L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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13 January 1915
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s.n. 1915, 13 January. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1z41r6ns1s/
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| Mercredi 13 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. ■ —^m Première Année, numéro 26 REDACTION et ADMINISTRATION: 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos. Bureaux ; 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 1? heures ANNONCES A FORFAIT 103, place île Meir, 103 ANVERS Les maladies et épidémies des armées belligérantes (2me partie) Parmi les expéditions napoléoniennes i! faut citer notamment la campagne d'Egypte, très éprouvée par la peste et l'cculite égyptienne; la campagne d'Espagne, qui dut souffrir beaucoup de la fièvre pétéchielle f.t de la dysenterie; enfin la célèbre campagne de Russie, atrocement réduite par toutes sortes de maladies épidémiques. I Les légions innombrables du grand génie de la guerre ne pouvaient plus opposer la résistance normale nécessaire aux ennemis pourtant inférieurs numériquement, par suite de l'affaiblissement dû à la maladie. La grande armée de Napoléon comptait en juillet 1812, lorsqu'elle franchit le Niemen, 370,000 hommes et atteignit le chiffre de 500,000 hommes par les troupes auxiliaires qui tinrent s'y adjoindre. L'année principale n'eut à vaincre aucune résistance la-ns sa marche sur Smolensk, mais jusqu'il la première grande bataille, elle perdit par les maladies et contagions près de 150,000 hommes. Dans les com- Îats livrés à cette époque il tomba relavement fort peu d'hommes. Ceux qui Mnmencèrent la célèbre retraite de ussie après l'incendie de Moscou, purent en très grande partie par suite de laladies. Les grands maux endémique? sont .issi par prédilection les épidémies guer-ères telles que le typhus, la dysenterie, i fièvre pétéchielle, la fièvre intennit-■ente et la variole. Cette grande concentration d'hommes accourus de divers fcoints ne pouvait que donner lieu à des épidémies: le mal trouvait un aliment surabondamment surabondant. Les hô-jEtaux, qui ne disposaient pas comme de îjos jours d'un service d'antiseptie per-Bectionné, étaient plutôt des réceptacles ■ germes pathogènes que des instituts de guérison. I De là cette repoussante expression ; ■< La pourriture d'hôpital ». ■ A ce sujet les médecins militaires français Larrey et Lemazurier ont fait, dans nui but humanitaire, des révélations sensationnelles sur les lazarets : les malades qu'on y apportait étaient presque certains d'y trouver la mort ail lieu du rétablissement.Si Nous allons vous parler maintenant d'un terrible semeur de mort : le choiera asiatique. Au siècle dernier l'horrible fléau s'est montré bien des fois com-| me dévasteur des armées et il était re-l douté surtout des chefs des belligérants ||arce qu'il se propage avec une rapidité effrayante. Ce redoutable fléau était autochtone et originaire du delfa du Gange, où il s'était longtemps localisé. Depuis 1810 il a dévalé de l'Inde en six grandes vagues de mort sur presque tou-jS: les parties du monde. Il occasionne ses ravages inexorables pendant la paix, Hais encore plus pendant la guerre. En 1B-I9. les Russes perdirent sur 160,000, hpnnnes, 43,000. soit près du tiers, par la choléra. ■En 1854 l'épidémie maudite s'infiltra illns la guerre de Crimée. Chez les Anglais, Français, Italiens et Turcs il -y eut 33,000 malades, dont 16,000 mouru-rtnt. Il est vrai que les installations solitaires étaient absolument insuffisantes, ^fcutaut plus que les autres fléaux sévis-sfcent aussi. Il y eut à cette époque 110,000 cas de décès et dans ce chiffre dé mortalité par blessures fut