Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 16 June. Le courrier de Bruxelles. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4746q1tm22/
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Mardi 16 juin 1914, ABONNEMENTS t . mu tuI9it tesuisa feELOIQUE . .fr. 10.00 5 00 2.50 HOLLANDE. . .} 1S 20 g 4.8O LUXEMBOURG -t PNION POSTALE 30.00 16 00 7.60 5 CENTIMES iiip«liiren(i n* «ont «as ml* an «ant» TÉLÉPHONE SABLON 1764 LE COURRIER ~ ^aaaie.— PS* 167. BUREAUX i A BRUXELLES 9 52, rue de la Montagne A PARIS 1 go. rue Saint-Sulpice, 30 5 CENTIMES Las aueptémenta ne «ont pas roi» an vanta TÉLÉPHONE SABLON 175» -- J DE BRUXELLES Pro arts et focfs - les processions du Saint Sacrement. Nos processions sont en elles-mêmes une 'démonstration de la foi. Pas seulement de notre foi à nous qui la manifestons ainsi publiquement, mais même une démonstration 'de la vérité de nos croyances; elles sont un argument de sens commun en faveur de la feéalifcé de ce que nous croyons. Comment imaginer que pendant de longs giècles comme aujourd'hui encore, chaque année, sur tous les points du globe, la [croyance à la présence réelle de Dieu dans Ha Sainte-Eucharistie soit ainsi affirmée, par des hommes instruits comme par les-simples, par les savants comme par les ignorants, .par les grands comme par les petits, par ceux qui sont investis d'autorité comme gnr les sujets — et que ce soit une illusion ? Et cela malgré la difficulté d'adhérer à 'des croyances si contraires aux données ordinaires de la raison humaine que les premiers disciples eux-mêmes hésitèrent à les. accepter. Plus elle est difficile à accepter, naturellement parlant, cette foi à la présente de Dieu, plus est significative l'adhésion (universelle et permanente de l'Eglise et des populations catholiques à travers les siècles.Et quel intérêt peut-on soupçonner sous Cette croyance1? Aucun, pour personne. Au contraire, elle est de nature à rendre plus «difficile l'entrée dans l'Eglise, plus difficile aussi la pratique de notre religion pour beaucoup d'esprits, pour beaucoup d'hommes que n'illumine pas la foi. L'Eglise n'aurait-elle pas intérêt, n'était sa foi profonde jet convaincue, à faciliter l'accès dans son sein et la pratique de ses préceptes en les adoucissant dans leurs difficultés? Demandez aux protestants ce qu'ils en pensent jet à tant d'incrédules qui sont arrêtés devant. ce dogme. Et cependant combien notre foi, tout en Çta-nt surnaturelle est aussi rationnelle, pleinement conforme à ce que nous dit notre rai-Sson des règles de crédibilité. Toutes les raisons que nous avons de croire au témoignage de l'Eglise, nous les avons de croire au dogme de la St-e-Eucharistie; toutes les raisons" de croire aux paroles, à la vie, à la mort d'un Dieu, auteur de notre foi, nous les avonâ de croire à l'institution qu il a faite de la Ste-Eucharistie; il est en même Itemps pour nous l'opérateur et le témoin rflui a donné sa vie pour attester sr, véracité. Etvcombien de témoins après lui ont aussi donné leur sang à l'appui de leur foi, combien de miracles ont manifesté, même aux (yeux du corps, la présente réelle de Dieu dans le Saint-Sacrement ! Nous y croyons d'une façon surnaturelle et d'une conviction rationnelle invincible 1 De l'aveu des H:. Lafontaine et Vandervelde, les socia* listes manquent de sincérité en exploitant à leur profit électoral les charges militaires.F.'. Vandervelde, parlant à Paris,devant îe Grand-Orient de France, a dit, dans (cette réunion à huis-clos de FF/, (compte-irendu publié dans le numéro de septembre-joctobre 1913 de l'« Acacia^», revue d'études maçonniques) : A peine les élections de 1912 étaient-elles fai-itesque les cléricaux changent d'attitude (en matière militaire). Le Gouvernement tout à coup fait volte-face. Et sans doute a-t-il été moralement obligé d'agir ainsi. Je ne veux pas contester que ce soit après les élections de juin 1912 que notre Gouvernement ait été de la part 'des puissances étrangères l'objet de pressions plus ou moins fortes. Comment expliquer cette brusque volte-face? 11 y a pour ce faire diverses raisons: insistance jde Messieurs Edward Grey et R. Poincaré au nom des gouvernements qu'ils représentent et l'avertissement amical et « diplomatique » du Roi de Roumanie à son parent Albert de Belgique, « Hohenzollern comme lui » et allié de la Triplice, d'avoir à se tenir