Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 October 1917
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s.n. 1917, 14 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 20 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/707wm14p2z/
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LË bruxellois lee navir*o hollandais venant des ïndeg et de l'Amérique du Sud ne pourront fa r" i-i chai-bon dans aucun des ports ck f dans les cas où l'autorité ain corde ■une autorisation spéciale. Comme .''ment il n'est pas possible non plue dj fane du charbon dans les ports de l'Amérique du Sud, la navigation entre les colonies hollandaises et la métropole est rendue actuellement impossible. Le niin;stre des Pays-Bas et la Commission néerlandaise en Amérique négocient en c.e moment avec le gouvernement des États-Unis pour la conclusion d'un accord relatif à la na. vigation et à l'exportation de marchandises Vera la Hollande. Mais jusqu'ici ils n'ont pas réussi à arriver à une entente avec le gouver. nBment américain. La Haye, 12 oct. — Il a été annoncé récem. ment que toute transmission de dépêches commerciales, financières et boursières entre l'Angleterre ot la Hollande avait été complètement arrêtée. On apprend maintenant que cette in; terdiction a été prononcée sur l'ordre du gou--yornement britannique, qui veut ainsi forcer la Hollande à interdire le transit de sable et d£ cailloux d'Allemagne pour la Belgique, ains que le transit de métaux de Belgique poui l'Allemagne. La Haye, 12 oct. — A propos des déclaration! faites par le représentant de l'Agence Reute.) à Amsterdam, au sujet des motifs de la eus-pension des transmissions télégraphiques d( nouvelles commerciales de cm pour la Hollande, le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » écrit On ne peut pas trouver da preuve plus éclatante de la méfiance dans laquelle est tenue h politique d'absolue et correcte neutralité dt gcuvernem. nt hollandais, que cette mesure dt coercition. Le gouvernement britannique peut le public néerlandais, parce que son gouverne, ment ne sie montre pas prêt à sacrifier ses de yodrs de neutralité pour répondre aux désirs de l'Angleterre, et celle-ci masque son aciior nullement justifiée sous le prétexte de « me sures coërcitives ». L'accord germano-hollandais. Hambourg, 12 oct. — On mande de Rotter dam au « Hamburger Fremdenblatt », que l'accord entre le gouvernement allemand et te Hollande au sujet de la fourniture de charbon à cette de m ère, ainsi que de la fourniture de vivres et ds l'obtention de crédit, peut êtrt considéré comme définitivement conclu. Les deux délégués du gouvernement allemand, les représentants des associations commerciale allemand s, se sont rendus aujourd'hui à Ber lin pour y obtenir la ratification du gouver nement allemand. La situation critique en Russie. D'après la « Novoje Wremja » le mmistrf russe des communications a déclaré qu'en no vembre tout transport de voyageurs, par voit ferrée, sera arrêté jusqu'à la fin da la guerre le maintien des trains, no circulant pas poui * des besoins militaires, étant devenu impossibl* à cause du manque de charbon. Les journaux suisses apprenant de Péirograc que le général Mouraehevski vient d'être nom mé chef du grand état-major. Pétrograd, 12 octobre. — Le département d< l'instruction publique a Ordonné la ferinetur* des universités pour le restant du semestre les travaux scientifiques dans les instituts con tinuCïont toutefois. Le sort de rex-fami.le impériale de Sussie. Pétrograd, 12 oct. — L'ex-tear et sa familîf ont été