L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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13 February 1915
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s.n. 1915, 13 February. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d21rf5m791/
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I Samedi 13 Février 1915 Prix iO Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 57 REDACTION et ADMINISTRATION 14, RUE ROUGE, 44 ANVERS pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR BUDEAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers CHOSES DE RUSSIE HISTOIRE DU MOUVEMENT RÉVOLUTIONNAIRE Remontons un peu plus haut pour in cliquer à quel moment les libéraux si mêlèrent au mouvement du peuple i prirent parti pour lui, du moins telli était leur double prétention. Au moment où les troubles intérieur: de la Russie pr.rent de larges dimen sioiis, lorsque le mécontentement d< l'état de choses existant croissait cbaqiu jour davantage, lorsque entin les évène ments du 11/22 janvier tuèrent l'espo. qu'avait le peuple de résoudre pacitique ment leur cause, MM. les libéraux ten tèrent d'arrêter le mouvement révolu tionnaire par de nouveaux procédés Dans ce but ils se rendirent auprès <li tsar et au nom de la noblesse apauvri< lui présentèrent cette pétit.on : ■< Empereur puissant,depuis des siècle nous veil.ons jalousement sur la seéuriD de ton empire et défendons ton trôm contre tout ce qui peut eu menacer 1; puissance. Saintement nous conservon dans nos cœurs le legs que nous ont fai nos pères et ancêtres de vivre et de mou rir pour la foi, pour le tsar. Nous sont mes venus t'exprimer notre volonté d'al 1er plus aviuit sur le chemin ind.qué pa tes pères et t'assurer de notre inébran lable fidélité à ton trône. Depuis des" siè des nous veillons sur lui, nous le proté geons contre les troubles du peuple mé content des institutions existantes. Nou sommes plus près de ce mécoutentemen du peuple que ne le sont les gouve." liants.Lors des derniers événements nou nous convaincûmes que les troubles di peuple, qui s'infiltrent dans Ion empir d'un bout à l'autre, sont les fruits mal sains des menées de criminels sujets di trône, ennemis de l'Etat et de la Patrie de leur négation violente de ton pouvoir N'admettant pas la réalisation des niau: que veulent susciter ces traîtres au trône Dieu veillera sur ton autocratie et te dé livrera de ces sujets infidèles, de ces en uemis intérieurs. Par !:; sainte volonté d Dieu l'immense Russie s'accroît chaqu année de nombreux territoires. Ses mi nistres que tu as chargés de veiller su ton empiré parviennent, avec de grande difficultés cependant, à remplir les de voirs qui leur incombent. Les traîtres a trône d'une main impudente attenten souvent à son existence ! Certains de te sujets oublient leurs dévorés, tomben sous l'influence d'idées faùsses et né fastes ! Les troubles augmentent, en'.ra vent la production normale du pays Ces troubles ne peuvent être arrêtés, ce questions de tout genre résolues que pa des élus choisis par toute la nation e placés rues du peuple. Institue une Don ma où le neuple sera ïeorésenté par se élus lesquels pourront mettre un tenn i\ ces troubles injurieux pour Ta Ma jesté. ii Ainsi était conçue la pétition de MM les libéraux qui à leur sortie du palai impérial essayèrent d'attirer sur eux 1 sympathie et l'attention de toutes le classes de la société.Ainsi parlèrent MM i'roubetskoï, Chedlovsky et d'autre-longtemps avant l'ukase du 6 août 190 du tsar instituant la Ire Douma. Dès la promulgation de cet ukase MM. les libéraux s'empressèrent de s préparer aux fonctions publiques qi leur étaient dévolues. Mais le malheu était que ces messieurs essayèrent d suivre le peuple et ses mouvements san pouvoir se rapprocher de lui. Ils agi; saient soi-disant pour le peuple, mai sans que