Le courrier de Bruxelles

1177 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 07 April. Le courrier de Bruxelles. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9c6rx94h0b/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

ji Mardi 1 avril 1914, ABONNEMENTS I pib m tnutn trois sut» BELGIQUE, . fr. 10.00 5 00 2.50 HOLLANDE. . .) g 20 g 6Q A 80 LUXEMBOURG UNION POSTALE 30.00 15.OO 7.B0 5 CENTIMES Le: «upolâments ne «ont «as ml»«m«flt» TÉLÉPHONE SABLOW 175» LE COURRIER DE BRUXELLES 83* année. — V 97. >r 1 ■ll11"" 1 1 ni' i —mt BUREAUX : A BRUXELLES i 12, rue de la Montagne A PARIÎi . 30, rue Saint-Sulpice, 30 5 CENTIMES •UBQtément* ne sont pas mis an vents TÉLÉPHONE SABLO S 1 754 ! Pro ans et focis • .IMiilJfcvIM'l JlfrT»aivniWd IS mui liUd DUUIOO. La charité catholique, comme colle d\ Christ, est inépuisable et ingénieuse. Tou jours en éveil, elle guette, sans faiblesse e~ sans arrêt, la moindre des misères humai nés comme la moindre des erreurs de se: féaux. Dans la tourmente soulevée par la disçus sion et le vote de la loi scolaire, une idé< dangereuse avait germé çà et là dans h neutralité de quelques-uns de nos amis. D'aucuns ont cru trouver, dans Tinter vention légale, une occasion, non pas de dé sei ter le denier soolaire, mais de le dimi nuérj de le restreindre. Véritable danger si cette fausse idée pre fiait corps et se réalisait. En effet, l'intervention légale n'exonèr pas les catholiques de leurs devoirs. Elle es relativement légère et incapable, en tou cas, de faire face aux innombrables et près gantes nécessités des écoles chrétiennes. Elle est une aide uniquement et non pa ■une 'remplaçante. S'appuyer sur elle, serait pour les catlio 'liques, signer, à échéance plus ou moin brève, !a mort et la disparition de nom breus.es écoles. 6% Mais la charité catholique veillait et sou Son égide, deux grandes voix, chères entr toutes, aux catholique belges, ont retenti. S. Em. le cardinal Mercier d'une part, a nom de l'Eglise anxieuse, M. Woeste d'au tre part, au nom des laïques, chevaliers d ■nos écoles catholiques, ont signalé le dan ger, et, dans la réunion désormais célèbr de Patria, au lendemain du vote de la le scolaire, ont marqué, preuves à -l'appui l'imprescriptible devoir qu'il y a pour tou îles catholiques, non seulement de ne pa restreindre leur denier scolaire, mais de 1 fortifier et de l'enrichir. Et ce fut compris, de tous ceux — et il , avait là l'élite des catholiques de la eapi taie — qui écoutèrent ces paroles solennel les. Une nouvelle œuvre d'action scolaire 'été sur l'heure fondée. Bruxelles-catholique fera son devoir. L province suivra. Nous savons que les charges qui pèse-n pur les épaules de nos amis sont lourdes qu'elles s'aggravent tous les jours, en pre portion des menées, sans cesse nouvelles des-ennemis du nom chrétien. Mais qu'importe. L'œuvre sociale et nationale que compoi ;te l'enseignement chrétien, vaut tous les sa orifices. Et quoi de plus noble que de donner pou arracher l'enfance à l'athéisme et prépa rer, pour la société de demain,'des généra tions fortes, loyales et vaillantes? Donnons donc, pour nos écoles. Donnon de plus en plus et ne laissons pas engour dir ce ressort de la générosité pour l'âm de nos enfants. Voyons ce qui se passe dans un pays voi tin Les libertés les plus essentielles et le principes les plus sacrés sont foulés au: pieds avec une désinvolture qui n'a d'égal {que le cynisme. Quelle est la clef de cette situation ? ' Ne la cherchez pas ailleurs que dans le 'écoles sans Dieu. En France depuis trente ans,l'école athé< antichrétienne règne. Des générations en sont sorties, libérée des principes du Christ et farcies des Li mières nouvelles de l'anticléricalisme. D'où vient la déchéance, la désorganisa jfcion profonde des catholiques. Il leur manqué de bonnes et de saines écoles ca ftholique-s et leurs ennemis à l'heure présen lté, tentent un dernier coup pour les fair disparaître il tout jamais tellement ils sen tent que, pour eux, le danger est là et n'es iquo là- A nous catholiques belges, de profiter d -ces terribles leçons et de ne pas,— sous pré texte d'une loi quelque peu réparatrice, • oublier que nos écoles chrétiennes ne pe 1 vent vivre si elles sont oubliées par leu , protecteurs naturels : les catholiques, . que, si nos écoles faiblissent, succomben ■ ou ne sont plus, comme aujourd'hui, 1' . premières entre toutes, c'est la lin de not ; parti, c'est la fin de la Belgique honnête, respectée, c'est la fin de nos libertés q . commencerait pour le plus grand malhei » des générations de demain. La famille chrétienne. La famille chrétienne! C'est aussi i