Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 28 April. Le courrier de Bruxelles. Seen on 15 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/x05x63ch27/
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Slartfi 28 avril 19i1, V-._ ,K_- ABONNEMENTS t iu«i «niai» non iota ÏELOIQUE . . fr. 10.00 5.00 2.B0 iOLLANDE. . .i 19.20 9.60 4.80 .UXEMBOURO ■> INION POSTALE. 30.00 15.00 7.60 5 CENTIMES e* iap»li<B«nti ne «ont pa® <nl» a«t TÉLÉPHONE SABLON 1764 LE COURRIER DE BRUXELLES 33* aaafr, -N' H8L } BUREAUX» A BRUXELLESt 52, rue de la Montagne A PARIS i 30, rue Saint-Sufpice, 30 5 CENTIMES I»e*«uepi6ments ne (ont pas ml» an vent< TÉLÉPHONE SABLON 1754 titisvoitrs de jfl. Descamps sur la consiitiitionalite du projet scolaire. Dans la discussion générale de la loi «co jaire, qui vient.d'être close au Sénat, c'est M. le baron Descamps, qui a eu le derniei mot et il l'a eu sur la question de constitu-fcionalité du projet. Ce qu'on a amoncelé de sophismes dans les discussions, soit des Chambres, soit de la presse, sur le point de savoir si la Cons titution permet ou non de subsidier les éco les libres est inimaginable. Question qui n( faisait pas de doute auparavant et qu'on £ grossie, ou plutôt gonflée 5. plaisir. Pour la dégonfler, M. Descamps n'a ei qu'à faire l'historique des discussions di Congrès et des différentes lois scolaires de puis 1830 jusqu'à nos jours, il l'a fait pa clés citations topiques et multipliées, avei ;une clarté, une sagacité qui ne laissen pas la plus petite place au doute. Et il es à remarquer que toutes ces citations vien nent de nos adversaires politiques. Voici par exemple un rapport de M. D< Brouckère, très intéressant sur la question La Constitution a-t-elle exigé un enseigne ment public par l'Etat1? « La Constitution a-t-elle impérieusemen ■voulu qu'il y eut un enseignement donm aux frais de l'Etat? Non. Mais la législa ture usant de la faculté que lui donnait 1; Constitution, a usé de son droit une pre mière fois en organisant l'enseignement su périeur et une seconde fois en organisan l'enseignement primaire. >< Au Congrès, j'ai eu l'honneur d'êtr nommé rapporteur du premier chapitre d la Constitution. Je portais la parole au nor d'une section centrale composée du nombr 'double, c'est-à-dire de dix-huit membres qu exprimaient l'opinion du Congrès tout en tier. Voici comment je m'expliquais dan le rapport : . « Ainsi, une seule section avait désiré un rédaction plus large du deuxième paragra phe, craignant qu'on ne tirât de la rédac tion primitive la conséquence obligée d'u: enseignement aux frais de l'Etat. Sur neu sections, une seule avait exprimé la crair te que, dans l'avenir, on pourrait interpre ter l'article de cette manière ciue l'instruc tion aux frais de l'Etat serait obligatoire Lo Congrès a été beaucoup trop sage, beai coup trop prudent pour lier l'avenir; il voulu laisser à la législature toute son a< tion. » i Veut-on l'opinion de M. Rogier l'un de hommes d'Etat les plus importants de 183 ei t=n même" temps de l'opinion libérale I U rapport de M. Bogier disait à ce propos : « I. La commission nommée par arrêt du 30 août 1831 pour l'examen du premie projet de loi sur l'instruction publique, fa sait une distinction très nette entre l'ense gnement donné aux frais de l'Etat et l'er seignement donné par les pouvoirs commi naux ou par les particuliers avec les subs des de l'Etat. « La commission a été d'avis ce sont ses propres expressions, qu'elle de vait se borner à régler l'instruction donné aux frais de l'Etat, en adoptant, d'ailleurs un système de subsides pour les écoles coir munales et particulières. Le gouvernemen se rallia à ce projet et la commission dépc sa son rapport le 20 mars 1832. » II. L'exposé des motifs du second projc de loi sur l'instruction publique, déposé pa M. Rogier le 31 juillet 1834, s'exprimait son tour de la manière suivante : « ...E ce qui concerne les écoles primaires établie aux frais de la province ou de la commune .le gouvernement reste étranger à leur ac ministration. « La seule part d'intervention que le pre jet conserve au gouvernement, c'est le poi voir qu'il lui laisse d'établir, aux frais d l'Etat, comme exemple et en quelque 6o: te comme moyen d'émulation, un petit non bre d'écoles modèles dans chauue provinci une par arrondissement judiciaire, et celi d'avoir dans tout le royaume un certai nombre d'écoles normales. » *** Après avoir étudié tous les côtés de 1 'question : l'Etat peut-il accorder des sul sides pour l'enseignement, M. Descamj examine la question : à qui l'Etat peut-aocorder ses subsides? Et