Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 28 June. Le courrier de Bruxelles. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/183416v250/
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Diiuauclie 28 cl lundi 29 juin 19 H, ABONNEMENTS « nia tais» ntiant BELGIQUE, .tt. 10.00 5.00 2-50 HOLLANDE. . -I 20 0.60 4*80 LUXEMBOURG -S VNJON POSTALE. 30.00 16.00 7.6C 5 CENTIMES tuiSQiénentt ne sont PS* •!> ••Ht TÉLÉPHONE SABLOS 1784 LE COURRIER DE BRUXELLES 'S3* annSk — N' 179-180. A BRUXELLESi 52, rue de la Montagn A PARIS i 30, rue Saint-Sutpice, 30 5 CENTIMES Les tueeiément* ne sont pas mis on vent TÉLÉPHONE SABLOS 175» 9 Pro arls et fods Les Bourses scolaires. Le « Patriote » dans un article, sur leque. pous appelons vivement l'attention de tous nos amis, expose les procédés de l'admims tration communale (maçonnique) de la ville 'd'Anvers. Il dit : r« Oette administration distribue des « li tvrets à la caisse de retraite », de 50, 30, 2i et 10 francs aux élèves dea ecoles commu nales qui, dans les examens annuels, obtien •nent, respectivement, les S/'10, les 8/10, le 5/10 et les 6/10 des points. îAux « examens qui viennent de finir i annonce une feuille des Loges, 1,059 élève (413 filles et 646 garçons) se sont présenté et huit seulement ont échoué (4 filles et garçons). « Les ayants droit se repartisse!! ainsi » : livrets de 50 francs, 78 élèves (2 filles et 54 garçons); — idem de 30 francs 465 (150 filles et 215 garçons); — idem d 20 francs, 395 élèves (170 filles et 225 gai çons); — idem de 10 francs, 113 élèves (e dLilles et 48 garçons). La dépense s'élève donc, cette année 26,860 francs, soit à une moyenne de 25 fr. C par élève. Y aurait-il exagération à douter que d< examens dans lesquel 8 récipiendaires sei •lement sur 1,059 n'obtiennent pas les 6/1 Vies points soient des examens bien sérieu et qu'en l'espèce ces « libérales » distribi tions de l'argent des autres ont pour bi •principal d'attirer et de retenir, dans le écoles athées, les enfants des parents pai ivres? » On sait que la commune de St-Josse-tei (Noode, attribue chaque année une sornn !de 5000 francs à une institution analogue c Ibourses, en faveur de l'Université (maçoi nique) de Bruxelles. C'est la mise en pratique de la décisic prise par la Ligue (maçonnique) de l'Ense gnement t « Il y a lieu de recommander aux adm nistrations des grandes villes, la création c bourses d'études destinées à faciliter 1' études moyennes et supérieures aux élèv< 'des écoles communales qui se font rema iriier par des aptitudes spéciales »* •% Le « Patriote » rappelle qu'« autrefo existaient des fondations créées par les e clésiastiques ou des personnes pieuses : 1 revenus devaient servir à récompenser d élèves méritants et pauvres des écoles cath liques. Par les lois « libérales » du 3 ju (1859 et du 19 décembre 1864, elles furei toutes confisquées au profit des bureaux < ■bienfaisance ou des communes, parce qi immorales » en tant qu' « attentoires a •liberté de conscience et à la liberté d ense gnement » et il devint impossible d'en cré< de nouvelles au profit de l'enseignement bre. » En agissant ainsi, les pouvoirs publics i 'diminuent pas seulement dans de très gra des proportions une liberté primordiale. I absorbent dans de mauvaises querelles, ui activité et des ressources qu'ils soustraie à la défense et à la promotion des vrais i térês nationaux : Le « Courrier » a récei ment rappelé à propos d'un accident èurv nu ail navire « Eiisabethville », l'insuffisa ce des installations du port d'Anvers. C peut voir par l'article du « Temps » cité < dessous comment nos voisins et nos co currents, nos formidables concurrents, ag: »ent pendant ce temps. Nous finirons, si < •n'y met ordre bientôt, par payer toutes c folies cher, très cher. Nous les payons déj qui voudra s'en convaincre n'a qu'à lire !derp.vîr numéro de l'a Industrie Nationale 1 Une comparaisoi i Au sujet de l'inauguration par Guilla me II du canal de grande navigation des né à relier Berlin à Stettin, le « Temps . de Paris fait une comparaison{ qu'il estii ; attristante, entre la monarchie prussien ' et le régime des partis. « Avec des voies navigables médiocre : Berlin était devenu le second port fluv: de l'empire. Avec la voie nouvelle, la ca taie allemande, si elle ne devient pas pc - de mer, sera du moins en mesure d'accr ) tre son trafic dans des proportions imp< _ tantes. . , , Tous ces projets, étudiés avec methoc së réalisent avec un bel enchaînement.Sp< 5 tateurs impartiaux, nous constatons q rien de pareil ne se produit ni