royaume, une église et plus qu'un roya me, plus qu'une église, c'est une propriét une propriété personnelle, inaliénable et c par la nature et de par la grâce, ici en to: 3 te vérité une participation à la ^propriété, (. la paternité divine, son prolongement, < partant avec des droits, des devoirs, sacré 3 divins,beaucoup plus étendus,beaucoup pli - parfaits que, dans toutes les autres soci tés, supérieurs à tous autres droits, à toi s autres devoirs, sauf à ceux, de Dieu propr ment dits3 avec lesquels ilu sont en conta intime d'ailleurs. C'est aussi un Paradis si - terre; je me suis attardé en chemin. J'ai m 3 trop de temps à y arriver, mais j'arrive. L< _ principes de gouvernement, de royauté qi nous avons exposés, n'auront pas été inut les pourtant : il suffira de les étendre, ( les compléter, de les perfectionner et de 1< s ajuster,- d'en tirer des conclusions pral 0 ques. Après son Eglise qu'il a aimée entré to' tes et avec qui il s'est uni dans le lien d'i 1 amour unique et indissoluble, il n'est rie - qui plaît tant à Dieu que la « Famille Chr 3 tienne », sa création privilégiée, « la pli » belle et la plus ravissante chose, dit » Père Félix, que nos regards rencontre! B » sur la terre alors qu'elle se déploie soi i » le ciel de la patrie, dans toute sa beaut » son harmonie, sa fécondité, etc., où il y ' » « un Père », cette douce et forte maje » té qui commande par le double ascendai s » de l'amour et de l'autorité et en obéi s » sant elle-même à Dieu, se fait obéir sai » avoir même besoin de donner aucun ordr » où il y a « une Mève », cette douce app ' » rition du Ciel qui,comme le prêtre dai - » le temple exerçant son sacerdoce, fait c - » foyer un sanctuaire où elle entretient, » souffle, le feu du perpétuel sacrifice e » armée de son Ohrist et de son cœur, fa » sortir de ses dévouements l'honneur d'ui 1 » race généreuse et d'une postérité béni » où il y a des « Fils de famille », puisai a » dans l'amour et la orainte de Dieu le ci » te deux fois sacré de la paternité et de » maternité, et unissant dans les âmes p » nétrées de l'onction du Christ, ces tro ; » saintes choses, signes authentiques de 1' - » ducation achevée et des races bien él » vées : l' Amour, le Respect et I'Obéissa ' » ce ; où il y a « des Frères », unis par i » amour où le respect se mêle à la tendre » se, sachant denner et recevoir, par ui - » mutuelle et franche communication : e _ » conseils de sagesse, ces échanges de dé! «oatesse, ces témoignages de dévouemei » et, par-dessua tout, cette protestation a r » fectueuse et désintéressée qui est la fo - » ce de tous les frères et la joie de la pate . » nité (Lettre à De Ribbe). » J'ajouterai ( poursuivant : Où il y a quelqu'un en qui : concentre toute la sève, toute la nobless 3 toute la grandeur et la dignité de la rac - qui joint à la dignité paternelle le prestij 3 de 1 « Aïeul », le « Pater familias », l'« A oêtre », dont on est fier de posséder le san d'avoir la foi, de continuer les traditioi " et qui est la joie, le bonheur, le respect, vénération, l'amour de tous. Enfants bie s nés qui m'entendez, petits et grands, voi c dont le cœur en ce moment s'émeut à ce so venir, vous qui possédez au foyer, assis dai B un fauteuil connu quelque vieux père, qu€ que vénérable mère, n'est-il pas vrai qi c'est là que bat votre cœur, que c'est là q\ g vous rentrez avec bonheur et hâte, vous r tremper, vous reposer, vous refaire et su tout vous agenouiller, vous faire embrasse > bénir, en un mot, que c'est là, chrétiens, e fants de Dieu et de l'église catholiqu g après votre Père d'en haut, le Christ, c'e là votre premier, comme il sera le derni< de vos amours 1 Que le bon Dieu vous le co serve longtemps, longtemps! Soyez-en c _ gnes ! vous dit le poète Mistral, que noi x venons de perd/re : Enfant, raco racejo. Racejas longo-mai ! Enfants, la raoe fait la race. Longuement pf [petuez-là! (Mistral 5 .6. Nous avons extrait cette page d'un exce k lent petit livre 6ur la famille, intitulé « Pater-Familias », par Dom Jérôme, bén dictin. Il nous semble compléter très he ? reusement ce que nous avons dit récemmei - sur la famille. Pro a ^ La Pressi rs D'un discours de M. Adolphe Bris & « Le journaliste n'est pas toujours, au t, absolu du terme, un littérateur. Il en >,g rait le goût; il n'en a pas le loisir. Les ribles nécessités du labeur quotidien le lonnent, le bousculent. Obligé de suivn ^ événements, de les saisir au vol, de le .ii xer, sa plume est fiévreuse, elle court, ir pide, alerte, haletante, aspirant vainer à un repos qui la fuit. Ah ! messieurs, que de projets ardent forment dans l'esprit du chroniqueur, l'échotier,de l'humble reporter courbés de hâtives besognes ! Que de rêve é flottent dans l'épaisse atmosphère des n les de rédaction ! ! Que de pièces de t j_ tre y sont hâties qui ne verront jamai: ^ feux de la rampe ! Que de poèmes y ^ ébauchés qui ne seront jamais écrits ! Or l met ces projets au lendemain, puis au à, demain encore. Et les semaines, les n les années s'écoulent. Et re« cheveux g sonnent. Et l'activité se lasse.Et l'ambî iâ se résigne. Et la petite flamme s'éteint la poésie de l'art abdique devant la t [3 prosaïque du métier. 