celui-ci les suivît. Générau sans armées, les libéraux continuaient s'agiter. Dans la pétition présentée a tsaf ils avaient dit qu'ils sauraient mpi rir pour lui, pour son trône et que le troubles du peuple étaient causés par 1 traîtrise de meneurs complotant conti la sécurité de l'Etat et que ces trouble et comolots augmentant chaque jour, fallait les résoudre par la représentat:o du peuple à la Douma, représentatio qui mettrait plus près du peuple les d rigeants et leur permettrait de mieux 1 dominer et le maîtriser. Mais si ces troubles étaient criminel: et ils l'étaient, selon les elires de M5 les libéraux, comment donc les repr< sentants du peuple, fidèles sujets d trône en même temps, pouvaient-i egipCclier les mouvements du dit pei pie, les menées des « traîtres au trône 1 au tsar » dirigés vers la négation e l'Etal existant? Représenter ces suje infidèles et criminels à la Douma sign fiait être avec eux, être leurs complice Les libéraux avaient oublié de dire a tsar que les troubles intérieurs de Russie provenaient élu désir qu'avait peuple d'avoir une existence moins m séràble, de ne plus vivre dans un perp> tuel elénCiment et de s'assurer des coi ditions d'existence matériellement moralement possibles. Mais devant tsar MM. les libéraux traitèrent de ci mine'.s, d'ennemis, de traîtres les aff Blés. Plus loin ils demandèrent au ts . I de représenter ce même peuple qu'il : bafouaient ainsi. ! Et dès que fut promulgué le manifest ■ du tsar instituant la Ire Douma pour 1 bourgeoisie russe, s'offrit un vast ; champ pour leurs visées d'acquérir 1 . sympathie du peuple par des moyen . nouveaux, et principalement s'offrit ; elle la possibilité de l'écarter de cett . politique « malsaine » aux dires des libe - raux. Il nous faut ajouter que, selon le . termes du manifeste du 6 août 1905 in: - titùant une Douma les ouvriers furer nis dans une telle situation au point cl i vue éligibilité qu'aucun d'eux ne pot .• vait espérer être élu. Mais le gouvernement, en la personn ; lu ministre Bouliguîne, successeur el . M. de Plehve, comprenait très bien 1 . nouvenient ouvrier. M. de Plehve tent , il plusieurs reprises de prendre égaie lient eu mains le mouvement du pet l île, c'est-à-elire la direction de ce mot . émeut, ou plutôt sa canalisation, dar . l'esprit de sagesse gouvernementale . Mais chaque fois il se rendit conipt : qu'il ne pouvait être son guide parce qu . 'a question économique ouvrière e: . 'traitement unie à la question politique . Cela est un fait évident qui ressort :1 . 'histoire russe jusqu'à la période émar . dpatrice. i Lorsque sous le gouvernement ele j\S ■ le Plehve, le chef ele la gendarmerie ci Mpscott, M. Toubatoff, prit sur lui d i liriger les grèves économiques en u . '.aps de temps relativement court, il de - >elopna à son insu, en même temps qu '•i question économique, le problème pi . 'itique. Le gouvernement de M. Boul . Tuine se raonela cet énisode et le pr en considéartion. En songeant au passi , ;1 eut neur que la bourgeoisie libérale î: se laissât entraîner et ne déliassât son bi -t qu'il ne fallut alors peuoler les terri d'exil de la Sibérie des. classes privili : "riées. Ainsi le gouvernement compn - nait la politique des libéraux et ele tout< r -;es forces essayait de les en détourne : Mais celui qui grandit dans la misèi "t vécut dans l'esclavage et donna si neiHeures forces au capital,guet'antsai "• -se le travail et les movens d'existé " '"lui-ci comprenait encore mieux la rx ''tique des libéraux que ne le faisait 'ouveruement lui-même.Cet être-là no: , 'ait de suite l'évaluer sans longues éti ' -les. s . r DOUBROUSKV. - L'aide pour les dentellière belges a s L'administration allemande en Be • ?ique rencontre de grandes difficulté dans ses efforts pour relever les incl.i 5 tries minières et les grandes industri< métallurgiques