Le matin

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s.n. 1914, 28 May. Le matin. Seen on 23 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8k74t6g55d/
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[jeudi 28 Ma» 1914 DIX PAGES — CIIVQ CENTIMES jiiUL:1"."-*- ....... .. «.m- — ■ ■■ " 1 1 " " ' 1 21me Année — N° 148 REDACTION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ASVIÎRS ïéléplions Rédaction : Sfcï.'î' _^_330ii.xa.ex£î.eiî.t;s : i Un aa .... .fr. SS.OO ivvpks < Six mois . . < . 0.SSO /Trois mois . • • . 3.ÎJO l Un au IS.OO ivtèrikur s Six mois 8.SSO W /Trois mois .... 2Î.OO 'msGER : France, Angleterre, Allemagne et Union 'suie, par trimestre, fr, O.OO. — Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. Y.OO. 1,'atoimemfcnt se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINIST HATI^K 39, VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : 28Î C. de CAUWER, Directeur Ajanonces : Annonces la petite ligne, fr. O.îftL» Annonces financières id » 1 OO Réclames la lipne, > I .SO Faits divers corps id >3 OO Chronique sportive id » S OO Faits divers fin id > S OO La Ville id. » îî OC» Emissions Prix à convenir. T,cs annonces de la J'i<i>icc, de l Angleterre et àn l'Amérique sont exclusivement reçues a Bruxelles chez MM. J. Lsbkgue 4 Ce. La R. P- vraie ! Nous avons refait, sur les chiffres revisés, ' I les calculs que nous avions faits sur les ■!cliiffi'«s provisoires. I Les catholiques, dans l'ensemble de l'é-j ■ lcction, ont obtenu 570,806 suffrages; les ■libéraux en ont obtenu 326,922, les socialis-I tes 400,235 et les démocrates-chrétiens daen- : ■ sistes 22,219. Des listes dissidentes ont ob-H tenu respectivement 4,119, 1,441, 442, 1,534, i ■yil et 611 suffrages. I En rangeant tous ces chiffres sur une ■seule ligne, et en divisant par 1, 2, 3,-4... ■suivant notre formule électorale belge, les ■catholiques ont 38 quotients arrivant en ■ordre utile, les libéraux 22, les socialistes ■j? et les daensistes 1. Les autres listes n'ont Hdroit à aucun siège. I Pour les catholiques, c'est le résultat que ■nous avait donné le calcul provisoire. En i ■ce qui concerne l'opposition les chiffres dé- ; Rmitifs font ressortir, sur les chiffres pro- ! ■ràoires, une différence d'un mandat au ■crofit des libéraux, ayant droit à 22 sièges, | ■'.:,a détriment des socialistes ayant droit, Bà 27 sièges. Les daensistes ont un siège et Heur situation ne change pas. ■ Pour effectuer la dévolution des sièges I ■dans les diveys arrondissements, nous pro- • ■cédons comr-*: ..^^s l'avons expliqué à di- j ■verses reprises. Nous commençons par ca- ; ■ser la plus petite minorité, en disposant, ■sur une seule ligne les chiffres de suffrages ' ■obtenus dans chaque arrondissement et en : ^■divisant par 1, 2, 3, 4,... c'est-à-dire que les ^■sièges de ce parti sont répartis, entre ses ■candidats, d'après les règles de la représentation proportionnelle. 1 Point n'est besoin de calcul pour M. ■Daens. C'est à Alost qu'il est élu. B La plus petite minorité, après 'es démo-1 ^Mirâtes-chrétiens, c'est le parti libéral. En ■procédant de la sorte ses 22 sièges sont ■répartis comme suit: I Audenarde 1, Gand 3, St-Nicolas 1, Ter-■jtionde 1, Charleroi 2, Mons 2, Soignies 1, ■11min 1, Tournai 3, Liège 4, Huy 1, Ver-Hiers 1 et Tongres 1. H Les 27 sièges du parti socialiste, la plus ■petite minorité arrivant ensuite, sont ré-!^Bpaitis comme suit: ,■ Gand 1, Charleroi 7, Mons 4, Soignies 2, Blmin 1, Tournai 2, Liège 7, Huy 2, Ver-H'iers 1. 1^1 Le plus gros parti, le parti catholique, ■vient tout simplement combler les vides, ■sans calcul aucun, avec 4 sièges à Alost, 4 à Audenarde, 8 à Gand, 3 à St-Nicolas, '^■.2 a Termonde, 2 à Charleroi, 1 à Mons. ■ à Soignies, 1 à Thuin, 1 à Tournai, 2 à 1 à Huy, 3 à Yerviers, 2 à Tongres . W'' à Ilasselt. L'opération est d'une simplicité élémen-■Jîire; il suffit de quelques minutes pour l'ef-^■ectuer.