L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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12 February 1915
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s.n. 1915, 12 February. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ht2g73811n/
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^'^2 Février 1915 Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes, Première Année, numéro 56 téPjVz- / s EV>'^WîDAC'riON et \]'IINISTRATlOi\ 14. RUE ROUGE, 44 4NVERS pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux », RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUDEAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heurt.* ANNONCES A FORFAIT 44, RUE ROUGE, 44 VNVERS Quand tout sera fini.... Le journaliste, astreint à une vie active, fiévreuse, tourmentée, n'a guère le temps d'approfondir jour par jour les événements qui se déroulent autour de lui. En temps de paix, une affaire sensationnelle lui fait sortir ses documents, lui inspire des commentaires basés sur son expérience professionnelle ou sur les livres, qu'il a lus et sur les renseignements qu'il retint ; en temps de guerre, où la censure exerce des droits rigoureux autant qu'inaliénables, le chroniqueur doit user d'une prudence extrême et laisser la parole aux belligérants, ne représentant pas toujours le poids exact dans la balance de ce ciu'on peut appeler en ce moment l'équilibre du monde. Mais, en admettant même que les dépèches que nous insérons soient l'expression absolument rigoureuse de la vérité, en admettant mêirçe que cette vérité puisse éclater malgré tout, pourrions-nous juger eu toute franchise, en dehors de tout préjugé, au-dessus de toute idée préconçue? J'estime que non. Nous jugerons quand tout sera fini. Ce n'est pas maintenant qu'il faut entourer d'une auréo.e d'apothéose une nation belligérante ou l'excotnmunie-r sans merci. Que nos préférences aillent d'un côté ou de l'autre, nous devons nous défendre contre une opinion prématurée, — car on ne pense guère, on n'agit point, tant que la vision nette des choses s'obnubile de la fumée de la poudre, tant que la réflexion se trouve être brutalement annihilée par le tonnerre brusque du canon. Il convient d'attendre. Il y a six mois, nous ne savions pas ; et, dans notre ignorance, nous prononcions des auathèmes terrifiants. Aujourd'hui, nous ne pouvons émettre de jugement plus sain, car la plaie qui saigne encore voile l'esprit et fausse la conception réelle des choses. Après, on verra. La page d'histo.rc que nous écrivons quotidiennement devra être jaunie par eles lustres multiples avant que nous puissions la déclarer infaillible, burinée par Clio et digne d'édifier nos descendants. Savons-nous avec une exactitude absolue ce qui s'est passé eu 1870? Non. Même après quarante-cinq ans, le recul ne suffit pas. Les éphémérides nous ra-• mènent devant des dates, qui n'ont pas encore l'éloquence eles faits dûment établis. En août, nous sommes à Wissem-bourg ou à Woerth ; en septembre, i Sedan ou à Châtillon ; en octobre, à Che. vi'.ly ou sur la Loire ; en novembre, à Villiers-sur-Marne ou à Orléans ; en décembre, à Châteaudun ou à Saint-Quentin ; en janvier, à Bapaume ou à Mon-tretout. Après quoi, nous avons reteu'i l'explosion de la Commune et les jour nées rouges de la semaine de mai. Si Alfred Duquet nous a donné, grâce à sa minutie pat.ente, l'échiquier du combat de Wissembourg, nous ignorons encore comment et de quelle main fut tué le général Douay. Après neuf lustres de recherches documentaires, nous n'avons pu établir les causes et les responsabilité; des décisions arrêtées au conseil de guer re de Châlous, de la marche de Mac-Mahoa vers le Nord-Est, des capitulations consenties ou trop promptemeni acceptées. Il y aura toujours, en elépil des commissions d'enquête, de l'ombre autour des figures de