et autres. Elle réuss > mieux dans ses essais d'organiser la çlei e tellerie, une industrie pratiquée à dom 1 cile et qui n'a pas tant de difficultés r s'approvisionner en matières première 0 Celles-ci sont acquises d'accord avec f Commission américaine qui s'attire ain " tous les soucis d'alléger économiqueme: s la situation nécessiteuse de la Belgiqt • et qui le fait autant que possible avi n les moyens du pays et les soutiens cl 1] cercles dirigeants belges. ' Ainsi l'aide, actuellement introeluit ' se trouve placée sous la direction el'i ' Comité belge, choisi parmi les élémen et qui déjA en temps de paix s'occupe l'j de l'industrie dentellière, parmi l'açlu nistration allemande çt enfin parmi ! n membres de la Commission pour l'ai< ■ à la Belgique. e II s'agit en premier lieu d'acheter bon cpmpte par grandes quantités et au si de produire du travail artistique en '' ?eant beaucoup de temps pour prpdui es beau)* points. Des commandes i j nouchoirs de poche avec des tours ; lentelle sont nécessaires pour pouve ^ débuter et organiser petit à petit le ma J :hé des dentelles plus précieuses, e Dans ce même but, le Comité a repi :s les dentelles pour 125,000 francs ai j. >rix de fabrication, à un groupe d'il s. sortants négociants de dentelles à co u lition que ceux-ci à concurrence de a même import passent des ordres no le veaux aux dentellières. Le paiement i- fera au fur et à mesure des commancl 5- nouvellement faites. i- Les dentelles, qui viennent de cet -t façon dans le commerce, portent u le marque spéciale, qui désignera qu'il s i- git d'articlcs fabriqués dans le but cl a- ritable de secourir ces victimes intéri îr santés de la guerre, les dentellières. LA VIE A BRUXELLES Les chapeaux. - Le trac aux bloqués. - Les langues. Conférences et concerts. - Les postiers et devant la poste. - Les écrivains. - Petites nouvelles. i Le monde féminin a, • actuellementtous ses maux, au moins cette petite c un gros et pour lui très intéressant su- compensa.tion que les gens auront apprit. a jet dé conversation. ou apprendront davantage la langue de t II s'ag.t ele l'article chapeaux. Oui, leurs voisins. J'ai idée ^ue si l'on avait a chère Madame, c'est tout à fait exact : toujours mieux connu les langues étrair 0 on 'porte le bonnet de police, le casque gères, bien des erreurs d'appréciation 5 des pompiers, le cliapska des lanciers, auraient été évitées, et un grand pa. c. le bonnet des guides et des carabiniers, vers la paix générale aurait' é.é fait. Ou le bonnet des «piots». se connaît décidément trop peu, et la Vous représentez-vous bien le bonne; barrière linguistique y est pour quelque . de police en soie noire, avec un gland chose. , d'or à l'avant, pose sur une chevel. re Avez-vous remarqué, avec moi,comme t ébouriffée en deux touffes aux tempes, j] , a énormément de militaires alle- e C'est l'effet que produit généralement mands connaissant le français? J'a cette coiffure. grand'peur que la réciproque, n'est pa» Que.qi.es femmes portent crâueiiion vraie dans les mêmes proportions, ce qu. ces nouvelles modes. C'est au moins on- expliquerait bien des ignorances, chère- c ginal. Je n'oserais cependant pas jurer ilient payées aujourd'hui. Moralité : ap- e que c'est déjà «fort bien porté». On prenons les langues. ® verra si la-généralité des femmes va Eu at'.endant'qu'on s'attaque aux lan adopter ces ^nouveaux genres, qui ont gj,es étrangères, Georges Eeckhoud t â- surtout trouvé, comme presque toujours :jlc. cl'inculquer à ses auditeurs dans de- au elébut, des adeptes chez les dames c>ntérellces bi-bebdomaiiaires qu'il don- qui aiment ou qui ont besoin de réclame n, à Bruxelles, des connaissances plu- .apageuse. approfondies sur la littérature française !e -Entre-temps,_ les devantures des ma- pendant k même t des artistes e =as!ns. cJe modes ùnt un S'tos.succès