Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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05 November 1915
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s.n. 1915, 05 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 05 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f18sb3z664/
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2* Année. - N° 399 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Ed'° A VENDREDI 5 ET SAMEDI 6 NOVEMBRE 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mais Bruxelles et Faubourgs. . . . . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ...» * 3.50 S.50 10.00 30.00 Journal cî.x€^ia. IE3ic3Le^5e33Lc3.^33L"t Rédae'lon, Administration, Publicité : Burea-ix de vente fsour Sruxellss et Banlieue; BRUXELLES : 45. RUE HENRI MAUS Rédacteur en Ch^f : Marc de SALM / Faits-Divars et Echos . . . la ligne fr. 2.00* \ Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.09 ANNONCES Annonces financières. .... » » 0.50 I Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 Crise ministérie'le en Grèce. - Démission du Cabinet Zaïmis La Serbie concluera-t-elle une paix séparée ? La situation des belligérants en Serbie Les événements marchent avec rapidité. Bientôt touté la Serbie sera occupée par les troupes austro-allemandes et bulgares et si l'armée serbe échappe à l'encerclement qu'on lui prépare au nord par Kragujevatz, à l'est par Nish-Leskovac, au sud par Us-kub-Katchamik et à l'ouest par Vichegrad, elle Se utirer i au Monténégro. Toutefois le terrain reni extrêmement cifficile les opérations militaires dans ce pays montagneux. Plusieurs chaînes de montagnes le sillonnent. L'unique vallée stratégique favorable aux opération.:, dans l'ancienne Serbie est la vallée de Morawa qui sépare le groupe de mon.. ^ies de l'est de celui de l'ouest et qui conduii vers Nish, ville fortifiée. A part cela, nous avons la plaine de Kossovo et la plaine de Monastir, en Macédoine. Le Yardar coule en Serbie exclusivement parmi les montagnes. Les chaînes montagneuses souvent s'entrecroisent et forment des défilés et d.3 liavteurs stratégiques que les armées envahissantes doivent d'abord prendre d'assaut. Depuis 1889 le gouvernement serbe est -préoccupé de la construction de quelques voies ferrées. Toutes sont à une seule voie et, à l'exception de la ligne Nish-Zaïtchar-le Danube, elles ont le même écartement que les .'gnes bulgares et autrichiennes. La 1 voie la plus importante est la ligne Orien-' \ilo BelçTade-Nish-Piret-Sofia-Constantino- La Serbie possède assa^bien de grand' routes qui traversent les formations montagneuses, mais ne facilitent que fort peu les communications. Le climat est continental. Déjà en novembre il commence à neiger et la neige reste sur les montagnes jusqu'au mois de juir Les troupes coloniales ne peuvent pas supporter le climat froid et l'hiver rigoureux de la Serbie. Depuis la guerre balkanique la Serbie a doublé son territoire et sa population. Elle a une étendue d'environ 125,000 km. carrés avec plus de 4 millions d'habitants. Elle s'est agrandie aux dépens de la Bulgarie. Avant la guerre contre la Turquie, le 30 septembre 1912, la Serbie et la Bulgarie, à l'instigation et- sous le haut patronage du Tzar Nicolas II, signèrent un traité d'alliance. On tj" partagea à l'avance les provinces à conquérir. Toute la Macédoine était reconnue par la Serbie comme devant revenir à la"Bulgarie; le sandjak de Novi-bazar, et. le territoire au nord de Prichtina, peuplés en partie par les Serbes, étaient concédés par la Bulgarie à la Serbie. Entre ces deux territoires restait une « zone contestée », comprenant Uslcub, Koumanovo, Prisrcnd, Katclianik