Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 21 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k06ww78k7h/
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DEUXIEME ANNEE. - N* 263. TIRAQÉ JUSTIFIÉ 58/000 EXEMPLAIRES GINO CENTIMES EDITION B L¥N£)I 81 JUIN 1816. LE BRUXELLOIS 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Q^iotidien Indépendant REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE .«S, Rue Henri AXau», 45, eruxolle» ANN03VC3H!S ! Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, i &«ne Petites annonces, la ligne 20 centimes Héroïsme flilitaîre Nous avons suffisamment dit ici les horreurs matérielles et morales de la guerre, les souffrances, les deuils et les ruines qu'elle cause, pour qu'il nous soit permis et même pour que nous cunsridérioiïs comme un devoir d'exalter aussi l'héroïsme des soldats et officiers, de tous 'es soldats et officiers. Car, nous ne sommes pas ;le cetï£ qui condamnent certaines horreurs, réelbs oïl imaginaires de la guerre, tout, en se proposant d'en faire autant ou d'avantage à l'occasion chez l'ennemi ; ni dé ceux-là non plus qui appellent le même fait, vérité en deçà et erreur bu mensonge au delà,, qui exaltent le courage militaire chez les uns et qualifient ce même courage chez les autres de barbarie et de sauvagerie. Non, aucun peuple n'a le monopole du patriotisme et du courage,pas plus hélas! que de certains actes inutilement cruels. Il est enfantin de proclamer le contraire et de ne réclamer que pour les Belges ou pour les Français, ou pour les- Allemands le bénéfice des louanges que mérite le dévouement, héroïque jusqu'à la mort, à la Patrie. Jusqu'à la mort ! Avez-vous senti par un matin délicieux ou une journée resplendissante, telle que nous en avons connu beaucoup en ce printemps, avez-vous senti sous la belle lumière qui tombait du ciel bleu, ce nue doit avoir de pathétique et de profondément douloureux, l'adieu à la vie du jeune combattant, l'adieu a la douce lumière du jour, qu'au moment de mourir* en uri sacrifice, également natriotique, la jeune Iphigé[ nie saluait en accents tout à la fois ravissants et attendrissants? Ou bien encore, c'est vers le soir, à l'heure des indicibles rêveries mélancoliques* alors que la nature apaise délicieusement Féclat du jour. Combien n'en est-il pas, et dans toutes les armées et à tout le moins en aussi grand nom->■-ne . ntres, fil., l'intellectuelle', musicale et rêveuse Germanie, combien n'en est-il pas de soldats profondément accessibles à (es émotions troublantes qui font sentir tout le charme, toute la douceur de vivre ! Puis, vers U nuit, et préparés par l'ambiance, ce sont les souvenirs vivaces de la maison, du chez-soi, dfe la fiancée, de l'épouse, des mignons enfants, si jolis et innocents, car beaucoup parmi les victimes appelées à la frontière connaissaient les charmes et les doux soucis de la paternité. Eh bien ! tous ces hommes, amis ou ennemis, ont secoué au départ d'abord, puis à bien d'autres instante la tristesse qui les tenaillait et qu'ils sentaient sur le point de paralyser leurs énergies. Se dressant à l'appel du Devoir, ils marchèrent à la mort, à la lutte, à la défense de leur sol. de leurs traditions nationales, de l'avenir de leur patrie. Oui, et sans nier les horreurs de la guerre, je le demande : où est le cœir bien placé qui oserait, fût-ce contre l'ennemi, élever Tin jure grossière et lâche et ne pas plutôt prodiguer aux héros, à tous les héros, l'hommage admiratif que mérite leur vertu surhumaineP Car et quels que puissent être, dans les conflits in ternationaux les torts (et ces torts nous ne les mettons pas tous d'un seul et unique côté) de la politique ert de la diplomatie et plus encore d'uie certaine presse aux