sur ses gardes... Notre Gouvernement fut donc averti par Su-Edward Grey et M. Poincaré. Les Anglais déclarèrent même qu'en cas de conflit entre la France et l'Allemagne ils prendraient les de; vants et défendraient la Belgique nenacée, qui serait incontestablement le champ de bataille. Le Gouvernement se vit alors forcé de déposer le projet do loi sur le service général, qui vient d'être volé. D'autre part, le « Bureau international des relations maçonniques » établi à Neu-chatel (Suisse), rue des Beaux-Arts, 26, publie en brochure, les discours prononcés à La Haye* en août dernier, dans une réunion de ce bureau international. Le F.". H. Lafontaine, sénateur socialiste belge a dit: Depuis 20 ans, le plus grand danger de guerre consiste dans le sentiment d'éloignement, j'allais dire de haine qui sépare la France et l'Allemagne. Pour nous, petite peuples, Belges, Luxembourgeois, Suisses, Hollandais, Scandinaves qui appartenons aux deux races, nous avons le désir profond de voir le rapprochement franco-allemand : un plébiscite de nos peuples sur cette question donnerait la presque unanimité aux partisans de la paix ; car nous souffrons, nous aussi les neutres, de cet état de paix armée. A cause de vous, nous sommes forcés de dépenser actuellement un demi-milliard pour assurer, en cas de conflit, le respect de notre neutralité. Ce demi-milliard que nous, socialistes Belges, refusons malgré tout de voter, nous le sentons néanmoins indispensable, et le peuple le paie en murmurant I Il y a des Belges qui, comme nous, n'ont pas cru à la nécessité d'une défense militaire, avec les développements que la législation de 1912 lui a donnés. Vandervelde et Lafontaine ne sont pas de ces Belges, et ils laissent leur parti exploiter contre le Gouvernement, à leur profit électoral, des dépenses et des charges dont, pour leur part, ils proclament la nécessité !... Papier ou terre... ? Il y a actuellement 900 milliards de papier en circulation, et, pour en assurer la couverture, c'est à peine si l'on x>eut compter sur 40 milliards d'or... (« Petit Parisien », 11 juin.) C'était il y a dix ans... Deux frères — deux malins — héritèrent chacun de 50,000 francs. Le premier était pour le solide. Il acheta en Seine-etrMarne, au bord de la Seine, un hectare de terre à 0 fr. 75 le mètre, soit : 7,500 francs. Et quand il l'eutt cette bonne terre, il donna un coup de pied de propriétaire sur elle, et sa bouche se fendit en un large sourire de bonheur : — Ça y est!... Ce que je suis loin des : mufles !... *** Le lendemain, il acheta de l'épine mirobolante, à 1 franc les 200 pieds, et s'en fit '1 une haie vigoureuse. Les murs, c'est si laid, ; et ça coûte si cher !Puis il fit venir du pliant : forestier à 1 franc le cent et planta un petit bois. Mais il acheta surtout des arbres frui- . tiers, et spécialement des pommiers à ; 2 fr. 50 pièce, choisissant de préférence les espèces communes et tardives : pigeon, rei- ^ nette griseï, reiine des reinettes, reinette . verte de Cussy... Puis, de-ci, de-là,il se fit donner des frai- , siers, des groseilliers, des cassissiers, des 1 griffe d'asperges, de greffes, etc. A la campagne, quand on est bon garçon et qu'on a , l'attention éveillée, c'est si facile d'héritier d'une foule de choses que les voisins ont en j surplus. ( Il soigna beaucoup son potager, espaçant bien ses dates de petits pois et de haricots verts, guettant les pucerons et les mauvai- , ses herbes, buttant bien ses pommes de terre : hollande, magnum bonum, saucisse... Il ] fut miséricordieux envers ses asperges qu'il , cessait de couper au 1er juin... sévère pour ] ses artichauts, ses carottes, ses fèves et ses ( salades... Naturellement, il eut poules, canards et j lapins... , A Entre temps, il battait les environs et ^ achetait d'occasion, pour 722 francs, toute la menuiserie d'une très belle maison: por- * tes, fenêtres, volets, parquets, etc. Car il avait son idée !... En faisant des trous d'un mètre nour ses * arbres,il avait retiré de larges pierres meulières qu'il mit sécher dans le milieu du * «ma» r ehamp, et tjuand le tas fut suffisant, notre homme traita avec le maître-maçon du village pour le gros-œuvre de sa maison. Bref, lorsque ce petit domaine fut constitué, son propriétaire récapitula ; Terre 7,500 fr. Notaire 800 fr. Plantations 500 fr. Pommiers 200 fr. Graines diverses 100 