Soyons unis, Flamands Wa\lons Ce ne sont là que des prénoms Belge I est notre nom de famille. Antoine Clesse. O, pot mi, ju sos fit Qwand i'sos à l'étringit D'aveur sutu hossi En Ô trô comme à Vervi. CORNEIL GOMZÈ. Organe périodique envoyé gratuitement à tous les soldats de la région de Verriers. Exceptionnellement, le bulletin pourra être envoyé aux civils qui en feront la demande, moyennant une souscription minimum de 2 florins pour un abonnement semestriel Tout 08 qui concerne le présent bulletin doit être adressé à Nicolas TOMBEUR, Consulat de Belgique, rue de Bouillon, î2, tatricht. Du t bas pour les „Gosaques de la Vesdre" Nous espérons (pouvoir expédier très prochainement les 800 colis de tabac et cigarettes qui ont été offerts gracieusement à „La Vesdre" -par .l'importante firme Philips frères de Maastricht, en faveur des soldats de ila région de Verviers. Les dons continuent à nous parvenir de toutes parts et cela nous permettra de poursuivre sans interruption notre service d'envois gratuits de colis au front. Un cordial .merci aux généreux donateurs dont les noms suivent: Les internés de Geldrop 'fl. 7.— Les internés de Tilburg 8.95 A. Colard, Maestricht (sousc. mens.) 1.— J. Laoureux, La Haye (sousc. mens.) 5.— Smeets, (professeur hollandais) 1.— q£&s internés de Tilburg 8.30 iEdgard Léonard, Twickenham 5.60 • Les internés de Geldrop 5.25 iLes internés de Tilburg 9.25 /H. Simon, adjudant D. 119 4.08 Leusch, aumônier, en remplacement ■ de dragées à 'l'occasion de la naissance de son neveu Albert Léopold Charles Victor 4.08 fl. 59,51 AVIS Les amis ©t connaissances de Marcel Orval, instituteur-brancardier sont priés de .nous donner de ses nouvelles le plustôt possjble. Remerciements Nous remercions sincèrement les amis dont les noms suivent qui nous ont envoyé spontanément leur obole pour soutenir. „La Vesdre". J. Rouault Marsey (armée française). M. Fraikin H. rM. B., Chateaugiron. Maquet G. D. 144. Lieutenant Camille; interné Harderwijk. Un groupe de poilus de Theux. PETITES NOUVELLES DE VERVIERS ET ENVIRONS VERVIERS. — A l'Administration. — Les •vis apposés dans les bureaux auxiliaires de distribution de tickets et annonçant la mise en vante de 200 jambonis et les commentaires qu'ils ont soulevés nous suggèrent à nouveau quelques réflexions Ces avis annoncent, en effet, que l'idée de la vente au détail la été abandonnée „après mûr examen"' de la question par T Administration communale et par lia Camimissicm de la Boucherie. Evidemment, nous comprenons les motifs qui justifient cette décision, mais il n'en est pas de même de la grasse partie de la population et le vague où restent ces motifs cause des réflexions parfois malveillantes. N'en a-4-il pas du reste été de même lors de l'application du supplément de secours d'un franc vingt-cinq à l'amélioration de la soupe? Les motifs qui justifiaient cette imessure étaient aussi .sensés que justes (l'expérience l'a démontré) et le ifait de voir par là le Conseil communal veiller avec soin au sort de la classe pauvre ainsi que la crainte qu'il manifestait de me pouvoir remédier .au dépé- . rissement de la race, auraient plutôt dû lui valoir la Teconnaissanoe de lia population. Au contraire, celle-ci, restant dans l'ignorance des motifs qui déterminant chaque .nouvelle initiative, n'a que regrets et reproches. Peut-on compter sur son bon sens? Dénaturant le sens des quelques phrases où on condense extrêmement parfois toute une longue délibération, il préférera ouvrir ses oreilles aux racontars fantaisistes de gens intéresses. Cette r situation, qui finit par-créer lia méfiance vi - 1 à-vis de nos administrateurs, ne doit pas pe; - s durer. Depuis 'deux ans passés, toutes les s séances du Conseil communal ont 'lieu au c buis-clos. Pourquoi? Cete situation est unique r dans tout île royaume: tes autres communes < ont 'compris que le public devait avoir coït- i naissance des actes de ses administrateurr. Qu'on rétablisse les séances publiques! La \ publicité que prendront les délibérations sont s parfaitement capables de remédier à la si- r tuation que nous venons d'exposer et qui, J si on n'y prend garde, ira en empirant. Que < nos édiles veuillent bien réfléchir un instant < à la devise incrite en lettres d'or au fronto i i, de notre Hôtel de Ville: «Publicité, sauve- I garde du peuple!" i XX i CHOSES VUES. — Le vampire. — Bien ( qu'il ait essayé un peu tous Jets- métiers il n'a < jamais réussi dans aucun. Car, s'il ne les < avait entrepris que pair désoeuvrement et pour c éviter las questions indiscrètes des gens de ( police, il ne possédait pas non plus, en sa t nature de lézard, le feu sacré et le courage < ■qui ifont les ouvriers d'élite. Un soir, au ha- i sard d'une beuverie, il s'éprit 'des yeux d; c braise et des formes attirantes d'une hétaire ; assojffée de.,sentimentalisme,^ Et il se laiss'i t dorloter... Et il vécut... Mais vint la guet?