ne se conç chez nous. Nous persistons à croire q ' nous sommes le peuple le plus riche d'L s rope, et pendant ce temps, nous demeure s dépourvus de tous les instruments de 4 chesse dont se dotent les pays voisins, t Et l'Allemagne cependant, de 1883 à 19 a augmenté ses dépenses militaires de î p. c., tandis que les nôtres ne s'accrc saient que de 70 p. c. ! Elle a donc su fa e face à aes dépenses de guerre plus de tr •_ fois supérieures aux nôtres, tout en dé r loppant sans arrêt ses dépenses de mise valeur économique. Cette double inégal est angoissante pour tous les bons Françg à qui voient, au delà des laides querelles q groupes, l'avenir du pays ». La République en armant la France p< la guerre et en l'outillant pour la paix < :s rempli sa tâche historique si les partis le L_ eussent permis. En regard des armeme n tenaces et méthodiques de l'Allemagne, regard de ses canaux, de ses ports et de x chemins de fer, le régime des comités i- dicaux-socialistes nous offre sa campaj contre la loi de trois ans et les trous de ! ris. La comparaison est attristante. :3 D'un côté, méthode, enchaînement, c l~ tinuité, de l'autre ,désordre, tiraillemer discontinuité. Effets nécessaires du régia • GUÊRISONS A LOURDES e !- Vendredi dernier, à Lourdes, soixa pèlerins de Turnhout, — dont neuf^ m£ des, ont suivi la procession. Mlle Léont n Gy8, âgée de 27 ans, habitant rue de 1\ i- cien Canal, souffrait depuis six ans d'u res à l'estomac.Plusieurs médecins l'avai soignée sans résultat. Il y a deux mois, -i_ dut subir une opération qui améliora l'e , de la malade pendant quelques jours. 1 1 après, les douleurs reprirent. On la nou ÎS sait péniblement. Depuis des semaines, « ;s ne dormait plus. On décida de tenter ' r- nouvelle opération. La pauvre jeune fille qui avait mis t son espoir en Notre-Dame de Lourdes, manda avec insistance à accompagner le lerinage au sanctuaire célèbre. On y c sentit. Transportée en civière à la gare,' iS fit le voyage couchée dans le wagon-h< c- tal. js Mercredi eprès-midi, la nouvelle se pandait à Turnhout que Mlle Gys était g rie et qu'elle rentrait au train de cinq h res. De nombreux amis et des_ curi« tn étaient à la gare et voulaient voir la j it ne fille. je Nous avons rencontré Mlle Gys chez e bien portant, très heureuse. Elle est enc 10 un peu faible. Cela se conçoit. Elle raco à qui veut l'entendre son voyage et les^ i- tails de sa guérison. « Cest vendredi, j ir du Sacré-Cœur, dit-elle, que j'ai été g ■ rie. J'attendais avec d'autres malades vant l'église cju St-Rosaire. la bénédict du Saint-Sacrement... Apres le« Tant iq Ergo », pendant la bénédiction, je resseï n dans le corps comme un choc... puis . forte douleur... une douleur que je ne c ls naissais pas et qui n'était pas celle d^n ie souffrais d'habitude. Ce choc et cette d it leur se répétèrent... puis, J'éprouvais Q_ immense soulagement. J'étais guérie.On transporta à l'hôpital. Sautant _ de la n~ vière, je réclamais à manger... je n'a1 e_ plus rien pris depuis trois semaines, n- Je fus examinée par les médecins qui )n félicitèrent parce que... « j'allais mi eu: • Mais moi, je sentais, je savais que j'é ' " complètement guérie. n- ;s- Mercredi après-midi, Mlle Verstrael ' âgée de 20 ans, demeurant au hameau ^ eecken (St-Nicolas-Waes), est revenue es Lourdes, guérie. Depuis quatre ans, à, était paralytique. .Soignée à l'hôpital le Charles, tous les soins des médecins étai )} restés infructueux. Désireuse de fairi voyage à Lourdes, elle le fit, aidée par personnes charitables. Là-bas, elle gué Cette guérison fait sensation à St-N las-Waes où tout le monde connaissail triste état de santé de Mlle Verstraeten t Les caiMues ï et les classes moyennes. de ae 'Attaqué par l'e Express » de Liège au sujet de l'article que nous avons publié ré-cemment, « Les catholiques et les classes al moyennes », l'abbé Lambrecht, le distingué 3i- directeur du secrétariat permanent des »rt U. O. Bourgeoises, envoye au journal radi-3Î- cal le droit de réponse suivant : >r- Dans votre numéro du 25 juin, un de vos [e collaborateurs, fidèle au système en vigueur dans vos milieux, me lance une diatribe sous ue pseudonyme peu heureux, j'allais dire peu-^ reux, d'« Ignotus » <i l'occasion du commu-ue niqué, dûment signé, que je viens d'envoyer ;u_ à la presse catholique belge. ns Permettez-moi de renseigner plus com-r^_ plètement l'illustre inconnu et vos lecteurs surtout, sur la portée exacte de notre mou-l3 vement social" chrétien en faveur des elas->27 ses moyennes. is- Nous sommes si peu adversaires de