façon appréciable les forces navales du pays. Néanmoins les pertes en hommes »ont grandement déplorées. Les journaux font ressortir le fait que i des croiseurs furent torpillés pendant ju'ils sauvaient l'équipage du premier bâtiment atteint. Ils pensent que oe fait nécessitera la révision des usages actuels relativement iu sauvetage des équipages des vaisseaux <ur le point de couler, surtout en ce qui oonoerne les navires ennemis. II faut remarquer que les bâtiments anglais qui ramassaient les marins allemands dans la bataille d'Héligoland, auraient pu subir le même sort. Les journaux relèvent également que Sien que jusqu'ici 'es Ang'ais se soient abstenus d'user de m.nés sous-marines, ils se ■ orront peut-être maintenant obligés de 'en servir et de miner les bâtiments en me- nis et leurs sous-marins. (Reuter). >—< Le général von Delmiing mis à pied Londres, 24 septembre. — Une dépêche au Daily Chronicle, de Genève, en date du 22 septembre dit : Le général von Deimling, commandant ^ l'armée d'Alsace, a é:é congédié. , (Reuter's Tel. Co.) (N. d. 1. R. — On sait que le général ; von Deimling est le monsieur qui tint récemment un discours provocateur. C'est donc encore une fois une outre gonflée de vent qui vient de crever). L'aide britannique Pour les réfugiés belges Londres, 24 septembre. — Le ministre de l'intérieur belge quitta Londree hier soir en route pour Anvers. M. Whitehouse, membre du Parlement, bien connu, quitta l'A1 !eterre hier pour ' la Belgique, dans le but d'examiner les l. nécessités pour les réfugiés. Les artistes de l'Opéra d'Anvers, qui , actuellement font le tour d'Angleterre, < donneront un concert vendredi, afin d'ai- c der les réfugiés de leur patrie. (Reuter's Tel. Co.) < La fin du meratorium en Angleterre! Londres, 23 septembre. — Le gouverne- 1 ment a décidé de terminer le moratorium € le 4 oetbore. (Reuter's Tel. Co.) £ Pour les actes d'accusation. Les noms Voici les inscriptions relevée® sur les ruines de Termonde: c 1° Reg.G. Pionniers K, lieutenant BREIT- e FISCH. ? 2° Lieutenant WE8ER, idem. c 3° Lieutenant "CELLER, idem. f noms qu'iil faut ajouter à celui du colonel c SOMMERFELD, la brute qui fit incendier h Termonde et à celui du lieutenant-CoJoneJi 3EEGER qui fit saccager Dînant. [e Les faux allemands sur la nsulralité be'ge Lee agences allemandes continuent d'inonder Le monde de fausses nouvelles. Dans les premiers jours de septembre le «Berliner Tageblatt» se faisait écrire de Bruxelles : 1° Qu'on avait vu au moins un régiment français, le 30 juillet à Biuxeîiles, devant la gare du Midi ; 2° Qu'un homme bien informé avait vu, le même jour, de3 soldats français outrer en Belgique aux environs de Bouillon. but de cette manœuvre e3t facile à deviner. Le gouvernement aliemandt qui s'est enfin rendu compte de l'indignation provoquée, dans tout l'univers civilisé^ par la violation de la neutralité de La Belgique, dit que oeile-oi avait été préalablement violée par les Français. Mais son astuce et les mensonges de sa presse ne prévaudront pas oontre la vérité. Avant le mardi 8 août, pas un seul soldat français n'avait mis le pied sur le territoire belge. Quant aux régiments français que le «Berliner Tageblett» a vu défiler, le 30 juillet à Bruxelles devant la gare du Midi, nous en appelons au témoignage, non seulement de toute la population bruxelloise, mais encore du ministre et de l'attaché militaire a!?emand à BruxeMes, contre cette audacieuse invention. Ces Messieurs étaient encore à Bruxelles le 30 juillet. Qu'ils parlent! Qu'ils disent si