de Ridons du théâtre de la Monnaie or- ;t clmoslte ^misent des auditions musicales clan . * * # L Palais des glaces aux Etablissements e , ,. Saint-Sauveur,-tandis ejue d'autres artis Puisque les modes en sont aux objet; :os organisent des auditions pour violon " de l'équipement militaire, que pense- -, ja gnue Nouvelle. raient ces dames de l'adoption des bot n. ,, ,, , ,, ,, , , Décide .lient, Bruxel.es reste une capi • tes de r année allemande pour chausse. . , , , , . IT. e , ... - i o r> 1 ! i -a'e> maigre la concurrence du Havre, leurs, gentils petits pieds? Cela leur dou- e lierait du poids, au sens propre du mot * * * , 11 Ou pourrait peut-être encorè étendre " le svstème. Le parapluie pourrait être Uu confrère bruxellois a annohee re e remplacé par une imitation de lance de -emment que nos postiers allaient tout lancier ou ele uhlan ; cela ferait concur ■ epiendre lç trava.l, et qu il était même !" rence aux épingles à chapeau. Au sac ; îuestlon de rouvr.r au service les agen ! main, qui avait déjà eles dimensions as es postales. '• sez respectables, î^buvrqit Ctre substitue i,ant inleux' s " en est amsi- e un bon hâvre-sac ou eles cartouchières , ^ette question reporte mes souvenir: J1. les voitures d'enfant, poussées par le V ' î5SCe Monnaie, cevant U mamans et les bennes d'enfant, pour ^rana iroste. 'J raient affecter les formes d'un canon pe Iy^aniiiialion qui règne là, pendan [" tit calibre où d'une mitrailleuse, et com 'après-midi jusque vers huit heures du ue dernière innovation dans la forme est vraiment curieuse. r' du chapeau 011 pourrait faire des 111011e Indépendamment du public nombreux 'e olans et des biplans. Alors, ce sera toi' (ùi.entre et sort de l,a poste, il y a k -s à fait charmant d'al!er au théâtre t' .'ouïe autour des aubettes de journaux is d'avoir un tel chapeau devant soi. S t des charrettes des marchands ambu- i*« cette éventualité — toujours possibl ants, deux nouveautés à cet endroit el >- quand il s'agit de modes féminines, — ont elle n'était pas coutumière ; cette e naraît toutefois assez reculée, nous n [ui donnent à la place une animatior t- devons nas désespérer de voir adopter mimation remplace celle que provo i- subsidiairement comme diraient les dis- ruaient jadis les nombreux éqnipagef ciples de Cujas, comme chapeau demie? es soirs de représentation à la Monnaie cri le colhack des grenadiers. Et aile/ lie remolace le tableau pacifique deî ilors au cinéma. Vous verrez assurémeiv :ochers endormis qu'en voyait' jadis sui les poils d-un pareil chameau devan' eur siè^e, sur le carré d'asphalte devani ^ous, mais fort* peu probablement le c théâtre. film du programme. Belle perspective' j'ai compté six aubettes de journaux P * * * t parmi les articles vendus aux charret * -es, j'ai remarqué des tendeurs pou: Parlons d'autre chose, ne fût-ce que pantalons, des fourrures d'occasion, de: pour ne pas nous attirer l'ire de ces tla tatuettes, des « agents de change n et .lies, par l'une ou l'autre comparaison réglisse, etc. Pour tous les go(\t.s, quoi jugée peut-être nou galante par elles 1- (Belle invention, la galanterie, soit di. * * * _u passant ; je me demande pourquoi oi . . , . . , , , n ■ - , Aux coins de la place de la Monnaie ^ ne 1 aonlique pas aussi inversement . , , , ... . , ■ ,1 , :omme a tous les endroits ou il se trou * vis-à-vis de nous des affiches, ou voit des gens occu t îvo, mts les réfugies n en mènent pa- . ^ cc-f fait san -- large, aujourd hui, dans notre presse , , , , , • . a. \ r -t i nt . loute la copie pour les nombreuses pu i- C est qu ils ont tout lait pour cela. Nci r .. . 1 , . , . . . H, ,, • £ i n ^ )licaticns qui reproduisent, a raison d< a contents d avoir faits leurs mades ce. 25 ou plu' périodique .approche el u„ danger possible ils se ]£s llffjches officiell^ Tov? j, la >ont mis a revendiquer pour eux e mo ^ aujourd'hui s aopole du patriotisme, et a mettre ei , , , , 1 . 