transféré., de Tobolsk dans un couvent gitué à 18 verstes de la ville. Le transfert s'est opéré à la suite d'une requête introduite pai l'ex-tsarine, fondée sur l'absence de ja.rdir dans le voisinage de la maison qu'elle habitait où ©lie pût faire des pomenades sans que Ie* Habitante y eussent accès. LA GUEEBE SGUS-MAR1KE. Berne, 12 oct. — On mande die Paris a ls « Dépêche de Lyon » : Le quatre-mâte français « Blanc » a été attaqué le 12 septembre dans l'océan Atlantique par un sous-marin a] lemand et ooulé après un loin g combat. Un< grenade £|ui afait explosion dans la chambre c'b munitions a tué le capitaine et plusieurs marins de l'équipage du voilier. 15 survivant; araraient été sauvés. PROPOS LIBRES ET VARIES Des ûoûts et des OouSeurs l'on doit discuter Les gouvernements prennent, à tour de bras Je multiples décisions sur ce qu'ils feroni jiprès la guerre. Il est probable que, la guerre finie, ces décisions auront vécu ce que vivent les roses. Le gouvernement belge nous promet l'état de siège pendant un an, des fusillades, des déportations, etc. Les promisse# ne coûtent rien. Ce dont le gouvernement belge et les gouvernements neutres, de même que l'Allemagne et ses a lits devraient s'occuper sérieusement dès à présent, c'est de la question des couleurs. La Franoe a appelé à son aide arbis, nègres, Sénégalais, Malgaches, Tonkinois, etc. L'Angleterre, toujours plus roublarde, s'est tout simplement fait le plus possible remplacer pai d.s gens de couleur, ce qui fait que lorsque l'on annonce 100,000 hommes de pertes anglaises, c'est tout simplement une macédoine, où le natif de l'Ile occupe l'infime minorité.Que deviendront ces hommes de couleur? Il est impossible de débarquer avec un chien dans l'île d'Albion! C'est dire que les soldats de couleur en seront exclus comme indésirables. La Franc, en aura assez, elle en aura même trop, et les soldats licenciés traverseront les frontières pour venir occuper les postes de choix : portiers d'hôtels, rjclamcs pour ciga-. res, et bandits de grands chemins. Leur mentalité est des plus simplistes, et ils ne connaissent guère ce qui différencie le tien [ du mien. Voyez-vous que, rentrant un soir, je trouve un Pcau-Eouge forant ma commode — , ce qu'il serait volé! — par00 qu'elle est acajou comme lui 1 A part la question de repopulation, ces gens ne seront pas bons à grand'chose. Doués d'instincts plutôt sanguinaires, ils ne tarderont pas, comme les reit-res au moyen-âge, à répan-| dre la terreur dans les campagnes. Le « Vampire », moniteur de l'agriculture, publie : Tout le monde connaît le joli village de Patates-très-chèr s. La nuit de dimanche à i lundi, le tocsin retentit, appelant Le hommes de bonne volonté, pour été.ndre un incendie. C'était la ferme de la famille liapace (une des plus importantes de l'endroit) qui brûlait. Après deux heures d'efforts, les courageux sauveteurs euremt le dessus, et des constatations permirent de si rendre compte que 1 l'incendie, allumé par unei main criminelle, ' avait été précédé d'un crime épouvantable, exécuté avec des raffinements do cruauté. Le fermier, l'honorable M. Rapace (plusieurs fois millionnaire), sa femme et leurs trois filles 1 ava.ent été égorgés et martyrisés. Les têtes des victimes étaient clouées au milieu de portraits 1 de famille. Les membres épars çà et là prouvaient les tortures qu'avaient dû endurer les victimes. Le « Prolétaire », journal de l'arrondissement, publie : Le drame de Patates-très-chè-' reg : Ce drame est te 17e depuis un mois dans la région. La personnalité des victimes, rien 1 moins