fr. Maître-maçon 5,000 fr. Couverture, peinture et plomberie 800 fr. Divers 100 fr. Total 15,000 fr. Il avait donc, pour 15,000 francs, un terrain important qui lui fournissait tout,sauf la viande, le pain et le vin. A la rigueur, il avait même le poisson. AlorSj pour 15,000 autres francs, lopin par lopin, il acheta encore de la terre autour de la sienne, et deux petites maisonnettes, et il loua le tout à une dizaine de personnes différentes, .tantôt pour un jardin, tantôt pour de la simple luzerne. Des 20,000 francs qui lui restaient, il en réalisa 5,000 en or, qu'il enterra à un endroit X connu seulement de lui, de sa femme et de son fils. Et les 15,000 autres, il les plaça, comme une concession à l'esprit moderne dont il faut toujours se défier, en report chez un agent de change. Le second héritier, un malin lui aussi, haussait les épaules de pitié, en parlant de son frère. — Est-il assez gogo!... Penser qu'il achète de la terre!... Mais c'est fini, la terre!... lisez plutôt le « Petit Parisien »... Tandis que le papier!... C'est si commode, le papier !... ...Au lieu de bêcher, de planter, de biner, de sarcler, je n'ai qu'à couper ou à faire couper mes coupons; je n'ai même pas à me présenter au guichet, la maison de banque encaisse pour moi ! de-comptable dans un bureau éclairé au sieurs paniers I ...Achetons des valeurs de père de famille... de la rente à 90... du Russe 5 % à 102... du Brésilien, de l'Argentin, du Rio Tinto... quelques actions des grandes compagnies et des grandes sociétés de crédit... Voilà!... Parfait!... Oui, mais avec les impôts, taxes, timbres, etc., il n'avait guère que 1,500 francs de rente. Donc pas de quoi vivre à Paris!... Donc, matlgré tout, ii fallait travailler encore un peu... Avec peine, il trouva un emploi d'aide comptable dans un bureau éclairé au 5&z toute la journée. Enfin, le voilà à jamais tranquille! Hé'as!... non!... Car à chaque instant passent de grands courants d'inquiétude... m parle de situation politique grave... de guerre toujours possible... de krachs sensationnels.Surtout, il y a un fait incontestable : les jours baissent... baissent!... Ils ont beau remonter à une fin de mois, )n sent derrière cette hausse factice, l'appel impératif # d'une descente que rien ne semble pouvoir enrayer. *** Dimanche dernier, le terrien invita le >apetier à passer la journée chez lui à la ;am pagne. Le terrien, que le grand air, la vie ac--ive avaient ressuscité, vint attendre le papetier à la gare. Ce dernier descendit de wagon, nerveux, jrippé,^ fatigué... graisse jaune... — Où est-il ton patelin?... 7~. Tu vois, c'est là-bas? â, cinq minutes i ici... Voici déjà ma barque sur la Seine... Puis de champ... et cette vigne... ce petit )ois... ce potager... et cette maison là-haut jui est toute garnie de vigne vierge. — Combien as tu donc de terre? — Trois hectares... Mais je ne m'occupe îue d'un seul,. Ils dînèrent ensemble et, au dessert, sous a tonnelle, entre les roitelets tapageurs lui portaient des chenilles à leurs petits, et es massifs parfumés de rosiers, ils firent ïhacun leur bilan. Le terrien avait acheté son bien à 0 fr. 75 e mètre, dix ans auparavant. Il pouvait le endre demain 3 francs à n'importe quel 'oisin, les Parisiens commençant à s'onen-er de ce côté. Donc, son capital s'était déjà plus que riple. Ce n était pas tout, il vivait sur son hec-are et n'avait besoin de presque rien ache er. — Ma femme a fait hier 70 pots de confi-ure de fraises... cette semaine, ce seront les cerises... puis les groseilles, le cassis, etc. Pommiers, pêchers, poiriers, sont superbes. Depuis deux mois, Je mange des asperges tous les jours... les petits pois commencent, les haricots suivront... Quant à mes locataires, 30 francs par-ci, 50 francs par-là... tout rentre bien Je suis l'homme le plus libre, le plus tranquille, le plus heureux de toute la terre. Je ne dépends absolument que de Dieu, qui est le meilleur des maîtres... Et toi? , Le papetier gratta son crâne, où le gaz avait brûlé 'toute plantation, même la brousse : — Moi, je dépends d'une foule de choses.. de banques, de combinaisons diploma tiques... de députés frénétiques... Je dépends de mon chef comptable... de mon propriétaire, de mon concierge... Si j'emmenais un seul de tes chiens, j'aurais immédiatement mon congé... — Mais tes 50,000 francs...? :—v Un souvenir !... Au taux