3- I>e journaliste est le juif-errant de la pie, astreint au mouvement perpétuel à ir gitation sans trêve. Mais aussi — et n is ce pas ce qui le relève? — le journaliste notre de son rôle véritable est un solda ie n'écrit que pour se battre, pour défei i_ la cause qu'il croit la plus juste, qu le soit une cause littéraire, politique ou ciale. Entre deux batailles, il se reprei j. songer aux lettres. S'il ne leur voue comme il le souhaiterait, un effort exel x- il les aime du moins passionnément. » n n « Nouvelles ds Home le it Mercredi, Sa Sainteté a reçu le card is Vincent Vannutelli, préfet du Tribuna 3, la Signature papale, la Cour de Cassa a du Saint-Siège. s" Le Saint-Père a donné ensuite audi it a la famille du marquis Patrizi, à laqi s- le Sacré-Collège doit plusieurs cardina is Le même jour, Pie X a accordé à de.r -J breux étrangers une audience collective. X- — E ÉTREMES PONTIFICALE ?» TRENTE-SEPTIEME LISTE, it- Report des listes précédentes : 88, ie Mme de Bernard de Fauconval. Mons. s; Leden van het genootscliap S. V. a Paulo. ^ Nederbrakel, , Mannenvergadcring: der derde Orde van deo 1 H. Fr., Turnhout. La vier parochiancn van Hasselt, e- Mme de Rynck Glorieux, Emelgem. is M. et Mme Delvaux de Fenffe, S. Père, bénissez ma famille, n W II.. Tournai. Mlles de Clermont. l" L. S., n Mme Arthur de Formanolr de la Cazerlfc s- Silly, ie Vereeniging derde Orde Ledcberg, Conferencie der pastoors van Bovekerke. Cortemrack. Edewlale. Handzaeme, Wer-i- ken en Zarren, it En l'honneur de S. Joseph, Bruges, ,f. Bestierder. zusters en inwooners der zusters - van Liefde. id., Uit Thourout. " M. Frédéric Belpaire. Antwerpen, n Naamloos, id.. se H. Vader zegen mijn eenigkind. gj Collège N.-Daine de Tongres. r» A. D. S., aumônier émérite. re et Mme *>QPPP lie Schepper, ' Godsdienstige week van Vlaanderen, eerste versement. Voor mijn dierbare. Waereghem, 2; M. C. D., I is 5: Le Saint-Père bénisse ma famille, Theux. 2.5 la f- DeerIiJk. 10; A. j. s.. Ruysbroeck, 5; Om G v bedanken. En l'honneur de N. D. de Lourdes, ■ selt, 5; Pour le bonheur de M. et de P., Tourna Pour la bonne entente de nos familles. 10; Ed E J- Pour quo mon espoir se réalise. S; Marie is noyer, 1; Cln Cluyssen, 10; J. r. r., Rumbeli Une fille demande la guérison de sa mère i-connaître ma vocation, 2; L. T.. Gand, 20; M. É. trand, I^uvain. 5; Van Ingelmunstenaars, 3-veuve. 2; Ter eere van den H. Josef. l; Ter een S- den H. Hart. 1; Ter eere Gods, Dixmude. 2; Goc r- eere. id.. 1; Om Gods zegen. id.. l; Afin de r( Tf cette année. Gand. 5; Marie Beslin, Liège, D v jeune homme pour obtenir une grande grâce. a J. A., 5; Saint Père, bénissez mon petit Lucie Onbekend, Brugge. 5; Voor eene genezing, 2- I 3t 2; Saint-Père bénissez-nous. 1; Uit S Andries'°-ïr nyme. Bruges. 20; M. L. De Cock. curé émér..' S dré, 10; S. D. dlenstmeid. Brugge. 5; Pour me j_ rents. 1; Saint-Père, bénissez ma famille, 5; D. P.. Alost, 5; Jules C., anc. boulanger 10-vaders geneezing, 2-, Anonyme,- 5; Josef, Antô< Raphaël, Ingelmunster, 10; N. H., Etterbeek 5 bekend, 0.05; Juf. E. W., 10. Ensemble : 247.50. Total : fr. 93, On peut adresser lis souscriptions au bu , du journal ou à M. Mallié, secrétaire, 7, li , la Tête d'Or. Tournai. le ^ Pèlerinage de la presse catholique à Rome. -" clôture irrévocable des listes d'inscription se fe 10 avril. Les personnes désireuses de participe ît voyage sont priées de s'adresser sans retard i gence François, 45, boulevard du Nord, Bruxel ris et tocis ■ ^ Zi Hevue de la Presse au- t®1'" Union libérale et le S. lî. à Liège, les ^°U8 « Mise au point » le « Journ ^ £• de Liège marque une fois de plus l'uinion i ' ra_ défectible des libéraux liégeois : îent Express » n'interprète pas, comme noi l'ordre du jour d'union voté, par l'Associâti< s se libérale et appelle à la rescousse... M. Franc de d'Anvers, qui a toujours été partisan du S. SOUS P11? €- simple à tous les degrés, tout en roco rs naissant qu'il aura les conséquences les plus i chemses ix>urr le libéi-alisme. héâ ' ^a's immédiatement après, l'« Express ! les I,o a Peuple » semble, en