- .< et ison hideux cortège. Il se tint prudemment ; à l'écart des plaies et des bosses. Et tandis l que, là-bas bien loin, sous les vastes cieux ( inoendiési, tonnait le canon et "crépitaient les ,< mitrailleuses, que gémissaient les blessés et t ralaient les mourants, il goûtait les douceurs s frelatées d'un farniente honteux Tout-à- i coup s'insinuèrent en ville, lentement, la Misère et 3a Faim. Et une secte .néfaste se répandit telle une tache d'huile, grandissant, j grandissant toujours: le vampire humain < commença son Oeuvre de mort. Alors, ris- l( quant la chance à l'aide des quelques cras- ( seux billets .qu'il avait recueillis Dieu sait où! , i' s'improvisia courtier et spécula Il fut , un des plus fidèles comparses des mysté- j .rieux conciliabules qui firent à cette grande { place du Centre où fleurissaient naguère les < transactions honnêtes, un renom si tristement . mérité. Et I s'enrichit effrontément vivant des souffrances et des larmes de toute une j population, stoïque que rien in'ia pu abattre ; encore. Alors qu'il manipule cyniquement j l'argent volé, des milliers d'êtres dépérissent, i s'anémient et meurent, innocentes victimes de ces criminelles manoeuvres de suceur de « vie. < X X Les vols de fruits. — Les vols de fruits se multiplient journellement dans notre région. < C'est surtout en bande que les dévaliseurs , opèrent et presque toujours en plein jour. ] Ajoutons que beaucoup de personnes se ren- , dent à la campagne pour y demander de? ( fruits et 'elles en récoltent ainsi une quantité respectable. XX Arrestation. — La police a mis en état , d'arrestation H. Servais, 25 .ans, et R- Jean Louis, 21 ans, .qui en compagnie de P. Raphaël, 30 ans, vendaient des cuirs provenant ( du vol commis au préjudice de M. F. Le- , jeune, rue du Moulin. Des témoignages ont, en outre, établi que P. avait été aperçu examinant les lieux du vol, quelques jours avant celui-ci. ] X X Les mesures du Comité National. — En ( vue de régulariser dans .tout le pays la distribution des marchandises principales ré- i arties par le Comité National, et d eviter a avenir des critiques qui ne manquent pas de urgir dès que, dans les communes voisines ppartenant à des provinces différentes, le lébit des vivres a lieu sur la base d'un atiannement différent, le Comité National a lécidé d'uniformiser la ditribution des rations irincipales. A cet effet, il est remis aux Comités pro-'inefaux pour être affiché dans tous les magasins locaux; un avis fixant, pour la pre-nière quinzaine du mois d'octobre prochain, a ration de gir.aisse à 200 gr. et celle des fé-:ulents, à 100 gr. par personne. A cette oc-asion, on fait observer 'que l'affichage dont 1 s'agit ne peut avoir lieu .qu'à l'intérieur des ocaux. En ce qui concerne les graisses, les nstructions du 'Comité National portent simplement .le total de la ration à 200 gr., les jomités provinciaux devant, d'après leurs lisponibiilités, distribuer du saindoux ou bien iu lard, ou encore une ration combinée de es deux produits. .Quant aux féculents, les Comités provinciaux ont également la lati-ude de composer la ration au moyen des lettrées qu'ils possèdent à ce moment soit ine partie de riz, de haricots, de céréaline, :tc., soit d'un ou de 'deux de cas articles eu'lement, mais de manière à atteindre le aux de rationnement prescrit. Pour la ration^ le féculents, M est stipulé que celle-ci peut itre remplacée par 25 gr. de cacao. Sembla->le disposition n'est pratiquement réalisable tue dans les grands centres. Il appartient lomc aux 'Comités, provinciaux dé biffer l'a nention relative à cette denrée, lorsqu'il .'agit de certains Comités locaux me se trouvant pas dans les conditions visées. X X Le sucre. — La répartition de sucre pour e mois d'octobre commencera ce lundi 1er :t se fera de 7 à 12 et de 1 à 6 h. de relevée lans le magasin de la Ville transféré au ïrand Théâtre (derrière). Les intéressés devront