d'aujourd'hui, je ne sais pas s'il m'en reste 35,000? — Et en papier../*? — Oui... — Ce papier où est-il...? Ça brûle vite, du papier!... —- Figure-toi que je ne sais pas où le mettre. Chez moi?... dans une banque...? à l'étranger...? partout j'ai peur qu'on me le vole... ! — Moi, on ne m'enlèvera pas mes 30,000 mètres de terre et mes deux maisons ! — Oui, mais ne sois pas de parti pris... Avoue que la terre n'est pas partout aussi avantageuse q u ' ici... ? Pardon, mon cher!... Si elle ne donne pas partout le même profit, dû à des cir-con. tances locales, d'ailleurs assez fréquentes,^ elle offre toujours la même tranquille sécurité à ceux qui consentent non à spéculer, mais à la travailler. La terre, c'est la grande nourricière ! Si le papier s'effondre, tout s'effondre! La terre peut fléchir, elle ne s'effondre jamais so-us les pieds de ceux qui croient en elle !... Ah ! ma terre ! Et il ouvrit les bras tout grands, en un geste d'amour. r Le papetier repartit vite, craignant de manquer le train... anxieux d'acheter un journal. Car, ce matin, dans le Métro, on parlait d'un ministère Viviani-Jaurès. Et dame, le papier baisserait encore I Tandis que son frère,tranquillement perché là-haut, n'en aurait pas une pomme de moins sur ses pommiers. Et tout songeur il s'incrusta dans un compartiment bonde de voyageurs usagés, entre deux gros hommes sadiveux qui se regardaient dans les yeux en faisant de la politique... (« La Croix ») Pierre l'Ermite. Xleviie de la Presse Liberté (le pensée et libres-penseurs. — Une nouvelle preuve de la soi-disant liberté de pensée de nos « cerveaux émanci-ipés ». Le « Journal de Charleroi » nous apprend que la société « Les Emancipateurs > ( ! ! !) de Roux a décidé de porter à l'ordre du jour de sa séance « l'obligation » pour tous ses membres de déposer un testament philosophique olographe dans les archives de la société ! Le moniteur socialiste carolingien indique trois formules : « Je veux être enterré civilement,c'est-à-dire sans aucune cérémonie religieuse. » Je charge un tel et un tel de l'exécution de ma volonté. » Pour le cas où l'on viendrait prétendre qu'à mon lit de mort j'ai rétracté cette volonté, je lègue à chacun, à titre d'indemnité, la somme de mille francs, à prendre sur ma succession avant tout partage. > Formule numéro 2: « Je veux être enterré civilement, c'est-à-dire sans aucune cérémonie religieuse. « Pour le cas où des membres de ma fa-mille s'y opposeraient et commanderaient des cérémonies religieuses, je les déshérite de la part qui leur revient, au profit de (ici le nom d'une institution ou d'une œuvre ayant la personnification civile), même si l'on prétend que j'ai rétracté cette volonté dans mes derniers moments. » Formule numéro 3: « Je veux être enterré civilement, c'est-à-dire sans aucune cérémonie religieuse. » Si l'on venait prétendre qu'à mes derniers moments j'ai rétracté cette volonté, et dans le cas même où cela serait exact, comme il est évident que cela ne pourrait être que l'effet de mon affaiblissement intellectuel dont on aurait abusé, je lègue à (ici le nom d'une institution ou d'une œuvre ayant la personnification civile), la somme de... » Remarquons que dans les trois formules, ces sinistres exploiteurs ont soin de faire insérer une disposition léguant une certaine somme à la libre-pensée ou à ses délégués.La première formule est particulièrement recommandée d'ailleurs. Ces hypocrites font semblant d'ignorer que de nombreux jugements ont déclaré ces testaments nuls et sans valeur lorsque le testateur a exprimé formellement le désir d'avoir des funérailles religieuses. Ils ont réellement beaucoup de liberté les libres-penseurs ! ! ! Suppîanteurs rouges. — On lit dans le « Pays de Liège », organe des ouvriers chrétiens de la province de Liège : Un incident assez caractéristique rient de se passer à la carrière de "Wavreux, dépendance des carrières de Montfort, à Aywaille. Des ouvriers ayant abandonné le travail, pour protester contre une diminution de salaire, furent remplacés, deux jours après... par des syndiqués socialistes ! Eh T F.'