Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 19 March. Le courrier de Bruxelles. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h41jh3f95g/
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Jeudi 19 mars <914. ABONNEMENTS t mm «lins misai BELGIQUE, .fr. 10.00 5.00 2.5< HOLLANDE. . -jig 20 9.60 4.81 LUXEMBOURG UNION POSTALE. 30.00 1B.00 7.5 5 CENTIMES L*t •cpnlénnents «• «ont om TÉLÉPHONE SABLON 176» LE COURRIER DE BRUXELLES 53*aanSe. — S' 78L BUREAUXi A BRUXELLESt 52, rue de la Montagne A PARIS t 30, rue Saint-Snlpice, 30 5 CENTIMES Le* suppléments ne sont pas mis en vent* TÊLÉPHONB SABLON 1764 sa Pro aris et focis - Espérances libérales, Kilos sont intéressantes à observer a 1 o< casion des incidents de l'Université de Loi vain. Les journaux libéraux regardent, al tendent, espèrent, quelque chose. L « liHlf pendance », après d'autres, flatte ceux <|i «e mettent en opposition avec l'autorité,c e: dans l'ordre. ■ Le don d'enthousiasme, di olle, et l'énergie dans l'indignation sont d< qualités et non des défauts chez la jeune se. Mais les incidents do Louvain sont int ressants par l'état d'esprit qu'ils révclei Chez la jeunesse catholique et q>ui, il faut reconnaître, est assez nouveau. Tous ci étudiants, sincèrement catholiques, profo dément imprégnés de l'esprit religieux, pr testent contre des procédés de surveillant 'qui ressemblent beaucoup à de^ procéd d'espionnage et de délation. Ces jeunes g& n'admettent pas qu'on limita trop étroit ment leur droit de vivre à lc.ir guise et i ne croient pas manquer à la morale chr ■ tienne et à l'esprit chrétien en se dég géant d'une tutelle ass&z humiliante. 1 jeunesse catholique Atteste ici qû elle a sens de la liberté- * Oh ! la bonne jeunesse catholique, po l'« Indépendance », quand elle oublie d [tre bien catholique! Elles les aime et 1 loue autant que les bons curés qui cesse d'être -bons curés. Bonne lumière pour ce Vie nos jeunes amis qui veulent voir clai lils deviennent catholiques à la mode l'i Indépendance »! Ils demandent un pl large droit de vivre à leur guise! L'* Indépendance » ajoute, détermina 'davantage ses espérances : « Voici que dea étudiants catholiqu 'c'est-à-dire les éléments parmi lesquels parti catholique recrutera «es dirigeants ses militants de demain, Re révoltent con ces méthodes... Leur attitude est intéressi te comme caractéristique do l'évolution l'esprit catholique à l'heure présente. Ce renaissance catholique dont on parle si lontiers pourrait bien s'affirmer au jour p fchain sous un Aspect dont le cléricalis n'aurait pas à se réjouir. » Pauvre « Indépendance » ! Devoir 'crocher à semblables rêves ! Elle verra bi tôt qu'elle a compté sans son hôte. Les espoirs du « Peuple » sont fondés s tout sur la lettre de faire part du vice-i teua'. que les étudiants, dit-il, ont répar dans la ville. Cette lettre lui convient t 'à fait, c'est sa manière, son style, « il saurait résister au plaisir de la mettre si l£s yeux'de ses lecteurs. » Hélas! ce bout de l'oreille passe t grand, l'oreille entière et même plusie oreilles font reconnaître l'origine; il n'a pas d'étudiant catholique qui sache éci ainsi. La marque de fabrique est vieille il faut de l'impudence pour croire, ou îi semblant de croire, que cette lettre I [vient des étudiants catholiôues; ils sont tourés de meneurs plus capables de t besogne. Elle est en termes si grossiers q nous répugne de la reproduire, elle n vraiment k sa place que dans les colon du « Peuple ». LE BON GROS. •Et je me dis : Je connais oe dos-la... et ce chape ai et ce petit bout d'homme1? Vivement, je prends deja la tangente le rayon de papier à lettres, qu-and le n tard tire d'un coup sec la robe de sa m — Maman... M'sieu l'abbe qu est la. ye suis pris... Sale gosse,... Cher monsieur le cure t..