■ On fera observer, et nous avons prévu (j ^■'objection dans notre dernier article, que _ H" résultat est proportionnel pour l'en-g ^■wmble du pays, il ne l'est plus par cir-i. ^■®scription électorale, qu'à Mons et à '.^■ournai, notamment, les catholiques n'ob-JJ^W*®nent pas la représentation qui leur re- ^■}i:nt d'après le système actuel. I D'abord, la Constitution elle-même, en son ^Brticle 32, fait justice de l'observation. C'est ^■fô Nation que représentent les députés et ^■;Q leur circonscription. Du moment où il ■>i fait usage de la R. P., ce .mode de répétition djoit donc s'appliquer au pays et ■j® aux circonscriptions, qui n'existent que ^■jj°ur faciliter l'émission des suffrages. La ■institution n'envisage que l'ensemble; elle dit, et c'est l'ensemble seulement qu'il i ■«ut considérer. ■ Et puis, si des anomalies se produisent, ■ sont provoquées par l'incohérence de Isystème électoral et démontrent cette ■T ' rence. Si le corps électoral était ho-ces anomalies disparaîtraient d'el-* pj" pes et il ne faut pas en accuser 'era encore remarquer que l'on a pro-e.,,aSrandissement des circonscriptions 0jf}Ua !a Province et qu'il faudrait d'abord ■ 'ce 1ue ce système produirait. Btst fSt (ou^ ^ Nous avons le calcul; il ncore.une fois inexact. Les circonscrip-■thV l)rovinciales donnent, au total, 40 ca-^es> 21 libéraux, 27 socialistes et 1 dé-96 ^■e, !,.'!?"?llrétieii,c'est-à-dire des chiffres in-H,.''^aiVes entre les chiffres exacts et ,, lêsultant du découpage actuel. r" ne saurions assez le répéter: tout ■tau. )aSe quelconque provoque des résul-... „exa.c^s; N°n seulement la circonscrip-Pro;!nciale aboutit à un pareil résul-?1S' eH,e déplacerait aussi des sièges i-'^Hhow3, la exacte comme vis-à-vis L actuel-k l'^éraux auraient, vis-à-vis de la si- f Quelle, 1 siège de plus à Gand et 1 ■ sipffû1!) Tongres.Les socialistes auraient kj^Broiinw , moins à Soignies, 1 de plus à <;:H 0U,ïlâl et 1 d3 plus à Liège. je l'influence des découpages. Non j'. ^■\am ,ent les chiffres totaux varient sui-, c°mposition des circonscriptions, Hres i r manclats vont se promener de Ton-de Soignies à Liège. Ce n'est ■lueb pas sériêux et l'on peut -lire ■d} j.4 "conscription électorale est la plaie ■ ePresentation proportionnelle. ■ Cjs aHoiis même aller beaucoup plus 1 loin que tous les faiseurs de système, y compris notre système à nous. Voilà bien des années que nous étudions j cette question. Les montagnes de chiffres ' que nous avons accumulés nous ont convaincu que tout découpage quelconque ne j vaut absolument rien. ! D'autre part, nous nous sommes toujours buté, quand nous avons procédé sur l'ensemble, le seul moyen exact, à des anoma-I lies, en ce qui concerne les cil-conscriptions, qui font gémir les auteurs des formules. ; Tous les proportionnantes sont d'accord i sur la nécessité du report des voix perdues, | d'une correction aboutissant à la réparti-j tion exacte; mais ils cherchent avec ardeur la plus belle formule aboutissant à ce résultat.On a été jusqu'à proposer des équations et la réduction des divers quotients 1 électoraux à la même Valeur en les multipliant les uns par les autres. Tout cela est bon à amuser les calcula-' teurs et à persuader au public que la R. P. ! est un problème compliqué. j Notre système n'est déjà pas bien corn-' pliqué si l'on veut absolument un système i — amour-propre d'auteur! — mais il faut bien avouer qu'il existe une formule beaucoup plus simple encore, une formule d'une i sublime bêtise, petit-on dire. | Le parti catholique, d'après la R. P. appliquée à l'ensemble de l'élection, a obtenu : trois sièges de trop. ! Eh bien! QU'IL LES RENDE, et voilà | tout. i Que faut-il pour cela? Un bout de loi de ; quelques lignes stipulant