oui ou non, leurs nombreux agents et espions ont aperçu, ce jour-là, un seul soldat français à n'importe quel endroit de la vile. Le dimanche deux août, vers 11 heures ou matin, l'attaché militaire allemand priait un journal bruxellois de démentir que l'Allemagne eût déclaré la guerre à la France et mémo à la Russie. Et il affirmait que la Belgique n'avait rien à craindre de l'Allemagne. Eût-ii parlé do la sorte si des soldats français avaient été vos. l'e 30 juil'let à Bruxelles? Le «Times» du lundi 21 septembre reproduit une note officielle publiée le 20 à Berlin, selon laquelle «lord Kitchener avait été en Belgique, quelques semaines avant la décla ration de guerre, pour discuter avec I'état-rnajor les mesures à prendre en vue du débarquement d'un corps expéditionnaire au gîais». Il est dit d'autre part, dans cette note, «qu'il y avait à la date du 4 août, cent mille so.dats anglais en Belgique». Ces deux allégations sont aussi fausses l'une que l'autre. Il est faux que lord Kitchener soit venu en Belgique quelques semaine* avant ha guerre. Il est faux qu'il y ait eu, le 4 août, un seul soldat anglais en Belgique. Nous défions la fabrique allemande de communiqués tendancieux de produire un seul témoins h l'appui de oes deux affirmations. L'Angleterre savait depuis longtemps que l'armée belge s'opposerait par la force h un débarquement «préventif» de troupes anglni-^ en Belgique. Le gouvernement belge n'avait pas hésité, à l'époque d'Agadir, î: avertir les ambassadeurs étrangers, dans des termes dénués de toute équivoque, de son ntention formelle de faire respecter envers et contre tous, et par tous les moyens, la neutralité de la Beïg-que. * < 1 Un démenti de Mgr Coenraets La « Koolnische Volkszeitung » du 5 septembre a publié une interview de Mgr. Coen-i^aets, vioe-ireoteur de l'Université cathodique Je Louvain, où le distingué prélat, arrêt* xwnnie otage à Louvain par le& Allemands et xwiduit eu Prusse en oette qualité, affirmait }ue la population civile de Louvain avait tire >ur les soldats prussiens. Mgr. Coenraets ayant passé en prison le*-leux jours qu'à duré la furie allemande de Louvaim, et ayant donc été hors d'état de sa-i-oôr ce qui s'était passé en viiTle, il était évi-ient que cette prétendue interview avait été fabriquée de toute pièces. Nous avons main->nairt à oe sujet une preuve positive et absolument péremptoij*e. C'est la lettre cc-dessous adressée par Mgr. Doenraets au « Nieuwe Limburg Koerier ». ]ui avait reproduit l'article de la « Kce'.nisehe ^To,lkzei(tung ». Cette lettre datée du 8 septembre, a été reproduite, le 22, pair plusieurs journaux hollandais : En roicâ le texte : Honoré rédacteur, Votre numéro du 5 septembre parait in-luiro vos lecteur» à croire que, d'après mon témoignage, dea civils louvaniistes auraient »ur le® sold-ata allemands. Vous me permettrez de vous déclarer, fran-ihement et hautement, que je ne sais abso-urnent pas qua s pu tirer les quelqtas coupe le fusil que je n'ai entendus que de loin et jui, certainement, ne visaient pas les soildat^l ]ui m'accompa^aient. J'ignore totalement si môme un seul oivil i pu tirer. Agrée», etc. (S.) COENRAETS. La feuille allemande de Cologne a donc iravecta, dans le but d'innocenter la solda esque qui a brûlé l'église St-Pierre et ki bi->Ifiothèque de l'Université de Ix>uvaon, les dé-îta. ration s du vénérable ecclésiastique dont 'autorité allemande voulait faire le complice le se» incendiaires. La ville d'Anvers et l'Université de Louvain Le Collège des Bourgmestre et Echevins de a ville