effet, ne pas avoir sont ce pacte, car il le résume ainsi: « Leis doct: i re- naires ont un peu mis d'eau dans leur vin. ] len ^ont engagés, « sans phis », à discuter lois, droit de suffrage à la commune et à la provin rj_ ultérieurement ». tion " Fxpress » oppose à cette appréciatif p, du « Peuple » cette interprétation : ; r" « L'Association Libérale s'engage ensuite 10ne discuter la question électorale <rommunale provinciale, non pas « ultérieurement » c'est- co dire dans un temps indéterminé, mais lors de l'a- première assemblée générale statutaire, par oo est- &éq<nent au début de 1915. P^- » Et dès à présent, elle repousse tout aut i. . :j modalité au S. U. que le double vote au père > îdre ^am^e âcré de 35 ans. » î 0 Nous estimons, quant à nous, que c'est l'i * cs terprétation du « Peuple • qui est la vraie. so-id à P^' Socialisme et religion. — Nouvel écha lslt' tillon de l'esprit des libres-penseurs. Da: la souscription pour le soldat Mary : Anderlues : Pour que les domestiqués des cc beaux saluent la dépouille mortelle d'un libr penseur, quand ils rencontrent celui-ci (!) Aie Cavenaille 0, in al — I Aq tion filtre anciens alliés. — De l'« Express Le « Peuple i aura beau ergoter, fermer 1 snce yeux à l'évidence. Il n'empêchera que tous 1 lel-'e progressistes voteront, le 24 mai, pour la lie u-x. libérale et feront élire notre ami Alfred «Tourne om- Comment pour raient-ils songer un seul ir tant à envoyer à sa place, à la Chamilxre, eel qui, sur la liste socialiste, occupe le poste • combat, M. Lambriclrts, le prototype du cam ^ léonin me politique? Ignoble parodie. — Le moniteur de la ! >42.99 bre-pensée insère ce communiqué qui pe ^ met de juger la triste mentalité des famei « ipenseurs » : Braine-l'Alleud. — L'jfimancipation, Lib Pensée do Braino-l'Alloud. — Les parents qui o: 0 des enfants en âge de faire leurs Pâques laïqu 100 sont priés d'arvertir le président au plus ta mar<l.i 7 avril, en indiquant l'âge exact. Pas loo ce délai, aucune inscription ne pourra pluts êt j o reçue. 50 Le président, A. HOEBEKE. 50 25 La Belgique vue du dehors. — M. Gom< Carrillo, consul général du Guatémala 30 Anvers, publie dans la « Nacion », le pli important organo de Buenos-Ayres, un a G2i ticle où nous lisons : 50 joo Nous pouvons affirmer que, parmi tous 1 100 peuples existante, c'est le peuple belge qi Go l'on peut prendre pour modèle et prototyp 25 D'autres nations comme l'Angleterre l'Ail 100 magne, la France et les Etats-Unis, appelle peut-être plus l'attention parce qu'elles so: 4.000 plus grandes, parce qu'elles constituent d'il 'iége. m©uses blocs qui sollicitent davantage l'a >d té traction universelle. Mais une étude comp Has- r?*ive bous démontre que l'œuvre de ces n j jo- tions offre d'effrayantes lacunes, qu'elle n'e ., 10; pas aussi solide, aussi compacte, ni aussi uti Mon- que celle du peuple belge, qu'il faut consid e, 5; rer comme le premier ouvrier, comme le fa Pour teur le plus notable du progrès. Il 6uffit,po' Ber- B'en convaincre, de lire les rapports que 1 Une consuls français en Belgique ont envoyés ce ; van te année à leur gouvernement. ussir •••kes efforts aue fait l'Etat belge av<ec . Un collaboration de l'enseignement privé sont c ' 5 5o; gnes des plus grands éloges. Sur un budget < n, 5; 757 millions la nation en dépense 70 pour l'i ». C.! struction dont 42 pour les écoles, lycées et ur Ano- versités, et 27 pour les centres spéciaux d'e . An- 6eignement technique, arts et métiers, méc s pa- niques, mines, etc. LVooSr Le meilleur éloge qu'on puisse faire de c m et établissements d'enseignement technique,c'e On- de signaler le nombre de jeunes gens qui, * différents pays, viennent se faire ingénieurs < Belgique et le nombre de iour en jour plus co Î83.49 sidérable d'ingénieurs beiges qui dirigent 1 reau entreprises mondiales de cette espèce ou y a te da portent leur collaboration. - La C'est ce pa.ys; leur patrie, quo des lib ra le raux et des socialistes belges, aveuglés pi rpau le fanatisme antireligieux, osent représe [es. ter comme arriéré. ! • Petite Chronique ■_ A M AL IN ES. — lin Congrès Espérantiste.— Le 6e Congrès de la Ligue espérantiste belge se réunira les 31 mai et 1" juin prochains à il Malines. &) A la Chambre (le commerce belge de >n Lille. — La Chambre de commerce belge de k, Lille vient de tenir son assemblée générale -T- annuelle sous la présidence de M. Pierre ?" Melchior, consul de Belgique. M. Lacoste, a" secrétaire,a présenté un rapport sur les „ travaux effectués par la Chambre pendant l'année 1913. lu M. Allenet exposa ensuite la situation -i- financière de la Chambre.Les membres sor-1s tants du Comité administratif soumis à ré-le élection, ont été réélus à l'unanimité, ce )n Pour la Protection de l'Enfance. — Des réunions vont- être organisées dans tous les à chefs-lieux d'arrondissement,réunions aux-et quelle seront conviés les membres des so- ciétés pour la protection de l'enfance. 