L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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29 December 1914
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s.n. 1914, 29 December. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4t6f18t54f/
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Mardi 29 Décembre 1914. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 12 REDACTION et ADMINISTRATION : 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS L'AVENIR BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers CHRONIQUES ACTUELLES Le Port d'Anvers « L'Avenir » a exposé dans deux ai ticles, comment les Belges en général i les Anversois en particulier, sont appr< visionnés, principalement en blés et e farine et comment les envois parviei lient à Anvers pour y être répartis. Ce études font naître la question : que d< vient le port d'Anvers, avec son immens outillage, ses installations si vastes < qui maintenant ne servent plus qu'à ri cevoir quelques allèges venant de Ro terdam avec les approvisionnements ei voyés. par l'Amérique? Nous alloi essayer de condenser en quelques lign< les renseignements que nous avons p réunir sur ce sujet qui intéresse à. un haut degré tous les Belges. Le port d'Anvers est contrôlé actue lement par des délégués militaires alli mands comme la plupart de nos institi tions nationales. Au Pilotage se.'soi installés, avec le personnel subalteri: indispensable, le contre-amiral Lotirai portant le titre de « commandant d port» et l'inspecteur du port Reicholc Aucun navire n'entre ni ne sort d< bassins qu'après avoir obtenu un perm des autorités allemandes, permis qt contresigne simplement notre capitaii du port. Il est vrai qu'il n'y a guère c mouvement en ce moment et que seuli quelques allèges vont et viennent. Le personnel des quais et bassii reste toutefois placé sous la direction ■ ne dépend que de la capitainerie d port. Comme il n'arrive pas de grands b teaux les quais du fleuve ne sont p; utilisés et les recettes — que l'Etat pa tage avec la ville d'Anvers — sont uu les. Les bateaux qui entrent dans 1 bassins paient les taxes et redevanc habituelles à l'exception des allèges a portant à Anvers les blés et farines de tinés à l'alimentation des Belges. A l'i tervention des divers comités diplom tiques ces bateaux entrent libreme: dans les bassins. On pourra se faire une idée des pert en travail et en recettes que supporte ville et le pays, au moment où ils d( vent entretenir presque toute la poptil tion, en méditant les chiffres suivant En 1913, il est entré dans le pc d'Anvers environ 14 1/4 millions i tonnes de marchandise, alors qu'en 19 il n'y a à l'entrée que 8 1/2 millions i tonnes. Depuis la fin de juillet Anve n'a plus vu arrivrer de bateaux de me La différence de 6 millions de tojin représente le gagne-pain de millions i nos dockers ! Voici les chiffres qui nous permette de voir ce que perdent le trésor .et caisse communale : En 1910 la Ville encaissait un p< plus de 7 millions par l'exploitation c ses installations maritimes. Alors qu la fin de novembre 1914 elle n'avait e core perçu de ce chef qu'un peu plus i 4 1/2 millions de francs. Décembre n aura pas ajouté grand chose et la per se chiffre là par 3 millions de recett en moins. Les droits de quais à accostage dire se perçoivent au profit de l'Etat et < la Ville comme on sait. En 1913 : montaient à 3 millions et en 1914 ils i rapporteront que 1 1/2 millions enviro 8oit encore une perte de 1 1/2 millio Pendant que les recettes réunies subi sent une réduction de 4 1/2 millio: pour 1914, les frais d'exploitation n'o guère diminué, puisqu'il a fallu mai tenir le personnel et l'entretien de to le matériel. * * * Le personnel de la capitainerie du pc comprend environ 400 hommes. U: bonne cinquantaine est restée à s< poste pendant le bombardement. En moment une cinquantaine manque