* — Madame!... — C'est la Providence qui vous envoi pétais précisément en train de choisir livre de messe pour le dimanche, et j'h< entre ce bleu pâle, ou oe rouge?... Je contemple en silence tes deux obje I La femme est grande!... grande 1... ! Les livres sont petits !... petits!... — Voyez, continue-t-elle, comme i Commode !... On va a une^ messe de m< ge... de convoi... on a besoin de passer le pâtissier ou chez ses beaux-parents a la grand"messe... Pourquoi eouriez-vou 9 — Vous avez l'air un peu de vous m quer1?... — Est-ce possible!... — Vous n'oseriez pas!... M.ais enfin, _ vous demande votre avis?... — Constatez !... je voua le donne... je ao ris!... "Il 4- ' ' A ce moment, pommade, brillantine, ii crayon à l'oreille et la pensée je ne s£ it où... un vendeur arrive, prend l'objet, ( i_ d'un ton volubile et amorphe : , — Voyez, Madame, cet article a été et :S bli sous le volume le plus restreint... dou v pages de texte seulement!... Ona un h y s- et on en a pas!... personne ne s en dout it II se met indifféremment dans la poche < lfA manchon ou de la jaquette... nous en avo avec glace et sans glace... avec porte-cart ÎS ou porte-monnaie... poudre et houpette n- toutes nuances... En voici en veau ecra 3- en maroquin d!u Levant... glace ou non g. .c ce... je vous conseille le « non glacé »... glisse moins... Prix défiant toute conci 3S rence. Le veau, 2 fr. 95; le maroquin, 3 ÎS francs... 4 fr.GO. Nous avons également u e- façon crocodile... mais c'est plus cher... ls Moi, je me roulais!... # ' — Prenez donc le veau écrase!... lui d *- ie- ??... — Soyez bon pour les animaux!... le Elle ne prit rien du tout... sinon un ur un peu froissé... . . a Mais en sortant, elle sollicita quelqi c explications. es — Voyons, Madame, comment vouli nt vous que je réponde sérieusement'? C ux comme si vous me demandiez oe que je p r . se, pour vous nourrir, d'une gaufrette aL d'un biscuit!... % , ut — Je ne comprends pas très bien l... us — Alors, je m'explique : Nous somme une époque terrible, où tout attaque Di nt, 1e journal, la revue, 1e livre... 11 n'y a une demi-heure, je voyais un libraire boulevard mettre à son étalage un nouv< 3S' livre d'histoire, où un professeur de fc le bonne traite le christianisme avec un : et (pris transcendant al, comme si notre r -re gion divine était une des peaux de bê dont l'humanité en marche vers le prog l. " se débarrasse à chaque tournant de c'e histoire... Tout un chapitre expliquait tte me que la fête de Pâques n'était qu* i'o- fête du soleil... r0_ ... Et les conversations des amis, et narchie qui est en nous-même!... rae II faut un rude tempérament chré pour résister à ces perpétuels assauts... ac- ... Moi, prêtre, je lis et j'étudie tous en- Jours... # Et vous ne voulez pas que je sourie qu je vous vois, vous, chrétienne chargée l'âme de votre enfant, de celle de votre ur- ri, cet autre grand enfant, prétendre ec- vre et comprendre vos offices essenl j avec le joujou que vous alliez achete 1 Je vous répèt " * ooaime ei on noui >u'> sait un soldat en campagne, avec une < ne lerée à café de soufflé à la crème! >us Il y eut un instant de silence un peu g1 rop Elle rompit la première : urB — Alors, quel livre faut-il prendre? — Mais le bon gros paroissien,tout co' . a On en édite d'excellents, à très bon r >ire ché, en un ou quatre volumes. Et aussi et quelle différence dans l'intérêt des c ire monies auxquelles vous assistez!... \ ,r0. avez un guide... Vous suivez, vous com nez, vous priez... „ Vous faites suivre et comprendre 3 . enfants. Pendant tout le Carême, n'il tre liturgie est débordante de do îst, ne ; elle est touchante, troublante, in nes rante... Et vous allez passer à côté de océan de perspectives surnaturelles, rien y voir!... Vous devenez peu à pe femme qui a des pratiques et aucune do ne... l'arbre qui ne tient plus que par écorce, et que le premier vent d'orage • • tera sur le sol !... .% — Seulement, c'est lourd'!... murmu 1 '"" elle sans conviction, et comme pour coi sa retraite. par _ yous osçz cela, vous qui pc cette jaquette d'astrakan pesante co îre ' une cuirasse !... — Et puis, votre paroissien ne se me! en poche !... — Quel chance qu'il oe se mette pa tpoche!... c'est-une raison de plus pour de le chérir!... Si vous saviez comme - me 1e dimanche, la chanson des livre messe!..» isite _ Bons livres aux tranches marbrée rouges, et dorées!... ts... ... Bons livres, reconnaissables toujc que j'aime à vous voir dans la rue, le tramway, dans le Métro, dans les î'est gons, chez les fournisseurs entre les n iria- des-femmes, et des jeunes filles, et dei shez tits enfants, et, aujourd'hui,entre les n près des hommes ! s?... Quelle tradition vous constituez !... Quelle t.ranmiille affirmation du (1< 5- accompli vous êtes, au milieu des lâchetés et des respects humains!... ... Paroissiens entre les mains des fidèles, je vous nous rappelez nos mères et nos aïeules, et leurs livres usagés h gros fermoirs u- dans lesquels lurent les générations qui haussèrent la France au premier rang du monde... le ••• Vous nous prêchez ttc touchants série mons!... Et oombien de gens, en vous re-:t, connaissant, ont jeté un regard d'envie sur ceux qui vous portaient,car ceux-là avaient a. rempli leur devoir... ils avaient mis dans la Ze prose de la semaine la poésie divine de la re messe du dimanche!... e! Paroissiens du dimanche ne disparaissez ju p<as des mains d'e nos fidèkw»... nH Restez vous-mêmes!... es Ne devenez ni porte-monnaie, ni porte-cartes, ni houppettes,mêm* en veau écrasé! — Mais je n'ai jamais pensé à tout cela !.. a_ me dit-elle. ça —Hélas!... ir_ — Et je ne suis pas la seule... 