. Vandervelde, que pensez-vous de ces « traîtres + Petite Chronique Le trafic des vieux chevaux anglais. — La Société royale pour la prévention de la cruauté envers les animaux,— qui est l'organisme semblable à notre Société protectrice des animaux, — vient de prendre une nouvelle mesure pour essayer d'enrayer définitivement le trafic anglo-continental des vieux chevaux. Une société sera formée qui aura pour seul but de racheter dans la mesure du possible les... nobles conquêtes, avant leur embarquement et de les abattre suivant les méthodes les plus humanitaires. Ceci joint à la nouvelle loi actuellement soumise au Parlement, semble de nature à faire cesser tout au moins les abus les plus criants. Nous pouvons donc également espérer que dans peu de temps, nous ne verrons plus les longues et pénibles théories de vieux chevaux traînant ce qui leur reste de peau et d'os par nos quais et nos rues. » — Chez les éclusiers et barragisles. — « Dans le courant de 1912, nous dit l'un d'eux, nous avons été contraints de peindre et blanchir nos habitations à^nos frais: le travail devait être fait avant mai 1913. Il y avait promesse d'une indemnité proportionnelle au travail de chacun : un an s'est écoulé ; peinture et blanchissages devront être bientôt renouvelés — et nous attendons toujours l'indemnité promise. Agents modestes, nous n'avons pas le moyen de faire si long crédit à l'Etat; et nous comptons sur la bienveillance de M. le ministre.» Le transport des sucres.— Les négociants en denrées coloniales ont adressé à M. le ministre des finances une requête tendant à ce que les lettres de voiture dont la formation est prescrite par les règlements puissent mentionner, indépendamment des sucres dont elles couvrent le transport, les autres marchandises faisant partie du môme envoi ; ces document»* contiendraient toutes les indications réglementaires et porteraient en outre, en caractères apparents le mot «sucres» ; ceux-ci figureraient toujours en tête de la nomenclature des marchandises ; de plus, pour les expéditions par la voie ferrée, le verso du document constituerait la lettre de voiture exigée par l'administration. L'honorable ministre a favorablement accueilli cette demande. D'autre part, les pétitionnaires proposaient que les indications des lettres de voiture comprenant des sucres fussent reproduites, au moyen d'une presse mécanique, dans un copie-de-lettres spécial portant l'inscription : « Circulation des sucres », et quo le copie-de-lettres ainsi constitué pût remplacer la souche des lettres de voiture et du registre de vente ou d'expédition. Cette démande a reçu un accueil non moins favorable, à la condition que les : copies seront claires et lisibles. Ces décisions ont causé une vive satis- * faction aux commerçants. 1 LA VILLE La Conférence (les bourgmestres de l'agglomération bruxelloise réunie le 13 juin, a l Hôtel de Ville de Bruxelles, sous la présidence de M. Max, bourgmestre de Bruxelles a examiné une proposition ainsi conçue déposée au conseil communal d'Ander-lecht par les membres de la droite : n est interdit aux exploitants de spectaclea cinématographiques de recevoir dans leurs salles des enfants de moins de 14 ans non accompagnés d'une personne adulte. f Après discussion, la Conférence a voté a l'unanimité la résolution suivante: Considérant que cette proposition n'est pas motivée par le souci de sécurité matérielle des enfants, mais qu'elle est manifestement inspirée par le désir de prémunir leur moralité contre les périls auxquels pourraient l'exposer les représentations organisées dans certaines malles de spectacles cinématographiques ; Considérant que ces périls sont réels; qu'ils n ont pas échappé a l'attention des Bourgmes» très de l'agglomérat ion, mais que ceux-ci n'ont pas le pouvoir légal d'édicter les prohibitions nécessaires ; Que la protection do la moralité de l'enfance ne rentre pas dans les limites de la police communale telle qu'elle a été définie par le décret du 14 décembre 1789 et par la loi des 16-24 août 1790; Qu'elle ne répond pas davantage aux prévisions de l'article 97 de la loi communale relatif à ia police des spectacles; Que dans le cas où il serait reconnu quo des mesures doivent être édictées en vue de protéger la moralité des enfants à l'occasion de spectacles publics, il appartient au législateur d'intervenir, soit qu'il spécifie lui-même ces mesures, soit qu'il donne compétence à cet effet au Gouvernement ou aux Autorités communales. La Conférence décide d'attirer l'attention toute spéciale de M. le Ministre do la Justice sur les dangers que présente pour la moralité de l'enfance les représentations