5a Ces séances solennelles au cours desquel-Q" les seront étudiés les moyens d'intensifier re l'a-ction de ces comités seront présidées par le Ministre de la Justice. La première de ces réunions a lieu ce n- lundi, à Anvers. Puis, ce sera le tour de Louvain, de Verviers, etc. « Les écus de cent sous. — Malgré toutes ll_ les mesures prohibitives, plusieurs trafics cants d'écus continuent leur commerce. Ceux nui sont l'objet de poursuites pré-r_ tendent que les arrêtés pris sont en contra-er diction avec la convention de l'Union lati-x. ne, et par conséquent illégaux. Quoiqu'il 50 en soit, à la suite de ces mesures, le trafic en question a considérablement diminué. « • : Les premières asperges. De notre cor-os respondant de Malines, 5 : Les asperges malinoises ont fait leur appari-tion, samedi, au marché du soir. 12• C'est un cultivateur de Malines qui a offert en s7 vente les cin<j premières bottes. Elles ont trou-vé acheteur à 18 francs. le é- La captation de l'électricité atmosphérique. — A Pozuelos, commune située près j. de Madrid, un Espagnol, M. Iglesias, a ex-r périmenté publiquement u.n appareil, de " son invention, pour capter l'électricité at-x mosphérique et l'employer à des usages industriels, nous dit une dépêche de Madrid. re M. Iglesias a réussi, au moyen d'un appa-it reil très simple installé sur une hauteur, à es allumer et à éteindre, autant de fois qu'il "d l'a voulu, 15 ampoules électriques placées, s® à 500 mètres de distance. re LA VILLE *z à La Commission financière du Congo. — ls Aujourd'hui, lundi, s'installe la Commis-r sion chargée d'élaborer le programme financier de la Colonie qui sera soumis aux Chambres au début de la session prochaine. es Aux commissaires précédemment choisis, ie sont adjoints: MM Lepreux, directeur de 0 la Banque Nationale ; Francqui, vice-prési-o_ dent de la Banque du Congo-Belge ; Ernest it Dubois, directeur de l'Institut supérieur de it commerce d'Anvers et Van de Putte, ins-n- î>ecteur général au Ministère des Finances, t- Mardi, sera installée la commission char-a~ gée d'étudier le problème de recrutement ^ du personnel. le ^ é- Le concours de bétail, organisé à Bruxel-c* les ce 5 avril, sous les auspices du gouver-ir nement, avec la participation de la commu-^ ne d'Anderlecht et de la Société des Marchés et Abattoirs, dans les immenses ins-ja tallations de la rue d'Allemagne, a obtenu [j. son succès habituel. Le concours avait réu-le ni 24G têtes de gros bétail, environ 30 a_ veaux et 63 porcs et moutons, Le prix [i- d'honneur était constitué par un bœuf pe-a- sant 1,332 livres! a- A 10 h. 1/2, pendant que le jury fonctionnait, M. Schreiber, secrétaire-général au es département de l'agriculture et des tra-st vaux publics, représentant M. le ministre le empêché, est arrivé, accompagné de MM. ■n Vernieuwe, directeur-général à l'Agricul-ture, de Roo, inspecteur vétérinaire princi-J8 pal et de plusieurs autres fonctionnaires. ' " Ces messieurs ont été reçus par MM. V. Li-mauge, F. Ropsy de Jaegher, Joseph de . Luyck, du comité de la Société des Abat-toirs d'Anderlecht, et Marchés, président Lr du jury. La foule des visiteurs était consi-dérable.Après la visite détaillée des installations, le banquet traditionnel a réuni Jes éleveurs les membres du jury et les lauréats De nombreux toasts ont été échangés tandis que dans la rue d'Allemagne se déroulait la fête populaire. Voici Jes résultats du concours: Bce-ufs: prix d'honneur, M. Baudet Ed., do Marbais; Ire catégorie, 1er prix, id — Lots de 4 bœufs Ire catégorie: 1er prix, MM. Boucher frères de Morville. — Bœufs 2e catégorie: 1er prix, M. Losseau Camille, de Donstienne. —■ Lots de 4 bœufs 2o catégorie: 1er prix, MM. Boucher frères, de Morville. — Bœufs 3e catégorie: 1er prix, 1VL Marneffe Hubert, de Crisnée. — Bœufs 4e catégorie: 1er prix, M. Peten Clément, de Velm. — Taureaux 6 dents au plus: 1er prix, M. Stevens-Andries, d'Anderlecht. Taureaux 6 dents au moins: 1er prix, M. Pâques Hubert, de Gover. — Vaches de race indigène: 1er prix, M. Be-auduin Joseph, de Halmael. —, Vaches de toute provenance: 1er prix, MM. Bou- ' cher frères, de Morville. — Génisse race indigène: 1er prix, M. Thirifay Louis, do Sohot-Tinlot. — Génisses toute provenance: 1er prix, MM. Boucher frères, de Morville. — Veaux Ire catégorie: 1er prix, M. Vermander