e core à l'appel. La plupart des fuyards se sont sen du matériel de tonnage de la "Ville po aller se réfugier à Hansweert. Il est vrai de dire que ces remorqueu ont pris à la remorque les allèges et 1 bateaux du Rhin qui ont voulu quitt le port jeudi en vendredi 8 et 9 octobi Toute cette flotte a embarqué d fuyards « gratuitement ». Avec elle so partis les derniers vapeurs belges, a glais et autres également chargés fugitifs. On peut évaluer entre 30.0 et 50.000 les Anversois qui sont par d'Anvers dans ces conditions et cela r _pas manqué de pittoresque si cela a i manquer parfois dé confort. Aucun ces navires n'a été astreint à une foni: lité quelconque dans la confusion ces moments tragiques: l'autorité civ d'Anvers n'avait encore pu ressaisir direction que l'autorité militaire avi abarfdonnée un peu brusquement, on sait. Mais les bateaux remorqueurs a partenant à la Ville étaient « à l'abr à Hansweert quoique les autorités n'et sent pas autorisé leur départ ; on coi prend moins que ces bateaux aient i revenir au port où, conséquence iné' table, dix d'entre eux ont été -réqui tionnés aussitôt par l'autorité allëmarK •- Certains ont ainsi pu être armés de ce t nous et sont utilisés à Passchendaele c i- dans les Flandres contre nos hommes il Chaque-fois que les Allemands utilisen i- les bateaux de la Ville, le personnel ri :s gulier est remplacé par un équipag allemand, naturellement. e Ce sont les bateaux de la Ville qt •t assurent le passage Anvers-Ste-Anne £ > c'est la Ville qui perçoit le droit cle pa! t- sage, soit 5 centimes au départ d'Auvei i- alors qu'elle ne perçoit rien au dépai is de Ste-Anne et rien ni à l'aller ni a ;s retour pour les véhicules. Les lourd il bateaux de passage de l'Etat et les bi ;i teaux du Pays de Waes sont partis pou Flessingue le vendredi matin égalemer 1- avec des centaines de fugitifs et ils sont encore. i- Il n'y a guère de travail au port, fan it il le dire? Quelques bateaux chargés d e charbons et avec cela les quelques alli ges adressés aux agents diplomatique u américains arrivent et travaillent. Alitai 1. dire qu'il n'y a rien à faire pour 1< ;s dockers. Ceux-ci malgré cela maintiei |s lient les salaires élevés fixés par 11 le syndicats-. Des ouvriers gagnent ainsi ie et 8 francs par journée de travail... poi [e les rares fois, qu'ils trouvent à se faii >s embaucher. * * * iS Nous avons voulu profiter de noti ;t tournée du port pour nous renseigner si il les mesures prises au port par l'autorii militaire avant et pendant le bombard' j- ment. is On a d'abord songé à conduire les c r- navires saisis en Angleterre, mais ! 1- Hollande n'a pas voulu l'autoriser et ;s refusé le passage de l'Escaut. Il fai ;s ajouter immédiatement que la Hollanc > a opposé le même refus à l'AUemagi s- qui voulait faire touer les navires, troi n- vés dans notre port, dans les eaux ail a. mandes. it C'est après, ce premier refus de la Hc lande que, sur l'ordre du commandai es anglais, l'on a fait sauter à la dynami la 1111 cylindre de la machine de chaqi ,j. navire saisi et immobilisée de la sor a- irrémédiablement. Ce sont là les fort s ; détonations qui ont tant intrigué 1 rt Anversois pendant que se continuait le lutte autour de Waelhem. [4 Le jeudi, 8 octobre, les quatre éclus le ont été obstruées par l'armée belge si rs l'ordre du gouvernement militaire. C r. conçoit pour quelles raisons celui-ci es donné ces instructions. D'abord on le voulu retenir les navires saisis. Ensui il fallait empêcher que. les Allemam it n'utilisent les allèges encore présent la dans les bassins pour construire rapid nient des ponts leur permettant de pou ;ii suivre l'armée belge en retraite. On vo le lait également prévenir l'enlèvement d 'à bateaux, belges et autres, restant enco il- dans les bassins. le Les portes des écluses furent iinin 'y bilisées en coulant au travers de celle te ci des