organisées dans certaines salles de spectacles cincmatograDhi-ques,Emet le vœu qu'à cet égard la loi étende les pouvoirs des Autorités communales. A l'initiative de M. le bourgmestre d'I-xelles,la Conférence a émis le vœu suivant; i°) de voir la Société des Tramways Bruxellois réduire les tarifs de ses diverses lignes en unifiant ceut-ci. 2°) de voir les Conseils communaux dans les avis qu'ils ont à émettre au sujet des demandes de concessions nouvelles et les pouvoirs concédants prendre toutes dispositions utiles pour que l'octroi de^ nouvelles concessions ne soit pas de nature à retarder l'époque do la réduction à une taxe uniforme de 10 centimes en 2e classe, réduction prévue au deuxième alinéa. La Conférence a estimé qu'en présence du résultat négatif des négociations récemment poursuivies entre l'administration communale de Bruxelles et la Société des Abattoirs d'Anderlecht, il y avait lieu d'ajourner indéfiniment cette question. La Conférence a examiné ensuite les mesures de police à prendre en cas de disparition de personnes, les moyens d'unifier le taux des additionnels communaux aux taxes établies par la loi du 3 septembre 1913 ainsi que certaines mesures d'exécution concernant la publication d'un annuai-ae statistique de l'agglomération bruxelloise.Elle a décidé de porter à l'ordre du jour ?TUni6 Prochaine réunion une proposition de M. le bourgmestre de Laeken concernant les modifications à apporter au tracé des lignes de chemin dé fer à l'ouest de la capitale ainsi qu'une proposition de M. le bourgmestre d'Uccle concernant la régle-men.!'a^01? ,.^e ^a circulation des véhicules. Un tableau de l'école de Itubens. — ■Tous les amateurs de peinture, vrais ou Eaux, tout comme les tableaux, s'étaient lonné rendez-vous à la Grand'Place où devait se vendre samedi matin, à 11 heures, jI},Jra!>Ieau de l'école de Rubens. Le public défilait en masse devant la peinture qui représente un seigneur ds l'époque bourguignonne et sa femme - ce tableau n'est pas signé. A 11 heures, la vente s'ouvre et ! huissier donne lecture des conditions. Un nonsieur, qui n'avait du reste pas l'inten-bion de rien acheter, se les fait répéter jous prétexte qu'étant un peu sourd, il n'a rien entendu. Les enchères s'ouvrent à 300 .rancs et sont rapidement poussées jusque [300. Adjugé, fait l'huissier, après avoir ait les trois appels, et l'adjudicataire s'en ra. heureux et content, convaincu que sa galerie va s'enrichir d'un chef-d'œuvre de >lus. FEUILLETON DU 16 JUIN 1911. MIRENTCHU IPierre Lhande. — Ah! s'écria Mirèn sous le coup d'une ■rapide pensée. Tu ne vas pas partir pour les Amériques 1 Non! Miguel sourit, et branlant la tête : — « Neskatscha »! Fillette 1^ Nonl non! ïranquillise-toi ! C'est plus près, bien plus près que je veux aller pour gagner d'un icoùp une jolie somme. Le patron d : la ferme de Bordaberry cherche quelqu'un pour remplacer son fils au régiment. Tu sais que fcela donne mille pesetas. C'en est fait : je m'offre. Et au retour, forts de cette avance, Eous prenons une ferme. Mirentchu s'était levée. Dans la pâleur jçui venait de couvrir subitement ses traits, l'incarnat de ses lèvres avait pris l'éclat d'une meurtrissure. Appuyée à la petite labié ornée de fleurs artiticielles et un doigt sur l'épaule de Mi-gueltcho, elle dit avec force : — Cela, non! tu i:e le feras pas! — Oh! cela et beaucoup plus! fit Miguel. Pour toi! pour nous! Pas cela! Us t'enverront qui sait où? 'En Galice, en Estramadure ! aux Colonies, peut-être ? 7- Oh ! certes ! le gouvernement de Madrid ne nous épargne guère, nous, les Bas-Ques! C'est toujours loin! très loin! comme si la distance nous faisait aimer moins passionnément notre pays! Mais qu'importe ! r autres Basques, pour la conservation de !Ja maison, vont, d'eux-mêmes, plus loin en-jc/*e, au bout des Amériques! Je puis bien iMre comme eux, oui ! je puis souffrir 1 Pour ma maison d'abord, pour n'a/oir pas un jour, sous la morsure de la faim, la tentation de l'affaiblir en lui demandant ma part! Et puis pour ,<t notre » maison, celle que nous aurons, au-dessus de la Bidassoa, et que mon sacrifice permettra de fonder avec sécurité. Ah! tiens! Mirentchu! il y a, dans ces pensées, de quoi me donner du courage pour souffrir dix > ,s! dix an? de servitude, loin d'Euskal-Erria ! Me dire : « Miguel, tu souffres ? tu regrettes ta montagne 1 Et pendant ce