qu'intéressantes, n'est pas ce qui nous occupe. La famille Rapaœ, au nom prédestiné, avait acquis une fortune, aussi rapide 1 qu'insolente, eu pressurant ses semblables pendant la guerre. Ce qui est intére&samt pour 1 nous, ce sont les malfaiteurs (enfin arrêtés) : trois soldats de couleur du 69e Etranger. Ces trois bngande ne vivaient que de rapines, et ' il est heureux que l'on se eo.t décidé à les pin-1 cer. ; L' « Innomable » : La Chambre est particulièrement houleuse pour la diecueeion de l'interpellation du député Tremblon. Oelui-ci monte à la tribune au milieu d'un charivari s- infernal. Le député Tremblon : C.toyen ministre, l'in. , curie dont vous avez fait preuve en discutant les conditions de paix est cause que le com-! merce et l'exportation du pays sont détruits à jamais. Vous avez rompu toutes relations \ avec l'Allemagne, un de nos meilleurs clients, et nos industries verrière et diamantaire, Je tissage et l'armurerie, ont déjà dû émigrer en Angleterre, où nos protecteurs les ont attirés ' déjà pendant la guerre. Vous n'avez rien su prévoir, pas même l'envahiesement du pays par les gens de couleur. Dos drames sanglants ee déroulent journellement. Récemment un député fut souffleté par un nègre. ' Une vo-ix à droite ; A la gare des Guillemins. ' Aboiements à gauche : Ouah I ouah ! ouah ! A la niche ! A la niche • Le citoyen Tremblon : Je méprise ces insinuations, et l'intérêt supérieur du pays, qui seul dicte mes paroles, me fait dire que tous les jours vous déméritez de plus en... (Tapage, brouhaha; le citoyen Trembon doit descendre de la tribune.) — Ces comptes rendus anticipés ne sont que 1 de pâle3 échantillons d''s polémiques qu'engendrera la présence des gens de couleur dans de» pays qui à aucune époque n'ont désiré en rece voir la visite. Il serait nécessaire que dès à présent les responsables fassent en sorte de nous éviter cette calamité, qui après la guerre pourra.! t allonger la liste des sept plaies de l'Egypte. Ce serait pour nous une plaie qui tiendrait le milieu entre la peste et le choléra. Que l'on nous en préserve! A. Gel. Echos et Nouvelles L'erseigne-ment flamand. Le minstère des sciences et des arts nous communique une circulaire relative à la Com-m'es,ion d'Etat chfrgée d'examiner la si tuai ion de l'ense gnjmeoit primaire au.point de vue d<*s langues. La Commission a été instituée le 24 mars 1917. A la date du 1er septembre 1917 elle avait visité 45 écoles sans compter une dizaine d'écoles égalem nt. visitées, mails dont les enfants n ont pas dû ou pû être interrogés. 8.015 enfants ont été interrogés au total. D'à. pi ès lia Commission 5,950 de ces enfants sont d'origine flamande et doivent donc être enseignés en flamand. Sur les 45 écoles il y en avait 28 flamandes et 342 françaises. Leg rapports de la Commission proposent d instituer 158 nouvelles classée flamand 's et de supprimer 342 classes françaises. A quelque» exceptons près (une uentaàne bilingues auparavant) toutes les nouvelles classes de la Ire, 2e et 3? année d'études sont flamandes,la flamandisat on ne pouvant être provisoirement poussée plus loin.Le Grand-Bruxelles compte 213 écoles dont une quarantaine ont toujours été flamandes. Le secrétaire. Le Président. F. VAN LAAR. R. DE CNEUDT. Four les tai'Jevrs. La société « Union et Progrès » d ■ Bruxelles, composée de tailleurs et de coupeurs, organise 111 cours de coupe pour hommes. Le cours s°ra gratu t,si durée" d'environ 5 mois.Un concoure et une exposition term n-eront les travaux.D^s prix seront remis aijx élèves-lauréats. Un droit d'inscription de 