et Prichtina. Le partage de ce territoire était confié, par le traité, à l'arbitrage de Nicolas II. Lorsque les Bulgares réclamèrent l'exécution loyale par les Serbes "du traité d'alliance, ceux-ci refusèrent d'évacuer la Macédoine qu'ils avaient occupée provisoirement, lorsque le gros des troupes bulgares se dirigea vers Constantinoplc, et que, tu un changement prétendu da«< la situation ancienne, on devait procéder à un nouveau partage. La Serbie fut soutenue par la Russie, qui, pour empêcher la marche des Bulgares'vers la Serbie, pendant la seconde guerre balkanique, envoya la Roumanie envahir la Bulgarie. Par le traité de Bucarest, le 10 août 1913, la Bulgarie se vit dépouillée de la Macédoine où ses nationaux restèrent sous line domination étrangère. Ainsi naqift't entre ces deux peuples frères une haine mortelle que les persécutions et les représailles des Seïbes en Macédoine contre la population bulgare attisèrent encore. Aujourd'hui les Bulgares attaquent la Serbie sur tout, le front, depuis la frontière grecque jusqu'au Danube. Tout au nord opère la première armée du général Bojad-jeff. Elle a traversé les Balkans, qui constituent en ce point la frontière serbo-bulgare et qui ont une altitude de plus de 1,200 mètres, deux ou trois passes y conduisent en Serbie. Après des combats acharnés dans, cette partie montagneuse dépourvue de communications, elle s'empara de Knjajevatz, Zajtchar, Negotin, villes assises sur le chemin de fer Nish-Negotin, situées sur le versant occidental des Balkans et puissamment fortifiées par les Serbes. La plus importante de ces villes est Zajtchar, cité d'une ving taine de mille d'habitants, très commerçante, possédant quelques fabriques, et reliée par chemin de fer avec le Danube, avec Nish et, près de Parachin, avec la. ligne centrale Belgrade-Sofia. Ces trois villes sont ciux mains Bulgares. Elles furent jadis I bulgares et ce fut le traité de Berlin, en 1878, qui les incorpora à la Serbie. La colonne bulgare qui débouche de Né-' gotin le long du Danube, a pris contact avec le groupe d'armée austro-allemand qui traversa dernièrement le Danube près d'Orso% va. La rive du Danube est donc complètement. abandonnée par l'armée serbe qui se retire vers l'intérieur. La navigation est déjà rétablie par les compagnies austro-hongroises avec le port bulgare de Vidin. Celui-ci est relié par chemin de fer avec Sofia et Constantiuople. L'autre colonne bulgare, qui' débouche de Zajtchar, quitte déjà la région montagneuse et se dirige vers la vallée delà Morava, sur Yarachin-Bazanj, petites villes situées dans la vallée de la Morava, et stations importantes de la ligne ferrée Beigrade-Nish. La troisième colonne de ia première armée bulgare, qui débouche de Knjajevatz et surtout d'Inovo (au sud d»Knjajevatz), se dirige rapidement sur Nish et son artillerie bombardo déjà les forts avancés de cette ville à l'est et au nord-est. C'est cette colonne qui mc-iiace véritablement Nish, étanvt donné qu'elle descend avéc plus de facilité vers cette vifië. Nish, nous l'avons dit", est située dans une plaine sur la Nicha va qui, non loin de la ville, se jette dans la Morava. Elle compte plus de 40,000 habitants. La région est très' fertile et le chemin de fer facilite son développement. Cette place fortifiée, est le nœud des voies ferrées Piret-Sofia, Us-kub-Salonique et Belgrade. La situation topographique de Nish explique la prospérité commerciale et industrielle. C'est la seconde ville de la Serbie, après Belgrade. Pendant la guerre le gouvernement serbe s'y était transféré ; Nish devint la seconde capitale du royaume. La ville, malgré ses fortifications, ne