l'union •re de toutes les initiatives, d'où qu'elles vien-nent, que notre association, fondée quelque ,e_ 10 ans avant l'Association nationale de la eQ petite bourgeoisie, s'esô ralliée à celle-ci dès le moment de sa fondation et en est encore aujourd'hui le groupe le plus important. ^ L'Association nationale conserve notre appui et le conservera aussi longtemps que-)Qr nous y trouverons un président impartial comme M. le sénateur Julien Koch et aussi lui (lu'e^e ne s'occupera que du relèvement sq- cial des classes moyennes. en Ce que nous reproche votre honorable col-ses laborateur c'est exactement ce que nous re-ra^_ prochons à ces associations locales soi-di-sants neutres dirigées par quelque politicu-lard de gauche et qui n'ont d'autre but que de détourner l'association bourgeoise de soc Dn véritable objet. Ces mêmes dirigeants, com itg" mis-voyageurs en politique neutre (oh com-Q€' bien !) vinculent la liberté catholique par ce! argument stupide : « Commerçants, soyez antigouvernementaux sinon les consomma téurs disposent de plus d'un moyen pour se protéger, à commencer par le boycottage el la coopération. » ute II ne fallait plus nous le dire, messieurs <la- nous le savions déjà et plus d'un d'entre noi ine membres a été victime de ce procédé sec* in- taire. Votre aveu vient au bon moment el cè- n'est point fait pour augmenter l'estime di ent commerçant envers vous. ïlle Vous prétendez pour la tantième fois qu< tat c'est votre argent que des prêtres, — dei 3eu fonctionaires (ce qui est contestable puis ris- qu'on ne fait que restituer ce qu'on nous r îlle volé!) — et des moines ont créé, etc... Se ine rait-ce de la même source que nous viennen les rumeurs selon lesquelles les Jésuites se out raient propriétaires des Maibons du peuple de- socialistes! Allons, messieurs, vous save: pè- fort bien qu'il n'en est rien. Notre sécréta on- riat est l'œuvre de nos membres et c'< : îlle avec des ressources absolument minimei jpi- qu'il fait son chemin. Si cela peut vous intéresser sachez que ja ré- mais depuis que notre association existe ell< ué- n'a fait de politique et que c'est précisémen eu- pour ce motif qu'elle n'a jusqu'ici aucun rap îux port avec la Ligue catholique des classeï eu- moyennes. Ile, **♦ ore Après ces quelques renseignements qu< nte vous pouvez classer à votre aise, j'aborde dé- pour finir la question de principe, our D'après vous donc le mouvement socia ué- des classes moyennes n'a aucun rapport ave< de- la religion et la morale catholique, ion C'est ce qui vous trompe. um La morale doctrinaire, si morale il y a, oi itis mieux les théories malfaisantes du libéra ine lisme sont cause de la crise redoutable qu< on- traversent les classes moyennes. Vous ave: > je prêché la liberté sans frein, l'égoïsme vora ou- ee et les faits ont prwivé çjue cette liberté un là n'est que la pilule doree de l'étrangle me ment universel, de l'oppression du faibl< ci- par le fort, de la brebis par le loup, d< 'ais l'homme honnête par le voleur à qui toiv le3 moyens conviennevit. me La morale socialiste en appelle à la soli : ». darité, — reste d'un christianisme atavique tais — mais pour ses adeptes seulement, ell< poursuit de tous ses vœux la disparition de classes moyennes. en, D'ailleurs,nous n'avons qu'à rappeler au: 'er- commerçants belges la désastreuse grève gé de nérale pour qu'ils nous comprennent. elle Nos classes moyennes diront comme Sain St- Pierre le dit un jour au divin Maître : « i ent qui irions-nous, Seigneur, sinon à Vous qu 5 ls possédez les paroles de vie et de vérité » des âchez donc vos molosses. Nous continuon rit. notre ,œuvre au grand jour et nous désespé ico- rons moins pour oe groupe social que pou - le tout autre det le voir demeurer ou reveni au seul bercail. Nous sommes curieux rdc voir comment le journal de F/. Lorand va répondre à cet intéressant exposé théorique et pratique sur le mouvement social des classes moyennes. Le mouvement pacifiste. La ligue générale néerlandaise « La paix par le droit » a tenu il y a quelques jours son assemblée générale annuelle à Amsterdam.Dans le discours d'ouverture, le^ président M. de Pint se félicita du succès remporté l'an passé par le congrès international de la Paix. Il rappela que l'on avait enfin porté à l'ordre du jour la question de la presse et lès services que celle-ci doit rendre à la cause de la paix. L'orateur donna lecture du rapport de Lucien Lefoyer, dont les conclusions ont été adoptées. Il est dit notamment, dans ce rapport, que l'action en faveur de la paix est actuellement