La Métropole

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10 September 1914
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s.n. 1914, 10 September. La Métropole. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9w08w3907n/
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LA MÉTROPOLE I; 21eAnnée ^No 229 A 13 EDITION DU SOIR 5 uiis le ni Jeudi 10 septembrelOM LA GUERRE Le recul des Allemands continue i renforcent vainement leur aile Éoite= ' ik | Il,,, Gs pi s'est passé i iafl feïîsle de Si© prisonniers prussiens* [es communiqués officiels français [ts Allemands renforcent leurs troupes sur l'aile prie, au centre ils continuent à recu er , Paris, 9 septembre. — (Communiqué de tt heures de l'après-midi). — Sur l'aile jauche, quoique les allemands renforcèrent leurs troupes, la situation reste satisfaisante. L'ennemi recule devant l'armée britannique, dans le centre notre avance est lente, mais générale, sur l'aile droite il n'y eut pas d'action de la part de l'ennemi, contre la Grande Couronne et Nancy. Aucun changement dans les Vosges Alsace. (Havas). Jlques iifrue'ueusss des Allemands Anvers, 10 septembre. — (Communiqué ifficiel de la- Légation de France). 9 sep-embre. De la Tour Eiffel, 17 h. 40. — Les Allemands, pour protéger leurs communi-ations menacées sur leur droite, y en-oient des renforts et font des attaques ûfructueuses. Partout ailleurs, avance lente, mais gc-lérale des alliés. Situation d'ensemble pour les armées ranco-anglaises, chaque jour meilleure. Ik profanation du roi iwrps V aux colonies Londres, 9 septembre. — Le Pressbu-sau communique la proclamation royale ux oolon ies : «Durant les dernières semaines tous les ; euples de mon empire de la Mère Patrie j i des colonies, se sont mis en mouvement ?ec l'intention unanime de faire face et ipousser l'agression sans précédent con-ô la civilisation et la paix du monde itier. » Jq n'ai pas cherché ce conflit désas-eux, au contraire, Ma voix s'est tou-•urs élevé» en faveur de la paix. Mes mi-istres ont fait tous leurs efforts pour at-nuer la tension et applanir les diffioul-3 qui ne concernaient pas Mon empire. » Me serais-je tenu à l'écart quand en ipit des traités signés auxquels Mon em-re est partie contractante, quand le sol » la Belgique était violé, ses villes dévases, quand la nation française était me-icée d'extinction ?» «J'aurais sacrifié mon honneur et voué destruction des libertés de mon Em-reet l'humanité. Je me réjouis.que tou-la partie de l'Empire approuve ma dé-won. La Grande-Bretagne et l'Empire nsidèrent comme héritage commun le spect absolu de la parole donnée aux aités signés par les rois et les peuples. «Mes peuples au-delà des mers ont mon-3 qu'ils approuvaient la grave décision 'il était nécessairo do prendre, en > donnant leur support complet et je ia fier do montrer au monde entier que ;s peuples des colonies sont aussi déterrés que ceux du Royaume-Uni de pour-ivre une cause juste jusqu'à un résultat tisfaisant. Ils ont ainsi déitonrté la mièro complète de l'unité fondimentale l'Empira, malgré la diversité des ori-nes ». (Reuter's Tel. Oo.) < — L'aide des Intos Magnifique unanimité Simla, 9 septembre. — Le vice-roi des des prononça un discours dans lequel il Hitionna l'envoi de deux divisions d'in-Qterie et une brigade de cavalerie sur le arap de bataille d'Europe. Il a dit que trois autres brigades de calorie suivront. \ C'est, dit-il, une légitime fièreté pour i Indes d'avoir été appelé à contribuer la défense de la Mère Patriê, Tous les Maharajas et les chef» ont mis eo enthousiasme leurs ressources milices inépuisables à la disposition du uvernement. Les Indes prendront patriotiquement leur char je mêmes les dépenses que l'ar-& expéditionnaire coûterait* A ia ChamfiredesOomniunes L'augmentation des effectifs Londres, 9 septembre. — (Chambre des j Communes). — Dès la réouverture des , débats parlementaires, M. Asquith an- t nonce qu'il présentera demain une demande de crédits, afin d'augmenter les J effectifs de l'armée. Le sous-secrétaire des Indes a lu un ' long télégramme du Vioe-Roi, qui oréa une profonde impression sur l'assemblée et qui fut souligné par des applaudissements continuels. Ce télégramme est un . témoignage émouvant de la loyauté des i Indes entières et le Vioe-Roi y notait que tous les chefs, environ 700, avaient d'un même accord offert leurs services personnels et les ressources de leurs différents Etats pour la guerre. 