Le matin

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s.n. 1914, 08 March. Le matin. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mp4vh5dn0m/
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^Dimanche 3 Mars 1914 ll^OT jPAGEÏS — CirVQ CENTIMES 21m8 Annés — N° 67 rédaction ; 3g VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction î .-£1 * ^.toottiiements : tm an fr- 12 Sîî u-vers {sixmois ..... «•»» 4 /Trois mois . . • • -*.2»0 i l"n au Istémeor. Sii.mois . .... g «O /Trois mois .... Ct.lîO fein-m • France, Angleterre. Allemagne et Union I jÏÏe.pW'rimesire, — Hollande e! Orand-Duché, par trimestre, fr. 1 .Ot>» l'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATfOï, 39,VIEILLE BOURSE, 39 A.1WVER8 Téléphone Administration : S <51 C. de CAUWER, Directeur An:aoiîces ; Annonces la petite ligne, fr. O !î<» Annonces financières id » 1 OO liécincaes la ligne, > 1 SSO Faits divers corps id, i Chronique sportive id. > 3 OO . Faits divers fin id. > La Ville id. » 2S.OO Emissions Pris à convenir. Les annonces de la F~a)icc, de l'Angleterre et de TAmérique s<yiU exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. i. Leekoue & o. Cléricalisme électoral Il v au?a aussi chez nos voisins les Français des élections législatives en mai. Le; | partis s'y préparent et l'action parlomen-| faire elle-même n'a plus désormais d'autri [ ftijet. Discours, programmes, promesses I interpellations, projets, jusqu'à la moindn I interruption visent l'électeur et accusent i< [ Éouci de le conquérir. En dehors des as-[ semblées délibérantes les groupes .politique: [ s'organisent, et nous assistons présentemen I à la naissance d'un parti nouveau qui est 1< parti catholique. I II faut entendre par là une réunioi I d'hommes déterminés à poser la questioi I religieuse devant le suffrage universel e: I c'est là vraiment une étonnante nouveauté I Auparavant on rencontrait en France de; I candidats ouvertement recommandés ou dis-( Bêtement soutenus par le clergé, mais ils st I léclamaient d'un programme politique e I prenaient bien garde d'aventurer leur; [ croyances dans une querelle de meeting oi dans des polémiques de presse. Ils étaienl catholiques, pour ainsi dire, accessoirement i tes délégués qui viennent de sç réunir à Paris en congrès s'annoncent à la fois plus i Jiers et plus imprudents. Pour aller au scrutin ils ne suivront aucun drapeau; ils sui-| yronl la croix. Hier encore les catholiques français votaient pour des bonapartistes, des progressistes, des conservateurs, des orléanistes. ■ >oire pour des républicains appartenant à feùr communion et, si leurs candidats échouaient,.leur foi au moins n'en était pas : atteinte. Ils élevaient l'intérêt religieux au-dessus de l'intérêt politique en s'attachanl $ ne point les confondre devant la foule et Jeux-là mêmes qui entraient dans les parle-l dents sous la Soutane — Dupanloup,d'Hulst, I %raud, Lemir-e — n'avaient, pas été élus I fur un programme religieux. Dorénavant les | pommes du congrès do Pari3 réserveront l peurs bulletins-de vote aux candidats qui se j wtateront comme catholiques, quelle que [ (oit d'ailleurs leur opinion politique en ce , ini concerne la forme du gouvernement, à r ^ qui'seront catholiques essen-j peUement«Vnon plus accessoirement* [ "s s®t en effet tombés d'accord} I ïi,?UP^a soc® française a des devoirs envers I Sp ('u'e"e ne P®11' 'es renier sans instaurer Je plus grave désordre; f $ de catholique en Fran- ft'»0 # Cap le d'y maintenir la vie religieuse Intérêts natoaux^68' ^ 16 Pr6mieP d® n0S feei'nt^pîfa .P°'ili<ïue Qui a .si gravement i int-nt en™.» i et lâ menaoe plus gravent ds w premier devoir des catholiques 0»w SIOUPfI* P°m> se défendre; lehors «t oSlS uni0tt doit se maintenir en Itoniaiit ;^ldes3,« <*es Paptis politiques, ne [ Uganisatlons ■ n' entl'a\er aucune de leurs ILk SèlM1' ê,re constituée par des catholi-I Agissant, dans i "x, ,eiî?eignements de l'Eglise, | Iffies sous ieim J? 2? de leurs dr0';s eivi-I iWnspm,pnt ^ sans pouvoir par I p'astlque. {ii'oniettre la hiérarchie