2 frames s-ra perçu. Les adhérions seront reçues au local, « Café du Luxembourg », 29, rue du Trône, le 15 octobre, à 7 h. du soif. Les ts-res à f^tetb-Giïïes. Une enquête est ouverte smr la di'-cis'om du Conseil communal renouvelant sans mod fixations pour 1918 lee imposit'ous «-après : 1) 130 centimes additionnels au principal des 'contributions foncières et pem>nnell-s sous réserve des dispositions de l'article 18 de l'arrêté du 18 mai 1916 de M. le gouverneur général ; 2) 25 centimes additionnels à la taxe sur les automob'leg, les metooyel-ttes et les raotocyc.îes; 3) 50 centime^ additionnels sur le principal des revenue et profits d°» sociétés et de leurs administrateurs; 4) 9.10 p.c. sur le revenu cadastral des constructions, temporairement exemptées des con. t.ributions foncières. 5) Les taxes directes d'égout sur les propriétés non bâties. 6) Les taxes sur les valeurs locativen réelles des immeubles bât». Les personnes qui ont d s observations à présenter devront les faire par écrit au Collège avant le 25 octobfe. (A.) La situation *.e"icoîe. Le « Bull tin officiel de la situation a.srri-cole » accuse une moyenne plutôt défavorable. Les récoltes des céréales ont pu être rentrées à temps. Les pluies persistantes fin août et commencement septembre ont donné lieu à des prévis:ons peu favorablee En ce qrv concerne les oéréal g à p"in notamment, le froment a germé sua* tige dsns d«^ p>-oportions tellies que le rendement a. baissé de 20 à 50 p. 0. sur de très notables étendues. Les pommes de terre ont commencé à pourrir, au point qu'un in-s'ant on. a déeesoéré de pouvoir rentrer la récolte dens un état de siccHé suffisante.Vers le milieu du mois pourtant le temps s'rst remis au b-au de sorte que la récolte s-ra en-ore très suffisante. A oe po nt dp vue la récolte des pommes de t-rre accuse des résultats très différente ■ bonne dans, les tera'ns hauts elle a été par pl"ce absolument compromise dans le® terrains bas et humides. D -ns certaines régions l^s céréales à pain aussi bien que les fruits à gousse ont souffert par suite de la grêle tombé" au mois d'août. ""FArrTTïïviRs BONNES CAPTURES. — L'off'tarer de poîioe Van Obbergen, de Molenbcek, vient d'arrêter Van C., rue d'Anderlecht, et Van i4 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. Mes Pontons • r r NEUF ANNc.ES DE CAPTiVàTE PAR Louis GAI^^ERAY Combien de fois ne m'e&b-il pas arrivé à moi-jaême de me cramponner d'une main convul-iive aux barreaux des sabords pour humer av'-< délices les émanations infect s, mais au moins fraîches et humides, qui s'élevaient, du sein d'énormes îlots de vase qui encombraient la ri ▼ière jusqu'à l'entrée du port et entourainiii le Frotte dé toute part I N'importe, jamais je n'oublierai les heurei ainsi passées au travail ; toujours elîeg resteront dans ma mémoire eomme un des souveniri les plus doux de tua vie. Vers le milieu du mois de septembre, un-î grande joie m'arriva au moment où je m'y attendais le moins. J'aperçus, en me rendant un matin sur le pont, mon excellent Bertaud qu< l'on ramenait de l'hôpital, et qui,dès qu'il m'a. peirçut, courut à ma rencontre et ee j< ta dans mes bra< — Eh oien, mon brave ami, lui dis-je en remarquait avec un serroment de cœur un< large cicatrice à peine fermée et encore tout< rouge, qui lui séparait le front en deux, tu w donc pensé mourir? — Non, du tout ! n>e répondit-il en riant. — Cependant un matelot, par qui longtemps j'ai eu de tes nouvelles... — Ali I oui, je vois oe que c'est, interrompit Beïtauid; ces canailles d'Anglais comptaient pour me voir tournrn- l'œil