temps, parce que tu peines, chez les Castillans, ta maison s'affermit là-bas ! votre bonheur, à Mirentchu et à toi, se prépare ! » Non, Mirèn, ne me détourne pas de mon idée. Je l'aime de tout l'amour que je te porte ! La jeune fille, en écoutant Miguel, avait joint les mains sur la table. Remuée uu pL.s profond de son âme par ces pensées qui étaient celles de toute sa race, elle ne se sentait plus ni le droit ni la forco de défendre sa tendresse alarmée. Cependant son sens précis des réalités lui faisait entrevoir, dans ce plan généreux, des complications éventuelles qu'il fallait envisager froidement.D'une voix que, par un effort - î volonté, elle faisait calme et douce, elle interrogea : — Et si, pourtant, au cours de ces longues années, la maison avait besoin de toi 1 Joshé-Maria reste, c'est sûr. Mais si ton père venait à manquer? — Rien ne fait redouter cette perte, Mirèn.— Et si... Elle parut hésiter un moment, puis d'un accent plus doux encore, comme pour atténuer la portée d'une parole cruelle, — Si Joshé-Antoni, tout à cou.), ne voulait plus être héritier? S'il abandonnait la maison? Ce serait toi qui... Elle s'effraya soudain devant les horizons que cette pensée lui découvrait. Elle n'a vaib pas réfléchi, en commençant de parler. Et voici que se présentaie ^ vivement à lelle tous les bouleversements dont gouffri- 1 se raient leurs projets de tranquille bonheur, au cas où cette hypothèse viendrait à se realiser. Si l'aîné se refusait à « continuer » la maison, alors, c'était fata., la lourde charge retomberait sur ïl'igu.el, le seul fils « libre » ! Et elle, la pauvre fille de la benoîte, à qui sa vaillance et sa beauté suffisaient, pour devenir la femme d'un petit fermier, ne pourrait pas prétendre à être ® eteheko-andre », grande maîtresse de mï^0n' l allti(lue f°J'er des Guztizederra ! . Miguel, pourtant, n'avait point paru 6ai-?îr portée de ces dernières paroles, ii semblait n'avoir pris garde qu'à l'invraisemblance d'une pareille supposition. Et il elevait — un grand sourire aux lèvres — une protestation génereuse. U connaissait son frere Joshé-Antoni, un fils soumis aux ordres du père, un Guztizederra attaché à la duree de la maison comme ils l'étaient tous, un agriculteur entendu, vu grand ouvrier de la glèbe. Sans doute, il paraissait aimer beaucoup la mer : instinct du sang dans une famille de paysans marins, poussée à deux pas de la grève ! Mais la terre avant tout; surtout la maison ! Et s'il fallait sacrifier des goûts personnels, pour la pérennité du vieux foyer, Joshé-Antoni était homme à briser d'un coup de cognée sa barque de pêche amarrée au bas du domaine dans une crique de rochers ! Mirentchu était de ces âmes profondément sensibles auxquelles il suffit d'avoir vu planer sur leur chère tendresse l'ombre seule d'une menace, pour être incapables désormais de croire complètement à leur félicité. Tandis que Miguel parlait, elle chiffonnait pensivement entre ses doigts la dentelle qui bordait la table fleurie. Le nuage penché sur ses yeux y demeurait incapable de s'en dépreudre. Le jeune homme, du plus loin qu'il put d'elle, lui prit une main, n'en retenant que le petit doigt. Et la naïve enfant le laissa faire avec confiance. •— Mirèn, Mirentchu 1 dit le jeune paysan, 3ur .un ton de reproche.; — Que veux-tu ? répondait la petite ha- t bilieuse de Vierges, nous, les femmes, nous £ sommes comme cela ! Nous ne pouvons croi- 1 re à nos bonheurs sans cherche; des yeux s ce qui nous les ravira! s Miguel dit, d'un ton grave : e — Et c'est là peut être le secre; de votre c courage, quand les malheurs arrivent, en ef- c fet. Dieu vous veut ainsi, pour que nous c ayons qui nous console. Mais, va, Mirentchu! Aie confiance ! Tandis qu"> je serai c loin, la Vierge de Gu:dalupe un gardera, c et toi, tous les jours, en lui portant des e fleurs, tu la prieras pour moi, pour nous ! r Mirentchu n'avait plus l'âme à répondre, i Miguel fit un pas vers la porte, tirant tou- 1 jours sur le petit doigt. Elle voulait rire à c travers ses larmes. Ils tirèrent un peu plus, sans se décider, f elle à retirer brusquement, lui à lâcher tout f à fait le petit doigt prisonnier. c Enfin il dit : t « Agur? neskatcha! » Adieu, fillette ! Et il disparut rapidement, du pas souple f de ses espadrilles. p Alors Mirèn revint s'asseoir sur le banc r de pierre, près de la Vierge posée