insuffisante dans la presse. et qu'il eût été désirable de créer une agence internationale dans le but de promouvoir le mouvement pacifiste. Malheureusement les frais de cette institution seraient trop élevés. Cependant les diverses associations pourraient organiser, dès maintenant, un service international d'information, capable de réagir contre l'influence des nouvelles tendancieuses ou inexactes. Ce service pourrait exercer son activité de la manière suivante : 1° Les diverses associations pacifistes renseigneront les associations étrangères, au sujet des nouvelles importantes concernant la guerre ou la paix. Elles compléteront et rectifieront au besoin les nouvelles publiées par les journaux et les agences. 2° Ces mêmes associations se mettront en rapport, dans leurs pays respectifs, avec les reporters des feuilles étrangères et des agences internationales. L'orateur terminait en citant les parples ' d'Alfred Fried : « Tou<s nous pouvons, dans la mesure de nos forces, exercer une influence personnelle sur l'opinion publique. | Nous ne pouvons nous croire incapables de réaliser du bien. » Du rapport présenté pab le secrétaire gé-; néral de la ligue, il résulbe que le mouve-' ment pour la paix a fait de notables progrès en Hollande au courant de l'annét 1913. Le nombre des adhérents, qui était de 2,400 en janvier 1913 est actuellement de > 5,000. , Le président annonça ensuite que l'ou-! verture de l'Académie de Droit international ne pourra avoir lieu cette année.-Puis ' il donna quelques détails au sujet du pro-■ chain Congrès de Vienne. Le ministre des . affaires étrangères le comte de Berchtolc . vient d'accepter la présidenc d'honneur du ; Congrès ; les congressistes seront reçus ec . audience par l'empereur d'Autriche-Hon-; grie. j L'assemblée entama ensuHe la discussior d'une motion présentée par l'associatior - de La Haye. Après avoir annrouvé les dé «, clarations faites au Congrès de La Haye > par M le sénateur Lafontaine, relatives l - l'influence économique et morale des puis 5 sances secondaires, les auteurs de cette mo tion invitent le comité directeur de se met tre en communication avec les ligues paci fistes étrangè-res, afin de prendre des mesu ' res _ en vue de l'élaboration d'un code de ; droit international de la paix mondiale. M. Derivière, délégué du groupe de Gro l ningue, prononce à ce sujet un long dis ; cours dont voici le rési«mé. L'importance des petits pays, dit-il, au point de vue de la paix internationale, va sans cesse er 1 augmentant. Les grandes puissances consa crent leurs efforts et leur activité à l'aug J mentation des armements et des moyens de 5 destruction. Quant aux prix Nobel, on lei décerne aux petits pays. Le taux de la mor * talité est inférieur dans les petits états i [ celui des grands. D'après les statistiques ; les petits nays fournissent un plus grane; ' nombre de grands hommes que les puissan ces de premier rang. L'orateur ne veut pas déduire de ces faits que les petits Etats sont plus civilisés que ' les autres, mais les premiers constituent ^ incontestablement, un terrain plus féconc pour la civilisation. Dans les grands pays . l'élément miltaire accapare un grand nom ' bre d'hommes de trempe supérieure. L'importance de l'action pacifiste des pe ^ tits pays peut s'intensifier par le rapproche L ment de ces mêmes pays, afin de facilite] i la formation d'une opinion publique puis : santé, favorable à la cause de la paix. } cet effet, la section de Groningue préconis( _ la convocation d'un congrès périodique au r quel participeraient les six petits pays. M r Derivière demande enfin que l'on mette ï l'étude la question d'une exposition des pe tits Etats, qui donnerait une idée exacte di degré de culture des six puissances secon daires de l'Europe. Un autre orateur M. Dresselhuys préco nisa la construction d'un bâtiment des Con grès, que l'on érigerait à côté du Palais di la paix. Ce bâtiment serait spécialement af fecté à la tenue des congrès internationaux La Cour internationale d'arbitrage n< fonctionnera régulièrement que lorsqu' l'on sera en état de rendre des jugements non selon les règles de l'opportunité, mai d'après un code détaillé et complet. Sans doute l'Académie du Droit interna tional contribuera largement à la créatioi de ce code. Toutefois le droit universel, qui la future Cour d'arbitrage fera respecter embrasse un plus vaste elomaine et s'occu pera de tous les intérêts supérieurs d l'humanité. La juridiction s'étendra mêm jusqu'au : jus pacis et belle. Ce code doi donc comprendre le droit commercial