au chiffre (1 mortalité par maladie dans le rapport de 1 à 2.5. Donc par maladie il périt dlux et demi fois plus de soldats que par l»guerre même. k JPendant la guerre de sécession 58.3 par mille de l'armée de l'Union disparut par le choléra. Nous passons rapidement sur la guerre balkanique, la guerre lÉwmano-autrichienne de 1866 où le cho-lér, sévit furieusement en Bohême, où depuis 1685 il n'avait cessé de faire des wictimes. Dans l'armée prussienne, en Bohême, il mourut 4,529 hommes sur les 5,217 malades de choléra,soit 8/ pour cejbt, soit 13.9 par mille, c'est-à-dire approximativement le même nombre que ■x restés au combat tués ou blessés ngi tellement. ,.*.a première grande guerre où le ,nom-B de décès par maladie fut inférieur à §®ii occasionné par des blessures, fut la guerre franco-allemande de 1870-1871. jpur 29,000 cas de mort, dans le chiffre global de près d'un million de soldats allemands, il n'y eut que 13,(100 qui succombèrent à la maladie, pet écart considérable est dû aux procès considérables de la thérapeutique |||rrière et aux soins empressés prodi-ïués avec un ordre parfait, grâce à la îanle culture française où la générosité 'ettporte encore sur la science. Il en fut de même dans la dernière Brre coloniale anglo-sud-africaine, /historien a tort en n'accordant pas >lus d'attention à ces fléaux des guerres •t en concentrant ses idées sur les qualités stratégiques des chefs dirigeait .'action. ; En effet, l'histoire notjs apprend que ■ armées où régné unë épidémie per dent, malgré leur supériorité numérique, I tout ressort, de même que le soldat mal nourri et mal soigné ne pourra jamais li-1 vrer la même dose d'énergie offensive I que le soldat rationnellement sustenté et bien portant. Depuis qu'on s'est rendu sérieusement compte de cette grande et primordiale question de l'immunité épidémique et de la prophylaxie guerrière, des changements considérables se' sont accomplis dans les services sanitaires des années. Surtout depuis une dizaine d'années les progrès réalisés sont-dignes de la plus vive et plus sincère admiration et la par. tie ambulancière s'est développée dans des proportions très grandes. Aussi les blessés obtenant une nourriture appropriée à leur état, des soins minutieux .mmédiats dans des lazarets munis de toutes les dispositions hygiéniques désirables, pour être ensuite dirigés dans des hôpitaux de leur patrie, nous voyons la mortalité des blessés et malades tomber Jans une très forte proportion. Grâce aux cfécouvertes de Louis Pasteur, J. Lister et R. Koch l'antiseptie des blessures est parfaite et l'infection raumatique n'est plus à redouter. Tandis que jadis l'érésypèle, la gangrène et e tétanos s'étendaient et se communi-[uaient par les mains, les pansements et les instruments contaminés des hôpi-aux, le jour d'aujourd'hui ces cas ne >e produisent plus que très rarement. Un exemple spécial nous est donné par le tétanos. Après que Nikolaier et Kitasato eurent découvert le bacille du tétanos et le traitement adéquat de cet horrible mal, Behrmy, sous la direction de Koch, aidé de Kitasato, découvrit le sérum antitétanique. Ce fut un immense pas en avant dans la thérapeutique traumatique car depuis les cas de tétanos.sont excessivement rares et dus tous à des circonstances indépendantes de la science médicale.Nous allons clôturer cet article que nous avons fait le moins scientifique possible par cette déduction logique ; si une nation veut avoir une armée possédant une grande force combative, prête à marcher avec courage, confiance et enthousiasme pour la défense du sol natal elle doit avoir en vue tout premièrement l'organisation la plus parfaite possible du service sanitaire et ambulancier. Le soldat aura d'autant plus d'entrain et de conviction qu'il se saura