au préalable se munir à ce même ma-tasin d'un ticket qu'ils obtiendront contre (résentation de la carte de ravitaillement. Il era alloué 800 gr. de-sucre par personne lont 500 de sucre rangé et 500 de cristallisé, m prix de 1 fr. la nation. Les tickets et le lU'Cre seront distribués suivant l'ordre ha-iituel soit 2.000 cartes de ménage par jour i raison de 200 par heure. Les ménages de >lus de 14 personnes se présenteront le mardi 6 'octobre de 2 à 4 h. Les coopéTateurs ne ont pas compris dans la distribution. Aucun échange de monnaie ne sera fait: se munir lu compte exact. X X Vol de denrées. — On s'est introduit au lomicile de M. Edouard, rue des Hospices, it on a enlevé différentes denrées dont 4 cgs de beurre, une douzaine d'oeufs et du ?in, pour une valeur totale de 100 francs :nviron. X X Vols. — On a dérobé chez les époux G., •ue des vieillards, du linge pour une valeur le 50 fr. — Sur la route de Jalhay, dans une char-ette conduite par M. D., on a soustrait un :olis renfermant 7 kilogs de pain, 4 de farine, ieux de fèv.es et du linge, le tout valant environ 150 fr. — Dans la voiture de Mlle M., blanchisseuse, on a enlevé un panier en osier conte-lant du linge pour environ 300 fr. — Chez M. W., tailleur, rue de Dison, mi a enlevé 9 kg. de pommes de terre. — Une patrouille de police a surpris quatre ndividus .qui s'étaient introduits dans la pro- \ priete de M. FeJtzefr-b.auvage -et avaient ma-raudé des pommes de terre. Ce sont D. Maurice, H. Camille et les frères Gr. X X La pluie. — Après quelques jours de beau temps, la pluie s'est mise à tomber sans cesse. Le niveau de la Vesdre est considérablement grossi. On nou» Signale chez quelques riverains des caves inondées par le refoulement des eaux des égoûts.. X X Toujours le Ravitaillement. — Qu'on nous permette encore de rèvanir sur cette question et d'illustrer la pétition dont nous avons donné connaissance à nos lecteurs par un exemple, hélas! trop concluant, et dont nous garantissons la scrupuleuse exactitude. Le Comité National distribue, par habitant, à Anvers pour la première quinzaine du mois d'août: lard, la ration de 100 gr. pour 0 fr. 30; haricots la ration de 100 gr. pour 0,12; fromage, la ration de 125 gr. pour 0,88; savon dur, la ration de 50 gr. pour 0,17; pour la seconde quinzaine du mois d'août: saindoux, la ration de 100 gir. pour 0,40; café torréfié, la ration de 75 gr. pour 0,45; amidon en poudre, la ration de 50 gr. pour 0,20! A Verviers, il distribue: fromage d'Edani, la ration de 100 gr. pour 0,60!!! Loin de nous la pensée d'incriminer le Comité local dont lie zèle et le dévouement restent hoTS de doute et dont les réclamations au Comité National restent sans réponse.Nos lecteurs auront vu par un précédent article que le Comité national vient de décider d'unifier dans toute la Belgique, le service de rationnement. Cette mesure sera accueillie avec joie par tous nos concitoyen.-, restés en pays envahi.Elle évitera toute discus sion et tout malentendu. X X Tribunal Militaire de la Province de Liège. — Ont été condamnés : Gustave Jardon, de Stembert, 3 mois; Julien M an guette, de Spa, 300 m. ou 1 j. par 5 m. pour attitude germanophobe; Joseph Lambotte, de Verviers, à 3000 m. pour infractions aux ordonnances sur les réquisitions. Deneux Pascal, de Theux, 800 m. Bouilleume Anatole, de Pol-leus, 1000 m. (1 j. p. 15 m.); Kottgen Marie, de Welkenraedt, 400 m. (1 j. par 5 m.); Kottgen Elise de Welkeniraedt, même peine; Kottgen Christine, de Welkenraedt, même peine; Spi'rlet Pierre, d'Olne, 600 m. (1 j. p. 10 m.); de Lamseau Albert, de Spa; tous pour contraventions aux prescriptions visant le beurre. — Lejeune Jean, de Verviers, 800 m. (1 j. j. 10 m.) pour transport d'avoine et de pommes de terre. — Elias Jean, de Theux et Rensonnat Albert, de T.heux, chacun une semaine, pour avoir possédé des écrits hostiles aux troupes allemandes. — Thomas Fassotte; Françoise Marcadet; Philomène Zimmeirmans, le premier à 1 mois et 500 m. (1 j. p. 10 m.), les deux autres à 100 m. (1 j. p. 10 m.) pour avoir transporté vers Welkenraedt des puddings et du sucre vanillé. — Ferniand Delmarimol, 1000 m. (1 j. p. 10 m.) pour instraction aux prescriptions visant les réquisitions. — Edouard H arme t, de Verviers, 300 m. (l j. p. 5 m.) pour infraction aux prescriptions visant les réquisitions. X X N° 73. 15 Octobre 1917.

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