La tribune congolaise et La gazette west-africaine

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06 August 1914
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Jeadi 6 Août 19x4 le i\uméro : io centimes (tîranyer : 15 centimes) i3rae Année N6 24 LA TRIBUNE CONGOLAISE ET LA GAZETTE WEST-AFRICA1NE ELeJoci om.a,cisii r-e Directeur : JEAN PAUWELS VILLA SYLVIA, Avenue des Cottages VI EUX-DIEU-lez-AN VERS —ni—imnwnn—hm'i»«p i ni"imi ■mni i i" ~<wn iwr • 'imi nr ■ni^||lmi«in > Les manuscrits ou articles non publiés sont détruits. La plus grande discrétion est assurée à nos colaborateurs ou correspondants. Tous droits ré-servés. A-iBOisrisrEivLEiixrTS Belgique , , , . fr. 5.— Union* postale ! Payab,es en un mandat-poste international de » , fr. 7.50 PAYABLES PAR ANTICIPATION A nos Lecteurs Par suite des événements graves qui se déroulent en ce moment dans notre pays, nous ne sommes plus certain de pouvoir encore paraître la semaine prochaine, ni les suivantes. Si cette éventualité devait se produire, nous prolongerions les abonnements en cours au prorata des semaines pendant lesquelles la «Tribune Congolaise» n'aurait pu paraître et nous ferions de même pour nos contrats de publicité. Nous espérons que nos lecteurs et abonnés voudront bien nous faire crédit pendant les heures d'an-goissa que nous traversons. Nos Correspondances Lettre du Kasai Un prospecteur de la Foreminière tué par les indigènes. (D'un de nos correspondants) Le 4 juin, sur la rive gauche de la rivière Lovurt (Kasai), MM. G. H. Newport et E. G. Decker, prospecteurs de la Société Internationale Forestière et Minière du Congo, furent soudainement attaqués par des indigènes postés en embuscade. Au premiel -coup de feu, M. Decker fut atteint mortellement. Au moment de l'attaque, MM. Newport et Decker se ^trouvaient seuls, uniquement armés de leur revolver. En excursion de reconnaissance dans la région, ils s'étaient écartés environ de 3 kilomètres de leur caravane, qui s'occupait à installer un poste de campement près du village de Sakalala. M. Newport parvint à tenir les indigènes à distance en les menaçant de son revolver, et battit en retraite en emportant le corps de son camarade. Il essaya de passer ainsi la Lovua à la nage, mais il essuya les coups de feu des indigènes, et dut abandonner le oorps de M. Decker. Il se cacha dans la forêt et tenta, en vain, pendant un jour et une nuit, de retrouver le cadavre de son compagnon. Les recherches n'ayant pas abouti, il rallia pendant la nuit suivante le camp de la Forminière, situé sur la rivière Tshikapa. Aussitôt informé, le poste du gouvernement à Ka-lamba envoya une escorte armée dans la région de la Lovua. La Société Internationale Forestière et Minière du Congo, depuis sa fondation (1906) n'avait, jusqu'à présent eu à déplorer la perte d'aucun de ses agents miniers, quoiqu'elle ait occupé, pendant ces sept années, environ cent vingt-cinq agents différents, ingénieurs et prospecteurs, en Afrique. * Lettre de Borna Les régates du 1er juillet. (D'un de nos ccrresponda' >s) Borna, le 7 juillet. Le- 1er juillet, nous avons eu comme d'habitude les régates internationales. Ces régates qui sont chaque année le clou des fêtes à Borna, ont été cette fois complètement gâtées, par suite du parcours mal organisé et du manque de compétence du jury choisi. Cette incompétence provient de ce que les membres .du comité des fêtes sont désignés administrativement et qu'on ne se préoccupe pas de savoir s'ils ont des dispositions ou connaissances spéciales pour organiser des fêtes. Pourquoi dans ces cas ne demande-t-on pas l'avis de gens experts et connaisseurs : il n'en manque pas à Boma qui pourraient jauger une embarcation pour en connaître le rendement de vitesse. Quant au parcours qu'on avait établi et qui n'avait certes pas 1,000 mètres, il comportait deux virages, de sorte que les équipes luttant de force et ne parvenant p -.s à se distancer avant le passage des bouées, il y a eu fatalement des abordages surtout au virage de la 2e bouée, en plein courant. Comme cette bouée n'était pas très éloignée de la ligne d'arrivée, les spectateurs ne purent jouir de l'attrait d'une arrivée disputée en pleine course. A cause de ce parcours