sur le horion que j'aj reçu à h tS+c . T/v imbéciles. . ils comp-tek-nt aanfi j«fur h1>te! Et>t-œ qu'on démolit jamais Une t&C br-^Wnne! LU»s sont trop dures pouir celai Le toidat qui m'a entaillé le d'âne § camé «œ eabre à cette beiie besogne,. J'en suis ravi... Ça lui apprendra une autre fois à mieux choisir sen endroit... — Allons, je voi6 avec plaisir qu'à ta maigreur près, qui est devenue fabuleuse, tu n'ag -]K>int changé. — Ma.s, oui, je suis toujours le même. A propos, quand nous évaderons-nous? — Plaît-il, que dis-tu ! demandai-je en croyant n'avoir pas bien entendu. — Je dis : qua.nd nous évaderons-nous? De la part de tonte autre personne, cette question m'eût para une plaisanterie ou une ' rodomontade; mais Bertaud me 1'adresaa d'un 1 air si simple, si naturel, si convaincu, que je n« pus mettre un seui instant en doute qu'elle n'exprimât pas parfaitement sa- résolution. — Je t'avouerai, lui dis-je, que la t-r'ste issue de notre tentative a un peu refroidi mon ! ardeur. — Tu feras comme bon te semblera, mais je ' t'avertis, moi, qu(J ja veux me sauver, et que je me sauverai... Oui, oui, je le dis et je le ré. ' pète, je veux me sauver et je me -sauverai...Tu vi-rr-ae ! — Dame, que répondre, sinon qu'ayant com mencé ce genre d'exercice périlleux av°c toi, je be suivrai... — Alors ne crains rien. Je réponds de tout! Nous ne r<6terons plus longtemps ici et nous reverrons bientôt la France. — Pourvu toutefois que nous ne nous noy!û&8 ' p«e en route... 1 — Quant à cela, c'.st possible... Mais après tout, qu'importe? nous 11e serons plus prisonniers ! LJ changement qui s'opéra -n huit jours de temps dans l'état de Bertaud fut inouï : à chaque heure, pour ainsi dire, on pouvoit remarquer une nouvelle améliorât on dans sa gain té; ses forces revenai, nt à vue d'oeil. Cependant notre alimentation et, notre -genre de vie n'étaient certes guère favorables au dlâveloppe-m'Jit d'une convaJescense. Comme je lui faisais compliment sw-tfi rapide retour à la aanttf « — Parbleu, me répondit-il simplement, il le faut bien, puisque je vais avoir bientôt besoin de toutes mes forces,. Je suis forcé de me remettre au plus vite. Le fait est, j'en suis persuasé, que cette merveilleuse convalescence du Breton était uniquement produite par sa force de volonté. Il voulait se guér r et i] se guérissait. Combien de fois n'ai-je pas vu, à bord des pontons, des prisonniers, en meir, des matelots, jes premiers attaqués de fièvres pernicieuses, les seconds du scorbut, résister pa.r eur seule énergie aux progrès du mal, et finir par en triompher, tandis que d'autres, bien moins dangereusement atte.nts, mais d'une nature molle, ne tardaient pas à succomber aux attaques de la maladie ! II m'arriva pendant la convalescence de Bertaud une assez bonne aubaine, qui me permit de gagner quelque argent. Voici le fait. J'ai déjà «lit que mes compagnons d'infortune ee livraient à toutes sortes de travaux; or, il y avait un genre d'industrie dans lequel surtout plusieurs d'entre eux excellaient, et qui était porté à sa perfeeti< n : je veux parler de dessins exécutés en paiile, qui s'incrustaient sur de?