inter national, le droit public et le droit de gens. Pour atteindre ce but encore éloigné con clut l'orateur, il est nécessaire de concen trer tous ces différents domaines du droi en un point central, en un organisme uni que, dont le siège serait le Bâtiment intei national des Congrès. L'assemblée approuve enfin l'affiliatioi à la ligue d'une nouvelle société pacifiste qu'un groupe im,portant d'étudiants univer sitaires vient de créer à Leyden. Nouvelles de Home. La médaille frappée suivant l'usage pou la fête de saint Pierre est consacrée çett année au nouveau Séminaire du Latrac Elle en porte au revers la représemtatio parfaitement exécutée; l'avers de la me daille reproduit l'effigie du Souverain Poe tife. Eevue de la Presse L'action démocratique (de Bruxelles) re produit, en déclarant s'y associer ave énergie, ces lignes de l'organe syndical « L droit des employés » : ec Attention, camarades! Déjà plusieui journaux ont parlé de reviser la loi électc raie communale et provinciale avant Le élections communales de 1915. Si cela éta: décidé, il est infiniment probable que tout la prochaine session parlementaire ser consacrée à cette discussion politique. Les lois sociales et le contrat d'empl< resteraient en arrière. Cela nous ne le voi Ions pas. Peu nous chaut que la Commission de XXXI ait déposé son rapport .ou non, o que les élections communales de 1915 soier ajournées. Ce que nous voulons avant tou' c'est le vote du contrat d'emploi : il y a as sez longtemps que nous attendons. Les lois sociales d'abord, la politdqu après ! » _ C'est ainsi que, dans tous les ordres d l'activité nationale, les préoccupation techniques veulent l'emporter sur les pr< occupations politiciennes. Mais la Fran< Maçonnerie sait très bien quelles facilite un régime de partis donne à sa propagandi quelle utilisation notamment des deniei publics un régime de parti lui permet poi les luttes anticatholiques à l'école. L'égalité politique, gage de paix! — I « Dernière Heure » désire que l'on cons elère le S. U. comme le remède à tous h maux et le meilleur instrument de pacifia tion des esprits. Il y a eu des troubles gr; ves en Italie. La belle affaire ! Nul n'a . droit d'incriminer le S. U. déclare l'o gane anticatholique car,s'il y a eu des révo tes en Romagne, ce n'est pas à cause du i U., « c'est à cause de la cherté des vivr< et des lourds impôts ». Eh! ne voyez-vous pas que vous confi mez, par cette observation, ce que l'on n: cessé de dire et d'observer : savoir que S. U. est sans action sur le sort des masse ; Sans doute, les protestataires, ré vol utioi : naires, émeutiers, désorganisateurs de se vices publics et grévistes perpétuels ne pr« 1 testent pas contre le S. U., mais sont-i moins nombreux, moins ardents, moins ii • traitables dans les pays du « pur et sin pie » ? Voilà la question 1 En France, périodiquement, l'un ou l'ai • tre service public va à la dérive par suii ■ du sabotage de ses agents. Les postie: • viennent à nouveau de lever l'étendard e . la révolte. Qu'attestent de tels faits? I ; moniteur socialiste répond : Ils attestent l'état d'âm© ulcéré de la mas . des plus humbles agents des services pujbîic l réduits à des salaires dérisoires et courbés so . une discipline de fer. - Petite Chronique Une intéressante initiative aux chemina [ de fer. — Depuis peu de temps une société [ coopérative;, avec approbation officielle, s'est constituée dans le but de créer une ■ caution solidaire de tous ses membres en-' vers l'Etat çjuant au paiement de tout dé" ficit constate dans leur gestion. Le rem-» boursement n'a lieu — évidemment — qu'à' 1 concurrence'' du montant du cautionnement individuel fixé par les règlements. " Les agents chargés nouvellement des fonctions de comptable, qui s'affilieront au J nouvel organisme, ne devront plus verser ' de caution ; les anciens comptables pour-* ~ ront obtenir le remboursement de leur eau-" tionnement. j5 L'arrêté royal autorisant la constitution de la coopérative est daté du 8 avril. Il a ^ paru au « Moniteur » le 22 du même mois.) - Les admissions aux écoles (le pupilles. _ A la suite de l'information publiée à cette place il y a quelques jours, on nous deman-_ de si les enfants des agents « pensionnés > _ de l'Etat ont également droit à l'admission dans les écoles de pupilles? j f— Nous croyons que la question doit être résolue par la négative. Rappelons toute-' fois que toute demande d'admission eu de renseignements doit être adressée au commandant de l'école des pupilles d'Alost qut aura à statuer d'après les instructions