1 , J. , ' . . ^1 ' . , , , : est entendu; je prévois, moi, le mo ^ suspicion tous ceux qui n o\it partage ■ v , I -n* i d i . * , . . 1 -ii • -4./ uent ou les sept millions de Belges an u ni leur frousse ni leur pusillanimité. , , v, . .... , a Tr . 1 111 *f>nt oublie sept millions de livres, tou ^ Voila 'qu'on leur annonce le blocus. . 4 . t , _ . i , e.atant leurs impressions sur la guerre -S indépendamment, cie 1 imposition per , -<>4- 11 „ . -n • >• i , i >u leurs cons.aérations personnelles su ionnelle décuplée. Puisqu ils ont eu le , , . . , .. , . . . d , • es événements actuels, ou leurs souve :rac » avant la let.re », ici en .Belgique, . -, , , 71 c . , . ' . • , urs de la oresente enoeme. Ils aurou r y a des chances pour que. la simple an-. , .. c .. , ... lj ,, 1 \ - 1 -M ous la satisfaction de pouvoir lire a' t, nonce d un nouveau danger poss bk . lcm, pf01)re rose c>est toujour i-, leur donne immédiatement les a fie, ^ 1 un second «trac» encore plus violent , ,• • ■ . ,,, ■ • -, t , -, , , t, , ,,, Je m imagine déjà mon voisin 1 ep'cie Jue feront-ils alors? Il reste encore I ls- ,.r ■ , ■ - ~ „ i i ■ i «i vr ,1 .. ne dédier un jour son volume intitule lt lande, le Groenland et le noie .Nord, en _ . , . , lt i...," i nt a r,.. 1 Comment je devins garde civique n reculant toujours vers le Nord-Ouest. , c , rc ■ ' , . , t , t le cafetier d eu face m offr.r en vent Je leur souhaite, en tous cas, de n a- ,. ,, â . , , . „ , - , • ion livre : « Mes campagnes en Flan ,-oir pas lu la seusat.onnelle histoire , , , , . . . s- , - -, .,,, . a n ic», et le marchand de naranlmes cl T (Danger », ©ente -en 1!U4 par A. Co- . ' 0 . . „ , . .. . . , , . -en : k Ses souvenirs des Trinchees « îan Dovle, et qu on peut trouver repro- , , re , , , .... , ,r , C est la littérature de demain. rluite dans le « Stranel Magazine » de juillet dernier. * * * . C'était une « anticination » absolu- u aient saisissante du danger que courrait Pour finir, deux petites information: l'Angleterre en cas d'une attaqué mé- j^a première remplira sans doute el'a thodique ele la flotte marchande anglaise se jes gardes civicjues de Bruxelles. Dè is nar des sous-marins. Le « Stranel Maga-, je mois prochain, sans doute, ils recc ix zine » faisait suivre cette nouvelle par vront un nouveau sat.sfecit et l'autor ft- les ooinions les plus autorisées du mon- sation de ne plus devoir se présenter n- ele naval : amiraux, experts, etc. Si nos l'Ecole militaire qu'une fois par mo: ce « réfuaiés volontaires » ont lu cela, leur au lieu de deux. u- courage très connu pourrait bien des- La seconde information, plutôt u se cendre au-dessous- du nnint de g'.ace, au peu vieille déjà, c'est la désignat'on, p£ es plus grand détriment de leur fond de ie gouvernement général allemand, é culotte, M. le Dr. Hjalmar Schacht comme men te * » * bre du Conseil Général et du Conse ne d'Administration ele la Caisse Généra a- Mais voilà, connaissent-ils seulement d'Eoargne et de Retraite. a- l'anglais? Ils l'apprendront, évident- Et voilà. :s- ment, car rien n'est impératif connue la nécessité, et la guerre amènera, avec FRANCISQUE. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest EN FLANDRE Bombes sur Ostende Berlin, 12 février. (Wolff.) — Du quartier général : A la côte ont de nouveau apparu des i navires ennemis. Les aviateurs ennemis jnt jeté des bombes sur Ostende, sans; jccasionner des dommages militaires. Le bombardement de Furnes Le correspondant du « Maasbode » en .oie de Ramscappelle une re.ation décaillée du bombardement de Furnes : A peine é.ais-je rentré à ljurnes, écrit 1, que nous reçûmes une visite très de ^agréable. Zzzzt... hurlaient les obus ei /olant au-dessus de mon hôtel. Il éta-». ilors 3 1/2 heures