violences inconscientes et souvent intéressées, le courage, lui, du soldat anonyme ou de l'officier inférieur, le plus exposé de tous, ne saurait en souffrir dans sa renommée ni voir, sans injustice, diminuer la louange humaine qui lui est due avec et en attendant la récompense que le Ciel ou la Patrie ne peuvent manquer d'accorder au martyre du devoir civique!Le sacrifice suprême de la vie est le fait, peut-on dire, de tous les millions de cit-oyens partis à la frontière ; car, si tous ne meurent pas, il n'en est presque pas un qui n'ait pu et dû en son cœur faire d'avance le sacrifice de mourir pour sa patrie. Ce sacrifice renouvelé bien des fois au long de la guerre, n'est-il pas plus héroïque peut-être que la mort brutale survenue d'un coup par une balle, un éclat d'obus ou l'enfoncement — oh! horreur! — de la baïonnette étincelante, puis hideuse de sang? D'ailleurs, pour comtituer l'héroïsme militaire et le mettre à l'épreuve, il n'y a pas que la mort, mais aussi les marches sous la pluie ou le soleil ardent, les nuits sur la dure ou dans l'eau des tranchées et que traversent le qui-vive des continuelles alertes, la faim après la isoif, la l oue et la poussière, le manque de tous les soin * d'hygiène et de propreté auxquels nous a accoutumés une civilisation raffinée, enfin la maladie, les blessures, la nostalgie, cette blessure du ooeur; et j'ajouterai nour les âmes délicates — et il en est même vieillies sous les armes — l'horrible nécessité de tuer, de verser le sang et à tout le moins de sembler haïr. Est-il besoin de représenter plus longuement les souffrances de la guerre en proportion desquelles est l'héroïsme militaire? Non, sans doute. Et pourtant la ppésie, l'histoire et les arts ont parfois et trop exclusivement mis en relief le beau et triomphal côté de la guerre, en masquant les douleurs anonymes, les privations de toutes sortes chez ceux qui la font, leurs épreuves physiques et morales. Dans la presse quotidienne et dans ses chroniques journalières, n'avez-vous pas été saisi par l'opposition entre le froid récit des mouvements-stratégiques, attaques, contre-attaques, offensives, défensives et autres choses et mots de ce genre, et d'autre part, les réalités sanglantes qui sous ces mots apparaissent à la moindre réflexion : blessures, sang versé, râles de la mort, gémissements, appels d'agonie, cris de fureur et de vengeance, souffrance enfin des animaux eux-mêmes? Que voi]à bien autre chose que des chiffres, des manœuvres et des lignes! Mais ce qui fait l'héroïsme militaire plus émou-j vaut encore, c'est son aspect intérieur et moral, j c'est le sentiment de se dévouer à un but géné-! ral, à des intérêts que l'individu, le prolétaire sur-î tout, ne saisit pas toujours avec netteté; c'est i l'obéissance passive, la discipline, en un mot j l'inspiration d'une haute pensée, d'un noble sentiment. Heureuses les armées qui. sans doute possible, peuvent se convaincre de lutter pour une cause juste et bonne! A vrai dire, on concevrait mal l'existence aujourd'hui de l'héroïsme mili-] taire, sans la pensée, que tout belligérant croit à | la justice de sa cause à la légitimité de la dé-i fendre. N^enlevons à aucun des héros connus ou I_ inconnus .hi glôir£ et la consolation d'être tombé ] sans, peur ni reproche pour le devoir, la patrie, la liberté ! > N"ous inclinant très bas devant les tombes de ceux qui furent appelés à donner leur vie, devant tant d'autres aussi qui, mutilés, porteront leur vie entière dans leur corps la noble marque de leur dévouement tragique ; devant tous ceux, enfin, qui furent à la peine et méritent d'être à la gloire, il doit nous être permis à nous qui, a regret, ne participâmes point directement aux combats, il-dçrît nous être permis de