saurait résister longtemps aux Bulgares et sa chute prochaine aura un grand retentissement sur le cours ultérieur des opérations.La deuxième armée bulgare, qui a pris Pirot, se dirige à marche forcée vers le sud et le sud-est de Nish et sur Leskovetz (au sud de Nish sur la ligne Nish-Uskub). Elle refoule les Serbes vers l'ouest. La troisième armée bulgare, qui s'avance de Vranja vers Prichtina, non loin du chemin de fer Uskub-Mitrovitza, rencontrera la quatrième armée bulgare, qui a quitté TJs-kub en deux colonnes : une allant vers le nord-ouest, le long du dit chemin de fer, par le défilé de Katclianik, et l'autre marchant vers l'ouest sur Kalkandelen et sur Prizrend pour atteindre la frontière albanaise. La cinquième armée bulgare opère à Kri-velak et a Valandovo, à travers les défilés et les montagnes que la rivière du Yardar et le chemin de fer traversent. Cette armée est déjà aux prises avec le corps anglo-français.L'armée anglo-française se concentre à Gevglieli, une station du chemin de fer Sa-lonique-tïskub, sise non loin de la frontière grecque. Cette armée est isolée de l'armée serbe. Elle se battra toute seule, appuyée par de petits détachements serbes, le long de la frontière serbo-grecque. L'armée austro-allemande du feldmaré-chal von Mackensen, composée des armées des généraux Kcevess et von Gallvritz, par des combats victorieux, passa d'abord la Drina, la Save et le Danube et prit Yal-jevo, Gr. Milanovatz et Kragouevatz. Kragouevatz, au cœur de la Serbie, est l'ancienne capitale du pays. C'est une cité d'environ 30,000 habitants, très commerçante, qui est le siège de l'arsenal serbe. La Tille est fortifiée, notamment, par des hauteurs comme la montagne Koudnik. Une autre colonne autrichienne, venant de Visegrad, en Bosnie, passa la Drina et s'avance en Serbie ver Lchitz-et Yaljevo. D'autres colonnes attaquent la frontière monténégrine. Ainsi l'armée serbe est menacée de tous les côtés. Les troupes opérant dans la région nord^est et les autres qui opèrent contre la première armée, bulgare doivent néces sairement se retirer sur la Morava où elles tenteront probablement une suprême résistance. Celle-ci sera de courte durée sans doute, vue que l'armée du général Koevess, venant de Gr. Mnanevatz et'de Kragouevatz es prend par derrière. De tous côtés donc refoulé, le gros de l'armée serbe se rassemblera vers Novi-Bazar, vers la frontière monténégrine, à Kosovo-Polje, où se livrera la grande bataille qui décidera du sort de la Serbie. Si elle est alors vaincue, l'armée serbe sera poursuivie en Monténégro. Quel retour de l'histoire. La a morne plaine # do Kossovo, arrosée par le Drina, vit le Sultan turc Mou-rat I livrer, en 1389, aux Serbes la bataille célèbre qui lui coûta la vie et après laquelle la Serbie fut conquise. Cette plame de Kossovo jouera, semble-t-il, de nouveau un rôle dans l'histoire des Balkans. Pierre HANTCIIEFF. ■ ■ La Guerre Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre rie l'Ouest Berlin, é novembre. (Communiqué de midi.) — Au nord de Massiges, nos troupes ont fris d'assaut, Sur une largeur de 800 mètres, une tranchée française située à une faible distance ds notre front. La plus gran-le partie des troupes qui Voccupaient ont péri; seuls deux officiers (dont un major) et 25 hommes ont été fait prisonniers. Théâtre de la guerre de l'Est Armées du maréchal von Ilnrieiiburg Devant Dunabourg, le combats continue. Les Russes ont renouvelé leurs attaques par endroits; ils ont été partout reponssés. Près de Csarbunmvka, ils ont attaqué avec des contingents- particulièrement nombreux: aussi leurs pertes y ont-elles été très graves. Le feu 'le notrj artillerie