Bismarck, de Ciambetta, de Bazaine et de Trochu C'est le temps qui doit donner à l'histoire sa pureté finale. Au moment mêini où nous entendons le fracas de la ba taille, notre entendement s'émousse, et ce qui pis est, la politique intervien pour envenimer nos haines. Chaque an née, dès que tout sera fini, on fera de: pèlerinages vers les anciens charniers ot des croix rustiques, présentement, s< dressent parmi les moissons à venir, et au milieu de stèles granitiques un ora teur éternisera la vivacité des antago nismes. Et cela ne calmera point les es prits. La moitié de la France, après qua rante-cinq ans, croit encore aux atroci tés prussiennes de 1870 ; et Paris a et la légende des communards, auxquels or attribuait des atrocités sans nombre Comment, si de telles fantaisies mélodra matiques résistent pendant un demi siècle, vouelriez-vous que nous soyon: fixés sur ce qui s'est passé il y a quel ques semaines? Et puis, il y a si longtemps que non: énervons notre sensibilité dans de perpé tuelles alertes : et nous ne coinprenon: point encore pour quel motif la guern a éclaté il y a sept mois. Pourquoi n'est elle pas sortie en 1884, de l'affairi Schnaebelé, de cette rivalité de policier: qui s'exerçait par-dessus la frontière c s'exaspérait jusqu'aux voies ele fait Pourquoi n'y eut-il pas une conflagra tion universelle en 1898, parce que Si Herbert Kitchener se trouva inopiné ment eu présence du commandant Mar chand à Fachoda, sur une lointaine riv< du Nil blanc? La France et l'Angleterre étaient à couteaux tirés, et, cinq an après, ces deux nations nouaient le; premiers liens de l'alliance qui les fai cil ce moment s'avoisiner sur le ch-anij de bataille. Pour un peu, nous eussions frissonné au lendemain de l'affaire d< riull en apprenant que les croiseurs eli l'amiral Rodjesvenski avaient froide .nent coulé de leurs obus des barques di chalutiers anglais. Une guerre entre l'Angleterre et la Russie? A présent toutes deux s'acharnent de commun accord contre un même ennemi. Et qw dire de l'angoisse lors ele l'incident d( i\Tancy, cette ribotte d'étueliants mal etu oouchés, à cause de laquelle i'Europe s< disposait à recourir aux armes? La paix du monde n'a pas dépendi de Seelan ou de Kezonville, ni de Ro croy, ni de Ramillies, ni de Malplaquet de Trafalgar ou de Waterloo. Elle ni dépendra peut-être pas du carnage el< 1915. Pourtant, est-ce que personne après la signature de la paix, ne se trou \'era pour se lever au nom des morts Faudra-t-il que ceux-ci, ele quelque na tionalité qu'ils soient, sortent de leui poussière et fassent entendre leurs ensei *nemeuts d'outre-tombe ? Faudra-t-i! que, à chaque carrefour de nos catnpa jnes endeuillées, surgisse un fantôme pour nous dire ses déceptions et ses re jrets, l'inutilité ele son sacrifice et l'inef ficacité de cette rosée de sang qui inoji de en vain des champs fertiles? N'est-i pas vrai que les spectres de tous ce: morts, après la guerre, se dresseront ai milieu ele nous, au milieu de la griserû d'une paix toujours attendue, pour non; dire : Ne vous entre-déchirez plus ! Dé truisez vos armes ! Embrassez-vous Aimez-vous ! Nous avons payé de notr< sang la rançon du monde!... TAVE. Echos Calendrie 12 février. — Soleil, lever 7 h. 16 coucher 5 h. 14. — Ste-Eulalie ; SS. Mo deste et Ammône ; St-Mélèce, ab. 13 février. — Soleil : lever, 7 h. 14 coucher, 5 h. 16. — St-Gilbert ; Ste-Ca therine de Ricci, v. ; St-Bénigne, m, 14 février. —• Soleil : lever, 7 h. 12 coucher, 5 h. 17. —• Quinquagésime. L'heure de ferinetur Depuis bien longtemps, nos cafétier et restaurateurs font entendre leurs do léances de ce qu'ils ont à fermer leur débits dès neuf heures du so.r, et, ei somme, ils n'ont pas tort précisément û'ail'.eurs ils ont à acquitter leurs con tributions et' patentes comme en temp ordinaire, et d'autre part on les