La Vesdre: bulletin bi-mensuel destiné à tous les soldats de la région de Verviers

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15 November 1918
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s.n. 1918, 15 November. La Vesdre: bulletin bi-mensuel destiné à tous les soldats de la région de Verviers. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kp7tm73762/
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Soyons unis ; Flamands, Wallons, Ce ne sont là que des prénoms; Belge ! est notre nom de famille. Antoine Clesse. O, por mi, ju sos fir, Quand fsos à l'étringir, D'aveur sutu hossi En ô trô comme à Vervi. Corneil Gomzé. Organe périodique envoyé gratuitement à tous les soldats de la région de Verviers. Exceptionnellement, le bulletin pourra être envoyé aux civils qui en feront a demande, moyennant une souscription minimum de 2 florins par semestre. Tout es qui concerne le bulletin doit être adressera N.TOMBEUR, Bureau Belge de renseigoeoienîs, Lange Voorhout 17, LaHaye Aux Soldats de la région de Verviers! Après trois ans d'existence la Vesdre s'éteint par la conclusion de rarmistice f imploré à genoux par nos eminemlis. Le brillant soleil de la paix jette déjà ses rayons sur l'univers et bientôt, amis soldats, vous rentreriez dans vos foyers où vous attendent tous les êtres qui vous sont si chers! L'évacuation de moire chère Belgique vous donnant la possibilité de correspondre dès mainlemainlt avec vos familles, la Vesdre n'a plus aucune raison de paraître et c'est pourquoi le présent numéro vient vous présenter ses adieux. L'existence de notre mpdeste, bulletin fut bien mouvementée ct'nous voms prions de croire que nous avons dû faire de sérieux efforts pour en assurer la publication. 1 Le nombre toujours croissant de lecteurs gratuits et l'augmentation énorme du prix d'impression mirent la question financière dans Xiinie situation telle que, pour sauver la face, nous dûmes noius charger de toutes les besognes acoessoi-~ svTT àHi'KH's.^irïr. rrr:^-sm>7 Ar ménie transport des paquets. D'un autre côté, les meures de plus en plus sévères que l'ennemi prenait à la frontière Jiollando-belge, empêchèrent souvent noire service de renseignements de fonctionner comme nions l'eussions désiré. Depuis le 1 février 18, par suite de l'installation à Spa et Verviers du grand quartier général allemand nous avioinis été obligés de faire de véritables prodiges pour arriver à vous donner quelques renseignements sur la situation» économique de notre région. Nous m'avons eu qu'un seul but: pallier quelque peu au manque de nouvelles directes dont vious souffriez en vous dominant une faible idée de la vie à Verviers. Nous avoins ajouté à cela l'oeuvre du. tabac et nous sommes parvenus à envoyer gratuitement. 1001) 'piaquiets' «lie tabac cj cCgarcltesi. Lorsque la Hollande défendit l'exportation de ses tabacs, nous avons adressé 471 mandats de cinq francs soit ume »:osi::i;e te-falie de 2370 frc®. A ce sujet encore, nous réclamons l'indulgence de tous, car si tel ou tel a reçu du tabac ou uin mandat de cinq francs alors qu'il se trouvait dans une situation privilégiée, nous étions daims l'impossibilité absolue de juger en pleine connaissance de cause, vu notre éloi'gne-menl. t 1 Nous avions fait nioilre possible, mlais lui! n'est infaillible. Si nous pnons'en croire les milliers de lettres de sympathie qui nous sont parvenues, nous espérons avoir atteint en partie, notre but. Nous avons travaillé volontairement, mais avec plaisir sachant ([ne c'eûL été manquer au plus impérieux de nos dévoirs, si nous n'avioinfè miLs tout eu oeuvre pour adoucir quelque peu le sort des soldats de notre région. 11 nous reste une- bien douce tâche à remplir. En voire nom soldats, nous tnou liWlo respectnen.ement de présà® tér nos plus cordiaux remeraieimtem% aux généreux philantropesi qui pendant trois ans, ont assuré par leurs secoure pécuniaires l'existence du bulletin Ln Vesdre. Sans eux, nous ne serioinis parve ,.us à aucun résultat. Ils ont droit à notre vive reconnaissiatriiae et ils ton-bien mérité de la' Patrie. Nous prions donc le VifOff.l? AmEré SIMONIS Jean SUMIKVIS A. IH GAKI) fis Charles SAUVAGE Edouard ZUKSTRASSEN Vie!or VOS Lucii'in DUR Henri IIÎÎUIÎEN Aîfyi'tl ÎÎOUBEN M'siue LEUSCII de croire à notre vive gratitude. Nous terminons les dernières lignas de la Vesdre et vous présentant, cher-concitoyens soldats, nos plus cordiales salutations et en vous assurant de mpitro entier dévoue'mtent. Au revoir et à bientôt! Vl-ro-la-4* -schK-!