75 — Plus hélas encore !... ne •% Et voici pourquoi, au seuil de ce Carême qui doit nous donner des chrétiens con-is- naissant leur foi ,et capables de la défendre, je orie, avec la grande voix du journal ce qu'entendit un jour saint Augustin : c Tôle!... lege!... Prenez le livre... et lisez-le !... » sûr Pierre L'Ermite. ies ez- Nouvelles de Home. est *n~ Mgr Oharost, évêque de Lille, a été reçu ou samedi en audience de congé par Sa Sain te té. s à _ * • ;u ' Le Saint-Père a reçu en audience rotak ç>as S. Em. le cardinal délia Volpe, préfet de la du, Sacrée-Congrégation des Ri tes, et Mgr Spol »au verini, pro-dataire de la Sainte Eglise. lor. Samedi, Sa Sainteté a donné audience col leotive à de nombreux fidèles, massés dam eli_ les salons et salles des grands appartement* :es pontificaux. •ès, son Mgr Streioher, vicaire apostolique de Vie nê- toria Nyanga a présenté deux prêtres indi i la gènes à Sa Sainteté et plusieurs parents di roi indigène Daudi, d'Ouganda, l'a- L'Ouganda, placé sous le protectorat bri tanniqne, compte plus de 4 millions d'habi ien tants, dont 260.000 catholiques dans le vi cariat apostolique de Victoria Nyanza. les «% and" Feu le cardinal Rampolla ayant été insi fle gne bienfaiteur de l'Institution des jeune ma- aveugles du couvent de San Alessio, sur 1 suj_ Mont Aventin, on y a célébré, samedi der iels n'er une messe de « Requiem » pour la dé . j- funte Eminence. riz •uil- Osservatoro romano » annonce q.u M. Ginisty, curé de Saint-Affrique, ohanoi ne du diocèse de Rodez, a été nommé hie ;né. évêque de Verdun par le Pape, "t! * r» . Z: Vivre sa vie, éré- 0118 II est peu de lectures plus instructive pre- que celles des faits-divers de certains joui naux qui n'hésitent pas à publier toutes ce vos histoires d'en bas que l'histoire ne retiei no- dra point, tous ces drames de chaque jou ctri- qui vont aussitôt tomber dans l'oubli. O plo- y retrouve surtout les témoignages de 1 cet détresse et de la brutalité humaines cl sans ceux qui ont pour seul principe : vivre s li la vie. ctri- Vivre sa vie,expression volontairement vi son gue, qui contient toutes les défaillance: jet- toutes les lâchetés, toutes les capitulation de l'énergie et de la conscience.Vivre sa vi< c'est la raison invoquée par la jeune fil! élevée dans un milieu honnête, rigoureu? ivrir P°ur se jeter dans les expériences humiliài tes où tout sombrera : sa mora.lité et e teZ santé. Vivre sa vie, tel est le cri lancé p£ me jeune homme, le gamin en culottes cou tes, pour abandonner le foyer paternel 1 se livrer aux pires folies. P Tous ceux qui en vertu de ce principe or poursuivi fatalement leur chemin jusqu'à 3 . crime étaient-ils nés mauvais, criminels ? U .V1?1 membre du barreau de Paris, Me Emile M J lY~ chon, qui s'est penché sur les déchus et U 3 misérables de tout âge et de toute cond tion, répond par la négative. Mauvaises fr '• et quentations, mauvaises lectures, ambiant d'un entourage douteux, voilà le mal. >urs, D'autre part, Me Henri Robert confesj dans qU»en France la crise de l'instruction e wa- une des causes de la criminalité juvénile. 1 ïams l'idée religieuse semble au célèbre avoc; 1 Pc" un frein indispensable, « car l'enfant e iains avant tout un être de foi plus qu'un être ( raison ï-voir ÊTREHHES PONTIFICALES TRENTE-DEUXIEME LISTE. Report des listes précédentes : 79,25'i, Pour que le S. Cœur tle J. soit plus aimé, !.. M. Tillet, 1 Anonyme. Rousbrugge, Etablissement S. Berthuin, Malonne, M. Franz rte Lhoneux, Namur, A M. 1>. G.. Anlwerpon, Naamloos. Kempen, Sœurs Hospitalières Atigustines, Bruxelles. M. Arsène van der Schelderi, Mont-Saiht-Amar 7.50; Pour le bonheur de notre loyer. 20; Abbé Copiée, Gilly. .10; Que St-Joseph et S t-Gérard -no exaucent, 5; Naamloos, Audenarde. 10; Om ee guiist, Cortenberg. 2; J. M. V. M.. 1; Quelques i rolssiens de Ste-Walburge, Fumes, i'2.00; Voor bekering van het zondaar, Moorslede. 