il répond : « A cette question il n'y a, en bonne ju tice distributive qu'une réponse possible aux organes qui concourent utilement a service social de diffusion de l'enseign* ,ment du peuple, service dont l'Etat ne pei se désintéresser. Il y a licéité pour l'Etat, de par la Con: titution, d'accorder des subsides. La Con: titution permet de subsidier toutes les er treprises utiles à l'Etat, même si elles sor créées par des particuliers. Le projet de 1837 prévoyait des subside aux écoles communales et particulières un? inspection était organisée pour juger d la légitimité de l'allocation des subsides. La licéité ne fait donc pas de doute; mai iil y a à voir s'il y a obligation. » Il est à remarquer que ce projet de 185' dont il est ici parlé émane du ministère lib< rai d'alors. *% Ici M. Descamps va plus loin, il pren l'offensive s'appuyant encore sur ses ac versaires libéraux les plus reconnus, il de montre que l'Etat pour être juste doit sul sidier l'enseignement libre : « Ce serait une erreur de croire qu'une foi que le législateur a pourvu par des lois ,ce qui concerne l'enseignement, il eût ob^ aux prescriptions de la Constitution. Il faul de plus, que la liberté de l'enseignemen so.û effectivement accordée et assurée pa l'Etat. De là deux règles. La première, c'est que l'Etat ne peut s servir de la liberté pour opprimer l'ensei gnement libre. M. Rollin a exprimé admi rablement, en 1854, la situation sous ce rar port : » Nous sommes les premiers à reconnai i/-e' ^saîfc~"> <îu'on peut porter atteinte ; 1 institution libre non seulement par des res trictio s légales, mais encore par un exce de concurrence officielle; non seulement ei la gênant dans son action, mais en lui dis putant l'air et l'espace. Nous n'entendon; | nullement y porter atteinte ni d'une manière, ni de l'autre. Il s'agit de limiter l'ac-tion de l'état dans une mesure juste et utile, c'est une appréciation sur laquelle il ne paraît pas impossible de s'entendre. » Une seconde règle, c'est que l'Etat ne peut pas prêter la main à ce qu'une autre autorité fasse ce que lui-même no peut pas faire, à l'encontre de la liberté de l'ensei-i gnement. C'est ce que Bara exprimait admirablement, en 1864, dans une déclaration qu'on a déjà citée. » En voilà assez pour convaincre les plus obstinés. Nous ne croyons pas qu'il reste un seul sénateur capable de croire désor-• mais que la Constitution est violée 1 Le dire ' encore, peut-être; mais le croire? impossi-, ble, de bonne foi. La démonstration a été complète ; et M. Sam Wiener lui-même, s il l était encore en vie, ne trouverait plus rien i à répondre. ; La lutte ca.fholiq.ue contre l'alcoolisme, Après voyage heureux des délégués bel-5 gea au Congrès international catholique : contre l'alcoolisme sont arrivés à Rome le - 21 au soir. .... Le lendemain à 10 heures avait lieu 1ê première réunion où M. Ruys de Beren b broncli, président de l'Union Internationale î Catholique souhaitait^ le bienvenu ^/prèi - avoir salué Fassejnblée par le salut Chré i tien Loué, soit Jésus-Christ. Le soir du même jour avait lieu la reu - nion générale de l'Union Internationah t Catholique. Deux membres du Sacre Lollege, b. t, î Granito di Belmonte, jadis nonce de b: - Sainteté en Belgique, ainsi que S. E. Cas ^ setta avaient tenus d'assister a cette * séance. . . 1 Le président souhaite je bienvenu au? " cardinaux et salue le représentant de S. E * le cardinal de Malines, protecteur de 1 (Eu vre International contre l'Alcoolisme, Mg ■ Douterlurighe, directeur d'œuvres sociale " de Tournai, remercie le nombre ae congres " sites, 350 environs, et fait l'histoire d< î l'Œuvre Internationale catholique anti-al coolique. , La conduite des antichretiens aux con grès internationaux neutres donnait aux " tholiques et protestants de motifs sérieu: 1 de s'opposer fermement contre 1 espn athée qui dominait certaines discussions e de s'unir pour faire attendre une protesta tion énergique là où les propos étaient blés sants pour les croyants, ainsi en 189/ a 1 oc casion du congrès de Bruxelles. On se reu Z nissait chez le R. abbé Vaslet, de sainte me moire, les catholiques de divers pays pou n fonder une Union catholique iniernatici nale, ayant du début spécialement- pou mission de représenter l'opinion catholiqu é aux congrès internationaux anti-alcooli r ques. Mgr Egger, évêque de Bâle était 1 •- premier délégué de S. S. Léon XIII au con l- grès international à Bâle. A Londres e: - 1909 l'action catholique internationale pre nait seulement forme et en 1911 le gouver ■" nement néerlandais invitait otficiellemen S. S. Pie X d'envoyer son délégué au con ~ grès international de La Haye, chose qu e fut faite et Mgr Calier, éyêquê de Harlen '» assistait au nom de Sa Saintete au congrè " susdit. Alors les catholiques demandaient plus " ils voulaient un protecteur pour leur œu vre, encore une fois le Saint-Siège mon trait sa sympathie profonde pour le mouve f ment et désignait S. E. le cardinal de Ma I lines comme protecteur de l'Union In ter ;1 nationale Catholique contre l'alcoolisme. 