ecclé- lïS^®0mit1 ®'est formé P°ur raul- Ite de grounerCt St?rgamsatl0ns Capa" i Nr action . catholiques», afin que I|tte éleetorale»manifeSte danS la Procham,î f WhoSqup mi,l8l'Iait s'y attendre> ce parti "«onS ^a<i°nlL'e la Plus viv® oppo- I Approuvent t6rte"CaUf'-L8s évêques le Poine le conri^n, donnent & entendre que P^l'sccueill?1^' S la Presse religieu- Idemande si i. i? ,5ue froidement. On se Ipieusement tle est aussi I Mngrès s'imatri f ou raenacée que le ( ^connaît snon/16/ Julien de Narfon Kup r aDKénient que «rEglise est Natation ouvi 1 „ lft réSime de la l'aime concorriito- la™ais été sous le Kefnement dos p!, ? ? même sous le gou- h Wekn"018 très chrétiens». M. Jean Ia Pensé# du'h» î fsPrime "à l'ordinaire [ JUi°«i's dantrl' i c §é, estime «qu'il y a tai la maio^fti'.» n6 comPter quand on n'est [SUe «l'échec a,v"'tlt les congressistes jif!ues serait ,.„L_ ?• IJUrement catho- ivetque la f-Comme lln ccliec de la ! ? '0s tièdes du groupe «éloigne - 0® libertés 'relieiÔf1 ' les airiis discrets " catoolLeïg * Sref' que v? Voyances in? f- ™ent' . ouvertement Ld e de per«évi5por.'^lerieàux .l'ugent préfé- ?eill™t de rénartiÎT récîuivocIu<'- H? I ïe candK 69 701X catholiques N'ques qTlîflnon 4of«oiellexnent ca-t^'importaJt »oe °nt Pertai»es garan-tep lp minimum^ seulement de déter- bCSrf'eH™"" ,"e relK- catholique, un "^^ousrto s est ecné: 'Wde l'autel n?^^ rnTr la Pol"ique M?66 do 'a place ÏŒ Crucifix dans k 'leu^ Vaut A- • publique. 'lyer que (W Simuler Ia croix et n'an bquePossiblTnUnîi® aussi Peu catholi- de la sincérih;epTeig^'et,te signals »„ candidate <i i e 'a franchise* ? ^ns !eUîenîr6 qualit6' qui iasl: fc.est au fond une adhésion teainsi cK0?/^prit' ne Perdront- îfc k«to;ovl5°r; ?T™°'-,iis Cet antagonisme des catholiques et d< cléricaux n'est pas nouveau. Lorsque fut constitué le grand mioistèi de combat du maréchal de Mac-Mahon i que le nom de M. Brunei fut pronortcé pou " l'instruction publique, quelqu'un objecta 3 — Attention! C'est un catholique! — Tant mieux! répliqua le duc de Brc î glie. 11 nous défendra contre les envahisse , ments des cléricaux! Et voici qu'aujourd'hui les catholiques d i France peuvent reprendre le cri de guéri ■ jeté par Gambetta dans la bataille électoral i qui suivit la dissolution: t — Le cléricalisme, voilà l'ennemi! Cette fois encore et. plus que jamais, grâ ce au concours actif des évêques et à l'œt i vre intéressée des comités politiques, f i seront battus. Ils le seront surtout parc ; que, comme le reconnaissent les publ'ciste . religieux; la liberté de l'Eglise n'est poir ) menacée, en France, qu'elle n'y a jamai . été si parfaite qu'aujourd'hui et q.ie, pa . conséquent, les catholiques n'ont 'pas d'in ■ térêts religieux à défendre dans les parle , ments contre les pouvoirs publies. Il lie fat pas s'attendre à voir apparaître dans le ■ luttes électorales d'avril prochain des can didats du groupe catholique pur, ni mêiri des catholiques honteux dont Se contente 1 ! politique cléricale, dont, elle n'exige qu «des adhésions secrètes» et qui se présen tent de façon à ne point effaroucher «le amis discrets des libertés religieuses», ca nous ignorerons éternellement quelles «ga ranties» leur auront concilié l'appui du hau clergé. On apercevra pourtant des catholique ' dans la nouvelle Chambre et ce seront ceu que les cléricaux reconnaîtront à leur suc cès. L'antagonisme n'est pas nouveau mais ja mais peut-être il ne s'était aussi riettemen affirmé. Camille Liaume Lettre de Londres '(Correspondance ■particulière du Matin.) Le succès du compromis. — Quelques signa tures. — Fraudes et abus. — Les irtobl!» des adhésions. — Propositions ministériel les. — Un plébiscite. Londres, 6 mars., î! est encore un peu tôt sans doute pou prononcer sur la fortune du Compromis an glais dont ma dernière lettre vous apportai le texte et l'histoire, mais on en contesterai vainement le succès. Les bureaux d'adhésioi se multiplient et les signatures affluent. Com me il arrive toujours en ces occurrences, 1 mouvement a d'abord entraîné des personna ges