2; Voor ha huisgeztn, id . l; Voor S. Antonius. Dlxmude, 0. A. S. D.. Synghem, 2; En l'honneur de S t Joseph. 2; A. J. E. A , Gedinne, 2; Ult Melveren. 2; Jon dochter, Meulebeke, 1; L. P. M. T., 2; Tôt het I koihen van een gunst, Handzaeme, 10; Vive Pie Uasselt. 10; Anonyme. Baudour, 10; M. M. V. J., Au Pape de l'Eucharistie. 5; En l'honneur de St.-, seph. B . 2; Marie-Thérèse Ghuyssen, Bollaad. 1;E Ghuyssen, id., 1. — Ensemble : 120,00. Total ; fr 81,043, On peut adresser bs souscriptions au bure du journal ou à M. Mallié, secrétaire, 7, rue la Tête d'Or, Tournai. ! Revus de la Presse i Luici.saiion. — Sous le titre « Les Sœi j de Charité », l'organe libéral d'Anvers, « Matin » publie ces lignes : Il y a eu.ee moment dans le parti catholiqi à Anvers, une tendance à transformer en mo) d'agitation politi-ue la question du maintien i îîceuTS de charité dans le servico des hôpitaux C'est là une maladresse contre laquelle il fî mettre en garde ceux qui, en ces matières, &< ennemis des solutions absolues et sectaires, vœu, voté dans dos circonstances assez parti tieres, à une très petite majorité, est bien 1 d'être un texte réglementaire. Ni le conseil < hospices, ni le collège ne s'y sont ralliés. Le régime actuel de nos hôpitaux, où les iu; mières laïques et les sœurs de charité travail^ ^ côte à côte dans des conditions satisfaisantes, i donne'plus lieu à aucune plainte sérieuse. Or, n'introduit pas une réforme de l'importance la laïcisation complète des hôpitaux eans gri précis et certains. Si ceux-ci étaient établis, il rait tempe d'aviser. En attendant, on peut te ' .pour certain que la grande majorité du parti l béral, et parmi lui les hommes politiques les \ considérables, est nettement favorable au mi - tien de la situation actuelle. O'eet par conséquent, à notre avis, une nu ■ dresse d'essayer de faire de l'agitation politi-ài propos do cette question hospitalière dans quelle le souci des malades doit être le £ guide. J Pauvres diable*. — Le moniteur so< ^ liste essaye de faire passer les administ teurs de la Maison du Peuple pour . pauvres diables. ! Notre confrère c Le Patriote » ayant . levé l'observation du citoyen Camille Hv mans jugeant qu'il y a trop de membres s conseil d'administration et en conclu - très justement qu'il y a trop de fromas r le « Peuple » répond': Trop de fromages I Franchement, quand sait que les administrateurs de la Maison Peuple touchent un formidable jeton de pré oe do cinquante centimes par séance, il : avouer que ce fromage n'est pas même du « f tekees *. Pauvres administrateurs ! Le '« Peup! oublie d'écrire qu'à côté de ces malheur g dix sous, il y a d'autres... petits froma qu'on obtient en même temps. Le dépi r échevin, rédacteur, administrateur de (1 Prévoyance, du Sunlight Savon (où il ( a sent à rester malgré les gros tantiè: e pour défendre les ouvriers !) des coopér a ces, etc., Louis-Philippe Bertrand aura en lisant ces calembredaines. L_ Il suffit de relever les noms des meml , du conseil d'administration de la Mai i du Peuple, pour voir combien de ces r ; heureux dirigeants de la Sociale n'ont c e me fromage que du « plattekees » avec petits oignons ! a Hommage à S. E. je cardinal Mercier ,r La « Chronique », dans un article sur r- derniers incidents à l'Université de I :t vain, rend un rare hommage à S. E. le dinal Mercier : u ^ne ^es °^vosô3 c,u' doivent le plus flatte cardinal Mercier, c'est La. façon dont il ap]X .n un pou comme l'expression d'une imparti 1_ très haute, môme aux incrédules. Dans toui '3 partis, on a confiance en lui, on estime qu< i- convictions religieiuses ne font tort ni au a ê- tère de l'homme ni à l'intelligence du pens :e Jamais cela n'est mieux apparu que dans le i vement tout spontané amenant à Malines les i© diants eu proie au « oasserolnsme » louvanisl ^ La grande majorité des étudiants a 'J pudié l'attitude des fauteurs de trouble ™ témoigné sa confiance dans la directior u l'Université. Cet hommage d'un journal advera montre le respect et l'admiration qu» E. le cardinal Mercier inspire à tous. i L'élection des bourgmestres. — Faut-laisser au Roi la prérogative de les non mer? Faut-il les faire élire par les conseil communaux? La question est âprement de ^ battue entre hommes politiques et feuille 25 de gauche depuis le dernier congrès pr< e.62 gressiste. 25 p.