allèges chargées de scories, < es ciment... et aussi des allèges chargées < maïs et de blés ! Comme si les Anversc et n'allaient pas être menacés de manqu le de nourriture ! U est vrai que l'arm ls belge pouvait croire que les qiftmtités i le céréales présentes à Anvers suffiraie il. amplement à la subsistance de la pop ii. la tion. U est vrai aussi que ces pro\ s- sions coulées ne paraissent pas entièr is ment perdues. On les a repêchées et ut ne faudrait pas s'étonner de les v< ti- écouler à la consommation mêlées p ut petites quantités à de la marchandi saine. Eu ce moment, la Ville a fait dégag j par son personnel trois écluses o struées. L'écluse Royers a été dégag n par la firme allemande qui a obtei cc dans le temps de la ville d'Anvers l'a n_ judication de la grande cale sèche, do les travaux se trouvent arrêtés. ,js Ce ne sont d'ailleurs pas les seuls tr []r vaux du port qui chôment. On sait q c'était l'Etat qui faisait creuser les dr . ses, les nouveaux bassins. Son dépa e'„ arrête tout forcément. La réception d er bassins prêts n'a pu être opérée et le remise n'a donc pas été faite à la Vill cs II est vrai qu'on n'en a plus guère t t soin dans les circonstances présentes. u- * * * le L'agrandissement du port d'Anvc sera pourtant — à la conclusion de .is paix — plus urgemment nécessaire q 'a jamais. 1Û En effet, tout nous permet de prév< :1e que la Belgique conservera sou indépe a- dauce. Elle aura alors, outre sa situati< le géographique qui la favorise si extra< ile dinairement en en faisant le carrefo la des routes mondiales, la sympathie d ijt pays les plus commerçants du monc le Ce serait un moyen d'indemnisation i p- directe pour les sacrifices de la Belgiq : » que d'imposer le choix du port d'A is- vers pour les marchandises qui tran n- tent en destination de certains pays. L lû traités pourraient le prévoir et « s'il n- poser » dans une certaine mesure, si- Les conséquences de pareille clan le. seraient extraordinairement considéi bles pour Anvers, pour le pays, ses chemins de fer et ses canaux. U n'est pas prématuré de le faire entrevoir, comme consolation possible pour tout ce que la Belgique a sacrifié et perdu. Ceux qui ont la garde de nos intérêts - ue l'auront pas perdu de vue et les dis-t positions des peuples amis permettront ! aux Belges de poursuivre un avantage t si légitime. OBSERVATOR. Echos t AVIS u «L'Avenir» est envoyé gratuitement, s à titre d'essai, pendant quinze jours, à ~ toute personne qui en fera la demande. Garde civique On nous communique l'extrait d'un ar-e ticle paru dans le numéro du 8 décembre courant, de « l'Echo Belge », journal quo* :s tidien paraissant à Amsterdam, dont voi-it ci le libellé : ;s « A Anvers. — Ce qu'on est convenu i- d'appeler « l'affaire des gardes civiques ?: ;s a provoqué grand bruit. Malgré la sur-7 veillance active exercée par les soldats aï-ir lemands, de nombreux soldats-citoyens e ont réussi à passer la frontière. Nous recevons plusieurs lettres nous exposant \z situation. Elles sont toutes unanimes sur e le « geste inqualifiable » qu'auraient com-ir mis trois .supérieurs de la feue garde. :é Leurs noms sont sur toutes les bouches Si réellement — et des témoignages sé l ieux nous le confirment — ces messieur; 2 ont « livré » aux Allemands la liste de! a gardes, il n'y a aucune raison pour que a nous taisions leurs noms. Mais s'ils son it accusés à tort, nous leur ouvrons volon le tairement nos colonnes, afin qu'ils se dis le culpent et remettent les choses au point i- « Samedi, nous écrit un correspondan e- digne de foi, on a appris que la polie avait cessé de sonner à toutes les portes 1- Nous avons appris alors que l'autorité ît allemande possédait les listes de la gardi te civique! Ces listes ont été « livrées » pa îe le capitaine François, capitaine d'arme te ment, et par Arekens, secrétaire du Con seil civique de