qu'aucun parti ne peut détenir plus de sièges que ceux auxquels il a droit d'après la formule D'Hondt appliquée à l'ensemble de l'élection et qu'il doit éventuellement en faire abandon aux autres partis jusqu'à concurrence du nombre exact de sièges qui leur revient. Peu importe la modalité de la restitution. On peut l'imposer dans les arrondissements où le parti tenu à restitution à obtenu le plus de mandats, dans ceux où les autres partis ont le plus grand nombre de voix inutilisées, etc., etc. Cela n'a aucune espèce d'importance. On laisserait les restitutions au choix de ce parti qui ce serait encore la même chose. Un enfant comprendrait cette règle. C'est la rectification d'un partage maladroit, le morceau de poire coupé à' une part trop grosse pour parfaire une part trop petite; il a vu faire ça cent fois. Ca n'est vraiment pas difficile et on voit qu'il faut peu de chose pour réaliser la R.P. vraie, Jean Mathieu Lettre de Londres (.Correspondance particulière du Matin J Le grand scandale militaire. — Déroute de la défense. — Verdict affirmatif du jury. — Le scandale naval. — Procès de presse et condamnation.Londres, 26 mai. Quand l'affaire du grand scandale militaire fut appelée devant le jury criminel d'Old Bai-ley, je pris soin de vous rappeler les faits tels qu'ils avaient été révélés au cours de la longue instruction publique de Bow Street, et je vous prévins que je n'y reviendrais qu'en cas de besoin. Nous connaissions le formidable dossier formé par le principal témoin de l'accusation, M. Sawyer, contre les huit accusés civils et contre les huit accusés militaires et nous attendions les explications de la défense avec la plus vive curiosité. Hélàs, nous ne les entendrons point. A Bow Sireet ces messieurs avaient dédaigné de se justifier, ajoutant qu'ils se réservaient pour la cour d'assises et ils s'y sont en effet présentés assistés de vingt-deux avocats parmi lesquels plusieurs conseillers de la couronne, en tête Sir Edward Clarke, ancien so-licitor général sous la première administration conservatrice du marquis de Salisbury, incontestablement le plus célèbre de nos jurisconsultes et qui passe pour le plus habile. On prévoyait d'intéressantes plaidoiries et il me semble bien que je vous les avais presque promises. A l'avant-dernièrô audioncG Su Edward Clarke, ayant obtenu la parole pour une motion de procédure, a déclaré au nom de ses confrères que tous les accusés, sauf deux, plaident « coupable ». Ils ont renonce a se défendre. Ils acceptent sans objection le verdict du jury. Les deux accusés qui prétendent se justifier sont: M. Archibald Minto, naguère encore l'un des principaux adrninis-trateurs de la compagnie Lipton pour les f°ur" mtures militaires, et le lieutenant-colonel Charles Witaker. , ' Quand un accusé ou un prevenu plaide «coupable», l'accusation désarme. Elle se tient pour satisfaite de son aveu; elle renonce à produire des pièces, à faire entendre des I témoins à charge; elle n'insiste plus. La défense peut alors invoquer des circonstances atténuantes, donner le change sur ses responsabilités sans rencontrer la moindre contradiction. Si paradoxal que cela puisse paraître, plaider «coupable» est dans beaucoup de cas le meilleur moyen d'enlever un acquittement. Encore faut-il qu'on s'y efforce et les accuses du grand scandale militaire ne 1 ont meme pas tenté. Pas une contestation ! Pas un mot ! » * * Il ne restait plus à M le juge Darling qu'à envoyer les jurés dans leur salle de délibérations Ils en sont revenus après moins d'une demi-heure avec un verdict affirmatif sur tous les points. Voici donc définitivement établis les faits de corruption pratiquée et acceptée. ! Le magistrat a ajourné sa sentence et il a ap-' pelé immédiatement les accusés militaires. ! Vous vous rappelez que, pour faciliter la pro-i cédure. on