là. Com- c me on ferait à une gra de sœur, elle passa c les bras autour du cou de la madone et, le c front posé sur le manteau de guipure, pieu- g ra quelques instants... c a II 1, L'ADIEU AU JAIZXIBEL g J Vers la mi octobre, comme on achevait, à Gustizederra, de rentrer les maïs, Miguel r reçut sa feuille de route pour le régiment s ^es « Cazadores de Melilla » en garnison à c A-lgésiras. Dans ce pays chevaleresque et sentimental qu'est l'Espagne, quand une jeune recrue part pour le régiment, ses amis et sa parenté l'accompagnent à la station du c chemin de fer,. Peut-être faut-il voir, dans f: cet usage, un souvenir des temps d'aventu- s es et d'expéditions lointaines où les petits oldats, entraînés, dès leur inscription, sur es routes des Flandres ou de l'Italie, à la uite d'infatigables capitaines, embrasaient, au départ, leur vieille mère, sans spoir de la retrouver un jour. Et le rôle le cette petite escorte était d'atténuer quel-ue peu dans le cœur du partent la douleur 'un si triste adieu. Miguel, en homme de caractère noble et élicat, ne voulut pas e-j rendre à la station 1 'Irus où l'incessant passage des étrangers t la présence des autres recrues de Fonta-abie, avec leurs cortèges, devaient réunir ne foule tapageuse. U préféra gagner, par 3s mauvais sentiers du Jaïzkibel, la tran-uille petite station de Lezo-Renteria. Peut-être aussi, en ce jour d'intime souf-^ance, lui plaisait-il de saluer une dernière Dis l'image de ce « Santo Cristo », de Lezo, ue toute sa race, depuis des siècles, avait ant imploré aux heure : de brisement. Les mères n'accompagnent pas leurs en-ints qui s'en vont. C'est assez de douleur, our elles, que de les voir disparaître der-ière la haie du verger. Elles veulent garer, pour leur suprême et très chère vision, e spectacle du bien-aimé encore lié à ce adre natal où il a grandi : et elles s'ima-inent, sans doute, que d'avoir toujours es deux chers objets unis les rassemblera insi, une fois encore, devant leurs yeux issés. — Le père te fera la conduite jusqu'au anto Cristo, dit la vieille Sébastiana; et oshé-Antoni jusqu'au train, avee les amis. Puis, se tournant, a-rec une nuance de pspect vers celui de ses fils dont la soumis: ion dans le malheur faisait qu'en ne lui ommandait pas : — Et toi ? interrogea-t-clle. Joshé-Maria répondit doucement : — Moi, avec le père : au Santo Cristo. Et il ne dit pas qu'en évitant la foule, il édait lui^ aussi à cette pudeur de la souf-"ance qui faisait choisir à Miguoltcho une dation perdue dans U montagne. Il ne dit pas quo la douloureuse image du Christ mourant était une étape toute naturelle pour lui, l'homme broyé par le malheur. Tout cela ne comptait plus. Il avait fondu son existence dans celle de la vieille demeure : il n'avait de personnalité qu'en elle. Et il ajouta simplement : — Nous rentrerons, tous les deux, à la maison, pour travailler. Devant la petite porte, sous l'auvent que prçjette le long balcon de bois bleu, des voisins, des amis, qui vont accompagner le partant, sont assemblés Us n'entrent point dans la maison. L'intérieur appartient à la douleur des mères. Pourtant, Juana-Mari, la plus grande sœur de Miguel,, est avec eux. Elle presse les gens d'entrer : — Un vase de lait! La route est longue, très dure, et il y aura le retour ! L'on refuse avec une ténacité respectueuse : — Nous n'entrons pas. Du reste., on vient, de 1 intérieur. C'est le père. Le vieux Nikazio, dont le beau visage anguleux, soigneusement rasé est plus pâle qu'aux autres jours. U n'aime pas voir pleurer les femmes : il a voulu laisser la mère et le fils s'embrasser seuls, dans la. cuisine, près du feu clair. U touche le bord de son béret, pour o.luer, et, tout aussitôt, comme les jours de travail aux champs, pronostique la journée. Le vent souffle des Trois-Couronnes : ily aura un joli soleil. Et ses yeux vifs, sous les sourcils largement arqués, vont de la côte de France au sombre massif des montagnes d'Oyarzun C'est le grand paysan du Guipazcoa : droit comme le méleze et robuste et fier comme lui. Il dépasse de toute la tête les jeunes gens, amis de Migueltcho, et parle aux jeunes filles froidement, le regard très loin au-des-£. j d'elles S (A suivre.)

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This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

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