distingués dont le concours était pou ainsi dire obligé et attendu. La foule n'a pa tardé ,à s'ébranler et, la qualité étant acquise la quantité s'annonce. Nous citerons encore les principaux parm les nouveaux adhérents. Ce sont d'abord les ducs de Nevvcastle e de Somerset; le premier grand seigneur di noblesse très ancienne mais de nulle autorit politique; le second plus actif et plus popu laire, ayant eu rang dans l'armée et à la coui Ce sont: le comté de Kintore, anciennemen gouverneur de l'Australie septentrionale e aide de camp d'Edward VII; Lord Georgi Campbell, l'un des filS du marquis de Breadal bane, capitaine de cavalerie en activité d< service; Lord Saltoun, naguère colonel au: grenadiers de la garde, aujourd'hui l'un dei représentants de la pairie écossaise au Parle ment de Londres; Sir lnigo Thomas, grand croix du Bain, secrétaire permanent de l'Amirauté de 1907 à 1911, soit sous l'administra tion libérale; le colonel Sir James Giidea, pré sident d'homieur de la plupart des mutualité! des sous-officiers de l'armée et de la marine le brigadier-général James Craigie, en activité de service; l'amiral Montague, en activité d< service; Je colonel Sir William Dunn, ancier membre de ia Chambre des Communes, ancier alderman de la Cité; la baronet Sir Barth Frere, major en retraite; le grand constructeur de chemins de ter Sir Francis Fox; Je baronet Sir William Hart-Dyke, membre du conseil privé de la couronne, anciennement représentant aux Communes et vice-président de conseil supérieur de l'instruction publique: 1« baronet-Sir William Treloar, riche industriel lord-maire de Ja Cité en 1907-1908; et tanl d'autres dont chacun mériterait une mentior biographique: un musicien célèbre comme Si! Charles Stanford, professeur d'orchestration à l'Université de Cambridge ; un médecin illustre comme Sir Almroth Wright, inspecteui des écoles de santé de l'armée ; un architecte glorieux comme le professeur Sir Aston Webb. l'auteur du mémorial de la reine Victoria. Ces signatures donnent au Compromis de l'autorité; les autres lui apporteront la force: celles des anonymes et des modestes, des Smith qui occupent un eiftploi dans la métropole et des 3rôvra qui y tiennent boutique. * ♦ * Evidemment tous ces signataires n'obéissent pas aux mêmes inspirations. Lorsque Sir George Armstrong, directeur du journal socialiste "le Peuple", trace son nom au-dessous du nom du duc de Somerset, ce n'est nullement pour protester contre la réforme constitutionnelle J.'août 1910 qui a rogné le droit de veto des lords; c'est plutôt par respect du principe d'autonomie. Sir George est partisan du "Home tlule": il l'a soutenu dans son journal; mais, par cela même qu'il en est partisan, il répugne :i la soumission de l'Ulster. Autonomie pour l'Irlande, soit, mais alors autonomie aussi pour l'Ulster. Quand Sir Charles Owens, administrateur général de la Compagnie des chîinins de fer de Londres-côtes du Sud, appose sa signature à côté de celle rie Lord George Campbell, c'est seulement pour marquer son attachement à la paix publique, non pour condamner la réforme. On peut dire que le Compromis réunira autant de partisans que d'adversaires du "llome Ruie" et cela n'ira >8 point sans dénaturer la portée de ce document.■e D'autres considérations sont à retenir si jj. l'on veut apprécier ce mouvement sgjis exagération. La première est fondée sur l'organisation britannique du droit de pétition. En l" effet il s'ag:t bien ici d'une pétition puisque les feuilles revêtues de signatures formeront !