*. Hymans notifie aux radicaux qu' ^ rie sc»usorira jamais à la désignation d £o bourgmestre par le corps élu. M. Loran anù. lui repond ce matin : i G. _ . nous U faut savoir faire des concessions aux sçri eèno pules de M. P«id Hymans, qui nooi'3 a notif pa- qu'il ne voterait pas l'élection des bourgmestre (,e sans doute parce que c'est une a prérogatn i»aar royale » et que nos amis du groupe modéré oi nne vénération intense pour les « pi'érogativ * royales ». ...Maiis l'opinion du parti doit finir par 1 er e Xi p°rter sur celle des chefs, fussent-ils les plus r 5! lustres. Nous ne sommes heureusement plus au tem ;Eva où M. Frère-Orban était le pape dans le pai libéral. 13,55. A propos de l'assassinat de 31. Calmclt —Mardi l'c.Etoile des loges imprimait qi M. Caillaux est très mal entouré et conf ses secrets à des caïmans. Ce matin l'organe de Crésus Grima; dit : « Le geste de la femme du diffàn S venge de si honteuses manœuvres qu semble devoir être excusé par les honnêt gens de tous les partis. » euro _ i, le ■u. Petite Chroniqui oyen i^08 Notre monnaie. — Si l'on produit du m faut t-al argent en Belgique, on y consomr sont d'ailleurs aussi en importante quantité,ri Un que pour la frappe de monnaies, car not ticu- Hôtel des Monnaies jouit d'une réputati loin universelle, laquelle se traduit par de co l des tinuelles commandes de frappes faites p l'étranger. afir- u a t l'an dernier, frappé des me "J naies divisionnaires de bronze et de nick r on 10 rnilli°,ns pièces de bronze de 1 stan ^ de s ml lions de pièces de nickel de 5 et rriefs stangs, pour le Siam ; et 4 millions de p: il se- ces de nickel de 25 centimes belges. Cel tenir dernière frappe a procuré à l'Etat un béi ti li- fice de fr. 800,000. plus En monnaie d'argent, il a été frappé ; nain- mille pièce d'un peso (la thune de la I . publique de San-Salvador) et 6 millions tiaue monna^e nouvelle, plus les pièces îs la- briquées avec le produit de la refonte d< seul millions 561,805 fr. d'écus belges ancien « Nos malles.— Pendant le mois de févri oda- ies malles de la ligne Ostende-Douvres < stra- transporté 5,641 voyageurs (5,169 pendi le mois de février 1913). Pendant les deux premiers mois de I'j re" née. en -cours, le nombre de passagers a [uys- l'2,4S6, tandis qu'il ^tait de 11,783 p au dant la période correspondant de 1913. uant « a#es, Inventions « utiles ». — Au lendem d'une catastrophe de chemins de ferf il id on manque jamais d'inventeurs qui propos* »n du des appareils capables d'empêcher cc résen- sions. télescopages, etc. Le < Journal faut Débats ». renseigne quelques-unes de plat- inventions. D'après l'une, il faudrait ( olover des pneumatiques épais qui, pla 1 à l'avant et à l'arrière du train, amo •eux ra^eû^ Ie c^oc- Une jeune fille,victime d'i ir lx collision. Dropose de remplacer le bois aages jer ^Q caoutchouc et 1e cuir dans Pu 1 ' construction des wagon b ; ceux-ci devi e d raient ainsi moins cassants et plus s con- Djeg ^jn ioufoque suggère d'affût ^•mes locomotives... de lunettes afin < 3rî 6oient décelés, de plus loin, les obstach x oon au^rft voudrait qu'on fixât, en l , de chaoue machine un formidable aima nbres donué que les pôles de même non: aison repoussent .-îi les aimants sont bien dis mal" eés les trains au lieu d'entrer en collisi C(\m" reculeront l'un vis-à-vis de l'autre! LA VILLE ir les — ^^car- Koi visitera l'Exposition agricole ; ' di matin, à 10 heures. Union interparlementaire. — Le gro tSté kelgo de l'Union interparlementaire us les Chambre et Sénat — se réunira en ass ue ses blée plénière, au Sénat, jeudi prochaii carac- 11 heures du matin. nseur. Le groupe sera saisi de diverses com: > mou- nications du bureau interparlementaire ssétu- îatives à la Conférence qui se réunir; lste' Stockholm en juillet 1914; on discut a ré- également les questions qui seront éï les et tuellement soumises à la prochaine C on de férenoe de la paix à La Haye. Entr'autres, le groupe aura à se pror rsaire cer sur .*a neutralité permanente —» dr ue S. devoirs des Etats neutresqui a renvoyée à la commission centrale. 