3 En adressant au Saint-Père la demand j' d'avoir un protecteur, l'Union Catholiqu disait: « Nous voulons délivrer les nation cle leur terrible ennemi, nous voulons sau ' ver l'humanité », Après avoir obtenu u: protecteur aussi noble que S. E. le card: nal de Malines, le courago prenait plus d forme et en 1913 au congrès internationa , neutre de Milan les catholiques anti-aleoe [\ listes étaient plus nombreux que jamais u S. E. le cardinal Ferrari recevait les cor grossistes, catholiques en audience solen nelle. 7 Aussi comme toute œuvre (catholique qv a est digne île ce nom, on avait l'aspiratio y. de se présenter aux pieds de saint Pierre lS du chef suprême de l'Eglise catholique. E nous voici à Rome, oij 50 délégués nollan II dais, 35 belges, 40 allemands, 100 italiens d'autrichiens, slaves, canadiens, etc., etc. viennent déposer leurs filiales hommages S. S. Pie X et implorer sa bénédiction pou ' leurs œuvres. 11 Mais, continue le président, il est for beau cle crier : « Vive le Pape », encor plus beau de travailler pour la oause ca tholique, supérieur encore de prier pou l~ Sa Sainteté, seulement tout cela ne suffi pas, il faut aussi4aider le Saint-Siège dan 'f les besoins. Et qui a plus facile et plus de raiscm d seconder notre Saint-Père, qu'un abstinan . ou un tempérant, qui touché par la grâc c' de Dieu sait s'imposer des sacrifices? Aussi le bureau de la ligue international s catholique a décidé de créer une œuvr nouvelle permettant d'offrir au Saint-Pèr une partie des bénéfices que le tempéran ■ accumule. Une forme définitive sera bier tôt donnée à cette œuvre. Le président annonce que Son Eminenc a délégué le chanoine Douterlunghe au con grès et lui donne la parole; celui-ci lit un û très belle lettre se haute inspiration, qu , nous espérons reproduire, prochainemen et fait l'histoire du mouvement belge. - Après que les délégués de tous pays on i- donnés des renseignements très préoieu: sur leur action, dont la parole éloquent et spirituelle des délégués canadiens e s français,soulèvent spécialement les applau ^ dissements de l'assemblée, Mgr Granito d [ Belmonte adresse quelques paroles d'en l} couragement aux congressistes et Mgr Cas t setta donne la bénédiction, après quoi 1 r séance est levée, après que le président in vite, l'assemblée d'assister le lendemaii 3 mercredi 22 à 8 heures à une messe spécial - que S. E. le cardinal Van Rossum célèbre - ra à l'église de St-Jean de Latran. Mercredi matin toutes les nations étaien réunies à l'église susdite pour se prépare - par une Sainte Communion au grand évé i nement de l'audience papale. S. E. le cardinal distribuait la Saint* 3 Communion personnellement pendant 1j i sainte messe et fortifié par cet acte de fo - on se Dréoare pour aller au Vatican. El 31 quittant l'égilise Son Eminence se place ai - 11 * • w ww» milieu des congressistes pour se faire/ph'o-1 tograçhier et se fait présenter les délégués des divers pays: a un mot aimable pour tous. Arrivés au Vatican, les délégués des divers pays signent une adresse qui sera tantôt présentée au Saint-Père. La Belgique y figure par Mgr Douterlunghe comme représentant de S. E. le cardinal et par M. Vanstraeten, représentant et secrétaire de la Fédération des Ligues de Tempérance Catholique de Belgique. Un mot de louange aux délégués anversois, groupe le plus nombreux de toutes les provinces belges. Premièrement a eu lieu une audience spéciale pour les délégués signataires de l'adresse,que M. Ruys de Berenbronch présente à Sa Sainteté qui se prononce textuellement : « Nous connaissons l'adresse que vous Nous présentez. Nous vous donnons Notre bénédiction pour vous, vos familles et vos œuvres aux fins que vous restez fidèles aux règlements et engagements de vos Ligues, et comme exhortation de continuer avec courage votre noble propagande. » Après a eu lieu l'audience spéciale de tous les congressistes, où le Saint-Père disait : « Nous constatons avec joie que vous, participez à la lutte antialcoolique. Combattre l'abus d'usages de vins et spiritueux est une œuvre dont profitent l'état matériel économique et moral du genre