- un dossier destiné à impressionner Ja majo-i- mé de la Chambre des Communes. Or la loi n'exige point que ces signatures soient léga-e lisées. Cela prendrait trop-de temps et nous e considérons tous uo« concitoyens comme in-„ capables d'une imposture on d'un faux. Toute signature acquise est réputée bonne et valable sans contrôle. Nous n'ignorons pas que ee défaut de formalités favorise des abus et des - fraudes, que des adhérents ne regarderont pas - à signer plusieurs fois dans des bureaux <!if-.3 férents et que nulle part on ne demandera e aux signataires si leur signature vaut un bul-:3 letin de vole, c'est-à-dire s'ils sont électeurs: _ ce qui aurait bien son importance puisque l'opposition nou? présente le Compromis com-me une forme de référendum. x" Cette fraude est chez nous de pratique cou-~ rante. N'ai-.ie pas moi-même signé sept ou - huit fois pour le moins la pétition tendant à "i. Ja grâce de Mme Maybrick, condamnée â mort S par le jury criminel de Liverpool, et. comment - aurais-je pu m'en dispenser lorsque les agents 0 clu pétitionnement arrêtaient les passants dans „ la rue et qu'il fallait céder pour se délivrer de leurs insistances? Aussi, dans ces mouvements d'opinion, " n'avons-nous pas trop d'égards aux chiffres s proclamés. Nous savons ce qu'il en faut rabat-r îce. A l'ordinaire nous retranchons cinquante - pour cent du total et nous sommes à peu près £ dans la vérité. Nous compterons un million d'adhésions au compromis si les comités nous a en annoncent deux. * E * * C'est un axiome maintenant généralement affirmé par les hommes d'opposition que le "Home Rule" ne saurait devenir loi de l'Etat ?ans la " ratification populaire et que le referendvm s'i-m-J pose. C'est pour nous donner l'illusion ou l'équivalent du référendum que le Compromis a été rédigé et lancé. Le "Home Rule", assure M., Bonar Law, doit être soumis au pays, "conformément à la Constitution". Il n'est pas sans utilité de rappeler que nos constitutions ne comportent point le referen dum et que le pays s'est déjà, prononcé sur le "Home Rule". » On pouvait comprendre le référendum par k Voie d'élections générales avant la réforme constitutionnelle d'août 1910, Celle réforme ij eu " précisément pour objet (te mettre fin aux conflits des deux chambres., eni réduisant le veto de la pairie à deux protestations-en une seule lé-r gislature. Or les deux consultations de l'UO.eel- - le de janvier et celle de décembre, ont permis t au pays de se prononcer sur ia réforme consti-t tutionnelle et sur le "Homo Rule". A cet égard, 1 aucun malentendu possible. Les électeurs savaient fort, bien que si le gou-3 vernement et la majorité tenaient à l'abolition du - veto de la pairie, c'était surtout, sinon unique-f ment, pour faire passer le "Home Rule". Les s 2.623,133 électeurs qui ont approuvé la poli . tique du gouvernement en décembre 1910 n'ignoraient point que le "Home Rule" figurait i en tête de son programme et en tête du programme du parti libéral depuis 1883. Ils ont t consacré l'abolition du veto de la patrie à la - fois comme une réforme nécessaire à l'autorité 5 de la volonté nationale et comme le moyen le - plus prompt, le plus sûr, de réaliser 1 autono- • mie irlandaise. Pour l'ignorer il aurait fallu t qu'ils fussent aveugles et sourds. Les affiches t des candidats libéraux le proclamaient a.ir tous ? les murs; M. Asquith l'avait dit à Albert Hall - et ses amis l'avaient répété partout dans les ' trois royaumes: £ — Nous voulons l'abolition du veto de la s pairie parce que la pairie fait obstacle au "Ho- - me Rule". Le veto supprimé, le "Home Rule" • deviendra' aussitôt loi de l'Etat. Jamais question ne fut plus nettement posée - ni plus nettement résolue. • * » ; Nos ministres pourraient, s'y tenir, s'autoriser : de ia volonté nationale pour procéder co;i"ormé- ■ ment à la réforme constitutionnelle en soumet-i tant le bill à la sanction royale malgré l'oppo-i sition arrogante des hommes de l'UlsLer. S'ils ! ont modifié leurs vues, si des concessions s'éla- ■ borent, ee n'est point, comme on affecte de le ■ prétendre dans les groupes unionistes, que les ■ menaces de Belfast les fassent recule"*; c'est qu'ils ont notion de se trouver en présence d'un droit de protestation qui, pour s'exprimer avec : passion, n'en est pas moins un droit rescectablc ' . en lui-même. Vous savez que le premier ministre énoncera dans la séance de lundi prochain à la Cham-1 bre des Communes quelles modifications peuvent être apportées au texte primitif. Il proposera de plébisciter le "Home Rule'' non pas en Angleterre où la question