revision, « après confé rence avec le colonel rapporteur Jaminé » la J'ai entendu dire 'que, lorsque lundi e mardi (car mercredi, jour auquel j'aurai: 2S dû signer, je suis parti), des gardes si tr sont présentés, ils ont trouvé au bureau •il outre des officiers allemands, le capital a François!! C'est lui, paraît-il, qui faisai a le pointage! « Le colonel Jaminé n'étai te pas présent à la petite cérémonie, tout ai ls moins ne l'a-t-on pas vu sortir de la cou es lisse. » e- » Nous avions toujours cru que la gar r- de civique ne serait jamais parvenue : i- sortir des ornières du ridicule. Nous nou es (rompions : la voilà tombée dans le gouf re fre de l'odieux! » Comme cet article pourrait donner liei 0- à des commentaires fâcheux, nous avon s- voulu, dans l'intérêt de la vérité, nou le livrer à une enquête et couper les ailes , le ce triste canard. is II est regrettable, en effet, de voir de er Belges, en ces temps malheureux, se li le vrer à des polémiques de dénigrement qu le constituent un vaste spectacle pour le it étrangers. n- Nous avons donc été interviewer le 1- personnes mises en causes, qui opposen e- aux allégations odieuses du correspon il dant de « l'Echo Belge », le démenti 1 ir plus formel. ar se Notre répons L'article en question semble particu er lièrement viser le chef du parquet disci [>' piinaire de la garde civique d'Anvers, e -e il est vraisemblable que l'auteur de 111 bruits calomnieux, communiqués au jour nal d'Amsterdam, avait des motifs de s 11 ^ montrer mécontent du Conseil de disci pline dont il était, sans doute, un... ha a" bitué. ' 1C L'officier rapporteur est demeuré com r" plètement étranger à toute cette histoire Voici, en deux mots, comment les fait cs se sont passés : La présence, dans les caves de l'Hôte e- de ville, des contrôles de la garde civi e" que, constituant le chargement de deu charrettes à bras, était le secret de Poli chinelle, attendu qu'une dizaine d'où rs vriers et un conducteur de la ville, e; la avaient effectué le transfert des bureau ,ie de l'Etat-major à l'Hôtel de ville, quel ques jours avant le bombardement. iir 11 n'y a donc pas lieu de s'étonner d il- ce que l'autorité allemande, qui avait ir m stallé ses bureaux à notre maison corr ir- munale, ait trouvé le dépôt. lit C'est alors que le capitaine François e es M. Arekens, secrétaire du Coinseil civiqu e. de revision, furent requis par l'intermd n- diaire de la police, à comparaître devan ne M. le général von Bodenhausen, de qi n- ils reçurent l'ordre « d'assister » à l'er îi- lèvement des registres. es Nous avons naturellement demandé a il- capitaine François pourquoi ces contrôle n'avaient pas été détruites. Il nous a r< se pondu qu'il avait reçu « l'ordre » du colc a- nel Coppens, chef de l'Etat-major, de le faire transporter à l'endroit où on les a trouvés ! Quant à la présence du commandant François au pointage des listes de présence, nous rappellerons ce que nous avons écrit dans notre numéro du 21 dernier, et que voici : « On commente beaucoup et de diverses façons, dans les milieux.de l'ancienne garde civique, comment il se fait que les officiers, de ladite garde font l'appel hebdomadaire des présences. » Tout d'abord, disons que les officiers qui font cette besogne et qui s'en acquittent consciencieusement, en ont reçu l'ordre de leurs chefs directs et non de la Kommandantur, comme beaucoup pourraient le croire. Puis ajoutons qu'il esl certes préférable que cet appel soit faii par ceux-là même qui ont été le plus er contact avec les gardes. La besogne avance plus rapidement; dans l'intérêt cle tout ,1e monde. » Nous espérons qu'après l'exposé que nous venons de faire, le correspondant de «l'Echo Belge» reconnaîtra que l'on 1 abusé de sa bonne foi et qu'il a eu tor d'accueillir, à la légère, des accusation: dénuées de toute.espèce de fondement. information macabr< Quelques journaux