met dan l'impossibilité de réaliser leur recett principale, c'est-à-dire celle du soir 1 Voilà qui n'est certes guère encoura 1 géant. L'autorité militaire allemande, aprè avoir mûrement étudié la question d l'heure de fermeture de ces établisse : ments, vient de reconnaître le bien-fou ; dé de la requête des intéressés et par e fait les autorise à servir leurs client jusqu'à 11 heures (heure allemande). Toutefois, cette autorisation n'est ac cordée que pour ceux-là qui en feron 1 dûment la demande à l'autorité compé ' tente ; ils auront à afficher à la devan • ture de leurs débits respectifs qu'ils ; ; servent des « repas chauds ». Une tax 1 d'un iniport de quatre francs sera du ' de ce chef. 1 II va sans dire que les établissement f jouissant de cette immunité auront ' prouver, avant tout, par voie de leu ' commissaire de section que leur moralit ' n'a jamais eu à partir avec Dame Jus ' tice. Gageons que la présente autorisatio: ■ réjouira nombre de tenanciers jusqu' ■ ce jour fortement lésés dans leurs inté i rêts. Toute la création y pass Vo-ilà qu'on nous avise que Hagenbec vient d'envoyer au front un grand él( ' phant indien dressé. On n'a pas eu d scrupules à employer ce géant provenar en somme des colonies anglaises et l'él< > pliant non plus n'y trouve rien à redir< ■ Ce pachyderme pourra d'ailleurs se me > quer du « qu'en dira-t-on ». Il s'en ficlit ' avec un flegme britannique ele ce que 1 • presse est en train de casser du sucre si ; son dos. Il arrachera des arbres dar > l'Argonne, dans le bois de Grurie comm : aux Indes et les transportera vers le ' tranchées. Les bombes à main le laiss» - ro,nt froid. Peut-être que les 42?...., ma " il est vrai que les Français ne disposeï - pas de pièces de 42. Les Allemands portent l'uniforme gri: ; on le sait. Et notre éléphant, engag ; volontaire, si on peut dire, est égalemei 5 en gris! C'est complet... I Les adieux de M. Possemier Empêché par une indisposition ql l'empêchait de faire ses adieux plus tôt M. Possemiers s'est acquitté de cett formalité à l'une eles dernières séance du Collège. Il n'en a pas moins remet cié très sincèrement le bourgmestre e les échevins eles marques de sympathi qui lui furent toujours données. Il rendu un hommage éloquent à tous ceu: qui furent, durant l'exercice de ses fonc tions, à la tête de notre maison commu uale, et félicité son successeur, M Melis. M. le bourgmestre De Vos a répond en d'excellents termes. Un abu Plusieurs confrères se sont occupés de plaintes certes justifiées au sujet de cei tains bars de nuit. A ce sujet il nous revient que la polie . locale fait journellement des rapport; a dit-on », et que malgré ces rapports n'est donné aucune suite pciur obliger ce tenanciers à observer la règle générait Certains ele ces « bars » sont loués a jour le jour, c'est-à-dire que le proprii taire ou locataire principal loue ou sou: loue le café tout meublé et à la moipdr infraction au règlement de police co étranges locataires, généralement peu re commandables, déménagent à la clocli de bois pour ne pas avoir maille à parti avec dame police. Voilà l'abus flagrant et ce au détr ment eles cafés respectables qui, eux, e sont les victimes. N'y aurait-il pas moyen de faire ce: ser ce petit commerce et de faire fair une enquête sérieuse au sujet de cett location quotidienne, qui non seulemer nous semble illégale mais donne lieu bien souvent à des scènes de rue loi d'être édifiantes. Loyer Déjà l'on constate que les taux de loyers qui, avant la guerre, avaient un tendance sans cesse croissante à la hauss se rapprochent quelque peu d'un' nivea normal en rapport avec les circonstance présentes. Nombre de propriétaires de viennent de plus en plus conciliant: mais ils sont encore légion, les irrédue tib'.es, ceux qui n'entendent céder ai r cune parcelle de l'intégralité de leui ; loyers et de là citations en référé aupré • du tribunal civil. Eu général, une fo: cités, propriétaires et locataires, 11e s'er , tendent guère et la sentence d'expulsio ' endéaus les quinze jours est bientôt pre noncée. Il y a certes une lacune à comblei > Un différend devrait être jugé par u tiers, commis de commun accord entr les parties en cause et l'on se soume' ■ trait à cette dernière décision arrêtée - sans toutefois qu'il y eût de dépenses ji . diciaires à encourir. Les propriétaire 3 étant obligés de tarder quelque peu poi , recouvrer la totalité de l'import de leui .oyers, n'y perdraient rien lorsque cel . devait étayer sur de petites mensualité s et voilà qui soulagerait efficacement le 5 difficultés pécunaires des locataires. Préférencf A propos de nos articulets contre 1 peine de mort, un lecteur nous adress ' une question assez bizarre : et Mais, dit- - en substance, si vous admettiez la peir - de mort, quel serait le meilleur moyei ■ l'a-près vous, de se défaire des condan - nés? » 5 . Nous n'avons guère de préférence nous n'admettons aucun supplice, pare " que nous estimons que pas un ne vau t Nous avons lu, peu avant la guern " dans un journal très sérieux, le réc ■ suivant : A Carling, dans le Hondura ' ,111. nègre du nom de Johnson violeni 5 une femme blanche. Il est arrêté et pet du, selon l'usage. La population, mi: en joie par cette cérémonie, s'amuse s tirer des coups de revolver sur le pauvi 1 corps pantelant. Le lendemain, quelque r personnes charitables se rendent à l'ei -- droit du supplice pour enlever le cadavi ■ et l'enterrer. Us sont reçus par Johnsc lui-même, qui se plaint tout simplemei 1 de prendre l'air comme un pneu troi J par une série de clous. O11 l'avait liât " vement et mal pendu et les balles de r jouissance n'avaient atteint que les pa ties charnues de son individu coulée e d'ébène. Ses amis l'emportent. Il est s le gné, bouché, recousu, rabistoqué. Il : porte comme vous et moi. e La pendaison n'est donc pas défin t tive. ■- Le couperet de Guillotln marque 1 :. 'ncontestable progrès sur le pal, le lyi h chage, le coupe-coupe, le garct et :, hâehe. U donne peut-être à ceux qu' a raccourcit cette exclusive sensation e r fraîcheur dont parle le bon médeci: s Donne-t-il la mort instantanée? C'e e douteux. s Les Américains lui préfèrent l'éle trocution, comme plus décisive et pli s propre. Gibbon prétend qu'ils ont tôt it II cite à l'appui de son affirmation le c du nègre Taylor qui, ramené à la prise d'Aubier, après avoir passé sur le fa é teuil d'exécution, ressuscita. it Nous n'avons donc pas de préféré çe». s Rabelais, malade, voyant entrer un ■ médecin dans sa chambre, se dressa sur sou lit pour s'écrier : ee De grâce, doc-' teur, laissez-moi mourir ele mort natu-l relie. » Rabelais était un sage. t La nature seule nous tue proprement 0 et à temps. Laissons-lui faire sa bonne J besogne. Les billets de banque communaux avec prime A côté de la série de billets de Banque incieus et nouveaux dont nous avoiiï donné Ja nomenclature dans notre nu-.néro précédent, il y a une autre eaté gorie de b.llets qui a fait entrée dant f -e inonde. Ce sont les billets de banque--communaux.Voici comment le n Messager de Bruxelles » décrit l'origine de ces billets : E11 présence des difficultés que II guerre et l'occupation étrangère causé relit au fonctionnement ele la Banque nationale, 1111 grand nombre de villes se sont vues forcées d'émettre des bons in vCrmédiaircs, afin d'éviter 1111 arrêt complet de la vie économique. Ces billes servirent en même temps aux besoin.-, jommi.naux, puisqu'on les employait ae paiement des réquisitions, pour secour.i .es nécessiteux, et même dans un cas iso-.é, en couverture des intérêts échus d'un emprunt de ville. Les modalités de ces « bons de caisse le ville d, comme on les appelle ordiuai- 1 ement, diffèrent presque partout. Dan= .ertains cas, rien n'a été convenu concernant le remboursement de ces bons de .