Le matin

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s.n. 1914, 26 August. Le matin. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6d5p844t6z/
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rj^credi 26 Août 1914 rA^ES - cirero 21ma Année — N° 238 rédaction >/|£ILLE BOURSE, 39 F ANVERS jféJépïione Rédaction î Sîy (Un an . • *.. *. «fr- lf®.00 , - ) six mois - Jj . . . <S.SÎt> jjiitP3 |Trois mois . . « . îî.îiO lUnan . » . »;'• - l©-00 , u.„m ; Six mois . i . . . 8.5SO InB®TO^Trofe m0is .... s.oa j France, Angleterre, Allemagne et Union K, mr trimestre, fr. 9.00. - Hollande et ffché, Par trimestre, fr. Ï.OO. Lbojnementse poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOXJRWA.L QUOTIDIEN ADMINISTRATION 09,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS •^Téléphone Administration : SOS, G. de CAUWER, Directeur annonces ; Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id, » 1 OO Réclames la ligne, « 1 .KO Faits divers corps id. » S.OO •Chronique sportive id. » 3t.O© Faits divers fin id. i %.00 La Ville id. i S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de XAngleterre et de T Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez mm. j. lebbgue 4 o. Les hostilités H lalmes — Après quatre ,eures de combat nos troupes ut refoulé l'ennemi t* [maLINES. — De notre wiyoyé spécial. — jjs trouves qui s'étaient portées en avant d attaqué les troupes allemandes devant jalines, sur la ligne Hofstade-Elewyt. L"af-ijtiie allemande a tiré sur la ville, causant es dégâts à la cathédrale qui a été touchée jiseurs fois, mais qui a bien résisté. Plu-jais maisons ont été atteintes, notamment ■ la Grand'Place. & nôtres furent bientôt renforcés par de lïitillerie qui se mit en batterie, et après un [jutât qui a duré 4 heures, les troupes enne-jjs ont été refoulées avec des pertes consiste.L«Rilnmrinflo rnnnflinono ^nnviiiMMUv» i upywotfwci U fiVI Cal I ElvO - Nouveaux détails. — Les Belges ont pris un canon I4LINES, 25. — Depuis quelques jours des BiMilles de uhlans avaient été remarquées m environs de Malines, surtout aux envions de Hombeek, Eppeghem et Hofstade et BTillages des environs. Ces patrouilles se ut toujours avancées vers la ville de Mali-es. Chaque fois elles furent mises en déroute m des pertes sensibles. Lundi soir, Malines : stmiormé qu'un fort détachement de troupes jtades était campé entre Sempst et Hof-fede. ia force armée d'Anvers s'est dirigée trMaines, vers les dits endroits. A 51/2heu-, tî du œatin, de fortes détonations de canon. e firent entendre du côté des Allemands, qui ï2Mi pris position au delà du canal de wam, au sud de Malines, entre les villages, ê Sempst et Hafsta.de. Les troupes belges, qui wiait déjà pris position à cet endroit, riposte avec énergie. Les Allemands avaient «nié sot la tour de St-Rombaut, qui fut en-tamagée, mais légèrement. Six bombes.' notent «tr le toit de l'église. Environ deux ais maisons forent fortement endomma-fe Les toits .furent rasés. Deux personnes-iiées tarent tuées. Gn combat achamé eut et et nos vaillants soldats parvinrent à re--' ate l'ennemi vers Bruxelles. Les pertes r, gravies des deux côtés. Vers 91/2 heu- te matin, les détonations avaient à peu très «iplètement cessés. Les ravages causés i la ville sont énormes. On dit que les fcfflds étaient plus do '2,000. Un .canon a-les Belges. Mwraeaux défais r SALINES. — Mardi, 13 heures. — De notre-Bffoye spécial. — C'est sous la rude impression de la guerre que nous écrivons ces lignes, ps c'est aussi avec un légitime orgueil que PS revenons du front où nous avons vu, une p de pins avec quel ardeur et quel courage Bos pstits soldats vont au feu. Uprès le premier engagement, gui avait du-K depuis l'aube jusqu'à 9 heures du matin, s hommes qui avaient refoulé les Allemands «sqn'à Vilvorde ont pris un repos mérité, rais que des troupes fraîches étaient entées au feu. En retournant vers la ligne de combat, avec >■ vandervelde, ministre d'Etat, nous tr.ou-d'abord ces vainqueurs de la matinée P se reposent. Les