faire entrer en ligne "de compte de ce bilan funèbre de la guerre, toutes les morts et toutes les angoisses que nous avons moralement souffertes à la pensée de chaque mort réelle, de chaque blessure et de chaque souffrance endurée par l'un de nos frères en humanité, victime, hélas ! d'un autre de nos frères! Et alors, l'espoir en nous naît incoercible que de ce calvaire où les cadavres sont accumulés,une Rédemption se lèvera r>our l'Europe entière. Ainsi, jadis, la grande souffrance de l'Homme-Dieu fut féconde et le monde connut la fraternité et la liberté chrétiennes remplaçant l'antique esclavage. Pourquoi la pensée du Christ a-t-elle été méconnue? De nouveaux Christ se sont sacrifiés pour leur patrie et ce qu'ils crurent la vraie civilisation. Est-ce que tant d'héroïsme ne mérite pas, pour chaque patrie le respect réciproque de toutes les autres? Est-ce que, enfin, l'Humanité ne va point se pacifier et s'aimer au nom de ces tombes qui, pa.r centaines de mille couvrent le sol de l'Europe, tombes d'amis ou d'ennemis oue, fût-ce avec une particulière émotion en faveur des premières, nous qui "restons loin de ces luttes homicides, nous garderons avec un pieux respect comme un muet mais éloquent reproche de nos erreurs passées, comme un appel non de haine ou de vengeance, mais d'amour, de cet amour ardent, que nous étendrons seulement à l'humanité entière, mais qui, jusque dans la violence meurtrière, fut l'âme, l'inspiration et le soutien de l'héroïsme militaire envers la Patrie. Ce serait la plus horrible et la plus désespérante des pensées, que tant de sacrifices auraient été inutiles et que la crise actuelle De s'éteii drait que pour se orolonffer en haines,amenant lôt ou tard d'autres conflagrations européennes et mondiales. Tony. P.4). — A la *uit* d« notre dernier article, contre la haine, une dame a bien voulu nous envoyer i?e$ roses à la rédaction du journal. Il est vrai que des lettres de grossières injures nous sont a .Yivées éffalement. Mais le parfum des roses et du «entiment qu'elles exprimaient l'a emporté de beaucoup. Quant aux fleurs elles-mêmes, je me suis plu à les éparpiller sur les tombes des Belges morts pour la oatrie, avec le secret désir qu'un peu de leur essence embaumée allât aux autres victimes de cette affreuse guerre, couchées à quelques pas de là. Car, c'est des tombeaux surtout nue la vengeance et la haine doivent être bannis. La mort, hélas! est la suprême réconciliatrice» LA GUERRE AUTRICHIENS Théâtre de la guerre du Nord-Est Vienney 19 juin (hier). — Au Nord de Sienia-way no$ troupes, dans leur poursuite, avancèrent sur le territoire russe et atteignirent les hauteurs de Kreszow, les bas-fonds du Tanew et occupèrent Tarmagrad. Les troupes russes se trouvant entre le San inférieur et la Vistule reculent également sur plusieurs points. Cieszanow et les hauteurs au Nord de cet endroit ont été pris. Dans le territoire montagneux à l'Est de Niemirow, ainsi que dans la région près de Janoiv, des forces russes considérables se sont établies. A la W ereszyca, le combat est en cours. Nos troupes ont déjà pris pied à certains endroits à l'Est du fleuve. Au Sud du Dnjetr supérieur, les Russes durent se retirer, après des combats violents, des positions près de Lyttinia, vers Kolo-drub.Quelques troupes atteignirent, dans la poursuite, l'embouchure du Wereszne. Pour le surplus la situation au Dnjetr est inchangée. Le groupe Est de l'armée de Pflanzer a repoussé hier, entre le Dn jetr et le Pruth, huit assauts des Russes avec des pertes sanglantes pour ceux-ci. TJennemi, qui fit des efforts désespérés pour refouler nos trouves dans Ja Bukovine, subit des pertes considérables sous le feu de l'artillerie et recula en fuyant; 8 officiers et 1,002 hommes furent