4 J. M. Muurice Pc Wulf, professeur à l'Uni-' l- vereité de Louvain, est invité par la « So* s ciété française de philosophie de Paris » à i- assister à une soutenance de thèses qui au-s ra lieu à la Sorbonne, jeudi prochain 19 mars. La discussion portera sur le sujet suivant: c La liberté chez Descartes et il chez les scolastiques ». Y prendront part, u M. De Wulf,principal objectant,MM. Levy-d Bruhl, Delbos et plusieurs autres profes-* seurs do la Sorbonne.L'invitation d'un professeur de philosophie de Louvain à une l7 séance de ce genre méritait assurément, d'être signalée. ^ Bourgmestres belges h Paris. — Nos js bourgmestres de Bruxelles, Anvers, Gand et Liège se rendront à Paris, à la fin de mai 1- ou au début de juin prochain. Ils sont in-1- vités par l'édilité parisienne à de grandes fêtes où ils rencontreront les représentants J3 des municipalités de St-Pétersbourg, Mos-u cou, Londres, Madrid, Séville, Cordoue» Tolède, Amsterdam et La Haye. ^ An Syndicat général des classes moyeu-• ncs. — Dimanche passé, 15 mars fut tenue, au local Patria, une réunion tort impor-1 tante dans le but de fonder une e Caisse généraJe de garantie des commerçants et -, artisans » sous la forme coopérative. 1 S'étaient fait représenter les syndicats 53 des Classes moyennes de Bruxelles, et de nombreuses villes de province, ainsi que l'Association du Commerce et de l'indus--. trie de Stavelot et l'Association provinciale a des classes moyennes de la Weslflandre qui S vient de s'affilier au Syndicat Général. M. l'abbé Lambrechts détermina ainsi 1<3 ' but du nouvel organisme: 1€ « Considérant les nombreuses difficultés! que rencontre l'organisation stable et fé-"e conde dans les classés moyennes commerçantes et industrielles, il nous a semblé n que dès l'abord nous devions créer une œu-vre économique qui lie par un lien de solidarité intime et cependant acceptable les divers métiers et negoces, une œuvre qui met-1. te en commun tous les petits capitaux dis-" ' ponibles pour les faire servir aux besoins de tous. Vraiment notre formule, si vouf ^ racoept«e2, réalise le « un pour tous, tous pour un ». Et cependant elle tient compte ' 1 de la mentalité ae la psychologie spéciale 1 ~ des classes moyennes; elle n'exige qu'une ^ solidarité limitée, connue d'avance et pour-< tant assez forte pour donner une grande surface à nos opérations commerciales p - communes. » J Le capital social est divisé en parts da ' 25 fnancs La Société est réservée unique-" ment aux membres des Unions Profession' n elles chrétiennes des Classes Moyennes. 3r, Le nombre de parts de chaque membre est >nt limité. Chaque membre ne s engage quo di-int visément en garantie d'une somme équivalait à quatre fois les parts qu'il a sous-«1- crites. at- La « Caisse GénéraJe de garantie » scr; mi- vira à l'organisation de l'achat en commun pour tous les métiers et négoces, par l'in. tormédiaire des commissions d'achat de? lin diverses Unions Professionnelles affiliées ne au Secrétariat Permanent, — à l'organis-a-înt tion du crédit mutuel et professionnel dès lli- que, des réserves ppéciales le permettront les — à l'orgianisation des diverses œuvres éco-ces nomiques dont les associés désireraient ;m- profiter. Une partie des bénéfices sera con-cés sacrée à la propagande syndicale dans les l'ti- classes moyennes. ; ine La nouvelle œuvre fut acceptée avec en-et thousiasme par les nombreux commerçants la présents à cette réunion et les statuts fu-en- îent votés après examen sérieux, ou- Une seconde assemblée sera tenue le di-,1er manche 29 mars dans le but de signer les ^ue statuts et d'élire le Conseil d'Administra->s. tion et de surveillance ; les premières parts ête y seront versées. ,nt. Le «Secrétariat Permanent des U. P. des 6e Classes Moyennes », est à Bruxelles,. 23, rue po- du Marais (local Patria). on, * L'Œuvre du Calvaire. — Il arrive que Io public confonde la Ligue contre le cancer (Croix Mauve) avec l'Œuvre du Calvaire. Faisons remarquer à nos lecteurs que la première est destinée à favoriser les études scientifiques, dans le but de trouver le re-eu- mèd'e à la maladie dont les ravages s'étendent chaque jour. L'autre est une institution toute de charité,, recueillant gratuitement dans la Maison de la chaussée de Wa-vre, 249, à Bruxelles, et soignant gratuitement aussi dans les quatre dispensaires qui 2mr en dépendent, et cela sans distinction d'o-l* pinion ou de religion, les malheureux atteints de l'horrible mal. Ils y sont soignés n,e~ ^es médecins aussi expérimentés que ,L T dévoués. t a — —4 _ Le long de la Scuiie. — La rangée I™' d'immenses peupliers qui garnissaient la berge de la Senne, le long de la rue den Goujons, sur le territoire de la commune d'Anderlecht, viennent d'être abattus et remplacés par des arbres de même essence, mais tout jeunes. ; FEUILLETON DU 19 5IA.RS 1914. ^ Les Liens invisibles par Victor F~I<;T il * — Tant que tu découvriras le côté peu t prou burlesque de tes pauvres