les a empêchés de se maintenir dans le village de MikulischJci, que nous avons occupé à nouveau. Armées du prince Léopold de Bavière Rien de nouveau. Armées du général von Linsingen * Ilier matin, les Russes ont essayé de surprendre le village de Kuchoclta Wola. Des détachements qui avaient pénétré dans le village en ont été immédiatement expulsés. L'ennemi a essayé de nouveau, par de vigoureuses contre-attaques, de nous reprendra ce que nous lui àvirns enlevé au nord de Czartorysk; sa tentative a échoué. Au. cours des combats d'avant-hier, nous avons capturé en tout 5 officiers, 1,117 hommes et 11 mitrailleuses. Les troupes du général comte Bothmer ont eu, hier encore, à livrer des combats à Siemikoivce et aux environs. Le nombre '.es prisonniers faits au cours du combat qui a eu lieu dans le village s'est élevé à 3,000. Les Russes ont attaqué au sud de la localité et ont été repoussés. Dan ; les Eaîkans Malgré la résistance acharné de l'ennemi, nos troupes s'avancent des deux côtés de la région montagneuse de Koslenih (au nord de Kraljevo). 4 l'ouest de cette région nous avons franchi la ligne approximative de Zo-kuta à Yk-Prelica et à Jagodina. A l'est de la Morava, l'ennemi se retire, nos troupes le poursuivent. Nous avons fait 650 prisonniers. L'armée du général Bojadjeff s'est emparée de Valahonje Boljevac (sur la route de Zajecar X Parcin) et, en s'avançant de Svrljig sur Nish, a pris d'assaut le Kalofat (à 10 km. au nord-est de Nish). AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 4 novembre. ■— L'ennemi a continué ses attaque < contre le front de la Strypa. Les attaques dirigées contre lawposition à Wisnioicczyk et Burlïanow ont échoué devant nos obstacles. Devant les tranchées de deux bataillons 500 cadavres russes ont été enterrés. Dans le village de Siemiloicoe, au nord de Bieniawa, le combat continue aussi violent qu'avant. Des troupes austro-hongroises et allemandes ont repris presqûe toute la, localité. Le nombre de prisonniers amenés dans cette région s'élève à .3,000. Dans le Styr inférieur, de nombreuses poussées de l'adversaire ont également été repoussées. Lors des combats d'avant-hier, à l'ouest de Czartoryslc, vn corps d'armée, composé de troupes des deux armées, a fait dans l'ensemble 5 officiers et 1,117 hommes prisonniers et pris 11 mitrailleuses. Théâtre de la guerre italien Les attaques des Italiens contre la tête de pont de Gôrz et les secteurs avoisinants continuent. Hier les assauts les plus violents étaient dirigés contre Zagora, les hauteurs de Podgora et le Monte San Michéle. L'ennemi fut encore repoussé partout; le combat continue encore autour de quelques tranchées.Théâtr j de la guerre Sud-Est A l'est de Trebinje, une attaque est engagée contre les positions de frontière monténégrine. A l'est de Bileca et au sud d'Avto-vac, des poussées ennemies ont été repoussées dans les positions y remportées, Sur la montagne Bobija il y eut vn combat de grenades à main. La résistance serbe dans la région de Kra-gujevaeet à Jagodina a été brisée. L'ennemi recule. Des forces austro-hongroises de l'armée du général von Kovess ont avancé par au delà Pozega, le contact entre Uzice et le groupe combattant à l'est de. Wisegrad, est rétabli. Au sud-ouest, de Cacak, nous avons chassé l'ennemi des hauteurs dominant la vallée, d'autres colonnes austro-hongroises ont pris les hauteurs de Stolica et de Lipni-cci et refoulent les Serbes sur la crête de Drobnja. Des troupes allemandes sont entrées à Jagodina. Une-colonne de forces bulgares a avancé jusqu'à Boljevac, au sud-ouest de Zajecar, une autre colonne a pris le mont Ttipnica, au nord-est de Nish. T<es attaques des