hu-| main pour que vous persistiez dans votre aetion. Nous vous donnons Notre Bénédiction pour vous, vos familles et tous qui ' vous avez l'intention d'v faire participer. Ainsi s'est réalisé le dé-sir des catholiques ' antialcooliques qui. très touchés de la bon-' ne réception et bénédiction du Saint-Père et sous l'impression des paroles papales auront acquis du nouveau courage pour continuer leur croisade. Avant de quitter le Vatican, les délégués sont allés présenter leurs hommages à S. ^ E. le cardinal Merry del Val, qui prononçait un netit discours d'encouragement et | promettait une réponse écrite de Sa Sainteté à l'adresse remise. Nous comptons donner prochainement texte de ce document important. ' Le jubilé parlementaire de M. Helleoutle, : t Les électeurs de l'arrondissement de Ton- t gres-Maeseyck célèbrent aujourd'hui avec - éclat et enthousiasme le 25e anniversaire de - l'entrée de M. Helleputte à la Chambre - comme député de Maeseyck. L'antique cité des illustres frères Vac - Eyck présente dès le matin une animation r et un aspect inaccoutumés; les monumentt - publics ainsi que toutes les maisons g-v r rues principales sont pavoisées. 3 A l'entrée de la rue de Bois-le-Duc, une - immense banderolle barre la perspective. 3 Elle porte cette inscription : « Lang lever - M. Helleputte ! > (Longue vie à M. Helle i putte i) Les trains spéciaux des lignes vicinales - amènent des groupes compacts de villa-t geois venus de toutes les directions; des so - ciétés de musique sillonnent les rues en je i tant aux échos les notes joyeuses de leur* i pas redoublés. Un brillant soleil contribue 3 à renforcer l'enthousiasme général. L'ARRIVÉE DU JUBILAIRE Vers 10 heures, une quarantaine de socié - tés encadrées de dix corps de musique vien - nent se ranger dans la rue de la Station. A 10 h. 30, M. le ministre Helleputte ar- - rive par train spécial de Hasselt. Il est accompagné de MM. les sénateurs Mgr Kee- 3 sen, Portmans, de Renesse, Cartuyvels 3 de MM les conseillers provinciaux Ceelen. s comte de Grunne et Deploigne, et do plu - sieurs autres notabilités. i Remarqué aussi Mgr Deploige, directeui - de l'Institut Saipt-Thomas, à Louvain, ain 3 si^ que tous les ingénieurs des mines du 1 Lim bourg. Au moment où M. Helleputte sort de h . gare, les musiciens entonnent la « Braban - çonne », tandis que la foule lance de cha - leureuses acclamations. Les jubilaire, suiv de3 notabilités, marche en tête du cortège i qui se dirige vers l'hôtel de ville. i A la Grand'Place, MM. le bourgmestre , et les échevins viennent à la rencontre de t M. le Ministre pour le saluer et le compli - monter. , M. Helleputte prend place au perron de , l'hôtel de ville d'où il assiste au défilé de: \ sociétés. Au passage, les drapeaux s'incli r nent, les manifestants acclament. Après le cortège, M. Helleputte est reçi t dans la salle du conseil où M. le bourgmes 3 tre le complimente et lui exprime la pro - fonde_ reconnaissance du conseil et de la po r pulation pour les services qu'il a rendus l t la ville et à l'arrondissement de Maeseycli s durant un quart de siècle. M. le bourgmestre cite notamment h 3 construction cle quatre lignes vicinales, k t construction d'un grand nombre de routes 3 la restauration de l'église, etc. (Vifs applau dissements.) 3 L'orateur adresse ausai' des remercie 3 ments à M. de Broqueville qui a établi une e école de pupilles à Maeseyck. (Nouveaux t apnlaudissements.) M. Helleputte remercie M. le bourgmes tre tle ses bonnes paroles. Depuis 25 ans, e dit-il, nos relations se sont toujours resser-. rées parce nue nous voulons avant tout sep s vir la cause de la religion et de la patrie 3 J'aurais voulu faire pour mon arrondisse t, ment nlus que je n'ai fait, mais il faut te nir^ compte des circonstances. Si le Tout ^ Puissant daigne m'accorder quelques an ^ nées encore, je les consacrerai entièremen 3 au parachèvement d'une œuvre hélas troi ^ imparfaite. Travaillez avec moi et je tra . vaillerai avec vous. (Ovations.) 