fait* prisonniers et 3 mitrailleuses capturées. Théâtre de la guerre du Sud-Ouest Lors de leurs nouvelles poussées en avant au front de Vïsonzo, les Italiens obtinrent aussi peu de succès qu'auparavant. Près de Plava, nos troupes héroïques dalmates ont repoussé dans la nuit d avant-hier l'attaque d'une brigade italienne. H ter l'ennemi attaqua de nouveau, mais il fut encore refoulé. Dans la région d'aïtarpies^^eux brigades piémontaises et, un régiment de -miVice mo-bile furent refoulés. Les pertes des Italiens ici et dans lé territoire de Kern sont très considérables. De nouvelles attaques ennemies dans, le territoire de cçatNKaaaaaawwHgninii"™"" 11 u mini tm Plocken il tu?• le Monte-Coste ont été également repôussées. FRANÇAIS Paris, 17 juin (15 heures). — Dans lés Vosges, nous nous sommes rendus maîtres de la ligne des hauteurs qui dominent la vallée de la Fecht, au Nord de Steinabrûck et de Metzeral. Au Sud nous avons également gagne du terrain entre les deux branches de la Haute-Fecht et sur les hauteurs qui séparent la vallée de la F echt et celle de la Lauch. Sur le restant du front, il n'y a rien à ajouter ou communiqué d'hier. Paris, 17 juin (23 heures). — Grande activité sur tout le front pendant les deutv derniers jours. Les combats au Nord d'Arras ont pris, depuis le 16, une extrême intensité. Les actions d'infanterie ont été nombreuses et acharnées. Le violent duel d'artillerie continues Nous avons réalisé des progrès qui ,presque tous, ont été maintenus malgré les contre-attaques furieuses de l'ennemi.C'est surtout dans la partie Nord du secteur que nous avons enlevé plusieurs lignes de tranchées des deux côtés de la route Aix-Noulette-Souchez. L'ennemi se maintient encore dans le fond de Bu-val, mais il y est presque complètement entouré. Nous sommes avancés le 16 et le 17 vers Souchez dans les directions Nord-Ouest, Sud-Ouest, Ouest et Est. Plus au Sud, nous avons pris pied dans le parc du château de Carieulr dont les fossés remplis d'eau servaient de base aux défenses ennemies. Nous avons enlevé le cimetière de Souchez ct gagné dii terrain sur les Rentes au Sud-Est de Souchez (côté 119). Grâce à plusieurs assauts, les résultats dû 16 ont été éVai-gis le 17. Au Nord, à l'Est et au Siul de Neuville nous avons pris la première ligne ennemie et dans certains points de t.a seconde ligne les unités engagées se battent à la baïonnette et à coups de grenades. Sous un feu ! violent d'artillerie, notre infanterie, après avoir | attaqué efficacement, appuyée par un tir de près de 300,000 obus, a dû faire face dans la nuit de \ mercredi à jeudi à des contre-attaques violentes et répétées, menées par de gros effectifs. Celles-ci furent repoussées sur tout le front. Nous n*a-. vons évacué qu'un petit bois conquis le 16 au ina-: tin, au Sud de la côte 119, et que le feu de l'artillerie ennemie rendait intenable.. L'ennemi avait engagé 11 divisions qui ont subi des pertes élevées. De notre côté, noiùs avons .également Approuve des pertes. sérieuses. La nombre cfes prisonniers . ennemis a dépassé 600, dont plus de, 20 officiers. Nos escadrilles de bombardement ont efficace-î; ment bombardé les réserves ennemies à Givenchy ? et au bois de la Folie et dispersèrent des rassem-? hlements en formation. Une pièce à longue por--, tée a bombardé à deux -areprises VUlers-CottereU ; (un blessé). A Reims, Vexamen des points de chute des pro-. jectiles ennemis a permis de constater que plus de 80 obus, dont plusieurs incendiaires. sont tom-■ bés sur la ville. En Alsace, nos succès ont continué. N ou s nous : sommes emparés de Altenhof (faubourg de Metzeral), puis de Steinabrûck et continuons à progresser sur les deux rives de la Fecht. L'ennemi ; a provoqué des incendies à Metzeral. Un avion \ ennemi a été abattu par un de nos appareils. T.es deux aviateurs aillemands ont été tués. TURCS Constantinople, 18 juin. — Au front des Dardanelles, notre artillerie a détruit le 16 juin, près d'Ari Burnu, les positions des mitrailleuses et > des points d'observations importants de l'ennemi. Un canon ennemi a été mis hors de service. Un ■■ de nos régiments de notre aile droite a enlevé une i partie des tranchées ennemies et. l'a occupée. 