surveillé et entouré par des officiers de santé capables et dévoués, suivi d'hôpitaux-ambulants munis de tout le matériel perfectionné le plus moderne. Cette certitude de ne pas être considéré comme de la « chair à canon » le transformera en un héros du devoir et la mort lui paraîtra moins affreuse devant cette contre-partie qui doit la combattre en apportant la santé et la vie. NOVU9. Echos AVIS « L'Avenir» est envoyé gratuitement, à titre d'essai, pendant quinze jours, à toute personne qui en fera la demande. Calendrier 13 janvier. — Lever du soleil 7 h. 55 ; coucher 4 h. 25. — St-Adhémar. 14 janvier. — Lever du soleil 7 h. 56; coucher 4 h. 26. — St-Hilaire. 15 janvier. — Lever du soleil 7 h. 57; coucher 4 h. 28. — St-Maur. Le pape et la paix A propos de l'échange de prisonniers inaptes au service, le « Giornale d'Ita-lia n dit que c'est un premier résultat de l'initiative pacificatrice du Saint-Siège. | On peut avoir confiance, en attendant la paix, que le Saint-Siège, dit-il, fera un effort pour diminuer les ravages de la guerre. L'intervention de son influence morale donnera plus de poids à la protestation des .neutres, dont les droits et les intérêts ont été méconnus. Cesserait illusion, sans doute, que d'espérer pour chaque démarche un succès aussi prompt et aussi complet que pour la question de l'échange des prisonniers. Mais tout avantage obtenu se traduira, en fin de compte, par un progrès de l'humanité et de l'équité. C'est^ par ces conquêtes fragmentaires, patiemment élaborées, que l'Eglise a fait sortir de la barbarie le droit des gens et la civilisation.Expériences de tir Les expériences de tir, annoncées par les autorités allemandes, ont donc eu lieu hier. Beaucoup de badauds sur les passerelles dès quais, ce qui tend à prouver que le travail n'est pas encore général. Ils tâchaient de voir les projectiles que les canons lançaient des différents forts de l'Escaut, lesquels projectiles, ainsi qu'il fut annoncé à l'avance, n'ont pas causé le moindre dommage. Tant mieux, tant mieux! Vivent les projectiles aimables et de tout repos ! A propos de la poste C'est à peine si le service postal est ~=~ rétabli à Anvers, et déjà des critique; surgissent. Tant il est vrai qu'il y aur; toujours des grincheux, les fameux «ette treuers» dont notre excellent confrère Garnir fit jadis un portrait si réussi. Un lecteur vient de tremper sa plum( dans une encre emplie de fiel pour nou; faire assavoir qu'il a mis à la boîte pcs. taie, à l'intérieur du bureau de la plac( Verte, une carte le lundi, à 9 heures du matin. Or, hier, mardi, à quatre heure; de relevée, la dite carte n'était pas encore à destination. Ce lecteur est bien impatient. Nous nous avons posté une lettre, à Gand, at début du mois d'octobre. Elle vient d'ar river à destination. Et nous n'avons pa; sorti nos foudres ! Le pape Benoit XV à l'aristocratie romaine Les patriciens et l'aristocratie romaines ont été reçus, pour la première fois depuis Léon XIII, par le Pape dans le salle des consistoires. C'est le comte de Solofra qui a lu l'adresse de souhaits de nouvel-an. Benoi': XV, ass.s si.r son trône, a fait une longue réponse. « Il nous est bien connu, dit le Saint-Père, que le souci du sort d'êtres qui vous sont chers, oppriment votre cœur nous savons bien que l'incertitude dr. lendemain vous peine; nous avons pout cela le devoir de souhaiter, spécialemen. pour vous, que l'horizon, obscurci depuis des mois, s'éclalrcisse et qu'un rayon d'une paix définitive vienne chasser l'incertitude et la crainte d'un lendemain douloureux. » Pour que le Seigneur exauce nos vœux, nous devons lui ofrir l'encens de nos prières avec le myrrhe de nos œuvres chrétiennes. » Le cœur nous dit que le Seigneui vous récompensera richement de la ch.i-rit'é