Léon, de Saint-Gilles. — Veaux 2e catégorie: 1er prix, M. Michiels Ed., de Thielt-Notre-Dame. — Veaux 3e catégorie: 1er prix, M. Goossens Th., do Bruxelles. — Lots de 5 moutons Ire catégorie: 1er prix, M.Ouvvers Bernard, d'Oosterwyek. — Lots de 5 moutons 2e catégorie: 1er prix, id. — Lots de 5 aeneaux do lait: 1er prix, M. I)o-gaucquier Alph., de Montigny lez-Lens. — Porcs Ire catégorie: 1er prix, M. T/ejenne Barthélémy, de Wegnez ; Porcs 2e catégorie : 1er prix, M. Fontinov Léon, d'Assesse. — Porcs 3e catégorie: 1er prix, M. Van Tricht Alph., d'Aei-schot. • Chez les bouchers. — Le congrès national des bouchers belges aura lieu, cette année, à Bruxelles, les 7 et 8 juillet. Au Parc de Bruxelles. — Les concerts quotidieus recommenceront le dimauche de Pâques, 12 avril. — Aux abattoirs de Bruxelles.— L'Union des Bouchers et Charcutiers était en fête dimanche. Un long cortège, précédé do corps de musique et de drapeaux et entrecoupé de brillants trophées, s'est rendu, le matin, à l'hôtel de ville, salué sur tout son parcours par une foule sympathique. M. le bourgmestre, entouré de nombreux coiiseillers,a fait solennellement remise aux Charcutiers Réunis et à l'Union des Bouchers, de bannières offertes par l'administration communale. En un discours qui rappelle les vicissitudes par lesquelles avaient dû passer ces corporations, M. le bourgmestre leur a manifesté toute la sympathie de la Ville et les a assurés de son constant effort. MM. Corbet et Snvckens, promoteurs du mouvement de solidarité et de fraternité chez les bouchers et charcutiers, ont été l'objet d'une manifestation. Une réception au Frigorifère de la rue do la Rosée a suivi; dans le pittoresque et mouvementé/ quartier de l'Abattoir communal, s'est déroulée une série de réjouissances populaires. ♦ L'Etat-Civil de Bruxelles. — Du 15 au 21 mars, 54 naissances et 51 décès ont été constatés dans la population bruxelloise, soit une natalité de 16.0 et une mortalité do 15.1 pour 1000 habitants. La movenne annuelle de la semaine correspondante de la période 1909-1913 a été de 62 naissances et de 63 décès. Le groupe des malades contagieuses a fait une victime: fièvre typhoïde, 1 décès. Les 51 décès se répartissent comme suit au point de vue de l'âge: moins de 1 mois,0; de l à moins de 6 mois, 7; de 6 à 12 mois, 2; de 1 à 2 ans,2; de 2 à 5 ans, 0 ; de 5 à 10 ans, . 0; de 10 à 15 ans, 1; de 15 à 20 ans, 0; de 20 à 30 anst 2 ;de 30 à 40 ans, 3 ;de 40 à 50 ans, 9 ; de 50 a 60 ans, 4; de 60 à 70 ans, 3; de 70 à 80 ans et au delà, 5. Pour les faubourgs de l'agglomération bruxelloise, le total des naissances a été de 175 et celui des décès de 126, soit une natalité de 15.4 et une mortalité de 11.1 par 1000 habitants. La moyenne annuelle de la semaine correspondante de la période de 1909-1913 a été de 188 naissances et de 147 décèsv' Le groupe des maladies contagieuses a fait 3 victimes : rougeole, 1 Koekelberg ; scarlatine, l à Uccle ; diphtérie, 1 à St-Gilles. Les 126 décès se répartissent comme suit au point de vue de l'âge : moins de 1 mois,6 ; de 1 à moins de 6 mois, 5 ; de 6 à 12 mois, 7 ; de 1 à 2 ans, 10; de 2 à 5 ans, 11 ; de 5 à 10 ans, 8; de 10 à 20 ans, 11 ; de 20 à 30 ans, 14; de 30 à 40 ans, 11 ; de 40 à 50 ans, 13; de 50 à 60 ans, 8 ; de 60 à 70 ans, 8 ; de 70 à 80 ans, 8 ; de 80 ans et au delà, 6. Pour l'ensemble de l'agglomération bruxelloise (Bruxelles et faubourgs), le taux correspondant sur 1000 habitants a été de 15.5 pour la natalité et de 12.0 pour la mortalité. jees terribles leçons et de ne pas,— sous pr FEUILLETON DU 7 AVRIL 1914. TÎQ'ne! IQ TfliiTi'n/mffl WOOW «M la v viiik dubnVysiuii wv jiar Marguerite Regnawd Lauréate de l'Académie Française. — 11 y en a de bons, ma petite. — Oui, oui, je sais... mais, voi-tu, je su .très ambitieuse, et je veux le meilleur c tous, et tu as raison, ce sera le cas, ou j; mais, de mettre ton plus beau bonnet... Hélène attenclait; pour trompa la fièvi des dernières minutes, elle s'était assise a piano, elle jouait un de ces andante c Beethoven à la phrase grave et pénétrant au souffle noble et profond, qui semblei iverser la beauté dans les âmes, la paix dai les cœurs; mais sa< pensée crispée par 1' motion ne parvenait pas à se fixer. Soudain, la porte du bureau s'ouvrit : ■— Mon enfant ! ma fille chérie 1 ^ — Comment, papa, c'est toi; mais tu n'j donc pas sonné, je n'ai rien entendu? — Non, j'avais une clef; j'ai voulu te su prendre. — Mais où eot donc?... — Elle arrive, derrière moi; je l'ai laissé & la gare; elle rapporte de superbes plant< 'du Midi dont elle a voulu s'occuper ell même; moi j'avais une telle hâte de te r yoir que