1 Hier, un feu d'artillerie et d'infanterie, faible a | continué dans la région d'Ari Bumu et de Sedd-\ ul-Bahr, sans que quelque chose d'essentiel se l passât. Depuis le 14 juin, l'ennemi emploie des obus explosifs qui développent des gaz aspliy-(riants. Rien de nouveau sur les autres fronts. Usez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DEPECHES LA GUERRE SOUS-MARINE Berlin, 18 juin. — On publie maintenant de source spéciale, comme nous l'apprenons de source autorisée, concernant la façon desï îe « U 29 » a été détruit, que le sous-marin a i'té coulé par un vapeur tank anglais, naviguant sous pavillon suédois. De ce fait, les bruits qui ont couru autrefois, d'après lesque] ce sous-marin avait -été victime de la perfidie anglaise, sont confirmés. Cologne, 17 juin. — On annonce d'Amsterdam au Tageblatt, : D'après une liste dressée par la Compagnie d'assurances Blom et Van dex Aa. 54 vapeurs ennemis ont été coulés, du 16 mai au 15 juin, par des so « le !» i- y a 46 an;: . .ni i' >ri. .. . fran çaise pi iif. Sur "Wrp Copenhague 17 ;r - ' v.peur Rancis Skjold a annoncé que le torpilleur français 331 a été coulé par le vapeur anglais Arleya à 6 milles au Nord de Barfleur. Le torpilleur a essayé d'entrer à Cherbourg, mais la mer était si démontée que le câble de remorque se brisa. Le torpilleur aurait alors coulé. LA GUERRE AERIENNE Les différentes associations d'rsviation des pays belligérants et neutres s'efforcent de tenir pour autant que nossibU, la liste des aviateurs tués et blessés, ainsi qu'ils le faisaient du reste avant la guerre. Il est particulièrement intéressant de comparer les chiffres recueillis actuellement avec ceux des années antérieures. En 1910, 44 morts en 1911, 80; en 1912, 120; en 1913, 180; en 1914, 375. D'après les prévisions, ce chiffre dépassera le millier pour l'année 1915. BELGIQUE. — Un acte d'humanité ; Brax«11«a, Il tutu. — Le aoui-offisicr d« l'armé* bslga Fraaz Vits, interné comme prisonnier de guerre en Allemagne, est arrivé il y a quelques jours à Woluwe-St-Pierro, son pays natal, avec une permission spéciale du Gouvernement allemand afin de rendre visite à sa vieille mère de 66 ans atteinte d'une grave maladie. FRANCE. — Mort d'un aviateur Londres, 18 juin fReuter). — Le Star pu' lie : Le lieutenant aviateur anglais Warneford, très connu pour ses exploits, a péri près de Paris en essayant nu nouvel aéroplane. FRANCE. - Les opérations des alliés Paris, 18 juin. Les opérations de alliés, tant au front de l'ouest qu'aux Dardanelles, sont considérées, en France,comme étant généralement lentes. On aimerait .voir des résultats plus sérieux. Les combats de tranchées dans la guerre de positions commencent à produire une certaine nervosité même parmi les critiques militaires de ! la pressé française. La Liberté déclare i qu'il n'y a rien à signaler du front français »; cela devient peu à peu son : refrain. Il est donc inutile de commenter tes communiqués officiels, déclare-t-elle. Le lieutenant, colonel Rousset, déclare dans le Petit Parisien qu'il regrette de ne pouvoir rien dire au sujet, du iront de l'ouest. L'état-major gé-, néral ne signale que des actions locales. C'est peu, mais il y a certainement des raisons à l'attitude expectative de la direction de l'armée. Le Malin déclare que les