diables d' moureux, je ne peux espérer y découvi mon futur petit-fils. Oe ne deviendra pc Bible que le jour où tu chercheras vair pient le point absurde. Et un frisson a'effroi avait passé qu ,ques minutes plus tôt sur la jeune fil (Elle avait voulu trouver aussitôt en J: .ques ce défaut de la cuirasse qu'elle voy, ei vite et si bien d'habitude, et rien n jvait surgi devant son ironie aiguisée. Ne rien vraiment. Erf^fcet homme sérieux bon, d'une distinction intelligente, à fois simple et fier, rien ne pouvait a!im< ter le moindre désir de raillerie. Que fois, l'amiral n'avait-il pas dit en toute : eérité : — C'est le garçon le plus complet que $onnais~e .. Dans la jolie tête brune, enfouie sous toque d'hermine, ces pensées se croisaiei insidieuses, pressantes, quels que fusse les efforts de la jeune fille pour les chass comme des distractions peu séantes à moment. Enfin, humblement, elle pria fe Mon Dieu éloignez de moi les préoesuj tions terrestres en ces minutes bénies », toute recueillie, elle se leva au « Domi num sum dignus », pour aller s'agenouiller •* à la table sainte avec la foule ce3 villageois.Un peu plu3 tard, le coupé- reprenait la route do Brènee sous le clair rcyounement qui tombait d'en haut, emportant Jacques et Annie que séparait un silence {.refond. Toujours sans mot dire, le ieune heinme aida mademoiselle de Brènes à lescendre lorsque la voiture s'arrêta au tas ou perron, mais à peine la petite Main gantée >u s'appuya-t-elle une seconde fcur C' Ue de a- Jacques... D'un mouvement vif, Annie gia-■ir vit les marches et entra dans le vestibule déjà éclairé. La porte de la sjlle a n'an-e- ger était ouverte et Justin oe hètaib a organiser ua élégant couvert à deux, li t Lie îl- pénétra dans la salle à manger,donna quelle. ques ordres au vieux domestiques et îevinf ic- dans le vestibule où entrait lanternant J ac-lit ques Hiétingcr, les yeux rêveurs. Avec les a- mots aimables et froids en lesquels elle ex-n, collait, Annie l'invita à venir partager avec et elle le lunch déjà servi. Jacques s'ii.clina la silencieusement et tous deux «'assirent à ;n- une petite table fleurie et doucement i,lu-de minée par une lampe électrique vtilée de n- rose. La jeune fille avait gardé tous se! vêtements de sortie. A peine lsicsa-t-elle je retomber sa pelisse d'hermine sur le dossier de sa chaise en redressant son buste la svelte avec la grâce qui la earacté isait, ît, tandis qu'on pouvait lire dans sis yeus nt une expression de hauteur. er Sans le moindre embarras, elle ctneail ce négligemment clo choses indifférentes qui : formaient peu à peu «ne sorte de barrière >a- entre la maîtresse de maison élégante ef et réservée qui accomplissait visiblement un ne devoir et l'être ému dont le regard charmé parlait malgré lui, Jacques eut bientôt la sensatiou des efforts d'Annie pour maintenir et accentuer la distance qui les séparait. XI eut la vision d'un fossé béant qui se creusait entro eux et cela devint si vif, si aigu, qu'il lui parut tout à coup que la gracieuse petite table se mouvait, s'en allait, disparaissait, entraînant l'exquise imago, loir., très loin, pour toujours, sans retour... Involontairement, il tressaillit et ses mains saisirent le volant de dentello de la nappe comme pour retenir le charme qui fuyait. Le regard d'Annie l'interrogea, mais une telle froideur marquait ce regard que Jacques eut soudain re désir fou do faire du mal à cette jolie fille, si cruelle après tout... En une seconde, il eut la confusion de l'inutile souhait de vengeance, mais il reprenait tout son empire sur lui-même et demanda à la jeune fille indifféremment:— Puis-je espérer voir l'amiral avant de rentrer chez moi? U m'en avait exprimé le désir au moment de notre départ pour la messe. — Je ne sais s'il ne serait pas plus sage de le laisser on repos... à cette heure. Jacques s'inclina sans répondre et tous deux terminèrent rapidement le petit lunch. Avec une courtoisie légèrement cérémonieuse, l'artiste prit congé de Mlle de Brènes et regagna sa chambre. Il renvoya le domestique qui faisait son service, s'assit distraitement dans un fauteuil et laissa couler les heures, perdu dans une profonde rêverie. Quand l'aube mit une ligne claire Bur les montagnes et le parc de Brènes, un frisson secoua la rêveur. Il regarda autour de lui. Dans le foyer éteint, des cendres ter- 1 nés avaient remplacé les escarbouoles d'or et les myriades d'étincelles. Tout était 1 «gris, sombre