je n'ai pas eu le courage d'attei dre. A vrai dire, M. Rinelli redoutait tellemei co retour et cette mise en présence de deu femmes qu'il la retardait le plus possible < qu'il avait voulu revoir une fois encore e fillo avant le moment décisif. Avec son inexpérience des réalités de 1 •Vie, il attachait une importance enfantine fce début, croyant que tout l'avenir en dé pondrait. II fut heureux des dispositions d é- sur la famille. ! sa fille. Elle lui souriait, ravie d'Hre un peu C seule avec lui. — Tu vas bien?... Tu as fait un bon voyage?... Le ciel d'Italie est-il beau? Par une ancienne habitude, elle s'était assise sur ses genoux, un bras passé autour de son cou. Ils bavardaient tous deux, dans la joie délicieuse du revoir, ayant presque oublié l'heure présente-Soudain le timbre retentit. Hélène s'élan-is ça dans le vestibule. e — Ne_ te dérange pas, Nanne, je vais ou-i- vrir moi même. Elle tira le verrou et dans l'encadrement e parut^ la haute silhouette de Mme Overnat. u C'était, dans toute l'acception du terme, e une belle femme; elle en imposait par son 3, grand air et ses manières élégantes; très sû-ît re^ d'elle-même, très étudiée de pose, hau is taine et distinguée, elle avait l'allure sur S- l'estrado quand elle lançait de sa voix vibrante et forte aux dures sonorités quelques belles strophes au souffle large et puissant. Les Lyonnais l'admiraient beaucoup; elle le is savait et se croyait digne de leur admiration.r- Dans la vie courante, elle plaisait moins; cependant, on la disait bonne ; mais de cette bonté protectrice, condescendante et qui e semble tomber de si haut qu'elle blesse en 5S vous effleurant. Ses quarante-cinq ans l'a-3- vaient mûrie sans la faner, et l'on se retour-î- nait encore sur son passage. i- Elle eut en élan sincère et confiant vers ; Hélène. ; it Un peu pâle, celle-ci lui sourit et, avec un x tremblement léger dans la voix. ;t — Madame, soyez la bienvenue. Nous vous < a attendions. j Mais Mme Overnat ouvrit les bras et a t- < a tirant la jeune fille à elle : j à t— Hélène, car je pense que vous m'auto-- nsez immédiatement à vous appeler ainsi, i e laissez-moi VOUS ftmVirn.RflAr of. rnim ovnri. , j o v.l .) auiwsci sans retaru a l atence François, 45, boulevard du Nord, Bruxelles. ter ner tout le dési/r que j'ai, de vous aimer dit :omme une inère et d'être aimée de vous 1 îomme une fille. nu — C'est le mien aussi, fit Hélcce, en se d'i dominant. M. Rinelli, qui guettait du seuil du bureau, pa lyant voulu laisser à Hélène le soin d'intro- d't luire sa femme, sentit son cœur s'alléger, ni Le ton de cette première rencontre lui plut: cet spontanément, il en augura l'entente pour riv l'avenir. mé Et, do fait, tout alla bien ; la politesse des 1 îia.nières et la courtoisie des paroles dissi- 1er paient toute gêne. avi Lina conduisit Mme Rinelli dans sa cham- qu t>re, 1 aida à se débarrasser de ses vêtements de voyage, lui fit faire le tour C > l'apparto- tit ment. _ ^ qu Mme Rinelli ne se lassait pas de compli- qu menter Hélène sur la façon parfaite avec vo: laquelle elle conduisait la maison. air — Savez vous, dit-elle en riant, que j'ai dr< presque envie de vous laiscer la direction ? he L ne serai pas à la hauteur. — Vous auriez bien tort, madame; ce se- 1 rait courir à une désillusion; je ne m'occu- le pe presque pas de l'intérieur; tout le méri- ell ^e en revient à ma vieille bonne ; aussi je de fous prierai d'être extrêmement indulgen- ét* :e pour elle; elle est vieille et très gâtée, étt 3t, do plus, elle a un caractère détestable, se Mais c'est le dévouement eu personne, et ious l'aimons beaucoup. je — Ma chère enfant, je sais ce qu'on doit I iux vieux domestiques qui ont usé leur vie n'e i notre service. Nanne vint annoncer le repas. Raide et cil< ;olennelle, elle s'était composé un visage de 3 îircpnstance d'une impassibilité qu'elle ju- têt ?eait p.ns doute comme le suprême bon ton cils it qui la rendait comique au plus haut )oint. # > S Mme Rinelli voulut lui dire quelques,mots limables; mais, figée dans sa tenue et son poi aanAA^ A.c ,1:-1. ~ „/ comme arriéré. que par uno froide inclinaison de tête. : 1 y eut entre Hélène et son père une mi- i te de gêne mais la nouvelle venue partit : in éclat de rire : i - C'est un type, dii^elle, assez peu sym- ; bhique au premier abord je suis forcée i n convenir, mais un type qui ne manque de couleur, ni de relief. Je parierais que -te pauvre vieille est désolée de mon ar-ée, j'aurai là de grandes susceptibilités à > nager. J je repas fut gai. Les voyageurs contaient < rs excursions, leurs enthousiasmes, leurs întures. Hélène écoutait intiressée, près- < 3 