autres commentaires sur les événements du front de l'ouest, abstraction faite de ceux au sujet de l'attitude courageuse des troupes françaises, doivent être regret-tablement. courts. Le Temps écrit que les opérations près d'Arras sont arrêtées. Il con re un article de fond aux commentaires militaires et diplomatiques au sujet des Dardanelles et invite à la patience. Les opérations militaires se ralentissent, parce que la ia guerre des tranchées y a commencé. La victoire est toutefois assurée aux alliés et son influence sur la situation diplomatique récompensera tous les efforts et toute la patience. L'Excelsior critique assez vertement les opérations aux Dardanelles. Il demande pourquoi le débarquement n'a pas été effectué dans les environs de Bulai'r. Telles que sont les choses actuellement, on ne peut prévoir quand l'entrée des Alliés à Constantinople s'effectuera. Ce serait toutefois une affaire importante. Les srens se de^ mandent donc, quel cours suivent les événements, pourquoi on ne fait rien pour accélérer les événements nar l'adhésion de la Grèce et de la Bnl-garis ïi la cause de la Triple Entente? ANGLETERRE. — L'armée anglaise Londres, 18 juin. — Le Morning Post écrit, dans un artiole de fond : Les frais de notre armée improvisée sont énormes. Elle coûte plus que toutes les armées que les Allemands et les Austro-Hongrois entretiennent sur tous les fronts. Londres, 18 juin. — Le correspondant militaire du Times écrit : L'intérêt principal militaire de la guerre se concentre sur la Galicie. Le caractère de la'campagne même sur les autres' théâtres de la guerre dépend des 'résultats des combats dans cette région. Si les Aln-mands et les Austro-Hongrois parviennent à chasser les Russes de la Galicie ou à les déborder, à les encercler ou à les disperser, nous ne pouvons pas compter pour cet été sur une offensive russe sérieuse et il deviendra plus difficile qu'avant d'amener une action commune de-l'Italie et de la Serbie avec l'Italie. Comme l'Allemagne a remarqué que ses positions de défense à l'Ouest étaient assez fortes pour arrêter une attaque de l'ennemi ou de la retarder de beaucoup en tous cas, et comme le mouvement d'attaque italien est nécessairement lent en raison des difficultés de terrain, les Allemands attaquent -la Russie et essayent d'amener, par une grande défaite de l'armée russe, l'effondrement de toute la quadru-plice.ANGLETERRE. — Budget formidable Londres, 18 juin. — Le corréspondant au Parlement, du Times, écrit : Il est probable que le premier budget de Mac Kenna sera l'instrument le plus formidable de l'impôt dans notre histoire financière. ANGLETERRE. — Pertes douloureuses Londres, 18 juin. — La liste des pertes d'hier contient les noms de 102 officiers et 2,107 hommes.RUSSIE. — Dans la marine russe Pétrograde, 18 juin. - Le Westnik annonce : Le chef de l'état-major vice-amiral Russin a été nommé assistant du ministre de la marine tout en conservant ses fonctions actuelles. ALLEMAGNE. — Les prisonniers de guerre Le Bayr. Staatszeitiwig publie le chiffre des prisonniers internés en Allemagne et Autriche, jusqu'au 14 juin 1915. Le nombre total s'élève à 1,620,000 hommes, se composant ainsi : Russes, 1,240,000; Français, 23G mille; Anglais, 3^,000; Belges, 41,000; Serbes, 60,000, SUEDE. — Abus du pavillon neutre Stockholm, 16 juin. — Il résulte d'une nouvelle du Dagens Nyheter de Karlshamn, que lea Anglais abusent comme précédemment dés couleurs neutres. D'après cette nouvelle, un marin suédois a vu à Southshields un vapeur anglais portant un travestissement compUtem»nt suédois. TURQUIE. — L'Itulie déclarerait la guerre à la Turquie L'Ecluse, 18 juin. On annonce de Home an Datly Telegraph :

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