- ■> • • • • • "4p -• Vivent les glorieux combattants de la région de Verviers! NICOLAS TOMBEUR soldat belge réformé. Fête patronale du Roi. 15 novembre 1918. Au moment de mettre spuis presse,1 nous avons eu la b.omnie fortune de recevoir la visite de 2 concitoyens qui s'étaient échappés de Belgique pour venir chercher des nouvelles des compatriotes au front. Après les avoir chargés d'un, volumineux paquet de lettres et de nombreux messages pour les familles des Épldats, nous avons recueilli quelques renseignements de la plus grande actualité sur la situation de !a région. Le drapeau aux trois couleurs naitior nales flotte à toutes les maisons. La joiie est indescriptible et les figures sont-(rayonnantes. La fioule s'agite comme à les boches étaient" disparus. Toutes les fenêires sont pavotisées : les drapeaux belges et alliés flottant joyeusement, mêlant leurs plis comme sur lest chamlps de bataille. La ville est en ébullition. Les soldats de toutes armes repassent en bandes nombreuses par toius les chemins. L'artillerie se mêle à la cavalerie et à l'infanterie. C'est un cpinlvoi ininterrompu de canons, chamois,, muniliolnis etc.' Aux carrefours des routes est placé un soldat portant un brasisairt avec l'inscription: homme de confiance du conseil des1 ouvriers et soldat®. Malgré la défense de vendre leurs armes, les boches rentrant chez eux cèdent à viil prix tout ce qu'ils possèdent. C'est ainsi qu'un camio|nl autor mobile a été acheté pour 100 marks; un avion a- été adjugé 50 manies. Ré vol-vers, fusils, capotes, sont liquidés à des prix dérisoires et tout le monde a ainsi la faculté de se pjro.curer un petit souvenir de guerre. Les prisonniers qui traversent la région sont choyés, et comblés de friandises. Dans de nombreux endroits, on les portait en triomphe et mit cortège s'organisait au soin de la Brabançonne et de la Marseillaise. Il est impossible de décrire l'exalta tion du peuple, on est fou de contentement et en cette journée de 15 novembre '1918 le Roi a été fêté comme il le mérite d'ailleurs. Les cafés regorgent de monde et par toute la ville ce n'est qu'une clameur formidable: Vive le Roi! Vive la Belgique! ( ' Il y a cependant 2 catégories de gens, qui font triste figure. I. s accapareurs et ceu\ qui oint trafiqué avec l'ennemi ne Savent à quel saint se vouer et leur mine pileuse en dit assez long sur les remords qui les rongent. Cette puniitolni morale n'est cependant pas suffisante et on attend l'arrivée des libérateurs pour faire payer chèrement à ces traîtres et à ces Moteurs tio|ut ce qu'ils ont fait souis l'occupation allemande. Les dévoyées qui n'oint pas rougi de se compromettre avec les bandits qui nous onl tarait fait souffrir tremblent aussi pour leur sécurité Quand on en renlcpnlre une on lui dil à haute et intelligible voix: Prenez patience,.... dans quelques jours tous serez scalpée. Empressons mous d'ajouter que cette ivraie est l'infime mliimorité et que si les cosaques de la Vesdre se sont couverts de gloire la population honnête et laborieuse de la région de Verviers; s'est montrée digne pendant les quatre, années de martyre qui viennent de s'écouler.Les journaux français, anglais et belges, paraissant en Hollande sont dans fcoutesi lés mains et, publiquement; on ooim-l'iKiiit-' Ses- 'ovèïieïiicate-:- • j Le frère de Jidé. . Ceux de chez nous Vision d'une mère. Mains' jointes, à genoux, devant un crucifix,Une imère priait pour son valeureux fils. Le soleil descendait dans la nue empourprée .1 Ses obliques rayons donnaient à la ves- prée. Un calme délicieux. Un éclat argentin S'élevait d'une source au m|urmurë mutin. Et les gais rayons d'or enveloppaient la femme Ciomtae d'une auréole. On aurait dit une âme De céleste beauté qui priait ardemment Ses yeux extasiés, fixant le