Bulgares au sud-ouest de Pirot gagnent du terrain.ITALIENS Rome, j novembre. — L'ennemi qui avait rC(u hâtivement chs renforts ,a tenté d'arrêter notre offensive par eles contre-attaques opiniâtres et de ph/s de reprendre les position* importantes conquises par nous. Les attaques qui furent prononcées pour ia plus grande partie pendant la nuit avec une ejrancle violence, ont échoué à la fermt résistance cle nos troupes et n'ont pas arrêté l'élan de nos troupes. Les opérations signalées ont eu lieu dans la nuit du 1er ait 2 novembre, ainsi que le lendemain matin, sur le Sextinstcin, à la cîme de la vallée de Itienz, sur le Mrzli, dans la zone dn Monte Nero, pris de Zagora, dans le secteur de l'iava, le long des pentes du Monte San Michele et sur le Karst. Partout l'ennemi a été repoussé avec de grandes pertes. Hier, notre offensive a remporté quelques nouveaux succès. A Zagora, on commença par l'occupation des maisons élu village situées sur les hauteurs. 72 prisonniers furent amenés. Sur les hauteurs, à l'ouest de Gôrz, vn combat acharné s'est déroulé élans les environs du village d'Oslavia ; 317 prisonniers, dont h officiers, restèrent dans nos mains, ainsi que des armes et des munitions, dont on n'a pas encore déterminé la quantité. Sur le Karst, notre infanterie, appuyée efficacement par l'artillerie, put, après un combat, prendre d'autres tranchées innombrables, qui coupent le plateau escarpé .dans toute direction. Nous avons fait environ 20 prisonniers et pris deux mitrailleuses et un abondant matériel de guerre.Malgré les conditions atmosphériques défavorables, les opérations de nos aviateurs continuent. En évitant le feu de nombreux canons de défense, ils bombardèrent efficacement les camps, tranchées, lignes de chemin de fer et stations d'' chemins de fer ennemis. FRANÇAIS Paris, le 3 novembre (15 heures). — Rien à ajouter au communiqué précédent. Paris, 3 novembre (23 heures). — Sur la Somme, près de Frise-, nous avons bouleversé, par des camouflets donnés à propos, d'importants travaux de mines ennemis. Plus au sud, dans le secteur de Beuvraignes, la lutte d'artillerie et d'engins de tranchées a été particulièrement violente. En Champagne une attaque ennemie, précédée du bombardement habituel d'obus suffocants, a tenté d'aborder nos positions au sud de la ferme Chausson, dans le secteur de Massiges. IjCs assaillants n'ont pu pénétrer que dans quelques éléments de tranchées avancées à la côte 190. Nous les avons repousses partout ailleurs en leur infligeant des pertes sensibles. Dans les Yosgcs notre artillerie a effectué des concentrations de féu efficaces sur les tranchées et ouvrages ennemis de la région du Violu. BULGARES Sofia, .} novembre. — lîapporb officiel au sujet des opérations du 2 novembre : Nos troupes on! continué leur offensive sur la route Saitschar-l'a-râtscliin. Nous avons occupé la ville de Boleicatz et, avons atteint la ligne Walahonfe-Bodrujèwats, dans la vallée de Swrlishi Timolc, Après vn com bat acharné, nous avons atteint les lignes TCalafat-hauteur 572- village de l-relcopoge- Prokopjc I'Iani-na- hauteur 951- hauteurs 1090, à la Nischegrada-hinino. D'après les dires de prisonniers, le rot Pierre a assisté personnellement aux opérations sur ce front Dans la vallée du fleuve Wlassotinsta, les Serbes ont été chassés de leurs positions. Nos troupes ont occupé la ligne Sebenitza- lSretowclol et ont ftiit encore 000 prisonniers. Des autrei fronts on ne signale pas de changements. Dernières Dépêches CRISE MINISTER ELLE EK GRECE Athènes, 5 novembre. (Télégr. Ilavas.) — Zaïmis, le président du Conseil grec, s'est rendu, hier à midi, auprès du roi Constantin pour lui