environ. Les obus se suivaient sans discontinuer. Quelques-.ns n'éclataient pas,d'autres s'abattaient avec un fracas infernal. Pour la 19mt .'ois les Allemands bombardaient Fumet le la direction de Pervyse. Je mis le nez i la porte, croyant que je verrais les gens tuir en foule, mais il n'en fut rien. Adossés à la gare, d<es soldats faisaient la causette, la pipe à la bouche. Des trouves d'infanterie se rendaient sans frayeur lans la direction de Pervyse. Les gen-larmes, qui surveillent le pont du canal, restaient à leur poste. Après le 15me coup, le canon aile-mand se tut ; de nombreux soldats el civils coururent alors tous dans la même direction. Il semblait donc y avoir des victimes. Près de l'abattoir militaire, des centaines de spectateurs étaient rassemblés.— Combien de victimes ? interrogea an militaire. — Trois, lui fut-il réoondu. J'appris qu'un soldat avait eu la tête smportée, un autre avait eu les jambes arrachées. La nuit on craignait un nouveau bombardement. Mais tout fut calme. Le malin, à 8 1/4 heures, les projectiles com-nencèrent à nouveau à s'abattre sur k -ille. Je partis en reconnaissance. Arrivé près du pont du chemin de fer, les obus >assa:cnt au-dessus de ma tê'e. Le danger n'emoêcha pas un soldat belge de jarde à cet endroit d'examiner minutieusement mon passe-nort. A ce mo-nent, un projectile explosa avec un bruit é nou van table à quelques mètres de nous. Je ne vis pas trembler mes papiers entre les mains du soldat. Dans la rue du Sud, il y avait un rassemblement. Un obus étaif to^bé dans une boutique, uant un homme. Un aviateur anglais orit son vol pour •roir d'où venait la canonnade. Cela mit fin au bombardement. Les batailles à la côte en Flandre Le « Berliner Tageblatt » mande d'Am sterdam en date du io courant: Depuis mercredi de la semaine derniè -e la bataille le long.de la côte en Flan i Ire est en pleine activité. Durant les troi; premiers jours les Allemands ont eu i supporter le feu des croiseurs ^glais Malheureusement à Westende, Middel V^rke et Mariakerke les obus anglais on détruit plusieurs maisons et tué plusieur habitants. La population des villes côtières qu ; était en partie retournée dans ses foyer - s'est de nouveau enfuie vers Ostende e - Fhourout. Près de Nieuport une forte ba r aille a été livrée avec le concours de 1 . lotte anglaise. Pendant que les allié ! narchèrent de l'avant pour aller atta ]uer les Allemands qui se trouvaient 'est de Lombaertzijde, ils marchèrent e nême temps sur Westende qui était de à atteint par les avant-pestes, mais e: "épit d'une bataille qui a duré plusieur i ours, la petite station balnéaire n'a pa ncore été occupée par les alliés. On lutt-"erme dans les deux camps pour voir qu occupera Westende et Middelkerke. Les alliés peuvent encore s'attendr i une grande bataille devant Mariakerk jt Ostende. Les croiseurs anglais son enus plusieurs fois devant Zeebruggo Les batteries allemandes de la côte on fait feu plusieurs fois, mais la flotte an glaise n'a pas fait de bombardement ei 1 règle. Il s'est produit alors une grand - activité dans les rangs allemands s Knocke et Heyst, des troupes norobreu - ses d'infanterie, spécialement de la ma - rine, sont arrivées au galop et ont pri s possession des tranchées et des position s près des batteries. Dans l'air aussi on s'est battu vive n nent. Journellement les avions anglai .r ?t français ont survolé Zeebrugg c et y ont jeté des bombes. Les avion i- étaient aussitôt attaqués par le feu a il lemand. Souvent 5 ou 6 aéroplanes ai c rivèrent sur Zeebrugge. Pendant la nu les Allemands firent exploser des fusée lumineuses pour découvrir les oiseaux d nuit. . La population vit dans une grande ir quiétude à laquelle il faut ajouter la misère. Il n'y a plus moyen d'avoir du pain, et ce n'est que là où les Allemands veulent bien céder une partie de