-aisse, tandis que dans d'autres on a dé- j cidé que ces billets seraient remboursables à une date fixe, date d'échéance reculée quelquefois de plusieurs années. r Dans d'autre cas encore, il a été décidé .jue ces bons seraient à rembourser en-iéans 1111 certain délai après la couclu-iion de la paix, c'est-à-dire dans le tri-nestre ou l'année suivant cet'.e date. Afin ele faciliter l'entrée en circulation de ces bons de caisse, certaines commutes ont fixé un intérêt ; dans un autre cas, la ville a promis une prime de b 15 centimes pour chaque billet de 5 fr., lui présenté en remboursement après la ' ruerre. Le montant de ces intérêts changera donc suivant la durée de la guerre. Dans certaines villes, l'émission de s ces bons de guerre ne s'est pas faite par 5 la trésorerie communale, mais en son s 10m, par un consortium de banquiers îabitant la ville. Dans une ville cepen-11 lant, cette émission de consortium fut /ite remplacée par des notes émises par a caisse communale même. Comment on télégraphie entre 1 Paris et St-Pétersbourg? C'est très simple, dira-t-on. Par sans-fil cela va le plus vite, et demande le moins de formalités. Mais il y a un... 'liais. Les dépêches marconi peuvent être r :nterceptées par tout le inonde : par les : aeutres comme par les ennemis. La ré-; daction de ee L'Avenir » a eu entre les s mains la copie de dépêches lancées de rb la Tour Eiffel pour Londres, où des rencontres sur l'Yser étaient signalées. Deux jours plus tard, les mêmes dé-s pêches figuraient dans les journaux l comme provenant du front. e II s'agit donc d'y aller par l'ancicn i. système, par fil ou câble. Les deux e grandes capitales disposent de cinq t, voies différentes. t- - La voie principale est celle du Datte-mark. Deux câbles sous-marins relient : Le Hâvre avec Fanoe, sur les côtes da-:c noises. De là, les dépêches passent à t. Fridericia sur le petit Belt et de là par câble à Libau et ensuite en Kurlande. it La seconde voie va par les fils de la Eastern Telegraph Comp., de Marseille ;e par Pôiie et Malte vers la Grèce et de là 1- oar terre en Serbie, Roumanie et la ie frontière russe. à La troisième voie est déjà beaucoup e plus longue. Elle fait un détour par la :s Méditerranée, la mer Rouge, l'océan In-1- dien et tout le continent asiatique en t touchant Alexandrie, Suez, Aden, u Bombay et ensuite par les Indes, la it Ferse, vers la première station russe ié dans le Caucase. Cette voie n'est plus i- très sûre cependant, puisque la ligne 5- est menacée si pas coupée par les trou-r- pes turques en Asie mineure. ir La quatrième voie va de même jusque i- Bombay, mais ensuite par Madras, Sin-;c gapour, Saigon, Hongkong, Nagasaki, pour aboutir à Wladivostock, d'où elle i- .a par la Mandchourie et la Sibérie à St-Pétersbourg.. n I.a cinquième voie est la plus longue, i- Elle fait réellement le tour du monde, la De Paris elle va à Brest, puis par câble il r New-York, de là par terre à San braille- cisco, puis par les îles Sandwich, Mid-1. way et Guam vers le Japon et ensuite si de nouveau par Wladivostock à Saint-Pétersbourg.IS Le Palais de Cristal à Londres t. Le Palais de Cristal qui, l'année der-îs nière, avait été sauvé de la faillite par in des subven'ions dont le roi Georges don-n- na l'exemple, vient d'être fermé pour le public. L'Amirauté anglaise l'a réqui-ti- sitionné pour les besoins de la division navale. NOUVELLES DE LA GUERRE Bombes sur Flessinpe Un aéroplane français? lance des bombes sur Flessingue Flessingue, 12 février. — Hier matin, .111 biplan de nationalité inconnue a sur-. olé le port de Flessingue et a jeté deux nombes qui n'cjit occasionne que peu le dégâts. Les bombes sont tombées dans le voisinage immédiat du vapeur :lu Norddeutscher