artilleurs dorment sur l'affût de leurs ™®s, les fantassins sont couchés à terre, r® îue les fusils sont en faisceaux. Au mi-lîes rangs se trouva, reposant sur deux Jlaux'.le drapeau d'un régiment, et nous |ps instinctivement au « Rêve » de De- 9»! et à mesure que nous avançons, les ' p ue nos braves deviennent plus denses , chaque moment M. Vandervelde est re-,et saltlé. L'un des soldats s'avance et tavfI'°yen m™istre> j'espère que vous nous k iik " instruments i pour reconduire Mm e® en musique à Liège !... ^«Poursuivons notre route, et voici Ma-1:°n voit à la Grand'Place les pre-Ktto bombardement. La cathédrale L, l peinte : il y a à peine quelques trous ImJÎÎ. ture- Une maison occupée par un £ est fortement touchée. lis irS sortons rapidement de Malines avec feiic es e'' dès cIue nous atteignons Hof-J0® y sommes accueillis par la voix ,;e du canon. in vni/^ ^at dans les environs de Vilvorde et la Ii.m *e c^el l'éclatement des obus, tenu™!'^ P0™ déloger les Allemands qui ca-E( salines a été rude; tout le long de Won -nous ne v°yons que du matériel (J,, Par les envahisseurs, et, au mo-Iîous arrivons à E..., on nous con- Viivorcf ^eman(^s °n* Se re^rer ius" feîfnr!i0?s avanCons et plus les détonations fendent', nombreuses. Dans les fossés qui tetflpl ioute' nous voyons à chaque ins-'•-viadn j avres de soldats allemands, et sur ttnuji. clu chemin de fer la lutte a dû être fe ni'car les soldats belges en ont délogé s à la baïonnette. fei'ohio( iïu appartenant à un Anversois a fes • une loilgue attaque de la part des thareV 1U1 Parvinrent, après une vigoureuse l)ife j ^ s en emparer. SeViivmii de plus- les soidats qui viennent lent maiie nous affirment que les Allemands "in ri» » er devant eux des non-combattants Cet^ Protéger! !iteiise, ? .;es les prairies se trouvent de nom-far (]„. „tes de bétail qui ont été abattues Tandi xPl°si°ns d'obus. % au f^e nos braves continuent à mar-,Usge| Ieu> le canon des Allemands faiblit. ,St 4u terra^vanc-ent encore, gagnant sans ces- Partout M. Vandervelde réconforte les soldats, leur dit qu'ils combattent pour une cause juste qui triomphera malgré tout. — E. V, La situation sur la frontière française un communique; français. — les anglais et les français engages. — les troupes d'afrique contre la garde prussienne. PARIS, 24 août. — Communiqué du ministre do la guerre, à 23 heures. — L'armée anglaise, qui se trouvait à notre gauche, à l'ouest da la Meuse, a été attaquée par les Allemands. Elle résista à l'ennemi avec une admirable impassibilité.l'armée française, opérant dans la même région, se porta à l'attaque avec deux corps d'armée, dont des troupes d'Afrique, qui se trouvaient en première ligne. Entraînées par l'élan, elles furent reçues par un feu très meurtrier; elles ne cédèrent cependant pas. ■nais, contre-atîaquées par la garde prussienne, elles durent ensuite se replier, après avoir infligé des pertes énormes aux adversaires. Le corps d'élite de la garde fut très éprouvé. A l'est de la Meuse, les troupes françaises se portèrent en avant. Au débouché des bois elles durent se replier après un combat très vif au sud de la Semois. Sur l'ordre du général Joffre, les troupes françaises et anglaises prirent position aux emplacements de couverture, que nos armées n'auraient pas quittées, si l'admirable effort beige ne nous avait pas permis d'entrer en Belgique. Elies sont intactes. La cavalerie française ne souffrit aucunement et l'artillerie française affirma sa supériorité.Les officiers et soldats demeurent dans le meilleur état physique et moral. La lutte va changer d'aspect. Pendant quelques jours, l'armée française restera pour un temps sur la défensive. Le moment venu elle reprendra une vigoureuse offensive. Les pertes françaises sont importantes, mais l'armée alïe. mande souffrit el!e*mâme, au point de devoir s'arrêter dans son mouvement de contre-attaque pour s'établir sur de nouvelles positions. — Kavas-Reuter. un second communique PAR8S, 24 août. — Second communiqué du ministre de la