offi-» cielles. A pleins verres! — Nous n'étonneronj r personne en disant que l'Allemagne tient le e record pour la production de la bière, avec 70 millions l'hectolitres par an ; les Etats-* a Unis viennent ensuite, suivis par l'Angle* terre. L'Autriche et la Belgique sont «ex-sequof avec une vingtaine de millions d'hectolitres, alors que la France n'en produit que 11 millions. Les autres Etats suivent de loin : Russie (8 millions) ; Suisse (3 million) ; Danemark (2 millions et demi) ; Suède (2 millions), etc. ; LA VILLE lS Le nouveau général âe la gendarmerie. £ Le général-major Leclercq. commandant la e 8e_ brigade mixte d'infanterie, vient d'êtrfc a désigné pour commander le corps de La gendarmerie en remplacement du lieute-nantygénéral chevalier de Selliers de Mo ranville, appelé aux fonctions de chef d< l'état-major général de l'armée. s « u A la légation du Japon. — Une dépêchY t de Tokio annonce que le comte Mutsu, an-cien conseiller d'ambassade à Londres, est i- nommé ministre du Japon à Bruxelles. e — Le vieux Bruxelles qui s'en va. — Noua avons publié hier cette note : is Depuis cette semaine la pioche du démolis-' ;- seur sévissant rue de la Prévôté y a entamé un bâtiment qui présente encore do nombreux ves-* tiges de la fin de la période gothique. Il s'agit probablement d'un ancien hôtel où •s habita et exerça au XVle siècle l'un des prévôts r de la ville, ce qui expliquerait la dénomination donnée à la rue voisine. Un honorable lecteur nous écrit à ce a sujet : ** Cela est évidemment une erreur : lorsqu'on ,s 1134 Godefroid le Barbu donna la chapelle do ^ Notre-Dame avec un alleu adjacent à l'abbé t- Parwin, des Bénédictins de Cambrai, ces reli-e gieux s'y établirent dans une maison appelée r- Prévôté, du nom de leur chef, le Prévôt. I- La maison des Prévôts do la Chapelle était si-tuée à l'ouest de l'église et communiquait avec <ïelïe-ci par une porte qu'on voit encore maintenant- dans le mur mitoyen laissé debout, en face de l'entrée méridionale de la Chapelle. r~ Cette maison, tombée en ruines, fut rebâtie a en 1517 par le prévôt Pierre Jacobs. Les cons-e trnetions qu'on démolit en co moment apparte-3. naient à la Prévôté, comme l'atteste l'emploi de i- briques espagnoles. Lors de la suppression des c- abbayes, la prévôté fut momentanément oc-). cupée par les Ursulines. Le 19 février 1828, son [g propriétaire^ M. Mercier, fut autorisé à ouvrir, j. sur ce terrain la rue qui va de la ruo des Ursulines (ancienne rue du Prévost) à la rue du St-Esprit, et qui fut depuis lors appelée rue du ^ Prévôt, plus tard, rue de la Prévôté. ^ Chez les XXXI. — L'organe socialiste de je Charleroi dit tenir d'un membre de la Com-<e mission des XXXI, (sans doute du citoyen Destrée) qu'après sa réunion de lundi prochain elle s'ajournera à octobre « pour per-^ mettre à ses membres ejui sont professeurs s' :d'Université, de procéder aux examens annuels », FEUILLETON DU 28 JUIN 1914. ** MIRENTCHU PAR Pierre Lhande. « La pêche fut abondante. A la pointe de l'aube les quatre vapeurs et les chaloupes rentrèrent au port, lourds de sardines. Les enfants des pêcheurs, oui,à cette heure déjà, barbotaient sur la plage, eurent rite fait de comprendre, à l'allure des embarcations, que le « Petit Jour » avait fait bonne pêche. Ils (Coururent avertir le quartier. En un clic d'œil, la jetée du petit port apparut toute f'urmillante. Des femmes de pêcheurs, sommairement coiffées et leurs bambins au2 ibras, des mioches en béret rouge et le pan talon retroussé, des marins au teint de brique cuite se massaient avec des cris sur aigus, des rires et des algarades au-devanl des barques triomphantes. Le vapeur conduit par Joshé-Antoni vin co ranger doucement le long de la jetée 'Aussitôt, les hommes, pendant sous le bra un petit baril ou un panier de provision ien toile cirée, sautaient souplement à ter re. Fatigués de la nuit, ils abandonnaien aux hommes d'équipe le soin de compter e de décharger le poisson et celui de lave d'embarcation à grande eau. Droits, biei sanglés dans leur jersey serré-court par h ceinture rouge, ils regardaient très loii par-dessus la foule et se dérobaient au: éloges. Des éloges mérité.s, pourtant! Quand' oi eut roulé, sur la digue le? caques toute: (pleines qui encombraient le pont et qu'or eut soulevé les larges trappes de la cale,lei fUncs du bateau apparurent bondés de air dines étincelantes et bleuâtres. Par-dessus, on avait jeté l'énorme filet de cordonnet vert que l'on n'avait pas eu le temps de débarrasser après la dernière capture. De chaque