d'Anvers a décidé, par délibération lu 1? septembre, d'offrir, lors de la reconsti-ution^ à la Bibliothèque de l'Université de x>uvain, qui vient d'être détruite par let îsurpateurs allomands, un certain nombre !e «doubles» des collections de La Biblàothè-iue principale de la ville. C'e*t là un très beau geste qui honore nos diles communaux. Pour punir les vandales Pa«ris, 20 septeonbre. — Le bureau de la Jociété des artistes français a décidé qu'en onuidération des actes de vandalisme corn-nis à Malines et àTxiuvain, aucun a<rtîg*te lUemand ne serait plus admis à exposer ses nvois au Salon. ûiu pays wallon A Baudour Aucun dégAi n'a été fait à Bau<four, qoioi-iue des troupes allemandes y aient pnfasé. L'n nija^emenu a eu lieu le lon£ du canal de lorus à Condé enrre les AngHais etf l'erwiemi ui eu* de fortes pertes. A l'entrée de lemajv es. toot esrt rasé, le rix-a^e n'existe plus. Ia' hâteou de la princesse a été trains formé en Ap'ral. Pour comrminnquer avec Baudot** M failli :dr^ssr «es tevtrœà La nouvelle Europe Pétrogrado, 22 s^ptembi'e. — La guerre eat arrivée à une pliase où il apparaît nécessaire de définir avec plus de précision l'étendue de l'action des Alliés, aux points de vu« militaire et diplomatique. Evidemment, la guerre paut être continuée jusqu'à oe que l'ennemi soit complète ment défait, mais il est également oertair que les Alliés, étant animés de principes dt justice et d'humanité, n'aspirent ni à détruire la nation allemande de 60 million* d'habitants, ni à placer les Alliés dans un< situation intolérable. Le ton de la presse russe montre d'un< manière concluante que la Russie n'a pa: l'Intention d'accepter on arrangement qu ne garantirait pas, dans l'avenir, l'ineapa cité de l'Allemagne à troubler la paix d< l'Europe. Le «Novoie Vrémia» dans un lea der article, rappelle les paroles publiques d M. von Bethmawn-Hol!weg, qui prouve qin l'Allemagne avait toujours résolu d'iernorei un traité désavantageux pour ses intérêts Par conséquent ,il est indispensable que toui traité conclu aveo l'Allemagne soit en tour dos plus fermes garanties. Pour ce qui es do la Belgique, ces garanties doivent créei une situation qui lui permette de défendn son intégrité, d'une façon indépendante oontre les légions allemandes. La Russie ne demande pas de territoire maÎ3 elle demande la sécurité contre les em piètements du belliqueux impérialisme alile mand. Plus la guerre devient épouvantable, plm l'opinion européenne se fortifie dans oett< opinion qu'une cession du Cameroun et di Togoiand ne Liquiderait pas le péril que l'Allemagne est pour Le monde civilisé tout en tier. On commence seulement à constate! toute l'étendue de oe danger. La «Bourse-Gazette» se refuse tout à fait à prendre au sérieux les récentes rumeur? qui ont circulé dans les cercles diplomatique-concernant la possibilité de considérer l'Au-triclie-Hongrie comme une entité politique et insiste,au nom de l'émancipation des Slaves, sur co point que l'Autriche doit nerxlr< ]al G-alicie et les régions russes de Bukovàne tandis que 1a Hongrie perdrait la Bosnie l'Herzégovine, la Croatie, la Dakrtatie, la Czechie et la Moravie. Et sur la base du principe des nationalités, elle doit également ôtre dépouillée de Tri es te et du Trentin, qu Iraient à l'Italie. La Transylvanie et la région de la Bulco-vine habitée par les Roumains, feraient partie de 1a monarehia roumaine. La destruction finale du militarisme allemand implique l'abolition de l'hégémonie prussienne dans le« Etats allemands. En con-^'quence, la Prusse doit êb~e réduite aux dimensions d'u.n Etat de seconde d'asse. La frontière de l'Ouest doit être remaniée selon les désira dea Français. La région d'Aix-la-Chapelle doit être annexée à la Belgique, le Scnletswig-Rolstein au Danemark, Poson et une partie de la Silésie fo~a partie de la future Pologne. L'Est de la Prusse jusqu'à la Vistule appartiendra à la Russie, tandis que la monarchie du Hanovre sera restaurée.