guerre. — Mous avons contre-attaqué hier à quatre reprises, en partant dos positions, que nous occupons au nord de Nancy. Nous avons infligé aux Allemands de très grosses pertes. D'une manière générale nous avons conservé la pleine liberté d'utiliser notre réseau ferré. Tosites les mers nous sont ouvertes pour mous approvisionner. Les opérations ont permis à la Russie d'entrer en action et de pénétrer jusqu'au cœur de la Prusse orientale. On doit évidemment regretter que, dati3 l'offensive, par suite de difficultés d'exécution impossibles à prévoir, on n'ait pas atteint son but, csia eût abrégé la guerre, mais notre situation défensive demeure entière, en présence d'un ennemi déjà affaibli. Tous les Français déploreront l'abandon momentané de parties du territoire national annexé, que nous avions occupées. D'autre part certaines parties du territoire national souffriront malheureusement des événements dont elies seront le théâtre. L'épreuve est inévitable mais provisoire. Ainsi, des éléments de cavalerie allemande, appartenant à une division indépendante, opérant à l'extrême droite, pénétrèrent dans la région de Roubaix-Tourcoing, défendue seulement par des éléments territoriaux. Le courage de notre population vaillante supportera l'épreuve avec une foi inébranlable dans le suc-cèc final, qui n'est pas douteux. Le gouvernement et les autorités militaires, en disant au pays la vérité entière, lui donnent la plus forte preuve d'une confiance absolue dans la victoire, qui ne dépend que de notre persévérance et de notre ténacité. — Havas-Reuter.le mensonge erige en systeme ROTTERDAM, 24 août. — Le correspondant du Nieuwe Rotlerdamschc Courant à Bendel écrit : « Je viens de rencontrer deux dames belges qui, après avoir fui, retournaient en Belgique, pour avoir des nouvelles de leur père, bourgmestre du petit village de Brée, situé au nord du Limbourg belge. » Mlle Martens m'a raconté que, vendredi midi, une automobile ayant à bord huit soldats allemands, carabine à la main, est entrée dans Brée. Un Allemand qui se trouvait sur \& marche-pied de la voiture a été abattu par des gendarmes. Vers le soir, trois cyclistes allemands sont arrivés à leur tour. Le premier fut tué et les deux autres blessés plus ou moins grièvement. Celui qui était le moins atteint s'est enfui vers Opoeteren, en Hollande, où il a été admis à l'hôpital. » Bientôt après arrivait une division de uhlans qui trouva la population assemblée autour du cadavre et du soldat le plus grièvement blessé. Les uhlans le soulevèrent et lui demandèrent qui l'avait blessé : il répondit sans hésiter que c'étaient les habitants de Brée qui avaient tiré sur lui ! » Entre-temps, le bourgmestre de Brée était arrivé en auto pour prendre le blessé et lui porter secours, mais le soldat venait d'expirer » Or, sur sa déclaration nettement mensongère, le bourgmestre et le curé furent emmenés comme otages. » Mlle Martens m'a assuré que son père avait tout fait pour avertir les citoyens qu'il leur était défendu de tirer sur l'ennemi, qu'il les avait tous désarmés depuis longtemps et que seuls les gendarmes belges avaient tiré. Fort heureusement l'autre blessé allemand qui s'était réfugié en Hollande eut un élan de sincérité et il a reconnu le fait ! » Après m'avoir fait ce récit, Mlle Martens et sa sœur reprirent la direction de Brée où elles vont s'informer du sort qui a été'réservé à leur nère. » les blesses belges a dunkerque On sait que des blessés belges évacués des hôpitaux de Louvain, de Malines et Bruxelles, avaient été envoyés, avant l'arrivée des Allemands, à Gand et à Bruges. Ces deux villes ayant paru, à leur tour, menacées d'invasion, nos héros furent embarqués à Ostende, samedi matin, à destination de Dunkerque. L'arrivée de Belges en France a donné lieu à une poignante manifestation. Descendant des malles de l'Etat belge, les blessés les1 moins éprouvés furent dirigés vers le bureau de la place, les autres, portés dans les hôpitaux et dans les ambulances de la Croix-Rouge.Le cortège formé