que vous exercerez ainsi en vrais mécènes à l'égard des pauvres ot des déshérités. Que l'arc-en-ciel de la paix luise de nouveaù sur la terre et que le patriarcat romain et la noblesse romaine puissent travailler sous son égide à l'œuvre de charité et de foi qui ont toujours été dans ses traditions. » Après la bénédiction paoale, le Saint-Père a admis l'assistance au baisemains.Situations bruxelloises Notre correspondant de Bruxelles nous envoie la petite note que voici : n L'émoi que nous avons eu ici, le mois dernier, au moment de l'inscriptior des gardes civiques, se renouvelle en ce moment au sein de la colonie étrangère » Un arrêté du gouverneur de Bruxelles, général-major von Kraewel, or donne l'inscription de tout étranger âgé de plus de 15 ans, de nationalité en guerre avec l'Allemagne, à se faire inscrire le 12 janvier à l'Ecole mili.aire. » Cette ordonnance a été partiellement annulée depuis, parce qu'on prévoit qu'il y a un nombre trop considérable de Français dans l'agglomération pour que toutes les inscriptions puissent être prises le même jour; une date ultérieure sera indiquée pour ceux-ci. » Cette inscription donne lievf à une foule de commentaires et lç* idées les plus folles surgissent dans les imaginations exacerbées. Pour ceux-ci comme pour les garde-civiques sans doute il y aura plus d'émoi que de mal. » Guerre et criminalité Il est assez curieux de constater, d'après les statistiques établies par un cri-minaliste compétent, que les crimes ont liminué depuis le commencement de la guerre dans de très notables proportions. Ou peut établir d'une façon générale que les vols avec effractions ont diminué de .0 pour cent, les abus de confiance de 40 pour cent.Mais les délits moraux seulement de li pour cent. Il y a lieu de ;onstater aussi que ces proportions actuelles concordent assez bien avec les chiffres établis en 18.0. Mais il serail Eaux d'attribuer cet abaissement du taux de criminalité à l'amoindrissement très considérable de la population civile.C'esl plutôt une question psychologique donl les causes nous échappent. La guerre moralisatrice? Voilà,111a foi. pour un ardent partisan de la paix une question bigrement difficile à résoudre Aidez-nous donc, messieurs de la Justice criminelle, à trancher ce problènu qui vous intéresse directement. Les Bombardier; Nous voulons vous parler d'une affaire de... paix, tout cç qu'il y a de plus paisible car il n'y 11'est nullement question clans cet articulet de bombardement. Oyez messeigneurs, ce petit boni d.'entomologie instructive : Il existe un insecte nommé bombar dier appartenant à l'ordre des coléoptè' res et à la famille des cara>e5. Il est plu; connu sous le 110111 de eicindèle ou de bupreste, et nos potaches s'amusent sou vent à lui faire la chasse sur nos for tifications. En tant que « bombardier > sa place est là, nom d'une bombe, mai; encore une fois, ce petit insecte de belle i ipparence est inoffensif et d'allure paisible. Alors, diantre, pourquoi l'appelle . 011 bombardier, licoutez : Ce singulier arabe a de belles éiytres d'un bleu-vert céruléen. Le ventre est mordoré, ce qui ; uinonce 1111 personnage important même i .le son vivant... .Mais ce qui fait le... charme particu-1 lier de cet insecte peu connu, c'est qu'il .i des moyens de défense... inédits. En effet, il a à l'extrémité de l'ubdomen aie poche à liquide, qu'il peut projeter i volonté avec forte détonation. Loisqué ce liquide vient à l'air par la projection, I se volatilise en une vapeur bleuâtre,répandant la plus infecte des puanteurs, .vxcusez du peu ! Cette pétarade empestée sert à l'insecte contre ses ennemis qu'il suffoque et écarte par son artillerie malodorante. Si on chatouille le oombardier sur le dos, il décharge immédiatement son canon puant. Nous