maille, ou peu s'e.i fallait, pendait un doigt d'argent ombré de bleu. Le maître de cale eut un appel bref: — Des volontaires 1 Ce fut une ruée. Les moutards déguenillés, les alertes jeunes filles,les jeunes gens, des vieillards, un douanibr même, escaladèrent la balustrade et s'assirent en rond autour des trappes béantes. La large draperie piquée de mille petits poissons fut étalée sur les genoux et le dépouillement commença. D'une pincée oblique du pouce et de l'index, la petite tête effarée était rompue au ras de la maille où elle se trouvait prise ; le corps glissait dans les paniers. Des écailles volaient, tombaient sur les cheveux des jeunes filles qu'elles piquaient d'un éclair de nacre. Les jambes nues des moussaillons en étaient toutes marbrées. Une fois débarrassé les chaluts et les ga-bares. l'homme de cale prit un baquet, le ' remplit de poissons étêtés et le haussant' par-dessus l'ouverture: — Payez-vous, fit-il. Les mains plongèrent dans le tas. Les femmes roulaient leur part dans un mouchoir, les moussaillons la serraient dans leur poche ou dans l'ourlet intérieur de ' leur béret rouge. Un mendiant passait sur le quai : souple, l'une des jeunes filles prit une poignée de sardines au fond du baquet et cria; — Felitcho! Votre dîner 1 Elle lança les poissons sur la digue. Le vieillard' remercia du geste de sa main levée, se courba lentement, tassa les belles aiguilles d'argent et les mit dans la poche que formait sur sa Kanche la chemise ramassée par la boucle du pantalon. • Les hommes du bord s'étaient retirés tous, et JosUé-Antoni demeurait encore.As sis sur le banc d'arrière et toujours enveloppé de sa vareuse, il contemplait cette scène pittoresque. Il baignait ses prunelles du chatoiement de toutes ces couleurs : les bérets écarlates, les nippes criardes, les jarrets bronzés, bigarrures que faisait ressortir davantage le fond d'azur uniforme des eaux. Il gavait ses oreilles de ces cris gutturaux de femmes, de ces appels d'enfants.de ces voix d'hommes de mer qui rudoyaient toujours. Que cette vie excitante et colorée laissait loin derrière elle la monotonie des journées de labeur 1 Mais non, il fallait fuir ce havre de délices ! Déjà^ sans doute, à Guztizederra, on s'organisait pour la tâche matinale. Après la nuit irradiée entre le double scintillement des étoiles sur le ciel noir et celui des poissons frétillants au-dessus du flot sombre, il faudrait, en guise de repos, se courber sur la terre inerte et livide. Allons 1 arraclie-toi ! marche et monte ! mais un jour, bientôt peut-être, tu déserteras l'absurde sillon ! tu seras pêcheur! tu vieilliras, — tu mourras, qui sait? — sur la vivante mer l Joshé-Antoni alla quitter ses habits de pêche et remettre sa blouse de laboureur dans une taverne de la Marina, puis il prit, silencieusement l'un des sentiers qui escaladaient à pic la chaîne du Jaïzkibel vers les domaines perdus. Quand il franchit le seuil de Guztizederra il aperçut son frère qui, sans attendre la répartition de la tâche par le maître, s'occupait déjà à boucher avec du mortier quelques pierres descellées au mur d». la maison. L'héritier, pour donner le change sur son équipée, hasarda une plaisanterie. — Crams-tu que la maison ne tombe 1 fit- il. Joshé-Maria répondit, avec une émotion qui impressionna le déserteur : — Il y suffirait d'une lézarde.., Je ï& répare! B—B—B—B—B—MaMBaB———E—8—BBBB—BBaggBi VII LE COUP DE HACHi: Depuis la nuit en mer, le charme opéré eut; Joshé-Antoni par la disparition mystérieuse du billet fut définitivement rompu. La hantise de l'océan avait repris sur lui tout son^ empire. C'était comme un vin fumeux gui l'avait grisé, et il s'abandonnait à cette ivresse avec une sorte d'aveugle fureur. Maintenant, ses équipées de nuit ne se comptaient plus ; et telle était la violence de la passion, qu'attent", uniquement, dans sa fuite, à ne pas faire grincer les planches devant la chambre de son père, il ne prenait plus, cette passe franchie, aucune des précautions qui auraient caché sa fugue à son frère ou aux domestiques de la maison. Bien des fois, s'il se fût retourné sur le point de disparaître au coude du sentier r«ui descendait vers la Marina, il eût aper: çu une ombre qui, figér, toute droite, parmi les squelettes blancs des chênes écorchés, dans le bois d'arbres morts, guettait la direction que prenait le fugitif. Joshé-Maria surveillait la a lézarde » sur la maison qu'il aimait... Au retour des sorties qui le brisaient de fatigue, le marin n'avait guère le cœur à la tâche. Tantôt, sous couleur de chercher les