par ces soldats était très émouvant. Traversant les rues entre deux haies formées par les troupes de la garnison de Dunkerque, rendant les honneurs militaires, les plus valides à pied, les autres en civière, une foule recueillie a salué ces héros tombés pour l'indépendance de leur pays. La situation la DUREE DE la GUERRE STOCKHOLM, 23 août. — Le Svenska Dag-bladet publie les réflexions suivantes sur la durée de la guerre européenne. Nous les reproduisons à titre purement documentaire. En France, où l'on pouvait s'attendre à une guerre contre l'Allemagne, on est convaincu que la guerre ne sera pas finie avant six mois. On ne croit pas, bien entendu, à la victoire des Allemands, mais l'on se rend compte que la France se trouve devant un ennemi redoutable. Personne n'est aussi fou qu'en 1870, où l'on parlait d'une promenade militaire jusqu'à Berlin. Dans le cas le plus heureux, on s'attend encore à une victoire française obtenue par la mise en œuvre de toutes les forces de la nation et chèrement payée. On sait encore que toute l'Alsace-Lorraine n'est qu'une succession de forteresses où les armées françaises, victorieuses, auront à combattre pendant des mois. Il existe une seconde hypothèse, qui est celle de la défaite des Français. Dans ce cas, les considérations sur la durée de la guerre se trouvent modifiées. Car si les Français essuient une ou plusieurs défaites, ils seront tentés peut-être de conclure rapidement la paix en renonçant, d'une façon définitive à l'Alsace-Lorraine et une colonie — par exemple le Congo ou Madagascar — à la condition que leurs territoires d'Europe et d'Afrique septentrionale demeurent intacts. Par contre, si l'Allemagne, en admettant qu'elle remporte la victoire, exigeait une nouvelle province, telle que la Champagne, ou posait tout autre condition jugée déshonorante par la France, la guerre se poursuivrait avec acharnement, même au cas où les Allemands arriveraient à occuper Paris. SOYONS PATIENTS. — SOYONS JUSTES Avec raison, un confrère de l'Anvers-Bourse s'élève contre la tendance qui se manifestait, ces jours-ci, dans certains milieux, et suivant laquelle on estimerait que nos alliés auraient fait vraiment trop bon marché de notre territoire et du sang de nos enfants. On parlait même — avec quelle légèreté — d'à abandon*. Ne discutons pas. Répétons que nous devons faire confiance aux états-majors des alliés pour toutes les décisions qu'ils prennent et que, également, nous devons nous armer de patience. Et, en attendant, livrons à la méditation de certains la conclusion de l'article que nous signalons, tout en nous empressant de dire que le moment n'est ni aux récriminations, ni aux plaintes, mais à la lutte. « Nos alliés nous viennent en aide dans la mesure du possible, dit notre confrère. Qu'on en soit bien convaincu. A nous de profiter de la situation pour coopérer au moment favorable, avec notre armée intacte rassemblée sous les murs d'Anvers, à l'écrasement définitif des barbares. C'est ainsi que nous pourrons le mieux honorer les cendres des héros tombés jusqu'ici pour le maintien de notre indépendance. » Le fait net et brutal qui ressort cependant des inoubliables péripéties que nous vivons depuis près d'un mois, c'est que notre faiblesse militaire nous destine une fois de plus à servir de champ de bataille aux nations. Nous aurions pu, avec les cinq cent mille 'hommes et les deux forts supplémentaires de Liège, que nos écrivains et orateurs militaires demandaient avec les plus vives instances, faire perdre à notre agresseur actuel toute envie de nous envahir. Tout au moins, une organisation militaire en rapport avec nos ressources aurait incité la France et l'Angleterre à nous prêter une aide plus efficace et plus rapide. » C'est la leçon des événements. Qu'elle ne soit pas perdue pour l'avenir ! » Chez les Français La presse ïrançasse PARIS, 25. — L'Echo de Paris tient d'un militaire très renseigné que si nous avions réussi notre mouvement offensif en Belgique, l'armée allemande, coupée en deux, était obligée de battre en retraite, mais nous ne reste-j rons pas longtemps sur la défensive. Un offi-i cier d'état-major du général Joffre a apporté j au président Poincaré un rapport sommaire '• sur les opérations de trois armées, de trois corps chacune, soit environ 400 mille hommes, plus un corps d'armée anglais de 40 mille ' hommes, qui auraient attaqué 700 ou 800 mille , Allemands, qui arrêtés attendaient l'attaque, i La position de couverture où nous soiEgjies [établis maintenant est très bonne L'invasion russe continue ST-PETERSBOURG, 25 août.