avait décidé de juger les corrup teurs avant les corrompus. Officiers et sous-officiers — à l'exception du colonel Witackei; — ont déclaré plaider « coupable —et le jury de délibérer encore. Nouveau verdict affirmatif. Nouvel ajournement d~ la sentence. Civils et militaires bénéficient de la liberté provisoire sous caution personnelle et individuelle de 8,500 francs. Restait à juger le colonel Witacker et M. Archibald Minto, plaidant « non coupable », résolus à discuter encore les charges de l'accusation. M. le juge Darling n'a pas cru devoir maintenir en fonctions dans leur cas les jurés qui venaient de prononcer à l'unanimité contre leurs coaccusés. Il a constitué immédiatement un jury nouveau. En même temps il décernait un nouveau mandat d'arrêt à charge d'un sieur Ness, ancien agent de la Lipton à Malte, contre qui la police vient de réunir des charges sérieuses. Nous ne sommes peut-être pas au bout du grand scandale militaire. Que vont plaider le lieutenant-colonel Witacker et M. Archibald Minto î Le dossier contient la preuve matérielle de cinq versements effectués par M. Minto au profit du colonel. On a les chèques, on a les signatures, et ces versements ne peuvent s'expliquer que par la corruption. En 1904 le colonel a reçu 6,000 francs; 6,730 francs en 1905 — plus des paniers de \ ins fins et des caisses de conserves. L'accusation produit des lettres ' écrites de sa main où il réclame « l'augmentation de ses annuités». H semble bien difficile que cette étrange comptabilité se justifie. ~ Nous verrons bien. En attendant les suprêmes sanctions, ce procès nous inspire de désolantes réflexions. tVprès ces audiences on se sent de plus en plus j enclin à souçonner que depuis longtemps la corruption existe à l'état de pratique courante dans les grandes garnisons de l'armée britannique et que les compagnies de fournitures militaires ne connaissaient pas d'autre moyen d'exercer leur concurrence. On espère Que M. Herbert Asquith ne quit-tera pas le département de la guerre sans avoir édicté de nouvelles ordonnances sur ■ l'alimentation du soldat. ! Après le grand scandale militaire, le grand scandale, naval. Le capitaine de vaisseau Ttiomas Kemp, an- , cien commandant du croiseur cuirassé Lon-don, assigne en diffamation devant le jury de la Cour du Banc du Roi, M. Lionel Y.erley, directeur de la revue mensuelle La Flotte, en raison d'articles agressifs qui lui auraient valu la perte de son commandement. Nous résumerons les fait». Le 18 novembre1'tiè'-l'annë-» dernière, quand il posa le pied pour la première fois sur le pont du London, avec une commission de commandement fixée à quatre ans, le capitaine Kemp réunit d'abord ses officiers, puis ses ; équipages, et il leur adressa un ferme dis- , cours où il s'annonçait comme un partisan | des plus sévères disciplines. Cé sont là formalités pour ainsi dire usuelles à la prise de possession d'un nouveau chef. On vit bientôt que M. Thomas Kemp ne s'en tenait pas à la théorie et que sa manière n'était rien moins que paternelle. Les faveurs se firent rares, comme aussi les exemptions de service. Les moindres infractions à la règle étaient rudement réprimées et les permissions d'aller et de coucher à terre n'étaient plus accordées qu'à titre de récompense. Le commandant ne montrait pas plus de bienviellance dans ses rapports avec ses officiers. Le premier incident pénible survint à propos d'un exercice de tir, M. Thomas Kemp y ayant trouvé l'occasion de manifester son mécontentement, dans des formas peu convenables, à M. Hassel, officier-canonnier. Celui-ci brusquement refusa de répondre à son chef, en objectant qu'il avait l'habitude qu'on lui parlât comme à un gentleman — et cette riposte lui valut quinze jours d'arrêt. Un autre incident se produisit quelques jours après. D^j maîtres d'équipage, au