27 de ces plus im- f portants Etats entretiennent les troupes -impériales qui furent mises immédiatement à la disposition du gouvernement 1 au début des hostilités. Des lettres furent ^ reçues des contrées les plus éloignées aux Indes offra/nt leurs assistance. Parmi les L offres reçues des prinoes indiens, le Ma-harajah Mysore offre 50 laks de roupies. ; Différents chefs un vaisseau-hôpital, tandis que le Maharajah de Rowa offrit non-seulement toutes les ressources de sa '' province, mais aussi ses propres bijoux. . Un autre Maharajah, âgé de 70 ans, insis- L ta pour partir avec un corps expéditionnaire, accompagné de son neveu âgé de r 17 ans. c  ia Ghambre des Lords ; „0ffres merveilleuses,, (Chambre des Lords). — Lord Lands-downe a lu lui-même le télégramme à la s Chambre des lords, il a dit que ces offres s sont simplement merveilleuses et il fit remarquer que certains de ces princes gouvernent des populations plus nombreuses que la Suède ou le Danemark, un d'eux 3 gouverne une population deux fois plus grande que la Hollande. . v Les réfugiés belges 1 La générosité britannique \ Londres, 9 septembre. — Le fonds de r secours pour les Belges, ouvert à Liver-pool, s'élève aujourd'hui à 4000 livres P sterling. (Reuter's Tel. Co.) v A la Chambre des Communes Londres, 9 septembre. — (Chambre des communes). — M. Samuel déclare que le gouvernement a pu procurer des refuges et de l'assistance à 3.600 réfugiés belges. L Cependant, dit-il, il y a encore en Belgi- c que des milliers de personnes sans res- & sources, ni asiles. Le gouvernement an- j glais se propose de leur donner temporai- l rement l'hospitalité. (Applaudissements.) v Des arrangements seront pris pour lour transport ici, de nombreuses offres pri- a vées d'hospitalité sont déjà reçues et le u gouvernement espère que la population ^ aidera à assurer l'asile aux réfugiés jusqu'au moment où ils pourront retourner e dans leurs pays. (Applaudissements). ] A Marseille « Marseille, 9 septembre. — Des réfugiés ^ belges sont arrivés ici l'après-midi. Un ^ logement a été aussitôt trouvé par les autorités, beaucoup sont reçus dans des fa- ) milles. La liste dès souscriptions dépasse c 300.000 francs. c (Havas et Reuter's Tel. Co.) ^ Départ pour l'Angleterre Anvers, 10 septembre. — Communiqué de l'administration oommunalo d'Anvers: t Les réfugiés belges qui s© trouvent dans la r position fortifiée d'Anvers doivent la quit- T ter. Los familles dépourvues de moyens peu- * rent obtenir le passage gratuit vers l'Angle- <i tare. Les chefs dx> ces familles se présente- - ront à l'hôtel de ville (entrée principale, \ Grand'Place) pourvus de pièces d'identité r on accompagnés de personnes pouvant attes- I ter leur identité. _ _ r ■ Le bureau siégera tous les jours, jusqu'au \ dimanche 13 courant, de 2 à 6 heures après- midi. r Les personnes déjà munies d'uno carte dé- n livrée par oo bureau doivent se rendre «à bore r du bateau cKonenliagen» haaçar 27, quai du T Rhin, aujourd'hui jeudi à 5 heures du soir. — — - "^'we9.u r ' ~ T t-?1 11 ■ ■ —. —ma-J» Le départ do "Red Cross New-York, 9 septembre. — L» président de la Croix-Rouge américaine annonce que l'équipage allemand d'un vapeur de la Red Cross fut remplacé par des neu- ^ treSv Le Red Cross partira dans 36 heures. Jii engagement à latines ; On nous dit qu'on oe moment nos troupes e raient engagées au Sud de Malines et dans es •environs d'Aerschot, mais ces engage- Q] lents n'intéressent que le servie de pa- ^ rouilles effectué autour de la position. ^ Les Allomands » autour de Gand ; .'entrevue