— («Times») — >-«» eo—< Reconnaissance "franesise !„ Sous oe titre, le journal hollandais de « Maasbode » publie dans son numéro de 22 septembre, un télégramme de Berlin où il est dit que les magistrats do FlorenviLlo ont adressé une lettre de remerciements à l'officier allemand qui avait commandé les troupe* occupant leur ville. Les noms des susdits .magistrats ne figurent point dans le texte. C'est dommage. A cléfaut de cette précision, donnons quelques détails qui édifieront le publio sur l'exactitmle de cette information. Florenville est en Belgique, non en France C'est un joli bourg de deux mille habitants, situé sur la Semois, à quelques kilomètres de la frontière française. Nous ne savons pas en ce moment comment les sokLats prussiens se sont comportés à Florenville. Mais nous savons de la meil/iewre source que, le mardi 18 août, dans deux villages do canton de Florenville, situés également sur la Semois, les Allemands m sont livré* h d^ violences et h de» cruautés inexcusables. Vers 11 heuTM du matin, des cavalier* allemands, commandés par plusieurs officieront incendié le prc«bytN-e d<» Jamoigne. et (MTxmené comme otaces, en même temps que le "uré et son frère, prêtre au«*i, vieillard d-"ô et de 70 ans, dix-neuf habitants du vil lage. Le même jour, vers 8 heures et demie de l'après-midi, la même troupe a incendié 1< i-esbytère d'Izel. viTlapre situé à sept kilo mètres d*» Florenville. curé d'Izel s ét/ aussi emmené comme otage, ainei que son vicaire. Tous oe* prêtres ont été insultés et brutalisé* par les soldats allemands. Tve même jour encore, an hameau de Pin section de la commune d'izeil. le* Allemand* ont assassiné deux jeunes homme* de 1P et 'le 19 an*, qui n'avaient oomnri* d'autre crime que de monter dans le clocher de î'ésclw oar curiosité pure, pour voir évoluer les sol rats dans 1* contrée. Le pavw de Flr»-enviUe, on le voit. d*>ir beauooup de remerciements aux Allemands! EN FRÂNCË —)o( — Un général allemand veut se suicider Troyes, 20 août. — Un train ds blessés allemands. venant du champ de bataille de Vitry-Le-François a amene a Troyes le général Freiss commandant la 2ôe brigade d'artillerie. Le général Friess est en traiitement à l'hôpital temporaire du lycée. Il souffrait d'une attaque d'entérite et était alité quand l'infanterie allemande qui devait servir de soutien à sa brigade, battit en retraite. La brigade, enveloppée par la cavalerie française, dut se rendre. Le général Friess, apprenant la reddition de se» troupes, tenta alors de se suicider. Il se frappa de deux coups de poignaod au ventre. Nos eoldat6 le trouvèrent baignant dans son sang et l'éva-cuèrent sur Troyes. Son état est très grave. Commantils rendent leurs visites Paria 20 septembre. — D y a quelques années, M. Gaston Menier, qui se trouvait à lviel avec son vacht au moment d+*s régate* impériales, avait été invité par Guillaume II à bord du «HohenzolSern». L'empereur allemand avait longuement causé avec M.Gaston Menier et avec son compagnon de voyage. M. Etienne, l'ancien ministre et vioe-préeâ-Jent de la Chambre. I>a semaine dernière, à ViUers-Cotteret* les officiers d'un régiment