moment de se rendre à terre en permission, objectèrent le mauvais état de la mer et firent demander au commandant l'autorisation d'employer sa baleinière à vapeur pour remorquer lïeur canot jusqu'à la côte. M. Kemp refusa. Les maîtres d'équipages partirent dans un canot actionné par des rameurs et la traversée les exposa à de tels dangers que le capitaine d'un autre croiseur n'hésita pas à faire mettre une chaloupe à vapeur à la mer pour leur porter secours. A quelques jours de là, La Flotte publia un long article où ces incidents étaient relatés. : ,* * * : En janvier une lettre collective parut dans la revue mensuelle avec cette signature: « quelques sous-officiers du London ». On s'y plaignait vivement de la sévérité de M. Thomas Kemp. 11 assembla la içaistrance et invita les mécontents à se faire connaître. Premiers-maîtres et quartiers-maîtres protestèrent qu'ils n'avaient en rien contribué à cette publication. Le commandant adressa alors son rapport à l'Amirauté, mais le résultat de cette démarche trompa son attente: le 17 février il était purement et simplement relevé de son commandement. Attribuant sa disgrâce aux attaques de La Flotte, il en a demandé réparation à son directeur.Procès curieux. Un marin français, allemand, italien, russe n'y comprendrait goutte. C'est qu'on ne commande pas à des engagés volontaires comme à des conscrits ou à des inscrits maritimes. Nos matelots exigent des égards et d'aimables procédés. Aucun des témoins appelés par M. Lionel Yerley devant le jury n'a accepté la moindre solidarité avec les critiques de sa. revue mais la plupart — officiers,"sous-officiers, simples matelots — ont clairement donné à entendre que, depuis la prisa de commandement de M. Thomas Kemp, le London avait cessé d'être « un heureux navire». 11 est cependant établi que M. Thomas , Kemp ne s'est signalé par aucune sévérité excessive et que, dans l'incident des exercices 1 de tir M Hassel avait tous les torts puisqu'il ] ! fut ensuite condamné à la réprimande par un , ; conseil de discipline. L'ancien commandant du London n'en est pas moins en disponibilité. ' i Puisse-t-il en être relativement consolé nar i Notre Grand Concours Historique SIXIÈME JOURNÉE Bulletins reçus: 7,706. Bulletins dépouillés: 6,000. Bulletins nuls: 3. Voix valables: 59,970. -Nombre de voix 1. Pierre-Paul RUBENS 5,761 2. Henri CONSCIENCE 5,573 3. Peter BENOIT 5,211 4. Baron LAMBERMONT 4,707 j 5. Antoine VAN DYCK 4,564 6. Christophe PLANTIN 4,386 7. Napoléon BONAPARTE 4,319 8. MARNIX DE STE-ALDEGONDE 3,234 > 9. Pierre APPELMANS 2,954 10. Quentin MATSYS 2,826 11. David TENIERS 1,982 12. Jacob JORDAEN& 1,854 13. Charles ROGIER 1.799 14. CHARLES-QUINT 1,723 15. Baron DHANIS 1,593 16. Gilbert VAN SCIIOONBEKE 1,463 17. Jef LAMBEAUX 1,215 18. BRABO 1,137 19. Henri LEYS 570 20. .Tan VAN BEERS 525 21. Florent VAN ERTBORN 391 22. Abraham ORTELIUS 371 23. Dom. DE WAEGHEMAKEï? 368 24. Abraham VERHOEVEN 344 25. Antoine VAN STRAELEN 313 26. Pierre POT 221 27. Albert GRISAR '210 28. Artus QUELLIN 148 29. Anna BYNS UO 30. Emm. VAN METEREN 68 Total: 59,970 Après trois jours de lutte, Pierre Appel-mans reprend donc la neuvième place qu'il occupait au début du concours. Divers autres déclassements se produisent encore et, dans son ensemble, la liste actuelle est, à peu de chose près, identique à ce qu'elî» était au tout premier jour du classement. Nous avons dit, l'autre jour, qu'il y avait 7,724,108,800 manières de classer dix noms choisis dans la liste ci-contre.Ce calcul était incomplet et un lecteur nous le fait, fort obligeamment, observer. Si l'on tient compte de tous les éléments en jeu, il y a exactement 109,027,350,432,000 manières d« classer ces dix noms. Mathématiquement, pour trouver deux solutions identiques, il fau* drait donc que le nombre de concurrents fût