est jugée, non pas en Irlande où une imposante majorité le. réclame depuis un siècle, mais dans l'Ulster où des résistances s'annoncent. Les électeurs des neuf comtés de la province de l'Ulster — Antrim. Armagh, Cavan. Bonegal, Dovvn, Permanagh, Londonderry, Mooaghan' Tyrone — décideront s'ils seront compris dans le -Home Rule" ou s'ils préfèrent en élre exceptés. Dons les comlés où l'opposition réunirait la majorité des voix, les lofs actuelles reste- i raient, en vigueur; dans les comtés qui donneraient une majorité à la réforme le "Home Ru-le" serait immédiatement et fermement appliqué. Il y aurait à décidée si l'exception serait perpétuelle ou prendrait seulement un carae- ■ tère provisoire jusqu'au moment où l'expérien- 1 ce du "Home Ruie" montrerait la nécessité ou 1 l'utilité d'un nouveau plébiscite. Des dispositions accessoires régleraient l'exception au point de ! vue administratif, fiscal, douanier, milita're, etc. i Il semble impossible d'imaginer une solution 1 plus raisonnable et plus vraiment libérale à la ' crise que nous traversons. Puisque le referen- i dum est à la fois interdit et mutile, pirsqu'aux termes de la réforme constitutionnelle id gou- i vernement doit aboutir avant l'expiration de < cette législature, le plébiscite de l'Ulster tran-ehe tous les différends, sauvegarde tous .es in- i térêts, respecte tous les droits, ménage même i toutes les susceptibilités. j j Nous verrons comment l'opposition l'accueil' . lera. i l Harry J t LES FAITS DU JOUR LA FIERTE DES SUEDOIS Nous avons reproduit vendredi la lettre royale par laquelle le Riksdag était dissout. On a publié aussi l'exposé des motifs du projet gouvernemental de réorganisation militaire où nous pouvons lire qu'il faut prendre des mesures effectives pour sauvegarder la liberté, l'indépendance et la neutralité de la Suède. L'exposé ajoute que la défense du pays doit être assurée de façon si efficace que lps Suédois puissent envisager tranquillement l'avenir et travailler aux réformes sociales. Le service militaire sera modifié de façon à gêner le moins possible les travaux dj l'agriculture.Des exercices spéciaux, commençant en octobre et devant durer 250 jours, serviront à l'instruction des recrues. Cette période d'instruction sera séparée da l'appel suivant par un intervalle de deux mois, pendant, lequel les recrues qui le désireraient pourraient rester au régiment. Le temps consacré à la formation des recrues sera complété par une deuxième période de trente jours, de sorte que la période totale d'instruction des recrues s'élèverait à 340 jours. Pour les étudiants et assimilés, les nécessités du service seraient particulièrement gr.indes.La durée du service auquel ils seraient astreints ne devrait toutefois pas dépasser'500 jours. • La'législation sera mod;fiée pour q;'e les conscrits ne puissent être privés de leur emploi. jj'âge de recrutement est abaissé d'un, an.Les forces territoriales seront considérablement augmentées. La flotte se composera principalement de croiseurs, de cuirassés à tourelles — les dimensions de ceux-ci devront leur permettre de manœuvrer aussi dans l'archipel — et de torpilleurs d'un type plus puissant. ■ La flotte côtière sera composée de deux divisions de quatre cuirassés chacune,; de'quatre divisions de quatre croiseurs chacune et, de deux divisions de sous-marins et, de bateaux à rnines. Cette force navale sera échelonnée sur les divers points stratégiques. Les postes les plus importants seront pourvus de quelques hydroavions.La majeure partie des dépenses sera couverte en une seule fois par un impôt progressif sur la richesse et sur les gros revenus, réparti sur plusieurs années. Les autres dépenses seront couverte par des arrangements • financiers normaux. On ne recourra -pas aux emprunts. Le document se termine par cette déclaration du roi: Le peuple, à mon avis, doit être mis â même de manifester son opinion sur les questions qui intéressent la défense nationale. I/élection des députés à la seconde Chambre doit lui en fournir l'occasion. De la solution de ces questions qui sont vitales pour le pays dépend la possibilité pour nous de sauvegarder notre liberté et notre indépendance et de protéger notre neutralité.