3 A 11 h. 15, M. Helleputte accompagné d( . ?cs amis ^et suivi d'un brillant cortège, s< rend à l'église paroissiale où une messe j d actions de grâces est célébrée. Les clo _ ches sonnent a toute volée. La cérémonie i religieuse se termine par un « Te Deum » : LA MANIFESTATION JUBILAIRE. Lo cortège se rend à la salle des fêtes 1 Sur l'estrade prennent place: MM. Helle ^ putte, de Broqueville, Schollaert et Van - de Vyvere. L'immense salle est trop étroi te pour contenir la foule. î M. Moors, député permanent, souhaite t !a bienvenue aux ministres et au présiden1 i de la Chambre. (Accl.) Il retrace ensuite h » carrière de M. Helleputte, rappelant lei i principaux actes de sa vie parlementaire Faisant incidemment allusion à la question scolaire, il rend hommage à MM» Schollaert et de Broqueville. (Accl.) L'orateur fait ressortir les services immenses rendus par le jubilaire au pays et à l'arrondissement de Tongres-Maeseyck. (Ovation.) En terminant, M. Moors offre à M. Helleputte un objet d'art, reproduction de l'< Agneau mystique » de Van Eyck, M. Helleputte, ovationné, remercie ses amis, ses collègues et se fieièles électeurs il rappelle les principaux événements de ce dernier quart do siècle et définit la mission du député. J'ai toujours, dit-il, rem pli mes devoirs : je continuerai à les rem plir, (Accl.) Nous avons lutté ensemble et triomphe ensemble; nous continuerons. Parlant de la question militaire, M. Hel leputte remercie la population d avoir ao cepté les sacrifices que les circonstanceî ont imposés au pays. Et parlant de la ques tion scolaire il dit que M. Schollaert a ei l'honneur de lutter et de tomber pour h liberté des pères de famille : il aura auss l'honneur de triompher avec le Gouverne ment pour la liberté des pères de famille (Ovations à M. Schollaert J M. Helleputte prédit au Limbourg ut avenir prospère; il adjure les Industriel: de ne pas perdre de vue les intérêts mo raux des travailleurs; il engage les ou vriers à demeurer fidèles à la religion, i montrer que l'industrie et la prospérité ni doivent pas nécessairement conduire à l'ir réligion. Si vous voulez cela, dit-il, nous verron encore de beaux jours. Courage! travail Ions pour la gloire de Dieu et pour le biei du pays. L'assemblée fait à M.Helleputte une ova tion interminable. La séance est levée à 2 heures. Le cor tège se rend à la Maison des Ursulines oi a eu lieu LE BANQUET. Deux cent soixante convives sont réuni sous la présidence de M. Moors, déput permanent qui a, à sa droite : MM. de Brc queville, de Renesse,le doyen de Maesey k Van Ormelingen, Gielen, Pollet, Derricks le bourgmestre de Tongres, Lemmeas, 1 bourgmestre de Maeseyck, le chanoine Rut ten, Mgr Keesen, Henri Gielen, de Villen fagne, William Roe-lants, Del vigne, Rae maekers et Meyers ; et à sa gauche MM Schollaert, Vande Vyvere,Cartuyvels, Lara bin, le doyen de Tongres, De Coster, Cai ma, Portmans, Mgr Deploige, Schaetzen Leroy, Ooms, Hermans-Ausloos, Heiligers Ceelen. A l'heure des toast«, M. Moors, prés: dent, boit au Pape et au Roi. (Acclam.) L musique entonne la « Brabançonne ». M. de Broqueville se lève. (Ovation intei minable.) M. le Chef du Cabinet rend hon mage aux talents de M. Helleputte, à sa f délité aux principes catholiques, aux serv ces qu'il a rendus à la patrie, à la Religio et au parti catholique. (Appl. prolongés.) ; rend également hommage à son intelligenc et à son activité comme ministre. Sur se instances, dit-il, j'ai décidé d'établir un école de pupilles à Maeseyck et c'est sur se instances aussi e^ue j'ai décidé d'établir un école régimentaire à Tongres. M. de Broqueville termine en priant Die de répandre ses bénédictions et sa prote | tion sur M. Helleputte qui est un des c toyens les plus éminents du pays, et aus sur Mme Helleputte, qui assiste son ma avec tant de dévouement. (Applaudisse ments répétés.) Enfin, ajoute M. de Broqueville, perme-tez-moi de féliciter l'arrondissement d Tongres-Maeseyck d'avoir pour député u homme tel que M. Helleputte. (Nouvell ovation.) _MM. Ceelen et le comte de Renesse fél citent à leur tour M. Helleputte. M. Helleputte se lève. (Acclamations.) ! remercie les orateurs précédents. M. d ' Broqueville, dit-il, a exagéré mes mérite: : (M. de Broqueville interrompt: Non ! je su: resté au-dessous de la vérité.) M. Helleputte remercie à nouveau se amis. L'assemblée entonne le « Vlaamsch Leeuw ». Les convives se rendent alors à la Grand Place, où des concerts sont donnés par 1 « Concordia » de Tongres, et la « Concoi ' dia » de Maeseyck. L | [UsOiiJT'cI.og ; UNE GUÉRISON. S. Em. le cardinal Dubillard, archevêqu ; de Chambéry, vient de prescrire une ei 1 cjuête canonique sur le cas de Mme Jacqin line Tournier, 41 ans, de Vézin la Cité, Cl nette (Haute Savoie) qui d'après le di; gnostic des médecins qui la soignaient,sou frant, depuis près de quatre années d'u ulcère cancéreux à l'estomac, a été subite ment guérie le 25 janvier 1914, au momer où élle venait de recevoir la sainte commi nion après une neuvaine à Notre-Dame d Le>urdes, alors qu'elle était à toute extre ' mité. La malade commença à subir les atteir tes de son mal en septembre 1910 et biei tôt elle dut cesser tout