allons nous documenter sérieusement pour pouvoir donner à nos lecteurs une étude plus complète de la « cincidèle » dite bombardier. Mais encore une fois et de toute fa-,.on nos bous petits bombardiers sont de= ..isectes de tout repos et leurs coups d. canon... un peu incongrus, ne produiront heureusement que des bruits de... paix ! Les prisonniers français en Allemagne M. Gustave Ador, président de la Croix-Rouge internationale, a réuni ses ^00 collaborateurs de l'Agence des prisonniers de guerre de Genève et leur a fait une contérence du plus haut intérêt. II y a parlé spécialement de ses récents voyages en France et en Allemagne. La partie la plus intéressante de la causerie de M. Gustave Ador avait trait à la visite qu'il a faite en Allemagne, avec le docteur Ferrière, à plusieurs camps de concentration et à plusieurs .orteresses où les prisonniers français sont détenus.L'impression générale a été punné au sujet des conditions matérielles des prisonniers. La nourriture est suffisante. JjUe est la même (Jue pour les soidats allemands. Quant aux conditions morales des prisonniers, elles diffèrent jeaucoup suivant les localités. Chose singulière, en Allemagne il n'y a pas encore de règlement général. Le commandant de chaque camp fait ce qu'il veut. Les prisonniers se louent beaucoup du commandant Bruch, au camp de Torgau. En général, les officiers souffrent de leur inaction. Ils sont soumis à une discipline beaucoup plus stricte qu'en 18,0. ils ne peuvent sortir du camp et n'ont qu'un petit préau pour prendre l'air. Il est très difficile de se procurer une lecture : aucun journal,peu de livres. Mais ce qui est le plus dur pour les officiers et les soldats, c'est de 11e pouvoir recevoir des nouvelles détaillées des leurs. Seules de courtes car-ces avec des détails insignifiants sont autorisés. Les officiers supérieurs reçoivent 100 marks par mois, les autres 60, et ils ont 45 marks à payer pour leur pension. Les délégués suisses ont visité de grands camps de concentration, en particulier celui de Zossen, près de Berlin, où s'ont détenus 13,000 militaires et 2,000 civils. Ils sont tous logés dans des baraquements dont chacun peut contenir 1,50 à 200 personnes. L'aménagement est très pratique. Grâce aux doubles parois, le chauffage est très suffisant. La toiture et les planchers sont bien établis. Au centre du camp, il y a une cantine où on vend du tabac, des vêtements chauds et quelques comestibles. L'usage des boissons alcooliques est interdit. Entre les baraquements, il existe de larges couloirs où on peu se promener. Les soldats travaillent à l'aménagement du camp. M. Gustave Ador est persuadé qu'en Allemagne, comme en France, les prisonniers sont traités avec humanité. En relevant et en exagérant certains faits exceptionnels qui peuvent se passer çà et là, la presse ne ferait que rendre plus strictès les mesures prises à l'égard des prisonniers dans les différents Etats belligérants, et par conséquent aggraver leur sort. Découverte préhistorique Au sud de Londres, des vestiges préhistoriques importants ont été découverts.On a trouvé, en particulier, une molaire de mastodonte ne mesurant pas ; moins de 30 centimètres.Elle a été transportée à Lancaster House, où les zoologistes vont l'examiner. Exagération L'autre jour, la plate-forme du train était à ce point encombrée qu'on n'y pouvait plus trouver un centimètre de ■ place. Non pas qu'il y eût tant de vova-, ïeurs : il n'y avait qu'un monsieur, une : clame et une fillette; Mais ce trio opérait cle cette façon un petit déménagement de ■ leur garde-robe, et des amoncellements i de paquets et de boîtes à chapeaux jon-i chaient le sol. ; Cela est-il permis? NOUVELLES DE LA GUERRE En Flandre Près de Knocke Sluis, 11 janvier. (N. R. Cl). — Les