alflemand Citèrent soigneusement le pavillon de chasse quf M. Gaston Menier, sénateur, possède dans a région. Ils firont d'abord main-basse sur !es bouteilles de Champagne, puis, après avoir brisé les meuble*, ils abandonnèrent le pa- râllnn «D «nportant tonMs le* nendi'lsft Tous au travail ! La Ml BMKSH Importation d'Angleterre ,lomiTC ,ie famiIfes et bA. La. firme J. L. Moriaœis, 109, rue Dam- Près <1« deux tiers de la production des brugge, possédant des nombreuses relations et briques de brosses l>el;ies s'écoule en An^ie ' une succ ursale en Angleterre est à même !"~"fTe ^ le reste en Belgique, France, et d'importer en Belgique tous les articles an- iu,tr03 pays. glais remplaçant les mardi an dises nécessai- ). P, f^rande concurrence à la Belgique rea importées auparavant d'Aliemagne. on Aiy^.eternv et en France prmcipaleïneivt, Oette firme importerait oes articles qui lui n?s d AW**magne et dr seraient demandés à ses risques et périls. ' 'nome (Autriche). Dans ces pavs se îro** 1 vent d importantes fabriques , bien outillée». Brillants pour1 métaux fonts capisaux. pow réalisent de braux m ' , , • - i i , D fices; 8 et 15 % de dividende sont régulière M. Martrn reprosentaut fierai de la So- nTOm distribué., a.ux action.na.rM. r Wea d'Azar, a^n- Los fnbrioimts ^ aussi k nement C. W. N. At» » TVesteMin (Hol- même do livrer ptutouc dos brosw* rivalisai» <and<.), DO» oont cpw tes prod.r.te Kaol et .!WC tes aJiemandes autrichien™* ton. som • ST ■ aiWnds rapport du fini, de réU'aacn» que de U 1 rî! a7-ons K Brasso et Qualité, si... l'importance des fabriques ri. le Çito, articles belges ou fabriques par nos surtout du capital permeitaien,» la di-minutioa xm}f- des frais généraux et l'au^meotauion de k .\1. Mairtm, 1.5, rue de Saxo, Anvers, se production. tient à la disposition des intéressés pour Ieui Taindis que la concurrence leur est fait* indiquer les provenances des articles à net- oar des usines importâmes à forts capitaux, W)-ver' * les Belges n'ont que de petites fatvioues pet ' Appel aux médssins >oii<fcuires les unes des autres, se faisant uni» iutte acharnée, peu ou mal outillées. Aus^ 6t prt3f*R1cîC!8r3S leur bénéfice réeJ est-il souvent unappréciabl» On nous signale que certains médecins pré- >u ™ême nul. sentent encore des médioamssnt« anemand^ , Un;T 'abrKvue belge qui jx>uiTai,t augmemter qu'à!* pourraient remplacer par d'autre. One T. **** ^ produetnon et au-rait à «î dasoor dhacMUi fasse attention, que ko pharmaciens f"0" H" suffisant lui évitant d'iouti. au bssoin refusent d'exéouW ces ordoouan- «■ banque serai» en situation dr cas bourrées de spécialités allemandes "'-aliser promptemeni et sûrement de |n»> _ Hm'fioeh. Des 1 toutes Vs domande^ Ressuscitons la COUtôl2&i*i® ^ l'AnigV-teme dirigées vers la Belgique. . - . . et leur afflux se remarque déià. 00 V^@mbiOUX Une fabrique d*l«eghem, hiesn placée, bie® L'industrie cou.teiffiàre fleurissait autrefois i-4 Bete,ique'à g.- « b1^s Z^Xy°M, f-nciSdnn,te bu: de uçie soci^ nesw à peu,™ u» certaine d ouvriers coûte- nWin travai| „ à ^ faœ at!, C'est l'industrie allemande qui s'est acca- . parée <iu mardié. U vilie de SolinKeTcomm, ^ ""du s,n* ' tir> rtr.^ . j , j< ' i oaitiona.!e et faena.wflt éisrKvsées h fomde-r un« T ^ir ™ fabricants d artick-.- ^ ,Kl rW<l^us s„nt M. BROSSER,F. RU w™ du iour™l. ffioue a è:é favorisée par de, tarifs douais ^<=3' ^ e^rememem avantageu^ et comme le.- i] v de ln nros^ri.é de te Re|eiqw et II sujets d Attila II ne, fabnquen» que de k. «em a«n-«. rois# rte suop'nnier fc>« MIemands et camelote, ils parronaient à vendre ici leurs \n(rioi,!