travail, par suit des douleurs qu'elle éprouvait dans la r< gion atteinte, région où une enflure se pr< 1 eluisit et se développa très rapidement. El! • ne mangeait plus ou bien peu, et son corf tomba dans une maigreur extrême et el! ■ eut de nombreux vomissements de sang. Se voyant dans un pareil état, elle s tourna vers Notre-Dame de Lourdes en qi elle avait toujours eu confiance et commei ça une neuvaine qui prit fin le 25 janvie dernier, jour où on lui apporta, sur son d< ■ sir et alors qu'on la voyait à toute extn ■ mité, la Sainte Communion. Elle ne poi vait faire aucun mouvement et sa voix eta ; presque éteinte. > Subitement, après avoir communié, el' - se sentit toute placée,son entourage croyai que c'était la fin s'empressa do la récha-u ) fer. Tout à coup elle ressent un gargoull i ment dans son estomac, la chaleur revien : les douleurs et l'enflure disparaissent et 1 ■ voix se retrouve ainsi que l'appétit et elle » faim. Depuis, Jacqueline Tournier est bie et complètement remise. Elle a pu reprei cire son travail, elle ne souffre plus, n1 plus de vomissements ; son poids augmem chaque jour.La guérison est bien complèt ; Eevue de la Presse Encore une. — Les socialistes n'en vei i lent pas à la religion « affaire privée ». E « Journal (socialiste) de Oharleroi » : Chacun son lotv Quand Dieu créa la terre, Chaque être fut cloté D'un mal héréditaire, A sa race affecté. lie chien fut onragé; La taupe eut la myopie. Et l'homme eut le clergé!..* Il ne se passe pas de jours sans que cette 1 feuille ne lance d'odieux blasphèmes à la religion qu'il nous est le plus souvent impossible ae reproduire par respect pour nos lecteurs. Or, voici ce que le « Peuple » écrivait la veille en réponse au « Journal (libéral) de Liège » : Lo bon libéral pur se trompe cependant lorsqu'il laisse entenefre oue les socialistes affichent un programme antireligieux. Qu'il s'adressa plutôt à ce point de vue à ses bons amis et alliés les radicaux. Quant au parti socaliste, il considère et a toujours considéré la religion comme une affaire privée. Il eroupe en son sein tous les travailleurs à quelque philosophie qu'ils appartiennent et il appelle sur les noms de ses candidats tous les suffrages des hommes qui veulent sincèrement une transformation socialo. Tartufes ! Opinion des socialistes sur les pères de famille belges. — Extrait du discours du sénateur Lafontaine, le moins immodéré des mandataires socialistes (Comte-rendu Analytique du Sénat, séance du jeudi 23 avril) : Si nous ne voulons pas du choix de l'école par les pères de famille, c'eist parce qu'ils sont trop ignorants pour faire ce choix. Les pères de famille sont trop ignorants - pour faire ce choix! saluez^ voilà un compliment pour les ouvriers peres de famille. i « Le monument Max Waller ». — Sous ce titre, on lit dans la « Chronique des Travaux Publics », dont le directeur, écrivain d'un beau talent, appartint jadis à l'« Indé-g pendance » : i' C'est à côté du « Cheval à. l'Abreuvoir », de . Constantni Meunier, au square Ambiorix, du quartier Nord-Est, que sera érigé le monument ' à la mémoire de Max Waller. > Ce gentil gaj-çon n'avait que des amis et voilà J qu'un monument transmettra sa gloire aux gé-" néra^ions futures. Peut-être se tromperont-elles - sur îa valeur de cette gloire qui est d une nature - très spéciale. Au point de vue du travailt Max Waller était . d'une incapacité extraordinaire. Il parlait plu-. sieurs langues, il savait écrire; seulement, il n'écrivait pas. A l't Indépendance », on l'a es-' sayé à toutes les besognes, impossible d'en rien ' tirer ; en revanche, il empêchait les autres de travailler en racontant des histoires très drôles. On s'avisa de lui donner un Mentor pour lui a enseigner le « poignet » de la Chambre des représentants. et lo professeur travailla sous ses - yeux pour lui montrer. Le lendemain, il écrivit L- quo puisque sa besogne était faite et bien faite, . il croyait inutile d'assister à la séance! Mais il avait la foi dans l'avenir des lettres belges et présidait, chaque jour, entre 4 et 6 heures, au Café Sésino, un groupe de jeunes 1 gens, aujourd'hui littérateurs arrivés, dont e l'enthousiasme montait, à mesure que tournait s l'aiguille de l'heure Ils fondèrent « La Jeune e Belgique » qui publia dos vers du nouveau céna-s cle et même une nouvelle de Max Waller. e La revue vouait régulièrement aux dieux infernaux la critique qui n'accueillait pas avec des transports d'admiration la poésie et la prose de " « La Jeune Belgique », cette critique symbolisée }' sous les traits de Gustave Frédérix, chroniqueur L" de l'« Indépendance », qui, à défaut de monu-û ment de pierre, a laissé deux gros volumes, té-'i moignages d'un talent certain dont aucun ori-i- tique belge n'a approché.... Les écrivains qui avaient aime et pleuré leui gentil compagnon, proclamèrent à l'envi que, sans lui. ils n'auraient jamais gravi les flanc£ abrupts du Parnasse pour planter leur drapeau n au sommet. e Et c'est le monument Max Waller.