# née ssaircs Çn bois ou sur des boîtes de toute espèce; seulement, C^s dessins représentaient toujours les mêmes objets, des fleure et d s oiseaux. Un jour que je m'amusais à esquitser sur une ardoise un navire eous voiles, un de ces fabricants de nécessa res me proposa, si je voulais lui faire des dessins maritimes, de me les payer à raison de trvis so:.s pièce; je m'empressai d'accepter. Je n'avais d'abord vu dans ce travail qu'un moyen d'améliorer un peu ma position et de venir en aide à la convalescence de Bertaud; mais séduit et charmé bientôt- par cette occupation qui, tout à fait conforme à mes goûts, me rappelait en outre la maison paternelle, je finis par m'y adonner avec une ardeur sans paiiille. (A suivre.) S., rue des Six Jetons, qui, se présèïïtant com. me policiers, vont faire des perquisitions et commettent des vols. — L'agent de police Van W., de Molenbaek a arrêté la nuit dernière D., ch. de Mons, et surnommé le Boiteux, qui, en compagnie de tro:s autres individus, qui sont connus, crochetaient la porte d'une maison de la rue d< Birmingham. (A.) DANS LA MINE. — Au charbonnage dr Craohet-Piéry, à F rame ries, le m'n ur Alfrec Piret, a été asphyx é dans une « cloche à grisou », au fond d'une galerie. — Au Fief de Lamberchies, à Pâturage, Jo-sué Queaion a été écrasé sous un éboulement. TUEE PAR LE TRAM. - Mlle Hélène Brison, 23 ans, tailleuse à Wasmuël, voulant monter sur un tram en marche de la ligne d<' Tertre, est tombée sous la seconde voiture e1 a été écrasée net. Son cadavre a été transport* au domicile de sa parents éplorée. Mlle Br; son d "vnit se marier au courant de l'hiver. ACCIDENT DE TRAM. — Hier midi, h fillette Baert, 14 ans, et un petit- garçon de lï ans, carré Borremans, à Ixe.les, ont été tamponnés par un tram place du Solbosoh. La pe tite fille fut rejetée hors la voie, mais le petit garçon disparut sous la voiture; il fut r.cueill par le ramasse-corps. Les deux enfants sont grièvement blessée. (A.) LES VOLS A BRUXELLES. — Dans l'a telier de M R., fabricant d^ cigarettes, ru< Vandenbroeck, à Ixelies, on a volé 30 kilo: de tabac coupé. — Rue de l'Etendlard, 10, on a volé 3 ta bleaux de maîtres, plusieurs aquarelles, 2 vas": de Saxe et d'autres objets d art, appartenan à Mme Herg'-rs Marie, rue de Toulouse. — Dans le magasin de M. Devuyst, rue Gar nir, on a volé 13 chemises, 6 cache-cors, ts, de jupons, etc. — Dans l'us,ne d® M. Van Hoisbeek, ru< Camuse!, 42, on a volé toutes les courroies di transmission. — Chez M. Bodson, rue du Fort, 48, on ; volé 3 bagues en or, une bourse en argent- ei une somme d'argent importante. — Rue de l'Eglise, 81, à St-Gilles, on a vot 2 paniers de 300 œufs, au préjudice de Mm< Jeanne Tabellion, maraîchère. LES TRIBUNAUX AU PALAIS DE JUSTICE.— On n'est, pa< sans appréhension dans les milieux judiciaiï f ; au sujet de la s tuation qui va être faite à 1. magistrature et au barreau par suite du man que de combustibles. Déjà certains locaux di Palais de Justice sont presque intenables. Il es-à craindre que dans L courant de l'hiver li cours de la justice n*1 soit sérieusement en ravé Au Parquet, pour la période du 11 au 18 c'est M. le substitut Parmentier qui sera d< service. Daus le service des juges d'instruction, du 11 au 17, MM. lee juge® De.la.ndtebeer et D' HeynWoe&te seront respe. tàvem-ent premier e' second de service et pour la période du 18 ai 20, ©e seront MM. les juges Oliviers et- De landtsheer qui prendront- leur teur. Par ordonnance du Président-, M., le jug* Ernst remplace momentanément les greffier Rijcx f«t Lefebvre. Au Tribunal de Commercé, du 16 au 31 oe to-bre, M. le juge suppléant Da-rehe, sera d' service aux faillite», ët M. la juge Dsiibresee de service aux concordats. COUR D'ASSISES DE LA PROVINCI DE LIEGE. — L'affairf de viol. — Les débat, auront iieu à l'audience de lundi. Voici un ré sumé de l'acte d'accusation. Aux environs de Liég-, la famille X. rési d»it depuis quelques années.Les parents étaler: remariés et de chaque ménage ftst issu