firmament Etaient rougis1 de pleurs. Ses lèvres murmurantes!Adressaient au Seigneur des prières ferventesMpin Dieu, pronoinçait-elle, oh grand Dieu tout puissant Daigne exaucer taies voeux. Protégé mon enfant.1 Je crois à la Bonté comble à ta ProvidenceMa paupière se mbuille à l'instant où je pense Que mbin enfaint chéri que j'espère revoirDort peut-être bien loin, victime du de- 1 voir... Ekxgne-toi de moi, triste et sombre pensée Oui, je veux le savoir encor dans la tranchée Et combattant toujours victorieusement. Mais qu'aperçois-je au lpin? Oh mon esprit s'égare.; C'est hiOn fils que je vois, bien loin dans1 la bagarre! Brandissant d'une imlaiin l'étendard en- i nemi, De l'autre soutenant un conipaginpn chéri Mort courageusement au fort de la batailleTandis qu'à ses côtés et boulets et mitraille Jonchent en un instant le Champ de nombreux mortjsl D'un glorieux trépas. Quels sens sont assez forts Pour supporter le poids d'une angoisse pareille ? Mais le sang disparaît et l'aurore, ô merveille? Rationnante apparaît à l'horizon lointain Et je vois des soldats1 ise tenant par la main, Se donnamt le baiser de la paix fraternelle.Oh! la douce visipn! Qu'elle est limpide et belle. Et Voilà que devant une foule accourue L'épée au fil tranchant se transforme en > charue Et creuse hardiment un soi tout morcelé Faisant germer superbe une moisson de blé. Ijes lourds épis dorés se courbent sous l'haleine D'urne brise embaumée. „Oh! c'est la paix prochaine En cet heureux instant, que je vianis d'entrevoir" Dit la taère à genoux dans le calme du soir. Et la vision cesisa.... Mais elle, solitaire, Avec une ardeur sainte acheva sa nrière. JOWY. LETTRE DE VERVIERS. Cher ami, ' ' < • Je te parlais dans Ma dèmaere" lettre, de la transformation radicale de l'état d'esprit des habitants de notre région par suite de la reddition complète de la Bulgarie et de la demande d'armistice de l'Allemagne. • Nos braves soldats par leur ténacité extraordinaire nous préparaient cepenh dant encore d'autres surprises et je puis affirmer qu'une fièvre1 intense règne parmi la population. Dans toutes les maisons, les discussions ne cessent pas; on compte les jours et la mine piteuse des> trame-sabres qui infestent einlcpre nosi rues, nous dit mieux que les bribesl de communiqués nous servis par lesi journaux embochés, que nions siolmimesi aux derniers moments de l'occupation et que les bayonnetles de l'Yser seront bientôt sur la Vesdre. La capitulation de la Turquie fut, on n'en doute pasi, fêtée comme elle le méritait. L'expres Ostende Bagdad, ne passera plus' à Verviers! Voilà donc le second rat qui abandonne le navire boche qui soimbre. Tout cela fut cependant éclipsé par la joie que nul ne put contenir quand le brillant second ou le troisième rat si l'on veut, arbora le drapeau blanc de la défaite. Les journaux qui nous sont dolninést en pâture ne firent jamais je crois de si brillantes affaires: Aubettes et vendeurs publics furent pris d'assaut. Tout le monde voulait avoir la sensation de lire la grande nouvelle. La foule remplissait les artères principales de la ville et ne cachait pas sa joie. Pensez donc: a',L'Autriche capitule!" Soldats et offi-'ciers boches ne montraient guère le bout de leur nez et bien rares étaient ceiuxj qui avaient le courage de sortir. Tous ces événements qui auraient eu le doini d'affermir le courage ^'ils s'étaient passés, il y a quelques, nipi's, furent cependant compléteraient éclipsés par 1 abdication du Kaiser et de son fils. Nos concitoyens n avaient pas été sans remarquer qu'il régnait une grande, nervosité dans les bureaux du grand élat major siégeant à Verviers et à Spa. Nous supposions que la cause résidait clans les' démarches d'armistice què les vaincus envahisseurs étaient obligés de faire. Mais lorsque npus eûmes, connais-i No 92. 15 Novembre 1918.

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This item is a publication of the title La Vesdre: bulletin bi-mensuel destiné à tous les soldats de la région de Verviers belonging to the category Frontbladen, published in Maestricht from 1916 to 1918.

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