l'équipe «Full Speed» fut malheureusement disqualifiée. Partie avec un handicap non justifié, et gênée au milieu de la course, après le 1er virage, par l'équipe de la force publique alors qu'elle prenait l'avance, l'équipe «Full Speed» fut abordée par l'autre équipe au 2e virage que la «Full Speed» avait du prendre extérieurement. Elle parvint cependant à se dégager la première et arriva avec une longueur d'avance. Sans se soucier de la faute commise au milieu du parcours par l'équipe de la F. P. qui était venue se coller contre l'embarcation de l'équipe «Full Speed», le jury disqualifia le «Full Speed» pour le seul fait d'avoir été abordée par l'autre équipe au 2ième virage où elle était arrivée avec 4/5 de longueur d'avance. De plus cette décision qui aurait dû être prise en comité secret, fut au contraire prise après les courses, par le comité en nombre incomplet, en pleine factorerie et sous l'influence surtout des parieurs (car il y avait eu un bookmaker). L'équipe «Full 3peed» qui était la mieux stylée, était visiblement supérieure aux autres et la décision ai'bitraire du jury incompétent fut cause qu'elle n'a pu récolter l'honneur de son bel effort. Elle a du reste lancé un défi à l'équipe de la F. P. La course des canots automobiles fut gagnée par M. Allard avec le canot «Titi» où avaient pris place M. et Mme Boskam. De nouveau dans cette course l'incompétence du jury s'est fait remarquer en donnant le départ de cette course sans handicap, alors que les canots avaient comme force de moteur; celui de M. Allard 11 H. P., celui de Bédart-Nava 7 H. P. et la motogodille de M. Ehn 2 H. P. Ce fut plus que ridicule. M. Allard était arrivé, que le canot Brédart n'était qu'au 3/4 du parcours, et celui de M. Ehn à peine au milieu. La 1ère course, celle des baleinières fut annulée pour abordage, et la 2e pour rameurs noirs avec barreur blanc ne fut qu'un méli-mék) parmi les. 8 canots qui avaient pris le départ et qui s'abordèrent constamment le long de la course. Ce fut pitoyable. De tout ceci, on peut déduire qu'un parcours si petit comportant 2 virages est en dépit du bon sens. La course eût eu beaucoup plus d'attrait pour les spectateurs et eût été courue plus légalement par les concurrents si le parcours était resté le même que tes autres années : partir du pier de l'Etat pour remonter le fleuve jusque la Maison Valle et Figueinde (environ 600 m.) virer et arriver en ligne droite et en plein courant au pier du Mayumbe (environ 400 m.). Voici le résultat des régates : L'équipe de la F. P. a été classée première et celle du commissariat maritime, seconde. Quant l'équipe «Full Speed» qui avait remporté le prix, l'an dernier, elle avait été disqualifiée, ainsi que je l'ai dit plus haut. Lettre de Stanleyville Une exposition locale. — A la Chambre de Commerce. (De notre correspondant particulier) Stanleyville, le 25 juin. Une exposition locale, organisée sous le haut pa-tronnage de M. le gouverneur général Malfeyt, aura lieu à Stanleyville, le 1er juillet, à l'occasion du 29ième anniversaire de la proclamation en Afrique de la fondation de l'Etat Indépendant du Congo. Le comité exécutif a été constitué comme suit : Président, M. Stevelinck, gérant de la Banque du Congo belge; trésorier, M. Foerch, lieutenant; secrétaire, M. Fouvez, industrie et commerce ; membres, MM. Vervloet, chef de section principal des chemins de fer des Grands Lacs; Lekeux, président de la Chambre de Commerce ; Sacré, directeur de la Justice.Il a été décidé que l'Exposition s'ouvrirait le 1er juillet et clôturerait le 8 au soir. On a choisi comme emplacement le terrain situé à front du fleuve entre la Banque du Congo Belge actuelle et l'Union Commerciale Africaine. Le Comité exécutif se propose de mettre particulièrement en valeur les possibilités d'exportation des produits agricoles, forestiers et miniers régionaux. Les industriels indigènes seront largement représentées dans tous leurs détails par des artisans choisis à cet effet, parmi les tribus de la région. Il sera réservé un pavillon spécial de 30 x 10 aux importateurs et commerçants de la place. Les emplacements y seront gratuits ; ils auront au minimum 3 x 3 et seront tirés au sort. * * * La Chambre de Commerce