Lloyd «Main», ancré .lans le port de Flessingue. Personne n'a été blessé. L'aéroplane 1 disparu dans la direction Sud-Est. Amsterdam, 12 février. — D'après les ournaux, l'aéroplane qui a lancé des îombes sur le port de Flessingue, était probablement un aéroplane français. Vapeur anglais attaqué par un sous-marin allemand à la côte Amsterdam, 12 février. — D'après une dépêche de Ymuiden le capitaine du vapeur anglais « Laertes » arrivé dans ce port raconte que son navire a été attaqué par un sous-marin. Avant d'attaquer, le sous-marin lui a donné par signaux, l'ordre de s'arrêter. Le capitarn n'obéit pas aux signaux et arbora le pavillon hollandais, prétendument pour protéger les nombreux neutres, des nègres et des Chinois, qui se trouvaient sur son bateau.Amsterdam, 12 Février. — D'après de ! plus amples détails le « Laertes » venant ; de' Java, a été bombardé par un sous-marin entre le bateau-phare de l'embouchure de la Meuse et le Schouwer-bank. Les projectiles ont traversé la cheminée, la boussole et des canots de sauvetage. Ensuite le sous-marin a essayé de torpiller le navire mais celui-ci a réussi d'échapper à l'attaque. Sur le front de l'Ouest Berlin, 11 février. (Wolff.) — Officiel : Une attaque dans l'Argonne .nous a fait gagner du terrain. Nous avons pris à l'ennemi six officiers, 307 soldats, '2 mitrailleuses et 6 canons de petit calibre.Paris, 8 févr. (Reuter.) -— L'ennemi a fait sauter des mines devant les maisons k la Boiselle. Les troupes d'occupation, composées- de 2 1/2 compagnies, firent l'assaut de nos positions mais ne purent dépasser les entonnoirs des explosions. Dimanche, une de nos compagnies fit une contre-attaque et expulsa l'ennemi de ces entonnoirs dans lesquels nous nous sommes immédiatement fortifiés. Dans la nuit de dimanche nous avons oris un bois au nord de Mesnil-las-Hur-!us, bois dans lequel l'ennemi s'était solidement retranché. Près de Bagatelle en Argonne les ba tailles d'infanterie ont continué duran toute la nuit de dimanche. Les Allemand réussirent d'avancer mais à la pointe du jour ils ne purent maintenir qu'une par tie de notre première ligne autour de la quelle la bataille a continué dans la jour née. Dans le secteur de Soissons Un déjeuner de guerre Le correspondant de guerre du « N. R Ct » écrit à son journal en date du 3-janvier : « Nous sommes arrivés à Soissons ver midi et demi. Soissons est une charmant-petite localité de la vallée de l'Aisne qu compte en temps normal 12,000 habi tants. Aujourd'hui, morne et abandon née, les petites villas avec leurs jardine sont fermés. Si le froid n'avait pas étc vif, on aurait pu supposer à travers le rayons d'un clair soleil que nous étion en plein été au moment où les persienne: sont baissées. Mais voyez, il y a la petit* église avec ses deux tourelles dont l'un' a été abattue par un obus. Une cathé drale qui se distingue au loin a reçu de coups et la tour en a été endommagée Ce n'est pas le calme du repos ni de \? paix qui règne ici, mais bien celui d: l'abandon et de l'épreuve qu'amène la guerre. Le bruit lointain du canon qui raisonne jusqu'ici vient des bords de l'Aisne. » Notre auto s'arrête devant un bâti •nent en pierre blanche, un officier nou >ouhaite la bienvenue et nous dit que 1 général Manoury en personne nous at tend pour déjeuner. C'est le généra Manoury, soit dit entre parenthèses, qi a commandé l'armée de Paris venue pou renforcer l'aile gauche des Français. » En quittant Paris on nous avait bie-dit que nous allions voir le général Ma noury, mais nous ignorions dans quelle circonstances.Aussi grande fut notre sur prise en arrivant chez l'aide de camp d: recevoir une invitation â déjeuner chez 1 général Manoury. On nous avait di a Paris que soissons n'existait plus que la ville était complètement éva cuée, disputée et bombardée sans inter ruption. En