un en fawt. L'aîn/i un garçon; la cadette, une fille Après avoir déert l'immeuble qu'elle occupait l'acte d'accwatîoin constat/1 qu'une place fa-mi li.ale était fréquentée par 'es enfants, puis s'é tend sur les faits qui forment la base de l'ae cusatiot>. En 19!6, las parents s'aperçaient de la gros p'-R?e de la gamine, enc'infc-' des œuvres de soi frère. Elle s'accoucha au mois d'août d'un ftn fa.nt du =sexe féminin et qui se développa nor malenient. L'accusé a reconnu les faits aij cours de l'in «truction : l'act- constate que les lapports on: eu lieu à. une époque où la victime était âgée d« 12 à 13 fnâ. Les faits relatés tombent sous le coup de h Ici du 15 mai 1912 qui, dans son chapitre III prévoit 1rs crime? et les délits contre la moralit-et, la faibl- sse des enfants C'estf la première fois oue la Cour d'assise de Liège connaîtra des d épositions nouvelle de la loi de 1912 sur la protection de l'enfa.noe e>t il faut bien r cannaîtrp que l'espèce lui sou ruse esfc unique dans les annales judiciaires. M. l'avocat général Naegels soutiendra l'ac cusation. L'accusé sera défendu par Mtre Colîignon (Jos.) TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MONS — I-e jugement au sujet des vols et faux com mis au préjudice du ravitaillement de Dour 1 été rendu mardi. Pout faux en écritures e vols domestiquas le tribunal a condamné Gé ra.rd L. <-t Armand V. chacun à 7 mois. Le: épouses de ceux-ci ont été acquittées pour recel — Seh., de Gottignieg, pour vol à 2 mois e 26 fr. ; Martin D., de Biévene, 8 jours et 26 fr pour vol; Jea.u-Bap>t. Van., et MiohiHs B. tous deux de Biévène à 6 mois pour vol ; pou; vol d'un bœuf au préjudice de Jules F1., fer m;er, à Soignies, le tribunaj condamne Pierr< Th., à 1 an et. 106 fr., '-a femme est acquitté pour recel; pour insultes nu commissaire A riends, de Soignies, au sujet d'une dépositior faite, Gustave Cr., est condamné à 15 jours (P. V.) Affiches. Avis et Arrêtés Allemand? Un arrêté détermina les dispos t otis régie inentai reg d-. l'arrêté du 22 septembre 1917 ré gla-nfc le trafic des b-bteravfte, raves, choux navete, mtebagaf, navpta pt earottes de tout< espèce. Il stipule not-nninent : Art. 1. — Ont seule.» le droit d'«oheter d-et bett raves à sucre, les sucreries et les fabri ques de sirop qui ont été autorisées h cette fli par le Bureau de rôpart'tiom d- s sucres (^ic kçrverbeilungsstelle) conformément à l'arti 1< 3 de l'arrêté du 18 juillet 1917 concernant l'u t-il'Mtion dts betterave» à suer®. Touteg les betteraves à sucre doivent être li vrée*) à ces fabriques, qui seules p uvent le utiliser à des fins de fabrication et selon le; instructions du Bureau de répartition des su cree. Il est. défendu de vendre des betteraves i encre à d'antres iMtéreseés, d'en utiliser à de fins industriel!es dans d'autres exploitations, d'en donner en nourriture aux animaux on d'en consommer de toute autre maaière quelconque.Art. 2. — Les fabriques désignées à l'art-ic'e premier procéderont à l'aohafc en concluant avant le 1er décembre 1917 des contrats de livraison avec les producteurs Tout s les betteraves à sucre devront être livrées avant le 15 janvier 1918. Chronique musicale La tétralogie en cinq parties. — Lo manqua de combustible force les scènes suieees à diminuer le nombre de leurs représentations et à en abréger 1: plus poss ble la durée, afin d'éviter ' que les spectateurs ne gèlent dans les salles insuffisamment, chauffées. ; Comme, dans es conditions, il devenait impossible de jouer des opéras, comme « Siegfried » et le « Crépuscule des Dieux », par