— Le généralissime annonce officiellement que l'invasion russe dans la Prusse Orientale et dans la Gaiicie continuait le 23 août sur un large front. (Havas-Reuter). Ls territoire serbe est nettoyé SMISCH, 25 août. — Officiel — Les Serbes réoccupèrent Hyer Cbavatz et rejetèrent les Autrichiens au delà de la Save. Tout le territoire serbe est débarrassé des Autrichiens, qui commirent de nombreux actes de sauvagerie. (Havas-Reuter). Un Zeppeiin abattu Le dirigeable allemand Zeppelin N. 8, a été ' abattu dans la région des Vosges, sur la route de Celle à Badonvilliers, par l'artillerie française. Le Zeppelin N. 8 provenait de Strasbourg et avait survolé les positions de l'ar- ' mêe française. Atteint par, les projectiles fran-çais, le dirigeable allemand s'est totalement ) ' écrasé dans sa chute. Tqus les hommes qui le ' . montaient sont tués. m.caillaux PARIS, 23 août. — L'édition parisienne du , Daily Mail dit que M. Caillaux a été nommé . payeur général de l'armée française. 1 PEGOUD, chevalier de la legion D'HONNEUR PARIS, 23 août. — On dit que le Journal Officiel publie la nomination de Pégoud dans l'ordre de la Légion d'honneur. El Mie Dépêche énigmatsque L'agence Havas nous transmet cette dépêche ' dont elle dit le «texte fidèle»: ROME, 25 août. — L'ambassadeur Bollati , partit matinée Berlin. : Cette dépêche est incompréhensible. Faut-il lire «partit dans la matinée pour Berlin» ou bien «partit dans 'a matinée de Berlin»? Chez les Misses i L'influence des victoires russes ! Le correspondant du Figaro à Rome ap- 1 prend de Saint-Pétersbourg que la mobilisation russe commencée le 25 juillet était com- 1 plètement achevée le 24 août. Il évalue à 4 ' millions d'hommes les effectifs de la pre- 1 mière ligne et au même nombre la réserve de seconde ligne. Le Figaro dit que la victoire l russe dans la Prusse orientale exercera une 1 influence décisive sur le cours de la guerre, 1 surtout à cause de l'approvisionnement de 1 l'Allemagne. — Havas Reuter. j L'attitude correcte des troupes 1 russes La façon dont les troupes russes se conduisent en Prusse orientale serait-elle de nature à servir aux Allemands de leçons de civilisation et d'humanité? On peut le croire, à en juger par cet extrait d'une relation que le chef de gare d'Eydtkuhnen a faite au Berliner Tageblatt sur l'occupation de la station d'Eydtkuhnen par les Russes. Nous traduisons . textuellement d'après l'Algemeen Ziandels- i blad, d'Amsterdam : « A 9 heures se présente un commandant de , cavalerie, avec un lieutenant et cinq hommes, i pour occuper le bureau de poste. Tandis qu'ils j parlementaient avec le directeur, dans une ; salle du rez-de-chaussée, on travaillait fébri- j lement., à l'étage, à signaler les faits aux autorités militaires, puis à mettre les appareils hors d'usage. » A peine ceci était-il terminé qtie le commandant vint à l'étage, avec le directeur, et le dialogue suivant s'engagea. — Des coups de feu ont été tirés du bureau de poste. — Non, commandant, on n'a nullement tiré ' d'ici. — Pourtant dans le voisinage il est tombé des balles. — Je vous donne ma parole d'honneur, dit le directeur, que mon personnel n'a pas tiré. — Soit! Vous constatez que je vous traite civilement. C'est pourquoi je vous prie de suivre aussi mes instructions. Vous devez quitter le bureau de poste, mais vous ne pouvez pas quitter la ville. Pour votre sécurité, vous, laisserez vos uniformes ici, sinon mes hommes vous prendraient pour des