vérité que pouvait-on voir d plus intéressant pour un correspondan de guerre que de déjeuner avec un de chefs de l'armée française et cela dan une ville que tout le monde croyait per due et qui se trouve encore toujours entri les mains des Français. » Au premier étage de la maisor blanche on nous conduit dans un beau salon où le général Manoury vient \ notre rencontre, il est en petite tenue d( général. Messieurs, nous dit-il, je vou.c souhaite la bienvenue à Soissons qu'or vous a dit sans doute se trouver entre le? mains des Allemands. Vous pouvez donc vous rendre compte de visu que nous occupons toujours Soissons. L'échec que nous avons subi sur l'autre rive de l'Aisne au milieu du mois de janvier, n'a eu aucune conséquence fâcheuse pour nous. » Autour d'une table dressée dans une salle à manger bien éclairée prennent place le général Manoury ayant à sa droite le correspondant du « Times », à sa gauche votre serviteur.Les autres convives étaient cinq officiers d'état-major, dont deux colonels, un commandant, un capitaine et un lieutenant, un officier diplomate fonctionnaire au département des Affaires étrangères,quatre bourgeois, un fonctionnaire du bureau de la presse au Ministère de la guerre. » Voici le menu du déjeuner: » Huîtres d'Ostende, Omelette fines herbes, Rognons sautés chasseur, Gigot d'agneau (un magnifique gigot bien à point) pommes cliâteau, haricots verts, Camembert, Café. Vin blanc de Bordeaux, du Bourgogne, du Champagne, du pain blanc frais. » Le journaliste ajoute qu'on a lieu d'être satisfait à Soissons où l'on ne nanque de rien. En Angleterre LE PAVILLON NEUTRE L'Institut de droit internat onal et l'usage abusif du pavillon neutre Le «Frankfurter Zeitung» rappelle que l'Institut de droit international, une association de savants, a rédigé un règle-nent de guerre au congrès d'Oxford en 1913, règlement qui dans son art. 15 défendait absolument l'usage abusif du pavillon neutre appelé « un moyen perfide jt barbare ». Comme on voit la discussion au sujet de cette importante question est loin d'être épuisée. L'abus du pavillon neutre Stockholm, 10 février. — Au sujet de la même question, le u Aftonbladet a publie un intéressant article de fond, qui dit : Par le fait de faire un usage îbusif du pavillon neutre, l'Angleterre jnlève, aux pays neutres, toute protection résultant de leur pavillon. U y 1 nie profonde ironie dans la manière d'agir de l'Angleterre qui a la suprématie sur nier et qui croit devoir recourir à ce genre de tromperie pour protéger ;a marine marchande. Les gouverne-nents neutres ne peuvent se dispenser le protester contre ces agissements de Angleterre qui se sert de pavillons neu-res pour arriver à ses fins. Ces agissements ne sont pas plus justifiables que eux d'un homme qui s'approprierait un aux passe-port ou qui volerait une carte le visite pour échapper à des difficultés. )e cette façon, un navire, naviguant ^us pavillon suédois, pourrait prendre les canons à bord et tirer sur un navire ;le guerre allemand. Avec cela nous irions impliqués dans la guerre, et il ne peut pas y avoir de perspective plus grave que celle-là pour notre pays. Les pertes anglaises sur mer Londres, 11 février. — Le « Daily Telegraph » écrit : Le marché de l'assurance contre les risques de guerre était très animé hier. Les primes se maintiennent à la même hauteur. Depuis le commencement de la guerre, 191.102 tonnes de navires anglais ont été coulées, 31017 tonnes par des mines, 3385 tonnes par des torpilles. D'après Lloyds Register cela représente plus d'un pour cent de la totalité des navires de la flotte marchande anglaise. La censure anglaise Londres, l'i février. — La Chambre des communes a vivement critiqué la censure de la presse. Le gouvernement a déclaré que rien n'est caché, tout ce

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