ont annoncé que, 1; semaine dernière, pendant la nuit, la par tie inondée de la ligne de combat Nieu port-Dixmude émettait des lueurs et qu< l'on attribuait celles-ci à la décomposition des nombreux cadavres de soldats flot tant dans ces eaux. L'invraisemblance de cette nouvell ■ saute aux yeux. C'est une véritable petit mer, cette inondation de Nieuport et le cadavres, fussent-ils nombreux, ne peu vent pas produire dans cette masse d'ea le phénomène qu'on a signalé, surtou que le vent doit les avoir chassés vers le bords où ils auront été repêchés pour êtr ensevelis. Cette nouvelle est donc du même aca bit que cele qui court la rue disant qu des trains entiers de soldats tués sont d: rigés sur Anvers et que les cadavres son brûlés dans telle usine de Hoboken ou d Hemixem qu'on désigne de nom. A Bruxelles, il circule des nouvelle semblables. Les cadavres seraient dirigé sur Charleroi où on les a vu jeter dans le flammes des hauts-fourneaux. Inutile de dire que tout cela est faux Les usines qu'on désigne sont fermée depuis le début de la guerre et les hauts fournaux sont éteints. Il n'y a que de esprits malades ou maladifs qui puisseï: inventer des choses pareilles. Suite au précéder Ce qu'on a réellement vu à Nieupor c'est le phénomène connu sous le nom d « phosphorescence de la mer ». Il se produit surtout en été sur ne plages et prend souvent une splendeur r< x marquable qui fait ressembler les vague 5 de la mer à autant de petits serpents h milieux qui tournaient à la surface de flots et font croire à une grande illum 1 nation marine. , La science explique le phénomène pa -. la présence dans la mer d'une armée ir t nombrable d'animalcules, espèces de m crobes qui auraient la faculté d'émettr , cette lueur. Ces animalcules s'appellent les « noct j luques » de la classe des protozoaire: 5 Leur nom scientifique est « noctiluca m liaris ». C'est spécialement dans l'Àtlai , tique et les mers du Nord que leur pr< t sence en quantités énormes sur un certai point, rend la mer lumineuse. 2 Nous donnons l'explicatie>n pour e qu'elle vaut. Il y en a, sans doute, d'aï très, également plausibles et non moin 2 scientifiques. Le typhus à Flessingu t L'épidémie de typhus, qui s'est décl; 5 rée à Flessingue, immédiatement apri " l'arrivée des masses de réfugiés belge: - s'étend lentement, mais régulièremen " dit le « Nieuwe Rotterdamsche Courant: Dans le pavillon du port intérieur, qi avait été elésinfecté avec le plus gran " soin et soumis à une inspection sévèn • deux nouveaux cas ont encore été coi s statés. A la suite de cette constation, on a ri ' noncé au projet de transporter aujou " d'huit 1500 réfugiés au camp de Nur * On espère que les nouveaux pavillor - au Nieuwe Markt favoriseront l'état san " taire. Ce qui tranquilise un peu, c'est qi 1 l'épidémie est circonscrite à quelques f; 4 milles spécialement. Hommage à la Croix-Roujj Sur le champ de bataille, les blessé - sont péniblement étendus. Mais la charil a relevé l'espoir et le courage sur ce s< t trempé de sang. La Divinité les récoi e forie. :- Ceux qui souffrent sont relevés et en t portés pour être soignés. La souffrane li touche le cœur des femmes et de l'oi - vri. r. Quel mérite pour la femme tendi et douce de soigner ceux qui sont tomb< u sur le champ de carnage et de deuil, s Noblement, on s'occupe de l'enner :- comme de l'ami. L'homme du peuple av< >- la noble dame travaillent à l'œuvre dict< s par le livre du Seigneur. NOUVELLES DE LA GUERRE En France et en Flandre Une légère avance des Alliés à Nieuport Paris, 26 déc. — Communiqué officiel : Devant" Nieuport nous avons eu une légère avance. Au Nord de Lens, nous avons repoussé une attaque des Allemands. Près de Puisalein, nous avons de nouveau enlevé une tranchée et gardé les positions acquises malgré diverses contre-attaques des Allemands. L'ne attaque nocturne des Allemands dans les Vosges .n'a pas réussi. Ime légère canonnade a été entendue sur le front entre la mer du Nord et la Lys. Le brouillard a rendu les opérations difficiles. Près de Lihons, nous avons repris une tranchée qui nous avait été enlevée par ; les- Allemands, ce qui a fait l'objet die sanglantes batailles. Dans le voisinage de Perthes, l'artillerie française a fait taire les batteries alle-'* mandes. Les tranchées récemment enlc-1 vées aux Allemands,furent attaquées trois " fois par l'ennemi. Ces attaques furent re-" poussées. En Alsace, nous avons fait des progrès. 