Allemands continuent à se fortifier dans .es dunes près "de Knocke et on est d'a-. .s qu'il sera bien dificile de les en déloger.Les Allemands font sauter des mines lui arrivent à la côte ce qui occasionne .tu bruit assourdissant. Canonnade On signale d'Aardenburg en date du la nuit écoulée nous avons repoussé de a été entendue dans les environs de ^eebnigge. Suivant d'aucuns c'étaient des croiseurs anglais qui bombardaient c port, suivant d'autres c'étaient les jros canons allemands qui ont été avan-éî sur le bord de la mer et qui sont en-Tés en action. En France Paris, 10 janvier. (Reuter). — Dans .a nuit écoulée nous avons repoussée deux contre attaques des Allemands à Perthes et au nord de Beau Séjour. En Argonne nous avons repoussé deux attaques des Allemands l'une près .le Founsain Madame, une autre près de St. Hubert. Aviateurs Allemands sur Dunkerque Dunkerque, 10 janvier. (Reuter). — Une douzaine d'aviateurs allemands ont survolé Dunkerque et les environs et > ont jeté trente bombes. Des mesures ayant été prises on n'a pas à déplorer de grands accidents. Peu de victimes son. cjmbées. Les dégâts matériels ne sont pas importants. Seize avions allemands survolent la Manche Londres, 11 janvier. (Reuter). —.Seize avions allemands ont survolé la Manche hier matin, vraisemblablement avec l'intention de faire une sortie en Angleterre. Le mauvais temps a obligé les aviateurs à rebrousser chemin par Dunkerque.Les raids d'aviateurs allemands au-dessus de Furnes, Dunkerque et Calais continuent. Cette nuit on a vu un Zeppelin et deux avions près de Calais. Ils jnt jeté des bombes sur Furnes et Dunkerque sans occasionner de grands dégâts.L'apparition, des .navires aériens au-dessus de Dunkerque fût signalée par té-lépnonè à Calais. Les projeteurs ont immédiatement fonctionné et quand les Zeppelins sont apparus on les a éloignés 1 coups de canons. Ils ont disparu sans litre touchés. Des aviateurs allemands doivent éga-1 ornent avoir jeté des bombes sur Haze-brouk. Des aviateurs anglais les ont chassés. Armentières a également été bom bardé par des aviateurs allemands. La rare doit avoir pris feu. De même à Verdun où les aviateurs allemands ont bombardé le fort Bois Goar. Bombardement en perspective Paris, 12 janvier. — Le « Temps » rapporte : La population de Paris sera avertie sous peu par la presse des mesures qu'on prendra pour diminuer l'éclairage de la ville aux fins de parer au danger d'un bombardement par les Zeppelins.Combats. — Les pertes françaises. Berlin, 12 janv. (Wolff.) — Du grand quartier général, le 12 : Au Sud du canal de La Bassée, il y a eu des combats peu importants, qui ont été jusqu'ici sans résultat. Au Nord cle Crouy, les Français on*, attaqué hier, mais ils furent repoussés avec des pertes considérables. Ce matin, les combats ont repris. Une attaque entreprise hier après-midi par les Français, à l'Est de Perthes, fut repoussée sous nos feux. L'ennemi a subi des pertes considérables. Dans l'Argonne, nous avons pris, rue de Rome, une position française ; deux officiers et cent quarante hommes sont tombés en re nos mains. Dans les combats dans la partie Est de l'Argonne, nous avons fait prisonniers, depuis le 8 janvier (y compris les; pertes déjà citées) : un major, trois commandants, 13 lieutenant et .61)0 hommes, de sorte que les pertes globales, y compris les morts et les blessés dans ces combats acharnés peuvent être évaluées à 3500 .hommes. Des essais d'at.aques de la part des Français, au Sud de Saint-Mihiel, n'ont pas réussi. A Saint-Mlhiel Armand Feheri, le correspondant c;e la « Neue Freie Presse », écrit de Saint-Mihiel, au Sucl-Est de Verdun, que la vie a abandonné cette ville de garnison, si gaie et si jolie avant la guerre. On n'v voit plus âme qui vive en dehors des