et froid». Pourquoi ces mots ! du poème de Byron montèrent-ils à ses lè- ; vres? Parce que... parce que... c'était la vérité 1 pensa-t-il. Avec une torpeur dou- : loureuse. il se leva, se jeta sur son divan et enfouit son visage dans les coussins, cherchant le sommeil. _ _ 1 — Mon cher artiste, voici tout ce que je peux vous fournir, disait l'amiral, le lendemain, étalant devant le peintre une miniature et quelques photographies à côté d'une fort mauvaise peinture, portrait de la mère d'Annie. C'est peu, continuait le vieillard, mais avec ce peu et un talent comme le vôtro nous aurons, j'en suis persuadé, un résultat des plus heureux. Sans parler, l'artiste examinait les portraits, photographies, etc., les prenait, les reprenait et parut les classer.Il les étala devant lui, releva la tête et, d'un regard scrutateur, il parcourut le visage d'Annie, debout à quelques pas. Puis sos yeux s'abaissèrent sur la collection des portraits. Il rendit le tout à l'amiral, à l'exception d'une photographie qui représentait la jeune femme, avec, dans ses bras, un bébé en longue robe de dentelle et couvert d'un voile que la mère relevait avec un sourire radieux. . C'était le jour du bapteme d Annie, dit l'amiral. Cette jeune personne avait déjà plusieurs mois et sa petite maman était en extase devant sa fille. Ne trouvez-vous pas, mon cher ami, que o'est surtout en cette photographie que la ressemblance entre Annie et sa mère est plus frappante? — Oui, eu tout, excepté dans l'expres- lion du regard. La jeune fille contemplait, émue, la gra-ûeuso image déjà pâlie. Aux derniers mots prononcés par le peintre, elle le regarda iveo un peu d'étonnement. En quoi donc, monsieur, mes yeux dif- :èrent-ils de ceux de ma mère! interrogea->-elle.— Je n'ai pas dit vos yeux, mademoiselle, mais l'expression de ces mêmes yeux. Courbée sur la photographie, Annie étu-iiait avec une lentille grossissante le doux regard d'amour maternel. 1- Naturellement, conclut l'amiral, ma petite-fille ne peut avoir cette physionomie illuminée de tendresse que seules possèdent les mères. Cela viendra, dit-il tout aas gaiement à l'artiste. Oelui-ci se leva. Nous allons commencer tout de suite, si vous le permettez. Je désirerais,_ mademoiselle, vous demander de vouloir bien prendre la pose de madame votre mère. Tout est si semblable en vous deux. Il n'y aura à modifier que le regard. Mais le bébéf demanda Mlle de Brè- Rien de plus facile, assura l'amiral er riant. Tu n'as qu'à exhumer de son lit ca pitonné l'une des belles poupées que tu a^ tant aimées. . — Point du tout, protesta la jeune fille avec vivacité. Je veux un bébé vivant, ur vrai bébé; tout mignon, tout... Elle s'arrêta un peu interdite, une legè re teinte rose s'étendait sur ses joues ei elle se détourna à demi. , Et veux-tu bien me dire ou tu penses découvrir cet idéal poupon? interroges l'amiral. — J'ai une idée, grand-père. Je prierai Louise de me prêter sa fille... La jeune fille avait mis une telle gaiete dans l'idée de ce « prêt » .que tous les trois rirent de bon cœur. _ Ce serait parfait, dit-le vieux marin, mais les mères ne se séparent pas facilement de leurs enfants, ajouta-t-il en hochant la tête, même pour les enrubanner et les mettre en des bras élégants, et u désignait les bras tins d'Annie, ornés de légers bracelets de filigrane et voiles de dea, te!lfohl grand-père, protesta Annie, Louise sera ravie do voir sa petite fille passet ainsi à la postérité. _ Ça n'est pas sûr, mais on peut es- SaLarjeune fille s'éloigna pendant que l'artiste installait son chevalet, Négligemment il demanda: . Mlle do Brenes parait aimer les en- fants^i^ j ^ petite fille on question est celle d'une de ses anciennes femmes do chambre, mariée au village. Annie est marraine du bébé qu'elle dodeline a plaisir quand sa mère l'apporte au château . Un temps assez long s'ecouh, puis la jeune fille reparut toute souriante, les bras chargés d'une série d'élégants objets de i layette. . . _ Grand-père, c est vraiment ma voua de baptême quo voilà I Celle d.i portrait. • Et le bonnet 1 Le voilai Tout enfin 1 ftous n'aurons qu'à en revêtir le bébé de Louise. Je lui ai écrit un mot. Jean attelle ma charrette pour aller les chercher. — O'est bien, c'est bien; mars pourquoi n'as-tu pas envoyé une auto?

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This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

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