^ Il est la création d'un sentiment noble et mérite donc - qu'on le salue. Il y aurait bien quelque petite chose h * répondre; les amis de Max Waller n'y manqueront pas sans doute. Le bagage du jeu- • ne écrivain n'est pas volumineux, mais il s contient quelques pièces qui promettaient. s ■! Petite Chronique a Union (les commis-greffiers. — Les com mis-greffiers de Justice de Paix du royaume, d'un commun accord d'idées, désireus de se solidariser en vue de la défense de leurs intérêts professionnels, ont fondé le 25 avril 1914 : « L'Union des Commis-Gref % fiers de Justice de Paix », un comité pro visoire composé comme suit a été formé président, M. Coussement (Bruxelles) ;vice président, M. Antheunis (Bruxelles) ; Se e crétaire, M. Weyemberg (St-Gilles) ; Tré >sorier, M. Cryns (Schaerbeek). Un pressant appel est adressé aux collé [_ gues de province, aux fins de coopérer pai L_ leur travail à la prospérité de la nouvel^ l_ association. n On est prié d'envoyer les adhésions au se k_ crétariat, rue Jean Robie, 55, à Bruxelles « i- Le nouveau casque de la troupe sera al e légé ; les jugulaires et les ornements qu: i- l'alourdissent seront supprimés; la double visière sera raccourcie. Les épaulettes de la nouvelle tenue seront i- également modifiées. La plaque qui recou e vre l'épaule sera grise, comme le casque el le pantalon. Elle sera plus courte. Les fran >- ges amaranthes seront moins longues, e Ces transformations seront exécutéef '3 pour la prochaine revue qui aura lieu à Toc e casion de la visite des Souverains danois è Bruxelles. ,e • ii La commission des sites, qui ne s'étai i- plus réunie depuis deux mois, a ropris se: ;r travaux. Elle s'est occupée dans sa derniè j- re séance du classement de deux sites : U panorama de la ville de Huy et le marais d< f- Liereman à Vieux-Turnhout. Elle a entendi it ensuite les rapports que lui a présentés 1î commission d'inspection sur l'aménagemen e du nouveau quartier à édifier aux abord ^ do l'église St-Gommaire à Lierre et sur h ^ situation du Bois Impérial de St-Jean, i Ougrée. ^ a La rémunération des miliciens. — On i a dit que la rémunération des miliciens pou n le dernier trimestre de 1913 n'était pas en i- core liquidée. M. le ministre de la guern a vient de déclarer à la Chambre à cet égard /G ^ Les indemnités de milice dont il s'agit fon l'objet d'états collectifs dressés par les commu nos à l'expiration de chaque trimestre et son ordonnancées par le département de l'intérieur Pour le ouatrième trimestre de 1918, le dé partemenfc des finances a reçu çjusqu'ici les or donnances se rapportant aux communes com posant les ressorts de 14 arrondissements ; elle ont été transmisas d'urgence aux agents char 1_ gés d'en assumer le paiement. Les ordonnance u restant à émettre seront transn?1'60- mêm dès leur réception. LA VILLE La visite cle Nos Souverains à Luxembourg. — A l'occasion de la visite du Roi^ et de la Reine, à la Grande-Duchesse do Luxembourg, l'administration des chemins ; de fer du Prince Henri organisera des trains spéciaux qui permettront aux régionaux et aux étrangers de regagner leurs • foyers après les fêtes de nuit. Ces trains seront mis en marche sur les' lignes de Luxembourg à Differdange, à Ro-; dange, à Petrange, à Remisch et à Arlon. ' . » S. E. le Cardinal visitera dimane;he prochain, la Maison Saint-Georges, 42, rue de3 Alexiens, à Bruxelles, bénira le drapeau' de la Section gymnastique et prendra la parole à l'assemblée générale de l'Association des anciens élèves. La santé (le M. le Gouverneur de la Province de Namur. — On nous mande dimanche soir que l'état de santé de M. de Montpellier est de plus en plus rassurant. A l'heure présente, tout danger paraît écarté. , Les fêles nationales. — Une réunion a eu lieu ces jours derniers à l'hôtel de ville de Bruxelles pour les préparer. Y assistaient des délégués de la ville et du département de la guerre. Le samedi 18 juillet aura lieu une grande retraite militaire. Le lundi 20 juillet, les musiques militaires de la garnison se feront entendre place de la Monnaie, Grand'Place, place Ste-Catherine, place de la Chapelle et place de Brouckère. Le mardi 21 aura lieu au Parc de Bruxelles une grande fête militaire comportant des démonstrations de gymnastique et d'escrime, des manœuvres de mitrailleuses, etc. Le soir, de 8 à 11 h., fête de nuit, illuminations, concert, représentation cinématographique avec vues du Congo et feu d'artifice. Enfin, le 22 aurait lieu une revue de toutes les troupes de la garnison. — Aux carabiniers. — Un banquet de promotion a réuni, samedi, les officiers des d'eux régiments de carabiniers ; deux cents officiers et invités, parmi lesquels on remarquait le général Delforge ; le général aide-de-camp du Roi, Deruette ; le commandant Ljunbergh, de l'armée suédoise, et de nombreuses personnalités civiles, emplissaient la vaste salle de banquet de la place Dail-ly.— Pour les tireurs. — En attendant l'aménagement du nouveau champ de tir projeté à Woluwe-Saint-Etienne, le tir national sera rouvert aussitôt après l'exécution des travaux de transformation projetés. On y disposera de douze cibles à 100 mètres et de douze ciblés h 300 arètres. La Ligue patriotique contre l'alcoolisme a tenu son assemblée générale annuelle ce dimanche après-midi, à 3 heures, à l'exposition antialcoolique, rue cle la Montagne, 51. Comme des heures différentes avaient été annoncées, il y avait assez peu de monde à !a réunion, le public ne sachant sans doute pas à quoi s'en tenir. M. Brunard, epi succède à M. Jules Le Jeune à la présidence de la Ligue, constate que l'année a été bonne pour l'œuvre. Les propagandistes de la lutte contre l'alcoolisme sont nombreux et zélés dans tous les ramrs de la société ; des conférences, des expositions montrent à tous l'importance du fléau. Il appelle de tous ses vœux, le vote d'une loi nouvelle renforçant le droit da licence. M. de Vaucleroy présente ensuite le rapport sur l'année sociale. Il rappelle les dépenses effrayantes provoquées par l'absorption du poison alcoolique, les misères, la criminalité qu'il engendre. On procède ensuite à la remise des insignes de la Société à MM. Ded.v, Paul Coo-mans, Bologne, de Herstal, Picon, Mme Badoux, de Liège, Servais, De Falck, Mas-son, Duflou, Huberty, Hautecœur, Clément et Gerrebos. La caisse de la société crie famine, on espère que le gouvernement interviendra pour combler le déficit qui, actuellement, dépasse 3,600 fr. M. de Kerckove, avocat, fait ensuite une conférence fort applaudie. - — — Les démolitions à Bruxelles. — La démolition de tout le pâté de maisons, compris entre la rue du St-Esprit, la rue des Ursulines, la rue de la Prévôté et la rue de la Chapelle, a commencé. Quartier en très mauvais état et qui date dû 17e siècle pour la plupart de ses constructions. La belle église de la Chapelle séra complètement dégagée du côté de la rue de la Prévôté, travail que l'on désirait depuis longtemps. Les ouvriers ont commencé des fouilles du côté du grand porche d'entrée de l'église, où se trouvait installée une partie du cime-' tière entourée d'une grille. Statistique démographique. — Pendant la 15e semaine de l'année, du 12 au 18 avril, on a compté 58 naissances et 54 décès dans la population de Bruxelles. Cela corres-. pond aux taux annuels de 17.4 pour la natalité et de 16.2 pour la mortalité sur mille habitants. La moyenne quinquennale de la ; semaine était de 65 naissances et de 59 dé-i cès. Les maladies contagieuses n'ont fait au-> cune victime. Les maladies organiques du ' cœur, l'entérite infantile, ont enlevé, de i part et d'autre, 7 personnes; la congestion l ou le ramollissement du cerveau, 6 ; la dé-b bilité sénile, 4 ; la tuberculose des poumons, s les tumeurs malignes, la broncho-pneumo-nie, la pneumonie, 3, etc. Une mort aceû-i dentelle a été enregistrée. Dans les faubourgs, 186 naissances et 133 décès, ce qui répond aux taux annuels de 1 16.1 pour la natalité, de 11.5 pour la mor« r talité. La moyenne pour la même semaine ■ de la période 1909-1913 était de 193 naissan-* ces et 132 décès. Les affections « é"vitables s •* ont fait neuf victimes r fièvre typhoïde, 1 à t Anderlecht et 1 à Saint-Gilles ; rougeole, 1 . à Koekelberg et 1 à Schaerbeek ; coquelu-t che, 1 à Molenbeek et 1 à Schaerbeek ; in-. fluenza, 1 à Schaerbeek. Les maladies or-- ganiquos du cœur ont provoqué 23 décès ! " la tuberculose des poumons, 13; la débilité ; sénile, 9 : les tumeurs malignes, 8 ; la mé-. ningite simple, la congestion ou le ramol 3 lissement du cerveau, la broncho-pneuma 3 nie, 6. etc. Une mort accidentelle et trois suicides.

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This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

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