remettre la démission du ministère.Les journaux hostiles à Yenizelos considèrent la dissolution de la Chambre comme certaine. Athènes, 5 novembre. (Télégr. Ilavas.) — Lors de la discussion des projets cle loi militaire à la Chambre., un incident eut lieu entre le ministre de la Guerre et la majorité du parti de Yenizelos de la Chambre ; le président posa .a question de confiance. Veni-zelos déclara qu'il était impossible aux libéraux de soutenir le gouvernement dans la politique funeste aux intérêts du pays. Tous les chefs des partis prirent, alors part aux débats. Le gouvernement Tint en minorité par 114 contre 147 Toix. A la suite de ce vote de blâme à la Chambre, Zaïmis, le président du Conseil, déclara que la crise ministérielle était ouverte. Il pria la Chambre de s'ajourner jusqu'à la constitution d'un nouveau Cabinet. Priiliminsiies de paix de la Sertie? Pest, 4 novembre. — Le journal Utro apprend de Bucarest que l'ambassadeur serbe en cette ville a reçu du gouvernement serbe un télégramme chiffré informant l'ambassadeur de la situation désespérée de la Serbie et qui contenait différentes communications y relatives. L'ambassadeur rendit ensuite visite au ministre-président Bratianu, chez qui il resta une heure. Des nouvelles de cercles amis du ministre-président l'ambassadeur serbe aurait égalemt ; déclaré que la Serbie était obligée de demander la paix aux Puissances Centrales et à la Bulgarie, afin de sauver tout au moins ce e ue la Serbie a encore pu conserver jusqu'ici, dans le cas où des secours n'arriveraient pas au dernier moment. Bratianu aurait répondu à l'ambassadeur serbe que la Roumanie ne pouvait aller au secours de la Serbie. Visiblement découragé, l'ambassadeur serbe quitta le Ministère et se rendit à l'ambassade russe où il resta également un certain temps. A Sofia on répand sérieusement le bruit que la Serbie a demandé une paix séparée à la Bulgarie et aux Puissances Centrales. Si ces bruits sont fondés, la Serbie serait prête à renoncer sur toute la Macédoine et abandonnerait les parties de territoire occupées par les Puissances Centrales, afin cle rester tout au moins une unité politique. (Ici on ne parle formellement que de bruits. Par conséquent ces renseignements ne sont naturellement à accueillir que sotis toute réserve.) A la Chambre française La déclaration ministérielle de Briand Paris, 4 novembre. — (Havas.) — Voici un extrait de la déclaration du gouvernement lue hier après-midi par M. Briand à la Chambre, et par M. Yiv'ani au Sénat. Me -sieurs, N'attendez pas de nous de longs discours.L'heure est à l'action. C'est à l'action que tendent toutes les forcés du gouvernement. Nous devons exercer notre force de jugement et d'action par des paroles claires, de? décisions rapides, une exécution rapide, et exempte cle vaines formalités, d'hésitations et d'incertitudes. Le devoir principal du gouvernement est d'employer toutes les forces vives de la nacion en vue de la guerre, ©t dans co' but do réunir et do concentrer tous les efforts et tous les rouages des services publics. La victoire sera assurée par la collaboration étroite et constante do la bonne volonté de chacun. Chacun doit, en ce qui le concerne, suivre l'impulsion du gouvernement et remplir son devoir. Toute infraction à la discipline nécessaire aux iJV> t«rêts vitaux de 3a Patrie sera réprimée énergi-quemënt dès que les responsabilités auront é.té établies. Toute faute et tout accès de faiblesse do-, vront être expiés. C'est sur les bases da oe pro gramme que le gouvernement, qui se présente de-1 vant vous, a été constitué. Il a été constitué ft'

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