continue à s'occuper activement de la défense des intérêts de ses membres. Pour vous donner une idée de ses travaux, voici un aperçu des résultats des démarches de notre Chambre de Commerce : A) Tarifs des Chemins de Fer des Grands Lacs. — Il a été tenté auprès de M. l'ingénieur en chef des chemins de fer des Grands Lacs, une démarche écrite en vue de l'obtention à titre exceptionnel pour les commerçants blancs en voyage d'affaires, d'un compartiment de deuxième classe, séparé de celui des noirs. Voici la réponse qui a été faite par ce fonctionnaire : Chambre de Commerce des Stanley-Falls, Messieurs, J'ai l'honneur de vous accuser réception de votre lettre rappelée en marge. Je suis très honoré de la demande que vous voulez bien me faire; mais je dois vous faii-e savoir qu'aucun texte ne me permet d'agir dans le sens de votre désidératum. Les noirs voyagent en première classe s'ils paient le ticket et rien ne m'autorise à les faire changer de place. Us voyagent en deuxième classe pour la même rai-| son : de plus les wagons de deuxième classe sont construits de telle façon qu'il n'y a pas moyen de séparer complètement les catégories de voyageurs. Il en est de même au chemin de fer du Congo (Ma-tadi-Léopoldville) dont les voitures de deuxième classe sont certainement plus simples que les nôtres. Il n'est d'ailleurs pas à ma connaissance qu'il y soit apporté un changement dans le sens que vous me proposez. Sans ordre précis de mes chefs, je ne puis donc prendre une décision. Une voiture de deuxième classe accrochée, en plus, aux trains voyageurs et réservée aux commerçants, nous serait très onéreuse, les frais d'exploitation augmentant. Ces voitures contiennent 50 places.Pour «payer» cette voiture nouvelle il faudrait évidemment que 50 blancs l'occupassent. Pour l'instant, je ne crois pas que nous puissions être assurés d'un transport de 100 personnes par semaine. Mais il vous est certainement loisible d'en faire la demande à mes chefs, c'est-à-dire Monsieur le gouverneur-général à Boma et Monsieur le vice-gouverneur général à Stanleyville. Si leur décision est affirmative dans votre sens, je m'empresserai de l'exécuter. Veuillez agréer, Messieurs, les assurances de ma très haute considération. L'ingénieur en chef, (S.) Adam. Les raisons qu'expose M. l'ingénieur en chef sont évidemment très justes, mais au chemin de fer Ma-tadi-Léopoldville, il y a trois classes au lieu de deux. Les anciennes voitures de 1ère classe sont devenues de 2e au prix très abordable de 65 francs pour le trajet précité qui est de 400 kilomètres environ. C'est là un grand avantage mis à la disposition de toutes les boni ses, noire» et européennes, l'ancienne voiture de 2e classe étant devenue de 3e, le prix du parcours est resté de vingt francs. Ne pourrait-on tenter à nouveau d'obtenir une faveur en ce sens? Police. — Demande a été adressée à M. le commissaire de district et satisfaction entière nous fut donnée. Un policeman permanent circule à la rive gauche dans la zone commerciale et est muni d'instructions spéciales. Vente d'alcool. — (Vente libre). Les vœux émis par la Chambre à M. le gouverneur général ont reçu une suite si non complète, du moins des plus encourageante. En sa lettre nr 1722 de Boma 2 mars 1914, il s'exprima ainsi : En réponse à votre lettre du 26 janvier dernier, nr 130 j'ai l'honneur de vous faire connaître que la Chambre de Commerce des Stanley-Falls a envisagé comme il convenait réellement la situation nouvelle créée par l'organisation du vice-gouvernement de la Province orientale. Il est donc entendu que dorénavant toutes affaires, vœux ou requêtes émanant de l'Association que vous présidez, seront directement soumises à Monsieur le vice-gouverneur général Malfeyt qui les examinera et leur donnera telle suite qu'il jugera convenir, lorsque l'intervention du gouvernement général de Boma n'aura pas sa raison d'être. Vous apprendrez avec intérêt, Monsieur le président, que le gouvernement local a mis à l'étude un projet de réforme de la législation de l'alcool consommé par les non-indigènes et que ce projet va au devant du vœu exprimé lors de votre assemblée générale du 15 janvier dernier. En ce qui concerne le régime de l'ivoire, il faut espérer que les nouvelles et pressantes démarches qui viennent d'être faites auprès du gouvernement métropolitain, amèneront sans tarder les réformes souhaitées. Veuillez agréer, etc.... (S.) F u c h s. Enregistrement de l'ivoire. — Cette question a reçu pleine et entière satisfaction. M. le gouverneur général Malfeyt, a bien voulu communiquer à la Chambre de Commerce la copie d'une let-tr qu'adressait M. le gouverneur général à M. le président de l'a Chambre de Commerce de Buta, s'exprimant ainsi: D'autre part, j'ai fait supprimer par une ordon-nauce-loi qui entrera incessamment en vigueur les formalités de l'enregistrement de l'ivoire. J'ai la confiance que cette mesure mettra fin aux nombreuses difficultés et regrettables conflits qui ont souvent surgi entre les commerçants et fonctionnaires. Cette ordonna-nce-loi. (définitive) du 26 mars 1914 nr 62/3 portant suppression de l'enregistrement de l'ivoire ne s'est pas fait attendre. Elle ordonnait : Article premier. — Sont suspendus les décrets du 15 mars 1910 et du 26 avrl 1913 relatifs à l'enregistrement de l'ivoire. Article second. — La présente ordonnance-loi entre en vigueur à 1-a date de ce jour. ■ Boma, le 26 mars 1914. (S.) Fuchs. Suppression des paiement en nature. — Par lettre 1043 du 3/4/14 M. le gouverneur général a prié la Chambre de Commerce de porter à la connaissance de MM. les commerçants ressortissant à cette institution et ce afin de leur permettre de faire face à l'accroissement du trafic que la mesure ne peut manquer de provoquer, que : 'Le gouvernement a décidé la suppression de tout paiement en nature pour les travailleurs de l'Etat et l'application immédiate du salaire global: depuis le premier janvier il n'est plus délivré au personnel noir civil ni couvertures, pagnes ou sel. Seuls les soldats, les agents de police, les malades hospitalisés et les détenus qui continuent à recevoir la ration en nature recevront encore les articles susmentionnés et les approvisionnements actuels en justification ainsi que les marchandises en cours de transports leur seront exclusivement réservées. (Exception est faite dans les districts du Bas et du Moyen-Congo pour évacuer les stocks de vivres). U serait désirable que le gouvernement prenne le même parti pour la fourniture par l'initiative privée de tous vivres tels que riz, huile de palme, etc., qui sont de nos jours autant de commerces en exploitation par des commerçants de la région. Si un cahier des charges, avec annexes explicatives pouvait leur être envoyé e(n temps, la plupart des commerçants seraient heureux de soumissionner. Ce serait un encouragement et l'on pourrait ainsi faire largement face aux besoins des districts et du gouvernement. Caoutchouc. — Voici la copie textuelle d'une lettre nr 1457 de M. le gouverneur général y relative : Monsieur le Président, J'ai l'honneur de vous rappeler que c'est le 5 septembre dernier, voici donc plus de cinq mois, qu'une ordonnance-loi a dû, en suite des circonstances que vous connaissez, être prise en vue d'améliorer la qualité des caoutchoucs congolais et de sauver une réputation sans laquelle nos gommes ne pouvaient plus guère lutter sur le marché. L'organisation d'un service de vérification du caoutchouc à Kinshassa a été en principe bien accueillie par la plupart des exportateurs qui, épousant en cela les vues du gouvernement,voyaient dans cette mesure un des moyens les plus efficaces pour ramener la confiance des consommateurs. Quelques firmes cependant avaient exprimé leurs craintes de voir le commerce, déjà péniblement affecté par la crise économique de 1913, subir de nouveaux dommages- par une application trop rigoureuse de l'ordonnance susdite. C'était afin de calmer ces inquiétudes et de donner aux intéressés un temps suffisant pour prévenir les factoreries de l'intérieur des mesures prises que j'ai prescrit, dès le jour de la mise en vigueur de la législation actuelle, une grande tolérance dont le service de Kinshassa ne s'est d'ailleurs pas départi. Quelques lots d'un caoutchouc fortement poisseux ont cependant dû être refusés et remis aux commerçants en vue de leur faire subir de nouvelles manipulations.D'après les renseignements fournis par le service en cause, certains de ces lots auraient ainsi été représentés à l'exportation, considérablement améliorés. D'autre part,j'ai eu la satisfaction d'apprendre que déjà les courtiers d'Anvers se sont aperçus de l'efficacité de l'ordonnance-loi du 5 septembre 1913. J'ai l'honneur de porter à votre connaissance qu'en présence des résultats obtenus au cours des cinq derniers mois, j'estime que lh. tolérance qui avait été recommandée au début doit être dès maintenant progressivement abandonnée: il importe, en effet, qu'avant trois mois la réglementation relative à l'exportation du caoutchouc soit complètement généralisée et strictement appliquée. Je vous serais obligé, Monsieur le Président, de bien vouloir faire part de l'avis qui précède aux membres de votre Association et d'agréer l'assurance de ma considération très distinguée. Le gouverneur général, — (S.) Fuchs. Il estinterdit de reproduire nos correspondances, à moins d'en indiquer la source. Au ministère des Colonies Les fonctionnaires qui le quittent. Comme nous l'avons dit, les hauts fonctionnaires qui vont quittér le ministère des colonies, pour suppression d'emploi, appartiennent tous à l'état-major de l'administration de l'ancien Etat Indépendant du Congo. Au moment, où ils vont quitter cette administration coloniale, à laquelle durant de si longues années, ils ont consacré toute leur activité et leur intelligence, nous croyons répondre au désir de tous les Africains, en rendant à ces hauts fonctionnaires l'hommage mérité par une carrière si dignement remplie et que nous rappellerons en quelques mots. * * * C'est en 1886, que M. Arthur Baerts, directeur général du service économique, entra au service de l'Etat Indépendant, en qualité de magistrat. U fut tout d'abord successivement, substitut du procureur d'Etat à Banana et a Boma, puis, au moment de repartir pour un troisième terme, il fut choisi par M. le baron Van Eetvelde, secrétaire d'Etat, comme chef de cabinet, fonctions qu'il conserva jusqu'au jour de la reprise du Congo par la Belgique, époque de laquelle date sa nomination de directeur général du service économique. -* * * M. Emile De Keyser, directeur général à titre personnel, s'embarqua pour le Congo, en 1883, a\i service de l'association internationale Africaine. C'est à lui que l'on doit l'organisation de notre colonie dans laquelle il fit plusieurs séjours d'une durée totale de 12 années. Après ses termes en Afrique il entra à l'administration de l'Etat Indépendant où il continua à rendre les services les plus signalés dans le service des Finances dont il avait la direction générale. Avant de partir en Afrique, M. De Keyser était officier de police à Bruxelles et se distingua notamment par l'arrestation de Léon Peltzer à Cologne. * * « M. le colonel Lebrun, directeur général à titre personnel, entré au service de l'Etat Indépendant en 1887, était à la tête de la Direction de l'intérieur depuis la retraite du major Lombard. M. Lebrun, qui est âgé de 60 ans, eut l'occasion de faire apprécier, au cours de sa carrière, ses qualités d'excellent administrateur, car il dirigea avec zèle et avec tact l'important département qu'on lui avait confié. * * * M. Georges Le Marinel qui avait depuis quelques années la direction du service des chemins de fer, voies de communication et de la navigation de notre colonie, s'était — est-il besoin de le rappeler? — bien avant distingué en Afrique, d'abord comme adjoint puis comme continuateur du colonel Van Gèle, dans l'exploration de l'Oubanghi. Lorsqu'il renonça à retourner en Afrique, il avait le grade d'inspecteur d'Etat. * * * M. Mahieu, isnpecteur d'Etat, a fait 5 termes de service au Congo et porte l'Etoile de service à 5 raies. Parti en juillet 1914, en qualité de capitaine de la force publique, il consacra son premier terme à la construction du fort de Kinkakasa. Son second terme fut employé à l'établissement de la ligne télégraphique Léo-Equateur dont l'exécution

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This item is a publication of the title La tribune congolaise et La gazette west-africaine belonging to the category Koloniale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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