de M. Braun £ et du commandant allemand u Gand, g septembre. — Le «(Bien Public» j éliciite M. Braun pour l'heureux résultat dt. es né^ocàa*tions avec Les Allemands. Voici oe quii a été convenu avec le corn- ! nandant des forces enmemi!e<s : _ i. Les Allemands cantonnés à Oordegem aie iendroni pas à Gand; 2. La viiUe n'aura pas à payer de confcri'bu-ion de guerre; 3. Tourne la garde civique encore en vile, jura à llLvrer ses armes; 4. Tous les gardes civiques qui ont quitté 3 territoire de Gand peuvent y 'rentrer sous H a même condition. bi 5. Tous les gardlets qani seraient trouvés en ba rmes semaient considérés comme franc-îreurs et fusillés imnitovaibiement. pè 6. Les gardes désarmés seront invîtiés ulté- ai: ieuremenit à faiine- la pol'ice de la villle sous les , rdres diu bourgmestre. 7. La Vililie dievra satisfaire aux réquisitions > iiiivaintes: 10,000 litres de benzine, 1,000 lôitres ' ^eaiu minéraJie, 1.^0,000 kiîos a\x>ine, 100 biev- { lattes, 10 mo toc volettes, 25 bandages pour 1 mtos,dfâs pansements pour blessés,de l'ouate, • es pasiffilllies au subEmé, 100,000 cigares. 1 Le tout lilvnabîie* avant mercredi 6 heunes du oLr en même temps que les armes et miuni-ifons de la garde civique. L'incident de l'auto allemande Gand, g sept. — Voici de nouveaux détails • ur l'incitCerut db Tau-to aillemande. Celile-ci venant de Wetteren anriiva en iLle à 11 heures et demie. Elle était ocoupée . ar deux soldtains |>russiens en uniforme, à d^ 'attitude provoquante. Ils tenaient nota m- tJ< u;nt le fusil sous le bi^as, prôts à faire feu. -eJ >n avait affirmé que c'étaient des pariemen-aires. Riien n'est moins exact. On croit qu'ils .ar naienit sàmpîemerit égarés, et n'étaient pas 111 u courant des pourparlers entre les Aile- m> tandis et la viile de Gand. _ D'autre part,une auto-mitraiMeuee, montée ar un Hieuitenant belge, était arrivée en notre tiliîb, où le liiieutenanit avait demandé des ren- . eignemenits à M. l'échevin De Weert. hr L'offioier remonta en auto. Dans*la rue de leuve-Saint-Pierre, à la hauteur des établis- d' ements du «Vooruit», il croisa l'auto alle-lande. du On nous confirme que les occupants de pr 'auit3omobiîe allemande tenaient Ife fusil de içon toî'le que l'offioier belge pouvait se et roire menaoé. Même un garde du tram élee--ique certifie qu'il avait l'impression qu'un lei es soldats alB?niands allait faire feu sur l'a 'auto belge au moment où celui-ci prit le de- tn ant. ^ , L'auto beige, en état de légitime défense, i ctionna donc sa mitraiilfeuse et blesisa au cou ' n des soldats allemands. La blessure n'est | as grave et le soldat fut pansé par lo Dr j laiton. M. Btrauni, sitôt mis an courant des faits, ?t altlé rendre visite au -soldat bîes'sé. Puis .. honorable bourgmestre est parti en auito £ t recherche du commandant ^ allemand, le pa énéraî von Boehm, a.fim dl? lui explliquer lies 30 lits, dont la responsabi^té ne pouvait en 33 ucun cas ctro imputée à la populkntion, ni à 2 -'administration gantoise. Pameiil fait s'était d'ailleurs produit^ Ma m; nés, et l'autorité allemande avait admis qu':l te onstituait un fait de guerre epuî n'étaiit pas e nature à motiver des représailles. A c, h. 10 exactement, le Dr Cruyl, conseil-ir communiai, accourt, criant : M. Braun 1 En effet, l'honorable bourgmestre s'avance. I. Brama paraît radieux. t < tr< — Tout est pour le mieux, crie-t-iil à dis- ^0 incc. La Oliose n'est pas allée anssi^ faoHe- <a3 lent que oc matin. Il a faiWu un peu discuter, de 'inaîement, on nous a compris. Les condi-ons de l'accord n'ont subi aucune espèce 'aggravation. Tous les termes en mestient tek ulls a.vaient été stipulés dans la matinée. la: ^oics la seuflie ajoute : le soldat blessé aile- av iand est piacé sous la protection des Btats-Inis; iil ni3 sera pas considéré comme prison- te-ier de gtienne et 9ena rendlu à l'Allemagne dès sei > moment de son rétablTvssiemenit. # es M. Braun^ avairt dû chercher l'autorité adie- d'i irunde pendiant un t^mps assez long. ? Les "oupes ennemies s'étaient déplacées déjà e' pa 'est au château d!? M. Van den Hecke, à ta: ^eeuwergen qu'ont eu lieu les pourparlers. vè Ijos t«*cuipe> allemandes continuent T".ur tr< larche vers le sud. Elles seront demain à lo leirlegem, où doivent êtro livrées les r-équtei- qn ions et Tes armes de la garde civique. M de Au Conseil communal <ju trc Le conseil commumal s'est K-uni à «; heures C'« t demi©, sous la présidence de M. Braun. fai L'honorable boùrgmestro a rapporté par le c_'€ étaiî aux. membiiea du consciï ses dlcara: eintre- tio ues avec le général all«meind; S m a exposé < !S ré®uitats. > tos Le conseil a décidé de transmettre mei-credi po n communiqué à fa pre-sse, qui comprendra de ts discours prononcés à l'eaitrevuo. «mm Les oonsoililers ont félioité l'honorable au our^maslre. oa; séaince a été levée à 6 heure set demie, nii L'arrivée des Tisonniers allemands \ - Les prisonniers aiïeanancfs' ctant iw .v m le ooiiummique offioied d'hior soir sont ■rives à ia gare d'Anvors-iSud à minuit, où i furent placés sous la garde d'un piquet du I Q» ligne* "Ue sonÇ clés nommes plu^t âgés, lourds. >rutis. 1 " ' '' Ce"sont eux qui it voré dans nos magasins des wagons en-h*s do robes de soie, de tissus ooûteux, de irgenterie, des montres, tout ce qui pou-L-ii> présenter quelque valeur. Des soldats cela ? Allons dono 1 N'insul-ns pas à ce noble titrç <la 1 Dès que notre brave population connut l'ils étaient à la gare du Sud et que bientôt ; traverseraient la ville il y eut au Sud une fluenoe énorme. A 10 heures, enfin, on déblaie le terre-ein et le milieu de l'avenue, un piquet de mdarmes à cheval ouvre la marche et d'une •rte latérale gauche de la gare le troupeau jraît encadré de nos soldats bayonnette au non. La comparaison entre nos braves enfants 1 Flandire et de Wallonie s'impose immé-atement à tous ceux qui ont pu songer un stant que la aKultur» allemande pourrait digérée par noq& ■ -• i ' ) Sîais qu'on y songe, nous avons aussi, hé-ï, des prisonniers en Allemagne et l'on fit m de garder, pour les_ nôtres qui sont là-s, ceux-ci de toute voie de fait. Des mères qui ont perdu leur fils, des res le cœur tout meiu*tri d'angoisse ont vu î^i les meurtriers de leurs fils, d© . •. . ^ j>re*-A * * f " ; NojJj Jamais les Aliiemands gros ou petits 1 sont plus possibles ici. Tant mieux ! Le long des avenues, Les oris, continuèrent ferlant comme des vagues, suivis s'acoiaina-ms : Levo Belgio 1 Leve ons Belgisch 5&r I » P'aee de Meir, une auto de la Croix-Rouge glaise suit lo cortège et oe sont des vivats ntorrompus. Mêmes manifestations d'a->ur devant le palais royal. Enfin, rue Reynders on fait un barrage de 1 ndarmes pour arrêter le flot qui va gros- < sant. ; A.u quai Jordaens, les Allemands peuvent t e, d'une pai*t, les inscriptions du Nord- 1 utscher Lloyd, Bremen, et d'autre part ; on café Stadt Berlin. QueMo dérision 1 1 Enfin, ils arrivent sur les quais, en face ] steamer « Ganelon », de Brème. Un nom ^destiné que ce Ganelon. Un à un, ils escaladent l'étroite passerelle lies voilà sur un bateau allemand. La satisfaction n'éclate cependant pas soir ir visage. A les étudier aonsi l'un après utre, 1 impression se confirme que l'on se >uve vraiment en présence do barbares, f c- y ir ^ , 1 Le « âanèion » ne Brème, qui revenait des ys chauds est vaste.il peut contenir jusqu'à j 30 personnes. Actuellement, il y a à bord f 0 prisonniers, dont 70 étaient arrivés il y a [ >u 3 jours. ( Ix>rs do cott'» airivéo, un sous-officier aile- l md plein de morgue, en montant à bord, sa un officier. Mais mal lui en prit. » c . ^ -,fv r—— s \ i ûord, lés prisonnîeirs sont occupés à l'en-^tien des ponts et du matériel, ils sont urris au moyen do l'ordinaire de nos sol- j ts, ce qui est une bien fastueuse réception notre part. Les officiers , Les officiers ne sont pas à bord, on no les J sse plus avec leurs troupes comme aupar- '< ant, ils sont enfermés à fa prison. < Les prisonniers sont logés à J'avant du ba-iu, ils comprennent des ulilans, des chas- i 1rs et différentes armes, leur équipement f > 2>lutôt misérable, une fiche pour chacun f >ux est dressée. t Disons que tous ces bateaux sont gardés l r nos troupes du génie et que tout est par-tement organisé. La consigne est très sé- t re, personne ne monte à bord. M. le minis- c > Hubort en sait quelque chose. — Je suis J Ministre, ditr-ii à la sentinelle, et la tran- i ille sentineilo répondit simplement «Non». lo Ministre de la meilleure grâce du mon- c s'inolina. \ fi 11 heures 3/4 on procède, après une per-ieition minutieuse oe leorra vêtements, au nsport des effioiers de la gare du Sud. )taat h capitaine conunandôeit la eo-lonne te wrisonenèâ-e ainsi que ses cinq attachés, st-à-dire des sous-ofriciera faisant fonc-n d'officiers. derniers ont été placés dans trois au-nobilca qui, les premières sortirent par la •te latérale de la gare du Sud au milieu ^ hu<ks frénétiques d-9 la foule en joie. Le Mtaino aîleraand a et© conduit dans une bro voiture, accompagné par un de nos ' >itakie<s et tons oes «distingués» prison- s â-a ont été dirigés à l'état-major, 1 La colonne prisonnière appartient au 4am corps do la l.andsturm allemande, sauf quatre soldats appartenant au service «spécial* (lisez «de l'espionnage») et qui, coiffé» d< kolpacks de nos guides paraissent être dei hussards. Leur itinéraire Les Allemands ont été pris à Aerschofc. Ils appartiennent à une compagnie d'infanterie. Gardés à vue, officiers et soldats ont été plaoés séparément. C'est un bataillon de 1* Landsturm de Burg, près de Magdebourg. Ils ont quitté Burg le 24 août, ont traversé l'Allemagne st la Belgique en chemin de fer avec un seul rrrêt à Liège et sont arrivée à Louvain le il août. Le 1er septembre ces Prussiens sont partis pour Aersohot. Leuir bataillon ee compose de 1000 à 1200 hommes chargés de la garde des communications. Aucun d'eux n'avait rien vu à Aerschot. Comme on leur demandait s'ils n'avaient rien remarqué dans l'église, ils finirent pa-lire que de ceux qui avaient été renfermée les hommes ayant plus de 40 ans et ceux ivant moins de 17 ans avaient été mis en liberté: les autres avaient été envoyés à \ix-la-Chapelle. Un seul .de ces prisonniers, dont plusiVur^ r>nt un âge plus que mûr, a osé s'exprimer narrément sur ce qui s'était passé à Aerschot et a dit, en propres termes : « C'est une honte 1 » Tous ces prisonniers ont été nourris et oarfaitement traités. I ' ■■■■—>—«ggi © o Un beau trait Un soldat du génie ramène un irain allemand ! En même temps que l'on capturait les 300 prisonniers un soldat du génie, envoyé au lord d'Aerschot, s'étant éloigné quelque peu ie sa compagnie, aperçut arrêté en plein* campagne un train allemand chargé. Le brave pioupiou s'approcha sans bruit et }'aperçut immédiatement que le convoi était m panne : le chauffeur, le mécanicien, le convoyeur allemands avaient disparu, étant oeut-ôtre allé chercher du renfort « techni-jue ». Le soldat du génie n'attendit pas Ienr retour. Il monta bravement sur la machine, la mit en marche arrière en un tour de main, st, à lui tout seul ramena triomphalement coût le train à Lierre I Le convoi renferma une énorme quantité l'avoinf, o"i viendra 'parfaitement à point i nos excellents chevaux, et du matériel d"e guerre. La locomotive allemande traînait de* wagons belges. Ceux-ci seront emmasrasiné<« 'liez Vander Stucken, près du Dam. On pro->é<lcra aujourd'hui à leur déchargement. ÂGANB Le désarmement de la garde-civique CotniformémenJt à la décision du général ximmandant lies troupes allemandes devant jand, dès son retour dans la ville, M. le xxirgmeslme a fait afficher un aviis que les gardes civiques devaient çans retard diéiîos*^-einns armieis et munitions au Chât?eau des IxMntes. Ceux qui négligeraient d'obéir à cet ordre ■iequaknt d'être considérés comme francs-ireurs et d'être fusillés. A Landscauter Une bande d'aune dizaine de uhlans a été lurprise lundi matin par une auito-mitrail-eu'So belge. Six chevaux furent abattus, deux soldats allemands