mules en liberté par les hauts pâturages, il allait s'étendre sur un lit de fougères dans quelque anfractuosité des roches : là il dormait, des heures, terrassé par un sommeil, lourd. D'autres fois, il lui fallait couper des gaules à emmancher les outils, dans les fourrés des ravins; et il descendait alors vers la petite crique où son canot était amarré : la flânerie au fond de la barque, bercée par le clapotis du flot, et le i-aecommo-dage des engins de pêche absorbaient la matinée.Comment Joshé-Maria, le serviteur passionné de la maison, avait il bien pu s^era-pêcher, jusque-là. de signaler au maître des trahisons qui compromettaient gravement l'avenir du domaine? Le fils malheureux des Guztizederra avait appris de l'adversité à réfléchir longuement, sous l'emprise même de la souffrance. Il avait le sens de l'opportun. U savait qu'une intervention prématurée peut perdre irrémédiablement ce qu'un peu d'endurance eût sauvé. Dès lors, il hésitait à provoquer une démarche qui, exaspérant peut-être l'héritier, au lieu de le ramener, précipiterait l'heure d'une catastrophe que sa vigilance voulait conjurer. Cependant, le mal avançait : l'héritier s'engageait à corps perdu dans la voie mauvaise, la « lézarde » gagnait, de jour en jour, la muraille. U fallait y parer sans délai.Derière le beau domaine de Guztizederra, la grande montagne, d'abord un peu tasée sur la croupe par les pommeraies et les champs de maïs clôturés d'arbres ébranchés. dévale vers la mer en une large pente douce et, sur le point de toucher le flot, avance, sous la chape retroussée de ses terres, une ligne de failles en dents de scie où vient se déchirer la vague. Tout ce large versant, que râpe sans cesw la morsure du vent salé, a toujours été abandonné aux ajoncs et à une sorte de bruyère dont la fleur violette a le ton des cinéraires. Sur ces touffes stériles, de petits oiseaux de passage, dont toute la chanson est un cri monotone et pitoyable, viennent parfois se poser, et leur corps moucheté, ainsi épinglé sur les herbes, ressemble à une petite fleui grise qui terminerait les tiges ^ mortes. Er automne, les paysans taillent à la pioche, dans ces bruyères basses, comme de petite gâteaux qu'ils font brûler pour en répandre ou en emporter la cendre : c'est ce qu'ils nomment, en agriculture, T« écobuage ». Par une grise matinée d'octobre, Nikazic et Joshé-Maria étaient allés écobuer sur la lande. Le vent soufflait des montagnes, du Sud. On n'entendait, de la mer toute pro che, qu'une sorte de souffle prolongé, une houle sèche comme celle du vent raclant un fond de rochers. Les deux hommes travaillaient en silence. Seul, le sifflement de la pioche tranchant les mottes de terre ou le tintement du fer rencontrant parfois quelque caillou sous les racines, rythmait d'un bruit plus clair la sourde rumeur de l'océan. Quand la tâche ne s'y opposoit pas, Joshé-Maria aimait de s'isoler : ses pensées endolories, mais courageuses, l'animaient au travail, mieux que les rires creux dej filles de ferme et les faciles plaisanteries des ouvriers. Mais aujourd'hui, il se trouvait seul à seul avec le maître et le travail ne permettait pas de s'éloigner. La Providence,qui prend soin des vieilles maisons, n'avait-ello point voulu ce choix de circonstances pour faciliter à Joshé-Maria des confidences que les événements semblaient rendre urgentes ï Le fils do Nikazio le pensait. Il profita d'un moment où, un monceau de pelletées terminé, le vieux paysan, redressé de toute sa hauteur, examinait, sur la plaine de bruyères, l'endroit où devrait aller , s'abattre le couperet de leurs pioches. — Père, dit le dévoué serviteur, il se passe du nouveau sous notre toit ! Nika-zio, toujours dressé, abaissa sur son" fils un regard rapide comme un éclair et continua de scruter froidement l'étendue violette des hautes herbes. Joshé-Maria poursuivait : — Maintenant, je ne dois plus me taire* Il y va de la sécurité de notre maison... Qu'avait donc le vieux maître à fixer si attentivement, du feu clair de ses yeux gris, sous ses arcades froncées, les ravins qui, tout là-bas, coupaient le large plateau descendant? Suivait-il du regard, su. le fond d'herbe rase tachetée de thuyas verts, le vol traînant d'un éperyier dont les ailes immobiles étaient frangées de noir? Il avait rougi sous son masque basané. Et sa lèvre, inférieure tremblait, agitée d'uo frisson convulsif.

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This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

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