égal à la population de 70,000 planètes aussi peuplées que la terre. Mais nous l'avons dit: les mathématiques ne tiennent pas compte de l'influence de certains noms tels que Rubens, Conscience et Benoit qui, en obtenant plus de 5,000 voix sur 6,000,viennent multiplier le nombre des bulletins semblables. le verdict des jurés de la Cour du Banc dt Roi! Ils se sont prononcés en sa faveur et M. Lio nel Yerley, coupage de diffamation en mêmi temps que d'excitation à l'indiscipline, es condamné à lui verser 75,090 francs de dom mages-intérêts — versement à effectuer dan: la huitaine franche, nonobstant appel. Harry LES FAITS 00 JOUR LES DANOIS DU SCHLESWIC M. von Betlimann-Hollweg, chancelier df l'Empire, en tant que premier ministre prus sien, a fait à la Chambre des députés de Prus se la réponse suivante à une interpellation di comte Rantzau : L'interpellation part de cette suppositior lue, contrairement à l'engagement pris dans le traité de 1907, la lutte des nationalités a -té attisée dans le Schleswig septentrional pai te Danemark et que les mesures prises pai le gouvernement d'Etat prussien pour remédier à cet état de choses sont restées pour la majeure partie inefficaces. On né saurait méconnaître que la situation lans la Marche septentrionale, comme l'a déclaré le ministre de l'intérieur à la Chambre des députés, est en partie la conséquence d'une agitation sans bornes contre le germanisme. Je dois déclarer bien nettement que te gouvernement s'efforce par tous les moyen; de combattre l'agitation danoise et de favo riser de toutes ses forces le germanisme. Le gouvernement a particulièrement suivi avec la plus grande attention l'aggravatior :1e l'antagonisme national et la participatior à. cet état de choses des personnages officiels danois. 11 a signalé avec énergie" au gouvernement danois tous les faits qui ont été portés à sa connaissance, le gouvernement danois a. toujours cherché à y porter remède. Nous continuons à agir d'une semblable fa :on : mais je partage le désir du ministre des affaires étrangères danois d'entretenir des rapports amicaux. Aucune sphère responsa-oie ne doute que tout acte de chauvinisme détruit ces rapports amicaux et que la tolérance le pareils excès n'a plus finalement d'importance locale, mais a fatalement un contre-cou[ sur les relations internationales. Les gouvernements des deux pays ont pleinement conscience de leur responsabilité, je vous prie d'être convaincus que le respect di: traité relatif aux enfants de ceux qui ont apte sera :garanti; dans la question de ceux :jui n'ont pas de pays, nous nous maintenons absolument à ce point de vue, à savoir que nous ne nous engageons en aucune circonstance à admettre ceux qui n'ont pas de pays dans l'union des sujets prussiens. Notre politique vise en première ligne à favoriser le développement intellectuel et économique de la province; l'exécution de ce programme ne peut être efficace que si l'on résiste en même temps d'une manière calme mais énergique à toute agitation dirigée contre le germanisme dans le Schleswig septentrional. Il faut faire cette résistance. J'espère formellement que la population de ta Marche du Nord, liée irréparablement à la Prusse en ayant confiance dans le gouvernement et étant aidée nar lui, réussira à devenir maîtresse des .difficultés avec lesquelles *lle a engagé actuellement un combat se-rieux, combat qui ne peut jamais mener à la victoirp si l'on est découragé, mais qui y mènera si l'on a la férme conviction que le retour du Jutland méridional au Danemark reste un rêve et ne sera jamais une réalité. [Vifs applaudissements.) Ces déclarations de M von Bethmann-Holl-weg sont importantes à un double point de vue, non seulement à celui des relations de l'Empire allemand avec le Danemark, mais jncore à celui de tous les « annexés » allemands. La