<w w hîen de, marchf». produits à des pr.x très pou élevés. ]jL faW „,r ^ ^ ^ Gembloux a toujours fabriqué du bon et du 5.a<1;oiin<i^ 1a fabrication arriV|^ d'écolier sobde. et le peu oe prodarts qu elte expor., a, <)e ,^in . r#.ftles. équerres, etc. aicore sont imputés çirtout. Gembloux n'a ,dr„w bl|rrai, iaurne,,. i*as tndu<}trtalisé la farwication de la coutellerie : les patrons occupent chez eux quelque Oll d0lD3nd0 d© l'aï lin ouvriers, em ont quelques autres à domicile. . , et achètent le resite de leurs articles... à SaHn- CnrOffl# gen î II faut ajouter que les fabricants all<-- T «. , /r> , mamls frappeJ sur leurs produi.s la firme de fir.me E.Mar « !'ls- 7ul ^ .ours di.-n.Ls demnnde ai. on hn prncvrx- IW!« Le moment serait venu de profiter de la PnX h ^ situation pour ressusciter à Gembloux l'in ** .^! ^n.'«n«« acheteurs. Ce produH Justrie catjieliière. Il y a, pour y arriver, phi- "ra:t 4 •îiews choses à faire. Ofl d ©m 8 H d 6 la Pecett© D'abord, H fauit que le public favorise « le,< ., L ... i>ixxknics belges»». Ensuite, les industrieb pOliP i OM3Î9 nyaPOpnlIO ■jemblouffoiiS doivent s'organisier pour créer _ . . une marque de fabrique commune, garanti* ^ personne qun nous c<xnrniwMqueraa* la •>a.r le gouvernement. Enfin, des capitaux se pour rendre «hvdrophi!^» 1 ou«« ront indlspensaJileis pour créer et établir le.- f>urnii.ran.t immédiatement du travail à fionv usines, machines, etc., etc ,7' £ . Q"" ^lo d»-vmn4 chômer, Ce sera là une œuvre vraiment patriotique. 1 Lndai9tnel qui les occupa n ayant plus que cm par le fait que cela favorisera l'industrie rua ravail possii>e à leur donner. ionaile. et occuipera de nombreux bras, pou- {V!cul©S fâOUP talons le plus grand bien de notae popU'latior ° ouvrière. ... de bottinea Je demande donc que. aussitôt le terriioir» évacué, les industriels gembloutois étudien' yn nous adresse un échantillon de métai sérieusesmeriit la question, et qu'ils mettent C'U3* sert à conW les moules p«»u*- râlons da :out en couvre pour mener à bien cette entre- bottines. Ce métaJ vient d'AlVinagne et or» tyise. Imutile de d'ire que le concours du gou voudrait se le procurer en Belgique. Prière d* vanneiment sera Lncii.'^penisable, et je compte "• adresser l^xir détails suppiémcin.naiires à bien qu'on ne le ménagera pas. ,x. ^-3,tOL"r» ChapeHe et Goethais, Cha'Uiaséc Un actionnaire éventuel. J Ypnee. 1^7. à Memiin. Les parapluies Chlorure da magnésie La plupart des matières premières servant M. Louiis Jamssens, r ç.Champs Vleminck*. à la fabrication des parapluies nous viennent à Anvers, tie-rot à la dispositi<m des intéressé* on grainde parfie de l'Allemagne, 'sa soie de les cristaux de chlorure de magnésie. Il vot*-certaiines mainufactures des bords du Rhin, drait qu'on lui livre cet article qu'il se pn» Nous ne douitons pis qu'il se trouve en Bel- curait autrefois en Alterna gaie. gique bien des fabricants qui puisse>nt fournir avantageusement les mêmes étoffes. Quam ReVgfiOfiS OOCOP© SISX bSQllÔS aux baleines métalliques rien ne s'oppose a „ ce que mous les fabriquions également en bOIXGSj GlC. Bel^que. de même que les manches «sculptés tu ornés qui peuvent être pour la bois<elleri< N<X1S comptons beaucoup sur le patriotwca* nrdennaise. pour nos gnaA-eurs et cis- fleurs en ,e 1105 '«nricants de cigares pour qu'iU nm métaux, une occasion d'exercer leur talent 'ommandt-ini! plus ie-urs a^cesvoirr» à Fnasi^ avec profit. On pourra utiliser les ivoires, le- °ri: }., ,TK> < .