militaires. Evidem- ] ment vous devrez vous abstenir de tout ce qui est Contraire aux règlements de la guerre. — Je vous promets formellement, dit encore le directeur, que ces instructions seront suivies à la lettre. » Quelques paroles furent encore échangées et nous quittâmes, en bras de chemise et non sans mélancolie, ce bureau de poste oui nous [était devenu cher. » Le commandant tint parole. Il nous traita le façon correcte, n'exigea, par exemple, aucune communication de secrets militaires, ne îous fit pas fouiller, etc.» Et le récit dit ensuite que le directeur des Dostes et tout son personnel parvinrent à 'uir la ville... On voit donc — et ce récit ne peut pas être enu pour suspect de sympathie pour les Rus->es puisqu'il émane d'un Prussien — on voit jue les procédés des Russes sont autrement ;orrects que ceux que les Allemands em-Dloyent chez nous. Les Teutons reçoivent de eurs voisins de l'Est, pour lesquels ils n'avaient que du mépris, une leçon de savoir-vivre qui leur serait cuisante s'ils étaient capables de juger sainement. A remarquer aussi que ce directeur, malgré sa promesse formelle, n'hésite pas à fuir. Voi-à qui est encore bien allemand! Chez les Anglais L'APPU! DES COLONIES L'Association des planteurs ds thé de eeylon i offert un million de livres de thé pour les ;roupes anglaises. La province canadienne d'Ontario offre au jouvernement anglais 100,000 livres sterling ît la Nouvelle-Ecosse offre 100,000 tonnes de ;harbon. Un habitant de Toronto a donné 10,000 livres sterling pour une batterie de mitrailleuses knickers. Chez les All emands Mentalité aiiemande AMSTERDAM, 24 août. — De notre correa sondant. — h'Algemeen Handelsblad publit e rapport du chef de gare de Eydtkuhnen, ce letit village-frontière de la Prusse orientale, lui a été occupé dès les premiers jours par es troupes russes. Extrayons de ce rapport un passage savou-•eux qui donne une idée exacte de cet esprit le discipline des Allemands et de leur respect )our les prescriptions de l'autorité : « Le matin, vers dix heures, écrit le chef de ?are avec gravité, nous entendîmes le bruit le sabots de chevaux qui frappaient le pavé ît du premier regard la situation était jugée : me patrouille de cavalerie russe occupait la itation, et cela, en dépit de l'écriteau qui por-ait, en lettres visibles : « Durchgang verbe> 7»T) I « Chez les Autrichiens LA REVOLTE EN AUTRICHE Sous ce titre, nous avons publié un extran lu Jewish Journal, de Londres, où il était dil lue la Bohême se trouve en pleine révolte et }ue les «oldats tchèques ont tué les officiers illemands qui voulaient les mener à la fron-ière russe. Il faut croire qu'en Pologne autrichienne la situation n'est guère plus favorable. En effet, a Neue Freie Presse, de \ ienne, publie une ongue nécrologie du commandant von Holg-•ausen d'un régiment de Crakovie, qui a été ,ué avant d'avoir été envoyé au feu!... Ce fait se passe de tout commentaire. Chez les Sériés LES CRUAUTES COMMISES PAR LES AUSTRO-HONGROIS — DES REPRESAILLES, PARIS, 24 août. — Le gouvernement serbe l donné connaissance au gouvernement français d'une protestation, disant que le haut commandant austro-hongrois a ordonné aux .roupes de brûler les récoltes, d'incendier les villages, de tuer et pendre la population paisible. Pendant la retraite sur la Drina, les Vustro-Hongrois ont commis dès cruautés sans îxemples. Les troupes serbes ont rencontré sur eur chemin de nombreuses victimes de ses ;ruautés, des tués défigurés, surtout des vieil-ards, des femmes et des enfants. Ces horribles cruautés révoltent les soldats serbes à tel point qu'il sera très difficile de ■etenir l'explosion de sentiments de vengeance :t de représailles. Ces faits constituent une violation flagrante des lois de la guerre. En lonséquence, le gouvernement serbe se verra ;ontraint de prendre toutes les mesures de ■eprésailles compatibles avec le droit des gens, - Havas Reuter.

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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