- Je donne mon assentiment au projet présenté par le président du conseil. Je. saisis cette occasion pour déclarer que le pouvoir personnel ne fait pas et ne fera jamais '.'objet de mes désirs ni de mes efforts. Fidèle à ma devise : Avec Dieu, pour le. patrie. j'ai exercé le pouvoir d'-après le texte et dans i esprit de la Constitution. Telle sera aussi ma ligne de conduite à l'avenir. Je suis décidé à ne pas m'en écarter. Notons enfin que la presse suédoise commente vivement des articles de journaux anglais où il est dit que la Suède à tort de s'alarmer des intentions de la Russie, que la Suède peut compter sur l'amitié et la protection de l'Angleterre, etc. D abord, répond VAftonbladet, à quoi a servi ' au Danemark, l'amitié et la protection de l'An- i gleterre. Malgré cette amitié, Copenhague fut bombardé à l'improviste par les Anglais et la 1 flotte danoise fut détruite. Malgré cette protection, le Danemark fut vaincu en 186-4. Et puis, ajoute VAftonbladet, nous ne voulons ' avoir besoin de l'amitié n.i de la protection de ' personne quand il s'agit, de défendre notre ter- ' ritoire et notre existence nationale. i Ce sont là de belles et fières paroles... à mé- ( diter par un pays que nous connaissons bien c Fox La politique allemande UNE LETTRE DU TSAR A GUILLAUME II x BERLIN, 7. — Le "Lokal-Anzeiger" croit savoir que l'empereur Guillaume a reçu hier une lettre autographe du tsar. Le journal gouvernemental dit en outre qire .a correspondance entre les deux monarques ïst, ininterrompue et de nature extrêmement ; miicatg; k LE PRESSE ALLEMANDE £ BERLIN, 7. — La "Post" de ce matin, sous a signature du général von Bernhardi, montre n lue l'armée française est de beaucoup supérieure en nombre à l'armée, allemande et que ous les sacrifices que s'impose la France irouvent qu'elle veut l'offensive contre l'AUe-nagne. Sa situation intérieure, comme celle de a Russie, la pousse à agir ainsi, d'où le géné- i •al Bernhardi conclut qu'une guerre est immi- { lente et que l'Allemagne doit se tenir prête. c La "Tœgliche Rundschau" écrit que l'ar- h née française compte 8*25,000 hommes, alors v pie l'armée allemande n'en a que 730,000. r La "Gazette de la Croix" se plaint d'avoir e nalheureusement manqué l'occasion d'amener d me explication avec la France sous des aus- | lices favorables. " Et puis, dit-elle, la France est devenue leaucoup plus forte et ses désirs de revanche S rnt augmenté. Pour la Russie, c'est en vain, ti que l'Allemagne a essayé de se la rendre favorable." Mais, comme disait Bismarck, nous craignons Dieu et, hors de lui, personne au monde. " La "Deutsche Tageszeitung" reproduit un article d'un journal allemand montrant que les événements de Saverne ont ravivé 'le souvenir des provinces perdues en France. Le "Berliner Tageblatt," annonce pour cette semaine une conférence du docteur Rauscher sur les tortures infligées en Russie aux prisonniers politiques. La "Tœgliche Rundschau" reproduit un article d'un journal polonais en appelant au ciel pour échapper aux tortures prussiennes. LES PROTESTATIONS DE LA "GAZETTE DE COLOGNE" COLOGNE, 6. — La "Gazette de Cologne." S'élève contre les suppositions émises, tant en Allemagne qu'à l'étranger, que l'article daté de Saint-Pétersbourg et paru dans ce .journal, relatif aux préparations de guerre de la Russie, ait eu pour but, outre d'établir plusieurs faits importants, de poursuivre également plusieurs buts secondaires, et qu'il ait sans doute dû son origine principalement à ces derniers. Le journal rhénan écrit: " Il nous faut repousser de la façon la plus énergique ces insinuations. L'article est" un travail bien étudié de notre correspondant de Saint-Pétersbourg, ni plus ni moins. " Quant au bruit publié par un journal parisien du soir, suivant lequel cet article aurait pour but de préparer les milieux parlementaires à une nouvelle augmentation de l'armée, ia "Gazette de