• Le^-P^g Kempcn. etc. nacres, les bois durs, les roseaux, etc., du . V ll,s futonsemt les fouorniv^irs belges à Congo ;n<iuquer leur nom sur tes étiquettes, sâ c '^4 possible et qu'ils se gardent de passer leurs Fa bPl Cation d© bposses commandes en Hollande, autrement que terrw porairerrKMit. L'industrie de la brosserie occupe en Bel- Les boites à cigares peuvent être fournie* gique. à lseghem surtout, un grand nombre par In firme Koteleer, rues des Capucine», i d'ouvriers et forme une source de revenus Anvers. Actions d3éclat I A ANVERS Le transports des ORDRE DE LE0P0LD. — PROMOTION . correspondances ET NOMINATION A L'ARMEE _ ... . ..... J1A ' Position fortifiée d'Anver* En 1-eooniiaissaiioe des actions d'ocslat ae- _ compiles pt I. mitlitaires c-ap.-és d* *" ^ premcoi-e de to «unpa- u iieutenlInt.généra, commanda,lt KI«ere' 1 i^n'iî n<>°Lm.e^ • ., . • position fortifiée d'Anvers, Officier de 1 Ordre de Léopold : Le majoi ARRETE- lieding, Pauiir-Marie-iimiiie, du 2e r^iouent Lcs correspondances remise* par des pw* /~«l 'n>e;- j i>/-\ j j t ' u t sannes se trouvant à l'intérieur de position Chevaliers de | Ordre de Leopoln : Le ca- foPtifiée d.Anvers et destinées â la part* mtame oommaada^ Grade, Lugene-Rene, onvahjQ du n ront ôtrt du 1er regunent d artdlene ; les «P'tain» ées que si elles revêtues du v.u du heu-en second : Mertens, Jul^Achiuile-Od^n- tenant généra| commandant de U position Marie, adjoint d etat-major a 1 etat-major de fortifiée et si elles sont transporté* par ja 2m« divisio d a.i*mee ; Maricoa.1, Hector- oePSonnes qui se sont fait arjréer 1 cet ett-st Oharles-Ix>uis, du 2e régiment de jegne ; Mar- par j0 commandant de la position fortifi4«. tiîn, Oswald-Iiouis-Henn-Marie, du 1er rejz;1- Tout transport de correspondance ne r«» ment de oarabîmers : les lieutenant : du Ivo> mondant pas aux conditions ci-des«us. fait da de Blicquv, RAymond-Cha.rtes--ALar:e-Iuknond- "l'intérieur de la position fortifiée v*-* la par. Eugène, du 3e régiment de lanciers ; vigne- jj0 envahie du pays, sera pa**ibl? d'un* non, Georges-Pierre-Alphonse, du oorp> df imend8 de 26 b 500 francs et d'ur» emprisoo. la gendarmerie ; le sous-heutenant : Lema&re. nement de 8 jours à 6 mois ou d'an» d« om Loiïis-Femand, de l'arbiljerie de l'a 6e briigad* reines seulement, sans préjudice aux pot^* mixte ; le maréchal des k>çns Caillant, du 2< uites qui pourraient êt»"n exfirrs*i et tint régiment de ebaîBeurs à cheval, et le soldat neines qui pourraient être appHorjées si t| iniïioien de 1913, Haesendonck, du 1er régi- transport constituait un délit d'e-c-^nnaoe. ment de oarabiniers. Le Lieutenant-Général ConvnandaH, Ordre de Léopold IT : Le chasseur Loieq DE GUISE. Paul, de la gade civique de BmxeJlee e^i • ■ ■■ 1—< » — .... nommé cheva]ner de TOtxlre de TxvvK^Trl II en R M K I I "T" P" I ï H reconna-uwa-noe de la bravoure et de la beJI!»- |y| j J | [ oandiiite dont il a fait preuve lors du combat l'Oordegem. NOMINATION Décoration militaire : Lea maréchanx df Phi vertu d'une dâwpowtion 'ofiris de trendarmerie Pirson, Paul, Vander *28 aofit 1914. prise en exécut'.oc d* Tarrf<i =*ohuren. Terdis^nd et ScMecter, Antoine, on- oyaJ du lô aoflt 1914, ont été cc*cînaisiociftfcs «•peu la déeoratinn milntn:re de 2e classe pou- n qua.lité d'officier auxiliaire : 'ies note#» de courage qu'ils ont accomplis 1 xr Hottelbergh», R.-F.-A.., marérh^ da« d'une reconnaissant* »ur la routif de Gand lu 4e régiment de çha*»enrs à cbev^i ; Aioâà. Box us. maredukl dt» os

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