soldats allemands qui occupent toujours la place; Les enfants ne jouent plus dans la rue. Au commencement, ils y couraient sans souci du danger. Plusieurs ont été tués par des skrapnels aux yeux de leurs parents. Les Allemands ont donné ordre d'ouvrir les écoles pour que les enfants soient autant que possible mis à l'abri clans la-journée. La vie économique a totale nent cessé \ Saint-Miîiiel. Personne i:e trav i.le : 1 n'y a olus de commerce, plus d'industrie, plus d'agriculture. Dépêches diverses La réponse de l'Ang'eterre à la note américaine Londres, 11 janv. (Reuter.) — Les journaux expriment leur confiance que la réponse de Grey à la note américaine crouvera un accue.l favorable et convaincra le peuple américain que les réclamations de l'Amérique ne reposent sur rien. Us comptent que la réponse de l'Amérique me.tra fin au diftéreud. New-York, 11 janv. (Reuter.) — Les journaux du matin disent que la réponse de Grey est amicale et conciliante, ils ajoutent que là où Grey entre dans des détails, la manière de voir de l'Angleterre et celle cle l'Amérique 11e diffèrent presque pas. La réponse anglaise Londres, 13 janv. (Woiff.) — D'après une dépêche de Washington, les journaux de New-York constatent que ia réponse anglaise n'est pas très probante, bien qu'ils reconnaissent sa franchise et sa sincérité. Quelques correspondants de journaux de Londres expriment l'opinion que la possibilité de dififci.l.és nouvelles existe toujours. Les organes clu grand éditeur Iiearst déclarent que l'Angleterre se refuse de faire la moindre concession. Les journaux allemands de l'Amérique du Nord disent que sir Edward Grey a tenté de différer la solution de la question par une vive phraséologie. Bile, 13 janv. — Le « Bazeler Auzei-ger » dit, au sujet de la réponse anglaise, que cette note n'est autre chuse qu'un refus complet des demandes amé-r.caines. L'Angle.erre reconnaît Ciu'elle ne pet intervenir que pour protéger sa sécurité nationale, mais elle déclare en même temps que cette même sécurité l'oblige de capturer toutes marchandises qui peuvent être destinées à ses ennemis. L'attaoue de Przemysl Vienne, 12 janv. — Ls reporter du « Deutsche VolKsblatt » apprend au sujet de Przemysl que l'armée russe a subi là des pertes importantes, les sorties de la garnison lui causant un tort très grave. Les officiers russes en parlent avec admiration. Les rangs des colonnes d'attaque russes furent décimés d'une taçon efroyable. Comme lors du premier siège, les officiers abattirent leurs hommes,qui ne voulaient pas avancer. Devant les fils barbelés, 011 trouva, après les premières attaques, des monceaux de- cadavres. On compta ceux-ci par miliers. JB,n conséquence, les attaques aveugles russes lurent suspendues. Gn envoya ensuite des forces aux armées de la D. najec et des Carpathes, de sor e q„e devant Przemysl la situat.on devait tranq..i.ie. Dans la garnison règne mi esprit excellent. Front.Austro=Russe Vienne, 12 janv. — Officiel. — Les tentatives des Russes pour forcer le pas sage de la Nida se sont renouvelées encore hier pendant un feu v.oltiit- d'artillerie sur tout le front ; un corps puissant des ennemis a pris l'offensive dans le secteur Sud, mais cette attaque a été brisée par notre artillerie avec des pertes pour eux de centaines de morts et de blessés. Pendant ce te.mis, les combats d'artillerie se poursuivent an Sud de la Vistule. Dans les Carpathes, le mauvais temps entrave toute action importante. Dans la - vallée 'supérieure cle l'Ung, les ennemis se retirèrent sur la passe d'Uszok. L'Italie et le Vatican Suivant le « Perseveranga » l'I-talie entretient des négociations non officielles avec le Vatican pour le rétablissement des relations diplomatiques.

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