grièvement blessés. L'offi-aiiemend renéit le bourgmestre de la jommune, M. Vandevelde, responsable de la lurprise de sa troupe. Or. M. Vandevelde se ; pouvait à ce moment à Gand. En d'épit de 'assurance formelle de Mme Vandevelde que ;on mari n'était pas au courant de la pré-•cnce des uihlans, les uhlans minrnit le feu aux •idéaux et aux literies de cinq chambres. Heureusement F'incendâe ne se propagea pas. La narche des Allemands 9ur Melle empêcha le >ourgmegnre de retournicr le soir même à ^andscauter. >—a© © ^-< .es Etats-Unis interviendraient pour faire respecter les lois de la guerre. II vient de se constituer à Paris un comité imérioann présridié par l'ambassadeur des itats-Unâs pour examiner les griefs dhs belli-jérant-s. A la suiitte du lancement des bombes ur Paris, ce comité a demandé à M. MiWe-and de lui donner la preuve qu'elles avaient ité lancées par les Prussiens. M. Mililerand a communiqué son dossier et 'ambassadeur américain a télégraphié à sot-[ouvernemenit. Lo comité demandie au ppési-[ent de protester contre les violations de ta Convention de La Haye commises par l'Allemagne.Une députât ion -composée de quinze repré-antants italiens appartenant à tous les partis ■ienit de dfemander iuu gouvernement de s** oiindire aux Etats-Unis, pour faire respecter ss lois de la guenre. • ine agence pour les prisonniers Berne, 4 septembre. — Le comité inteirna-ional do la Croix-Rouge a ouvert à Genève me agence de prisonniers de guerre destinée , fournir des renseignements aux prisonniers t à leur famille. L'agence s'occupera des prisonniers de guerre blessés ou non et des personnes inter-lées sur le territoire de l'Etat belligérant et oumira à ces deux catégories des renseigne-aents et transmettra sur demande la corres-londance et les envois d'argent et en nature. L© comité a demandé télégraphiquement à OU3 les comités oentraux de la Croix-Rouff? es Etats belligérants de lui fournir dans le d'Us bref délai leurs listes des prisonniers Q+ernés. L'agence recevra avee reconnaissance des /mis en nature et en argent en faveur des •risonniers de guerre blessés ou malades. Sur Mer Epaves dans la mer du Nord Londres, 9 septembre. — Les épaves trouvées da/ns la Mer du Nord seraient celles du vapeur ((Ottawa,)» lequel portait m équipage de vingt-deux hommes. On nppose que l\(Obtawa» a frappé une mi ie allemande (Reuter's Tel. Co.) Tous au travail ! La guerre économique Nous avons reçu les lettres suivantes : Messieurs, J'«i h» «pie vous demandez que l'on vous donxw de® indications pour ies objets les plu* faoïies à fabriquer. J« suis à la disposition de qui 1» voudrai 1 pour indiquer le travail à faire en ce qu concernas la fabrication des objets électriques. Julien Leurquin. Place, Renaix. M. !a Rédacteur, Dans le métier de tailleur, si vous aves signalé lies aiguilles comme articles fabriqués en Allemagne, vous aveu oublié la mercerie la draperie, la soiene, les journaux de modes-'de Frederik Jasj>ers de Vienne (imprimeur) dont l'éditeur est Bachwitz et doir on trouve les albums dans toutes les grande.-maisons de mode et tailleur» sous le nom d< Chic de Paris. Il y a encoreles calendriers estampillés d< fin d-'annés et puis encore les mannequins Signature illisible. Tailleur, 33, Jardin des Arbalétriers Les Imprimeries musicales beiges On nous prie d'attirer l'attention des im» primeriea musicales belges sur ce fait qus i'Allemagne produit des recueils de Sonatines pour pianos et autres instruments à des prix fort peu élevés. Un morceau coûte tcâ fr. 1.7o et l'Allemagne pour ce prix en fomv nit 10 ou 12. Ce que l'Allemand peut, le Belge le peut 1 La crème pour chaussures Nos fabricants belges de crèmes poua chaussures sont obliges de s'adresser à l'Aile* magne pour les matières premières, cires, anilines, etc. Il j a dono place ici pour des maisons françaises ou anglaises fabriquant cos produit». Qui peut nous donner des adresses. M. Maquet-Harapert, industriel à Bourey, actuellement nie de Gand, 10, à Peteghwn-• Deynze nous écrit qu'il possède un procédé do fabrication de crème à chaussures très ■ simple donnant un produit tout à fait supé» rieur. D est tout disposé à le vendre à prix très réduit. A ANVERS Au tribunal des prises (Audience du mercredi 9 septembre) Mtreo Monheim et Van Bladel ayant plaidé bier pendant les deux audiences, à l'audience d'aujourd'hui Mtre Monheim a donné lecture dea conclusions pour le , Norddeutecher Lloyd; Mtre Vrancken a j donné lecture de son rapport; M. le Com . rnissaire du Gouvernement a donné iec- i tare de son avis et de ses réquisitions. < Puis Mtres Monheim et Van Bladel ont encore repris la parole Mtre Monheim, dans une péroraison grandiloquente, & développé oefcte idée j que, l'Allemagne eût-elle commis envers • nous tous les crimes, cela ne pouvait pas avoir d'influence en Belgique sur les droits des Allemands! Cette péroraison, qui part d'un cœur trop généreux, est contraire aux principes fondamentaux du droit international. Lc3 Allemands, comme tels, n'ont des ^ droits en Belgique dans la matière qui ( nous occupe, qu'en vertu des conventions . faites par leur gouvernement avec le nô- < tre. Cela est tellement vrai que Mtre Monheim, dans sa plaidoirie, s'est basé tout lo temps sur oes conventions; ces con- c ventions sont la base même de sa défense; sans ©lies sa cause n'aurait pas l'apparence d'un appui; sans elles, c'est le droit absolu do capture et de confiscation, conforme à la rigueur de la guerre, qui re- c prend tout son empire. j Lo «droit humanitaire» invoqué en pé- r roraiaon par M. Monheim est un mot, 1 qui ne correspond à aucune réalité juri- s dique. I «Et nunc sub judice lis est.» Le tribu- ^ nal a fixé provisoirement son prononcé L à huitaine. r A. V. 8. Le déchargement des navires Position fortifiée d'Anvers r Elat-Major v Quartier-général à An/vers, s le q septembre 1014. ARRETE <■ Le Ee*ïtenant-général commandant la posi- " don fortifiée d'Anvers arrête : Art. 1. — Les frais et salaires pour halage. '* diéhailaj^e et déchar^eirie«t dos navimes et d adlèges sont déterminés par le tableau ci- ^ après : d TABLEAU DES FRAIS ET SALAIRES d Na«ume de la marchandise Frais de Frais de déchainjern. réception p. ioto kg. — p. 1016 kg. De ta cale F sotus palan. c Fr. 0.80 Marchandises diverses, r fer. etc. Fr. 1.0$ 1, » 0.65 MinenaA. Mise sur wa- r gon » 0.50 q » 0.40 Nitrate y compris classement sous hangar » 1.05 >» 0.43 sur lo ponit. Froment et céréales, par engins du vapeur. la tonne b » io<— par 100 balles laine Fr. 1.— a caisses hufSe » i.~ t' La Itocartfton de la force hydrauîique n'est p pas à charge des arrimeurs, mais les préposés l des treuils sœut à leur charge. 1< Le montant stipulé ci-dessus pour frais de c réoeption des marchandises, comprend tous c frais de classement par marques.camionnaro r sou® hangar et charriage dans un périmètre naiisonnabbe. r DEHALAGE-DEPLACEMENT DES NAVIRES p Par déplacement : Pîlote de bassin Fr. 15.— pour canotier avec canot. Fr. 0.50 par heure avec minimum de fr. 5.—. » 0.50 par homme et par heur® avec min. de fr. 3.—. Capitaine Fr. 20.— ier Lieutenant » 10.— 2* Lieutenant » 8.— Maître d'équipage » $.— Mécanicien senior » 10. - Mécanicien junior >» 8.— Donkevman » ^ Chauffeur » 4-— Matelot » 4-— Art. 2. — Les autorités compétentes pourront formuler toutes réoulsanons payables gur la base du tarif ci-dessus. Aiwera. ts Q septembre iqia. Le fieiDtenant-générat commandant, E. DEGUISE, j, r Eteignons les lumières ^ La poîioe nous prie de dire qu'elle a con- r srtaté que dans de nombreuses arrière-maisons, m comme les cuisines et vérandahs et certaines cours ouvertes, il j a pleine lumière aprè* - l'heure réglementaire. Le bourgmestre fait « savoir au le publio qu'il se verra obligé ^ de signaler à l'autorité militaire ces habi- r tant», qui compromettent ainsi les mesures -j>rû»*6 dau* l'intérêt de la communauté» Avis aux frlalinois Le prochain dépeurt pour Londi-es se fera rendredi prochain II courant par steamer :Coppenhague» (auai du