1 Devant Cernay, nous avons atteint les " limites du bois sur les hauteurs à l'Est de la ville. Nous avons pu nous y mainte-- nir malgré de nombreuses attaques. No;us occupons également Aspach, qui domine 5 Carspach, situé à l'Est. j t Un Zeppelin survole Nancy ^ Nanc, 26 déc. — Un Zeppelin a survolé Nancy. A 5 lv 1/4, l'équipage du ballon jeta 14 bombes sur la vile. Il y ;a deux morts et deux blessés ; quelque? maisons particulières ont été endomma-~ gées. Les édifices publics n'ont pas éttf touchés. e En Angleterre s Les primes d'assurances Londres, 28 déc. — Les primes d'assu s rances au Lloyds contre les attaques aile _ mandes sur la côte Est se sont élevées d< s Harwich à Douvres à 30 p.c., de Dou t vrcs à la côte Sud à 15 p.c. Plusieurs po lices ont été délivrées. it Des bombes sur Sheerness ' Londres, 26 déc. — Les habitants d< e Southend se trouvaient à table pour fête la Noël quand tout à coup une forte cà nonnade se fit entendre. Des miliers d" î_ personnes se ruèrent vers la côte et cher s chèrent anxieusement les effets du bom l~ bardement. Des personnes munies de Ion s gues vues découvrirent alors deux avion: '* qui se dirigèrent en hâte vers la mer di Nord. # r Trois aviateurs anglais ont essayé d< contourner l'avion allemand, mais celui ci disparut dans le brouillard. e On n'a pas constaté de dégâts à Sheer -ness. Ce qui a été intéressant dans toute cet te affaire, c'est la chasse donnée à l'avia teur allemand poursuivi par de nombreu: >- avions anglais munis de mitraileuseé. -- Les spectateurs virent éclater les shrap n nells autour de l'avion allemand qui n'î pas été touché. 1- s Un discours de l'ex-ministre anglais Balfour Berlin, 28 déc. — Dans une réunioi e populaire pour le recrutërnent à Bristol [_ M. Ballour a dit que la guerre a été ame ;S née par des causes profondes. L'Angle ; terre a bien été obligée par des conven ^ tions et pour son honneur national d< K secourir la Belgique, dont la neutralité ,i était violée et le pays envahi. Mais le! cj tragédies belges et serbes ne sont, qu , des épisodes dans la grande attaque ac tuelle contre la civilisation. En Pologne 1- Attaques repoussées is j_ Berlin, 26 déc. (Wolff.) — Le quartie e général a fait savoir, œt après-midi, qu< les attaques des Russes, sur les position allemandes près de Lôetzen ont été re poussées. 1000 prisoniers restèrent entr e les mains des Allemands. Au Nord de la Vistule, la situation res is te inchangée. é Au Sud de la Vistule, nous avons fai >1 des progrès dans nos attaques sur 1 1- Bzura. Sur la rive droite de la Pilits.a et a' 1- Sud-Est de Tomaszof, notre offensive :e du succès. Dans le Sud, rien de changé 1- St-Pétersbourg, 26 déc. — Des batail e les sanglantes ont été livrées aux Autri :s chiens sur la Nida. 68 officiers et 400 soldats autrichiens ont été faits prison li niers. :c Sur tout le front en Galicie, toutes le :e batailles toiurnent à l'avantage des Rus .ses, Dépêches diverses Attaques turques repoussées vSt-Pétersbourg, 21 déc. — Les Turcs ont essayé de prendre l'offensive dans le voisinage de Dutah. Leurs attaques ont été repoussées sur quoi les Turcs se retirèrent.Sur d'autres points du front, il n'y a pas eu de changement. En Galicie et dans les Carpathes St-Pétersbourg, 26 déc. — Dans la nuit du 24 au 25 courant et dans la