leurs vivres, que la population peut encore se nourrir. Dimanche le calme a régné sur la côte belge mais lundi le canon a de nouveau commencé à tonner de la mer. Aussi l'attaque par les airs fut-elle plus énergique que jamais. On s'était attendu au bQm-oardement de 2eebrugge, mais rien ne ;'est produit. Un Taube a survolé tout le emps le port et les environs. Sur le front près d'Ypres on s'est jgalement batiu vivement dans les der-...ers jours sans qu'un changement tut ,/Ocenu dans les dispositions du iront, depuis quatorze semaines la tactique n'a >as changé. Pendant le jour on lait des .uels d'artillerie, la nuit on procède à oes attaques sur les tranchées. EN FRANCE Divers engagements Paris, 10 février. (Reuter.) — A la Bosselle nous avons fait sauter trois m.nés et malgré la contre-attaque de l'ennemi, nous occupons les excavations faites par les explosions. iin Argonne, il y eu des duels d'artillerie et de part et d'autre on a jeté des oombes dans la région d'ulonte et de bagatelle. Les Allemands ont fait une vive at.aque Sc.r ons ouvrages de caaipa-gnë à Marie-Thérèse. i^a batanle peu importante près de ManonviUer a pr4s fin. Une attaque des Allemands sur Fou-tenelle, dans les Vosges, a été repoussée. Berlin, 12 février. (Wolff.) — Du quartier général : Sur tout le iront il n'y a eu que des Jucis d'artillerie. L'ennemi a dirigé tout ,on teu sur nos positions en Champagne, .nais sans obtenir un résultat notable. Près de Souain, une attaque d'infante-ie tut essayée par l'ennemi, cette atta-jue a été repoussée. lzO prisonniers .estèrent entre .nos mains. Au Nord-Ouest de Verdun nous avons pris plusieurs tranchées ennemies. Une contre-attaque des Français, précédés du pavillon de la Croix-Rouge, a été .epoussce avec de fortes pertes pour .'ennemi. La forteresse de Verdun a reçu une centaine de bombes de nos aviateurs. Dans les Vosges, les Français ont éussi à s'accaparer d'une petite tranchée devant nos positions. Sur le front de l'Est Sur le champ de bataille Vienne, 15 lévrier. — Umciel : La situation en Pologne russe et en GaRCie occidentale n'a pas cuangé. Les combats sur le tront des Carpatnes continuent partout. Malgré la résistance acnarnée des ennemis et malgré 1 arrivée de renforts, russes, venant de toutes .es directions, l'attaque des aînés tait .tes progrès continuels. ivcs opérations dans la Bukowine se poursuivent lavorablement. i\os colonnes avançant dans des combats quoti-aie,ns par les vallées des montagnes, se joiii assurées la possession de notre territoire. La ligne du deietn a ete occupée.L'Empereur arrive sur le front Berlin, 12 février. (Wolff.) — Du quartier général : i/empereur d'Allemagne est arrivé sur le enamp de bataille à la frontière de la Prusse oriencaie. Les opé/aaons jur ce terrain ont torcé les .Russes d a-jando'nner leurs positions à l'u,st des „acs Masuriens. Dans quelques endroits es batailles continuent. Jusqu'ici nous avons fait vingt-six .mile prisonniers, plus de vingt canons jt trente mitrailleuses. La quantité du .nacériel que nous avons pris 11 est pas jncore connue approximativement. Kn Pologne, à droite de la Vistule, .es troupes allemandes continuent leur jlfensive, ont pris la ville de S'ierpce et jnt fait de nouveau quelques centaines ie prisonniers. A gauenë de la Vistule, il n'y a pas eu le changement. Dans la Bukowine Vienne, 12 février. — D'après les journaux, les troupes austro-hongroises occupent, outre Sutchawa et Radautz, a ville de Sereth en Bukowine. Les ournaux hongrois annoncent que l'ar-1 :illerie austro-hongroise a la suprématie sur les Russes dans la Duklapass. Les Russes auraient eu des pertes énormes. ' EN BULGARIE e Sofia, 12 févr. (Agence bulgare.) — Dans une réunion de'clé nu té 3 le ministre-1- président Radoslow a déclaré que l'atti-

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