Cologne" déclare, dans un télégramme de Berlin,' que seul le désir passionné de faire de l'agitation, pour ne pas dire de l'excitation, pourrait expliquer qu'un journal sérieux-pût servir pareilles histoires à ses lec- te UPS CE QU'ON DIT A VIENNE BERLIN,6. — La "Gazette de Francfort" publie le télégramme suivant de son correspondant viennois: " J'apprends de très haute source diplomatique que ni l'Autriche-Hongrie ni l'Allemagne n'entreprendront, rien en réponse aux arme -ments russes et que notamment elles n\iug-rnenteront pas les effectifs déjà renforcés des troupes frontières par l'appel de réservistes. " Cela entraînerait de trop grandes dépenses et troublerait la situation économique. Les effectifs de la frontière sont suffisants pour empêcher toute surprise. 'On ne fera pas davantage de représentations à Saint-Pétersbourg au sujet de sou essai de mobilisation. Ce serait s'immiscer dans les affaires intérieures d'un gouvernement étranger. " D'un autre' côté, les gouvernements de pays 'aussi avancés que l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ne sauraient songer à une guerre préventive dont l'utilité ne serait pas démontrée.Du reste, les Etats tripliciens ne sont pas les seuls à désirer que la Turquie soit protégée et que la question d'Asie-Mineure ne soit pas soulevée; l'Angleterre est aussi de leur côté. " Il est donc peu probable que la Russie entreprenne une attaque, et aucune raison po^~ litique ou militaire ne peut motiver sa mobilisation d'essai. " La politique anglaise LES TRAVAILLISTES SUD-AFRICAINS LONDRES, 7. — Parlant à une réunion lenue hier soir à Mile End, dans l'est de Londres. M. Poutsma, l'un des leaders travaillistes déportés du Sud de l'Afrique; déclara qu'il fallait que lui et ses camarades retournent dans Je sud de l'Afrique. Dans le cas où ils seraient encore arrêtés, ajouta-t-il. ils devraient avoir la certitude qu'aussitôt que cette nouvelle serait connue ici, les travailleurs britanniques chômeraient immédiatement. M. Watson, un mineur sud-africain, parlant à Coming Town, dans l'ouest de Londres, déclara que l'Union des fédérations du travail l'est réunie aujourd'hui et que les mineurs déportés ont reçu un télégramme leur demandant le conclure un arrangement avec les ouvriers lu transport pour faire boycotter les exporta-Ions du sud de l'Afrique en Angleterre. TOM MANN PART POUR L'AFRIQUE LONDRES, 7. — Tom Mann, le chef travail-' iste, est parti ce matin pour l'Afrique du Sud. ^es membres du parti travailliste l'ont, acclamé chaleureusement. M.Mann a déclaré que sa mission n'avait nul-ement un caractère de provocation, mais était tes'tinée à unir les classes ouvrières de l'Afri-[ue du Sud pour le bien de l'humanité. UN CENTRE D'AVIATION A DOUVRES LONDRES, 7. — Selon le "Daily Telegraph", es essais auxquels il a été procédé au cours le l'automne dernier par- le corps royal d'avia-ion auraient donnés de si bons résultats que Les autorités navales auraient décidé d'établir me base d'aviation à Douvres pour le corps oyal. Les frais s'élèveront à 45,000 livres. La situation en Orient A LA CHAMBRE ROUMAINE BUCAREST, 7. — La Chambre des députés i procédé aujourd'hui à la constitution de son ureau. M. Pherkydo a été élu président. Le énat a élu comme président M. Basillo Misser. On annonce la mort de M. A. Gare, gouvw-eur de la Banque Nationale, ancien ministre. Dépêches diverses GREVE A BARCELONE 'BARCELONE, 7. — Les-employés de tram-vays ont avisé le gouverneur qu'ils feraient ;rève_ aujourd'hui, parce qu'on refuse de re-onnaître l association ouvrière. Le gouverneur sur ayant fait remarquer qu'ils devaient obser-er un délai de 8 jours, les employés se sont 5unis en meeting pour trancher ia question t finalement ils ont décidé de passer outre en éclarant la grève dès aujourd'hui. LA SANTE DE M. SAENZ-PENA BUÈNOS-AYRES, 6. —- La -santé do M. . aênz-Pena, président de la République Argen-ne jusqu'en 191G, serait plus inquiétante, il

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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