exemple, la direction du théâtre communal de I Zurich décidé d'ersayer de donner la tétralogie en cinq-représentations. Le pr mier so'r, on jouera « L'Or du Rhin » le deuxième « La VaLkyrie », 1© troisième les deux pr miers actes de « Siegfried », le quatrième, le tro sième . acte de « Siegfried » et. le premier acte du « Crépuscule de® Dieux », le 0 nqu'ème jour, e,]fin, le cycle sera complété par les deurième et troisième actes du « Crépuscule des Dieux ». ^ — ; EN PROVINCE ' A LIERRE — Fo'khjre. — Le p-:tro-n de* hernieux. — En temps normal, une foule de pèlerins pe rendent le 11 octobre de tous le» 3 points de la Belgique à Lierre, où ils vont, implorer saint Gommaire, dont l'interc"ss on, dit-, en, est souveraine contre les hefnies, ruptures , ou « breuken ». La tradition affirme que le saint, un val u-reux capitaine né en 717 à Emb'ehem, prè5* de L Lierre, où sa fa-mille avait un château, rétablit un jour miraculeusement dans son état primi-- tif un arbre que ses g'-ns avaient abat/tu; il , lui suffit pour cela de replacer le tronc sur la souche et de les entourer de son ceinturon Toute trace de la rupture disparut et- par une association d'dées que l'on comprend sans beaucoup d>' perne, Gommaire devint le patron des hernieux. Saint Gommaire, après avoir passé les dor-' nières années de g-> vie dans une pieuse retraite, mourut le 11 octobre 77A. Son corps fut inhumo plus tard en une ég;ise qu'il avait fait con-! stru're dans la forêt- et qui cet maintenant la collégial** de Lierre. On v conserve son ceintu-' ron, dont les prêtres touchent l e péier'ns qui affluent pendant l'oi-tàve de la fête du sn int. ; TIRAGE ©'««ftPRUNT® SOCIETE ANONYME DU CANAL j ET DES INSTALLATIONS MARITIMES ■ DE BRUXELLES ( Emprunt de 1897. — St)1' tirage. — 8 oct. 1917. . 27 séries, soit 675 obligations remboursables à part r du 2 janvi r 1918. > Les primes sont échues aux numéros suivante: , S. 2357 n. 2 est remboursable par fr. 5,000 S 4318 n. 25 » 1.C00 S. 10529 n. 3 » 500 : S. 11456 n. 25 » 250 S. 13760 n. 23 » 250 Sont remboursables par 125 francs: , S. 2163 n. 12 S. 2357 n. 7 S. 3271 n. 9 J S. 4318 n. 12 S. 10524 n. 21 S. 1145S n. 8 3 S. 12462 n. 2 S. 12462 n. 12 S. 13693 n.21 S 13699 n. 25 Séries remboursables à 100 fr. (coupon 11. 20 attaché), sauf les numéros indiquée ci-dessus : 598 999 2163 2355 2357 2536 3271 3494 4318 5923 7229 7597 8458 8623 10524 10529 10740' 11070 11456 12208 12462 13536 13699 13760 13909 14653 16326 '■AVIS"DE SQC3ETÉS~ ™ ; A. M O M M E T C!o Société Anonyme FOREST-i LZ-BRUXU.LES L'aee mblée générale extraordinaire dûs actionnaires est convoqué.' pour le samedi 3 no-t vembre 1917, au siège social à For est, chaussé^ > de NeerstalK 214, à 5 heur-s de l'après-midi. ORDRE DU JOUR: k Nomination d'un administrateur, (688) Le Conseil Administration. 5 ». . Le- 25 octobre 1917, à 3 heures, au prétoire 5 de la justice de paix, à Virton, vente défini-3 tive de la Belle Ferme de Baipeit (La Tour, près Virton) d'une contenance d'environ 60 hectares d'un tenant, dont un tiers terre et deux ti -rs prairie. Beaux bâtiments, situation exceptionnelle à un kilomètre de la station de Virton. Source pour parcs. Mise à i prix: 68,200 francs Frais 10 p. c. Pour visi-"j ter, s'adr sser à M. Léon Jacques, propriétaire, ? à Lamorteau près Virton. 690 > gaBBMMgMPQMiIMBMetgWilJIWPIII.It1! I1 ■ ÏSZZS&JIJ. ANNONCES 2 fr, la ligne ; Cn désire acheter • sous G. K. 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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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