Rhin). Les réfugié* [ui défirent s'embarquer donnent se présuwv h bord du susdit navire, aujourd'hui , 17 h. : iii seront logés et nourris gratuit#' nent. Correspondances Ijq t War Refugeea Committee * Général ïuildings, Aidwick, W. C., à Londres, nota «rie de vouloir annoncer que tous les BaUjea •eurent adresser à ce comité leur oorrespoa-lanoe, destanéa aux réfugiés beiges en Aa* ;Leterre. Le comité a ouvert tm service spécial à cet >ffot et se fera un plaisir de faire suivre b orrespondance. _a comité d'assurance des froments contre ies risques de guerre Suivant autorisation de M. le Lieutenant Général Commandant la Position Fortifias l'Anvers, les négociants en sacs de la piaco iendront à la disposition du Comité poui «tre fournis aux Moulu» du périmètre wa» aillant à façon, les sacs à farine 100 kilo» louble chaîne et les sacs à déchets. Ces sacs seront réquisitionnés les premier» raison de fr». 1,25, les seconds de 40 à 6C entimes pièce. Aux citoyens américains Le consulat générai des Etats-Unis pubis « 'appel suivant ; Tous les citoyens* Américains de naissance n nés à f'étranger de parente américain» et Ejs naturalisés américains autres que ceux iés on Allemagne ou en Autriche et désirant ester à Anvers, doivent se présenter au consulat général entre 9 heure» , et midi le 10 et 3 11 septembre ; ils doivent être porteur» .es pièces nécessaires établissant leur iden-ité, ainsi que leur photographie et oeîles des lembres de la f ami Ho. (S.) Henry DIEDERICH, Consul général américain. Avis aux sujets norvégiens Il est porté A la connaissance des suie** Lorvégiens habitant la position fortifiée d'An-ers qu "ils sont tous sans exception tenus d« e procurer des permis de séjour. Le Consulat général de Norvège, q, ri* >tito Venius, se chargera de procurer ces ermiis pour tous les Norvégiens, qui sont riés de se rendre au consulat au plus tard ? 12 de ce mois munis de pièces d'identité et e leurs photographies et de celles des memv res de leurs familles. Ces photographies son< esti/nées à être collées sur le nouveau permis e séjour exigé par l'autorité militaire. Avis aux Bulgares Les Bulgares résidant À Anvers et qui n'ont as encore obtenu le permis de séjour, exigé ar l'autorité militaire, peuvent remettre su 'onsulat Général, rue Lamorinière, n. 127, ïurs papiers d'identité et leur photographia on collée sur carton. Leur situation sera ré-iée, alors, par les soins du Consulat-Général. Les volontaires civils Cette œuvre, comme on le sait déjà a pouff ut entr'autre de venir en aide aux réfugié», ux soldats réformes de donner la soupj aux .igitifs et aux soldats dans les gares de rodiguer des soins pédicures aux soldats, •'autre part, elle se propose de créer un asi-> pour convalescents militaires, mais pour 3la des capitaux sont nécessaires et l'œuvre >mpte sur tout le monde pour l'aider à Le» §unir. Voici le détail des premières souscription» îcueillies : Rankin, Gilmour et Co Liver-ool £ 50.0.0 Pr. 1287.50 Ruys et Co _ 500.— Tho Antwerp Engineering Cy Ltd. 500.— Banque Nationale de Belgique 250.— Debenham et Co 50.— E. Sasse 50.—• De Leeuw et Philipser. 100.— A. Manceau 50.—r Van de Walle sénateur 50.— Agence maritime c Walford t 250.— Comp. belge maritime du Congo 250.— Banque d'.An vers 250.— Société française de Banque et e dépôt 250.— Banque Centrale anversoise 250.— Général accident 250.— Eiffe et Co 10 50.— Les dons sont reçus à nos guichets, sou# 1 mention t Volontaires civils ». Le comité faftt part aux généreux dono-?urs de l'œuvre du Vestiaire du soldat réforv lé qu^ la suite d'une entente cette œuvre -ra englobée dans celle des Volontaire» 'mis. Mme de Meyer est de fait nommée vît»* résidente du comité dés Dames des Volon-ictres Civils. I^es dons en naiture continueront à ?çus a^"ec recrwna!£5s«nic* rue du jardin, 14, t le comité fait encore un a^^wl chaleurewat nos concitovcn^ ouf s'intéressent au sort d# os braves et vaillants soldats réformés- AU YERS0Î

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