politique du chancelier — et elle i été celle de tous ses prédécesseurs, d'ail- i leurs — est donc de favoriser leur développement intellectuel et économique, et de résis-[ ter, calmement mais énergiquement, à touta t agitation dirigée contre le gouvernement. Fox. La politique allemande i L'INCIDENT GLEMENT-BAYARD BERLIN, 27. — La Gazette de Cologne publie les explications données par le préfet de police de cette ville au sujet de l'arrestation de M. ! Clément-Bayard: Le préfet de police a expliqué que le but du voyage de M. Clément-Bavard était, d'après les dessins trouvés sur lui et ses compagnons, une visite des_ hangars de dirigeables de l'Allemagne occidentale. Ils visitèrent ceux de Francfort, Cuxhaven, Potsdam et Hambourg. Arrêtés, les voyageurs s'embarrassèrent dans des contradictions et ne purent dissiper le soupçoa . d'espionnage existant contre 'eux. M. Clômént- - Baya::d ne fit connaître aucune personne no- - table et n'offrit pas de caution, comme il la prétend maintenant. Le préfet affirme que les voyageurs furent traités avec tous les ménagements" possibles. Le juge auquel les quatre personnes furent déférées ne parla pas d'une sottise de la police, mais fut au contraire, d'avis que l'arrestatiou était justifiée. Il n ordonna la mise en liberté que parce que les faits semblèrent insuffisants pour maintenir le mandat d'arrêt. Le préfet en conclut qu'il n'y a aucune fauta à la charge des autorités. Les poursuites sont justifiées et les accusations portées par M, Clément-Bayard ne sont pas fondées. Les explications du préfet de police de Cologne ne satisfont pas le Berliner Tayeblatt, qui ; trouve dans le passage relatif à l'ordre de mi=,e . en liberté l'aveu précis d'une erreur et dit que la police n'a causé par son attitude qu'un sçàhï , dale de plus. Par contre, la Post estime que l'attitude ds . M. Clément-Bayard et de ses compagnons ne résistera pas a ce calme exposé des faits que la Tœgliche Rundschau oppose aux déclarations mensongères des journaux français. Les journaux publient aussi une nouvelle do , Cuxhaven qui, dit la Gazette de Voss, serait de nature à faire considérer l'arrestation de M. Clément-Bayard et de ses compagnons sous un jour plus favorable, sinon à la justifier complètement, et d'après laquelle ils auraient pris du centre d'aviation de Suhlsbiittel des photographies qu'ils montrèrent en public. Lorsque la police, avertie, se présenta pour saisir les ' photographies, M. Clément-Bayard et ses compagnons étaient déjà partis pour Cologne, où ils ont été arrêtés au moment où ils prenaient des vues du champ d'aviation. POUR LA REFORME ELECTORALE EN PRUSSE BERLIN, 26. — Le parti socialiste avait organisé ce soir, à Berlin, pour protester contra le refus du gouvernement d'accorder un nouveau système électoral à la Prusse, un grand nombre de réunions qui se sont "déroulées sans incident devant des auditeurs nombreux. La politique anglaise VEILLE DE DERBY LONDRES, 26. — Malgré les efforts de la presse conservatrice, l'Angleterre semble avoir oublié, tout- au moins pour quarante-buit heures, la question d'Irlande et tout et qui peut en résulter. Une seule idée absorbé to'ut Anglo-Saxon qui Se respecte: Qui gagnera, demain," le Derby ? L'écurie royale sera représentée par lira-kespear qui, si l'on en croit les autorités sportives, a des chances de succès depuis que le grand favori, 7 strach, a été retiré de la liste suffisamment longue des concurrents BLackjester, cheval de B. Joël, a de nombreux partisans, d'autant plus cru'il aura pour jockey Stern, qui montait Sunstâr, de la même écurie, qui gagr>a le Derby de 1911. Deux chevaux français, Dur bar il et Cuvi-doïi, trouvent de nombrvux preneurs pour ca

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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