matinée du 25, les Allemands ont dirigé leurs attaques spécialement sur Sokatsjof et Bo-limof. Toutes ces attaques ont été repoussées. Les combats aux bords de la Pilitsa continuent. Lors du développement de l'initiative russe dans les sorties des Carpathes, 2 régiments russes firent preuve d'un grand courage. Après avoir marché de l'avant ^ous k' feu meurtrier de l'enenmi, ils ont expulsé les Autrichiens des positions qu'ils y avaient acquises. L'offensive russe Vienne, 26 déc. (Wolff.) — Hier, nos troupes se sont rendues maîtresses de Us-zokpas dans les Carpathes. En Galicie, les Russes continuent l'offensive qu'ils ont engagée depuis quelques jours avec des forces considérables. Ils ont reconquis Krosno et Jasl.o. Les Serbes font un appel à l'Angleterre Le métropolite de l'Eglise serbe a envoyé une supplique au peuple catholique de l'Angleterre pour qu'il vienne au secours des malheureux -serbes éprouvés par la guerre. Une grande détresse s'annonce dans ce malheureux pays où tous les homems valides luttent pour leur indépendance et laissent des enfants et des veuves dans le plus grand besoin. Quelques escarmouches Vienne, 26 déc. — Depuis dix jours, . il règne un calme plat dans la région des • Balkans. A Saive et à Drina, quelques es- ■ carmouches sans importance. Une légère - attaque de Monténégrins sur la forteresse ■ Bileca a été repoussée. Pas de troupes japonaises en Europe Le Parlement japonais a été dissous, à la suite du refus, de la part de la Commission du budget, d'accorder des crédits pour l'augmentation des effectifs. Le ministre des affaires étrangères a déclaré qu'aucun pays n'a demandé au japon d'envoyer des troupes en Europe. Une opinion allemande sur les soldats anglais Un correspondant du « Nieuwe Rotterdamsche Courant » tient d'un soldat allemand l'opinion suivante sur les soldats anglais. Ceux qui se sont battus dans les colonies, dit-il, sont excellents. Ils sont bien exercés, ont un tir très exercé, 11e s'énervent pas, sont tenaces et se défendent bien élans le§ luttes corps à corps. Toutefois, ceux qui s'étaient présentés plus tard n'étaient pas si bien de taille. v Quant aux troupes auxiliaires de l'Inde, leur .tir est mauvais et on n'en peut faire grand'che>se pour l'attaque. Ces soldats 1 souffrent du froid. Toutefois, ils sont utiles pour les avant-postes : œs gaillards rampent sans bruit, la nuit, et attaquent brusquement; à l'aide de leurs longs couteaux, ils essaient de tuer les sentinelles. Ils sont terribles dans leur fureur, et leurs 1 couteaux, aiguisés des deux côtés, font > des blessures terrifiantes. Ils sont à ce • point adroits qu'ils ne manquent jamais " leur homme. Quatre navires marchands anglais coulés ! D'après un télégramme de Shanghai, " le Yangtsekiang Insurance a appris que le croiseur allemand « Prinz Wilhelm » a coulé quatre navires marchands anglais, sur la côté sud-est de l'Amérique du Sud. Un vapeur danois arrêté par les Anglais Le vapeur dane>is « Kong Helge », de Reykjavik à Copenhague, avec un char-r gement de chevaux islandais, a été arrêté , par des' croiseurs anglais et ramené à ' Lcrwick. La compagnie de navigation a protesté. Elle considère la saisie comme , injuste, attendu que les chevaux étaient destinés à des associations d'agriculture au Danemark, otù l'exportation de chevaux est défendue. t Dans les premiers mois de la guerre, t on a exporté beaucoup de chevaux du Danemark en Allemagne. C'est pour rem-j placer oes chevaux qu'on désire importer t des chevaux islandais en Danemark. Les droits des neutres New-York. — Le gouvernement de 3 Venezuela a soumis à la direction de - l'Assex:iation pan-américaine le projet d'une conférence internationale de toutes s les nations neutres pour délibérer sur la - revision des dispositions concernant les droits des neutres en temps de paix.

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