rieuse. i - Vous me plaisez beaucoup, ma chère pe- i î, dit Mme Rinelli, avec conviction, ind elle se sépara d'Hélène; savez-vous 3 je suis toute contente à la pensée d'a-r une grande et jolie fille comme vous à aer? Vous verrez comme nous devien- >ns bonnes amies et comme nous seron3 : ireuses ensemble. i îélène sentit qu'elle devait répondre sur 1 même ton de confiance affectueuse; mais ] e ne trouvait rien; il lui en coûtait tant l mentir. Autant la politesse aimable lui i it facile, autant l'affection spontanée < it lo|n d'elle. Elle bal bu a, sans pouvoir défaire d'une intonation de regret : - Heureuse... I oui ; je ferai ton . ce que < pourrai... tout ce que je pourrai... i -1. Rinelli ne sentit pas la nuance qui ] chappa point à sa femme. i - Croyez-vous donc que ce scit si diffi- i dit-elle? Iélène ne répondit pas et détourna la e. car une larme mouillait ses grands ( i baissés. . . vr« .*»*»••( eule, dans sa chambre, elle eongeait : i - J'ai cru que j'éprouverais de 1 aversion i ir cette femme, et il n'en est rien. Je la e ,,rr~ «J- i: ,1 - Après la visite détaillée des installai sans rancune. Mais d'où vient cA . il me s >le qu'elle n'est point la femme faite p -endre mon père heureux? D'où vient iès la première rencontre, il me paraît possible que la confiance s'établit er ious? Ali! j'ai peur, j'ai peur de l'aveni Et tandis qu'elle priait de toute son â iime Rinelli confiait à son mari : — Hélène est fine et charmante; mais c lommage qu'ell.' soit si froide: est-ce 'antipathie systématique à mon é^ard, :e sa nature habituelle? — Ni l'un ni l'autre, ma obère amie; c: lo la timidité; et vous aurez bien vite l'apprivoiser ma chère petite sauvage; i ie? patience. , IV — Quelle singulière idée! Vraiment je rous comprends pas, disait Mme Hinel ;a belle-fille, pendant qu'elles prenaient >emble leur premier déjeuner. — M. Rin lonnait déjà ses leçons. Puisque nous ren kjls l'appartement à neuf, pourquoi ne t ez-vous pas qu'on touche à votre chamb Elle est fanée, vous choisirez ce qui v flaira : je me ferai un plaisir de vous é 1er. — Je vous remercie beaucoup, madai l'ai la faiblesse de m'attacher au.: ob; lui m'entourent, qui me regardent vivre ne semble <}ue dans chacun d'eux y a jeu de moi-même. Je préfère frarder i neubles tels qu'ils sont; je tiens beaiict i ma chambre qui a été celle de ma mère A peine achevée, Lina regretta sa phn Mme Rinelli eut un brusque froncem le sourcils aussitôt réprimé. — Vous avez tort, ma chère enfant; l'est là un excès de sentimentalité qui ét le chez une personne aussi intelligente < •ous. Vous devriez suivre mes conseils, uis forcée d'accaparer le salon pour r 15.5 pour la natalité et de 12.0 pour la mor->as, talité. -m" serez donc contrainte de vivre davantage our dans votre chambre, d'y recevoir vos amies, lue — Madame, je n'ai pas d'amies. lm" — Pas d'amies... vous n'avez pas d'a-ltre mies ! Mais alors vous ne sortez jamais : r* vous n'avez aucune occasion do vous dis-:ûe' traire I Comme la vie doit vous sembler tris-te et les journées longues! Etrange éducar u®] tion. Aussi je ne m'étonne plus de certaines d° bizarreries do caractère qui m'ont tant sur-îstr pnS0 cijez -tous. Pauvre enf^ .t... soyez certaine qu'avec moi tout cela changera Je est veux vous sortir, vous produire, vous amu-.ait ser un neu, c'est de votre âge; nous rattra-)re' perons le temps perdu et je vous prédis le succès. — J'y tiens si peu, fit Hélène simplement. — Vous y prendrez goût, soyez-en certaine; et pour commencer nous irons cette .D^ après-midi vous commander quelques jolies 1 ® toilettes qui vous permettront de m'accom-eJ}. pagner en visites, au théâtre, au concert. eI11 — Si vous saviez combien j'aime peu le Iet monde ! Papa et moi, nous vivions en véri-. 0U(J tables ermites, nous suffisant l'un à l'autre. re? — C'était un bien grand tort et pour lui ou.s et pour vous. Son talent, qu'il n'a jamais su >ul" faire valoir,mérite une célébrité que je veux lui aider à conquérir : pour cela, il faut de nei la mise en scène,^ de la réclame, des rela-tions, pour tout dire, du « bluff ». Oh 1 Hé-' 11 lène, si vous saviez quelle belle lutte quo U11 cette conquête du succès 1 flatter d'abord le nes public en se pliant à ses goûts, puis douce->UP ment, progressivement, se glisser s'insinuer, '••• s'imposer; se réveiller un jour, avec la fou-,se. ie dang sa pain, sous sa volonté, la foule eD* courbée, vaincue par l'admiration et qu'on fait frémir à sa guise ! Quelle ivresse I cette joie et cette fierté, je la veus pour mon on mari et il l'aura. l«e x CA suivre.) Je les

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods